FR3060451B1

FR3060451B1 - Element de fixation d'un enjoliveur sur une roue d'un vehicule automobile

Info

Publication number: FR3060451B1
Application number: FR1662722A
Authority: FR
Inventors: Vincent Masi; David Lecler; Omer Ekmescic
Original assignee: Renault SAS
Current assignee: Renault SAS
Priority date: 2016-12-19
Filing date: 2016-12-19
Publication date: 2019-11-15
Anticipated expiration: 2036-12-19
Also published as: FR3060451A1

Abstract

L'invention concerne un élément de fixation (1) d'un enjoliveur (2) sur une roue (3) d'un véhicule automobile comprenant une première partie (4a) destinée à fixer la roue (3) audit véhicule et une deuxième partie (4b) définie pour maintenir ledit enjoliveur (2) sur ladite roue (3), les premier et deuxième parties (4a, 4b) étant reliées mécaniquement entre elles par un dispositif de serrage (5).

Description

ELEMENT DE FIXATION D’UN ENJOLIVEUR SUR UNE ROUE D’UN

VEHICULE AUTOMOBILE

La présente invention concerne un élément de fixation d’un enjoliveur sur une roue d’un véhicule automobile ainsi qu’un procédé de montage de cet enjoliveur sur la roue. L’invention concerne également une roue pourvue d’au moins un élément de fixation et d’un enjoliveur ainsi qu’un véhicule automobile comportant cette roue.

Dans l’état de la technique, un enjoliveur de roue en tôle ou encore en aluminium comprend classiquement sur la périphérie de sa face interne des éléments de fixation tels que des pattes élastiques dans chacune desquelles est fixé un fil métallique contraint élastiquement. Au moment du montage de l'enjoliveur sur la roue, les pattes se déforment pour pénétrer à l'intérieur d’une gorge de la roue prévue à cet effet. Dans une variante de ce montage, ces pattes élastiques peuvent être définies sur la face interne de l’enjoliveur de manière à coopérer avec des têtes de vis de fixation de la roue.

Toutefois de tels éléments de fixation ne permettent pas de réaliser un montage robuste de l’enjoliveur sur la roue car cet enjoliveur peut être éjecté de la roue dès lors que cette dernière subit un choc aussi faible soit-il, ou qu’une des pattes élastiques est endommagée voire rompue. Une telle éjection de l’enjoliveur peut être à l’origine de graves accidents et peut porter atteinte à l’intégrité d’un piéton ou d’un passager d’un autre véhicule.

Pour pallier cet inconvénient, on connaît dans l’état de la technique un document FR2573825 qui décrit un élément de fixation de l’enjoliveur sur la roue qui correspond à un écrou de roue à capuchon comprenant une bague de retenue prévue pour retenir l’enjoliveur sur la roue. Dans cette configuration la bague est agencée entre une première extrémité adaptée pour assurer la fixation de la roue au véhicule et une deuxième extrémité soudée audit capuchon.

Cependant, un tel élément de fixation rend des opérations de maintenance et/ou de réparation de l’enjoliveur plus complexes et contraignantes car il est nécessaire de démonter la roue du véhicule afin de désolidariser l’enjoliveur de cette roue.

La présente invention vise à pallier ces inconvénients liés à l’état de la technique.

Dans ce dessein, l’invention porte sur un élément de fixation d’un enjoliveur sur une roue d’un véhicule automobile comprenant une première partie destinée à fixer la roue audit véhicule et une deuxième partie définie pour maintenir ledit enjoliveur sur ladite roue, les premier et deuxième parties étant reliées mécaniquement entre elles par un dispositif de serrage.

Avantageusement, le dispositif de serrage est compris dans cet élément de fixation.

De manière remarquable, le dispositif de serrage comprend un élément élastique notamment une plaque ressort, et un élément de retenue.

En particulier dans cet élément de fixation : - un élément de retenue du dispositif de serrage comprend une ouverture centrale et une face inférieure pourvue d’une rampe de guidage présentant un dénivelé entre une première zone et une deuxième zone, et/ou - une rampe de guidage d’une face inférieure d’un élément de retenue comprend une deuxième zone comprenant une butée d’arrêt, et/ou - un élément élastique du dispositif de serrage comprend une composante de fixation et une composante de liaison faisant saillie d’une face inférieure de la composante de fixation, et/ou - une composante de liaison de l’élément élastique comprend une extrémité libre courbée comportant une zone d’appui définie sur une face intérieure de la dite composante.

De manière avantageuse, dans cet élément de fixation : - la première partie comprend une première composante comprenant un trou notamment un trou borgne dans lequel est agencé un élément de retenue du dispositif de serrage, et/ou - la deuxième partie comprend un trou notamment un trou borgne dans lequel est agencé un élément élastique du dispositif de serrage ; - les première et deuxième parties sont deux pièces distinctes l’une de l’autre, et/ou - la deuxième partie est une pièce rapportée à la première partie, et/ou - la deuxième partie est une pièce amovible. L’invention porte également sur une roue d’un véhicule automobile comprenant un enjoliveur et au moins un tel élément de fixation, l’élément de fixation étant prévu pour maintenir ledit enjoliveur sur ladite roue. L’invention porte aussi sur un procédé de montage d’un enjoliveur sur une roue d’un véhicule automobile comprenant une étape d’agencement dudit enjoliveur sur ladite roue et une étape de réalisation d’une liaison mécanique entre des première et deuxième parties d’un tel élément de fixation à partir d’un dispositif de serrage, ladite étape de réalisation comprenant une sous-étape de serrage de l’enjoliveur contre la roue.

Avantageusement, dans ce procédé : - la sous-étape de serrage prévoit une application d’un mouvement de rotation à la deuxième partie relativement à la première partie, et/ou - l’étape de réalisation comprend une sous-étape d’insertion d’une extrémité libre courbée d’une composante de liaison d’un élément élastique du dispositif de serrage dans une ouverture centrale d’un élément de retenue de ce dispositif de serrage. L’invention porte également sur un véhicule automobile comprenant ladite au moins une roue. D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d’un mode de réalisation préféré qui va suivre, en référence aux figures, réalisé à titre d’exemple indicatif et non limitatif : - la figure 1 représente une vue en perspective d’un élément de fixation d’un enjoliveur sur une roue d’un véhicule automobile selon le mode de réalisation de l’invention ; - la figure 2 représente en perspective une vue éclatée de l’élément de fixation selon le mode de réalisation de l’invention ; - la figure 3 représente en perspective une vue de l’élément de fixation comprenant une deuxième partie maintenant l’enjoliveur contre la roue selon le mode de réalisation de l’invention ; - la figure 4 représente en perspective une vue d’un dispositif de serrage dans un mode déverrouillé selon le mode de réalisation de l’invention ; - la figure 5 représente en perspective une vue du dispositif de serrage dans un mode verrouillé selon le mode de réalisation de l’invention, et - la figure 6 représente un logigramme relatif à un procédé de montage de l’enjoliveur sur la roue du véhicule automobile.

Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires.

On a représenté sur les figures 1 à 3 un élément de fixation 1 d’un enjoliveur 2 sur une roue 3 d’un véhicule automobile comprenant en son sein un dispositif de serrage 5 c’est-à-dire que ce dispositif de serrage 5 est compris dans cet élément de fixation 1.

La roue 3 sur laquelle est monté l’enjoliveur autrement appelé « cache-roue », est de préférence réalisée en métal notamment en tôle, en acier en aluminium ou encore en alliage d’aluminium.

Cet élément de fixation 1 comprend une première partie 4a destinée à fixer la roue 3 audit véhicule et une deuxième partie 4b définie pour maintenir l’enjoliveur 2 sur ladite roue 3. Ces première et deuxième parties 4a, 4b sont reliées mécaniquement entre elles par le dispositif de serrage 5.

Sur les figures 2, 3, 4 et 5, ce dispositif de serrage 5 comprend un élément de retenue 6a et un élément élastique 6b. L’élément de retenue 6a qui peut par exemple être une rondelle rigide notamment en plastique, est défini pour être compris dans la première partie 4a de l’élément de fixation 1. Cet élément de retenue 6a a une section présentant une forme globalement circulaire. Cet élément de retenue 6a comprend une ouverture centrale 7 reliant ses faces inférieure et supérieure 8a, 8b. La face inférieure 8a comprend une rampe de guidage 9 présentant un dénivelé entre des première et deuxième zones 10a, 10b définies de préférence au début et à la fin de cette rampe 9. Autrement dit, en référence à la figure 4, l’élément de retenue 6a présente une épaisseur e1 au niveau de la première zone 10a qui est inférieure à une épaisseur e2 de cet élément de retenue 6a au niveau de la deuxième zone 10b. On notera que la deuxième zone 10b de cette rampe de guidage 9 comprend une butée d’arrêt 11. L’élément élastique 6b qui peut être par exemple une plaque ressort notamment en plastique, est défini pour être compris dans la deuxième partie 4b de l’élément de fixation 1. Cet élément élastique 6b comprend une composante de fixation 12a et une composante de liaison 12b. La composante de fixation 12a a une forme essentiellement semi-circulaire et comporte des faces inférieure et supérieure 8c, 8d qui sont sensiblement planes et parallèles. Cette composante de fixation 12a comporte un bord s’étendant circulairement comprenant des zones 19 pourvues de rainures s’étendant radialement par rapport à un axe central A de l’ouverture 7 de cet élément de retenue 6a. Ces zones 19 participent à améliorer la flexibilité de cette composante de fixation 12a et donc de l’élément élastique 6b. La composante de liaison 12b de cet élément élastique 6b fait saillie de la face inférieure 8c de la composante de fixation 12a. Cette composante de liaison 12b et la composante de fixation 12a sont respectivement compris dans des plans qui sont sensiblement perpendiculaires entre eux. Cette composante de liaison 12b comprend une extrémité libre 13 courbée. La composante de liaison 12b comporte des faces intérieure et extérieure 14a, 14b. La face intérieure 14a comprend une zone d’appui définie au niveau de l’extrémité libre 13 de la composante de liaison 12b. Cette zone d’appui définie une surface de la face intérieure 14a qui est comprise dans un plan sensiblement parallèle à un plan comprenant la face inférieure 8c de la composante de fixation 12a. Cette composante de liaison 12b comprend également un doigt de blocage faisant sailli de la face extérieure 14b au niveau de l’extrémité cette composante 12b. Dans cette configuration, l’extrémité libre 13 présente un écart E avec la composante de fixation 12a. Plus précisément, cet écart E est défini entre la zone d’appui et la face inférieure 8c de la composante de fixation 12a. Cet écart E a une valeur qui est comprise entre la valeur de l’épaisseur e1 et celle de l’épaisseur e2. Plus précisément, la valeur de cet écart E est supérieure ou égale à celle de l’épaisseur e1 et inférieure à celle de l’épaisseur e2, à savoir : e1 < E < e2.

La première partie 4a comprend des première et deuxième composantes 22a, 22b. Cette première partie 4a peut être une vis ou encore un écrou, qui participe à retenir la roue 3 du véhicule à un moyeu de ce dernier défini à une extrémité d’un arbre ou d’un essieu sur laquelle la roue 3 est montée.

Lorsque la première partie 4a de l’élément de fixation 1 est une vis comme c’est le cas dans ce mode de réalisation, les première et deuxième composantes 22a, 22b correspondent respectivement à une tête de vis et une tige filetée. Dans ces conditions, le moyeu possède une pluralité de trous taraudés, par exemple quatre. La roue 3 présente également des trous qui sont alignés avec ceux du moyeu lorsque la roue 3 est montée sur ce dernier. Les deuxièmes composantes 22b des premières parties 4a qui comprennent une zone filetées 23a, sont agencées dans les trous afin que les premières parties 4a soient vissées au moyeu pour retenir la roue 3 sur ce moyeu. Dans cette configuration, les deuxièmes composantes 22b des premières parties 4a comprennent chacune une zone de maintien 23b ayant une forme évasée qui est apte à prendre appui sur une face externe de la roue 3 afin de maintenir cette roue 3 contre le moyeu. Cette zone de maintien 23b qui est comprise entre la zone filetée 23a et la première composante 22a, est agencée dans une ouverture 24 de l’enjoliveur 2 (visible sur la figure 3). En effet, l’enjoliveur 2 comporte de préférence autant d’ouvertures 24 que le moyeu et la roue 3 comprennent de trous. En particulier, lorsque la roue 3 comprenant l’enjoliveur 2 est montée sur le moyeu, les trous du moyeu et de la roue 3 sont alignés avec les ouvertures 24 de l’enjoliveur 2.

En outre, on notera dans ce contexte, que la deuxième partie 4b peut être un capuchon de vis, un bouchon de vis ou encore un cache tête de vis, définie pour être agencée sur la première composante 22a de la première partie 4a qui est ici une tête de vis.

La première composante 22a de cette première partie 4a de l’élément de fixation 1 comprend un trou 15 notamment un trou borgne dans lequel est agencé l’élément de retenue 6a du dispositif de serrage 5. En effet, cet élément de retenue 6a présente un diamètre qui est sensiblement supérieure ou égale à celui du trou 15 compris dans cette première composante 22a. L’élément de retenue 6a est agencé dans ce trou 15 de manière à ce que sa face inférieure 8a est située en regard du fond de ce trou 15 lorsque ce dernier est un trou borgne. Autrement dit, la face supérieure 8b de cet élément de retenue 6a est localisée en regard de d’une ouverture 25 de ce trou 15.

La deuxième partie 4b comprend également un trou 16 notamment un trou borgne dans lequel est agencé l’élément élastique 6b du dispositif de serrage 5. La composante de fixation 12a de l’élément élastique 6b assure le maintien de cet élément 6b dans ce trou 16. L’élément élastique 6b est monté dans le trou 16 de la deuxième partie 4b de sorte que la face supérieure 8d de la composante de fixation 12a est située en regard du fond de ce trou 16 lorsque ce dernier est un trou borgne. Dans cette configuration, la composante de liaison 12b s’étend vers l’ouverture 26 de ce trou 16.

En complément, l’élément de retenue 6a et l’élément élastique 6b sont respectivement montés dans les première et deuxième parties 4a, 4b de l’élément de fixation 1 selon des procédés de frettage ou d’emmanchement. On notera que la réalisation de ces procédés est facilitée dans le cas de l’agencement de l’élément élastique 6b dans la deuxième partie 4b, par les zones 19 pourvues de rainures qui améliorent la flexibilité de la composante de fixation 12a.

On notera que les première et deuxième parties 4a, 4b sont deux pièces distinctes l’une de l’autre. En outre, la deuxième partie 4b est une pièce rapportée à la première partie 4a. Cette deuxième partie 4b est une pièce amovible.

En référence à la figure 6, l’invention concerne également un procédé de montage de l’enjoliveur 2 sur la roue 3 du véhicule automobile.

Ce procédé comprend une étape d’agencement 27 de l’enjoliveur 2 sur la roue 3. Cette étape 27 comprend une sous-étape de fixation 28 de la roue sur le moyeu de l’arbre ou de l’essieu du véhicule. Lors de cette sous-étape 28, la deuxième composante 22b de la première partie 4a est insérée dans les trous alignés correspondants de la roue 3 et du moyeu. Plus précisément, la zone filetée 23a de cette deuxième composante 22b est insérée par vissage dans le trou taraudé correspondant du moyeu de manière à ce qu’une partie de la zone de maintien 23b de cette deuxième composante 22b prend appui sur la face externe de la roue 3 afin de maintenir cette roue 3 contre le moyeu. Cette étape 27 comprend ensuite une sous-étape de positionnement 29 de l’enjoliveur 2 sur la roue 3. Durant cette sous-étape 29, l’ouverture 21 correspondante est traversée par la première composante 22a de la première partie 4a de l’élément de fixation 1 et ce jusqu’à ce qu’une partie de la zone de maintien 23b de la deuxième composante 22b est positionnée dans l’ouverture 21 de cet enjoliveur 2.

Le procédé prévoit ensuite une étape de réalisation 30 d’une liaison mécanique entre les première et deuxième parties 4a, 4b de l’élément de fixation 1. Cette étape 30 comprend une sous-étape d’insertion 31 de l’extrémité libre 13 courbée de la composante de liaison 12b de l’élément élastique 6b du dispositif de serrage 5 dans l’ouverture centrale 7 de l’élément de retenue 6a de ce dispositif de serrage 5. Lors de cette sous-étape 31, la zone d’appui définie au niveau de l’extrémité libre 13 sur la face intérieure 14a de la composante de liaison 12b est agencée en regard de la rampe de guidage 9 définie sur la face inférieure 8a de l’élément de retenue 6a. Plus précisément, la zone d’appui est située en regard voire au contact de la première zone 10a de la rampe 9.

Par la suite, cette étape 30 comprend une sous-étape de serrage 32 de l’enjoliveur 2 contre la roue 3. Lors de cette sous-étape 32, un mouvement de rotation autour de l'axe central A de l’élément de retenue 6a et selon un sens indiqué par la flèche S sur les figures 4 et 5, est appliqué à la deuxième partie 4b relativement à la première partie 4a et en particulier relativement à la première composante 22a de cette première partie 4a. Durant la réalisation de ce mouvement de rotation, la zone d’appui est guidée par la rampe 9 de la première zone 10a vers la deuxième zone 10b et ce jusqu’à ce que le doigt de blocage 18 entre en contact avec la butée d’arrêt 11 comprise dans la deuxième zone 10b. Le mouvement de rotation peut être réalisé selon un angle de 70 à 200 degrés, de préférence selon un angle de 90 degrés (c'est-à-dire à un quart de tour) lorsque la zone d’appui parcourt la rampe 9 de la première zone 10a vers la deuxième zone 10b. Ainsi que nous l’avons vu, la rampe 9 présente un dénivelé entre les première et deuxième zones 10a, 10b. Lorsque la zone d’appui de la composante de liaison 12b parcourt la rampe 9 de la première zone 10a vers la deuxième zone 10b, l’élément élastique 6b subit une déformation et en particulier la composante de liaison 12b, en s’étirant selon le sens de la flèche F en direction de la roue 3. Cette déformation a pour effet d’augmenter l’intensité d’une force d’appui exercée sur une surface externe 21 de l’enjoliveur 2 par le deuxième partie 4b de l’élément de fixation 1 et en particulier par un bord 17 de l’ouverture 26 du trou 16 de cette deuxième partie 4b qui vient en buté avec la surface externe 21. Dans cette configuration, l’élément de fixation 1 maintient l’enjoliveur 2 contre la roue 3 en exerçant une pression sur cet enjoliveur 2.

Dans ce contexte, lorsque la zone d’appui de la composante de liaison 12b est positionnée au niveau de la première zone 10a de la rampe 9 le dispositif de serrage 5 est alors dans un mode dit « déverrouillé » à l’inverse lorsqu’elle est située au niveau de la deuxième zone 10b, ce dispositif 5 est dans un mode dit « verrouillé >>.

Ainsi que nous l’avons évoqué, la deuxième partie 4b de l’élément de fixation 1 est une pièce amovible qui peut donc être séparée de la première partie 4a de l’élément de fixation 1 par l’application d’un mouvement de rotation inverse (sens contraire de la flèche S) afin de désolidariser l’enjoliveur 2 de la roue 3.

En outre, on notera que dans une alternative l’enjoliveur 2 peut comprendre sur une périphérie de sa face intérieure, des éléments de fixation supplémentaires tels que des pattes de fixation élastiques qui sont aptes à être engagées dans une gorge de la roue 3.

Claims

REVENDICATIONS

1. Élément de fixation (1) d’un enjoliveur (2) sur une roue (3) d’un véhicule automobile comprenant une première partie (4a) destinée à fixer la roue (3) audit véhicule et une deuxième partie (4b) définie pour maintenir ledit enjoliveur (2) sur ladite roue (3), les première et deuxième parties (4a, 4b) étant reliées mécaniquement entre elles par un dispositif de serrage (5), la première partie (4a) comprenant une première composante (22a) comprenant un trou (15), notamment un trou borgne, dans lequel est agencé un élément de retenue (6a) du dispositif de serrage (5), et/ou la deuxième partie (4b) comprenant un trou (16), notamment un trou borgne, dans lequel est agencé un élément élastique (6b) du dispositif de serrage (5).
2. Élément de fixation (1) d'un enjoliveur (2) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le dispositif de serrage (5) est compris dans cet élément de fixation (1 ).
3. Élément de fixation (1) d’un enjoliveur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de serrage (5) comprend un élément élastique (6b) notamment une plaque ressort, et un élément de retenue (6a).
4. Élément de fixation (1) d’un enjoliveur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que : - un élément de retenue (6a) du dispositif de serrage (5) comprend une ouverture centrale (7) et une face inférieure (8a) pourvue d’une rampe de guidage (9) présentant un déniveié entre une première zone (10a) et une deuxième zone (10b), et/ou - une rampe de guidage (9) d’une face inférieure (8a) d’un élément de retenue (6a) comprend une deuxième zone (10b) comprenant une butée d’arrêt (11 ), et/ou - un élément élastique (6b) du dispositif de serrage (5) comprend une composante de fixation (12a) et une composante de liaison (12b) faisant saillie d’une face inférieure (8c) de la composante de fixation (12a), et/ou - une composante de liaison (12b) de l’élément élastique (6b) comprend une extrémité libre (13) courbée comportant une zone d’appui définie sur une face intérieure (14a) de la dite composante (12b).
5. Élément de fixation (1) d’un enjoliveur (2) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que : - les première et deuxième parties (4a, 4b) sont deux pièces distinctes l’une de l’autre, et/ou - la deuxième partie (4b) est une pièce rapportée à la première partie (4a), et/ou - Sa deuxième partie (4b) est une pièce amovible.
6. Roue (3) d’un véhicule automobile comprenant un enjoliveur (2) et au moins un élément de fixation (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, l’élément de fixation (1) étant prévu pour maintenir ledit enjoliveur (2) sur la dite roue (3).
7. Procédé de montage d’un enjoliveur (2) sur une roue (3) d’un véhicule automobile comprenant une étape d’agencement (27) dudit enjoliveur (2) sur ladite roue (3) et une étape de réalisation (30) d’une liaison mécanique entre des première et deuxième parties (4a, 4b) d’un élément de fixation (1 ) à partir d’un dispositif de serrage (5), l’élément de fixation (1) étant un élément de fixation de l’enjoliveur (2) sur la roue (3) du véhicule automobile et comprenant la première partie (4a) destinée à fixer la roue (3) audit véhicule et la deuxième partie (4b) définie pour maintenir ledit enjoliveur (2) sur ladite roue (3), les première et deuxième parties (4a, 4b) étant reliées mécaniquement entre elles par le dispositif de serrage (5), notamment l’élément de fixation (1) étant un élément de fixation selon l’une des revendications 1 à 5, ladite étape de réalisation (30) comprenant une sous-étape de serrage (32) de l’enjoliveur (2) contre la roue (3), la sous-étape de serrage (32) prévoyant une application d’un mouvement de rotation à la deuxième partie (4b) reiativement à la première partie (4a), et/ou l’étape de réalisation (30) comprenant une sous-étape d’insertion (31) d’une extrémité libre (13) courbée d’une composante de liaison (12b) d’un élément élastique (6b) du dispositif de serrage (5) dans une ouverture centraie (7) d’un élément de retenue (6a) de ce dispositif de serrage (5).
8. Véhicule automobile comprenant au moins une roue (3) selon la revendication 6.