FR3059227A1 - Accessoire medical destine a etre positionne sur une table d'operation - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un accessoire médical (1) destiné à être positionné sur une table d'opération, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une partie de fixation (4, 5) apte à être fixée sur la table d'opération, une traverse (18) mobile par rapport à la partie de fixation (4, 5), des premiers moyens de déplacement (13, 14) aptes à déplacer la traverse (18) en translation selon une première direction (X), en particulier horizontalement, et des seconds moyens de déplacement (15, 16, 17), aptes à déplacer la traverse (18) en translation selon une seconde direction (Z), perpendiculaire à la première direction (X), en particulier verticalement.

Description

Titulaire(s) : STERIS.

Demande(s) d’extension

Mandataire(s) : ERNEST GUTMANN - YVES PLASSERAUD SAS.

Pty ACCESSOIRE MEDICAL DESTINE A ETRE POSITIONNE SUR UNE TABLE D'OPERATION.

FR 3 059 227 - A1

L'invention concerne un accessoire médical (1) destine à être positionné sur une table d'opération, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une partie de fixation (4, 5) apte à être fixée sur la table d'opération, une traverse (18) mobile par rapport à la partie de fixation (4, 5), des premiers moyens de déplacement (13, 14) aptes à déplacer la traverse (18) en translation selon une première direction (X), en particulier horizontalement, et des seconds moyens de déplacement (15,16,17), aptes à déplacer la traverse (18) en translation selon une seconde direction (Z), perpendiculaire à la première direction (X), en particulier verticalement.

Accessoire médical destiné à être positionné sur une table d’opération

La présente invention concerne un accessoire médical destiné à être positionné sur une table d’opération.

Le brevet FR 2 818 121 décrit une table d’opération comportant un plateau sur lequel un patient est destiné à être allongé, et un billot mobile par rapport au reste du plateau. La position du billot peut être ajustée par des moyens de commande.

Le billot permet de soulever une zone du patient, en particulier le bassin du patient, de manière à faciliter certaines interventions chirurgicales qui nécessitent par exemple un étirement important des tissus dans la zone du bassin, ou encore de manière à faciliter certaines opérations d’imagerie médicale.

Dans ce document, le billot est déplaçable selon l’axe vertical, mais il n’est pas possible d’ajuster la position horizontale du billot de façon à l’adapter à la morphologie du patient, aux souhaits du personnel médical où aux différents types d’opérations rencontrées.

II est par ailleurs connu d’utiliser un billot se présentant sous la forme d’un coussin, posé sur le plateau de la table d’opération, le patient étant allongé sur le plateau et sur le billot. La position verticale du billot ne peut alors plus être ajustée. Par ailleurs, la présence du billot peut gêner le patient lorsque le billot est posé préalablement sur le plateau. En variante, lorsque le billot est positionné alors que le patient est déjà installé sur le plateau de la table d’opération, il est nécessaire de manipuler le patient, ce qui est fastidieux et peut entraîner un risque d’asepsie.

L’invention a notamment pour but d’apporter une solution simple, efficace et économique aux problèmes précités.

A cet effet, elle propose un accessoire médical destiné à être positionné sur une table d’opération, caractérisé en ce qu’il comporte au moins une partie de fixation apte à être fixée sur la table d’opération, une traverse mobile par rapport à la partie de fixation, des premiers moyens de déplacement aptes à déplacer la traverse en translation selon une première direction, en particulier horizontalement, et des seconds moyens de déplacement, aptes à déplacer la traverse en translation selon une seconde direction, perpendiculaire à la première direction, en particulier verticalement.

La traverse est ainsi destinée à venir se positionner sous la zone à soulever du patient, par exemple sous la zone du bassin. La traverse peut être en contact direct avec le patient, ou être placée sous un élément souple ou déformable du plateau, tel par exemple qu’un coussin.

L’invention permet de modifier à la fois la position horizontale et la position verticale par exemple de la traverse, afin de s’adapter au mieux à la morphologie du patient, aux souhaits du personnel médical où aux différents types d’opérations rencontrées.

De préférence, on ajuste d’abord la position horizontale de la traverse avant d’ajuster sa position verticale, de manière à limiter les contraintes mécaniques lorsque le patient est allongé sur le plateau de la table d’opération.

L’accessoire médical est ainsi apte à former un billot ajustable, pouvant être transporté et positionné aisément sur tous types de tables d’opération.

L’accessoire médical peut comporter des moyens de commande aptes à actionner indépendamment les premiers moyens de déplacement et/ou les seconds moyens de déplacement.

Il est donc possible de régler indépendamment la position horizontale et la position verticale de la traverse par exemple.

L’accessoire médical peut comporter des première et seconde parties de fixation écartées l’une de l’autre selon une troisième direction perpendiculaire à la première direction et perpendiculaire à la seconde direction.

La traverse peut alors s’étendre selon la troisième direction, qu’on appellera par exemple direction transversale. La troisième direction est de préférence perpendiculaire à la direction longitudinale du plateau de la table d’opération et du patient.

Les premiers moyens de déplacement peuvent comporter des premier et second coulisseaux aptes à se déplacer respectivement le long de premier et second guides orientés suivant la première direction, les premier et second guides étant montés respectivement sur les première et seconde parties de fixation.

Pour cela, chaque coulisseau et chaque guide correspondant peuvent être équipés d’un mécanisme de type vis-écrou. Une vis peut ainsi être montée pivotante le long du guide, le coulisseau comportant ou formant un écrou en prise avec la vis de sorte que la rotation de la vis entraîne le déplacement en translation du coulisseau le long du guide.

Les seconds moyens de déplacement peuvent comporter des premier et second vérins comprenant chacun un corps, solidaire respectivement des premier et second coulisseaux, et une tige mobile en translation selon la seconde direction par rapport au corps, la traverse reliant les tiges mobiles des vérins.

Le vérin peut être actionné par un fluide sous pression tel que de l’air comprimé ou de l’huile. Le vérin peut être du type simple effet. L’actionnement du vérin entraîne un déplacement vertical de la tige du vérin. Bien entendu, il est également possible d’utiliser un vérin double effet.

La traverse peut comporter au moins deux tubes ou rouleaux s’étendant le long de la traverse et aptes à pivoter chacun autour de leur axe.

Cette caractéristique permet de limiter les frottements entre la traverse et le patient, ou entre la traverse et l’élément souple ou déformable en contact avec ladite traverse. Ainsi, lors du déplacement horizontal de la traverse par exemple, les tubes ou rouleaux pivotent autour de leur axe, de façon à rouler le long du patient ou de l’élément souple ou déformable de la table d’opération. On limite ainsi considérablement les efforts devant être appliqués pour déplacer la traverse. On limite par ailleurs les possibilités de pincement ou de coincement de l’élément souple ou déformable, tel qu’un coussin.

La traverse peut comporter une première zone de fixation, reliée à la tige mobile du premier vérin et une seconde zone de fixation, reliée à la tige mobile du second vérin. Les tubes sont montés pivotants à leurs extrémités sur chacune des zones de fixation, par exemple par l’intermédiaire d’un palier lisse ou d’un palier à roulement.

La position de l’une au moins des zones de fixation par rapport à la tige mobile du vérin correspondante peut être ajustée suivant la direction de la traverse, afin de pouvoir s’adapter à différentes largeurs de tables d’opération. Pour cela, la zone de fixation concernée peut comporter un logement oblong dans lequel est montée l’extrémité libre de la tige mobile du vérin correspondant, ladite extrémité libre étant ainsi apte à se déplacer le long dudit logement oblong.

En variante, la longueur de la traverse peut être ajustable, par exemple à l’aide de moyens télescopiques.

Les tubes sont par exemple au nombre de trois.

La traverse comporte par exemple un premier tube central, un deuxième et un troisième tube étant disposés de part et d’autre du premier tube. Le premier tube peut être décalé vers le haut par rapport aux deuxième et troisième tube, c’est-à-dire décalé suivant la seconde direction.

Les tubes peuvent être écartés les uns des autres, d’une distance comprise entre 10 et 40 mm, de préférence entre 20 et 30 mm, de préférence de l’ordre de 25 mm.

On évite ainsi que l’élément souple ou déformable soit entraîné et coincé entre les tubes, bloquant alors le déplacement horizontal de la traverse par exemple.

Les tubes ont par exemple un diamètre compris entre 10 et 30 mm, de préférence compris entre 15 et 25 mm, de préférence de l’ordre de 20 mm.

Au moins une partie de la traverse, par exemple les tubes ou les rouleaux, est réalisé en un matériau radio-transparent, par exemple en fibre de carbone.

Ceci permet de pouvoir réaliser aisément des opérations d’imagerie médicale, sans avoir à retirer l’accessoire.

Les moyens de commande peuvent comporter une pompe hydraulique alimentant simultanément les deux vérins, ladite pompe étant actionnée par un premier arbre d’entrée tournant apte à être actionné par une poignée par exemple.

La structure de tels moyens de commande est notamment connue du document DE 10 2006 041 470 par exemple.

Les moyens de commande peuvent comporter un arbre de transmission reliant un premier organe de renvoi d’angle équipant la première partie et un second organe de renvoi d’angle équipant la seconde partie, et un second arbre d’entrée tournant apte à être actionné par une poignée par exemple, la rotation du second arbre d’entrée entraînant le déplacement simultané des premier et second coulisseaux le long respectivement des premier et second guides, au travers des organes de renvoi d’angle et de l’arbre de transmission.

L’arbre de transmission peut s’étendre suivant la troisième direction.

La longueur de l’arbre de transmission peut être ajustable, de façon à pouvoir s’ajuster à plusieurs largeurs de tables d’opération.

Pour cela l’arbre de transmission peut être télescopique.

L’arbre de transmission peut être décalé selon la première direction, par rapport à la traverse, de façon à ne pas être situé dans la zone de radio-transparence.

Le premier arbre d’entrée et/ou le second arbre d’entrée peuvent être reliés à un boîtier de commande déporté des première et seconde parties.

De cette manière, le boîtier de commande peut être situé dans une zone qui n’a pas besoin d’être stérile. On élimine ainsi tout risque d’asepsie lors de la commande de l’accessoire.

Le boîtier de commande peut être relié au premier arbre d’entrée et au second d’arbre d’entrée respectivement par un premier arbre de liaison et par un second arbre de liaison. La longueur de chaque arbre de liaison peut être ajustable. Pour cela, chaque arbre de liaison peut être télescopique.

Chaque arbre de liaison peut être relié au boîtier et/ou à l’arbre d’entrée correspondant, par un mécanisme de connexion rapide. Un tel mécanisme permet de faciliter la mise en place ou le retrait de chaque arbre de liaison.

Le boîtier de commande peut comporter une première entrée et une seconde entrée aptes à être couplées à au moins une poignée d’actionnement, la première entrée et/ou la seconde entrée du boîtier de commande étant reliées respectivement au premier arbre d’entrée et au second arbre d’entrée par des moyens de limitation du couple.

On évite ainsi une dégradation des premiers moyens de déplacement ou des seconds moyens de déplacement.

L’invention peut également concerner une table d’opération équipée d’un accessoire médical du type précité.

L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d’un accessoire médical selon une forme de réalisation de l’invention,

- la figure 2 est une vue en perspective, de dessous, d’une partie de l’accessoire,

- la figure 3 est une vue de dessous de l’une des zones de fixation de la traverse,

- la figure 4 est une vue de l’arbre de transmission,

- la figure 5 est une vue de côté d’une partie de l’accessoire monté sur un plateau d’une table d’opération, en position basse de la traverse,

- la figure 6 est une vue correspondant à la figure 2, en position haute de la traverse,

- la figure 7 est une vue correspondant à la figure 2, dans une autre position horizontale du coulisseau et du corps du vérin correspondants,

- la figure 8 est une vue de dessus d’une partie d’une table d’opération équipée d’un accessoire selon l’invention.

Les figures 1 à 8 illustrent un accessoire médical 1 de type billot réglable, selon une forme de réalisation de l’invention, destiné à être monté sur une table d’opération.

La figure 1 notamment comporte un repère orthonormé comprenant les axes X, Y, Z perpendiculaires entre eux, où les axes X et Y définissent un plan horizontal et où les axes Y et Z définissent un plan vertical. La direction X est également appelée direction longitudinale, la direction Y est également appelée direction transversale, par référence au patient ou à un plateau 3 d’une table d’opération 2 sur lequel un patient est destiné à être allongé.

L’accessoire 1 comporte une première partie de fixation 4 et une seconde partie de fixation 5. Chaque partie de fixation 4, 5 comporte deux supports 6, 7 s’étendant selon l’axe Z, chaque support 6, 7 comportant une bride de fixation 8 à son extrémité supérieure. Chaque bride 8 est apte à être fixée à un rail latéral 9 du plateau 3. Chaque bride 8 peut comporter une mâchoire amovible et interchangeable, apte à s’adapter à une forme ou à des dimensions particulières des rails. Chaque bride 8 comporte notamment une vis de serrage 10. Les deux supports 6, 7 d’une même partie de fixation 4, 5 sont décalés l’un de l’autre suivant la direction X et sont reliés l’un à l’autre par un profilé 11 de section générale en U et par un guide 12, s’étendant suivant l’axe X.

Chaque partie de fixation 4, 5 comporte en outre une vis de commande 13 d’axe X, s’étendant entre les supports 6, 7.

La vis 13 coopère avec un coulisseau 14 monté coulissant sur le guide 12. La rotation de la vis 13 entraîne ainsi la translation suivant X du coulisseau 14 correspondant.

Un corps 15 d’un vérin 16 est monté sur chaque coulisseau 14, le vérin 16 comporte en outre une tige 17 mobile en translation selon l’axe Z par rapport au corps 15. Chaque vérin 16 est de type simple effet, l’actionnement du vérin 16 entraînant le déplacement de la tige 17 suivant l’axe Z (figures 5 et 6).

L’accessoire 1 comporte en outre une traverse 18 s’étendant suivant l’axe Y. La traverse 18 peut être démontable. La traverse 18 comporte une première zone de fixation 19, solidaire de l’extrémité libre supérieure de la tige 17 du vérin 16 de la première partie 4 et une seconde zone de fixation 20, coopérant avec l’extrémité libre supérieure de la tige 17 du vérin 16 de la seconde partie 5.

La seconde zone de fixation 20 comporte un logement oblong 21 dans lequel est montée l’extrémité libre de la tige mobile 17 du vérin 16 correspondant, ladite extrémité libre étant ainsi apte à se déplacer le long dudit logement oblong 21, suivant l’axe Y.

L’écartement entre les deux zones de fixation 19, 20 peut ainsi être ajusté suivant la direction Y de la traverse 18, afin de pouvoir s’adapter à différentes largeurs de tables d’opération 2.

Les deux zones de fixation 19, 20 sont reliées par trois tubes 22, 23 d’axe Y, réalisées en matériau radio-transparent, par exemple en fibres de carbone. Les extrémités des tubes 22, 23 sont montées pivotantes sur les zones de fixation 19, 20, par l’intermédiaires de paliers lisses formés par exemple par des coussinets auto-lubrifiés, ou par des paliers à roulement, tels que des roulements à aiguilles.

La traverse 18 comporte en particulier un premier tube central 22, un deuxième et un troisième tube 23 étant disposés de part et d’autre du premier tube 22. Le premier tube 22 peut être décalé vers le haut suivant l’axe Z par rapport aux deuxième et troisième tubes 23, pour mieux répartir les contraintes mécaniques exercées par le patient.

Les tubes 22, 23 sont écartés les uns des autres, d’une distance comprise entre 10 et 40 mm, de préférence entre 20 et 30 mm, de préférence de l’ordre de 25 mm.

Les tubes 22, 23 ont un diamètre compris entre 10 et 30 mm, de préférence compris entre 15 et 25 mm, de préférence de l’ordre de 20 mm.

La traverse 18 est ainsi destinée à venir se positionner sous la zone à soulever du patient, par exemple sous la zone du bassin. La traverse 18 peut être placée sous un élément souple ou déformable (non représenté) du plateau 3, tel par exemple qu’un coussin.

Chaque partie de fixation 4, 5 comporte un mécanisme de renvoi d’angle 24, 25, comportant des engrenages comme cela est connu en soi. Chaque mécanisme de renvoi 24, 25 est fixé au support de fixation 7.

Le premier mécanisme de renvoi 24, associé à la première partie de fixation 4, comporte un arbre d’entrée 26 apte à pivoter suivant l’axe X, et apte à entraîner en rotation la vis de commande 13 de la première partie 4, et apte à entraîner en rotation un arbre de transmission 27 s’étendant suivant l’axe Y. L’arbre de transmission 27 est apte à entraîner en rotation la vis de commande 13 de la seconde partie de fixation 5, par l’intermédiaire du second mécanisme de renvoi d’angle 25. L’arbre de transmission 27 et la vis de commande 13 précitée pivotent autour d’axes perpendiculaires l’un par rapport à l’autre.

L’arbre de transmission 27 comporte une première partie 28 couplée en rotation au premier mécanisme de renvoi d’angle 24, une deuxième partie 29 couplée en rotation au second mécanisme de renvoi d’angle 25 et une troisième partie médiane 30, les première et deuxième parties 28, 29 étant aptes à coulisser par rapport à la troisième partie 30 de manière à pouvoir ajuster la longueur de l’arbre de transmission 27 suivant l’axe Y. Des organes de rappel formés par des ressorts hélicoïdaux 31 (figure 4) permettent d’éloigner élastiquement les première et deuxième parties 28, 29, l’écartement desdites parties 28, 29 étant donc obtenu par compression en s’opposant à l’effort de rappel exercé par lesdits organes élastiques 31.

L’arbre de transmission 27 est décalé suivant l’axe X par rapport aux guides 12 et à la traverse 18, quelle que soit la position suivant l’axe X de cette dernière, de façon à obtenir la plus grande zone radio-transparente possible.

Les parties 28, 29, 30 précitées de l’arbre de transmission 27 sont couplées en rotation les unes aux autres par tous moyens appropriés.

Une pompe 32 est également fixée à l’extrémité inférieure des supports de fixation 6, 7 de la première partie 4.

La pompe 32 comporte un arbre d’entrée 33 apte à pivoter sur l’axe X et deux raccords de connexion 34 en sortie (figure 7), aptes à délivrer un fluide sous pression. Chaque raccord de connexion 34 est connecté à la chambre de pression de l’un des vérins 16, par l’intermédiaire d’une conduite flexible 35 dont une seule est représentée schématiquement à la figure 7. Les chambres de pression des deux vérins 16 sont alimentées simultanément par un même débit et un même volume de fluide sous pression, de manière à permettre un déplacement simultané des deux tiges mobiles 17. Un tel système hydraulique est notamment connu du document DE 10 2006 041 470 par exemple.

Chaque conduite 34 destinée à alimenter le vérin 16 s’étend à l’intérieur de divers caches ou boîtiers, puis est logée en partie à l’intérieur du profilé en U 11, traverse une partie du corps 15 du vérin 16 ou du coulisseau 14, puis est enroulée autour du vérin 16. En fonction de la position suivant l’axe X du coulisseau 14 et du corps 15 du vérin 16 par rapport au guide 12, le rayon d’enroulement de la conduite flexible autour du vérin 16 varie dans la zone référencée 35 à la figure 7. Par ailleurs, au cours du déplacement du corps 15 du vérin 16 ou du coulisseau 14 par rapport au guide 12, une partie plus ou moins importante de la conduite flexible 36 est logée dans le profilé en U correspondant 11. On évite ainsi tout endommagement de la conduite flexible 35 en fonctionnement.

L’accessoire 1 comporte en outre un boîtier de commande 37 (figure 1) comportant deux arbres d’entrées 38, 39, aptes à coopérer chacun avec une poignée 40, et deux arbres de sorties 41, 42. Ladite poignée 40 peut être montée sur chacun des arbres d’entrée 38, 39 à actionner.

Les arbres d’entrées 38, 39 sont couplés en rotation aux arbres de sortie 41, 42 par l’intermédiaire de moyens de limitation de couples. Les moyens de limitation de couple sont aptes à coupler en rotation les arbres d’entrée 38, 39 et les arbres de sortie 41, 42 uniquement si le couple transmis au travers du boîtier de commande 37 est inférieur à une valeur seuil, qui est par exemple de l’ordre de 6 N.m. Bien entendu, cette valeur dépendra notamment des dimensions de la poignée.

L’arbre de sortie 41 du boîtier de commande 37 est couplé en rotation à l’arbre d’entrée 26 du mécanisme de renvoi d’angle 24, par l’intermédiaire d’un premier arbre de liaison 43.

L’arbre de sortie 42 du boîtier de commande 37 est couplé en rotation à l’arbre d’entrée 33 de la pompe 32, par l’intermédiaire d’un second arbre de liaison 44.

Chaque arbre de liaison 43, 44 peut être relié au boîtier et/ou à l’arbre d’entrée correspondant, par un mécanisme de connexion rapide et par un joint de cardan.

Chaque arbre de liaison 43, 44 est télescopique de façon à présenter une longueur ajustable.

Le boîtier de commande 37 est monté sur la table d’opération 2, au niveau d’une zone située par exemple au niveau de la tête ou des pieds du patient. Le boîtier de commande 37 est ainsi situé dans une zone qui n’a pas besoin d’être stérile. On élimine ainsi tout risque d’asepsie lors de la commande de l’accessoire 1.

En fonctionnement, lorsqu’un opérateur souhaite déplacer horizontalement la traverse 18, il place la poignée 40 sur l’arbre d’entrée 38 du boîtier de commande 37, puis tourne la poignée 40. Les vis de commande 13 sont alors entraînées en rotation par l’intermédiaire de l’arbre de transmission 27, des mécanismes de renvoi d’angle 24, 25 et de l’arbre de liaison 43, ce qui a pour effet de déplacer suivant l’axe X les coulisseaux 14, les vérins 16 et la traverse 18.

Lors d’un tel déplacement horizontal de la traverse 18, les tubes 22, 23 roulent sous la surface de l’élément souple ou déformable recouvrant la traverse 18, ce qui permet de limiter les frottements ainsi que les efforts ou le couple devant être appliqués pour déplacer la traverse 18.

Par ailleurs, lorsqu’un opérateur souhaite déplacer verticalement la traverse 18, il place la poignée 40 sur l’arbre d’entrée 39 du boîtier de commande 37, puis tourne la poignée 40. La pompe 32 est alors actionnée par l’intermédiaire de l’arbre de liaison 44, de façon à déplacer les tiges 17 et la traverse 18 verticalement vers le haut ou vers le bas.

De préférence, on ajuste d’abord la position horizontale de la traverse 18 avant d’ajuster sa position verticale, de manière à limiter les contraintes mécaniques lorsque le patient est allongé sur le plateau 3 de la table d’opération 2.

La structure de la traverse 18, en particulier les dimensions et les positions relatives des tubes 22, 23 de la traverse 18, permettent d’éviter que l’élément souple ou déformable recouvrant la traverse 18 soit entraîné et coincé entre les tubes 22, 23, bloquant alors le déplacement horizontal de la traverse 18 par exemple.

L’invention permet ainsi de modifier efficacement et simplement à la fois la position horizontale et la position verticale de la traverse 18, afin de s’adapter au mieux à la morphologie du patient, aux souhaits du personnel médical où aux différents types d’opérations rencontrées.

Par ailleurs, l’accessoire 1 selon l’invention peut être positionné aisément sur tout type de table d’opération 2 et être transporté facilement d’une table d’opération à l’autre.

De plus, en vue de dessus, l’accessoire 1 permet de dégager une zone radio-transparente comportant seulement les tubes 22, 23 réalisés en matériau radio-transparent, de façon à faciliter les opérations d’imagerie médicale.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Accessoire médical (1) destiné à être positionné sur une table d’opération (2), caractérisé en ce qu’il comporte au moins une partie de fixation (4, 5) apte à être fixée sur la table d’opération (2), une traverse (18) mobile par rapport à la partie de fixation (4, 5), des premiers moyens de déplacement (13, 14) aptes à déplacer la traverse (18) en translation selon une première direction (X), en particulier horizontalement, et des seconds moyens de déplacement (15, 16, 17), aptes à déplacer la traverse (18) en translation selon une seconde direction (Z), perpendiculaire à la première direction (X), en particulier verticalement.
2. 2. Accessoire médical (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comporte des moyens de commande (37, 40, 32) aptes à actionner indépendamment les premiers moyens de déplacement (13, 14) et/ou les seconds moyens de déplacement (15, 16, 17).
3. 3. Accessoire médical (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comporte des première et seconde parties de fixation (4, 5) écartées l’une de l’autre selon une troisième direction (Y) perpendiculaire à la première direction (X) et perpendiculaire à la seconde direction (Z).
4. 4. Accessoire médical (1) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les premiers moyens de déplacement comportent des premier et second coulisseaux (14) aptes à se déplacer respectivement le long de premier et second guides (12) orientés suivant la première direction (X), les premier et second guides (12) étant montés respectivement sur les première et seconde parties de fixation (4, 5).
5. 5. Accessoire médical (1) selon la revendication 4, caractérisé en ce que les seconds moyens de déplacement comportent des premier et second vérins (16) comprenant chacun un corps (15), solidaire respectivement des premier et second coulisseaux (14), et une tige (17) mobile en translation selon la seconde direction (Z) par rapport au corps (15), la traverse (18) reliant les tiges mobiles (17) des vérins (16).
6. 6. Accessoire médical (1) selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la traverse (18) comporte au moins deux tubes (22,

   23) ou rouleaux s’étendant le long de la traverse (18) et aptes à pivoter chacun autour de leur axe (Y).
7. 7. Accessoire médical (1) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu’au moins une partie de la traverse (18), par exemple les tubes (22, 23) ou rouleaux, est réalisé en un matériau radio-transparent, par exemple en fibre de carbone.
8. 8. Accessoire médical (1) selon l’une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que les moyens de commande comportent une pompe hydraulique (32) alimentant simultanément les deux vérins (16), ladite pompe (32) étant actionnée par un premier arbre d’entrée (33) tournant apte à être actionné par une poignée (40) par exemple.
9. 9. Accessoire médical (1) selon l’une des revendications 2 à 8 caractérisé en ce que les moyens de commande comportent un arbre de transmission (27) reliant un premier organe de renvoi d’angle (24) équipant la première partie (4) et un second organe de renvoi d’angle (25) équipant la seconde partie (5), et un second arbre d’entrée (26) tournant apte à être actionné par une poignée (40) par exemple, la rotation du second arbre d’entrée (26) entraînant le déplacement simultané des premier et second coulisseaux (14) le long respectivement des premier et second guides (12), au travers des organes de renvoi d’angle (24, 25) et de l’arbre de transmission (27).
10. 10. Accessoire médical (1) selon les revendications 8 et 9, caractérisé en ce que le premier arbre d’entrée (33) et/ou le second arbre d’entrée (26) sont reliés à un boîtier de commande (37) déporté des première et seconde parties (4, 5).

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