FR3057898A1 - Procede de renforcement d'un cadre de menuiserie en plastique - Google Patents
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Abstract
Procédé de renforcement d'un cadre (12) de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant des profilés (13, 14) en matière plastique assemblés par chauffage. Ce procédé utilise une équerre de renfort (1) comportant des première (2) et deuxième (3) branches s'étendant respectivement selon une première ou une deuxième direction axiale à l'écart d'une zone de jonction (4). La zone de jonction (4) est conformée de telle sorte que, lorsque l'équerre de renforcement (1) est rapportée dans un angle (A4) saillant formé entre les faces internes (13b, 14b) des deux profilés (13, 14), le bourrelet 15 de matière plastique, qu'on laisse subsister dans l'angle (A4) saillant formé entre les faces internes (13b, 14b) des premier et deuxième profilés (13, 14), vient se loger dans le volume compris entre la zone de jonction (4) et les faces internes (13b, 14b) des premier et deuxième profilés (13, 14).
Description
® RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE © N° de publication :
(à n’utiliser que pour les commandes de reproduction)
©) N° d’enregistrement national
057 898
60205
COURBEVOIE
©) Int Cl8 : E 06 B 3/06 (2017.01)
DEMANDE DE BREVET D'INVENTION
A1
| ©) Date de dépôt : 20.10.16. | ©) Demandeur(s) : VEKA Société par actions simplifiée— |
| (30) Priorité : | FR. |
| ©) Inventeur(s) : COLIN BERNARD, MOILLE MICHEL | |
| et RIDOUX DAVID. | |
| (43) Date de mise à la disposition du public de la | |
| demande : 27.04.18 Bulletin 18/17. | |
| (56) Liste des documents cités dans le rapport de | |
| recherche préliminaire : Se reporter à la fin du | |
| présent fascicule | |
| @) Références à d’autres documents nationaux | ©) Titulaire(s) : VEKA Société par actions simplifiée. |
| apparentés : | |
| ©) Demande(s) d’extension : | @) Mandataire(s) : CABINET PONCET. |
PROCEDE DE RENFORCEMENT D'UN CADRE DE MENUISERIE EN PLASTIQUE.
FR 3 057 898 - A1
16/2 Procédé de renforcement d'un cadre (12) de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant des profilés (13, 14) en matière plastique assemblés par chauffage. Ce procédé utilise une équerre de renfort (1) comportant des première (2) et deuxième (3) branches s'étendant respectivement selon une première ou une deuxième direction axiale à l'écart d'une zone de jonction (4). La zone de jonction (4) est conformée de telle sorte que, lorsque l'équerre de renforcement (1) est rapportée dans un angle (A4) saillant formé entre les faces internes (13b, 14b) des deux profilés (13, 14), le bourrelet 15 de matière plastique, qu'on laisse subsister dans l'angle (A4) saillant formé entre les faces internes (13b, 14b) des premier et deuxième profilés (13,14), vient se loger dans le volume compris entre la zone de jonction (4) et les faces internes (13b, 14b) des premier et deuxième profilés (13, 14).
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La présente invention concerne les menuiseries de porte, de fenêtre ou analogue, et concerne plus particulièrement un procédé de renforcement d’un cadre de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant des profilés en matière plastique.
Pour mieux satisfaire les besoins d’isolations thermique et acoustique, il est proposé des doubles vitrages, voire triples vitrages, dont l’épaisseur et le poids sont considérablement augmentés par rapport aux simples vitrages.
Lorsque de lourds vitrages sont reçus dans un cadre (ouvrant) de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant des profilés en matière plastique (en PVC notamment), il est souvent nécessaire de renforcer le cadre de la menuiserie pour limiter sa déformation qui pourrait nuire à la bonne fermeture de l’ouvrant.
Ce renforcement peut notamment inclure l’utilisation d’équerres de renfort disposées dans un ou plusieurs angles saillants formés entre les faces internes de deux profilés adjacents (c’est-à-dire entre les faces des profilés qui sont orientées vers l’intérieur du cadre), en mettant en applique des faces externes des branches de l’équerre de renfort contre les faces internes des premier et deuxième profilés, puis en fixant les branches de l’équerre de renfort aux premier et deuxième profilés.
Les profilés en matière plastique constituant le cadre de menuiserie sont toutefois assemblés angulairement selon leurs extrémités respectives après échauffement de leurs extrémités, qui sont ensuite pressées l’une contre l’autre jusqu’à former un bourrelet à la jonction des profilés par fluage de la matière plastique échauffée, en particulier au creux de l’angle saillant formé entre les faces internes des profilés.
La présence de ce bourrelet de matière plastique peut nuire à une bonne disposition de l’équerre contre les faces internes des premier et deuxième profilés. L’équerre peut alors être décalée vers l’intérieur du cadre, et ce décalage peut tendre à déformer le cadre et à empêcher un bon montage du vitrage dans le cadre.
Ainsi, préalablement à la disposition de l’équerre de renfort pour mettre en applique les faces externes des branches de l’équerre de renfort contre les faces internes des premier et deuxième profilés, il est généralement procédé à un retrait du bourrelet de matière plastique.
Mais ce bourrelet se trouve dans une feuillure destinée à recevoir le vitrage et délimitée par des nervures. Le retrait du bourrelet sans endommager les nervures s’avère ainsi délicat, car peu accessible par les outils d’enlèvement de
7009FDEP.docx matière. Le retrait de ce bourrelet de matière plastique ne peut donc pas être automatisé, de sorte qu’il est nécessaire de procéder à un retrait manuel du bourrelet par un opérateur. Cette opération de reprise du cadre nécessite beaucoup de temps, augmente les coûts de production, et nuit à une bonne productivité.
Un problème proposé par la présente invention est de proposer des moyens pour assurer un renforcement simple et économique d’un cadre de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant des profilés en matière plastique.
Simultanément, l’invention vise à limiter les tâches manuelles effectuées par un opérateur.
Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de renforcement d’un cadre de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant des profilés en matière plastique, comportant les étapes successives suivantes :
A) fournir un premier profilé et un deuxième profilé en matière plastique à assembler angulairement selon l’une de leurs extrémités respectives, les premier et deuxième profilés comportant chacun une face dite interne destinée à être disposée à l’intérieur du cadre,
B) chauffer les extrémités respectives des premier et deuxième profilés,
C) presser l’une contre l’autre les extrémités respectives des premier et deuxième profilés, jusqu’à former un bourrelet à la jonction des premier et deuxième profilés par fluage de la matière plastique échauffée, en particulier au creux de l’angle saillant formé entre les faces internes des premier et deuxième profilés,
D) fournir une équerre de renfort comportant des première et deuxième branches s’étendant respectivement selon une première ou une deuxième direction axiale à l’écart d’une zone de jonction et jusqu’à des extrémités libres respectives, les première et deuxième branches ayant des faces respectives internes et externes, et les faces externes des première et deuxième branches formant un dièdre d’angle rentrant,
E) rapporter l’équerre de renfort dans l’angle saillant formé entre les faces internes des premier et deuxième profilés, en mettant en applique les faces externes des première et deuxième branches contre les faces internes des premier et deuxième profilés, et la fixer aux premier et deuxième profilés, selon l’invention, la zone de jonction de l’équerre de renfort est située à l’écart du sommet et à l’intérieur du dièdre formé par les faces externes des première et
7009FDEP.docx deuxième branches, de telle sorte que, lors de l’étape E), le bourrelet de matière plastique, qu’on laisse subsister dans l’angle saillant formé entre les faces internes des premier et deuxième profilés, vient se loger dans le volume compris entre la zone de jonction et les faces internes des premier et deuxième profilés.
Avec un tel procédé, il est inutile de procéder à un retrait du bourrelet de matière plastique. L’équerre peut convenablement venir en applique contre les faces internes des premier et deuxième profilés selon les faces externes de ses première et deuxième branches, et ce malgré la subsistance du bourrelet de matière plastique.
Dans un premier mode de réalisation, la zone de jonction peut être constituée par un pliage selon un rayon de courbure constant. Une telle zone de jonction est facile à conformer.
Pour loger un bourrelet de matière plastique sans trop réduire la capacité de réception de l’angle du vitrage, le rayon de courbure peut avantageusement être compris entre 3 mm et 29 mm.
Dans un deuxième mode de réalisation, la zone de jonction peut être constituée par un pan coupé formant des angles égaux avec chacune des première et deuxième branches.
Une telle zone de jonction s’est avérée loger un bourrelet de matière plastique en réduisant encore moins la capacité de réception de l’angle du vitrage. On peut ainsi disposer le vitrage à une distance du fond de la feuillure plus réduite que lorsqu’on a recours à une zone de jonction constituée par un pliage selon un rayon de courbure constant.
Pour loger un bourrelet de matière plastique sans trop réduire la capacité de réception de l’angle du vitrage, le pan coupé peut s’étendre, entre les faces externes des branches de l’équerre de renfort, selon une distance comprise entre 3 mm et 15 mm, de préférence selon une distance comprise entre 6 mm et 7 mm.
Avantageusement, l’équerre de renfort peut être fabriquée à partir d’un plat métallique (en acier inoxydable par exemple), le pan coupé étant relié à chacune des première et deuxième branches par une zone de pliage. La conformation de l’équerre de renfort par deux zones de pliage contribue à un fibrage de sa matière procurant une rigidité améliorée.
De préférence, le procédé peut comprendre en outre une étape F) lors de laquelle on rapporte et on fixe une cale sur la face interne de chacune des branches, en faisant dépasser lesdites cales au-delà des extrémités libres des branches selon les première et deuxième directions axiales. Ce dépassement
7009FDEP.docx permet de limiter efficacement les risques que le vitrage vienne en contact avec les extrémités libres des branches métalliques, ce qui pourrait endommager (ébrécher) le vitrage.
Avantageusement, le dépassement minimal des cales au-delà des extrémités libres des branches peut être compris entre 1 mm et 3 mm.
De préférence, les unes des cales ou des branches sont munies d’une excroissance destinée à pénétrer dans un logement ménagé dans les autres des cales ou des branches pour fixer la position des cales sur les branches selon les première et deuxième directions axiales.
Le dépassement des cales au-delà des extrémités libres des branches selon les première et deuxième directions est ainsi assuré d’être conservé, même si l’opérateur insérant le vitrage dans la feuillure fait glisser le vitrage sur l’une ou l’autre des cales.
Avantageusement, on peut prévoir que :
- les cales s’allongent en longueur selon une troisième direction axiale,
- les cales ont, au moins sur une partie de la longueur, une section transversale sensiblement en forme de U procurant, entre les bras du U, un logement dont la largeur est supérieure ou égale à la largeur des branches de l’équerre de renfort.
Les cales enveloppent ainsi les branches de l’équerre de renforcement selon trois faces (la face interne et les faces latérales) pour encore mieux limiter les risques de contact entre le vitrage et l’équerre de renfort.
En alternative, une ou plusieurs cales peuvent être surmoulées directement sur l’une et/ou l’autre des branches de l’équerre de renfort.
Selon un autre aspect, l’invention propose un cadre de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant :
- au moins un premier et un deuxième profilés en matière plastique assemblés angulairement selon l’une de leurs extrémités respectives, comportant chacun une face dite interne disposée à l’intérieur du cadre, les faces internes des premier et deuxième profilés formant entre elles un angle saillant au creux duquel est disposé un bourrelet de matière plastique,
- une équerre de renfort comportant des première et deuxième branches s’étendant respectivement selon une première ou une deuxième direction axiale à l’écart d’une zone de jonction et jusqu’à des extrémités libres respectives, les première et deuxième branches ayant des faces respectives internes et externes, dans lequel l’équerre de renfort est rapportée et fixée avec les faces externes des première et deuxième branches en appui contre les faces internes des premier et deuxième profilés,
7009FDEP.docx selon l'invention, la zone de jonction de l’équerre de renfort est située à l’écart du sommet et à l’intérieur d’un dièdre formé par les faces externes des première et deuxième branches, de telle sorte que le bourrelet de matière plastique est logé dans le volume compris entre la zone de jonction et les faces internes des premier et deuxième profilés.
D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective d’un premier exemple d’équerre de renfort utilisable dans le procédé selon l’invention ;
- la figure 2 est une vue de côté de l’équerre de renfort de la figure 1 ;
- la figure 3 est une vue en perspective et de dessous d’une cale utilisable avec l’équerre de renfort de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue de face de la cale de la figure 3 ;
- la figure 5 à 8 sont des vues en perspective illustrant les étapes successives d’un exemple de procédé selon l’invention de fabrication et de renforcement d’un cadre de menuiserie de porte, de fenêtre ou d’analogue, en utilisant l’équerre de renfort de la figure 1 ;
- la figure 9 est une vue partielle et en coupe du cadre renforcé de menuiserie de porte, de fenêtre ou d’analogue illustré sur la figure 8 ; et
- la figure 10 est une vue partielle et en coupe d’un cadre renforcé de menuiserie de porte, de fenêtre ou d’analogue, en utilisant un deuxième exemple d’équerre de renfort.
Sur les figures 1 et 2 est illustré un premier exemple d’équerre de renfort 1 utilisable dans le procédé selon l’invention. L’équerre de renfort 1 comporte des première 2 et deuxième 3 branches s’étendant respectivement selon une première I-I ou une deuxième II-II direction axiale, à l’écart d’une zone de jonction 4 et jusqu’à des extrémités libres respectives 2a et 3a. Les première 2 et deuxième 3 branches ont des faces respectives internes 2b et 3b, ainsi que des faces respectives externes 2c et 3c. Les faces externes 2c et 3c des première 2 et deuxième 3 branches forment un dièdre D d’angle rentrant A1, c’est-à-dire supérieur à 180° et inférieur à 360°. L’angle A1 est ici sensiblement égal à 270°.
On remarque sur la figure 2 que la zone de jonction 4 de l’équerre de renfort 1 est située à l’écart du sommet S du dièdre D et à l’intérieur du dièdre D formé par les faces externes 2c et 3c des première 2 et deuxième 3 branches.
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La zone de jonction 4 est plus précisément constituée par un pan coupé 6 formant des angles A2 et A3 sensiblement égaux avec les première et deuxième branches 2 et 3 respectivement. Ici, les angles A2 et A3 mesurent environ 45°.
Le pan coupé 6 s’étend, entre les faces externes 2c et 3c des branches 2 et 3 de l’équerre de renfort 1, selon une distance d comprise entre 3 mm et 15 mm. Comme illustré sur la figure 2, la distance d est mesurée entre les intersections du plan P défini par le pan coupé 6 (du côté extérieur de l’équerre de renfort 1) avec les faces externes 2c et 3c des branches 2 et 3. En pratique, pour laisser subsister un bourrelet de matière plastique résultant habituellement de l’assemblage de deux profilés adjacents de cadre, sans trop réduire la capacité de réception de l’angle du vitrage, le pan coupé 6 peut de préférence s’étendre selon une distance d comprise entre 6 mm et 7 mm.
Dans l’exemple illustré sur les figures 1 et 2, l’équerre de renfort 1 est fabriquée à partir d’un fer plat métallique (en acier inoxydable par exemple), le pan coupé 6 étant relié à chacune des première 2 et deuxième 3 branches par une zone (ou ligne) de pliage ZP2 ou ZP3 respective.
Sur les figures 3 et 4 est illustrée une cale 7 destinée à être rapportée sur les faces internes 2b et 3b des branches 2 et 3 pour constituer une surface de réception et de maintien d’un vitrage.
Des moyens de positionnement permettent une disposition de la cale 7 sur l’une des branches 2 ou 3 en faisant dépasser la cale 7 au-delà de l’extrémité libre 2a ou 3a selon la première direction I-I ou la deuxième direction II-II (voir figure 9). Le dépassement minimal DEP des cales au-delà des extrémités libres 2a ou 3a des branches 2 et 3 est compris entre 1 mm et 3 mm.
En l’espèce, les moyens de positionnement comportent une excroissance 8 disposée sur la face extérieure 7a de la cale 7 et destinée à pénétrer dans un logement 9 ménagé dans la branche 2 ou 3 de l’équerre de renfort 1 pour fixer la position de la cale 7 sur la branche 2 ou 3 selon la première I-I ou deuxième II-II direction axiale. Une configuration inverse est néanmoins possible, avec des excroissances 8 disposées sur les faces internes 2b et 3b des branches 2 et 3, et destinées à venir pénétrer dans un logement 9 ménagé dans la face inférieure 7a de la cale 7.
Lorsque l’excroissance 8 est engagée dans le logement 9 de l’une des branches 2 ou 3, les trous T1 et T2 de la cale 7 se trouvent en correspondance des trous T3 et T4 de l’une des branches 2 ou 3. Ces trous T1 à T4 permettent le passage de vis destinées à fixer l’équerre de renfort 1 à deux profilés adjacents d’un cadre assemblés angulairement. Ces vis peuvent venir en prise dans des
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La cale 7 s’allonge en longueur selon une troisième direction axiale IIIIII et a, au moins sur une partie de sa longueur, une section transversale sensiblement en forme de U procurant, entre les bras 11a et 11b du U, un logement 10 dont la largeur L10 est supérieure ou égale à la largeur L2, L3 des branches 2 et 3 de l’équerre de renfort 1.
Un exemple de procédé selon l’invention de renforcement d’un cadre 12 de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue, utilisant l’équerre de renfort 1 des figures 1 et 2 ainsi que deux cales 7 des figures 3 et 4, va désormais être explicité à l’aide des figures 5 à 9.
Sur ces figures, afin de faciliter la compréhension du lecteur, il n’est représenté que deux profilés 13 et 14 formant une partie du cadre 12. Le cadre 12 comporte toutefois d’autres profilés assemblés angulairement entre eux. Les assemblages angulaires entre les autres profilés peuvent également être renforcés à l’aide d’une équerre de renfort 1. Il est possible de ne renforcer qu’une partie seulement des assemblages angulaires du cadre 12.
Lors d’une étape A) illustrée sur la figure 5, on fournit un premier profilé 13 et un deuxième profilé 14 en matière plastique à assembler angulairement selon l’une de leurs extrémités 13a et 14a respectives. Les extrémités 13a et 14a sont pour ce faire munies d’une coupe à onglet (ici à 45°). Les premier et deuxième profilés 13 et 14 comportent chacun une face dite interne 13b ou 14b destinée à être orientée vers l’intérieur du cadre 12.
Lors d’une étape B), on chauffe les extrémités respectives 13a et 14a des premier et deuxième profilés 13 et 14. Ceci est généralement accompli par une plaque chauffante insérée provisoirement entre les extrémités 13a et 14a.
Lors d’une étape C), après retrait de la plaque chauffante, on presse l’une contre l’autre les extrémités respectives 13a et 14a des premier et deuxième profilés 13 et 14, jusqu’à former un bourrelet 15 à la jonction des premier et deuxième profilés 13 et 14 par fluage de la matière plastique échauffée (figure 6), en particulier au creux de l’angle saillant A4 (c’est-à-dire supérieur à 0° et inférieur à 180°) formé entre les faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14. Ici, l’angle saillant A4 est sensiblement égal à 90°.
On observe plus particulièrement sur les figures 6 et 7 que le bourrelet 15 s’étend notamment selon un tronçon 15a situé dans la feuillure F qui est destinée à recevoir le vitrage. Cette feuillure F est délimitée entre deux nervures N1 et N2 qui rendent difficile l’accès au tronçon 15a pour un retrait. La nervure N2
7009FDEP.docx est destinée à être augmentée en hauteur par l’ajout d’un parclose pour retenir le vitrage captif dans la feuillure F.
On procède alors (ou ultérieurement) à un arasement partiel du bourrelet 15 de matière, en laissant subsister le tronçon 15a du bourrelet 15. On parvient alors à la configuration illustrée sur la figure 7.
Lors d’une étape D), on fournit une équerre de renfort 1 (figure 1) comportant des première 2 et deuxième 3 branches s’étendant respectivement selon une première I-I ou une deuxième II-II direction axiale à l’écart d’une zone de jonction 4 et jusqu’à des extrémités libres 2a, 3a respectives, les première 2 et deuxième 3 branches ayant des faces respectives internes 2b, 3b et externes 2c, 3c, et les faces externes 2c, 3c des première 2 et deuxième 3 branches formant un dièdre D d’angle rentrant A1. L’angle rentrant A1 du dièdre D est le complément à 360° de l’angle saillant A4.
Ensuite, lors d’une étape E), on rapporte l’équerre de renfort 1 dans l’angle saillant A4 formé entre les faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14, en mettant en applique les faces externes 2c et 3c des première et deuxième branches 2 et 3 contre les faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14 (figures 8 et 9).
Lors de ce procédé, le tronçon 15a de bourrelet 15 de matière plastique demeure dans l’angle saillant A4 formé entre les faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14. Ainsi, lors de l’étape E), le tronçon 15a de bourrelet 15 vient se loger dans le volume compris entre la zone de jonction 4 et les faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14, et laisse les faces externes 2c et 3c des branches 2 et 3 de l’équerre de renforcement 1 venir convenablement au contact des faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14. On évite ainsi de perdre un temps précieux par une opération de reprise manuelle lors de laquelle on retire le tronçon 15a de bourrelet
15.
On peut ensuite rapporter une cale 7 sur chacune des faces internes 2b et 3b pour centrer le vitrage dans le cadre 12 et éviter un contact direct entre le vitrage 16 (voir figure 9) et l’équerre de renfort 1. On se trouve alors dans la configuration illustrée sur la figure 8. On peut alors fixer l’équerre de renfort 1 et les cales 7 aux premier et deuxième profilés 13 et 14 par l’intermédiaire de vis engagées dans les trous T1 et T2. Les vis viennent en prise dans les profilés 13 et 14 en matière plastique, ainsi que dans les éventuels profilés raidisseurs (généralement métalliques) préalablement enfilés dans les profilés 13 et 14.
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Enfin, on rapporte le vitrage 16 en appui contre les cales 7, on procède au calage du vitrage au moyen de cales supplémentaires s’il y a besoin de parfaire l’équerrage de l’ouvrant, et on ajoute des parcloses sur la nervure N2 pour maintenir le vitrage 16 captif dans la feuillure F. On obtient alors un cadre 12 renforcé comme partiellement illustré en coupe sur la figure 9.
Ce cadre 12 de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comporte ainsi :
- au moins un premier 13 et un deuxième 14 profilé en matière plastique assemblés angulairement selon l’une de leurs extrémités 13a et 14a respectives, comportant chacun une face dite interne 13b ou 14b disposée à l’intérieur du cadre, les faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14 formant entre elles un angle A4 saillant au creux duquel dépasse un bourrelet 15 de matière plastique,
- une équerre de renfort 1 comportant des première et deuxième branches 2 et 3 s’étendant respectivement selon une première I-I ou une deuxième II-II direction axiale à l’écart d’une zone de jonction 4 et jusqu’à des extrémités libres 2a ou 3a respectives, les première et deuxième branches 2 et 3 ayant des faces respectives internes 2b, 3b et externes 2c, 3c.
Dans ce cadre 12, l’équerre de renfort 1 est rapportée et fixée avec les faces externes 2c et 3c des première et deuxième branches 2 et 3 en appui respectivement contre les faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14.
La zone de jonction 4 de l’équerre de renfort 1 est située à l’écart du sommet S et à l’intérieur d’un dièdre D formé par les faces externes 2c et 3c des première et deuxième branches 2 et 3, de telle sorte que le bourrelet 15 de matière plastique occupe tout ou partie du volume compris entre la zone de jonction 4 et les faces internes 13b et 14b des premier et deuxième profilés 13 et 14.
Sur la figure 10 est illustrée l’utilisation d’un autre exemple d’équerre de renfort 1. Dans cette équerre de renfort 1, la zone de jonction 4 est constituée par un pliage selon un rayon de courbure R constant (mesuré entre les faces externes 2c et 3c des branches 2 et 3). Ce rayon de courbure R est avantageusement compris entre 3 mm et 29 mm. L’utilisation de l’équerre de renfort 1 illustrée sur la figure 10 lors du procédé selon l’invention est identique à l’utilisation de l’équerre de renfort 1 illustrée sur les figures 1 et 2.
La présente invention n’est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.
7009FDEP.docx
Claims (16)
- REVENDICATIONS1 - Procédé de renforcement d’un cadre (12) de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant des profilés (13, 14) en matière plastique, comportant les étapes successives suivantes :A) fournir un premier profilé (13) et un deuxième profilé (14) en matière plastique à assembler angulairement selon l’une de leurs extrémités (13a, 14a) respectives, les premier (13) et deuxième (14) profilés comportant chacun une face dite interne (13b, 14b) destinée à être disposée à l’intérieur du cadre (12),B) chauffer les extrémités (13a, 14a) respectives des premier (13) et deuxième (14) profilés,C) presser l’une contre l’autre les extrémités (13a, 14a) respectives des premier (13) et deuxième (14) profilés, jusqu’à former un bourrelet (15) à la jonction des premier (13) et deuxième (14) profilés par fluage de la matière plastique échauffée, en particulier au creux de l’angle (A4) saillant formé entre les faces internes (13b, 14b) des premier (13) et deuxième (14) profilés,D) fournir une équerre de renfort (1) comportant des première (2) et deuxième (3) branches s’étendant respectivement selon une première (I-I) ou une deuxième (II-II) direction axiale à l’écart d’une zone de jonction (4) et jusqu’à des extrémités libres (2a, 3a) respectives, les première (2) et deuxième (3) branches ayant des faces respectives internes (2b, 3b) et externes (2c, 3c), et les faces externes (2c, 3c) des première (2) et deuxième (3) branches formant un dièdre (D) d’angle rentrant (A1),E) rapporter l’équerre de renfort (1) dans l’angle (A4) saillant formé entre les faces internes (13b, 14b) des premier (13) et deuxième (14) profilés, en mettant en applique les faces externes (2c, 3c) des première (2) et deuxième (3) branches contre les faces internes (13b, 14b) des premier (13) et deuxième (14) profilés, et la fixer aux premier (13) et deuxième (14) profilés, caractérisé en ce que la zone de jonction (4) de l’équerre de renfort (1) est située à l’écart du sommet (S) et à l’intérieur du dièdre (D) formé par les faces externes (2c, 3c) des première (2) et deuxième (3) branches, de telle sorte que, lors de l’étape E), le bourrelet (15) de matière plastique, qu’on laisse subsister dans l’angle (A4) saillant formé entre les faces internes (13b, 14b) des premier (13) et deuxième (14) profilés, vient se loger dans le volume compris entre la zone de jonction (4) et les faces internes (13b, 14b) des premier (13) et deuxième (14) profilés.7009FDEP.docx
- 2 - Procédé de renforcement selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone de jonction (4) est constituée par un pliage selon un rayon de courbure (R) constant.
- 3 - Procédé de renforcement selon la revendication 2, caractérisé en ce que le rayon de courbure (R) est compris entre 3 mm et 29 mm.
- 4 - Procédé de renforcement selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone de jonction (4) est constituée par un pan coupé (6) formant des angles (A2, A3) égaux avec chacune des première (2) et deuxième (3) branches.
- 5 - Procédé de renforcement selon la revendication 4, caractérisé en ce que le pan coupé (6) s’étend, entre les faces externes (2c, 3c) des branches (2, 3) de l’équerre de renfort (1), selon une distance (d) comprise entre 3 mm et 15 mm.
- 6 - Procédé de renforcement selon la revendication 5, caractérisé en ce que le pan coupé (6) s’étend, entre les faces externes (2c, 3c) des branches (2, 3) de l’équerre de renfort (1), selon une distance (d) comprise entre 6 mm et 7 mm.
- 7 - Procédé de renforcement selon l’une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que l’équerre de renfort (1) est fabriquée à partir d’un plat métallique, le pan coupé (6) étant relié à chacune des première (2) et deuxième (3) branches par une zone de pliage (ZP2, ZP3).
- 8 - Procédé de renforcement selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’il comprend en outre une étape F) lors de laquelle on rapporte et on fixe une cale (7) sur la face interne (2b, 3b) de chacune des branches (2, 3), en faisant dépasser lesdites cales (7) au-delà des extrémités libres (2a, 3a) des branches (2, 3) selon les première (I-I) et deuxième (II-II) directions axiales.
- 9 - Procédé de renforcement selon la revendication 8, caractérisé en ce que le dépassement (DEP) minimal des cales (7) au-delà des extrémités libres (2a, 3A) des branches (2, 3) est compris entre 1 mm et 3 mm.
- 10 - Procédé de renforcement selon l’une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que les unes des cales (7) ou des branches (2, 3) sont munies d’une excroissance (8) destinée à pénétrer dans un logement (9) ménagé dans les autres des cales (7) ou des branches (2, 3) pour fixer ia position des cales (7) sur les branches (2, 3) selon les première (I-I) et deuxième (II-II) directions axiales.
- 11 - Procédé de renforcement selon l’une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que :- les cales (7) s’allongent en longueur selon une troisième direction axiale (III-III),- les cales (7) ont, au moins sur une partie de la longueur, une section transversale sensiblement en forme de U procurant, entre les bras (11a, 11b) du U, un logement7üü9FDEP.docx (10) dont la largeur (L10) est supérieure ou égale à la largeur (L2, L3) des branches (2, 3) de l’équerre de renfort (1).
- 12 - Cadre (12) de menuiserie de porte, de fenêtre ou analogue comportant :5 - au moins un premier (
- 13) et un deuxième (
- 14) profilés en matière plastique assemblés angulairement selon l’une de leurs extrémités (13a, 14a) respectives, comportant chacun une face dite interne (13b, 14b) disposée à l’intérieur du cadre (12), les faces internes (13b, 14b) des premier (13) et deuxième (14) profilés formant entre elles un angle (A4) saillant au creux duquel est disposé un bourrelet10 (15) de matière plastique,- une équerre de renfort (1) comportant des première (2) et deuxième (3) branches s’étendant respectivement selon une première (I-I) ou une deuxième (II-II) direction axiale à l’écart d’une zone de jonction (4) et jusqu’à des extrémités libres (2a, 3a) respectives, les première (2) et deuxième (3) branches ayant des faces
- 15 respectives internes (2b, 3b) et externes (2c, 3c), dans lequel l’équerre de renfort (1) est rapportée et fixée avec les faces externes (2c, 3c) des première (2) et deuxième (3) branches en appui contre les faces internes (13b, 14b) des premier (13) et deuxième (14) profilés, caractérisé en ce que la zone de jonction (4) de l’équerre de renfort (1) est située à
- 20 l’écart du sommet (S) et à l’intérieur d’un dièdre (D) formé par les faces externes (2c, 3c) des première (2) et deuxième (3) branches, de telle sorte que le bourrelet (15) de matière plastique est logé dans le volume compris entre la zone de jonction (4) et les faces internes (13b, 14b) des premier (13) et deuxième (14) profilés.1/82/8
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-
2016
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Patent Citations (2)
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| EP1111181A1 (fr) * | 1999-12-21 | 2001-06-27 | Technal | Procédé pour l'assemblage de profiles mixtes pour la réalisation de chassis de porte ou fenêtre |
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