FR3056519A1

FR3056519A1 - Dispositif de stockage de fluides pour un vehicule, en particulier automobile

Info

Publication number: FR3056519A1
Application number: FR1659070A
Authority: FR
Inventors: Marcel Trebouet
Original assignee: Valeo Systemes dEssuyage SAS
Current assignee: Valeo Systemes dEssuyage SAS
Priority date: 2016-09-27
Filing date: 2016-09-27
Publication date: 2018-03-30

Abstract

Dispositif (10) de stockage de fluides pour un véhicule, en particulier automobile, comprenant un premier réservoir (12) en matière plastique, caractérisé en ce qu'il comprend un second réservoir (14) qui est indépendant dudit premier réservoir et est formé d'une seule pièce avec ce dernier.

Description

(57) Dispositif (10) de stockage de fluides pour un véhicule, en particulier automobile, comprenant un premier réservoir (12) en matière plastique, caractérisé en ce qu'il comprend un second réservoir (14) qui est indépendant dudit premier réservoir et est formé d'une seule pièce avec ce dernier.

FR 3 056 519 - A1

Dispositif de stockage de fluides pour un véhicule, en particulier automobile

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne notamment un dispositif de stockage de fluides pour un véhicule, en particulier automobile.

ETAT DE L’ART

Les automobiles sont couramment équipées de systèmes de lavage pour nettoyer le pare-brise de ce qui pourrait gêner la vision des passagers du véhicule, tel que des éclaboussures, des insectes, du givre, de la glace. Ces systèmes de lavage sont accompagnés de systèmes d'essuie-glaces et comprennent un réservoir de fluide lave-glace installé sur le véhicule et des moyens d'aspersion pour permettre au liquide contenu dans le réservoir d'être pulvérisé en direction du pare-brise.

Pour un nettoyage amélioré du pare-brise, il est possible de compléter le lave-glace habituel par un produit supplémentaire adapté à la période de l'année et/ou à l'effet recherché. Par exemple, ce produit peut améliorer l'enlèvement des insectes en été ou le dégivrage du pare-brise en hiver. Il est soit ajouté au mélange de lave-glace habituel, soit contenu dans un second réservoir et aspergé sur le pare-brise en combinaison avec le lave-glace. Il est donc connu d’équiper un véhicule de deux réservoirs indépendants contenant des fluides différents pour des applications différentes.

Dans la technique actuelle, les deux réservoirs d’un véhicule sont réalisés en matière plastique. Ils sont fabriqués indépendamment l’un de l’autre et montés l’un après l’autre, par des moyens indépendants, sur un véhicule. Bien entendu, certains véhicules ne comprennent qu’un seul réservoir de stockage de lave-glace habituel, et ne sont pas destinés à être équipés d’un second réservoir.

L’invention propose un perfectionnement à cette technologie, qui est simple, efficace et économique.

EXPOSE DE L’INVENTION

L’invention propose à cet effet un dispositif de stockage de fluides pour un véhicule, en particulier automobile, comprenant un premier réservoir en matière plastique, caractérisé en ce qu’il comprend un second réservoir qui est indépendant dudit premier réservoir et est formé d’une seule pièce avec ce dernier.

Dans la présente demande, on entend par deux réservoirs indépendants, deux réservoirs qui ne sont pas en communication fluidique et qui sont donc aptes à contenir deux fluides différents sans risque de contamination d’un des fluides avec l’autre des fluides. Les réservoirs sont formés d’une seule pièce en matière plastique, par exemple en PET.

Le dispositif selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :

- lesdits premier et second réservoirs ont des volumes internes de stockage de fluide différents,

- lesdits premier et second réservoirs sont reliés l’un à l’autre par une bande de matière, de préférence unique,

- ladite bande de matière est configurée pour être découpée, déchirée et/ou cassée, en vue de la désolidarisation lesdits premier et second réservoirs,

- ladite bande de matière a une épaisseur inférieure ou égale à 10mm, de préférence inférieure ou égale à 8mm, et plus préférentiellement inférieure ou égale à 5mm,

- ladite bande de matière comprend au moins une portion amincie,

- ladite bande de matière comprend au moins deux portions amincies à distance l’une de l’autre, lesdites portions amincies étant de préférence d’épaisseurs différentes,

- ladite bande de matière comprend au moins trois portions amincies à distance les unes des autres, l’une des portions amincies étant située entre les deux autres portions amincies et ayant une épaisseur inférieure à celle des deux autres portions amincies,

- ladite bande de matière est formée par la superposition et le pincement au moins partiel de deux voiles de matière, les voiles superposées s’étendant sensiblement dans un même plan et les forces de pincement étant appliquées dans des directions sensiblement perpendiculaires à ce plan,

- lesdits premier et second réservoirs comprennent chacun un orifice de remplissage.

L’invention concerne également un système de lavage d’une vitre de véhicule, en particulier automobile, comprenant un dispositif tel que décrit ci-dessus.

L’invention concerne encore un procédé de fabrication d’un dispositif selon l’une des revendications précédentes, comprenant une étape a) de réalisation, de préférence simultanément, desdits premier et second réservoirs

Le procédé selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques ou étapes suivantes, prises isolément les unes des autres ou en combinaison les unes avec les autres :

- lesdits premier et second réservoirs sont réalisés par injection-soufflage, rotomoulage ou injection-moulage.

- le procédé comprend une étape b) de pincement d’une bande de matière, de préférence unique, s’étendant entre lesdits premier et second réservoirs.

- avant ou pendant l’étape b), la bande de matière comprend deux voiles de matière superposées sensiblement dans un même plan,

- la superposition des deux voiles de matière est obtenue par écrasement transversal d’un tube de matière,

- la bande de matière est formée par la superposition et le pincement au moins partiel de deux voiles de matière et à l’étape b), les deux voiles de matière sont pincées en appliquant des forces dans des directions sensiblement perpendiculaires au plan des voiles,

- la bande de matière est pincée ou les voiles de matière sont pincées dans au moins deux ou trois zones situées à distance les unes des autres,

- le procédé comprend soit une étape d’utilisation desdits premier et second réservoirs, soit une étape de désolidarisation desdits premier et second réservoirs et d’utilisation d’au moins l’un desdits premier et second réservoirs,

- à l’étape i), lesdits premier et second réservoirs sont montés sur un véhicule,

- à l’étape ii), l’un desdits premier et second réservoirs est monté sur un véhicule, l’autre desdits réservoirs pouvant être mis au rebut.

DESCRIPTION DES FIGURES

L’invention sera mieux comprise et d’autres détails, caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d’exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 est une vue schématique en perspective d’un dispositif de stockage de fluides selon l’invention, vu de face depuis l’avant,

- la figure 2 est une vue schématique en perspective du dispositif de la figure 1, vu de face depuis l’arrière,

- la figure 3 est une vue schématique en perspective du dispositif de la figure 1, vu de dessous,

- les figures 4 à 6 sont des vues schématiques en perspective d’une bande de matière de liaison des réservoirs du dispositif de la figure 1,

- la figure 7 est une vue schématique en perspective d’un premier des réservoirs du dispositif de la figure 1, après désolidarisation du second réservoir de ce dispositif,

- la figure 8 est une vue schématique en perspective du second des réservoirs du dispositif de la figure 1, après désolidarisation du premier réservoir de ce dispositif,

- la figure 9 est une vue très schématique d’une bande de matière de liaison des réservoirs d’un dispositif selon l’invention, et

- les figures 10 et 11 sont des vues très schématiques d’un outillage de réalisation d’un dispositif selon l’invention, et illustrent respectivement deux étapes de réalisation d’un procédé de réalisation de ce dispositif.

DESCRIPTION DETAILLEE

II faut noter que les figures exposent l’invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l’invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l’invention le cas échéant.

Les figures 1 à 3 représentent un exemple de réalisation d’un dispositif 10 de stockage de fluides pour un véhicule, en particulier automobile.

Dans l’exemple représenté, le dispositif 10 comprend deux réservoirs 12, 14 indépendants, un premier réservoir 12 ayant ici un volume interne de stockage de l’ordre de 2 litres (2L) et un second réservoir 14 ayant ici un volume interne de stockage de 0,5L. Bien entendu, les volumes internes de ces deux réservoirs seront adaptés notamment selon la concentration des produits utilisés. Le rapport entre le volume interne du second réservoir 14 et le volume interne du premier réservoir 12 peut être de l’ordre de un quart comme dans l’exemple de réalisation précité. En variante, les volumes des réservoirs 12, 14 pourraient être identiques.

Le premier réservoir 12 peut par exemple être utilisé pour contenir un liquide lave-glace classique et le second réservoir 14 peut être utilisé pour contenir un liquide de dégivrage ou de nettoyage d’insectes. Le premier réservoir 12 peut être assimilé au réservoir principal du véhicule, et le second réservoir 14 peut être assimilé à un réservoir accessoire du véhicule.

Les réservoirs 12, 14 sont réalisés en matière plastique et sont formés d’une seule pièce. Ils comprennent chacun un orifice de remplissage 12a, 14a, qui est situé sur une extrémité supérieure du réservoir correspondant. Un tube de remplissage 16, 18 peut être rapporté et fixé respectivement dans les orifices 12a, 14a, de façon à faciliter le remplissage des réservoirs. Chaque tube 16, 18 a une forme générale cylindrique et tubulaire et comprend une extrémité inférieure engagée dans le réservoir correspondant, via son orifice de remplissage 12a, 14a, et une extrémité supérieure située à distance du réservoir et destinée à être située dans une zone du moteur du véhicule facilement accessible par un utilisateur souhaitant remplir le réservoir avec un fluide. Les tubes 16, 18 ont une forme rectiligne dans l’exemple représenté mais pourrait avoir une forme plus complexe avec des coudes par exemple, les formes et dimensions des tubes, ainsi que des réservoirs, dépendant notamment de la position des réservoirs dans le véhicule.

Dans l’exemple représenté, chaque réservoir 12, 14 a une forme générale en tronc de pyramide inversé. Ainsi, la base de la pyramide définit l’extrémité supérieure du réservoir correspondant, et comprend l’orifice de remplissage 12a, 14a de ce réservoir. Les extrémités tronquées des pyramides définissent les extrémités inférieures des réservoirs. Les bases des pyramides des deux réservoirs s’étendent sensiblement dans un même plan P.

Comme on peut l’apprécier aux figures 1 et 2, les réservoirs 12, 14 sont situés à une distance faible au niveau de leurs extrémités supérieures et à une distance plus importante au niveau de leurs extrémités inférieures. En d’autres termes, la distance entre les bases de chaque pyramide est inférieure à la distance entre les extrémités tronquées de chaque pyramide. Ceci est dû au fait que les parois latérales des réservoirs, qui se font face, s’écartent l’une de l’autre depuis les extrémités supérieures des réservoirs vers leurs extrémités inférieures. L’angle formé par ces parois est noté a et est par exemple compris entre 10 et 30°.

Les figures 1 et 2 montrent respectivement les faces avant et arrière des réservoirs, et la figure 3 montre le dessous des réservoirs. Sur leurs faces arrières, les réservoirs 12, 14 comprennent chacun un logement 20, 22 sensiblement cylindrique de réception d’une pompe 24, 26 dédiée au réservoir correspondant. Chaque logement 20, 22 débouche vers le haut sur la base du réservoir correspondant, c'est-à-dire au niveau de son extrémité supérieure, ainsi que vers l’arrière sur la face arrière du réservoir correspondant. L’extrémité inférieure de chaque logement est définie par une paroi 28, 30 du réservoir, qui comprend un orifice 28a, 30a de sortie de fluide. Une canalisation 32, 34 d’entrée de la pompe traverse cet orifice 28a, 30a et est destinée à être plongée dans le fluide du réservoir. La pompe 24, 26 comprend en outre une canalisation 36, 38 de sortie de fluide. Les pompes 24, 26 sont destinées à être reliées électriquement à des moyens de commande (non représentés).

Les réservoirs 12, 14 peuvent avoir des moyens de fixation (non représentés) indépendants. Le premier réservoir 12 peut par exemple comprendre des pattes de fixation sur un élément du véhicule, et le second réservoir 14 peut également comprendre d’autres pattes de fixation. En variante, seul le premier réservoir 12 peut comprendre des pattes de fixation, le second réservoir étant maintenu rigidement en position par l’intermédiaire du premier réservoir.

Les réservoirs 12, 14 sont ici reliés l’un à l’autre par une unique bande de matière 40. La bande de matière 40 s’étend sensiblement dans le plan P, entre les extrémités supérieures des réservoirs.

La bande de matière 40 est mieux visible aux figures 4 à 6. Elle a ici une forme générale allongée et rectiligne de longueur L, de largeur D et d’épaisseur E. La longueur et la largeur sont mesurées dans le plan P et l’épaisseur est mesurée dans une direction perpendiculaire au plan P. La longueur est en outre mesurée entre l’avant et l’arrière du dispositif.

La longueur L est par exemple comprise entre 30 et 100mm, et de préférence entre 30 et 50mm. La largeur D est par exemple comprise entre 5 et 30mm, et de préférence entre 5 et 20mm. L’épaisseur E est par exemple inférieure ou égale à 10mm, de préférence inférieure ou égale à 8mm, et plus préférentiellement inférieure ou égale à 5mm.

La bande de matière 40 est configurée pour être découpée, déchirée, et/ou cassée, le long d’une ligne À parallèle à l’axe d’allongement de la bande 40. Cette ligne A est à l’intersection entre le plan P et un plan perpendiculaire à P et passant sensiblement entre les réservoirs et par la bissectrice de l’angle a.

II est possible de réaliser une coupure de la bande, le long de la ligne A, au moyen d’un outil de coupe tel qu’une lame. II est également possible de réaliser une déformation plastique de la bande jusqu’à rupture de la matière, par flexion des réservoirs l’un par rapport à l’autre autour de la ligne A de manière à selon un premier mouvement réduire l’angle a jusqu’à une valeur sensiblement nulle et selon un deuxième mouvement augmenter l’angle a jusqu’à une valeur supérieure à 90°. Plusieurs mouvements de flexion peuvent être nécessaires pour obtenir la rupture de la bande 4O.Après découpe ou rupture de la bande 40, les réservoirs 12, 14 sont désolidarisés l’un de l’autre, comme représenté aux figures 7 et 8. Au niveau de la bande de matière d’origine de chaque réservoir 12, 14, on peut apprécier la section coupée ou cassée de la bande.

Lorsqu’un véhicule est destiné à être équipé des deux réservoirs 12, 14, ils sont laissés solidaires l’un de l’autre et l’ensemble du dispositif est monté sur le véhicule. Lorsqu’un véhicule est destiné à être équipé d’un seul des réservoirs, et en particulier le réservoir 12, les réservoirs sont désolidarisés l’un de l’autre et le réservoir 12 est monté sur le véhicule. L’autre réservoir 14 n’est en général pas utile et peut être mis au rebut. En variante, les deux réservoirs sont désolidarisés et tous les deux montés sur un véhicule mais dans des zones différentes et espacées.

La figure 9 montre un exemple de réalisation d’une bande de matière 40’ de jonction de deux réservoirs du type précité. Les références 12 et 14 désignent les réservoirs du dispositif et montrent leurs positions respectives par rapport à la bande, donc à gauche et à droite sur le dessin.

Dans l’exemple représenté, la bande 40’ a une largeur D’ supérieure à sa longueur L’, mais le contraire (comme dans le précédent mode de réalisation) est naturellement envisageable.

La bande 40’ s’étend dans le plan P défini précédemment passant sensiblement par les bases des pyramides des deux réservoirs.

La bande 40’ a une épaisseur maximale notée E’. La bande comprend des zones amincies et donc de plus faible épaisseur. Dans l’exemple représenté, elle comprend, sensiblement en son milieu c’est-àdire à mi-distance des réservoirs 12, 14, une portion amincie 42 d’épaisseur E2, avec E2 inférieure à E’ (E2<E’). La portion 42 s’étend sensiblement sur toute la longueur L’ de la bande 40’. La bande 40’ comprend, de part et d’autre de la portion 42, deux portions amincies 44 situées chacune sensiblement à mi-distance entre la portion 42 et un des réservoirs 12, 14. Chaque portion 44 a une épaisseur E1, avec E1 comprise entre E’ et E2 (E2<E1<E’). E2 est par exemple inférieure ou égale à 2mm. E1 est par exemple inférieure ou égale à 3mm. La portion 44 s’étend sensiblement sur toute la longueur L’ de la bande 40’.

Au moins l’une des portions amincies, et en particulier celle 42 de plus faible épaisseur E2 définit une zone privilégiée de coupe ou de casse, comme expliqué dans ce qui précède.

La présence des portions amincies 44 de part et d’autre de la portion 42 permet d’éviter toute fuite de liquide venant de l’un ou de l’autre des réservoirs 12, 14 lorsque les réservoirs sont séparés au niveau de la portion amincie 42.

Dans l’exemple représenté, la bande de matière 40’ est obtenue par la superposition de deux voiles de matière, respectivement supérieure 40a’ et inférieure 40b’. Les deux voiles 40a’, 40b’ sont superposées lors de la fabrication des réservoirs. Elles peuvent être initialement indépendantes et rapportées l’une sur l’autre lors de la fabrication des réservoirs. En variante, elles peuvent être obtenues par écrasement ou aplanissement d’un tube de matière, deux côtés longitudinaux diamétralement opposés du tube étant rapprochés l’un de l’autre jusqu’à superposition. Au niveau des portions amincies 42, 44, la matière des voiles 40a’, 40b’ se mélange et les voiles peuvent donc ne plus être distingués l’une de l’autre. Dans les portions amincies 44, les voiles sont soudées ce qui permet de supprimer toute communication fluidique entre les réservoirs.

Les figures 10 et 11 sont des vues très schématiques d’un outillage 50 de réalisation d’un dispositif selon l’invention. Le dispositif peut être réalisé par injection-moulage, injection-soufflage ou rotomoulage. L’exemple représenté montre un outillage de réalisation par injectionsoufflage et un homme du métier serait à même de réaliser le dispositif par les autres techniques précitées.

L’outillage 50 comprend un moule présentant deux cavités 52, 54 prévues respectivement pour le moulage des réservoirs 12, 14. Au moins une préforme 56 de matière plastique fondue est engagée dans les cavités et un gaz est soufflé (flèche G) dans la préforme pour que la préforme s’expanse (flèches X) et que sa matière s’applique contre les parois internes des cavités 52, 54. Les cavités 52, 54 communiquent ici entre elles par un canal 58 à l’intérieur duquel de la matière 60 est destinée à s’écouler pour former la bande de matière de liaison des réservoirs.

L’outillage 50 comprend en outre au moins un poinçon 62 destiné à pincer la matière au niveau du canal 58. Ce poinçon peut être utilisé pour former les différentes portions amincies 42, 44 représentées à la figure 9 par exemple. Le poinçon 62 est représenté dans une position de repos à la figure 10, dans laquelle le canal 58 est laissé libre pour autoriser le passage de matière entre les réservoirs lors du soufflage, et dans une position de pincement à la figure 11, dans laquelle son extrémité en pointe(s) est destinée à s’insérer dans le canal et à pincer la matière pour former la bande de matière 40’ et réaliser une ou des portions amincies 42, 44. Les forces de pincement F sont appliquées dans des directions sensiblement perpendiculaires au plan P de la bande 40’ ou de superposition des voiles 40a’, 40b’.

Le poinçon 62 est ensuite ramené dans sa position de repos et le moule peut être ouvert pour extraire les réservoirs 12, 14, qui sont indépendants et formés d’une seule pièce.

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Claims

REVENDICATIONS

1. Dispositif (10) de stockage de fluides pour un véhicule, en particulier automobile, comprenant un premier réservoir (12) en matière plastique, caractérisé en ce qu’il comprend un second réservoir (14) qui est indépendant dudit premier réservoir et est formé d’une seule pièce avec ce dernier.
2. Dispositif (10) selon la revendication précédente, dans lequel lesdits premier et second réservoirs (12, 14) ont des volumes internes de stockage de fluide différents.
3. Dispositif (10) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel lesdits premier et second réservoirs (12, 14) sont reliés l’un à l’autre par une bande de matière (40, 40’), de préférence unique.
4. Dispositif (10) selon la revendication précédente, dans lequel ladite bande de matière (40, 40’) est configurée pour être découpée, déchirée et/ou cassée, en vue de la désolidarisation lesdits premier et second réservoirs (12, 14).
5. Dispositif (10) selon la revendication 3 ou 4, dans lequel ladite bande de matière (40, 40’) a une épaisseur inférieure ou égale à 10mm, de préférence inférieure ou égale à 8mm, et plus préférentiellement inférieure ou égale à 5mm.
6. Dispositif (10) selon l’une des revendications 3 à 5, dans lequel ladite bande de matière (40, 40’) comprend au moins une portion amincie (42, 44).
7. Dispositif (10) selon la revendication précédente, dans lequel ladite bande de matière (40, 40’) comprend au moins deux portions amincies (42, 44) à distance l’une de l’autre, lesdites portions amincies étant de préférence d’épaisseurs (E1, E2) différentes.
8. Dispositif (10) selon la revendication 6 ou 7, dans lequel ladite bande de matière (40, 40’) comprend au moins trois portions amincies (42, 44) à distance les unes des autres, l’une des portions amincies (42) étant située entre les deux autres portions amincies (44) et ayant une épaisseur (E2) inférieure à celle (E1) des deux autres portions amincies.
9. Dispositif (10) selon l’une des revendications 3 à 8, dans lequel ladite bande de matière (40, 40’) est formée par la superposition et le pincement au moins partiel de deux voiles de matière (40a’, 40b’), les voiles superposées s’étendant sensiblement dans un même plan (P) et les forces de pincement étant appliquées dans des directions sensiblement perpendiculaires à ce plan.
10. Dispositif (10) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel lesdits premier et second réservoirs (12, 14) comprennent chacun un orifice de remplissage (12a, 14a).
11. Procédé de fabrication d’un dispositif (10) selon l’une des revendications précédentes, comprenant une étape a) de réalisation, de préférence simultanément, desdits premier et second réservoirs (12, 14).
12. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel lesdits premier et second réservoirs (12, 14) sont réalisés par injection-soufflage, rotomoulage ou injection-moulage.
13. Procédé selon la revendication 11 ou 12, dans lequel il comprend une étape b) de pincement d’une bande de matière (40, 40’), de préférence unique, s’étendant entre lesdits premier et second réservoirs (12,14).
14. Procédé selon la revendication 13, dans lequel, ladite bande de matière (40, 40’) est formée par la superposition et le pincement au moins partiel de deux voiles de matière (40a’, 40b’), et à l’étape b), les deux voiles de matière (40a’, 40b’) sont pincées en appliquant des forces (F) dans des directions sensiblement perpendiculaires au plan (P) des voiles.
15. Procédé selon la revendication 13 ou 14, dans lequel la bande de matière (40, 40’) est pincée ou les voiles de matière (40a’, 40b’) sont pincées dans au moins deux ou trois zones situées à distance les unes des autres.
16. Procédé d’utilisation d’un dispositif selon l’une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu’il comprend :

i) soit une étape d’utilisation desdits premier et second réservoirs (12, 14), ii) soit une étape de désolidarisation desdits premier et second réservoirs 5 et d’utilisation d’au moins l’un desdits premier et second réservoirs.
17. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel, à l’étape i), lesdits premier et second réservoirs (12, 14) sont montés sur un véhicule.
18. Procédé selon la revendication 16, dans lequel, à l’étape ii), l’un desdits premier et second réservoirs (12, 14) est monté sur un véhicule,

10 l’autre desdits réservoirs pouvant être mis au rebut.

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