FR3052798A1

FR3052798A1 - Bloc pour la construction de murs facilitant le passage de cables et ameliorant l'isolation thermique

Info

Publication number: FR3052798A1
Application number: FR1655711A
Authority: FR
Inventors: Franck Prouteau; Patrice Doulonne
Original assignee: G2s Technologies SA; G2s Tech S A
Current assignee: G2s Technologies SA; G2s Tech S A
Priority date: 2016-06-20
Filing date: 2016-06-20
Publication date: 2017-12-22
Anticipated expiration: 2036-06-20
Also published as: FR3052798B1

Abstract

L'invention concerne un bloc (1) pour la construction de mur, logeable dans un volume parallélépipédique, comprenant : -une couche en matériau isolant (300) ; -des première et deuxième parois externes (100, 200), disposées de part et d'autre de la couche en matériau isolant, et s'étendant chacune sur une hauteur et une longueur du bloc. -Le bloc (1) comporte en outre au moins une pièce de liaison mécanique (400) reliant entre elles les première et deuxième parois (100, 200) et présentant un module d'élasticité au moins 10 fois supérieur à celui de la couche en matériau isolant (300) ; -La première paroi externe (100) comporte des premier et deuxième évidements (111,112) positionnés de part et d'autre d'un plan médian vertical dudit bloc, les premier et deuxième évidements étant alignés selon la direction longitudinale du bloc et présentant chacun une dimension d'au moins de 20 % de la longueur du bloc.

Description

BLOC POUR LA CONSTRUCTION DE MURS FACILITANT LE PASSAGE DE CABLES ET AMELIORANT L’ISOLATION THERMIQUE L’invention concerne le domaine de la construction, et en particulier les blocs pour la construction de murs.

Il est connu de fabriquer des murs à partir de blocs modulaires. Ces blocs doivent présenter des dimensions permettant une manipulation aisée sur un chantier de construction. À cette fin, de tels blocs tiennent généralement dans un volume parallélépipédique d’une longueur de 600 mm, d’une hauteur de 350 mm, et d’une profondeur de 350 mm. Ces blocs sont empilés et cimentés pour former le mur.

Un tel bloc de construction présente des parois externes ayant des conductivités thermiques généralement assez élevées, typiquement au moins égales à 0,12 W*nv1*K-1. De tels niveaux de conductivité thermique sont généralement dus à des critères économiques, nécessitant l’utilisation de parois en matériaux relativement peu coûteux tels que le béton, la terre cuite, le bois massif ou le bois aggloméré. Afin d’assurer la tenue mécanique, les parois externes sont reliées par des cloisons internes formées d’un seul tenant avec les parois externes. De telles parois induisent une conduction thermique entre les parois externes, préjudiciable à l’isolation thermique du mur réalisé avec les blocs.

Comme décrit dans le document GB1524530, il est connu de placer des pièces d’isolant thermique dans des zones creuses internes entre les parois externes, de façon à améliorer le niveau d’isolation thermique du bloc.

De tels blocs ne sont pas encore suffisamment optimisés en termes d’isolation thermique. Par ailleurs, une fois le mur monté par assemblage de tels blocs, celui-ci est recouvert d’un matériau d’habillage tel que du plâtre sous la forme de panneaux. Le passage de câbles dans le mur nécessite la réalisation de saignées dans le panneau de plâtre. De telles saignées nécessitent un travail non négligeable. Par ailleurs, la résistance au feu pour les câbles ainsi passés au niveau du mur est relativement médiocre. L’invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. L’invention porte ainsi sur un bloc pour la construction de mur, logeable dans un volume parallélépipédique de 600 mm par 350 mm par 350 mm, le bloc comprenant : -une couche en matériau isolant thermiquement présentant une conductivité thermique au plus égale à 0,04 W*m'1*K'1 ; -des première et deuxième parois externes, en des matériaux présentant des conductivités thermiques au moins égales à 0,12 W*nr1*K-1, disposées de part et d’autre de la couche en matériau isolant thermiquement, et s’étendant chacune sur une hauteur et une longueur du bloc. -le bloc comporte en outre au moins une pièce de liaison mécanique reliant entre elles les première et deuxième parois, la pièce de liaison mécanique étant dans un matériau présentant une conductivité thermique au plus égale à 0,3 W*nr1*K-1 et présentant un module d’élasticité au moins 10 fois supérieur à celui de la couche en matériau isolant ; -la première paroi externe comporte des premier et deuxième évidements traversant ledit bloc de part en part sur sa hauteur et positionnés de part et d’autre d’un plan médian vertical dudit bloc, les premier et deuxième évidements étant alignés selon la direction longitudinale du bloc et présentant chacun une dimension selon la direction longitudinale au moins égale à 20 % de la longueur du bloc. L’invention porte également sur les variantes suivantes. L’homme du métier comprendra que chacune des caractéristiques des variantes suivantes peut être combinée indépendamment aux caractéristiques ci-dessus, sans pour autant constituer une généralisation intermédiaire.

Selon une variante, les premier et deuxième évidements présentent une largeur au moins égale à 16 mm.

Selon une autre variante, les premier et deuxième évidements sont le symétrique l’un de l’autre par rapport audit plan médian vertical dudit bloc.

Selon encore une variante, la distance entre les premier et deuxième évidements est égale à la distance entre ces évidements et les extrémités longitudinales de la première paroi externe.

Selon encore une autre variante, la distance entre les premier et deuxième évidements est inférieure d’au moins 20 % à la distance entre ces évidements et les extrémités longitudinales de la première paroi externe.

Selon une variante, la première paroi externe présente une épaisseur comprise entre 60 et 100 mm.

Selon encore une variante, les premier et deuxième évidements présentent une longueur comprise entre 22 % et 33% de la longueur du bloc.

Selon une autre variante, les première et deuxième parois externes incluent un même matériau choisi dans le groupe constitué du béton, du béton cellulaire, de la terre cuite, du bois massif et du bois aggloméré.

Selon encore une autre variante, la pièce de liaison mécanique passe à travers la couche en matériau isolant dans laquelle elle est en prise mécanique.

Selon une autre variante, ledit matériau isolant est choisi dans le groupe constitué du polyuréthane, de la perlite, de la laine de roche, du polystyrène et de la mousse phénolique.

Selon encore une variante, la pièce de liaison mécanique est un tirant emboîté dans la première paroi externe à une première extrémité, et emboîté dans la deuxième paroi externe à une deuxième extrémité.

Selon encore une autre variante, le bloc comprend plusieurs desdites pièces de liaison mécanique réparties sur la longueur dudit bloc.

Selon une variante, une face supérieure dudit bloc comporte une partie mâle et une face inférieure dudit bloc comporte une partie femelle configurée pour loger ladite partie mâle d’un autre bloc identique.

Selon une autre variante, ladite partie femelle comporte une rainure s’étendant sur toute la longueur dudit bloc.

Selon encore une variante, lesdites première et deuxième parois externes comportent des faces internes en vis-à-vis, ces faces internes comportant chacune des surépaisseurs au niveau de sections transversales du bloc ne comportant pas lesdits premier et deuxième évidements. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d’un mode de réalisation d’un bloc de construction selon l’invention ; -la figure 2 est une vue de dessus du bloc de la figure 1 ; -la figure 3 est une vue de dessus du bloc de la figure 1 après retrait d’une couche d’isolant ; -la figure 4 est une vue de dessus d’une première paroi externe du bloc de la figure 1 ; -la figure 5 est une vue en coupe transversale de la paroi de la figure 4 au niveau d’un évidement ; -la figure 6 est une vue de face de la paroi de la figure 4 ; -la figure 7 est une vue de dessus d’une deuxième paroi externe du bloc de la figure 1 ; -la figure 8 est une vue en coupe transversale de la paroi de la figure 7 au niveau d’une prise ; -la figure 9 est une vue de face de la paroi de la figure 7 ; -la figure 10 est une vue en perspective de la paroi de la figure 7 ; -la figure 11 est une vue de face d’un mur en cours de formation par empilement de blocs ; -la figure 12 est une vue de dessus de l’empilement de la figure 11.

La figure 1 est une vue en perspective d’un mode de réalisation d’un bloc 1 de construction de mur selon l’invention. Le bloc 1 est configuré pour être logé dans un volume parallélépipédique de 600 mm, par 350 mm, par 350 mm. Un tel bloc 1 présente un volume d’encombrement et un poids adaptés pour que le bloc puisse être déplacé manuellement sans nécessiter d’outils ou d’engins de levage.

Cet aspect est particulièrement important dans le cadre de la construction de murs de blocs, puisque les blocs peuvent être montés manuellement un à un, rang par rang, ce qui implique beaucoup de manipulations. Un bloc 1 selon l’invention présente par exemple une longueur de 500 mm (longueur la plus répandue sur le marché des blocs de construction), une hauteur de 207 mm, et une largeur de 225 mm.

Le bloc 1 comporte par ailleurs des parois externes 100 et 200 disposées à l’opposée dans la largeur du bloc 1. Les parois 100 et 200 s’étendent sur la hauteur et la longueur du bloc 1, et définissent ainsi la hauteur et la longueur de ce bloc 1. Les parois 100 et 200 sont réalisées dans des matériaux présentant une conductivité thermique au moins égale à 0,12 W*nrr1*K'1, correspondant à des matériaux présentant à la fois des caractéristiques mécaniques (en particulier la résistance à la compression) suffisante pour un coût de fabrication raisonnable. Les matériaux des parois 100 et 200 sont par exemple typiquement choisis dans le groupe constitué du béton, du béton cellulaire, de la terre cuite, du bois massif et du bois aggloméré.

Pour compenser les performances d’isolation thermique réduites des parois externes 100 et 200, et ainsi limiter le flux thermique à travers la largeur du bloc 1, ces parois externes 100 et 200 sont disposées de part et d’autre d’une couche en matériau isolant thermiquement 300. Le matériau de la couche d’isolant 300 présente une conductivité thermique au plus égale à 0,04 W*nr1*K'1. Le matériau de la paroi 300 est par exemple choisi dans le groupe constitué du polyuréthane, de la perlite, de la laine de roche, du polystyrène et de la mousse phénolique. Les parois 100 et 200 constituent ici des planelles et le bloc 1 est dit isolé entre planelles. Avantageusement, la couche d’isolant 300 présente quatre faces latérales accessibles entre les parois externes 100 et 200, depuis l’extérieur du bloc 1. La géométrie des faces latérales de la couche d’isolant 300 est prévue pour que des faces latérales de deux blocs assemblés et identiques entre eux aient un contact continu.

Les figures 4 à 6 illustrent plus précisément la structure de la paroi externe 100. La paroi externe 100 comporte une face externe 101 et une face interne 102. La paroi 100 comporte des évidements 111 et 112 traversant le bloc 20 de part en part sur toute sa hauteur. Les évidements 111 et 112 sont traversants, de sorte qu’un objet tel qu’un câble peut traverser le bloc 1 sur toute sa hauteur. Un tel objet traversant les évidements 111 et 112 se trouve en outre protégé des agressions extérieures par la paroi externe 100.

Les évidements 111 et 112 sont disposés de part et d’autre d’un plan médian vertical du bloc 1 (traits en tiret-point sur différentes figures). Les évidements 111 et 112 sont en outre alignés selon la direction longitudinale du bloc 1. Cette disposition géométrique des évidements 111 et 112 vise à favoriser le positionnement en vis-à-vis des évidements 111 et 112 de différents blocs 1 lors de leur empilement pour la formation d’un mur. Comme davantage détaillé par la suite, les évidements 111 et 112 présentent chacun une dimension longitudinale au moins égale à 20 % de la longueur du bloc 1.

La paroi externe 100 comporte en outre des encoches 110 à différents emplacements sur sa longueur. Des encoches 110 sont notamment ménagées de part et d’autre des orifices 111 et 112.

La paroi externe 100 comporte par ailleurs une partie femelle 114 sur sa face inférieure. La partie femelle 114 est ici réalisée sous la forme d’une rainure 114 s’étendant sur toute la longueur de la paroi externe 100, dans sa partie médiane. La paroi 100 comporte par ailleurs une partie mâle 120 sur sa face supérieure. La partie mâle 120 s’étend notamment en saillie vers le haut par rapport à la couche d’isolant 300. La partie mâle 120 est configurée pour se loger dans la partie femelle 114 d’un autre bloc 1 identique positionné au-dessus. Les parties femelles 114 et mâles 120 des différents blocs 1 servent à caler les blocs 1 empilés les uns sur les autres, de façon à permettre leur coulissement relatif longitudinal et empêcher leur coulissement relatif transversal. Les parties mâles 120 sont ici entrecoupées par les évidements 111 et 112, et par les encoches 110.

Afin d’améliorer la résistance mécanique du bloc 1, la paroi externe 100 comporte avantageusement des surépaisseurs 130 au niveau de sections transversales ne comportant pas les évidements 111 et 112. Les surépaisseurs 130 sont ici formées au niveau de la face interne 102.

Afin d’optimiser le poids du bloc 1, et de limiter sa compacité, la paroi externe 100 présente avantageusement une épaisseur au plus égale à 100 mm. Afin de ne pas altérer excessivement sa résistance mécanique du fait de la présence des évidements 111 et 112, la paroi 100 présente avantageusement une épaisseur au moins égale à 60 mm.

Les figures 7 à 10 illustrent plus précisément la structure de la paroi externe 200. La paroi externe 200 comporte une face externe 201 et une face interne 202. La paroi externe 200 comporte en outre des encoches 210 à différents emplacements sur sa longueur. Des encoches 210 sont notamment ménagées alignées transversalement avec les encoches 110.

La paroi externe 200 comporte par ailleurs une partie femelle 214 sur sa face inférieure. La partie femelle 214 est ici réalisée sous la forme d’une rainure 214 s’étendant sur toute la longueur de la paroi externe 200, dans sa partie médiane. La paroi 200 comporte par ailleurs une partie mâle 220 sur sa face supérieure. La partie mâle 220 s’étend notamment en saillie vers le haut par rapport à la couche d’isolant 300. La partie mâle 220 est configurée pour se loger dans la partie femelle 214 d’un autre bloc 1 identique positionné au-dessus. Les parties femelles 214 et mâles 220 des différents blocs 1 servent à caler les blocs 1 empilés les uns sur les autres, de façon à permettre leur coulissement relatif longitudinal et empêcher leur coulissement relatif transversal. Les parties mâles 220 sont ici entrecoupées par les encoches 210.

Afin d’améliorer la résistance mécanique du bloc 1, la paroi externe 200 comporte avantageusement des surépaisseurs 230 au niveau de sections transversales du bloc 1 ne comportant pas les évidements 111 et 112. Les surépaisseurs 230 sont ici formées au niveau de la face interne 202.

Comme illustré aux figures 2 et 3, le bloc 1 comprend au moins une pièce de liaison mécanique 400 reliant les parois 100 et 200 entre elles. La pièce de liaison mécanique 400 est dans un matériau présentant une conductivité thermique au plus égale à 0,3 W*nrr1*K-1 évitant de créer un pont thermique excessif entre les parois externes 100 et 200. Par ailleurs, afin de ne pas dégrader excessivement les performances mécaniques du bloc 1, la pièce de liaison mécanique 400 présente avantageusement un module d’élasticité au moins 10 fois supérieur à celui de la couche 300. Cela permet par exemple d’utiliser une couche 300 dans un matériau présentant un module d’élasticité réduit, par exemple une mousse. La pièce de liaison mécanique 400 peut par exemple être réalisée dans un matériau polymère choisi dans le groupe constitué du polypropylène, du polyamide, du polyéthylène tétraphtalate, du polyacétale et du polyvinyle.

La pièce de liaison mécanique 400 est avantageusement réalisée sous la forme d’un tirant emboîté dans la paroi 100 par l’intermédiaire d’une extrémité 401, et emboîté dans la paroi 200 par l’intermédiaire d’une extrémité 402. La pièce de liaison mécanique 400 transmet ainsi les efforts mécaniques entre les parois 100 et 200 selon une direction transversale. Pour favoriser la transmission des efforts mécaniques entre les parois 100 et 200, la pièce de liaison mécanique 400 s’étend avantageusement perpendiculairement à ces parois 100 et 200. L’extrémité 401 est par exemple emboîtée dans une encoche 110 respective de la paroi 100, et l’extrémité 402 est par exemple emboîtée dans une encoche 210 respective de la paroi 200. À cet effet, les extrémités 401 et 402 peuvent être recourbées pour venir en prise à l’intérieur des encoches 110 et 210 respectivement. Avantageusement, plusieurs pièces de liaison mécanique 400 sont réparties sur la longueur du bloc 1.

La couche de matériau isolant 300 s’oppose également à un rapprochement entre la paroi 100 et la paroi 200. Les pièces de liaison 400 s’opposent à l’écartement entre la paroi 100 et la paroi 200. Ainsi, en réponse à un effort tranchant parallèle aux parois 100 et 200 du bloc 1, ces parois 100 et 200 ont tendance à se déplacer parallèlement l’une par rapport à l’autre. La pièce de liaison 400 est alors soumise un effort de flexion tendant à rapprocher les parois 100 et 200 l’une de l’autre. Du fait de la présence de la couche d’isolant 300 entre les parois 100 et 200, la compression de cette couche 300 s’oppose au rapprochement des parois 100 et 200.

Un tel bloc 1 présente ainsi des caractéristiques d’isolation thermique améliorées entre ses parois externes, tout en conservant des propriétés mécaniques de tenue suffisantes, et une stabilité géométrique du bloc 1 lorsqu’il est mis en charge.

La couche d’isolant 300 est avantageusement moulée contre les faces internes 102 et 202 des parois externes 100 et 200, pour générer une prise mécanique de la couche 300 avec ces parois 100 et 200. La couche 300 est avantageusement formée d’un seul tenant et s’étend préférentiellement sur l’intégralité des faces internes 102 et 202, sans discontinuité entre les parois 100 et 200.

Comme illustré à la figure 2, la partie médiane des pièces de liaison mécanique 400 est avantageusement noyée dans la couche d’isolant 300 et passe ainsi à travers cette couche d’isolant 300 dans laquelle elle est en prise mécanique. En vue de faciliter la compréhension, la figure 3 illustre le bloc 1 après avoir retiré la couche d’isolant 300.

Les évidements 111 et 112 présentent chacun une dimension longitudinale au moins égale à 20 % de la longueur du bloc 1, ce qui permet de ménager des passages d’objets à travers les évidements 111 et 112 d’une certaine longueur, avec une certaine tolérance sur le positionnement en montage croisé des blocs 1 d’un empilement. On peut ainsi réaliser un passage d’objets à travers des blocs empilés en montage croisé, sans nécessiter de réaliser des saignées dans des plaques de plâtre d’habillage de ces blocs.

Afin de favoriser le passage d’objets à travers les évidements 111 et 112, ces évidements présentent avantageusement une largeur au moins égale à 16 mm, et de préférence au moins égale à 20 mm. Afin de ne pas réduire excessivement la section de la paroi 100, la largeur des évidements 111 et 112 est avantageusement inférieure à 35 mm.

Comme détaillé par la suite, afin de favoriser la superposition d’un évidement 111 d’un bloc 1 avec un évidement 112 d’un autre bloc 1, les évidements 111 et 112 sont avantageusement le symétrique de l’un de l’autre par rapport au plan médian vertical de ce bloc 1.

Afin de favoriser un empilement de blocs 1 avec un montage croisé à la moitié, la distance entre les évidements 111 et 112 est égale à la distance entre l’évidement 111 et l’extrémité longitudinale 141 de la paroi 100, et est égale à la distance entre l’évidement 112 et l’extrémité longitudinale 142 de la paroi 100.

Afin de favoriser un empilement de blocs avec un montage croisé au tiers, la distance entre les évidements 111 et 112 est inférieure d’au moins 20 % à la distance entre l’évidement 111 et l’extrémité longitudinale 141 de la paroi 100, et est inférieure d’au moins 20 % à la distance entre l’évidement 112 et l’extrémité longitudinale 142 de la paroi 100.

Afin d’accroître le recouvrement entre un évidement 111 et un évidement 112 de blocs 1 superposés, et afin d’accroître ainsi la section de passage pour des objets à travers les blocs 1, les évidements 111 et 112 présentent avantageusement une longueur au moins égale à 22 % de la longueur du bloc 1. Afin de ne pas altérer excessivement la résistance mécanique de la paroi 100, les évidements 111 et 112 présentent chacun une longueur au plus égale à 33 % de la longueur du bloc 1.

La figure 11 est une vue de face schématique d’un début d’empilement entre des blocs 11 à 13 selon l’invention. La figure 12 est une vue de dessus partielle de cet empilement de blocs 11 à 13. Dans cet exemple, on utilise un montage croisé au tiers, c’est-à-dire que le bloc 13 comporte un débordement du tiers de sa longueur sur le bloc 12, et un débordement des deux tiers de sa longueur sur le bloc 11. Comme on peut le voir à la figure 12, l’empilement de l’évidement 111 du bloc 13 sur l’évidement 112 du bloc 11 ménage un orifice de passage 131 à travers les blocs 13 et 11, du fait de l’alignement longitudinal entre les évidements 111 et 112, du fait de leur position de part et d’autre du plan vertical médian, et du fait de leur dimension longitudinale. De façon similaire, l’empilement de l’évidement 112 du bloc 13 sur l’évidement 111 du bloc 12 ménage un orifice de passage 132 à travers les blocs 13 et 12, du fait de l’alignement longitudinal entre les évidements 111 et 112, du fait de leur position de part et d’autre du plan vertical médian, et du fait de leur dimension longitudinale.

Les blocs 11 à 13 sont tout aussi bien configurés pour un montage croisé à la moitié, c’est-à-dire que le bloc 13 comporte un débordement de la moitié de sa longueur sur le bloc 12 (ou sur le bloc 11 ). Les orifices 111 et 112 pourront être positionnés de façon adéquate par rapport aux plans médians des blocs, afin de favoriser la longueur des orifices de passage 131 et 132, soit pour un montage croisé au tiers, soit un montage croisé au tiers.

Claims

REVENDICATIONS

1. Bloc (1) pour la construction de mur, logeable dans un volume parallélépipédique de 600 mm par 350 mm par 350 mm, le bloc comprenant : -une couche en matériau isolant thermiquement (300) présentant une conductivité thermique au plus égale à 0,04 W*m'1*K'1 ; -des première et deuxième parois externes (100, 200), en des matériaux présentant des conductivités thermiques au moins égales à 0,12 W*nr1*K'1, disposées de part et d’autre de la couche en matériau isolant thermiquement, et s’étendant chacune sur une hauteur et une longueur du bloc ; Caractérisé en ce que : -le bloc (1) comporte en outre au moins une pièce de liaison mécanique (400) reliant entre elles les première et deuxième parois (100, 200), la pièce de liaison mécanique étant dans un matériau présentant une conductivité thermique au plus égale à 0,3 W*m'1*K'1 et présentant un module d’élasticité au moins 10 fois supérieur à celui de la couche en matériau isolant (300) ; -la première paroi externe (100) comporte des premier et deuxième évidements (111,112) traversant ledit bloc (1 ) de part en part sur sa hauteur et positionnés de part et d’autre d’un plan médian vertical dudit bloc, les premier et deuxième évidements étant alignés selon la direction longitudinale du bloc et présentant chacun une dimension selon la direction longitudinale au moins égale à 20 % de la longueur du bloc.
2. Bloc (1) pour la construction de mur selon la revendication 1, dans lequel les premier et deuxième évidements (111,112) présentent une largeur au moins égale à 16 mm.
3. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon la revendication 1 ou 2, dans lequel les premier et deuxième évidements (111,112) sont le symétrique l’un de l’autre par rapport audit plan médian vertical dudit bloc.
4. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la distance entre les premier et deuxième évidements (111,112) est égale à la distance entre ces évidements et les extrémités longitudinales de la première paroi externe (100).
5. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel la distance entre les premier et deuxième évidements (111,112) est inférieure d’au moins 20 % à la distance entre ces évidements et les extrémités longitudinales de la première paroi externe (100).
6. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première paroi externe (100) présente une épaisseur comprise entre 60 et 100 mm.
7. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les premier et deuxième évidements (111,112) présentent une longueur comprise entre 22 % et 33% de la longueur du bloc.
8. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les première et deuxième parois externes (100, 200) incluent un même matériau choisi dans le groupe constitué du béton, du béton cellulaire, de la terre cuite, du bois massif et du bois aggloméré.
9. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la pièce de liaison mécanique (400) passe à travers la couche en matériau isolant (300) dans laquelle elle est en prise mécanique.
10. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ledit matériau isolant (300) est choisi dans le groupe constitué du polyuréthane, de la perlite, de la laine de roche, du polystyrène et de la mousse phénolique.
11. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la pièce de liaison mécanique (400) est un tirant emboîté dans la première paroi externe (100) à une première extrémité, et emboîté dans la deuxième paroi externe (200) à une deuxième extrémité.
12. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant plusieurs desdites pièces de liaison mécanique (400) réparties sur la longueur dudit bloc (1 ).
13. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel une face supérieure dudit bloc comporte une partie mâle (120,220) et dans lequel une face inférieure dudit bloc comporte une partie femelle (114,214) configurée pour loger ladite partie mâle d’un autre bloc identique.
14. Bloc (1) pour la construction de mur selon la revendication 13, dans lequel ladite partie femelle comporte une rainure (114) s’étendant sur toute la longueur dudit bloc.
15. Bloc (1 ) pour la construction de mur selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel lesdites première et deuxième parois externes (100,200) comportent des faces internes (102, 202) en vis-à-vis, ces faces internes comportant chacune des surépaisseurs au niveau de sections transversales du bloc ne comportant pas lesdits premier et deuxième évidements (111, 112).