FR3052671A1 - Ensemble pour la realisation d'une sonde ureterale personnalisee - Google Patents

Ensemble pour la realisation d'une sonde ureterale personnalisee Download PDF

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Abstract

L'invention a pour objet un ensemble pour la réalisation d'une sonde urétérale comprenant : - un premier jeu (2) de portions d'extrémité rénales curvilignes (10), - un deuxième jeu (3) de portions urétérales rectilignes (20), et - un troisième jeu (4) de portions d'extrémité vésicales (30), dans lequel chaque portion comprend un canal interne (11, 21, 31) débouchant aux deux extrémités de la portion, et les portions d'extrémité rénales et vésicales sont propres à être assemblées aux portions urétérales directement ou par l'intermédiaire d'un élément de liaison (40) pour réaliser une sonde urétérale comprenant successivement une portion d'extrémité rénale choisie parmi le premier jeu, une portion urétérale choisie parmi le deuxième jeu, et une portion d'extrémité vésicale choisie parmi le troisième jeu, et un canal interné formé par la succession des canaux internes des portions. L'invention concerne également un procédé de montage d'une sonde urologique à partir d'un tel ensemble.

Description

DOMAINE DE L’INVENTION L’invention concerne un ensemble pour la réalisation de sonde urétérale, et un procédé de montage d’une sonde à partir dudit ensemble. L’invention trouve une application avantageuse dans le traitement personnalisé d’indications pathologiques diverses dans le domaine de l’urologie.
ETAT DE LA TECHNIQUE L’uretére est un canal qui relie le rein à la vessie d’un individu et permet d’y acheminer l’urine.
De nombreuses pathologies peuvent empêcher l’écoulement normal de l’urine dans l’uretére, par exemple des calculs rénaux C, des syndromes de jonction pyélo-urétérale, des cas de compression extrinsèque par fibrose rétro-péritonéale maligne ou bénigne, en cas de tumeur urétérale ou pyélique, ou encore en cas de rétrécissement urétéral ischémique ou radique.
Les différentes pathologies empêchant le drainage de l’urine sont autant d’indications pour poser, dans l’uretère, une sonde dite endo-urétérale. On connaît des types de sondes urétérales variés à implanter dans l’uretère en fonction de diverses pathologies du patient.
Par exemple, en référence à la figure 1a, on connaît la sonde dite « JJ », qui est une sonde monobloc utilisée depuis 1967,comprenant une extrémité rénale 12 tubulaire et recourbée en une boucle formant un « J », et une extrémité vésicale 14 également tubulaire et recourbée en une boucle formant un autre « J ». Ces extrémités sont reliées entre elles par une portion intermédiaire 10 sensiblement rectiligne. La sonde comporte un canal interne qui permet de faire circuler l’urine du rein R à la vessie V en cas d’obstruction de l’uretère U.
Plusieurs modèles de sondes « JJ » de longueurs différentes existent pour être relativement adaptés à des patients présentant des uretères de longueurs différentes.
En référence à la figure 1b, on connaît un autre type de sonde qui a été proposé dans la demande de brevet WO 2014/096264 pour améliorer le confort des patients par rapport à l’utilisation d’une sonde « JJ » et permet en outre d’évacuer les calculs rénaux par un phénomène de dilatation de l’uretère et/ou du bassinet du rein.
Cette sonde comporte une extrémité rénale 200 tubulaire et recourbée en une boucle formant un « J », une portion intermédiaire 220 sensiblement rectiligne dont une extrémité est effilée, et une extrémité vésicale 210 réduite à un ou plusieurs fils qui prolongent la portion effilée, de manière à former une transition progressive entre la partie tubulaire et la partie filaire de la sonde.
Cette sonde est adaptée pour traiter des cas d’obstructions de l’uretére par des calculs ou des compressions extrinsèques, mais n’est pas indiquée dans certains cas de compressions extrinsèques situées sur le bas de l’uretère tels causées par exemple par des tumeurs cancéreuses, etc.
On connaît par ailleurs le document US 6,949,125 qui décrit une sonde comprenant une partie d’extrémité rénale, une partie urétérale, et une partie d’extrémité vésicale tubulaires, ainsi qu’un ballon gonflable pouvant être monté sur la partie d’extrémité vésicale de la sonde afin de prévenir un reflux d’urine vers le rein.
Ces différentes sondes sont chacune adaptées à des problématiques différentes, mais présentent l’inconvénient commun de ne pas pouvoir être adaptables de façon optimale à chaque patient en fonction de sa taille, de la morphologie de son système urinaire, de sa maladie et de la localisation de sa maladie.
Il résulte pour le praticien qu’un choix doit être opéré dans le modèle de sonde à utiliser, et parfois qu’une priorité doit être établie entre les problématiques à traiter, certaines problématiques n’étant pas résolues par le choix d’une sonde.
Par exemple, il peut résulter de l’utilisation de certaines sondes un inconfort du patient si la sonde choisie n’est pas exactement adaptée à sa morphologie ou sa maladie.
De plus le choix du modèle de sonde peut engendrer un coût plus important pour des sondes qui sont dédiées à des utilisations très spécifiques.
PRESENTATION DE L’INVENTION L’invention a pour but de pallier aux inconvénients de l’art antérieur indiqués ci-avant.
En particulier, l’invention a pour but de proposer une solution permettant le traitement de troubles urologiques de la façon la plus personnalisée possible, en fonction de la taille du patient, de la morphologie de son système urinaire, de l’indication pathologique et de la position ou localisation de la pathologie dans le système urinaire.
Un autre but de l’invention est de proposer un ensemble pour la réalisation de sonde urétérale permettant d’améliorer le traitement des pathologies ainsi que la tolérance des patients.
Un autre but de l’invention est de réduire les coûts de production des sondes. A cet égard, l’invention a pour objet un ensemble pour la réalisation d’une sonde urétérale comprenant : - un premier jeu de portions d’extrémité rénales curvilignes, - un deuxième jeu de portions urétérales rectilignes, et - un troisième jeu de portions d’extrémité vésicales, dans lequel chaque portion comprend un canal interne débouchant aux deux extrémités de la portion, et les portions d’extrémité rénales et vésicales sont propres à être assemblées aux portions urétérales directement ou par l’intermédiaire d’un élément de liaison pour réaliser une sonde urétérale comprenant successivement une portion d’extrémité rénale choisie parmi le premier jeu, une portion urétérale choisie parmi le deuxième jeu, et une portion d’extrémité vésicale choisie parmi le troisième jeu, et un canal interné formé par la succession des canaux internes des portions.
Avantageusement, mais facultativement, l’ensemble selon l’invention peut en outre comprendre au moins l’une des caractéristiques suivantes : - les portions urétérales présentent un diamètre externe différent des portions d’extrémité rénales et/ou des portions d’extrémité vésicales, et les portions d’au moins l’un des jeux comportent une section d’assemblage conformée pour assurer une continuité de diamètre avec les portions auxquelles elles sont propres à être assemblées. L’ensemble comprend un quatrième jeu d’éléments intermédiaires de liaison adaptés pour être montés à une extrémité de deux portions à assembler pour permettre l’assemblage desdites portions. - deux portions de deux jeux différents présentent des diamètres externes différents, et des éléments intermédiaires de liaison comprennent une section de transition comprenant à une extrémité un diamètre externe égal à celui de la première portion à assembler et à l’autre extrémité un diamètre externe égal à celui de la deuxième portion à assembler. - le jeu de portions d’extrémités rénales comporte une pluralité de portions parmi lesquelles : O au moins une portion présentant une forme de boucle plane, O au moins une portion présentant une forme hélicoïdale évasée vers une extrémité de la portion, et O au moins une portion présentant une forme dite en S comprenant une pluralité de boucles de rayon croissant vers une extrémité de la portion et s’étendant dans un plan. - le jeu de portions d’extrémité vésicales comporte une pluralité de portions parmi lesquelles : O au moins une portion comprenant une partie effilée vers une extrémité et un ou plusieurs fils prolongeant ladite partie effilée, et O au moins une portion comprenant un embout de retenue comportant une paroi s’étendant autour du canal interne présentant, dans au moins une direction transversale à la direction du canal interne, une dimension supérieure au diamètre d’une section de la portion urétérale, et un clapet anti-reflux, monté sur l’extrémité de la portion opposée à l’extrémité par laquelle ladite portion peut être montée sur une portion urétérale. - chaque portion comporte au moins une section d’assemblage conformée pour permettre un assemblage mécanique à un élément complémentaire parmi une autre portion ou un élément intermédiaire de liaison par serrage, vissage, ou encliquetage. - le canal interne de chaque portion présente une section transversale constante de diamètre supérieur ou égal à 0.9 mm.
Selon un autre objet, l’invention concerne un kit de sonde urétérale comprenant : - une portion d’extrémité rénale curviligne, - une portion urétérale rectiligne, et - une portion d’extrémité vésicale. chaque portion étant respectivement choisie dans le premier, deuxième, et troisième jeu de l’ensemble selon la description qui précède. L’invention a également pour objet des portions de sonde urétérale entrant dans la composition d’un tel kit et/ou étant choisie parmi les jeux de portions de l’ensemble décrit ci-avant.
Selon un autre objet, l’invention concerne un procédé d’assemblage d’une sonde urétérale, comprenant les étapes de : - à partir d’un paramètre parmi le groupe comprenant : O nature d’une pathologie à traiter par la sonde O morphologie du bassinet du rein du patient, O longueur de l’uretère du patient, et O localisation d’une obstruction urétérale du patient, sélectionner une portion d’extrémité rénale, une portion urétérale et une portion d’extrémité vésicale de sonde urétérale parmi respectivement le premier, le deuxième et le troisième jeu de l’ensemble selon la description qui précède, et - assembler la portion urétérale à la portion d’extrémité rénale et à la portion d’extrémité vésicale pour obtenir une sonde urétérale.
Avantageusement, mais facultativement, le procédé d’assemblage comprend en outre au moins l’une des caractéristiques suivantes : - de sélection est mise en oeuvre à partir d’au moins deux paramètres dont la longueur de l’uretère du patient.
Le procédé comprend une étape préliminaire à l’étape d’assemblage, comprenant l’ajustement de la longueur de la portion urétérale à une longueur cible déterminée à partir d’une longueur d’uretère du patient à traiter par la sonde, et d’une position d’un obstacle à l’écoulement d’urine dans l’uretère du patient à traiter. L’invention peut également concerner un procédé de traitement d’une indication pathologique de type urologique comprenant : - la détermination d’un paramètre au moins parmi le groupe comprenant une pathologie urologique d’un patient, une localisation d’obstruction d’uretère du patient, une longueur d’uretère du patient, une morphologie de bassinet rénal du patient, - la sélection d’une forme de portion d’extrémité rénale et/ou d’une forme de portion d’extrémité vésicale d’un kit de sonde urologique et/ou la détermination d’une longueur de la portion urétérale, - le montage d’une sonde à partir du kit, et - l’implantation de la sonde pour traiter l’indication pathologique. L’ensemble proposé permet de choisir chaque élément d’une sonde urétérale en fonction de paramètres personnels au patient tels que sa taille, la morphologie de son système urinaire et notamment celle de ses bassinets rénaux, sa pathologie, et la localisation d’un obstacle à l’écoulement d’urine dans l’uretère.
Ainsi une sonde urologique peut être fabriquée complètement sur-mesure et traiter au mieux la pathologie tout en présentant une bonne tolérance de la part du patient. Le praticien n’a donc pas besoin de choisir entre deux modèles de sonde qui ne sont que partiellement adaptés à un patient.
DESCRIPTION DES FIGURES D’autres caractéristiques, buts et avantages de l’invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - Les figures 1a et 1b, déjà décrites, illustrent des sondes de l’art antérieur. - La figure 2a représente schématiquement un exemple d’ensemble pour la réalisation de sonde urétérale, - La figure 2b représente schématiquement un exemple de kit de sonde urétérale, - Les figures 3a à 3c représentent schématiquement des exemples de portions d’extrémité rénale d’un kit pour sonde urétérale, - Les figures 4a et 4b représentent schématiquement des exemples de portions urétérales d’un kit, - Les figures 5a à 5f représentent schématiquement des exemples de portions d’extrémité vésicale d’un kit, - Les figures 6a à 6h représentent schématiquement différentes manières de monter une portion urétérale à une portion d’extrémité rénale ou vésicale.
Les figures 7a à 7c illustrent des exemples schématiques de sondes urétérales pouvant être formées à partir d’un kit.
Les figures 8a et 8b illustrent schématiquement des conditions de sélection de portions d’extrémités vésicales.
DESCRIPTION DETAILLEE D’AU MOINS UN MODE DE REALISATION DE L’INVENTION
On va maintenant décrire un ensemble pour la réalisation d’une ou plusieurs sonde(s) urétérale(s), c’est-à-dire un ensemble comprenant des éléments distincts dont le montage permet d’obtenir une sonde urétérale.
En référence à la figure 2a, un tel ensemble 1 comprend un premier jeu 2 de portions d’extrémité rénales 10 d’une sonde urétérale, un deuxième jeu 3 de portions urétérales 20, et un troisième jeu 4 de portions d’extrémités vésicales 30.
Chaque jeu comprend au moins une, et de préférence plusieurs portions différentes pour des applications différentes comme cela sera décrit ci-après.
Le conditionnement des portions d’un même jeu est de préférence un conditionnement (ou emballage) individuel permettant de choisir une portion dans chaque jeu.
Les portions d’extrémités rénales 10 sont propres à être montées à une première extrémité de portions urétérales 20, soit directement soit par l’intermédiaire d’un élément de liaison. Les portions d’extrémités vésicales sont propres à être montées à l’autre extrémité des portions urétérales, soit directement, soir par l’intermédiaire d’un élément de liaison.
Ceci permet de réaliser une sonde personnalisée en choisissant une portion de chaque jeu. On a ainsi représenté en figure 2b un kit 5 de sonde urétérale qui comprend une portion choisie dans chaque jeu, les trois portions choisies pouvant être ensuite assemblées pour former une sonde. On comprend donc que l’ensemble 1 comprend plusieurs exemplaires, éventuellement différents, de chacune des trois portions 10, 20, 30, tandis qu’un kit comprend un exemplaire de chaque portion, chaque exemplaire étant destiné à être assemblé aux autres pour former une sonde complète.
Les portions d’extrémité rénales 10 sont destinées à être positionnées dans le rein du patient une fois la sonde assemblée et implantée.
Les portions urétérales 20 sont destinées à être positionnées dans l’uretère du patient lorsque la sonde est assemblée et implantée.
Les portions d’extrémité vésicales 30 sont destinées à être positionnées au moins en partie dans la vessie du patient, c’est-à-dire soit complètement dans la vessie, soit en partie dans la vessie et en partie dans l’uretère, une fois la sonde assemblée et implantée.
Chacune de ces portions comprend un canal interne respectivement noté 11, 21, 31, qui débouche aux deux extrémités de la portion respective. Ce canal interne permet l’écoulement de l’urine dans la portion et le passage d’un guide pour la mise en place de la sonde. L’assemblage d’une portion d’extrémité rénale 10 avec une portion urétérale 20 permet de mettre en communication de fluide les canaux 11 et 21 des deux parties. L’assemblage d’une portion d’extrémité vésicale 30 avec une portion urétérale 20, permet également de mettre en communication de fluide le canal interne 21 de la portion urétérale avec le canal interne 31 de la portion d’extrémité vésicale.
De ce fait, le montage d’une sonde urétérale est permis en montant les trois portions bout à bout, et la sonde ainsi obtenue comprend un canal interne continu comprenant la succession des trois canaux 11, 21, 31, et qui débouche aux deux extrémités de la sonde. Ceci permet à la sonde de drainer l’urine en cas d’obstacle à l’écoulement de l’urine dans l’uretère et/ou le rein, et d’autoriser le passage d’un guide pour la mise en place de la sonde. Comme décrit ci-après, les canaux internes des trois portions peuvent être de diamètres différents de sorte que le canal interne de la sonde une fois formé n’a pas nécessairement un diamètre constant sur toute la longueur de la sonde.
Dans le cas où deux portions consécutives ne sont pas montées directement l’une sur l’autre, l’ensemble 1 peut optionnellement comprendre un quatrième jeu 6 d’éléments intermédiaires de liaison 40, destinés à permettre le montage de deux portions successives de sonde. Dans ce cas un kit 5 de sonde comprend autant d’éléments de liaison que nécessaire, c’est-à-dire un ou deux, pour assembler les portions de sonde. Ces éléments 40 seront décrits plus en détails ci-après.
Les différentes portions représentées sur la figure 2a ne sont qu’une illustration des différentes formes possibles desdites portions qui sont décrites plus en détails ci-aprés.
On va maintenant décrire les différentes portions entrant dans la composition respectivement des trois jeux 2, 3, 4.
Portion d’extrémité rénale
En référence aux figures 3a à 3c, on a représenté trois exemples de réalisation d’une portion d’extrémité rénale 10.
La portion d’extrémité rénale 10 est tubulaire, c’est-à-dire qu’elle comprend une paroi 12 entourant le canal interne 11. Cette paroi peut être formée en un matériau biocompatible, par exemple un matériau polymère, par exemple en polyuréthane souple, ou en silicone, ou autre.
La section transversale de la portion 10 est avantageusement circulaire et de diamètre externe constant sur toute la longueur de ladite portion. Le diamètre est de préférence compris entre 4 et 10 French, ce qui correspond à un intervalle de 1,33 à 3,33 mm. De préférence, le diamètre est de l’ordre de 2,33 mm ou 7 French, et il est avantageusement identique quelle que soit la forme de cette portion et les applications visées.
De plus, la section transversale du canal interne 11 délimité par la paroi 12 est avantageusement circulaire aussi, et de diamètre constant sur toute la longueur de la portion. Ce diamètre dépend du diamètre externe de la sonde. De préférence, il est supérieur à au moins 0,9 mm, par exemple supérieur à 1 mm, et inférieur à 1,55 mm.
La paroi 12 peut également comprendre des perforations traversantes 13 permettant au canal interne 11 d’être mis en communication de fluide avec l’extérieur de la sonde par lesdites perforations en plus des extrémités du canal.
En outre, la portion d’extrémité rénale 10 présente une forme curviligne pour lui permettre de rester logée à l’intérieur du bassinet du rein lorsque la sonde est implantée dans le patient. La forme curviligne empêche en particulier à cette portion de tomber dans l’uretère par gravité ou par aspiration du reste de la sonde (portions urétérale 20 et vésicale 30).
On va décrire différentes variantes de forme de portions d’extrémités rénales 10 entrant dans la composition du premier jeu 2 de l’ensemble 1. Avantageusement, ce jeu comprend au moins une portion 10 selon chaque variante.
Selon une première variante dont un exemple est représenté sur la figure 3a, la portion d’extrémité rénale 10 peut présenter une forme de boucle plane en forme de J comme les extrémités de la sonde « JJ » de l’art antérieur. Cette boucle présente de l’ordre de 20 à 22 mm de diamètre lorsqu’elle est recourbée, ce qui correspond, en la déroulant pour la maintenir droite, à une longueur de l’ordre de 7 cm.
Cette forme de boucle peut être adaptée pour des patients dont le bassinet du rein présente un diamètre supérieur à 20 mm. Pour des bassinets plus petits, elle n’est pas recommandée car la boucle peut mal se déployer lors de l’installation de la sonde.
La portion d’extrémité rénale 10 peut alternativement être d’une forme curviligne évasée vers l’extrémité rénale de manière à présenter au moins un, et de préférence une pluralité de points d’appuis de la portion d’extrémité rénale sur la paroi du bassinet du rein ou sur l’extrémité de l’uretère débouchant dans le bassinet, lorsque la sonde est positionnée dans l’uretère.
Avantageusement, la portion d’extrémité rénale 10 comporte une succession de boucles de rayon croissant vers l’extrémité rénale, chaque boucle s’étendant de préférence transversalement à la direction principale de la sonde (ou à la direction générale d’écoulement de l’urine).
Ainsi selon une deuxième variante de forme, dont un exemple est représenté sur la figure 3b en situation dans le bassinet du rein, la portion d’extrémité rénale 10 peut présenter une forme « en S » ou en zigzag, comprenant une pluralité de boucles de concavités opposées, s’étendant toutes dans un même plan et présentant un diamètre croissant vers une extrémité de la portion 10 qui correspond à l’extrémité rénale de la sonde une fois celle-ci montée. Par « rayon », on entend ici la distance entre une boucle et un axe s’étendant selon la direction principale de la sonde une fois montée. Cet axe est avantageusement l’axe central du canal interne 11 au niveau de l’extrémité de la portion qui est destinée à être montée sur la portion urétérale 20. Avantageusement une ou deux boucles destinées à être en appui sur le bassinet du rein présentent un rayon compris entre 10 et 20 mm.
Sur la figure on a représenté des points d’appui de la portion 10 sur les parois du bassinet.
Selon une troisième variante de forme dont un exemple est représenté sur la figure 3c en situation dans le bassiner du rein, la portion d’extrémité rénale 10 peut présenter une forme hélicoïdale, où les boucles sont des spires de rayon croissant vers l’extrémité vésicale. La même définition du terme rayon est ici appliquée. Avantageusement une ou deux boucles destinées à être en appui sur le bassinet du rein présentent un rayon compris entre 10 et 30 mm.
Ces deux derniers exemples de portions d’extrémité rénale 10 (forme « en S » et forme hélicoïdale) présentent l’avantage d’être déformables élastiquement dans la direction principale de la sonde. Ce comportement élastique, combiné à l’appui de la portion 10 sur les parois du bassinet en un ou plusieurs points, permet à cette portion de se déformer en fonction des variations de longueur de l’uretère pour accommoder ces variations. Les variations de longueur de l’uretère peuvent être liées à la respiration, des changements de positions, etc.
De plus, le cas « en S » ou en zigzag est plus adapté à un bassinet du rein étroit, que la forme « en J » car elle se déploie plus facilement.
Cette forme ainsi que la forme hélicoïdale peuvent aussi être choisies pour des bassinets plus gros, c’est-à-dire de plus de 20 mm de diamètre.
Portion urétérale
En référence aux figures 4a à 4b, on a représenté deux exemples de réalisation d’une portion urétérale 20 pouvant entrer dans la composition d’un ensemble 1 et/ou d’un kit 5.
La portion urétérale 20 est tubulaire, c’est-à-dire qu’elle comprend une paroi 22 entourant le canal interne 21. Cette paroi peut être formée en un matériau biocompatible, par exemple un matériau polymère, par exemple en polyuréthane, sous une forme souple ou rigide, en silicone, en PVC, ou autre.
La portion urétérale 20 est en outre sensiblement rectiligne, bien que son matériau constitutif lui permette de se courber pour accompagner des déformations de l’uretère. La longueur de la portion 20 est avantageusement supérieure à la longueur moyenne des uretères des patients, afin de permettre au praticien de recouper la portion 20 à la bonne longueur pour l’adapter à la longueur de l’uretère du patient à traiter. Ainsi la portion 20 présente avantageusement une longueur supérieur à 20 cm, de préférence supérieure à 26 cm, par exemple égale à 30 cm.
La section transversale de la portion 20 est avantageusement circulaire et de diamètre externe constant sur toute la longueur de ladite portion.
On peut prévoir des portions urétérales 20 de deux diamètres différents en fonction de la pathologie traitée. Avantageusement, le jeu 3 de portions urétérales 20 comporte des portions des deux diamètres pour permettre de choisir une portion de diamètre adapté à la pathologie à traiter.
Dans un premier cas, qui s’applique au traitement de calcul urétéral, jonction pyélo-urétérale, ou de pathologie affectant le bas de l’uretère à proximité du méat urétéral par lequel l’uretère débouche dans la vessie, le diamètre externe de la portion 20 est de préférence compris entre 4 et 10 French, ce qui correspond à un intervalle de 1,33 à 3,33 mm, et de préférence égal à 6 French, soit 2 mm, ou 7 French, soit 2,33 mm.
Dans un deuxième cas, qui s’applique au traitement de maladies tumorales compressives ou fibreuses compressives sur l’uretère, cette portion 20 doit présenter un plus grand diamètre interne, et donc un plus grand diamètre externe, compris de préférence entre 8 et 12 French, soit un intervalle de 2.67 mm à 4 mm, de préférence égal à 8 French, soit 2,67 mm. Dans ce cas la sonde est avantageusement renforcée et le matériau choisi est de préférence un matériau résistant à l’écrasement et le cisaillement, par exemple un polyuréthane de préférence rigide.
De plus, la section transversale du canal interne 21 délimité par la paroi 22 est avantageusement circulaire aussi, et de diamètre constant sur toute la longueur de la portion. Ce diamètre dépend du diamètre externe de la sonde. De préférence, il est égal à 3,6 French ou 1,2 mm pour la sonde de diamètre externe égal 7 French (2,33 mm), et compris entre 4,2 et 4,5 French (1,4 à 1,5 mm) pour une sonde de diamètre externe égal à 8 French (2,67 mm).
La paroi 22 peut également comprendre des perforations traversantes 23 permettant au canal interne 21 d’étre mis en communication de fluide avec l’extérieur de la sonde par lesdites perforations en plus des extrémités du canal. C’est le cas sur l’exemple représenté en figure 4a. En revanche, dans le cas où la portion 20 doit être renforcée, la paroi est de préférence non perforée pour rigidifier la portion 20 et empêcher une éventuelle tumeur de pénétrer à l’intérieur de la portion. La portion 20 peut même être renforcée par adjonction de métal de type limaille de fer ou de spires métalliques dans la paroi 22.
Avantageusement, mais facultativement, on peut donc prévoir deux modèles de portion urétérale 20 entrant dans la composition du jeu 3 selon les cas d’applications. Pour le cas du traitement de calcul urétéral, jonction pyélo-urétérale, ou de pathologie affectant le bas de l’uretère à proximité du méat urétéral par lequel l’uretère débouche dans la vessie, on peut prévoir une portion 20 pourvue de perforations traversantes 23, présentant le diamètre indiqué ci-avant, et formée de l’un quelconque des matériaux présentés ci-avant.
Pour le cas du traitement de maladies tumorales compressives ou fibreuses compressives sur l’uretère, on peut prévoir une portion 20 dépourvue de perforations traversantes 23, voire renforcée par du métal, du diamètre plus important décrit ci-avant et en un polyuréthane plus dur.
Ces deux modèles sont représentés schématiquement sur les figures 4a et 4b à titre d’exemples, mais les diamètres, matériaux et caractères perforé ou non sont combinables entre eux.
En outre comme décrit plus en détails ci-après, chaque portion urétérale 20 est de préférence ajustée en longueur avant son implantation dans le patient. A cet égard, la sonde peut juste être découpée, ou elle peut être conformée pour faciliter cet ajustement.
Par exemple, chaque portion urétérale peut comporter une pluralité de lignes de découpes, par exemple disposées à intervalles réguliers sur la longueur de cette portion, et qui sont des sections fragilisées par au moins une amorce et/ou des perforations. Ces lignes de découpe permettent de séparer une partie de la portion urétérale du reste sans nécessiter d’effort important ou d’outil tranchant.
Cumulativement ou alternativement, comme visible sur la figure 4c, la portion urétérale peut comporter des graduations permettant de reporter plus facilement une longueur d’uretère de patient, pour déterminer à quelle longueur découper la portion.
Portion d’extrémité vésicale
En référence aux figures 5a à 5f, on a représenté schématiquement des exemples de portions d’extrémité vésicale 30 pouvant entrer dans la composition d’un ensemble 1 et/ou d’un kit 5 de sonde.
La portion d’extrémité vésicale 30 siège au moins en partie dans la vessie lorsque la sonde assemblée est mise en place. Une partie peut également siéger dans l’uretère du patient.
Cette portion 30 est avantageusement réalisée en un matériau biocompatible, par exemple un matériau polymère comme du polyuréthane, en silicone, en latex, etc.
La section du canal interne 31 de la portion 30 est avantageusement circulaire et de diamètre constant supérieur à au moins 0,9 mm, par exemple supérieur à 1 mm et inférieur à 1,55 mm.
Plusieurs formes de portions d’extrémité vésicale 30 peuvent exister, et on distingue en particulier deux catégories entre lesquelles le praticien pourra choisir en fonction de la pathologie à traiter, entrant donc dans la composition du jeu 4 de portions d’extrémité vésicales 30 de l’ensemble 1.
En cas de calcul urétéral ou de jonction pyélo-urétérale, une première catégorie de portion 30 dont des exemples sont représentés en figures 5a et 5b comprend une partie effilée 32 vers une extrémité, et un ou plusieurs fils 33 prolongeant ladite partie effilée 32, afin de réaliser une transition douce et régulière entre une partie tubulaire de la sonde et une partie filaire de la sonde. Le terme effilé signifie que le diamètre de la partie effilée est sensiblement décroissant vers l’une des extrémités de la partie sur au moins une partie de la longueur de la partie, mais pas nécessairement sur la totalité de sa longueur.
La partie effilée 32 comprend une section tubulaire 321, s’étendant à partir de l’extrémité de la partie effilée qui est destinée à être montée à la portion urétérale 20 du kit, cette section comprenant une paroi 322 entourant le canal interne 31. La section tubulaire 321 ne présente pas nécessairement un diamètre décroissant sur toute sa longueur.
Par exemple, dans un mode de réalisation représenté sur la figure 5b, la section tubulaire est bombée à partir de l’extrémité à monter sur la portion 20, c’est-à-dire que son diamètre croit puis décroit jusqu’à l’extrémité prolongée par le ou les fils.
Du fait du caractère effilé de cette partie 32, le canal interne 31 débouche latéralement à une certaine distance de cette extrémité, terminant la section tubulaire 321. A partir de là, la partie effilée comprend une section 323 ouverte latéralement, dont le diamètre est avantageusement décroissant sur toute sa longueur jusqu’à l’extrémité prolongée par le ou les fils.
La longueur le long de laquelle le diamètre de la partie effilée 32 décroît est avantageusement supérieure à au moins 0,1 cm, et de préférence supérieure à au moins 2 cm pour assurer une douceur de transition entre la partie tubulaire de la sonde et le ou les fils. Cette longueur est de préférence inférieure à 12 cm. Par exemple, la longueur de la partie effilée peut être comprise entre 0,1 cm et 12 cm, de préférence comprise entre 0,1 cm et 4 cm. Par conséquent la longueur de la partie effilée elle-même est supérieure ou égale à cette longueur.
Le ou les fils 33 de la portion d’extrémité vésicale présentent un diamètre de préférence inférieur à 0,15 mm, c’est-à-dire 0.45 French, de préférence compris entre 0,05 et 0,15 mm, encore plus avantageusement compris entre 0,1 et 0,15 mm, c’est-à-dire de 0,3 à 0,45 French, et de préférence égal à 0,1mm ou 0,3 French. En tout état de cause, le diamètre du fil ou la section cumulée des fils ne doit pas excéder 0,3 mm pour ne pas créer de sensation gênante dans la vessie du patient.
Le ou les fils sont avantageusement venus de matière ou rapportés sur la partie effilée 32 le plus près possible de son extrémité, là où son diamètre est minimal, de manière à assurer une transition douce entre les fils et la partie tubulaire, et également de manière à permettre un retrait de la sonde, en tirant sur les fils, qui ne risque pas de plier la sonde ou de la bloquer dans l’uretère.
De préférence, la jonction entre le ou les fils se trouve au niveau de la section 323 ouverte latéralement de la partie effilée.
De nombreux modes de réalisation peuvent être envisagés ; le ou les fils peuvent être collés ou fixés sur la paroi de la partie 32, de préférence du côté du canal interne pour éviter de saillir par rapport à cette partie. En variante, chaque fil peut être noué à la paroi en passant dans un orifice ou deux orifices voisins, comme représenté schématiquement dans l’exemple de la figure 5b.
Pour augmenter la souplesse de cette partie, elle est de préférence faite en silicone.
En utilisation, lorsque la sonde est assemblée, la jonction entre les fils et la partie effilée est de préférence dans l’uretère. On décrit plus en détails ci-après la manière d’ajuster la longueur de la portion urétérale 20 pour obtenir ce résultat.
Cette catégorie de portion d’extrémité vésicale 30 induit un phénomène encore mal connu de dilatation de l’uretère qui permet d’évacuer les calculs et soigner le patient.
Une deuxième catégorie de portion d’extrémité vésicale 30, dont des exemples sont représentés en figures 5c à 5f, est adaptée au traitement de pathologies engendrant une compression extrinsèque de l’uretère pelvien, notamment au niveau du méat de la vessie, par exemple par une tumeur cancéreuse, ou dans des cas de rétrécissement fibreux du méat ou d’inflammation après dilatation urétérale ou ablation de calculs pelviens.
En effet, le ou les fils de la première catégorie de portion 30 étant très fins, ils n’empêchent pas une compression de s’opérer sur l’uretère, jusqu’à l’obstruer complètement.
La deuxième catégorie de portion d’extrémité vésicale 30 est formée d’un embout de retenue qui est destiné à être monté sur la portion urétérale 20, et à siéger dans la vessie pour empêcher l’extrémité vésicale de la sonde de remonter dans l’uretère. A cet égard, l’embout de retenue comprend une paroi 34 entourant le canal interne 31, qui est conformée pour empêcher la remontée de l’embout dans l’uretère au travers du méat.
Par conséquent, la paroi 34 comprend au moins une section transversale, c’est-à-dire s’étendant transversalement à l’axe du canal interne 31, de dimension principale supérieure au diamètre du méat M, afin de ne pas pouvoir passer au travers.
Avantageusement, la paroi 34 présente au moins une section dont la dimension principale est supérieure à 14 French, soit 4,7 mm, par exemple comprise entre 14 et 60 French, soit entre 4,7 et 20 mm, le diamètre typique d’un méat urétéral étant de l’ordre de 2 mm.
La paroi 34 peut présenter une section transversale sensiblement constante sur toute la longueur du canal interne 21 comme c’est le cas de la forme de cylindre dont les arêtes sont arrondies ou chanfreinées représenté sur la figure 5c.
Alternativement, la section transversale est variable. Par exemple, comme représenté sur la figure 5d, la forme externe de l’embout peut être une boule. Alternativement comme sur la figure 5e, la paroi 34 peut présenter des ailettes en saillie, formant la section exerçant la fonction de retenue, les ailettes pouvant être rigides ou de préférences souples. En variante, comme sur la figure 5f, la paroi 34 peut présenter un diamètre croissant sur toute la longueur du canal interne 31 vers une extrémité de la portion 30 qui correspond de préférence à l’extrémité vésicale libre lors de l’assemblage de la sonde.
Quelle que soit la forme externe de l’embout 30, toutes les arêtes vives sont remplacées par des arrondis ou des chanfreins pour éviter tout risque d’irritation de la paroi de la vessie.
En outre, la portion d’extrémité vésicale 30 comporte de préférence un clapet anti-reflux 35 dont la fonction est d’empécher un reflux d’urine de la vessie vers le rein, notamment lors de la miction, ce reflux étant source de douleur et d’inconfort pour les patients.
Le clapet anti-reflux 35 est avantageusement une membrane souple, de préférence élastique.
Le caractère souple permet au clapet de s’ouvrir et se fermer seulement par déformation, sans montage mécanique en rotation du clapet par rapport à l’extrémité de la sonde. De plus le caractère élastique permet au clapet d’être ramené automatiquement à une position fermée.
Ainsi le clapet est avantageusement réalisé en latex ou en silicone.
Le clapet présente en outre une forme adaptée pour obstruer une section d’extrémité du canal interne 31 de la portion 30, correspondant à l’extrémité libre de la sonde une fois assemblée.
Ainsi le clapet peut par exemple avoir une forme de disque dont le diamètre est supérieur ou égal au diamètre du canal interne 31 de la portion 30, sans pour autant excéder la dimension maximale d’une section transversale de l’embout (par exemple, le diamètre maximal) pour ne pas saillir par rapport à l’embout et causer une éventuelle irritation lorsque la sonde est en place.
Ce disque s’étend transversalement à la direction principale du canal interne 31 de manière à fermer ce canal au niveau de son extrémité.
Pour autant, le clapet 35 autorise l’écoulement de l’urine vers la vessie en s’ouvrant sous la pression que l’urine présente dans le canal interne 31 crée sur lui.
Montage de deux portions consécutives
En référence aux figures 6a à 6h, on va maintenant décrire le mode d’assemblage de deux portions consécutives du kit, c’est-à-dire l’assemblage de la portion urétérale 20 à l’une ou l’autre de la portion d’extrémité rénale 10 et de la portion d’extrémité vésicale 30.
Cet assemblage doit permettre l’écoulement de l’urine, et doit être simple à réaliser mais néanmoins solide pour ne pas désolidariser la sonde lors du retrait de celle-ci.
De manière générale, deux portions consécutives peuvent être assemblées directement l’une à l’autre par serrage, vissage, collage, encliquetage, ou aimantation. De préférence, un moyen mécanique d’assemblage est privilégié, c’est-à-dire serrage, vissage ou encliquetage.
Un assemblage direct de deux portions peut être réalisé si les deux portions présentent des diamètres différents tels qu’une extrémité d’une portion peut être insérée dans une extrémité de l’autre portion. Il faut dans ce cas que le diamètre externe de la première portion soit sensiblement égal au diamètre du canal interne de la seconde. Dans ce cas, il importe que le diamètre minimal des canaux internes des deux portions soit supérieur à 0,9 mm pour autoriser l’écoulement de l’urine ou l’insertion du guide.
En outre, chaque portion présente, à l’extrémité par laquelle elle doit être montée à l’autre portion, une section 50 d’assemblage conformée à cette fin.
En référence aux figures 6a à 6f, on a représenté différents exemples d’assemblage de deux portions de diamètres différents. Les exemples sont décrits sans distinguer les portions de sonde auxquels ils s’appliquent car ceci est indifférent.
Sur la figure 6a, on a représenté un premier exemple dans lequel une extrémité d’une portion est insérée à force dans une extrémité de l’autre portion, le montage est donc réalisé par serrage entre les deux portions.
Dans ce cas, pour éviter la présence de discontinuité le long de la paroi de la sonde, la section 50 d’assemblage de la portion qui doit être insérée dans la deuxième présente avantageusement un épaulement 51 circonférentiel contre lequel l’autre portion vient en butée, cet épaulement présentant une face droite 511 de butée et un profil curviligne 512 de diamètre décroissant à partir de la face droite.
Cet épaulement se trouve à une distance de l’extrémité de la portion correspondant à la longueur de la portion insérée dans l’autre portion.
Comme visible sur la figure, une fois les deux portions assemblées, toute discontinuité de diamètre est évitée.
Sur les figures 6b, 6c et 6d, on a représenté d’autres exemples dans lesquels les portions sont montées par encliquetage. Une portion présente sur sa section d’assemblage 50 au moins un ergot 521 en saillie, et de préférence une pluralité d’ergots ou un ergot circonférentiel. L’autre portion présente sur sa section d’assemblage 50 une ou plusieurs encoche(s) complémentaire(s) 522 adaptée(s) pour recevoir le ou les ergot(s). Dans le cas de la figure 6b c’est la portion insérée dans l’autre qui porte les ergots 521. C’est l’inverse dans les cas des figures 6c et 6d, où la portion insérée porte les encoches 522.
Dans ces cas également, la portion qui doit être insérée dans l’autre présente avantageusement un épaulement circonférentiel 51 venant supprimer une discontinuité de diamètre entre les portions, comme sur la figure 6b.
En variante, la portion qui enserre l’autre peut comprendre au niveau de sa section d’assemblage 50 un agrandissement local de diamètre afin de recevoir l’autre portion et se terminer soit de manière effilée 530, (c’est-à-dire que l’épaisseur de la paroi diminue progressivement pour diminuer le diamètre externe de la portion) comme sur la figure 6c, soit, comme sur la figure 6d, par un rétrécissement 531 agissant comme un ergot et reçu dans une encoche complémentaire 522 de l’autre portion.
Cette dernière variante est peu propice à l’utilisation d’une sonde en cas de tumeur, dans le cas où la portion qui porte l’agrandissement local de diamètre est en amont de l’autre portion par rapport au sens de l’écoulement de l’urine, car le renflement causé par l’agrandissement local de diamètre pourra être bloqué par la tumeur lors du retrait de la sonde.
Sur la figure 6e, un autre exemple est représenté, dans lequel une portion porte sur sa section d’assemblage 50 un filetage 540 sur la surface externe de sa paroi et l’autre portion porte un filetage complémentaire 541 sur la surface interne de sa paroi. Dans ce cas également la variation de diamètre peut être effacée par un épaulement circonférentiel 51 ou par une diminution de l’épaisseur de la paroi.
Sur la figure 6f, un autre exemple est représenté, dans lequel la section d’assemblage 50 d’une portion comprend un ou plusieurs aimant(s) 550 noyé(s) dans sa paroi et la section d’assemblage 50 de l’autre portion comporte un aimant 551 de polarité opposée noyé dans sa paroi.
En référence aux figures 6g et 6h, le montage entre deux portions peut aussi être réalisé au moyen d’un élément intermédiaire de liaison 40. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux dans le cas où les deux portions ne peuvent pas être montées l’une dans l’autre, notamment si elles présentent un canal interne de diamètre identique. Néanmoins il est aussi applicable au cas où les deux portions présentent canaux internes de diamètres différents. L’élément intermédiaire de liaison 40 comprend deux embouts 41 adaptés pour être montés sur les sections d’assemblage 50 de deux portions à assembler, et un canal interne 42 s’étendant sur toute la longueur de l’élément et débouchant à ses extrémités, pour mettre en communication de fluide les canaux internes des portions à assembler ou le passage du guide.
Ces éléments intermédiaires de liaison 40 peuvent être faits en inox, en PVC, en polyuréthane rigide, ou toute autre matière.
De nombreux modes de réalisation peuvent là encore être envisagés. L’élément intermédiaire de liaison peut ainsi être collé, aimanté, mais aussi et de préférence vissé, serré à force, ou encliqueté à deux portions l’assemblage des portions.
Un exemple non limitatif est représenté sur la figure 6g, dans lequel chaque embout 41 de l’élément de montage comporte un filetage 410 permettant son assemblage sur un filetage complémentaire 411 des portions du kit.
Un autre exemple non limitatif est représenté sur la figure 6h, dans lequel chaque embout est serré à force dans une portion du kit.
En outre, dans le cas où les deux portions assemblées par l’élément intermédiaire 40 présentent des diamètres externes différents, l’élément intermédiaire 40 comprend avantageusement entre les deux embouts 41 une section de transition 42, dont le diamètre décroit à partir d’une première extrémité de diamètre externe égal au diamètre externe maximal des deux portions jusqu’à une deuxième extrémité de diamètre externe égal au diamètre minimal des deux portions.
Cette caractéristique est également représentée sur la figure 6h, bien qu’elle soit combinable à n’importe quel mode de fixation de l’élément intermédiaire sur les portions.
Procédé d’assemblage d’une sonde urétérale
Une sonde urétérale peut être assemblée en montant trois portions 10, 20, 30 sélectionnées parmi les trois jeux 2, 3, 4 d’un ensemble 1 et/ou composant un kit 6 selon la description qui précède, le cas échéant au moyen d’éléments intermédiaires de liaison 40.
Le choix des portions de la sonde, ainsi que l’ajustement de la longueur de la portion urétérale 20 sont de préférence réalisés de manière personnalisée pour chaque application, en fonction notamment de la longueur de l’uretère du patient, de la pathologie dont il est atteint, de la position de l’obstruction résultant de la pathologie dans l’uretère, et le cas échéant de la morphologie de son bassinet rénal.
La longueur de la portion urétérale 20 est déterminée à partir de la longueur de l’uretère du patient et de la position de l’obstruction de l’uretère.
La longueur de l’uretère du patient est mesurée en utilisant une sonde urétérale graduée et du produit de contraste, sous endoscopie et radioscopie. L’extrémité distale de la sonde urétérale, c’est-à-dire l’extrémité la plus éloignée du praticien qui la manipule, est positionnée au niveau de la jonction pyélo-urétérale, c’est-à-dire la jonction entre le bas du bassinet du rein et le début de l’uretère. L’autre extrémité de la sonde émerge dans la vessie.
Les graduations de la sonde sont lues au niveau du méat de l’uretère et fournissent la longueur totale T de l’uretère du patient.
La position de l’obstruction de l’uretère est mesurée de manière analogue en positionnant l’extrémité distale de la sonde graduée au niveau du bas de l’obstacle et en lisant les graduations au niveau du méat. Les graduations fournissent la longueur t s’étendant entre le méat et l’obstacle.
Si la longueur t mesure moins d’une valeur seuil, et de préférence d’environ 4 cm, l’obstruction est trop proche du méat pour qu’une portion d’extrémité vésicale du type comprenant une portion effilée et un ou plusieurs fils soit adaptée. En effet, il existe un risque que cette portion émerge dans la vessie et cause une irritation ou qu’elle glisse au-dessus de l’obstruction et devienne inactive.
En référence à la figure 8a,il faut dans ce cas choisir une portion d’extrémité vésicale 30 de type embout de retenue, et dans ce cas la portion urétérale 20 doit être de longueur T pour assurer que l’embout de retenue soit collé au méat de la vessie. Si, du fait de l’assemblage de la portion urétérale 20 à l’embout de retenue, une partie de la portion urétérale pénètre dans l’embout de retenue, la partie de la portion urétérale hors de l’embout de retenue une fois la sonde assemblée présente une longueur légèrement inférieure à T, ce qui permet à à l’embout de retenue de se mettre en légère tension sur le bassinet.
La longueur de la portion urétérale 20 est donc ajustée à la longueur T, par exemple en étant coupée.
Si la longueur t mesure plus que la valeur seuil, par exemple plus de 4 cmÿ alors une portion d’extrémité vésicale 30 du type comprenant une partie effilée et un ou plusieurs fils peut être choisie.
Dans ce cas, en référence à la figure 8b, la longueur de la portion urétérale 20 est ajustée (par exemple par découpe) à une longueur comprise entre T-t + 4 cm et T-L, où L est la longueur de la partie effilée de la portion d’extrémité vésicale. Ceci signifie que la portion urétérale 20 s’arrête au minimum 4 cm après l’obstruction de l’uretère, ce qui garantit que la portion d’extrémité vésicale ne remonte pas au-dessus de l’obstruction durant les mouvements respiratoires.
On comprend que les 4 cm sont indicatifs et qu’une tolérance est acceptée. On peut prévoir un intervalle de tolérance d’1 cm maximum autour de la valeur cible de 4 cm.
Une fois la portion urétérale 20 ajustée à la bonne longueur et le type de portion d’extrémité vésicale 30 choisi en fonction de la pathologie et de la position de l’obstruction de l’uretère, le type de portion d’extrémité rénale 10 peut être choisi.
Avantageusement, dans le cas où la portion d’extrêmitê vésicale 30 choisie est de type embout de retenue, la portion d’extrémité rénale 10 est de préférence la portion présentant une forme hélicoïdale ou une forme en S. En effet, cette forme est avantageuse combinée avec un embout de retenue car le caractère élastique de la portion 10 permet d’accommoder une variation de longueur de l’uretère et de conserver l’embout de la portion 30 contre le méat de l’uretère.
En revanche, dans le cas où la portion d’extrémité vésicale est du type comprenant une partie effilée et un ou plusieurs fils, tous les types de portion d’extrémité rénale 10 peuvent être adoptés.
Entre la forme hélicoïdale et la forme en S, le choix est opéré en fonction de la taille du bassinet du patient, la forme hélicoïdale étant plus adaptée à des bassinets plus larges.
En référence aux figures 7a à 7c, on a représenté trois exemples non limitatifs de sonde pouvant être assemblées à partir de l’ensemble 1 en fonction des circonstances.
Sur la figure 7a, une tumeur impose une compression de l’uretère au voisinage du méat. La sonde est assemblée à partir d’une portion urétérale 20 à la longueur de l’uretère, une portion d’extrémité vésicale 30 comprenant un embout de retenue et une portion d’extrémité rénale 10 présentant une forme hélicoïdale.
Sur la figure 7b, un calcul se trouve dans l’uretère à proximité du rein. La sonde est assemblée à partir d’une portion urétérale, d’une portion d’extrémité rénale 10 hélicoïdale, et d’une portion d’extrémité vésicale 30 comprenant une partie effilée et un fil.
Sur la figure 7c, une tumeur impose une compression de l’uretère à distance du méat. La sonde est assemblée à partir d’une portion urétérale, d’une portion d’extrémité rénale 10 en J, et d’une portion d’extrémité vésicale comprenant une partie effilée et un fil.
Une sonde adaptée à toutes les configurations peut donc être assemblée à partir des trois jeux de portions de l’ensemble proposé par l’invention.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Ensemble (1 ) pour la réalisation d’une sonde urétérale comprenant : - un premier jeu (2) de portions d’extrémité rénales curvilignes (10), - un deuxième jeu (3) de portions urétérales rectilignes (20), et - un troisième jeu (4) de portions d’extrémité vésicales (30), dans lequel chaque portion comprend un canal interne (11, 21, 31) débouchant aux deux extrémités de la portion, et les portions d’extrémité rénales (10) et vésicales (30) sont propres à être assemblées aux portions urétérales (20) directement ou par l’intermédiaire d’un élément de liaison (40) pour réaliser une sonde urétérale comprenant successivement une portion d’extrémité rénale (10) choisie parmi le premier jeu, une portion urétérale (20) choisie parmi le deuxième jeu, et une portion d’extrémité vésicale (30) choisie parmi le troisième jeu, et un canal interné formé par la succession des canaux internes (11, 21, 31) des portions.
  2. 2. Ensemble selon la revendication 1, dans lequel les portions urétérales (20) présentent un diamètre externe différent des portions d’extrémité rénales (10) et/ou des portions d’extrémité vésicales (30), et les portions d’au moins l’un des Jeux comportent une section d’assemblage (50) conformée pour assurer une continuité de diamètre avec les portions auxquelles elles sont propres à être assemblées.
  3. 3. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre un quatrième jeu (6) d’éléments intermédiaires de liaison (40) adaptés pour être montés à une extrémité de deux portions à assembler pour permettre l’assemblage desdites portions.
  4. 4. Ensemble selon la revendication 3, dans lequel deux portions de deux jeux différents présentent des diamètres externes différents, et des éléments intermédiaires de liaison (40) comprennent une section de transition (42) comprenant à une extrémité un diamètre externe égal à celui de la première portion à assembler et à l’autre extrémité un diamètre externe égal à celui de la deuxième portion à assembler.
  5. 5. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le jeu de portions d’extrémités rénales (10) comporte une pluralité de portions parmi lesquelles : - au moins une portion présentant une forme de boucle plane, - au moins une portion présentant une forme hélicoïdale évasée vers une extrémité de la portion, et - au moins une portion présentant une forme dite en S comprenant une pluralité de boucles de rayon croissant vers une extrémité de la portion et s’étendant dans un plan.
  6. 6. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le jeu de portions d’extrémité vésicales (30) comporte une pluralité de portions parmi lesquelles : - au moins une portion comprenant une partie effilée vers une extrémité et un ou plusieurs fils prolongeant ladite partie effilée, et - au moins une portion comprenant un embout de retenue comportant une paroi s’étendant autour du canal interne présentant, dans au moins une direction transversale à la direction du canal interne, une dimension supérieure au diamètre d’une section de la portion urétérale, et un clapet anti-reflux, monté sur l’extrémité de la portion opposée à l’extrémité par laquelle ladite portion peut être montée sur une portion urétérale.
  7. 7. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque portion comporte au moins une section d’assemblage (50) conformée pour permettre un assemblage mécanique à un élément complémentaire parmi une autre portion ou un élément intermédiaire de liaison (40) par serrage, vissage, ou encliquetage.
  8. 8. Ensemble selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le canal interne (11, 21, 31) de chaque portion présente une section transversale constante de diamètre supérieur ou égal à 0.9 mm.
  9. 9. Kit (5) de sonde urétérale comprenant : - une portion d’extrémité rénale curviligne (10), - une portion urétérale rectiligne (20), et - une portion d’extrémité vésicale (30), chaque portion étant respectivement choisie dans le premier (2), deuxième (3), et troisième (4) jeu de l’ensemble (1) selon l’une des revendications qui précèdent.
  10. 10. Portion d’extrémité rénale (10) de sonde urétérale choisie dans le premier jeu de l’ensemble selon l’une des revendications 1 à 8 et/ou pour composer le kit selon la revendication 9, ladite portion d’extrémité rénale (10) étant propre à être assemblée à une portion urétérale (20) directement ou par l’intermédiaire d’un élément de liaison (40), ladite portion urétérale étant choisie dans le deuxième jeu de l’ensemble selon l’une des revendications 1 à 8 et/ou pour composer le kit selon la revendication 9.
  11. 11. Portion urétérale (20) de sonde urétérale choisie dans le deuxième jeu de l’ensemble selon l’une des revendications 1 à 8 et/ou pour composer le kit selon la revendication 9, ladite portion urétérale (20) étant propre à être assemblée à une portion d’extrémité rénale (10), et respectivement à une portion d’extrémité vésicale (30), directement ou par l’intermédiaire d’un élément de liaison (40), ladite portion d’extrémité rénale (10), respectivement d’extrémité vésicale (30), étant choisie dans le premier jey, respectivement cle l’êOSêOible selon l’une des revendications 1 à 8 et/ou pour composer le kit selon la revendication 9 .
  12. 12. Portion d’extrémité vésicale (30) de sonde urétérale choisie dans le troisième jeu de l’ensemble selon l’une des revendications 1 à 8 et/ou pour composer le kit selon la revendication 9. ladite portion d’extrémité vésicale (30) étant propre à être assemblée à une portion urétérale (20) directement ou par l’intermédiaire d’un élément de liaison (40), ladite portion urétérale étant choisie dans le deuxième jeu de l’ensemble selon l’une des revendications 1 à 8 et/ou pour composer le kit selon la revendication 9.
  13. 13. Procédé d’assemblage d’une sonde urétérale, comprenant les étapes de : - à partir d’un paramètre parmi le groupe comprenant : ο nature d’une pathologie à traiter par la sonde O morphologie du bassinet du rein du patient, O longueur de l’uretère du patient, et O localisation d’une obstruction urétérale du patient, sélectionner une portion d’extrémité rénale (10), une portion urétérale (20) et une portion d’extrémité vésicale (30) de sonde urétérale parmi respectivement le premier (2), le deuxième (3) et le troisième jeu (4) de l’ensemble (1) selon l’une des revendications 1 à 8, et - assembler la portion urétérale (20) à la portion d’extrémité rénale (10) et à la portion d’extrémité vésicale (30) pour obtenir une sonde urétérale.
  14. 14. Procédé d’assemblage selon la revendication 13, dans lequel l’étape de sélection est mise en oeuvre à partir d’au moins deux paramètres dont la longueur de l’uretère du patient.
  15. 15. Procédé d’assemblage d’une sonde selon la revendication 13 ou la revendication 14, comprenant une étape préliminaire à l’étape d’assemblage, comprenant l’ajustement de la longueur de la portion urétérale (20) à une longueur cible déterminée à partir d’une longueur d’uretère du patient à traiter par la sonde, et d’une position d’un obstacle à l’écoulement d’urine dans l’uretère du patient à traiter.
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