FR3051332A1 - Chaussure a point de bascule recule - Google Patents

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Abstract

La chaussure (1) comprend un bloc-semelle (2) comportant une première portion (3) et une deuxième portion (4) destinées à coopérer avec un sol lors de la marche, la première portion (3) étant située dans un plan d'appui arrière (6) du bloc-semelle (2), la deuxième portion (4) étant configurée de sorte à s'étendre depuis une interface de liaison (7) avec la première portion (3) vers l'avant du bloc-semelle (2) en s'éloignant du sol (S) lorsque ladite première portion (3) repose sur le sol (S). La chaussure (1) comporte une surface interne (5) destinée à être orientée vers au moins une partie de la face plantaire d'un pied. L'interface de liaison (7) est éloignée de l'arrière de la chaussure (1) d'une distance (D2) comprise entre 30% et 40% de la longueur totale (D1) de la chaussure (1).

Description

Chaussure à point de bascule reculé Domaine de l’Invention [001] L’invention est relative à une chaussure, notamment à vocation thérapeutique, permettant de limiter la charge sur l’avant pied lors de la marche tout en permettant une marche la plus naturelle possible.
Etat de la technique [002] Dans le domaine de la chaussure, en particulier de la chaussure thérapeutique, il existe des chaussures d’un premier type correspondant à des chaussures en talus présentant l’avantage d’une décharge totale de l’avant pied, et des chaussures d’un deuxième type correspondant aux chaussures à bascules plates.
[003] Le document EP0248964 décrit notamment un exemple du premier type, et les documents US5491909 et FR2912294 décrivent des exemples du deuxième type.
[004] Les chaussures du deuxième type permettent une marche plus naturelle tout en déchargeant l’avant pied en combinant un point de bascule au niveau des têtes métatarsiennes du pied logé dans la chaussure à des caractéristiques particulières de la chaussure au niveau des têtes métatarsiennes dudit pied.
[005] Les chaussures du deuxième type présentent une décharge de l’avant pied moins efficace que celles du premier type.
[006] Fort du constat des solutions existantes, il a été identifié plusieurs besoins liés au développement d’une nouvelle chaussure s’approchant de celles du deuxième type. Ces besoins sont de manière non exhaustive : • l’amélioration de la décharge de l’avant pied, • le besoin de trouver une solution alternative aux chaussures existantes, • l’amélioration du confort général lors de la marche, notamment en proposant un déroulé le plus naturel possible
Objet de l’invention [007] L’ invention a pour but de répondre à tout ou partie des besoins identifiés précédemment.
[008] On tend vers ce but grâce à une chaussure comprenant un bloc-semelle comportant une première portion et une deuxième portion destinées à coopérer avec un sol lors de la marche, la première portion étant située dans un plan d’appui arrière du bloc-semelle, la deuxième portion étant configurée de sorte à s’étendre depuis une interface de liaison avec la première portion vers l’avant du bloc-semelle en s’éloignant du sol lorsque ladite première portion repose sur le sol, ladite chaussure comportant une surface interne destinée à être orientée vers au moins une partie de la face plantaire d’un pied. L’interface de liaison est éloignée de l’arrière de la chaussure d’une distance comprise entre 30% et 40% de la longueur totale de la chaussure.
[009] Avantageusement, ladite surface interne comporte une première partie située au-dessus de la première portion et destinée à agir sur le positionnement d’une partie du pied, notamment s’étendant entre le médio-pied et l’arrière-pied, lorsque ledit pied est logé dans la chaussure, ladite première partie présentant, lorsque la chaussure est à vide, une inclinaison vers l’arrière de la chaussure par rapport au plan d’appui arrière.
[0010] De préférence, l’inclinaison de la première partie est comprise entre 1 degré et 2 degrés.
[0011] En particulier, la surface interne peut comporter une deuxième partie délimitant une cavité dont la face concave est destinée à être orientée vers le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure, et dont le fond est éloigné de l’arrière de la chaussure d’une distance comprise entre 60% et 75% de la longueur totale de la chaussure.
[0012] La deuxième portion peut être incurvée de manière convexe.
[0013] Selon une réalisation, le profil général de la deuxième portion, selon un plan de coupe perpendiculaire au plan d’appui arrière et passant par l’arrière et l’avant du bloc-semelle, se présente au moins en partie sous la forme d’une ligne courbe, et en ce que pour tout ou partie des points de la ligne courbe, le rayon de courbure de ladite ligne courbe audit point présente une valeur comprise entre 130% et 145% de la longueur totale de la chaussure.
[0014] De préférence, la chaussure comporte une première de montage, une première de propreté délimitant la surface interne, et une tige montée sur la première de montage, ladite première de montage étant assemblée au bloc-semelle.
[0015] Notamment, le bloc-semelle peut comporter une surface extérieure comportant une première partie, notamment plane, et une deuxième partie, notamment concave, ladite première de montage étant configurée de sorte à épouser tout ou partie de la surface extérieure du bloc-semelle et la première de propreté étant configurée de sorte à épouser une face de la première de montage d’où il résulte que la géométrie de la première partie et de la deuxième partie de la surface interne est dépendante respectivement de la première partie de la surface extérieure du bloc-semelle et de la deuxième partie de la surface extérieure du bloc-semelle.
[0016] La chaussure peut comporter un élément de support rigide configuré de sorte à participer au support du pied dans la chaussure au niveau de la face plantaire dudit pied au cours de la marche.
[0017] L’invention est aussi relative à un bloc-semelle pour la fabrication d’une chaussure, ledit bloc-semelle comprenant une première portion et une deuxième portion destinées à coopérer avec un sol lors de la marche, la première portion étant située dans un plan d’appui arrière du bloc-semelle, et la deuxième portion étant configurée de sorte à s’étendre depuis une interface de liaison avec la première portion vers l’avant du bloc-semelle en s’éloignant du sol lorsque ladite première portion repose sur le sol, l’interface de liaison étant éloignée de l’arrière du bloc-semelle d’une distance comprise entre 30% et 40% de la longueur totale du bloc-semelle.
[0018] Le bloc-semelle peut aussi comporter une surface extérieure destinée à être orientée vers au moins une partie de la face plantaire d’un pied, ladite surface extérieure comportant une première partie, notamment plane, disposée au-dessus de la première portion et présentant une inclinaison vers l’arrière du bloc-semelle par rapport au plan d’appui arrière, notamment l’inclinaison est comprise entre 1 degré et 2 degrés.
Description sommaire des figures [0019] L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d’exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - La figure 1 représente une vue latérale d’une chaussure selon un mode d’exécution de la présente invention, - La figure 2 illustre schématiquement une vue en coupe de la chaussure de la figure 1, - La figure 3 illustre une vue latérale d’un bloc-semelle seul destiné à la fabrication d’une chaussure selon un mode d’exécution de la présente invention, - Les figures 4 à 6 illustrent le déroulé d’un pas en utilisant la chaussure selon la présente invention.
[0020] Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments.
[0021] Les éléments représentés aux figures ne sont pas à l’échelle, certains ayant été agrandis pour des raisons de clarté des figures.
Description de modes particuliers de réalisation [0022] La chaussure décrite ci-après diffère notamment de l’art antérieur en ce qu’elle propose de reculer la zone de bascule de la chaussure, notamment au niveau d’une zone correspondant à l’articulation de Lisfranc, pour faciliter le déclenchement du basculement de ladite chaussure lors de la marche.
[0023] La notion d’avant et d’arrière dans la présente description est donnée selon l’utilisation de la chaussure dans une direction de marche en avant d’une personne portant la chaussure. Ainsi, l’avant de la chaussure, ou du bloc-semelle est la partie la plus proche des orteils du pied logé dans la chaussure et l’arrière de la chaussure, ou du bloc-semelle, est la partie la plus proche du talon du pied logé dans la chaussure.
[0024] Dans la présente description, il est fait référence au « pied logé dans la chaussure » ou au « pied lorsqu’il est logé dans la chaussure », on entend par là un pied chaussé/placé dans la chaussure qui le maintien. Bien entendu, les références au pied en lien avec la chaussure sont données pour situer certains éléments de la chaussure vis-à-vis d’une configuration d’utilisation de la chaussure, ce pied ne faisant bien entendu pas partie intégrante du dispositif que forme la chaussure.
[0025] Dans la présente description, les notions « d’inférieur », de « supérieur », de « au-dessus » sont données dans le cadre d’un positionnement de la chaussure bloc-semelle en contact avec le sol.
[0026] Comme l’illustre les figures 1 et 2, la chaussure 1 comprend un bloc-semelle 2 comportant une première portion 3 et une deuxième portion 4 destinées à coopérer avec un sol S lors de la marche. Par « la première portion 3 et la deuxième portion 4 destinées à coopérer avec un sol S lors de la marche », on entend que ces deux portions vont, au cours de la marche, venir en contact avec le sol S notamment de telle sorte que la première portion 3 vienne en contact avec le sol S pour assurer un appui correct à plat avec le sol S, avant que la deuxième portion 4 vienne en tout ou partie coopérer avec le sol S lors du déroulé du pied au cours de la marche. Le déroulé du pied lors de la marche - ou déroulé de la marche - est une notion largement utilisée se déroulant généralement en trois temps : attaque/prise de contact avec le sol, contact maximal avec le sol, et enfin propulsion.
[0027] Pour les besoins de la présente description, lorsqu’il est fait référence au sol, il s’agit préférentiellement d’un sol plat. La chaussure comporte en outre une surface interne 5 destinée à être orientée vers au moins une partie de la face plantaire d’un pied. En particulier, la surface interne 5 (représentée en pointillés à la figure 1 car non visible depuis l’extérieur de la chaussure 1) est destinée à recevoir/supporter le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure, notamment avec interposition ou non d’une chaussette et/ou d’un bandage.
[0028] Plus particulièrement, le bloc-semelle 2 est la partie inférieure de la chaussure 1. Le bloc-semelle 2 sera préférentiellement formé en tout ou partie dans un polymère souple. Préférentiellement, le bloc-semelle 2 présente une dureté en Shore A de l’ordre de 60. Le polymère utilisé pour former le bloc-semelle 2 peut être un polyuréthane.
[0029] Notamment, comme il sera détaillé par la suite, le bloc-semelle 2 peut préférentiellement définir la géométrie de la chaussure notamment au niveau de la surface interne 5 de la chaussure destinée à être orientée vers au moins une partie de la face plantaire d’un pied, notamment lorsqu’il est logé dans la chaussure 1. La souplesse du bloc-semelle 2 permet à la chaussure de préserver un certain confort lors de la marche, par exemple en conférant un amorti à la chaussure 1.
[0030] La chaussure 1 est avantageusement configurée de sorte à présenter une rigidité permettant de maintenir fixe au moins l’avant pied du pied logé dans la chaussure lors de la marche. Dans ce cas, la rigidité permettant cette fonction peut être conférée par le bloc-semelle 2 qui peut inclure une partie rigide ou encore par une première de montage qui sera assemblée au bloc-semelle 2. De manière générale, pour assurer cette rigidité, on dit que la chaussure comporte un élément de support rigide (2,10) configuré de sorte à participer au support du pied dans la chaussure au niveau de la face plantaire dudit pied au cours de la marche (c’est-à-dire de la marche de la personne qui porte la chaussure). La rigidité de l’élément de support (2,10) étant telle qu’il ne se déforme pas - ou quasiment pas - au cours de la marche. De préférence, cet élément rigide s’étend sur la longueur et la largeur de la chaussure 1 pour permettre de supporter le pied, lorsqu’il est logé dans la chaussure, entre les orteils dudit pied et le talon dudit pied et de maintenir fixe le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure au cours de la marche. Ceci permet d’empêcher aux articulations de bouger notamment en cas d’utilisation de la chaussure à vocation thérapeutique où le maintien du pied est souhaité. Cet élément de support rigide présente notamment une rigidité dans la sens de la longueur de la chaussure 1 et dans le sens de la largeur de la chaussure 1.
[0031] La première portion 3 est située dans un plan d’appui arrière 6 du bloc-semelle 2. Autrement dit, la première portion 3 est configurée de sorte à reposer sur un sol S plan/plat. On dit alors que la première portion 3 est plane, nonobstant une éventuelle structuration du bloc-semelle 2, par exemple en creux, au niveau de la première portion 3 pour assurer une meilleure accroche de la chaussure 1 au sol S.
[0032] La deuxième portion 4 est configurée de sorte à s’étendre depuis une interface de liaison 7 avec la première portion 3 vers l’avant de la chaussure 1 (c’est-à-dire du bloc-semelle 2) en s’éloignant du sol S lorsque ladite première portion 3 repose sur le sol S. L’interface de liaison 7 est notamment formée par une ligne d’intersection entre la première portion 3 et la deuxième portion 4. Cette interface de liaison 7 de la chaussure (située à la liaison entre les première et deuxième portions 3, 4) a pour fonction de former une zone de bascule pour permettre un pivotement/basculement de la deuxième portion 4 en direction du sol S lors du déroulé de la marche, notamment après que la première portion 3 ait reposé à plat sur le sol S. En ce sens, la chaussure 1 telle que décrite est une chaussure à bascule dont l’interface de liaison 7 qui permet la bascule est judicieusement placée par rapport à l’art antérieur. De préférence, la deuxième portion 4 s’étend depuis l’interface de liaison 7 jusqu’à une zone avant de la chaussure 1, et plus particulièrement jusqu’à une extrémité avant du bloc-semelle 2 tout en s’éloignant progressivement du sol S lorsque ladite première portion 3 repose sur le sol S. Les première et deuxième portions 3, 4 ayant une dimension transversale par rapport à la chaussure égale à la dimension transversale de la surface inférieure (celle destinée à venir en contact avec le sol S) du bloc-semelle 2 localement à l’interface de liaison 7, cette interface de liaison 7 adopte plus particulièrement une ligne formant un axe de pivotement de la chaussure 1 s’étendant selon la largeur de la chaussure au niveau de la surface inférieure. Cette ligne formant l’axe de pivotement délimitant l’intersection des première et deuxième portions 3, 4.
[0033] Dans la présente description, par « longueur totale de la chaussure » on entend la distance Di séparant une extrémité longitudinale avant Ei de la chaussure 1 d’une extrémité longitudinale arrière Ez de de la chaussure 1. En particulier, on dit que, dans le référentiel de la chaussure, l’extrémité longitudinale avant Ei de la chaussure 1 est située dans un plan d’extrémité avant Pi (le plan Pi est perpendiculaire au plan dans lequel sont représentées les figures 1 et 2) et que l’extrémité longitudinale arrière Ea de la chaussure 1 est située dans un plan d’extrémité arrière Pa (le plan Pa est perpendiculaire au plan dans lequel sont représentées les figures 1 et 2), les plans d’extrémité avant et arrière Pi, Pa étant parallèles entre eux et perpendiculaires au plan incluant le plan d’appui arrière 6 de la chaussure 1. La longueur totale de la chaussure 1 correspond alors à la distance de séparation Di des plans d’extrémité avant et arrière Pi, Pa selon une droite perpendiculaire aux plans Pi et Pa.
[0034] Plus particulièrement, l’extrémité avant Ei du bloc-semelle 2 est située dans le plan d’extrémité avant Pi et l’extrémité arrière E2 du bloc-semelle 2 est située dans le plan d’extrémité arrière P2, autrement dit la longueur totale de la chaussure 1 est aussi définie par la longueur totale du bloc-semelle 2. Les termes longueur totale de la chaussure et longueur totale du bloc-semelle 2 représentent donc la même valeur et peuvent être substitués l’un à l’autre dans la présente description.
[0035] L’interface de liaison 7 évoquée ci-dessus est éloignée de l’arrière de la chaussure 1 d’une distance D2 comprise entre 30% et 40% de la longueur totale Di de la chaussure 1. Plus particulièrement, par « l’interface de liaison 7 est éloignée de l’arrière de la chaussure 1 d’une distance comprise entre 30% et 40% de la longueur totale de la chaussure 1 » on entend que cette distance correspond à la longueur d’un segment défini par deux points d’une droite perpendiculaire au plan d’extrémité arrière P2 de la chaussure 1 (ou du bloc-semelle 2), ces deux points étant formés respectivement par l’intersection de ladite droite avec l’interface de liaison 7 et par l’intersection de ladite droite avec ledit plan d’extrémité P2 arrière de la chaussure 1. On comprend de ce qui a été dit précédemment que ce positionnement de l’interface de liaison 7 n’est pas usuel dans le domaine de la chaussure 1, notamment dans le domaine de la chaussure à vocation thérapeutique. En effet, cette interface de liaison 7 est habituellement disposée au niveau des têtes métatarsiennes du pied lorsqu’il est logé dans la chaussure, alors que dans la présente invention, du fait de la gamme de valeurs donnée de distance de séparation de l’interface de liaison 7 de l’arrière de la chaussure 1, on propose plutôt de positionner l’articulation de Lisfranc du pied lorsqu’il est logé dans la chaussure au niveau de l’interface de liaison 7 lors de la marche. La fonction assurée par l’interface de liaison 7 agencée selon la présente invention est de limiter la pression exercée sur l’avant-pied situé au sein de la chaussure en phase dynamique (phase de marche avec déroulé du pied) ainsi que la stabilité en statique (phase dans laquelle la personne portant la chaussure est debout sans bouger alors que la première portion 3 repose sur le sol S). La pression exercée sur l’avant-pied est limitée au mieux lorsque la chaussure est rigide de la manière décrite dans la présente description. En ce sens, la présente chaussure 1 est tout particulièrement adaptée pour améliorer le confort de marche notamment dans le cadre du traitement post-opératoire pour l’hallux-valgus, l’hallux rigidus, le névrome de Morton, les déformations de l’avant-pied, ou tout autre pathologie nécessitant une mise en décharge de l’avant-pied.
[0036] Selon un mode de réalisation particulier, il a été développé une caractéristique additionnelle au positionnement de l’interface de liaison 7 et agissant en synergie avec ce positionnement pour améliorer le confort de marche. En effet, en reculant la zone de basculement de la chaussure 1, notamment au niveau de l’articulation de Lisfranc, le déclenchement d’un pas au cours de la marche se fait rapidement, mais la personne marchant avec la chaussure peut ressentir une instabilité statique lorsqu’elle est debout et que la chaussure 1 est en appui avec le sol S au niveau du plan d’appui arriére 6. En ce sens, pour améliorer la stabilité et sans nuire à la facilité de basculement, il est proposé de positionner une partie du pied, notamment s’étendant entre le médio-pied et l’arrière-pied, lorsque ledit pied est logé dans la chaussure avec un angle en talus lorsque le bloc-semelle 2 n’est pas mis sous contraintes liées à la marche. Autrement dit, sans appui au sol, la surface interne 5 peut être telle qu’elle incline cette partie du pied vers l’arrière et par rapport à la première portion 3. En particulier, cette inclinaison est choisie de telle sorte que lorsque la personne portant la chaussure est debout avec la chaussure reposant sur le sol via la première portion 3, la surface interne 5 est telle qu’entre le médio-pied et l’arrière-pied elle présente une première partie 8, notamment plane, parallèle au plan d’appui arrière 6 ou avec une légère inclinaison résiduelle vers l’arrière en direction du sol : ceci permettant de placer le pied dans la chaussure au plus proche de l’équilibre de basculement en position statique tout en prenant compte de la souplesse éventuelle du bloc-semelle 2.
[0037] Le médio-pied est une zone du pied située en partie antérieure du tarse et qui est composée de cinq os : un os cunéiforme médial, un os cunéiforme intermédiaire, un os cunéiforme latéral, un os cuboïde, un os naviculaire.
[0038] L’arrière pied est une zone du pied située en partie postérieure du tarse et composée de deux os : un os calcaneus, un os talus.
[0039] Un angle en talus est un terme consacré dans le domaine médical qui consiste à volontairement incliner l’arrière du pied. La définition médicale consacrée de cette position d’angle en talus est une position du pied en flexion dorsale.
[0040] De manière plus spécifique, pour assurer une bonne stabilité statique, ladite surface interne 5 décrite précédemment comporte la première partie 8 située au-dessus de la première portion 3 et destinée à agir sur le positionnement d’une partie du pied, notamment s’étendant entre le médio-pied et l’arrière-pied, lorsque ledit pied est logé dans la chaussure 1. Cette première partie 8 présente, lorsque la chaussure 1 est à vide, une inclinaison vers l’arrière de la chaussure 1 par rapport au plan d’appui arrière 6 et donc par rapport à la première portion 3. Quand on parle d’une chaussure à vide, il s’agit de la chaussure ne subissant aucune contrainte liée au support d’une personne portant ladite chaussure. Cette première partie 8 est plane dans le sens où elle est située dans un plan P3 associé (plan perpendiculaire au plan de dessin des figures 1 et 2). Par ailleurs, par « inclinaison vers l’arrière de la chaussure 1 ou du bloc-semelle 2 par rapport au plan d’appui arrière 6 et donc par rapport à la première portion 3» on entend que la première partie 8 se rapproche progressivement du sol S en direction de l’arrière de la chaussure lorsque la première portion 3 repose à plat sur le sol S.
[0041] De manière préférée, on dit que la première partie 8 est notamment dimensionnée de sorte à former une zone plane recevant/supportant le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure 1 entre le médio-pied et le talon du pied.
[0042] L’inclinaison de la première partie 8, visée ci-dessus - c’est-à-dire lorsque la chaussure est à vide, est comprise entre 1 degré et 2 degrés.
[0043] Pour améliorer le confort, notamment lors du traitement thérapeutique évoqué précédemment, il a été précisé que l’on cherche à éviter la mise en charge de l’avant du pied. En combinaison avec le recul de l’interface de liaison 7, et le cas échéant avec l’inclinaison adaptée de la première partie 8, la surface interne 5 peut comporter une deuxième partie 9 délimitant une cavité dont la face concave est destinée à être orientée vers le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure. Par ailleurs, le fond de cette cavité est éloigné de l’arrière de la chaussure 1 d’une distance D3 comprise entre 60% et 75% de la longueur totale Di de la chaussure 1. Plus particulièrement, par « le fond de cette cavité est éloigné de l’arrière de la chaussure d’une distance comprise entre 60% et 75% de la longueur totale de la chaussure » on entend que cette distance correspond à la longueur d’un segment défini par deux points d’une droite perpendiculaire au plan d’extrémité arriére P2 de la chaussure 1 (ou du bloc-semelle 2), ces deux points étant formés respectivement par l’intersection de ladite droite avec le fond de la cavité et par l’intersection de ladite droite avec ledit plan d’extrémité arrière P2 de la chaussure 1. En fait, cette distance de séparation D3 permet que, lorsque le pied est logé dans la chaussure 1, la palette des têtes métatarsiennes dudit pied soit située à l’aplomb de la cavité, ou que plus précisément la cavité soit disposée au niveau de la tête métatarsienne du premier rayon (aussi appelé Hallux). Cette cavité influe principalement sur la charge de l’avant pied dans la phase de propulsion lors de la marche, l’objectif étant de reporter la charge au niveau du médio-pied du pied qui porte la chaussure 1.
[0044] Pour définir de manière plus détaillée la forme de la chaussure 1, notamment du bloc-semelle 2 de la chaussure 1, il est possible de définir un plan de coupe de la chaussure 1. Ce plan de coupe, illustré en figure 2, est perpendiculaire au plan d’appui arrière 6 et passe par l’arrière et l’avant du bloc-semelle 2 (en particulier ce plan de coupe est aussi perpendiculaire aux plans d’extrémité avant et arrière Pi, P2 de la chaussure 1).
[0045] Selon une réalisation, la deuxième portion 4 est incurvée de manière convexe. Cette convexité de la deuxième portion 4 permet de recréer un déroulé de pas proche du naturel lors de la marche avec la chaussure 1. Selon un exemple particulier permettant de s’approcher le plus d’un déroulé de pas naturel, la forme convexe de la deuxième portion 4 est calculée de manière précise. Dans cet exemple particulier, le profil général de la deuxième portion 4, selon le plan de coupe défini précédemment, se présente au moins en partie sous la forme d’une ligne courbe, et, pour tout ou partie des (notamment pour chaque) points de la ligne courbe, le rayon de courbure de ladite ligne courbe audit point présente une valeur comprise entre 130% et 145% de la longueur totale de la chaussure. On comprend que le rayon de courbure n’est pas forcément fixe selon les points de la ligne courbe, la deuxième portion 4 peut donc présenter une courbure variable. De préférence, cette ligne courbe s’étend depuis l’interface de liaison 7 jusqu’à l’extrémité Ei. Les meilleurs résultats quant au déroulé du pas ont été obtenus lorsque les centres des cercles associés auxdits rayons de courbure se situent dans une zone du plan de coupe localisée entre deux lignes parallèles h et I2 entre elles et notamment avec le plan arrière P2, ces deux lignes parallèles étant respectivement placées à une distance, par rapport à l’arrière de la chaussure, de 30% de la longueur totale de la chaussure, et à une distance, par rapport à l’arrière de la chaussure, de 15% de la longueur totale de la chaussure (on entend ici que la distance correspond à la distance entre deux points d’extrémité du segment d’une droite perpendiculaire au plan arrière P2 et définis par l’intersection de la droite avec le plan arrière P2 et le cas échéant avec la ligne U ou la ligne b). Cette zone est généralement située au niveau de la position de l’articulation entre le talus du pied et le tibia lorsque ledit pied est logé dans la chaussure, et est située en arrière de l’articulation de Lisfranc dudit pied.
[0046] Selon le plan de coupe, on comprend clairement que le profil général de la première partie 8 se présente sous la forme d’une ligne droite s’inclinant vers l’arrière de la chaussure par rapport au - ou en direction du - sol, lorsque la première portion 3 repose sur ledit sol S. En particulier, cette ligne droite présente préférentiellement une longueur comprise entre 30% et 40% de la longueur totale de la chaussure de la longueur totale de la chaussure.
[0047] Selon le plan de coupe, on comprend clairement que le profil général de la première portion 3 se présente sous la forme d’une ligne droite présentant préférentiellement une longueur comprise entre 15% et 20 % de la longueur totale de la chaussure.
[0048] De manière plus détaillée, la chaussure 1 peut comporter (figures 1 et 2) une première de montage 10, une première de propreté 11 délimitant préférentiellement la surface interne 5, et une tige 12 montée sur la première de montage 10 (par exemple par collage), ladite première de montage 10 étant assemblée au bloc-semelle 2.
[0049] Par extension, la surface interne 5 ayant préférentiellement une fonction de support du pied lorsqu’il est logé dans la chaussure, elle peut être délimitée par l’élément de support rigide et peut être, le cas échéant, recouverte par la première de propreté. On comprend alors que la surface interne 5 peut correspondre le cas échéant à une partie du bloc-semelle 2, ou à une partie de la première de propreté 11, ou à une partie de la première de montage 10, orientée vers la face plantaire du pied lorsqu’il est logé dans la chaussure.
[0050] La première de montage 10 est un élément structurel permettant la jonction entre la tige 12 et le bloc-semelle 2. Dans le cas de la chaussure selon la présente invention, notamment dans son utilisation à vocation thérapeutique, la première de montage 10 est préférentiellement formée dans un matériau configuré de sorte à conserver sa forme au fil du temps et de sorte à s’opposer à la déformation de la première de montage 10 lors de la marche avec la chaussure 1 pour conserver le pied fixe. Par « pied fixe », on entend notamment que l’on empêche le mouvement des articulations métatarso-phalangiennes au sein de la chaussure. Plus généralement, la chaussure est configurée de telle sorte que le pied, au moins au niveau de l’avant-pied, soit maintenu dans une position fixe lorsqu’il est logé dans la chaussure, en particulier la surface interne 5 conserve sa forme même lors de la marche de sorte à supporter le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure tout en évitant ses mouvements au sein de la chaussure 1, ceci étant permis en particulier par la rigidité de la première de montage 10. Dans ce cas, on comprend que la rigidité de la chaussure évoquée ci-dessus est assurée par la première de montage 10 qui forme alors l’élément de support rigide décrit précédemment.
[0051] La première de propreté 11 est un simple élément recouvrant, notamment par collage, une surface de la première de montage 10 orientée vers le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure. La première de propreté 11 peut comporter une mousse et un revêtement. On comprend alors que cette première de propreté 11 présente un but purement de confort et que les première et deuxième parties 8, 9 de la surface interne 5 sont dépendantes de la forme extérieure de la première de montage 10, et le cas échéant de la forme extérieure du bloc-semelle 2. Notamment, on considère que la surface extérieure de la première de montage 10 orientée vers le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure comporte 1 elle aussi une première partie présentant les mêmes caractéristiques de forme que la première partie 8 de la surface interne 5 et une deuxième partie comportant les mêmes caractéristiques de forme que la deuxième partie 9 de la surface interne 5.
[0052] Par ailleurs, il a été évoqué précédemment que le bloc-semelle 2 pouvait être conformé de sorte à donner la géométrie de la chaussure 1. En ce sens, le bloc-semelle 2 (figure 3) peut lui aussi comporter une surface extérieure (cette surface extérieure est dite supérieure et opposée aux première et deuxième portions qui forment une surface inférieure) comportant une première partie 13a, notamment plane, et présentant préférentiellement les mêmes caractéristiques de forme que la première partie 8 de la surface interne 5, et une deuxième partie 13b, notamment concave, et présentant préférentiellement les mêmes caractéristiques de forme que la deuxième partie 9 de la surface interne 5. En ce sens, ladite première de montage 10 peut être configurée de sorte à épouser tout ou partie de la surface extérieure du bloc-semelle 2 destinée à recevoir ladite première de montage 10, et la première de propreté 11 peut être configurée de sorte à épouser une face correspondante de la première de montage 10 d’où il résulte que la géométrie de la première partie 8 de la surface interne 5 et de la deuxième partie 9 de la surface interne 5 est dépendante respectivement de la première partie 13a de la surface extérieure du bloc-semelle 2 et de la deuxième partie 13b de la surface extérieure du bloc-semelle 2.
[0053] On comprend de ce qui a été dit ci-dessus que l’invention est aussi relative à un bloc-semelle 2 particulièrement adapté pour la fabrication de la chaussure 1 telle que décrite. En ce sens, comme illustré en figure 3, le bloc-semelle 2 pour la fabrication d’une chaussure en particulier telle que décrite, peut comprendre la première portion 3 et la deuxième portion 4 destinées à coopérer avec un sol S lors de la marche, la première portion 3 étant située dans le plan d’appui arrière 6 du bloc-semelle 2, et la deuxième portion 4 étant configurée de sorte à s’étendre depuis l’interface de liaison 7 avec la première portion 3 vers l’avant du bloc-semelle 2 en s’éloignant du sol S lorsque ladite première portion 3 repose sur le sol S. L’interface de liaison 7 est alors éloignée de l’arrière du bloc-semelle 2 d’une distance comprise entre 30% et 40% de la longueur totale du bloc-semelle 2. Cette distance est définie préférentiellement comme la longueur d’un segment d’une droite perpendiculaire au plan arrière P2 du bloc-semelle 2 et dont les points d’extrémité du segment sont formés par l’intersection de la droite avec le plan arrière P2 du bloc-semelle 2 et l’interface de liaison 7.
[0054] Par ailleurs, le bloc-semelle 2 peut comporter une surface extérieure 13 destinée à être orientée vers au moins une partie de la face plantaire d’un pied lorsque ce dernier est logé dans la chaussure 1. Cette surface extérieure 13 comporte une première partie 13a, notamment plane, disposée au-dessus du plan d’appui arrière 6 - donc de la première portion 3 - et présentant préférentiellement une inclinaison vers l’arrière du bloc-semelle 2 par rapport au plan d’appui arrière 6, notamment rinclinaison est comprise entre 1 degré et 2 degrés. Sur la figure 3, cette surface extérieure 13 est représentée en pointillés car formée dans un renfoncement destiné à recevoir la première de montage décrite ci-avant.
[0055] Dans le cadre du bloc-semelle 2 pris seul, ce dernier peut comporter ou former l’élément de support rigide tel que décrit précédemment. Pour cela, le bloc-semelle peut comporter un matériau réalisant cette fonction de rigidification au moins localement dans une tranche selon l’épaisseur du bloc-semelle 2. Dans le domaine de la chaussure, lorsque l’élément rigide est associé au bloc-semelle 2, on le nomme un Cambrion.
[0056] On comprend de ce qui a été dit précédemment que tout ce qui s’applique au bloc-semelle 2 en lien avec la chaussure 1 peut s’appliquer de la même manière pour le bloc-semelle 2 pris seul avant qu’il soit utilisé pour former la chaussure 1. Dans ce cas, les dimensions données en fonction de la longueur totale de la chaussure sont les mêmes mais données cette fois en fonction de la longueur totale du bloc-semelle 2.
[0057] Comme l’illustre les figures 1 à 3, le bloc-semelle 2 peut aussi comporter une troisième portion 14 reliant l’arrière du bloc-semelle 2 à la première portion 3. Cette troisième portion 14 peut adopter une forme incurvée notamment convexe.
[0058] Notamment, comme pour la première portion 3, la deuxième portion 4 et le cas échéant la troisième portion 14 peuvent présenter une structuration, par exemple en creux, pour assurer une meilleure accroche de la chaussure 1 au sol S.
[0059] Les figures 4 à 6 illustrent schématiquement le déroulement d’un pas avec la chaussure 1 telle que décrite qui peut se réaliser de la manière suivante : dans un premier temps une partie de la troisième portion 14 vient en contact avec le sol S progressivement (figure 4) jusqu’à basculement de la première portion 3 de sorte que cette dernière vienne reposer sur le sol S (figure 5), puis la chaussure 1 bascule au niveau de l’interface de liaison 7 d’où il résulte que la deuxième portion 4 est progressivement mise en contact avec le sol S (figure 6). On comprend donc que la chaussure proposée permet de faciliter la marche de la personne qui la porte notamment par rapport aux chaussures du premier type, tout en diminuant la mise en charge de l’avant pied au cours de la marche.
[0060] Par ailleurs, il a été constaté lors du développement de la présente invention que même si un patient avait été opéré que d’un seul pied, il pouvait porter deux chaussures adaptées à son pied droit et son pied gauche pour marcher, limitant ainsi le déséquilibre inhérent à porter des chaussures de type différents à chaque pied.
[0061] La tige 12 de la chaussure 1 - aussi appelée partie supérieure de la chaussure - comporte préférentiellement deux quartiers principaux, et est renforcée par un contrefort au niveau de la zone destinée à recevoir le talon du pied de sorte à permettre un maintien latéral du talon. L’utilisation de deux quartiers aptes à s’ouvrir vers l’extérieur permet de faciliter l’introduction du pied, en particulier lorsque le pied est sensible du fait d’une opération. Ces deux quartiers peuvent se fermer par l’utilisation de brides 15 (figure 1), notamment de type Velcro®, permettant un serrage du pied, notamment au niveau du coup de pied, pour empêcher tout mouvement du pied au sein de la chaussure 1. La tige 12 peut être configurée de telle sorte qu’elle puisse s’adapter à des largeurs de pied allant jusqu’à la dixiéme largueur (unité de mesure du volume de l’avant-pied bien connue dans le domaine de la chaussure).
[0062] Il résulte de tout ce qui a été dit ci-avant que la présente chaussure, et notamment son bloc-semelle 2, est tout particulièrement adaptée au traitement thérapeutique d’un pied, notamment en post-opératoire pour les pathologies évoquées ci-dessus.
[0063] De manière générale, selon la longueur de la chaussure 1 et donc du bloc-semelle 2, la première portion 3 peut présenter, selon la longueur de la chaussure, une longueur comprise entre 15% et 20 % de la longueur totale de la chaussure (ou du bloc-semelle). La deuxième portion 4 peut être telle que, selon la longueur de la chaussure et lorsque ladite chaussure repose sur le sol plat via la première portion 3, la longueur de ladite deuxième portion 4 selon une projection orthogonale sur le sol S est comprise entre 60% et 70 % de la longueur totale de la chaussure (ou du bloc-semelle). Par ailleurs, la troisième portion 14 peut être telle que, selon la longueur de la chaussure et lorsque ladite chaussure repose sur le sol plat via la première portion 3, la longueur de ladite troisième portion 14 selon une projection orthogonale sur le sol plat S est comprise entre 15% et 20 % de la longueur totale de la chaussure (ou du bloc-semelle). En particulier, la longueur de la première portion 3 selon la longueur de la chaussure et les longueurs cumulées des deuxième et troisième portions 4, 14 projetées orthogonalement au sol lorsque la chaussure repose via la première portion 3 sur ledit sol plat correspondent à 100% de la longueur totale de la chaussure.

Claims (11)

  1. Revendications
    1. Chaussure (1) comprenant un bioc-semeiie (2) comportant une première portion (3) et une deuxième portion (4) destinées à coopérer avec un soi iors de la marche, la première portion (3) étant située dans un plan d’appui arrière (6) du bloc-semelle (2), la deuxième portion (4) étant configurée de sorte à s’étendre depuis une interface de liaison (7) avec la première portion (3) vers l’avant du bloc-semelle (2) en s’éloignant du sol (S) lorsque ladite première portion (3) repose sur le sol (S), ladite chaussure (1 ) comportant une surface interne (5) destinée à être orientée vers au moins une partie de la face plantaire d’un pied, caractérisée en ce que l’interface de liaison (7) est éloignée de l’arrière de la chaussure (1) d’une distance (D2) comprise entre 30% et 40% de la longueur totale (Di) de la chaussure (1).
  2. 2. Chaussure selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ladite surface interne (5) comporte une première partie (8) située au-dessus de la première portion (3) et destinée à agir sur le positionnement d’une partie du pied, notamment s’étendant entre le médio-pied et l’arrière-pied, lorsque ledit pied est logé dans la chaussure, ladite première partie (8) présentant, lorsque la chaussure (1) est à vide, une inclinaison vers l’arrière de la chaussure (5) par rapport au plan d’appui arrière.
  3. 3. Chaussure selon la revendication précédente caractérisé en que l’inclinaison de la première partie (8) est comprise entre 1 degré et 2 degrés.
  4. 4. Chaussure selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la surface interne (5) comporte une deuxième partie (9) délimitant une cavité dont la face concave est destinée à être orientée vers le pied lorsqu’il est logé dans la chaussure (1), et dont le fond est éloigné de l’arrière de la chaussure (1) d’une distance (D3) comprise entre 60% et 75% de la longueur totale (Di) de la chaussure (1).
  5. 5. Chaussure selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la deuxième portion (4) est incurvée de manière convexe.
  6. 6. Chaussure selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le profil général de la deuxième portion (4), selon un plan de coupe perpendiculaire au plan d’appui arrière (6) et passant par l’arrière et l’avant du bloc-semelle (2), se présente au moins en partie sous la forme d’une ligne courbe, et en ce que pour tout ou partie des points de la ligne courbe, le rayon de courbure de ladite ligne courbe audit point présente une valeur comprise entre 130% et 145% de la longueur totale de la chaussure.
  7. 7. Chaussure selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte une première de montage (10), une première de propreté (11) délimitant la surface interne (5), et une tige (12) montée sur la première de montage (10), ladite première de montage (10) étant assemblée au bloc-semelle (2).
  8. 8. Chaussure selon la revendication précédente et la revendication 4, caractérisée en ce que le bloc-semelle (2) comporte une surface extérieure comportant une première partie (13a), notamment plane, et une deuxième partie, notamment concave, ladite première de montage (10) étant configurée de sorte à épouser tout ou partie de la surface extérieure du bloc-semelle (2) et la première de propreté (11) étant configurée de sorte à épouser une face de la première de montage (10) d’où il résulte que la géométrie de la première partie (8) et de la deuxième partie (9) de la surface interne (5) est dépendante respectivement de la première partie (13a) de la surface extérieure (13) du bloc-semelle (2) et de la deuxième partie (13b) de la surface extérieure (13) du bloc-semelle (2).
  9. 9. Chaussure selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu’elle comporte un élément de support rigide (2,10) configuré de sorte à participer au support du pied dans la chaussure (1) au niveau de la face plantaire dudit pied au cours de la marche.
  10. 10. Bloc-semelle (2) pour la fabrication d’une chaussure (1), ledit bloc-semelle (2) comprenant une première portion (3) et une deuxième portion (4) destinées à coopérer avec un sol (S) lors de la marche, la première portion (3) étant située dans un plan d’appui arrière (6) du bloc-semelle (2), et la deuxième portion (4) étant configurée de sorte à s’étendre depuis une interface de liaison (7) avec la première portion (3) vers l’avant du bloc-semelle (2) en s’éloignant du sol (S) lorsque ladite première portion (3) repose sur le sol (S), caractérisé en ce que l’interface de liaison (7) est éloignée de l’arrière du bloc-semelle (2) d’une distance comprise entre 30% et 40% de la longueur totale du bloc-semelle (2).
  11. 11. Bloc-semelle selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu’il comporte une surface extérieure (13) destinée à être orientée vers au moins une partie de la face plantaire d’un pied, ladite surface extérieure (13) comportant une première partie (13a), notamment plane, disposée au-dessus de la première portion (3) et présentant une inclinaison vers l’arrière du bloc-semelle (2) par rapport au plan d’appui arrière (6), notamment l’inclinaison est comprise entre 1 degré et 2 degrés.
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