FR3050918A1

FR3050918A1 - Outil de preparation culinaire et appareil de preparation culinaire comportant un tel outil

Info

Publication number: FR3050918A1
Application number: FR1654077A
Authority: FR
Inventors: Yves Calange; Jerome Celsi
Original assignee: Hameur SA
Current assignee: Hameur SA
Priority date: 2016-05-04
Filing date: 2016-05-04
Publication date: 2017-11-10
Anticipated expiration: 2036-05-04
Also published as: FR3050918B1

Abstract

La présente invention vise un outil (10) de préparation culinaire qui comporte un cadre (100) dont au moins une partie (120, 125) possède une section comportant au moins deux points d'inflexion du côté intérieur du cadre. La présente invention vise également un appareil de préparation culinaire comportant un tel outil.

Description

DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention vise un outil de préparation culinaire et un appareil de préparation culinaire comportant un tel outil.

Elle s’applique, notamment, au domaine des outils feuille, appelés également outils palette ou batteurs plats. De tels outils de préparation culinaire concernent la préparation de pâtes molles.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Un outil feuille d’un appareil de préparation culinaire sert à réaliser n’importe quelle pâte molle (muffins, cupcakes, gâteaux au chocolat, crème au beurre, etc.) sans risque que la pâte ne gonfle de façon excessive ou ne forme de grumeaux. À vitesse faible ou moyenne avec le mouvement régulier du batteur, l’outil incorpore de façon homogène les produits tels que le beurre et le sucre, mélange les œufs sans les brouiller et dilue les préparations nécessitant un apport de liquide en évitant les éclaboussures ou autres désagréments, le tout très rapidement. L’outil est adapté pour les pâtes molles et les préparations légères et délicates. L’outil feuille évolue à l’intérieur du bol (récipient) d’un appareil de préparation culinaire avec un mouvement planétaire. Dans ce cas, le travail effectué sur la pâte est essentiellement un travail de mélange et de malaxage.

Sur un outil feuille, les surfaces de travail sont les surfaces frontales projetées des lames de l’outil.

Pour obtenir un bon travail de la pâte avec un outil feuille, il faut que les surfaces frontales projetées de l’outil qui poussent la matière soient d’un minimum de largeur pour être efficace. Et les formes des lames encadrantes doivent orienter, si possible, le flux de la matière vers le centre du bol.

Actuellement, les surfaces frontales projetées sont obtenues soit par une épaisseur suffisante, des faces d’attaques des lames. Mais l’orientation du flux de la préparation n’est absolument pas maîtrisée. Soit une forme des lames pour laquelle, la largeur des faces d’attaques est légèrement plus faible que celle de la feuille précédente. Et les surfaces des faces extérieure et intérieure des lames sont définies par des angles convexes. Mais l’orientation du flux de la préparation n’est pas maîtrisée. Ou encore, les lames périphériques sont inclinées, en partant de la face d’attaque, vers l’intérieur de l’outil et sont fines sur leur face d’attaque. L’inclinaison des lames permet d’obtenir des surfaces frontales projetées équivalentes voir plus importantes que dans le cas des surfaces frontales projetées définies par l’épaisseur des lames périphériques. La forme de chaque lame transversale correspond aux cas précédemment présentés.

Dans ce cas, le mouvement du flux de la préparation est orienté. Cependant ces types d’outils feuille présentent au moins un des inconvénients suivants : - une masse importante de l’outil, - un balourd, dû à la répartition de la masse de l’outil et à la vitesse de rotation appliquée à l’outil, déséquilibrant le batteur et - une fabrication complexe nécessitant des outils spécifiques pour réaliser une telle forme.

OBJET DE L’INVENTION

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un outil de préparation culinaire qui comporte un cadre dont au moins une partie possède une section comportant au moins deux points d’inflexion du côté intérieur du cadre.

Grâce à ces dispositions, le malaxage et le mélange d’une pâte sont de qualité supérieure. De plus, étant donné les inflexions sur le cadre de l’outil, l’orientation du flux de la préparation est maîtrisée. La section du cadre est affinée, la masse de l’outil est donc diminuée ce qui n’entraine pas de balourd et donc pas de déséquilibre de l’appareil de préparation culinaire. Enfin, les inflexions de la section du cadre de l’outil permettent de créer un mouvement de pelletage de la préparation culinaire puis de refoulement de la préparation culinaire. L’amélioration de l’orientation du flux étant dépendante de ces deux mouvements.

Dans des modes de réalisation, au moins un point d’inflexion est globalement défini par le sommet d’un angle entre deux segments de la section, l’angle étant supérieur à quatre-vingt-dix degrés et inférieur à cent-cinquante degrés.

Ces modes de réalisation permettent de faciliter le mouvement de pelletage. De plus, l’orientation du flux est effectuée vers l’axe de rotation de l’outil.

Dans des modes de réalisation, au moins un point d’inflexion forme un coin. L’avantage de ces modes de réalisation est d’éviter de perturber le mouvement de pelletage par le mouvement de refoulement.

Dans des modes de réalisation, la partie du cadre possédant une section comportant au moins deux points d’inflexion est supérieure à la moitié de la périphérie du cadre.

Ces modes de réalisation permettent d’orienter un flux pour de grandes quantités de préparation culinaire.

Dans des modes de réalisation, l’outil objet de la présente invention comporte en outre au moins une lame dite « lame transversale >> jointe au cadre du côté intérieur du cadre par deux extrémités, chaque extrémité de la lame transversale comportant une partie normale au cadre, la lame transversale étant inclinée entre les deux extrémités.

Grâce à ces modes de réalisation, la préparation culinaire est malaxée même à l’intérieur du cadre. Le flux de la préparation culinaire est orienté vers le cadre tout en assurant la qualité de la malaxation et du mélange.

Dans des modes de réalisation, au moins une partie d’au moins une lame transversale possède une section comportant au moins deux points d’inflexion.

Grâce à ces dispositions, le malaxage et le mélange d’une pâte sont de qualité supérieure. De plus, étant donné les inflexions de la section de la lame transversale, l’orientation du flux de la préparation est maîtrisée. La section du cadre est affinée, la masse de l’outil est donc diminuée ce qui n’entraine pas de balourd et donc pas de déséquilibre de l’appareil de préparation culinaire. Enfin, les inflexions de la section de la lame transversale permettent de créer un mouvement de pelletage de la préparation culinaire puis de refoulement de la préparation culinaire

Dans des modes de réalisation, un axe d’au moins une lame transversale est perpendiculaire aux faces du cadre.

Ces modes de réalisation permettent de modifier le déplacement de la préparation culinaire.

Dans des modes de réalisation, un axe d’au moins une lame transversale est incliné par rapport aux faces du cadre.

Ces modes de réalisation permettent d’accentuer ou de diminuer l’écrasement de la préparation culinaire.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise, un appareil de préparation culinaire qui comporte un outil objet de la présente invention.

Les buts, avantages et caractéristiques particulières de l’appareil objet de la présente invention étant similaires à ceux de l’outil objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici.

Dans des modes de réalisation, l’appareil objet de la présente invention comporte en outre : - un moteur, - un premier arbre d’entrainement entraîné en rotation par le moteur selon un premier axe, - un deuxième arbre d’entrainement, en rotation selon un deuxième axe, parallèle au premier axe et distinct du premier axe, entraîné par la rotation du premier arbre d’entrainement et - dans lequel l’outil comporte des moyens de fixation au deuxième arbre d’entrainement, et l’outil est entraîné en rotation par le deuxième arbre d’entrainement.

Ces modes de réalisation permettent de fournir à l’outil un mouvement satellitaire et donc cycloïdal.

Dans des modes de réalisation, l’appareil objet de la présente invention comporte un bol dans lequel est inséré l’outil, l’enveloppe du mouvement de l’outil par rapport au moteur étant sensiblement tangente au bol. L’avantage de ces modes de réalisation est de faciliter le décollement de la préparation culinaire du bol lors du travail de la préparation culinaire par l’outil.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier de l’outil et de l’appareil objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement et en plan, un premier mode de réalisation particulier d’un outil objet de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement et en perspective, le premier mode de réalisation particulier de l’outil objet de la présente invention, - la figure 3 représente, schématiquement, une coupe d’un premier mode de réalisation particulier d’un cadre d’un outil objet de la présente invention, - la figure 4 représente, schématiquement et en perspective, le premier mode de réalisation particulier d’une partie d’un cadre d’un outil objet de la présente invention, - la figure 5 représente schématiquement et en coupe, un deuxième mode de réalisation particulier d’une partie d’un cadre d’un outil objet de la présente invention, - la figure 6 représente, schématiquement et en coupe, un troisième mode de réalisation particulier d’une partie d’un cadre d’un outil objet de la présente invention, - la figure 7 représente, schématiquement et en perspective, un mode de réalisation particulier d’une partie d’un outil objet de la présente invention, - la figure 8 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d’un appareil objet de la présente invention et - la figure 9 représente, schématiquement, les flux dans un appareil objet de la présente invention.

DESCRIPTION D’EXEMPLES DE REALISATION DE L’INVENTION

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse. Par ailleurs, chaque paramètre d’un exemple de réalisation peut être mis en oeuvre indépendamment d’autres paramètres dudit exemple de réalisation.

On note dès à présent que les figures ne sont pas à l’échelle.

On rappelle ici les définitions suivantes : - un point d’inflexion est un point où s'opère un changement de concavité d'une courbe plane, la concavité passe du type « convexe >> au type « concave >>, par exemple, - une lame est une partie de l’outil configurée pour travailler la préparation culinaire, - un bord d’attaque, aussi appelé bord d’amont, (par analogie avec l’aérodynamique) d’une lame est la partie de la section de la lame faisant face à la préparation culinaire et pénétrant dans la préparation culinaire pour la travailler, notamment en décollant la préparation culinaire du bol de l’appareil de préparation culinaire et - un bord de fuite, aussi appelé bord d’aval, d’une lame est la face opposée au bord d’attaque.

On introduit également la définition de l’axe d’une lame comme étant l’axe définit entre l’extrémité du bord d’attaque et l’extrémité du bord de fuite. Dans le cas où l’extrémité du bord d’attaque et/ou l’extrémité du bord de fuite est un segment sensiblement parallèle à un plan médian du cadre, l’axe de la lame est défini entre le milieu du segment de l’extrémité du bord d’attaque et le milieu du segment de l’extrémité du bord de fuite.

Le terme extrémité définit le point le plus éloigné du plan médian de l’outil, la dimension étant mesurée selon un axe normal au plan de médian.

On observe, sur les figures 1 et 2, qui ne sont pas à l’échelle, une vue schématique d’un mode de réalisation de l’outil 10 objet de la présente invention. L’outil 10 de préparation culinaire comporte un cadre 100 dont au moins une partie, 120 et 125, possède une section, 200, 400 ou 500, comportant au moins deux points d’inflexion, 270 et 280, 470 et 480, ou 570 et 580, du côté intérieur du cadre 100.

Le cadre 100 est globalement planaire et comporte deux faces opposées planes et sensiblement parallèles. Un plan dit « plan médian » 305 est sensiblement parallèle au plan de chaque face et comporte le centre de gravité du cadre 100. Le plan médian 305 comporte également l’axe de rotation de l’outil 10.

Le cadre 100 a préférentiellement une forme en triangle isocèle arrondi. L’axe de symétrie du triangle isocèle est confondu avec l’axe de rotation 105 de l’outil 10. Le coin du triangle 165, dit «extrémité de l’outil», sur l’axe de symétrie est préférentiellement arrondi. L’arrondi de l’extrémité de l’outil 165 est sensiblement tangent à une perpendiculaire à l’axe de symétrie. Le côté, dit « côté de liaison », opposé à l’arrondi est sensiblement perpendiculaire à l’axe de symétrie. Les côtés du triangle liés à l’arrondi sont sensiblement tangents à une perpendiculaire au côté de liaison en leurs coins respectifs. Le cadre 100 a donc sensiblement la forme d’une demi-ellipse ou d’un demi-ovale.

Le côté de liaison peut être courbé. La courbure du côté de liaison est telle que la forme en demi-ellipse ou demi-ovale du cadre 100, ne comporte pas de points d’inflexion.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le cadre 100 comporte une ouverture au niveau de l’extrémité de l’outil 10.

Le côté de liaison comporte des moyens de fixation 160 à un arbre d’entrainement d’un appareil de préparation culinaire 70. Les moyens de fixation 160 comportent une cavité d’insertion de l’outil 10 sur l’arbre d’entrainement. En variante, les moyens de fixation 160 sont constitués d’un arbre sur l’outil 10 inséré dans une cavité sur l’arbre d’entrainement. Les moyens de fixation 160 comportent également des moyens de verrouillage de l’outil 10 configurés pour créer un maintien entre l’outil 10 et l’arbre d’entrainement. Préférentiellement, la fixation entre les moyens de fixation 160 et l’arbre d’entrainement est démontable, pour nettoyer l’outil 10, par exemple.

Le cadre 100 comporte deux lames, 120 et 125, situées sur les côtés du cadre autres que le côté de liaison. Chaque lame, 120 ou 125, peut être sur une partie ou sur l’intégralité d’un côté. Préférentiellement, la lame 120 s’étend de l’extrémité de l’outil 10 à un plan 110 normal au cadre 100 et la lame 125 s’étend de l’extrémité de l’outil 10 à un plan 115 normal au cadre 100. Préférentiellement, les plans 110 et 115 sont confondus. Préférentiellement, la distance entre chaque plan, 110 et 115, et l’extrémité de l’outil 10 selon l’axe 105 est supérieure à cinquante pourcents de la distance entre l’extrémité de l’outil 10 et le côté de liaison. Dans d’autres modes de réalisation la distance entre chaque plan, 110 et 115, et l’extrémité de l’outil 10 selon l’axe 105 est supérieure à soixante-quinze pourcents de la distance entre l’extrémité de l’outil 10 et le côté de liaison. Ces modes de réalisation permettent d’avoir une plus grande surface comportant une lame 120 ou 125.

Préférentiellement, la somme des longueurs des lames, 120 et 125, est supérieure à la moitié de la périphérie du cadre 100. Et la partie du cadre 100 possédant les lames, 120 et 125, comportant une section, 200, 400 ou 500, comportant au moins deux points d’inflexion, 270 et 280, 470 et 480, ou, 570 et 580, est préférentiellement supérieure à la moitié de la périphérie du cadre 100.

Chaque lame, 120 et 125, comporte un bord d’attaque 275, 475 ou 575. Le bord d’attaque 275, 475 ou 575 de la lame 120 est sur une face du cadre 100 opposée à la face du cadre 100 comportant le bord d’attaque 275, 475 ou 575 de la lame 125. Le positionnement du bord d’attaque 275, 475 ou 575 de la lame 120 et le positionnement du bord d’attaque 275, 475 ou 575 de la lame 125, sont définis lors de la fabrication du cadre 100 et dépendent du sens prévu de rotation du cadre 100.

Chaque bord d’attaque, 275, 475 ou 575, permet de décoller la préparation culinaire du bord d’une cuve 715 d’un appareil de préparation culinaire 70 et de travailler la préparation culinaire. L’outil 10 comporte deux lames dites «lames transversales», 130 et 145, jointes au cadre 100 en deux extrémités, 135 et 140, et, 150 et 155, du côté intérieur du cadre 100. Dans des modes de réalisation, l’outil 10 comporte une lame transversale, 130 ou 145, ou un nombre supérieur à deux de lames transversales.

La lame transversale 130 comporte deux bords d’attaques, 130a et 130b. Le bord d’attaque 130a est le bord entre l’axe 105 et le côté du cadre comportant la lame 120. Le bord d’attaque 130b est le bord entre l’axe 105 et le côté du cadre comportant la lame 125. Préférentiellement, le bord d’attaque 130a est sur la même face du cadre 100 que le bord d’attaque, 275, 475 ou 575, de la lame 120 et le bord d’attaque 130b est sur la même face du cadre 100 que le bord d’attaque, 275, 475 ou 575, de la lame 125. Ainsi, le bord d’attaque 130a est sur une face du cadre 100 et le bord d’attaque 130b est sur la face opposée du cadre 100. La face sur laquelle se situe le bord d’attaque de la lame transversale 130 dépend du sens de rotation de l’outil. La face du cadre 100 comportant le bord d’attaque, 130a ou 130b, de la lame transversale dépend de l’axe de rotation 105 de l’outil 10. Au niveau de l’axe de rotation 105, le bord d’attaque 130a qui était sur une face du cadre s’arrête et le bord d’attaque 130b qui est sur la face opposée du cadre débute.

Préférentiellement, la jonction de l’extrémité 140 de la lame transversale 130 avec le côté du cadre 100 comportant la lame 125 est à une distance différente, préférentiellement supérieure, de l’extrémité de l’outil 10 selon l’axe 105 que la jonction de l’extrémité 135 de la lame transversale 130 avec le côté du cadre 100 comportant la lame 120. La lame transversale 130 est donc globalement inclinée par rapport à l’axe 105.

Dans des modes de réalisation, chaque extrémité, 135 et 140, de la lame transversale 130 comporte au moins une partie normale au cadre 100. Ces modes de réalisation permettent de balayer un maximum de surface de préparation culinaire dans la rotation de l’outil 10 autour de l’axe 105.

Chaque extrémité, 135 et 140, de la lame transversale 130 est sensiblement perpendiculaire à l’axe 105.

Dans des modes de réalisation, l’axe 630 de la lame transversale 130 comportant l’extrémité du bord d’attaque 130a est incliné par rapport au plan médian 305. L’angle d’inclinaison est compris entre plus et moins trente degrés par rapport à la normale au plan médian 305. L’axe 630 de la lame transversale 130 comportant l’extrémité du bord d’attaque 130b est incliné par rapport au plan médian. L’angle d’inclinaison est compris entre plus et moins trente degrés par rapport à la normale au plan médian 305. De telles inclinaisons d’axes 630 de la lame transversale 130 permettent d’orienter le flux de la préparation culinaire.

Ces modes de réalisation permettent, d’avoir des effets différents sur la préparation culinaire.

Dans des modes de réalisation, l’axe 630 de la lame transversale 130 comportant l’extrémité du bord d’attaque 130a a une inclinaison différente de l’inclinaison de l’axe 630 de la lame transversale 130 comportant l’extrémité du bord d’attaque 130b. L’inclinaison de l’axe 630 de la lame transversale 130 comportant l’extrémité du bord d’attaque 130a peut être parallèle à l’inclinaison de l’axe 630 de la lame transversale 130 comportant l’extrémité du bord d’attaque 130b, par exemple.

Dans des modes de réalisation préférentiels, l’axe 630 de la lame transversale 130 comportant l’extrémité du bord d’attaque 130a et l’axe 630 de la lame transversale 130 comportant l’extrémité du bord d’attaque 130b sont perpendiculaires au plan médian 305.

La description qui précède des modes de réalisations de la lame transversale 130 s’applique également en ce qui concerne la lame transversale 145 qui comporte deux bords d’attaques, 145a et 145b.

On observe sur les figures 2, 3, 4 et 5 des modes de réalisation particuliers de sections, 200, 400 ou 500, du cadre 100 comportant au moins deux points d’inflexion, 270 et 280, 470 et 480, ou 570 et 580, du côté intérieur du cadre 100.

Préférentiellement, la partie du cadre 100 comportant une section, 200, 400 ou 500 est chaque lame, 120 et 125. La section de la lame 120 est préférentiellement identique en tout point de la lame 120. Et la section de la lame 125 est préférentiellement identique en tout point de la lame 125. Préférentiellement, la section de la lame 120 est symétrique par rapport au plan médian 305 à la section de la lame 125. Ces modes de réalisation permettent de faciliter la fabrication de l’outil 10, notamment par moulage. De plus, l’outil 10 est équilibré. L’outil 10 peut être réalisé par injection d’aluminium ou de plastique, dans des moules en acier ou en cire perdue pour une réalisation en inox. L’outil 10 peut être monobloc ou fabriqué par un assemblage de plusieurs pièces. L’outil 10 peut comporter au moins deux matériaux assemblés.

Sur les figures 2, 3, 4, 5 et 6, la section 200, 400 ou 500 de la lame 125 est symétrique à la section, 200, 400 ou 500, de la lame 120 par rapport au plan médian 305. Des éléments sont donc références sur la section, 200, 400 ou 500, de chaque lame, 120 et 125, et correspondent aux éléments de l’autre lame, 120 ou 125, pour plus de facilité de lecture des figures 3, 4, 5 et 6.

Chaque section sur l’une des figures 3, 4, 5 ou 6, et dont la description est ci-dessous, peut être appliquée à n’importe quelle lame de l’outil 10, le bord d’attaque restant inchangé. Par exemple, la lame 120 peut avoir l’une des sections 200, 400 ou 500, le bord d’attaque 275 de la figure 1 peut être respectivement le bord d’attaque 475 ou 575.

On définit sur les figures, 3, 4, 5 et 6, quatre cadrans de la section 200, 400 ou 500. Les cadrans sont définis par le plan médian 305 et l’axe 245 de la lame, 120 ou 125. Le cadran A est le cadran sur l’intérieur du cadre 100 comportant partiellement le bord d’attaque, 275, 475 ou 575. Le cadran B est le cadran sur l’intérieur du cadre comportant partiellement le bord de fuite 210, 410 ou 510. Le cadran C est le cadran sur l’extérieur du cadre 100 comportant partiellement le bord d’attaque, 275, 475 ou 575. Le cadran D est le cadran sur l’extérieur du cadre comportant partiellement bord de fuite 210, 410 ou 510.

On observe sur les figures 3 et 4, un premier mode de réalisation particulier d’une section 200 d’un cadre 100 d’un outil 10 objet de la présente invention.

La section 200 comporte deux points d’inflexion, 270 et 280, sur le côté intérieur du cadre 100. Les deux points d’inflexion, 270 et 280, sont sur la lame, 120 ou 125. Les deux points d’inflexion sont dans le cadran A.

Préférentiellement, les deux points d’inflexion, 270 et 280, sont du côté du plan médian 305 comportant le bord d’attaque de chaque lame, 120 ou 125.

Le premier point d’inflexion 280 est préférentiellement sur le plan médian 305. Le premier point d’inflexion 280 est configuré pour que la section 200 soit sensiblement tangente au plan médian 305 au point d’inflexion 280. Le premier point d’inflexion 280 définit le premier segment 235 sensiblement tangent au plan médian 305. Le bord d’attaque définit le deuxième segment 240.

Préférentiellement, le bord d’attaque 275 présente un arrondi. Dans les modes de réalisation dans lesquels le bord d’attaque présente un arrondi, le segment 240 est un segment tangent au bord d’attaque 275 sur l’intérieur du cadre 100. Le segment 235 est un segment tangent au point d’inflexion 280 du côté du point d’inflexion 280 comportant le bord d’attaque 275. Le point d’inflexion 270 est un point intermédiaire entre le point d’inflexion 280 et le bord d’attaque 275. Le point d’inflexion 270 est le point de la section 200 représentatif de l’intersection entre les segments 235 et 240. Préférentiellement, le segment entre le bord d’attaque 275 et le premier point d’inflexion 280 comporte un arrondi comportant le deuxième point d’inflexion 270. Dans des modes de réalisation, le segment entre le bord d’attaque 275 et le premier point d’inflexion 280 comporte un chanfrein globalement définit par le deuxième point d’inflexion 270.

Le deuxième point d’inflexion 270 est globalement défini par le sommet d’un angle 250 entre les deux segments, 235 et 240, de la section 200. L’angle 250 est préférentiellement, supérieur à quatre-vingt-dix degrés et inférieur à cent-cinquante degrés pour créer une meilleure orientation du flux de la préparation culinaire.

Les deux points d’inflexion, 270 et 280, de la section 200 sont tels que la section 200 a une forme de S sur la partie intérieure du cadre si le bord d’attaque 275 présente un arrondi. Dans des modes de réalisation, les deux points d’inflexion, 270 et 280, de la section 200 sont tels que la section 200 a une forme de « \ » sur la partie intérieure du cadre si le bord d’attaque 275 présente un segment sensiblement parallèle au plan médian 305 du cadre 100.

En d’autres termes, par rapport aux sections connues de l’art antérieur, dont la forme est un losange dont les coins sont arrondis, les cadrans B, C et D de la section 200 sont similaires. Cependant, le cadran A comporte un arrondi concave tel que le losange de l’art antérieur est amputé d’une partie de la matière. L’arrondi s’inscrit dans le losange et définit le point d’inflexion 270. La jonction de l’arrondi avec le point du cadran inchangé B, sur le plan 305 définit le point d’inflexion 280.

Dans ces modes de réalisation, le premier point d’inflexion 280 forme un coin dans le côté intérieur de la section 200. Un tel coin permet une meilleure orientation du flux de la préparation culinaire.

Dans le cadran B, le segment de la section 200 du côté intérieur du cadre 100 est droit depuis le premier point d’inflexion 280 et forme un angle 225 avec une normale au plan médian 305. L’angle 225 est compris entre trois et trente degrés. L’angle 225 est orienté vers l’extérieur du cadre 100. La partie de la section 200 sur la face du cadre 100 opposée à la face comportant le bord d’attaque 275 est dite « bord de fuite >> 210. Préférentiellement, le bord de fuite 210 comporte un arrondi.

Dans les cadrans C et D, la partie de la section 200 du côté extérieur du cadre 100 peut être droite ou comporter un angle convexe 205 entre deux segments droits au niveau du plan médian 305. Plus particulièrement, dans le cadran C, L’angle convexe 205 est tel que le segment droit vers le bord d’attaque 275 forme un angle 215 avec une normale au plan médian 305 compris entre zéro et trente degrés. Et, dans le cadran D, le segment droit vers le bord de fuite 210 forme un angle 220 avec une normale au plan médian 305 compris entre zéro et trente degrés.

Dans des modes de réalisation, le bord d’attaque 275, le bord de fuite 210 et/ou l’angle convexe 205 comportent un arrondi. Lorsque le bord d’attaque et le bord de fuite comportent un arrondi, l’axe 245 entre l’extrémité du bord d’attaque 275 et l’extrémité du bord de fuite 210 est l’axe 245 de la lame, 120 ou 125. Préférentiellement, l’axe 245 de la lame, 120 ou 125, est normal au plan médian 305.

Préférentiellement, la distance du bout du bord de fuite 210 au plan médian 305 selon l’axe 245 de la lame,120 ou 125, est égale à la distance du bout du bord d’attaque 275 au plan médian 305 selon l’axe 245 de la lame,120 ou 125.

La mesure de la projection de la surface du bord d’attaque 275 sur le plan médian 305 suivant une normale au plan médian 305 est inférieure à la mesure 230 de la projection de la section 200 sur le plan médian 305 suivant une normale au plan médian 305. La projection de la section 200, également nommée surface frontale projetée, correspond à la distance entre le premier point d’inflexion 280 et l’angle convexe 205 dans le plan médian 305. La surface frontale projetée de la section 200 peut être considérée comme l’épaisseur de la section 200 dans le plan médian 305.

Préférentiellement, la mesure de la projection de la surface du bord d’attaque 275 est inférieure à cinquante pourcents de la mesure 230 de la surface frontale projetée de la section 200. Ces modes de réalisation permettent d’assurer le bon décollement de la préparation culinaire de la paroi de la cuve 715 et le travail de la préparation culinaire. De plus, la pénétration dans la préparation culinaire de l’outil 10 est améliorée.

On observe sur la figure 5, un deuxième mode de réalisation particulier d’une section 400 d’un cadre 100 d’un outil 10 objet de la présente invention. Seul le cadran B de la section 400 diffère de la section 200. La description des modes de réalisation des cadrans A, C et D de la section 200 s’applique également à la section 400.

Dans le cadran B, le segment de la section 400 du côté intérieur du cadre 100 est droit depuis le premier point d’inflexion 480 est sensiblement parallèle à une normale 425 au plan médian 305. La partie de la section 400 sur la face du cadre 100 opposée à la face comportant le bord d’attaque 475 est dite « bord de fuite » 410.

On observe sur la figure 6, un troisième mode de réalisation particulier d’une section 500 d’un cadre 100 d’un outil 10 objet de la présente invention. Seuls les cadrans B et D de la section 500 diffèrent de la section 200. La description des modes de réalisation des cadrans A et C de la section 200 s’applique également à la section 400.

Le segment de la section 500 du côté intérieur du cadre 100 est droit depuis le premier point d’inflexion 580 et forme un angle 525 avec une normale au plan médian 305. L’angle 525 est préférentiellement compris entre trois et trente degrés. L’angle 525 est orienté vers l’intérieur du cadre 100. La partie de la section 500 sur la face du cadre 100 opposée à la face comportant le bord d’attaque 575 est dite « bord de fuite >> 510.

Le cadran D de la section 500 diffère de la section 200 en ce que le segment droit vers le bord de fuite 510 forme un angle 520 avec une normale au plan médian 305 compris entre zéro et cinquante degrés.

On observe sur la figure 7, un mode de réalisation particulier d’une partie 60 d’un outil objet de la présente invention. La figure 7 représente une coupe de l’outil 10 selon un plan sensiblement perpendiculaire aux lames transversales, 130 et 145. Notamment, la figure 7 représente la section 600 de la lame transversale 145.

La section 600 de la lame transversale 145 est symétrique par rapport au plan médian 305 et symétrique par rapport à un plan normal au plan médian 305. La section 600 est un losange comportant des arrondis aux angles du losange. Chaque côté forme un angle, 605, 610, 615 ou 620, avec la normale au plan médian 305 compris entre zéro et trente degrés. Le bord d’attaque et le bord de fuite de la lame transversale 145 sont donc équivalents. Préférentiellement, la lame transversale 145 est définie par une mesure de la projection 625 de la section 600 sur le plan médian 305. Préférentiellement, la mesure 625 est environ égale à la mesure, 230, 430 ou 530, de la section, 200, 400 ou 500.

Dans des modes de réalisation, au moins une partie d’au moins une lame transversale, 130 ou 145, possède une section comportant au moins deux points d’inflexion. Les deux points d’inflexion sont d’un même côté d’une droite entre le bord d’attaque et le bord de fuite de la section de la lame transversale 130 ou 145. Si les points d’inflexion sont du côté faisant face au côté de liaison du cadre 100, le flux de la préparation culinaire est tel que la préparation culinaire est éloignée du fond du bol 715. Si les points d’inflexion sont du côté faisant face à l’extrémité de l’outil 10, le flux de la préparation culinaire est tel que la préparation culinaire est approchée vers le fond du bol 715. Dans des modes de réalisation, les sections des lames transversales 130 comportent les points d’inflexion du même côté ou de côtés opposés. Chaque lame transversale, 130 ou 145, peut comporter une section, 200, 400 ou 500 telle que décrite précédemment en ce qui concerne le cadre 100.

On observe, sur la figure 8, un mode de réalisation particulier d’un appareil 70 objet de la présente invention. L’appareil de préparation culinaire 70 comporte un outil 10 objet de la présente invention. Dans des modes de réalisation (non représentés), l’outil 10 est mis en rotation par un arbre d’entrainement d’axe confondu avec l’axe 105 de l’outil 10 et du bol 715.

Préférentiellement, l’appareil de préparation culinaire 70 comporte : - un moteur 705, - un premier arbre d’entrainement entraîné en rotation par le moteur selon un premier axe 710, vertical et - un deuxième arbre d’entrainement, en rotation selon un deuxième axe 105, sensiblement parallèle au premier axe 710 et distinct du premier axe 710, entraîné par la rotation du premier arbre d’entrainement. L’outil 10 comporte des moyens de fixation 160 au deuxième arbre d’entrainement, et l’outil 10 est entraîné en rotation par le deuxième arbre d’entrainement. L’outil 10 a donc un mouvement satellitaire par rapport à un bâti 720 de l’appareil de préparation culinaire 70. Le mouvement de l’outil 10 est une cycloïde. L’appareil de préparation culinaire 70 comporte le bâti 720 et un bol 715. Le bol 715 est posé sur le bâti 720. Le bol 715 comporte une ouverture dans laquelle est inséré l’outil 10. L’ouverture est sur le haut du bol 715. Dans des modes de réalisation, le fond du bol 715 comporte un relief correspondant à l’enveloppe du mouvement de l’extrémité de l’outil 10 au cours de la rotation de l’outil 10.

On observe sur la figure 9, les flux dans un appareil 70 objet de la présente invention.

La figure 9 représente le mouvement de l’outil 10 par rapport à l’axe de rotation 710 du premier arbre d’entrainement. Et le mouvement des lames, 120 et 125, de l’outil 10 par rapport à une rotation selon l’axe 105 du deuxième arbre d’entrainement.

Une rotation de l’outil 10 dans le sens antihoraire déplace l’axe 105 d’une première position 805 de l’outil à une deuxième position 810 de l’outil. Le premier arbre d’entrainement de l’appareil 70 entraîne en rotation le deuxième arbre d’entrainement au moyen d’un engrenage. Le sens de rotation de l’outil autour de l’axe 105 est opposé au sens de rotation du premier arbre d’entrainement, et donc dans le sens horaire.

Les flux dans les deux positions représentées, 805 et 810, sont orientés par les lames vers l’axe de rotation 105 suite à la rotation dans le sens horaire de l’outil 10, à la position des lames sur l’outil 10 et à la présence des points d’inflexion, 270 et 280, 470 et 480 ou 570 et 580.

Préférentiellement, l’enveloppe du mouvement de l’outil 10 par rapport au moteur 705 est sensiblement tangente au bol 715. Grâce à ces dispositions, la préparation culinaire est plus aisément séparée du bord intérieur du bol pour le malaxage et le travail de la préparation culinaire.

Claims

REVENDICATIONS

1. Outil (10) de préparation culinaire caractérisé en ce qu’il comporte un cadre (100) dont au moins une partie (120, 125) possède une section (200, 400, 500) comportant au moins deux points d’inflexion (270, 280, 470, 480, 570, 580) du côté intérieur du cadre.
2. Outil (10) selon la revendication 1, dans lequel au moins un point d’inflexion (270, 470, 570) est globalement défini par le sommet (250) d’un angle entre deux segments de la section (200, 400, 500), l’angle étant supérieur à quatre-vingt-dix degrés et inférieur à cent-cinquante degrés.
3. Outil (10) selon l’une des revendications 1 ou 2, dans lequel au moins un point d’inflexion (280, 480, 580) forme un coin.
4. Outil (10) selon l’une des revendications 1 à 3, la partie (120,125) du cadre (100) possédant une section (200, 400, 500) comportant au moins deux points d’inflexion (270, 280, 470, 480, 570, 580) est supérieure à la moitié de la périphérie du cadre.
5. Outil (10) selon l’une des revendications 1 à 4, qui comporte en outre au moins une lame (130, 145) dite « lame transversale » jointe au cadre (100) du côté intérieur du cadre par deux extrémités (135, 140, 150, 155), chaque extrémité de la lame transversale comportant une partie normale au cadre, la lame transversale étant inclinée entre les deux extrémités.
6. Outil (10) selon la revendication 5, dans lequel au moins une partie (130a, 130b, 145a, 145b) d’au moins une lame transversale (130, 145) possède une section (200, 400, 500) comportant au moins deux points d’inflexion (270, 280, 470, 480, 570, 580).
7. Outil (10) selon l’une des revendications 5 ou 6, dans lequel un axe d’au moins une lame transversale (130, 145) est perpendiculaire aux faces du cadre (100).
8. Outil (10) selon l’une des revendications 5 ou 6, dans lequel un axe d’au moins une lame transversale (130, 145) est incliné par rapport aux faces du cadre (100).
9. Appareil (70) de préparation culinaire qui comporte un outil (10) selon l’une des revendications 1 à 8.
10. Appareil (70) selon la revendication 9, qui comporte en outre : - un moteur (705), - un premier arbre d’entrainement entraîné en rotation par le moteur selon un premier axe (710), - un deuxième arbre d’entrainement, en rotation selon un deuxième axe (105), parallèle au premier axe et distinct du premier axe, entraîné par la rotation du premier arbre d’entrainement et - dans lequel l’outil (10) comporte des moyens de fixation (160) au deuxième arbre d’entrainement, et l’outil est entraîné en rotation par le deuxième arbre d’entrainement.
11. Appareil (70) selon l’une des revendications 9 ou 10, qui comporte un bol (715) dans lequel est inséré l’outil (10), l’enveloppe du mouvement de l’outil par rapport au moteur (705) étant sensiblement tangente au bol.