FR3050102B1 - Dispositif d'exposition pour un livre ouvert - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un porte-livre 100 permettant le maintien d'un livre ouvert à une page choisie, caractérisé en ce qu'il comporte deux bras 20a et 20b coulissants et un pied 30 réglable en hauteur montés sur un socle 10, afin de s'adapter à des livres de différentes dimensions. Le socle comporte en outre une rainure 50 transversale, dans laquelle coulissent les bras, et une rainure 15 longitudinale dans laquelle coulisse le pied réglable. Chaque bras coulissant comporte à une extrémité un aimant fixe 221 qui, combiné avec un jeu d'aimants libre 41 et 42, permet l'accrochage d'un livre et son maintien ouvert à une page donnée. Le porte-livre est pourvu d'un mécanisme de verrouillage déverrouillage rapide, comme une tige 161 et des crans 311 par exemple, qui sert à immobiliser le pied à une hauteur donnée afin de s'adapter à la hauteur du livre accroché.

Description

Dispositif d’exposition pour un livre ouvert

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention appartient au domaine des pièces de mobilier servantà maintenir ouvert un document donné. De telles pièces sont par exemple descadres, des pupitres ou des porte-livres. Plus particulièrement, l’invention serapporte au domaine des porte-livres destinés à être accrochés à un supportvertical et permettant le maintien de livres, revues et assimilés, ouverts à unepage choisie pour être affichée.

ART ANTÉRIEUR II existe des dispositifs destinés à maintenir un livre, une revue, unmagazine et autres types de documents, dans une position ouverte afin d’enfaciliter la lecture, la consultation en vu d’un recopiage par exemple, ou tout aumoins pour en exposer le contenu.

De tels dispositifs existent dans différentes formes et sont réalisés par desassemblages mécaniques plus ou moins complexes. L’utilisation et lacommercialisation de porte-livres ne sont pas nouvelles, en témoigne le documentaméricain US 639370 datant de la fin du igeme siècle et décrivant une structurepliable de type compas, d’encombrement très réduit, pouvant maintenir ouvert unlivre posé sur ladite structure par des doigts de maintien de pages.

Les porte-livres diffèrent généralement selon la nature de leur supportd’appui. La plupart sont destinés à être posés sur une surface horizontale, unetable par exemple, via un trépied d’angle fixe ou réglable (WO 2012/033256), oupar le biais d’une quelconque plate-forme (US 3417954). D’autres, sont plutôtadaptés à l’accrochage à un support vertical comme un mur par exemple, ou unpied massif dans le cas des pupitres.

Une autre particularité par laquelle les porte-livres se distinguent les unsdes autres est le mécanisme employé pour le maintien du livre ouvert à une page donnée. Les solutions existantes décrivent des mécanismes plus ou moinsefficaces comme par exemple : un système d’aiguilletage dans US 2274993, desappuis métalliques dans le document coréen KR 0179235, des barres sur ressortsdans le document anglais GB 2222386, des crochets, des pinces solidaires ouséparées du porte-livre, des jeux d’aimants et des plaques magnétisées, et autressystèmes dérivés.

Le plus souvent, ces mécanismes se révèlent complexes, fragiles, peudiscrets et difficilement maniables. En outre, certains nécessitent une dextéritédans la mise en œuvre comme dans le cas des systèmes à aiguilles.

Dans certain cas, le porte-livre est adaptable à des livres de différentesdimensions, par exemple par la mise en œuvre de bras à cliquets, comme dansl'exemple de réalisation décrit dans le document KR 0179235. Cependant, lescapacités d'adaptation de tels systèmes s'avèrent limitées.

PRÉSENTATION DE L’INVENTION

Le but de la présente invention est de proposer une nouvelle structure et unnouveau mode de fonctionnement d’un porte-livre, constitué de pièces amoviblesfacilitant son rangement et son transport et présentant une discrétionremarquable. A cet effet, l’invention a pour objet un porte-livre destiné à maintenir ouvertun livre dans une position sensiblement verticale, comportant une structurecomposé d’un socle, destiné à être fixé à une paroi verticale ou suspendu à un fil,et d’au moins deux bras fixés audit socle. Le porte-livre comporte en outre, aumoins deux masses magnétiques fixes maintenues au socle latéralement, d’uncôté et de l’autre dudit socle, chacune par un desdits au moins deux bras, un piedfixé au socle pour se trouver en dessous d'un bord inférieur dudit socle et centrésensiblement suivant l'axe vertical médian, ledit pied comportant une base formantune surface d'appui sensiblement horizontale, destinée à recevoir tout ou partie dela tranche de queue d'un livre et au moins la coiffe de ladite tranche de queue. Leporte-livre comporte, associée à chacune desdites au moins deux massesmagnétiques fixes, une grande masse magnétique mobile de sorte qu’elle soit attirée par la masse magnétique fixe, pinçant ainsi un ensemble de feuillesplacées entre lesdites masses magnétiques.

Avantageusement, hormis une face avant de la base du pied, la structuredu porte-livre est recouverte par un livre quand celui-ci est exposé par ledit porte-livre.

Les bras sont fixés au socle, réglables en position par rapport audit soclepour modifier une distance entre les deux masses magnétiques fixes maintenuespar lesdits bras. En outre, les bras sont montés coulissant sur le socle, chaquebras coulissant suivant une direction sensiblement parallèle au plan d’une facearrière du socle de sorte à modifier une distance latérale de la masse magnétiquefixe par rapport au socle. Cela permet au porte-livre de s’adapter à différenteslargeurs de livres.

Avantageusement, le pied est réglable en position par rapport au socle pourmodifier une hauteur de la base par rapport au socle. Cela permet de maintenirdes livres de différentes hauteurs. Pour ce faire, le pied est coulissant dans unerainure du socle, suivant la direction de l'axe vertical médian, et maintenu à uneposition donnée par un verrou de blocage comportant une clé mobile dont une tigecoopère avec une crémaillère à crans du pied pour immobiliser ledit pied parrapport au socle, dans une première position de ladite clé, et pour autoriser leglissement dudit pied, dans une seconde position de ladite clé.

De façon avantageuse, le porte-livre comporte en outre, au moins deuxpetites masses magnétiques mobiles associées chacune à une différente grandemasse magnétique mobile de sorte qu'une petite masse magnétique mobile estattirée par la grande masse magnétique mobile. La page à afficher est alorspincée entre la grande et la petite masse magnétique ne laissant apparaître que lapetite masse magnétique pour une meilleure discrétion.

En outre, dans un empilement masse magnétique fixe - grande massemagnétique mobile - petite masse magnétique mobile, au moins une massemagnétique est formée dans un matériau à aimantation permanente pourpermettre l’attraction desdites masses magnétiques.

BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES L’invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et àl’examen des figures qui l’accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu’à titreindicatif et nullement limitatif de l’invention.

Fig. 1 est une illustration en perspective d’un porte-livre selon l’invention,comportant un socle, deux bras coulissants, un pied et un jeu d’aimants ;

Fig. 2a est une vue en perspective du socle seul, les bras coulissants et le piedétant retirés ;

Fig. 2b illustre une vue de profil du socle de la figure 2a, l’avant dudit socle étant àdroite ;

Fig. 2c illustre une vue de face du socle de la figure 2a avec la clé de réglage dupied en position ouverte ;

Fig. 3a est une vue en perspective du pied du porte-livre selon l’invention, la facearrière dudit pied étant apparente ;

Fig. 3b illustre une vue arrière du pied de la figure 3a ;

Fig. 4a illustre une vue de face des deux bras coulissants du porte-livre selonl’invention ;

Fig. 4b illustre une vue de dessous éclatée du montage des deux bras de lafigure 4a laissant apparaître les clavettes de guidage ;

Fig. 5 est une illustration en perspective d’un livre, en trait séparé, accrochéverticalement par le porte-livre de la présente invention, le détail A illustrant sur unbord du livre le principe d’accrochage par le jeu d’aimants ;

Fig. 6a à 6e sont des illustrations d’un porte-livre selon un autre mode deréalisation ;

Fig. 7 est une section illustrant le mécanisme de verrouillage / déverrouillage dupied réglable, suivant le premier mode de réalisation de la figure 1, avec clé surressort ;

Fig. 8 est une illustration en perspective d’un porte livre avec des bras noncoplanaires et décentrés par rapport au socle.

Sur un même dessin les différentes parties ne sont pas nécessairementreprésentées à la même échelle et les différents dessins ne sont pasnécessairement à la même échelle. Sur les différents dessins, des élémentsidentiques portent le même repère. Les repères sont numérotés de façonhiérarchique en fonction de l’appartenance de chaque composant de l’invention.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE D’UN MODE DE RÉALISATION L'invention est décrite de manière détaillée dans l'exemple de réalisationd'un porte-livre 100 démontable, muni d’un jeu d’aimants et destiné à êtreaccroché à un support vertical. Ce choix n'est pas limitatif et l'homme du métiertransposera sans difficulté, avec ses connaissances générales, les principes del'invention tels qu'exposés à tout dispositif destiné à supporter un livre ou un objetsimilaire.

Dans le mode de réalisation décrit, le porte-livre 100 maintient un livre enposition verticale ouvert à une page choisie. En outre, ledit porte-livre comporteprincipalement un assemblage de deux bras 20a et 20b coulissants et d’un pied30 réglable sur un socle 10 rectangulaire comme représenté sur les figures 1 et 5,de sorte qu'il est adaptable à des livres de différentes dimensions.

Dans la suite de la description, les termes « avant >>, « arrière >>, « haut >>, «bas » et les expressions qui peuvent leurs être associées seront comprises, saufprécision ou évidence contraire, comme ayant le sens que leur donnerait unutilisateur du porte-livre dans une position normale d’accrochage de livres.Compte tenu du système d'axe représenté sur la figure 1, l'avant est situé sur leporte-livre du côté des X positifs, du côté duquel se trouverait un observateur despages ouvertes, et le haut est situé sur le porte-livre du côté des Z positifs.

Les figures 1 et 5 présentent un exemple de porte-livre 100 démontableconforme à l’invention. La forme en plan générale dudit porte-livre s’apparenteglobalement à celle d’une croix, réduisant ainsi la surface d’appui du livre supportépar le porte-livre et améliorant par conséquent la discrétion du dispositif qui est enutilisation normale masqué par le livre porté.

Dans l’exemple de réalisation illustré, le porte-livre 100 comporteavantageusement des parties amovibles dont les dimensions individuelles limitent nettement l’encombrement lors du rangement par exemple, ou pour uneéventuelle mise en boite en vu d’une commercialisation sous forme de kit. Dans lemode de réalisation illustré, le porte-livre 100 s’adapte à des livres de différentesdimensions par le réglage des bras 20a et 20b coulissants et du pied 30. Parexemple, dans un mode de réalisation le porte-livre s’adapte à des livres ouvertsdéterminant une largeur comprise entre 335 mm et 1000 mm et une hauteurcomprise entre 225 mm et 600 mm par exemple, en présentant des possibilités deréglage en largeur dans une plage de dimensions variant entre un déploiementminimal de 335 mm en largeur x 225 mm en hauteur, et un déploiement maximalde 510 mm en largeur x 305 mm en hauteur.

De manière avantageuse, dans une configuration de déploiement minimal,le porte-livre présente des dimensions supérieures à celles de ses piècesconstitutives prises isolément. Dans l’exemple dimensionnel exposé supra, lesocle 10, chacun des bras 20a et 20b et le pied 30 présentent respectivement lesdimensions suivantes : 220 mm x 95 mm, 298 mm x 35 mm et 113 mm x 40 mm.On obtient donc un gain d’espace, surtout en largeur, quand le porte-livre estdémonté avec les bras coulissants séparés du socle.

Dans une autre forme de réalisation, le porte-livre peut avoir desdimensions fixes et ne pas être réglable quand il est destiné à une famille de livresaux dimensions connues.

Le porte-livre 100 de l’exemple de réalisation illustré sur les figures 1 et 5,comporte principalement : - le socle 10 ; - les deux bras 20a et 20b coulissants ; - le pied 30 réglable ; - un jeu d’aimants libre comportant deux grands aimants 41 et deuxpetits aimants 42.

La mise en œuvre des pièces citées supra ne nécessite aucun outillage ouconnaissance particulière, le montage et le démontage de la présente invention secaractérise par une simplicité avantageuse.

Le socle 10, selon l’exemple de réalisation illustré sur les figures 2a, 2b et2c, est une structure de forme générale parallélépipédique déterminant une facearrière 18 plane, et contenant des évidements qui déterminent une face avantprofilée, plus précisément, formée de faces parallèles à la face arrière 18 et situésà différentes distances de ladite face arrière comme représenté sur la figure 2b.Cela dit, le socle est conformé pour servir de support aux bras 20a et 20b, et aupied 30.

Ainsi, le socle 10 selon cet exemple de réalisation comporte principalementles parties suivantes : une embase 11, un pavé supérieur 12, un tenon 13 et unbloc inférieur 14. Lesdites parties étant d’un seul tenant.

Les différentes parties constitutives du socle 10 ne sont pas amoviblesdans cet exemple de réalisation pour une meilleure rigidité de l’ensemble.Cependant, cette condition n’est pas exigée et lesdites parties peuvent êtreamovibles via des fixations plus ou moins résistantes en fonction de la rigiditérecherchée pour le socle assemblé. L’embase 11 de l’exemple de réalisation illustré est une plaquerectangulaire dont les sommets sont arrondis, la face arrière de ladite embaseétant confondue avec la face arrière 18 du socle 10. En outre, l’embase 11comporte un trou 17 oblong au voisinage de chaque sommet supérieur de laditeembase. De plus, chaque trou 17 débouche sur une face avant du socle 10 et surla face arrière 18 dudit socle.

Les trous 17 permettent l’accrochage du porte-livre 100 à un supportvertical, tel un mur, par le biais de clous, de crochets, ou d’une cimaise parexemple.

Dans un exemple de réalisation alternatif non illustré, le porte-livre 100 peutêtre suspendu à un fil ou à une tige verticale, pour l’habillage d’une vitrine delibrairie par exemple. L’équilibre vertical du porte-livre sera assuré par un ouplusieurs fils reliés au socle.

Avantageusement les arêtes sont adoucies ou chanfreinées pour prendreen compte que le porte-livre sera manipulé à la main afin d'assurer un confort del'utilisateur et de faciliter l'assemblage et le coulissement des éléments mobiles.

Dans d’autres exemples de réalisation non illustrés, l’embase 11 comporteun ou plusieurs trous de formes variées, circulaire ou carrée par exemple.

Accessoirement, la face arrière 18 du socle 10 peut comporter des pastillesantidérapantes destinées à être en contact avec une paroi verticale dans le casd’un accrochage du porte-livre à ladite paroi verticale, améliorant ainsi l’adhérenceentre le porte-livre et la paroi verticale et permettant avantageusement unajustement plus facile de la verticalité du dispositif.

Le pavé supérieur 12 de l’exemple de réalisation illustré est unparallélépipède rectangle de longueur sensiblement égale à la largeur del’embase 11 et dont un axe longitudinal suivant la direction Y est perpendiculaire àun axe longitudinal vertical parallèle à la direction Z de ladite embase. De plus, lepavé supérieur 12 est solidaire de l’embase 11, la face arrière dudit pavésupérieur étant confondue avec une partie de la face avant de ladite embase.

Le tenon 13 de l’exemple de réalisation illustré est un pavé droit solidaire del’embase 11 par sa face arrière qui est confondue avec une partie de la face avantde ladite embase. En outre, le tenon 13 et le pavé supérieur 12 sont parallèles,c’est à dire que leurs axes longitudinaux sont parallèles. De plus, le tenon 13 estsymétrique par rapport à l’axe longitudinal vertical médian de l’embase 11 et estde longueur inférieure à celle du pavé supérieur 12 de sorte que chaque facelatérale dudit tenon se situe à une distance I d’un côté latéral de ladite embasereprésentée sur la figure 2b.

Le bloc inférieur 14 de l’exemple de réalisation illustré est aussi un pavédroit de même largeur que l’embase 11 et dont deux sommets inférieurs sontconfondus chacun avec un sommet inférieur de ladite embase. Dans le blocinférieur 14, une rainure 15 en T est formée suivant l’axe longitudinal médian del’embase 11. En outre, le bloc inférieur 14 est solidaire de l’embase 11 par sa facearrière qui est confondue avec une face avant de ladite embase.

La rainure 15 en T du bloc inférieur 14 présente un grand écartementdéterminant un volume arrière 151 de ladite rainure et un petit écartementdéterminant un volume avant 152 de ladite rainure, voir figure 2b. La différenceentre lesdits écartements est égale à deux fois une distance d correspondant àune gorge formée sur chacun des bords longitudinaux de la rainure, commeillustré sur la figure 2c.

Dans le mode de réalisation décrit, une face avant de l’embase 11, la faceinférieure du pavé supérieur 12 et la face supérieure du bloc inférieur 14 formentune rainure droite 50, représentée sur les figures 2a et 2c, dans une partiecentrale de laquelle se trouve le tenon 13. Cependant, le tenon 13 peut être placédans n’importe quelle position obtenue par translation de la première dans le fondde la rainure droite 50, à condition de permettre le montage des bras coulissantsdans ladite rainure droite comme il sera décrit ultérieurement.

Une largeur de la rainure droite 50 est sensiblement égale à la largeur desbras 20a et 20b coulissants de sorte à former une glissière avec chacun desditsbras.

Les deux bras n’ont pas obligatoirement la même largeur pourvu que leprofil de la rainure soit adapté.

Dans la présente description, toute liaison mécanique désignée par sonnom standard doit être comprise dans le sens industriel et non géométrique,autrement dit, toute liaison d’au moins un degré de liberté entre deux piècescomporte nécessairement un jeu, aussi faible soit-il.

Les bras 20a et 20b coulissants, selon l’exemple de réalisation illustré surles figures 4a et 4b, sont de forme rectangulaire ovalisée aux côtés opposés deplus petite longueur, et comportent chacun un boîtier 22 à une extrémité distale,distante du socle 10 lorsque les bras sont ouverts, et une mortaise 24rectangulaire à l’extrémité proximale, opposée sur ledit bras à ladite extrémitédistale. En outre, chaque bras coulissant comporte une fente 21 rectangulairesuivant la longueur dudit bras et placée à égale distance de chacun des côtésopposés de plus grande longueur, entre le boîtier 22 et la mortaise 24 dudit bras.

Dans la suite de la description, les adjectifs « avant » et « arrière » sontemployés pour désigner les bras 20a et 20b. Cependant, cela reste uniquement liéà leurs configurations dans les modes décrits et ces désignations ne sauraientêtre définitives d’aucune façon. Un bras peut être avant ou arrière selon le choixde son montage.

Chaque fente 21 de l’exemple de réalisation illustré débouche sur une faceavant et une face arrière du bras comportant ladite fente, et présente une largeur sensiblement égale à l’épaisseur du tenon 13 du socle 10 de sorte à former uneglissière entre ladite fente et ledit tenon.

Chaque boîtier 22 de l’exemple illustré, cylindrique de section circulaire,comporte un logement dans lequel est fixé un aimant 221 permanent enveloppédans un élastomère. En outre, une profondeur des logements et une hauteur desaimants 221 enveloppés dans l'élastomère sont coordonnées de sorte que chaqueaimant est maintenu sensiblement affleurant d'une face avant du boîtier etimmobile dans ledit logement lors de la manipulation du porte-livre 100.

Les bras 20a et 20b coulissants présentent des configurations différentes,liées aux positions des boîtiers 22 par rapport aux extensions desdits bras, desorte à permettre aux deux boîtiers 22 d’avoir leurs faces avant sur un même plandans un cas d’utilisation préféré.

Par exemple, comme dans la forme de réalisation visible sur la figure 4b, laface avant du boîtier 22 du bras avant 20a est dans le même plan qu’une faceavant de l’extension dudit bras, déterminant ainsi une forme de L.

Pour le bras 20b, dans cet exemple, la face avant du boîtier 22 du brasarrière 20b est décalé vers l'avant sur ledit bras arrière de sorte que ladite faceavant se trouve sensiblement dans le même plan que la face avant de l'extensiondu bras avant 20a, lorsque les deux bras avant et arrière sont assemblé l’un surl'autre sur le socle 10.

En outre, le bras 20b, arrière sur les figures 4a et 4b, est symétrique parrapport au plan frontal de symétrie de l’extension dudit bras, c.à.d. que les plansdes deux faces du boîtier 22 dudit bras sont équidistants par rapport audit plan desymétrie de l’extension du bras, déterminant ainsi une forme de T.

La vue éclatée de la figure 4b illustre un montage des deux bras 20a et 20bcoulissants selon le cas d’utilisation préféré, l’extension du bras arrière 20b étantplacée à l’intérieur du bras avant 20a de sorte que la face 222 du boîtier 22 dubras 20b et le plan 23, contenant une face de l’extension du bras 20a et une facedu boîtier 22 dudit bras, sont coplanaires.

Le montage décrit supra permet un support amélioré pour un livre ouvertsensiblement en son milieu, avec des côtés gauche et droit du livre ouvertsensiblement équivalents en nombre de pages. Cependant pour un accrochage d'un livre avec un nombre de pages différent entre le côté gauche du livre ouvertet le côté droit dudit livre, une moitié contient deux fois plus de pages que l’autremoitié par exemple, un montage des bras 20a et 20b inversé avec le brasavant 20a placé dans la rainure droite 50 entre la face avant de l'embase 11 et lebras arrière 20b, comme représenté sur la figure 8, est possible pour compenser,au moins en partie, la différence d’épaisseur entre les deux côtés dudit livre. Eneffet, le plan Pb de la face avant du boîtier 22 du bras 20b, supportant la petitemoitié du livre, est décalé vers l’avant par rapport au plan Pa de la face avant duboîtier 22 du bras 20a, supportant la grande moitié du livre.

Accessoirement, deux clavettes 241 de guidage en translation sontengagées chacune dans la mortaise 24 d’un premier bras 20a ou 20b coulissantet dans la fente 21 du second bras coulissant.

Chaque clavette 241 présente des dimensions adaptées pour former uneglissière avec la mortaise 24 dans laquelle est engagée ladite clavette. En outre,chaque clavette présente une dimension, selon la direction de la glissière qu’elleforme avec une mortaise 24, sensiblement égale à la somme de la profondeur deladite mortaise et de l’épaisseur de la fente 21 dans laquelle ladite clavettecoulisse.

Chaque mortaise 24 peut être traversante ou non traversante. Dans lepremier cas la profondeur de la mortaise est égale à l’épaisseur de l’extension dubras comportant ladite mortaise.

Chaque fente 21 présente une même largeur que la mortaise 24, et chaqueclavette 241 forme avec la fente 21, dans laquelle ladite clavette est engagée, uneglissière, avec un jeu minimum, de direction la direction de ladite fente.

Les deux clavettes 241 permettent ainsi un guidage en translation des deuxbras 20a et 20b coulissants, suivant la direction des fentes 21, indépendammentdu socle 10.

Les bras 20a et 20b coulissants, selon l’exemple de réalisation illustré, sontplacés, suivant la même configuration que dans le cas préféré décrit plus haut,dans la rainure droite 50 du socle 10, le tenon 13 étant engagé dans les deuxfentes 21 desdits bras coulissants. Le tenon 13 forme alors avec les brascoulissants une glissière suivant un axe longitudinal des fentes 21.

Le tenon 13 présente une dimension, suivant une direction perpendiculaireà la face avant de l'embase 11, supérieure à l'épaisseur cumulée des extensionsdes deux bras 20a, 20b superposés, de sorte que ledit tenon dépasse l’extensiondu bras avant d’une hauteur suffisante pour permettre l’insertion d’un mécanismede verrouillage des bras 20a et 20b, de type goupille par exemple, pour empêcherleur translation suivant l’axe des X.

Dans l’exemple de réalisation illustré sur la figure 1, un tel mécanisme estune goupille 131 insérée dans une saignée faite dans le volume du tenon 13dépassant l’extension du bras coulissant avant.

Les bras 20a et 20b coulissent alors entre deux positions extrêmes, uneposition entièrement repliée et une position entièrement déployée.

Dans la position repliée, l’extrémité proximale de chaque bras coulissantbute sur le boîtier 22 de l’autre bras. Cette position peut être plus ou moinscentrée sur le tenon 13 entre deux butées. Chaque butée correspond à un contactentre une extrémité d’une fente 21, du côté de la mortaise 24 du bras contenantladite fente, et un côté latéral dudit tenon.

Dans la position repliée, des butées peuvent également correspondre à uneou deux clavettes 241 lorsque de telles clavettes sont mises en oeuvre et que leslongueurs des fentes 21 le permettent.

Dans la position déployée, l’extrémité de chaque fente 21, du côté de lamortaise 24 du bras contenant ladite fente, est en butée sur un côté latéral dutenon 13. Par conséquent, la longueur du tenon 13 permet de fixer la coursemaximal de chaque bras 20a et 20b coulissant et donc la longueur du déploiementmaximal desdits bras. Des positions partiellement déployées dans lesquelleschaque bras est dans une position intermédiaire entre les positions repliée etdéployée sont possibles.

Le possible décentrage des bras 20a et 20b coulissants par rapport autenon 13 offre une meilleure solution pour accrocher un livre ouvert à une page quile divise en deux moitiés non équivalentes en nombre de pages. En effet, unemoitié, contenant un nombre de pages assez conséquent pour compromettre unpincement efficace par des aimants placés à l’extrémité de ladite moitié, peut êtrepincée plus efficacement en rétractant le bras supportant ladite moitié de façonque le boîtier 22 dudit bras soit au niveau de l’axe vertical de symétrie de ladite moitié. Par conséquent, l’ensemble des deux bras coulissants n’est passymétrique par rapport à l’axe longitudinal médian du socle 10.

Le porte-livre 100 s’adapte alors, grâce au déploiement des bras 20a et 20bcoulissants, à des livres de différentes largeurs. En outre, l’adaptabilité en hauteurdu porte-livre est assurée, quant à elle, par le pied 30 réglable.

Dans un exemple de réalisation alternatif non illustré, les bras 20a et 20bcoulissants se déploient et se rétractent de façon symétrique par un mécanisme àroues dentées liant le mouvement d’un premier bras au mouvement du secondbras.

Dans un exemple de réalisation alternatif non illustré, les bras peuvent êtrepivotants autour d’un axe légèrement perpendiculaire à la face arrière 18 dusocle 10, permettant ainsi de positionner les boîtiers 22 à des hauteurs différentesdu livre.

Le pied 30 réglable, selon l’exemple de réalisation illustré sur les figures 3aet 3b, comporte trois parties principales : un patin 31, une languette 33 et unebase 32. Le patin 31 et la languette 33 sont conformés pour coulisser dans larainure 15 en T du bloc inférieur 14 du socle 10, tandis que la base 32 sert desurface d’appui pour la coiffe d’un livre supporté par le porte-livre 100.

Le patin 31 de l’exemple de réalisation illustré est une crémaillèreparallélépipédique comportant des crans 311 droits répartis uniformément sur uncôté latéral dudit patin. Le patin 31 présente des dimensions adaptées pourcoulisser avec un jeu minimum dans le volume arrière 151 de la rainure 15 en T,formant ainsi une liaison glissière de direction un axe longitudinal de ladite rainure.

La languette 33 de l’exemple illustré présente des dimensions adaptées, etnotamment une largeur plus petite que celle du patin 31, pour coulisser dans levolume avant 152 de la rainure 15 en T et former ainsi une glissière de mêmedirection que la précédente.

Par conséquent, la différence entre la largeur du patin 31 et la largeur de lalanguette 33 est sensiblement égale au double de la distance d correspondant à ladifférence entre les écartements de la rainure 15 en T.

Cette condition n’est cependant pas exigée, le patin 31 doit seulement avoirune largeur, au moins sur une longueur utile, strictement comprise entre le petit écartement et le grand écartement de la rainure 15 en T, afin de permettre lecoulissement du pied dans ladite rainure. Cependant, pour obtenir un glissementsans jeu excessif du pied 30 dans la rainure 15 et afin d’éviter un arc-boutemententre ledit pied et ladite rainure, avantageusement la largeur du patin 31 estsensiblement égale, par valeur inférieure, au moins sur une longueur utile, augrand écartement de ladite rainure, et ou la largeur de la languette 33 estsensiblement égale, par valeur inférieure, au moins sur une longueur utile, à unelargeur du volume avant 152 de la rainure 15.

La base 32 de l’exemple illustré est un pavé droit perpendiculaire aupatin 31 et à la languette 33, c'est à dire qu’un axe longitudinal de ladite baseforme un angle droit avec un axe longitudinal commun entre ledit patin et laditelanguette, le pied 30 présente donc une forme de L.

La base 32 présente, dans un plan transversal du patin 31 et de lalanguette 33, une surface d’appui suffisante pour soutenir différentes tailles decoiffes de livres pouvant être supportés par le porte-livre 100.

Dans un exemple de réalisation alternatif non illustré, la base 32 comporteune plaque centrale verticale déportée par rapport à la languette 33, permettant uncalage d’un livre exposé par le porte-livre 100 par une gouttière dudit livre.

Dans le mode de réalisation décrit, le pied 30 réglable présente plusieurspositions entre une extension minimale et une extension maximale. Le mécanismepermettant le réglage dudit pied et son maintien à une position donnée comporteprincipalement une clé 16 dont l’extrémité libre vient s’insérer entre deuxcrans 311 du patin 31 pour bloquer ledit pied.

La clé 16, selon l’exemple de réalisation illustré sur les figures 2c et 7,comporte une tige 161, un panneton 162 et une tête 163. En outre, la clé 16 et untrou 141 réalisé dans le bloc inférieur 14 forment une glissière avec un jeuminimum permettant à la clé de coulisser dans ledit trou.

Le trou 141 de l’exemple illustré débouche sur un côté latéral du blocinférieur 14 à une première extrémité, et sur la rainure 15, au niveau du volumearrière 151, à une seconde extrémité. De plus, un axe longitudinal du trou 141 estperpendiculaire à un axe longitudinal de la rainure 15.

La clé 16 de l’exemple de réalisation illustré sur la figure 2c coulisse dans letrou 141 entre deux positions extrêmes : une position fermée, bloquant le pied 30à une position choisie déterminant une hauteur utile dudit pied, et une positionouverte, libérant le pied 30 pour le réglage ou le démontage dudit pied.

Dans la position fermée, l’extrémité libre de la tige 161 est en butée sur lecôté latéral du patin 31 comportant les crans 311, entre deux crans 311consécutifs. En outre, le pied 30 reste bloqué à une position donnée tant que latige 161 présente une longueur utile suffisante sur laquelle repose un cran 311 parune partie de la face inférieure dudit cran.

En l’absence du pied 30, c’est à dire quand ledit pied est démonté du socle10, la position fermée de la clé 16 correspond à l’état dans lequel une face de latête 163, la face intérieure, est en contact, au moins en partie, avec une partie ducôté latéral du bloc inférieur 14 par lequel débouche le trou 141.

Dans la position ouverte, l’extrémité libre de la tige 161 est rétractée àl’intérieur du trou 141 pour permettre au pied 30 de coulisser dans la rainure 15.En outre, la clé 16 est maintenue inséparable du socle 10 par une partie saillante142 du bord inférieur du trou 141 sur laquelle vient buter le panneton 162,empêchant ainsi ladite clé de sortir complètement dudit trou.

La clé 16 permet ainsi un réglage du pied 30 entre une extension minimale,dans laquelle une face supérieure dudit pied est en contact avec le bord supérieurde la rainure 15 en T, et une extension maximale, dans laquelle la tige 161 deladite clé est placée entre les deux plus hauts crans 311 dudit pied.

Dans l’exemple de réalisation illustré sur la figure 7, un ressort 143 decompression est fixé sur la partie saillante 142, entre ladite partie saillante et lepanneton 162, pour éviter la chute accidentelle du pied 30 lors du réglage duditpied.

En effet, le ressort 143 permet à la clé d’avoir trois positions defonctionnement au lieu de deux : une position fermée, une position ouverte et uneposition intermédiaire.

La position fermée est la même que décrit précédemment.

La position intermédiaire permet le réglage de la hauteur du pied 30 sanspour autant que celui-ci ne se sépare du socle 10. Pour ce faire, le plus haut cran312 présente une longueur supérieure à celle des autres crans 311 lui permettant de reposer sur la partie de la tige 161 qui dépasse du trou 141 quand la clé 16 esten position intermédiaire. La différence entre la longueur du plus haut cran 312 etla longueur d’un cran inférieur 311 est au moins égale à la longueur de la partie dela tige qui dépasse du trou en position intermédiaire de la clé 16.

Ces deux positions ne sollicitent pas le ressort 143 de compression,cependant, la position ouverte correspond à une compression dudit ressort etpermet de démonter le pied 30 quand l’extrémité libre de la tige 161 ne dépassepas du trou 141. II est aussi nécessaire de comprimer le ressort 143 pourpermettre le montage du pied 30.

Quand le ressort 143 est au repos, la clé 16 ne peut que coulisser entre laposition intermédiaire et la position fermée.

Les bras 20a et 20b coulissants et le pied 30 réglable permettent ainsi uneadaptabilité du porte-livre 100 à différentes tailles de livres.

Le porte-livre 100 de l’exemple de réalisation illustré permet le maintiend’un livre supporté par ledit porte-livre ouvert à une page choisie. La figure 5illustre un livre B en trait interrompu accroché sur le porte-livre 100 visible partransparence. Le détail A_illustre le principe du maintien du livre ouvert à une pagedonnée avec le jeu d’aimants libre comportant les grands aimants 41 et les petitsaimants 42.

Un grand aimant 41, selon le principe de l’invention, est placé souschacune des pages affichées B-ι en vis à vis du boîtier 22 situé du côté de la pageaffichée considérée de sorte que ledit grand aimant considéré maintient sur leporte-livre 100 des feuilles cachées par la page affichée considérée, ainsi que lacouverture du livre, qui se trouvent pincées entre l'aimant fixe 221 du boîtier 22 etle grand aimant 41.

De manière avantageuse, un grand aimant est placé juste sous la pageaffichée, c'est-à-dire entre la page affichée Bi et la page recouverte B2 située sousladite page affichée, comme il est illustré sur le détail A de la figure 5, de sorte queseule la page affichée n'est pas pincée par le grand aimant 41 et recouvre leditgrand aimant.

Les grands aimants 41 sont choisis afin d’assurer l’attraction magnétiquenécessaire pour pincer une épaisseur de feuilles de papier définie en fonction deslivres devant être maintenus par le porte-livre 100. En particulier il sera choisi desgrands aimants de dimensions suffisantes pour répartir un effort de serragemagnétique sur une surface suffisante pour ne pas risquer un endommagementdes pages pincées, et produisant une force d'attraction magnétique avec lesaimants fixes 221 adaptée au maintien du livre ouvert sur le porte-livre.

Chacune des pages à afficher Bi est, quant à elle, pincée entre le grandaimant 41, se trouvant derrière ladite page, et un petit aimant 42avantageusement de taille plus petite que le grand aimant pour éviter de masquerune partie de la page et de perturber l'observateur.

Il doit être compris que ce mode d'emploi du porte-livre 100 de l'inventionn'est pas strictement imposé et est susceptible de variantes en fonction du livre etdu choix de l'utilisateur. En particulier l'utilisateur pourra décider de pincer entre legrand aimant 41 et le petit aimant 42 plus d'une feuille, par exemple une, deux outrois feuilles en plus de la feuille de la page à afficher, en particulier en fonctiond'épaisseurs et ou de rigidités des feuilles et couverture du livre.

Dans un cas particulier ou une page à afficher correspond à une premièrefeuille d'un livre ou d'un document sans couverture, le grand aimant 41 situé sousla page considérée sera avantageusement placé sur l'aimant fixe 221.

Egalement, dans le cas de feuilles particulièrement souples pincées entre legrand aimant 41 et l'aimant fixe 221 qui ne permettrait pas un maintien naturel enposition sous leurs propres poids, une feuille suffisamment rigide, par exempledécoupée dans du carton ou du bristol, est avantageusement placée sur lesfeuilles devant être maintenues par ledit grand aimant avant la mise en place decelui-ci.

Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 6a, 6b, 6c, 6d et 6e, unporte-livre 100’ selon les principes de l’invention comporte un socle 10’, des bras20’a et 20’b coulissants, un pied 30’ réglable et deux aimants 41.

Le socle 10’ comporte une barre 18 profilée en U qui forme une glissièreavec les bras coulissants.

Le bras 20’a comporte une rainure dans laquelle coulisse une languette dubras 20’b. Le bras inférieur dans le montage coulisse dans une rainure dusocle 10’. En outre, chacun desdits bras comporte un boîtier 22’ à son extrémitédistale.

Le boîtier 22’ est, dans cette forme de réalisation, parallélépipédique etcontient un aimant fixe 221 et des couvercles 223 pour maintenir ledit aimant àl’intérieur dudit boîtier.

Le pied 30’ réglable selon ce mode de réalisation est formé d’un patin 31’,comportant des plots 311 ’, et d’une base 32’.

Les plots 311’ sont agencés sur le patin 31’ par paires à des hauteursdifférentes dudit patin. De manière complémentaire, le socle 10’ comporte dans sapartie inférieure des trous 19 adaptés pour accueillir lesdits plots. Le réglage enhauteur du pied 30’ s’effectue alors en insérant la totalité ou une partie desplots 311 ’ dans des trous 19 correspondants.

La base 32’ est de forme élancée et comporte une barrière verticale 321,formant un rebord pour améliorer le maintien des livres ouverts.

Le porte-livre 100’ de cet exemple de réalisation comporte des trouscirculaires 17’ pour être fixé à un support vertical à l’aide de clous, de vis defixation directe ou avec chevilles, ou de crochets par exemple.

Outre que les formes de réalisation décrites susceptibles de nombreusesvariantes sans se départir de la présente invention, il doit être noté que lescaractéristiques propres à chacune des formes illustrées et décrites peuvent êtrecombinées pour autant qu'elles soient techniquement compatibles.

Par exemple la forme de réalisation des bras coulissants du second modedécrit peut être appliquée sur un porte-livre avec les autres caractéristiques dupremier mode.

Les portes-livres 100 et 100’ des modes de réalisation décrits possèdentpar exemple des structures réalisées en bois.

Outre sa résistance et sa légèreté avantageuses, le bois présenteégalement l'avantage, sous réserve du choix d'une essence adaptée, d'unecompatibilité et d'une neutralité chimique avec le papier des documents affichés.

Pour les éléments magnétiques, il sera avantageusement mis en oeuvredes aimants en néodyme, reconnus comme étant parmi les plus puissants, ce quipermet de minimiser la taille des aimants. Toutefois, en fonction du type et desdimensions des documents devant être maintenus par un porte-livre, touteassociation de matériaux magnétiques peut être utilisée dans la mesure où il estproduit les forces de serrage recherchées. Par exemple les aimants fixes 221peuvent être des masses magnétisées, aimants conventionnels, et les grandsaimants 41 des éléments en fer ou en acier magnétique qui seront attirés avecune force suffisante par les aimants fixes et resteront faiblement magnétisés.Dans cette forme de réalisation, l'ensemble magnétique peut également êtreinversé avec le grand aimant réalisé par un aimant permanent et l’aimant fixe parune plaque de matériau magnétique.

Cependant ces conditions ne sont pas exigées et la structure d’un porte-livre selon les principes de l’invention peut être réalisée dans un matériaumétallique ou dans un matériau composite. Les aimants quant à eux peuvent êtredans n’importe quel matériau magnétique à condition de fournir les forcesd’attraction nécessaires à l’accrochage des livres auxquels l’invention estdestinée. II est remarquable que dans les exemples de réalisation décrits de manièredétaillée, la structure d'un porte-livre peut être réalisée par un assemblaged'éléments plats détourés dans des plaques d'un même matériau d'épaisseurconstante. Un tel mode de réalisation s'avère avantageux pour une production enquantités limitées pour un modèle donné et permet de modifier simplement ladéfinition d'un porte-livre sans remettre en cause un outil industriel de production.

Dans le cas de productions en grande quantité d'un même modèle deporte-livre, il sera avantageusement considéré d'autres modes de fabrication, enparticulier par moulage ou injection, des différentes parties, modes de fabricationqui pourront influencer significativement les choix des formes de chaque partie.

Parmi les variantes de l'invention il doit également être remarqué que lesocle 10 peut être réalisé avec une grande variété de formes sans affecter sesfonctions essentielles : accrochage du porte-livre, maintien des bras réglables enlargeur, maintien du pied réglable en hauteur.

En particulier le socle 10 peut présenter une hauteur sensiblementaugmentée et comporter une pluralité d'ensemble de bras 20a, 20b comme décrit,maintenus à différentes hauteurs sur le socle, pour le maintien de livres degrandes dimensions, chaque moitié de livre étant alors maintenue pincée parplusieurs ensembles d'aimants.

Dans un mode de réalisation alternatif non illustré, le porte-livre 100comporte des espaces intégrés destinés au stockage des aimants libres dans lecas d’une non utilisation dudit porte-livre.

Dans un mode de réalisation alternatif non illustré, le porte-livre 100 peutêtre fixé par une partie de sa face arrière sur un pied massif, comme dans le casd’un pupitre, en présentant une inclinaison réglable via un support dynamique deréglage d’inclinaison par exemple.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Porte-livre (100), destiné à maintenir ouvert un livre dans une positionsensiblement verticale, comportant une structure composé d’un socle (10)et d’au moins deux bras (20a, 20b) fixés audit socle, caractérisé en ceque : - le socle (10) est destiné à être accroché à un support sensiblementvertical ; - ledit porte-livre comporte au moins deux masses magnétiques fixes(221) maintenues au socle (10) latéralement, d’un côté et de l’autredudit socle, chacune par un desdits au moins deux bras ; - ledit porte-livre comporte un pied (30) fixé au socle (10) pour setrouver en dessous d'un bord inférieur dudit socle et centrésensiblement suivant l'axe vertical médian, ledit pied comportantune base (32) formant une surface d'appui sensiblementhorizontale, destinée à recevoir tout ou partie de la tranche dequeue d'un livre et au moins la coiffe de ladite tranche de queue ; - ledit porte-livre comporte, associée à chacune desdites au moinsdeux masses magnétiques fixes, une grande masse magnétiquemobile (41), de sorte que la grande masse magnétique mobile soitattirée par ta masse magnétique fixe lorsque lesdites massesmagnétiques sont rapprochées ; - ta structure dudit porte-livre est recouverte, à ta base (32) près,quand un livre est exposé par ledit .porte-livre.
2. 2. Porte-livre suivant la revendication 1, dans lequel tes bras (20a, 20b)sont fixés au socle (10) réglables en position par rapport audit socle pourmodifier une distance entre les deux masses magnétiques fixes (221)maintenues par lesdits bras.
3. 3. Porte-livre suivant la revendication 2, dans lequel tes bras (20a, 20b)sont montés coulissant sur le socle, chaque bras coulissant suivant unedirection sensiblement parallèle au pian d’une face arrière (18) dudit socle dé sorte à modifier une distance latérale de te masse magnétique fixe(221) portée par ledit bras par rapport au socle.
4. 4. Porte-livre suivant 1a revendication 2 ou la revendication 3, dans lequelles bras (20a, 20b) sont montés pivotant sur te socle (10), chaque braspivotant autour d'un axe sensiblement perpendiculaire à un plan d’uneface arrière (18) dudit socle de sorte à modifier une distance latérale et ouune hauteur de la masse magnétique fixe (221) portée par ledit bras parrapport au socle.
5. 5. Porte-livre suivant l’une des revendications précédentes, dans lequel tepied (30) est fixé au socle (10) réglable en position par rapport audit soclepour modifier une hauteur de te base (32) par rapport audit socle.
6. 6. Porte-livre suivant la revendication 5, dans lequel le pied (30) estcoulissant dans une rainure (15) du socle (10), orientée sensiblementsuivant la direction de l’axe longitudinal médian dudit socle, et maintenu àune position donnée par un verrou de blocage de la position verticaledudit pied dans ladite rainure.
7. 7. Porte livre suivant la revendication 6, dans lequel te verrou de blocagecomporte une dé mobile (16) dont une tige (161) coopère avec unecrémaillère à crans (311) du pied (30) pour immobiliser ledit pied parrapport au socle (10), dans une première position de ladite clé, et pourautoriser le glissement dudit pied, dans une seconde position de laditedé.
8. 8. Porte-livre suivant la revendication 5, dans lequel te pied (30) estrepositionnable sur te socle (10) par des plots (31 T), du pied ou du socle,engagés dans des trous (19), respectivement du socle ou du pied, unnombre et un espacement des trous étant ajustés pour permettre de fixerle pied sur te socle à différentes hauteurs.
9. 9. Porte-livre suivant l’une des revendications précédentes, dans lequelun bras (20a, 20b) comporte plusieurs masses magnétiques fixes (221).
10. 10. Porte-livre suivant l'une des revendications précédentes, comportant enoutre, au moins deux petites masses magnétiques mobiles (42) associéeschacune â une différente grande masse magnétique mobile (41) de sortequ’une petite masse magnétique mobile est attirée par la grande massemagnétique mobile à laquelle elle est associée, lorsque les massesmagnétiques sont rapprochées suivant un empilement masse magnétiquefixe - grande masse magnétique mobile ···· petite masse magnétiquemobile.