FR3047409A1 - Attelle postoperatoire utilisable pour les patients operes d'un pied - Google Patents

Abstract

Attelle postopératoire comportant une palette (1) semi-rigide , dont la partie avant supporte les orteils (2a, 2b, 2c, 2d, 2e) du pied opéré et comporte une bordure ayant la forme de l'avant du pied opéré. La palette est munie, dans sa partie avant, de languettes (5) séparatrices planes, souples et fines, implantées perpendiculairement à la palette, une languette (5) étant espacée de la languette (5) voisine d'une distance correspondant à la largeur d'un orteil. Un premier moyen de maintien (40) lié à la palette est disposé au droit des bordures hautes des languettes (5) pour fermer, du côté opposé à la palette, le (s) volume (s) délimité (s) en premier lieu, par la palette (1) et, en second lieu, par au moins une languette (5) ou une bordure latérale (6) de la palette (1).

Description

La présente invention concerne une attelle utilisable par un patient, qui a été opéré en vue de remédier à une déformation de la structure osseuse normale du pied, par exemple à une déformation due au vieillissement.

Pour remédier à une déformation du pied, le chirurgien est amené, dans de nombreux cas, à casser certains os du pied pour leur permettre de se ressouder dans une position dans laquelle le patient pourra ultérieurement se déplacer sans douleur excessive. Dans le cas d'une telle intervention, l'opération est nécessairement suivie d'une assez longue période de convalescence pour permettre, d'une part, le ressoudage des os, et, d'autre part, la remise à leur place dans la structure normale du pied ; il est donc important, lors de la période postopératoire, d'éviter, dans toute la zone d'intervention, un déplacement relatif de l'ensemble des os du pied pour bénéficier d'une reconstruction homogène. Après l'opération, le chirurgien pose un strap en utilisant une bande adhésive. Pour effectuer un nettoyage de la plaie, il faut réaliser un changement du strap environ quinze jours après sa mise en place. Dans de nombreux cas, le suivi n'est malheureusement pas assuré par le chirurgien lui-même et il est confié à des infirmières qui, si elles n'ont pas bénéficié d'une formation suffisante, peuvent rendre l'opération douloureuse, voire, faire disparaître partiellement l'avantage obtenu par la chirurgie.

Dans ces conditions, le besoin s'est fait sentir de disposer d'une attelle postopératoire permettant, d'une part, de déposer facilement l'attelle pour assurer l'hygiène de la zone opérée, tant en ce qui concerne la plaie qu'en ce qui concerne l'attelle elle-même, et permettant, d'autre part, d'éviter, pour un tel suivi, le risque d'une douleur au moment où l'attelle est enlevée puis ultérieurement remise en place, éventuellement avec substitution d'une attelle propre pour permettre le nettoyage de l'attelle enlevée.

On a déjà proposé des attelles, dont l'utilisation constitue un progrès par rapport à la technique du strap adhésif, mais, jusqu'à ce jour, les attelles connues ne facilitent pas vraiment l'autonomie du patient ; en effet, si la prothèse, qui constitue l'attelle, est posée avec une compression excessive de la zone opérée, il n'est pas possible au patient de desserrer la zone opérée pour éviter un gonflement excessif et le patient doit donc faire appel à une infirmière. Mais, par ailleurs, avec les dispositifs d'attelle connus, le changement ne se fait pas nécessairement sans douleur pour le patient car, pour éviter un déplacement relatif des os de la zone opérée, il est souvent nécessaire d'engager chacun des orteils dans un tunnel de textile de l'attelle, tunnel dont on peut, ultérieurement, par serrage, restreindre le diamètre, ce qui implique un coulissement de la bande définissant le tunnel et, par conséquent, un mouvement de l'orteil par rapport à l'attelle. En d'autres termes, avec ce type d'attelle de l'état de la technique, on permet de substituer une attelle à une autre pour améliorer l'hygiène, mais la mise en place des orteils dans leurs tunnels, est loin de s'effectuer sans aucune douleur.

La présente invention a pour but de proposer une attelle, qui évite une substitution douloureuse d'une attelle par une autre au moment où l'on souhaite libérer, pour une courte période, la zone opérée, afin d'améliorer l'hygiène du pied et de l'attelle de la zone opérée. Au surplus, l'attelle selon l'invention assure une amélioration de l'autonomie du patient lorsque celui-ci désire desserrer l'attelle pour réduire une enflure de la zone opérée, car l'attelle selon l'invention peut être manipulée par le patient lui-même sans qu'il fasse appel à une infirmière.

La présente a, en conséquence, pour objet une attelle postopératoire destinée à être utilisée pour un pied de sujet humain, qui a subi une opération chirurgicale au cours de laquelle un chirurgien a effectué, sur l'un au moins des orteils du pied, une intervention en vue de corriger une position anormale dudit orteil par rapport à la plante du pied au repos, ladite attelle comportant une palette plantaire semi-rigide, de faible épaisseur, dont la partie avant supporte les orteils du pied opéré et comporte une bordure ayant approximativement, vue en plan, la forme de l'avant du pied opéré auquel elle est destinée, la palette ayant un axe longitudinal, qui, en cours d'usage de l'attelle, vient au droit de l'axe longitudinal du pied opéré, ladite palette étant mécaniquement liée à des moyens de maintien mobiles et souples pour assurer un contact amovible entre la plante du pied opéré et la face supérieure de ladite palette, caractérisée en ce que la palette est munie, dans sa partie avant, de languettes séparatrices sensiblement planes, souples et fines, implantées sensiblement perpendiculairement à la palette et parallèlement à l'axe longitudinal de ladite palette, une languette étant espacée de la languette voisine d'une distance correspondant approximativement à la largeur d'un orteil et ayant sa bordure haute au-dessus de la palette, l'un des moyens de maintien étant disposé, au moins partiellement, au cours de l'usage de l'attelle, au droit des bordures hautes desdites languettes pour pouvoir sensiblement fermer, du côté opposé à la palette, le (s) volume (s) délimité (s) en premier lieu, par la palette et, en second lieu, par au moins une languette ou une bordure latérale de la palette.

Selon une réalisation de l'attelle selon l'invention, la face supérieure de la partie arrière de la palette plantaire constitue une zone surélevée de la palette par rapport au niveau de la face supérieure de la partie avant de ladite palette ; de la sorte, ladite partie arrière de la palette plantaire est située sous les phalanges des orteils, ce qui force les extrémités libres des orteils à venir en direction du sol, de sorte que l'on évite que les orteils ne se relèvent, ce qui particulièrement utile, étant donné que le moyen de maintien disposé au droit des orteils n'appuie pas directement sur eux, mais seulement sur les bordures hautes des languettes.

Dans l'attelle selon l'invention, la palette plantaire peut être constituée, en premier lieu, d'une semelle relativement rigide, destinée à venir en contact avec le sol et, eh deuxième lieu, d'une couche de protection destinée au contact direct d'appui avec la plante du pied opéré.

Dans l'attelle selon l'invention, la face supérieure de la partie arrière de la palette est surélevée et la surélévation est obtenue au moyen d'un coussinet, qui est avantageusement intercalé entre la semelle et la couche de protection de la palette plantaire ; avantageusement, la surélévation constitue une transition progressive entre les niveaux des faces supérieures des parties arrière et avant de la palette plantaire.

Pour des pieds de dimensions moyennes, la partie avant de la palette plantaire a une longueur, mesurée selon 1'axe longitudinal de la palette, comprise entre 16 et 42 mm environ. Ces valeurs permettent de couvrir la plupart des possibilités avec trois dimensions d'attelle, ce qui permet de prévoir une production standardisée de trois tailles. Dans un mode de réalisation de l'attelle selon l'invention, les bordures latérales de la palette plantaire sont réalisées en une matière souple et légèrement élastique tel qu'un matériau silicone. Si l'on fabrique l'attelle selon trois tailles, la présence de bordures latérales, reliées à la semelle de la palette, permet l'adaptation d'une attelle d'une taille donnée, à des pieds de largeurs quelque peu différentes, par un serrage différencié des moyens de fixation, qui agissent directement sur lesdites bordures latérales.

Dans l'attelle selon l'invention, on peut prévoir que les moyens de maintien soient constitués de deux liens élastiques, lesdits liens comportant des extrémités libres, qui portent chacune un organe d'accrochage, notamment textile, tel que ceux désignés sous le nom commercial de « Velcro » ; les organes d'accrochage peuvent refermer chaque lien autour du pied opéré. On peut prévoir qu'au cours de l'usage de l'attelle, un lien d'un premier type se referme autour de l'ensemble des orteils du pied opéré en s'appuyant sur la bordure haute d'au moins certaines des languettes et en s'accrochant par ses organes d'accrochage sur la palette plantaire. On peut aussi prévoir, qu'au cours de l'usage de l'attelle, un lien d'un deuxième type se referme, par accrochage de ses organes d'accrochage l'un sur l'autre, sur la partie du pied opéré, qui s'appuie sur la zone surélevée de la partie arrière de la palette plantaire, ce qui correspond à peu près au niveau du coup de pied, pour bloquer plus efficacement un éventuel relèvement du gros orteil.

Dans l'attelle représentée, les languettes séparatrices sont insérées, par leur base, dans des fentes ménagées dans la partie avant de la palette plantaire et sont fixées dans ces fentes, la base d'une languette pouvant être plus épaisse que la zone de sa bordure haute. La fixation des languettes séparatrices dans leur fente est réalisée par tout moyen approprié, notamment par collage, soudure ou en ménageant un talon à la base de la languette pour bloquer la languette dans sa fente par élasticité ou friction.

Pour mieux faire comprendre l'objet de l'invention, on va en décrire ci-après, à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, un mode de réalisation représenté sur le dessin annexé.

Sur ce dessin : -la figure 1 représente une attelle selon l'invention vue en plan sans qu'aucun pied ne soit posé dessus et les liens des deux types étant ouverts pour faire apparaître en totalité la zone d'attelle sur laquelle doit venir se poser le pied qui a été opéré ; -la figure 2 représente l'attelle de la figure 1 lorsque le pied est mis en place sur la palette plantaire, le lien situé au droit des orteils constituant autour de ceux-ci un collier fermé à gauche et ouvert à droite, alors que lien situé au droit du coup de pied forme un collier ouvert à droite comme à gauche ; -la figure 3 représente la même vue que la figure 2, à cette différence près, que le collier formé par le lien au droit des orteils est fermé à droite et ouvert à gauche, le lien disposé au droit du coup de pied formant, autour du pied opéré, un collier refermé au moyen d'un accrochage formé par deux éléments de « Velcro » coopérant l'un avec l'autre ; -la figure 4 représente une coupe selon IV-IV de la figure 3 ; -la figure 5 représente une coupe de détail selon V-V de la figure 3 ; -la figure 6 représente une coupe selon VI-VI de la figure 1, le pied, avec lequel doit coopérer l'attelle, étant représenté en traits tiretés et aucun des deux liens de l'attelle n'étant représenté pour plus de lisibilité ; -la figure 7 représente une coupe dans le même plan que celle de la figure 6, cette coupe étant interrompue sur trois zones A, B, C définies par des traits mixtes, ce qui permet de fournir une représentation à plus grande échelle des trois parties comprises entre les interruptions A et B, B et C et au-delà de C en direction du talon du pied représenté sur la figure 6 ; -la figure 8 représente une coupe selon VIII-VIII de la figure 7.

En se référant aux dessins, on voit une attelle selon l'invention destinée à être utilisée pour un pied 9 de sujet humain, qui a subi une opération chirurgicale au cours de laquelle, un chirurgien a effectué une intervention sur l'un au moins des orteils 2a,2b,2c,2d,2e du pied 9. Cette attelle comporte une palette plantaire 1 semi-rigide, de faible épaisseur. La palette comporte une bordure ayant approximativement, vue en plan, la forme de l'avant du pied opéré 9 auquel elle est destinée ; la palette a un axe longitudinal, qui, au cours de l'usage de l'attelle, vient au droit de l'axe longitudinal du pied 9.

La palette 1 est constituée, en premier lieu, d'une semelle la relativement rigide en matière plastique moulée de 1 mm d'épaisseur, destinée à venir en contact avec le sol lorsque le pied 9 est équipé de l'attelle ; et, en deuxième lieu, d'une couche de protection lb destinée au contact direct d'appui avec la plante du pied 9. Les bordures latérales 70, c'est-à-dire celles qui sont séparées l'une de l'autre par la largeur du pied 9, sont réalisées en une matière souple et légèrement élastique tel qu'un matériau silicone. Ce matériau peut être assemblé avec la semelle la par collage ou coinjection.

La palette plantaire 1 comporte deux zones, à savoir l'une, qui constitue la partie avant et qui supporte les orteils 2a,2b,2c,2d, 2e du pied 9 et l'autre, qui constitue la partie arrière de la palette et qui s'étend depuis la partie avant jusqu'à à peu près le milieu de la longueur du pied. Entre l'extrémité avant de la palette 1 et sa bordure arrière, on a, dans la réalisation présente, une distance de 10+1,5 cm près ; la largeur de la palette plantaire 1, au niveau de sa bordure arrière, est d'environ 9±1 cm.

La face supérieure de la partie arrière de la palette constitue une zone surélevée de 4 mm par rapport au niveau de la face supérieure de la partie avant de la palette. Pour assurer cette surélévation, on dispose dans cette zone de la palette, entre la semelle la et la couche de protection lb, un coussinet le en mousse élastique, ce coussinet étant glissé entre la semelle et la couche de protection et ayant une dimension telle que la surélévation de la couche de protection lb soit maximum au voisinage des orteils et minimum au voisinage de la bordure arrière de la palette, la transition est progressive entre les deux niveaux avant et arrière. Lorsque le pied 9 repose sur la palette 1, la présence du coussinet, qui appuie sur les phalanges des orteils, tend à diriger les extrémités libres des orteils vers le bas, et, de la sorte, à éviter, pendant la convalescence du patient un relevage vers le haut.

Dans sa partie avant, la palette est munie de languettes séparatrices 5 planes, souples et fines, implantées perpendiculairement à la palette 1 et parallèlement à l'axe longitudinal de ladite palette ; selon ledit axe, la languette qui correspond au plus petit doigt de pied a une longueur de 20 mm et les trois autres languettes ont une longueur de 25 mm. Une languette 5 est moulée en matière plastique ; dans la réalisation décrite, elle a une épaisseur de 0,5 mm environ. La palette porte quatre languettes 5, dont la base traverse la palette 1 comme il est bien visible sur la figure 8. La languette est plus épaisse dans la zone où elle traverse la semelle la et la couche de protection lb et, à la base de cette partie épaissie, on a ménagé un rebord 3, qui est légèrement plus large que la fente où est engagée la languette. Ce rebord est utilisé pour solidariser la languette avec la palette, par exemple, par collage. La distance entre deux languettes successives correspond à la largeur d'un orteil 2b, 2c, 2d ; les orteils 2a et 2e ne comportent pas de languette sur leur bordure extérieure. L'attelle selon l'invention comporte deux moyens de maintien 4, qui assurent la liaison mécanique entre l'attelle 1 et le pied 9. Un premier moyen de maintien est disposé, au cours de l'usage de l'attelle, au droit des bordures hautes 5a des languettes 5 pour fermer, du côté opposé à la palette, les volumes délimités entre la palette et les languettes ou, pour ce qui concerne les deux orteils situés à l'extrémité droite ou gauche du pied, les volumes bordant extérieurement les orteils 2a et 2e. Ce lien est constitué par une bande élastique 40 de 3 cm de large, qui se fixe sous la semelle la, sensiblement au droit des orteils 2a et 2e^ au moyen d'organes d'accrochage textiles du type « Velcro » ; la fixation de la bande 40 du côté de l'orteil 2a est effectuée par un empiècement « Velcro » 51 mis en place sous la semelle la et par empiècement « Velcro » 50 mis en place d'un côté de la bande 40 ; la fixation de la bande 40 au droit de l'orteil 2e est effectuée par un empiècement 60 mis en place sur la face de la bande 40, qui porte l'empiècement 50 et par un empiècement 61 mis en place sur la face de la semelle la, qui porte un empiècement « Velcro » 61 ; la face de la semelle la, qui porte les empiècements 51-61, est la face, qui est destinée à s'appuyer sur le sol. Lorsque la bande 40 est fixée à ses deux extrémités sur la palette 1, elle s'appuie sur les bordures 5a des lamelles 5, ce qui définit, entre les lamelles, trois couloirs destinés à la mise en place des orteils 2b,2c,2d.

Il est clair que, lorsque les deux extrémités de la bande 40 sont fixées sous la semelle la, cette bande 40 constitue une fermeture en bracelet, qui empêche la sortie des orteils mis en place au-dessous de la bande 40. Dans l'exemple décrit, la longueur de la bande 40 est d'environ 13 cm. On a donc assuré la liaison entre la palette et le pied 9 au droit des orteils ; on évite ainsi un mouvement relatif des orteils dans la zone où a eu lieu l'opération chirurgicale. Néanmoins, la suppression de cette liaison peut s'effectuer extrêmement facilement en supprimant l'un des accrochages 50/51 ou 60/61 et cette suppression permet donc, en cas d'enflure postopératoire, de soulager le patient sans déplacer la totalité de l'attelle. Cette suppression de l'accrochage permet également de dégager la zone opératoire pour assurer l'hygiène de la plaie et/ou l'hygiène de l'attelle elle-même.

On comprendra aisément que, si l'on veut que l'attelle selon l'invention permette une marche postopératoire plus rapide qu'avec un simple strap auto-adhésif, il est nécessaire de disposer d'un deuxième lien pour maintenir la liaison entre l'attelle et le pied 9. Ce deuxième lien est mis en place dans la zone du coup de pied, qui correspond à la zone où la palette plantaire porte le coussinet le. Ce deuxième lien est constitué d'une bande élastique 41, qui est plus large que la bande 40, par exemple environ 5,5 cm. Dans la réalisation décrite, la bande 41 est solidaire de la palette plantaire 1 au droit de l'endroit où est prévu le coussinet le. Cette bande 41 peut être réalisée en deux parties, par exemple l'une de 4 cm de long et l'autre de 6 cm, comme représenté sur le dessin. Pour enserrer le pied, la bande 41 comporte deux empiècements de type « Velcro » disposés chacun à l'extrémité libre de l'une des parties de la bande 41, l'un 80 se trouvant sur l'une des faces et l'autre 81 sur l'autre face, de sorte que la solidarisation entre l'attelle et le pied est réalisée en mettant en vis-à-vis les empiècements 80, 81 pour former un bracelet au niveau du coup de pied. Sur le dessin, l'empiècement 81 est celui qui se trouvera au-dessous de l'empiècement 80 lorsque la bande 41 aura été pliée de façon à constituer un bracelet autour du coup de pied. La superposition des empiècements 80,81 dudit bracelet fermé est dans une zone du coup de pied, qui est décalée par rapport à l'axe longitudinal du pied en positionnant la bande 41 de façon que sa partie située du côté de l'orteil 2e soit plus courte que celle située du côté de l'orteil 2a : de la sorte, la fermeture du bracelet n'entraîne aucune perturbation de la circulation dans le pied. Dans cette fermeture, il est clair que la bordure latérale 70 de la palette est enfermée dans le bracelet formé par la bande 41, ce qui permet de disposer d'un moyen de réglage du serrage du pied pour maximiser le confort du patient.

Les bandes 40 et 41, qui sont utilisées pour la liaison entre la palette plantaire 1 et le pied 9, sont des bandes élastiques ; en ce qui concerne la bande 40, il est possible d'utiliser une bande élastique dont l'élasticité est variable selon le point de la bande de façon à s'adapter aux différents cas en fonction du positionnement de la zone opératoire. Il est possible également de prévoir que l'élasticité du lien 40 sera plus forte que celle du lien 41.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS

   1. Attelle postopératoire destinée à être utilisée pour un pied de sujet humain, qui a subi une opération chirurgicale au cours de laquelle un chirurgien a effectué, sur l'un au moins des orteils du pied, une intervention en vue de corriger une position anormale dudit orteil par rapport à la plante du pied au repos, ladite attelle comportant une palette plantaire (1) semi-rigide, de faible épaisseur, dont la partie avant supporte les orteils (2a, 2jb, 2c, 2d, 2e) du pied opéré (9) et comporte une bordure ayant approximativement, vue en plan, la forme de l'avant du pied opéré (3) auquel elle est destinée, la palette (1) ayant un axe longitudinal, qui, en cours d'usage de l'attelle, vient au droit de l'axe longitudinal du pied opéré (9), ladite palette (1) étant mécaniquement liée à des moyens de maintien mobiles et souples (4) pour assurer un contact amovible entre la plante du pied opéré (3) et la face supérieure de ladite palette (1), caractérisée en ce que la palette (1) est munie, dans sa partie avant, de languettes (5) séparatrices sensiblement planes, souples et fines, implantées sensiblement perpendiculairement à la palette (1) et parallèlement à l'axe longitudinal de ladite palette, une languette (5) étant espacée de la languette (5) voisine d'une distance correspondant approximativement à la largeur d'un orteil et ayant sa bordure haute au-dessus de la palette (1), l'un des moyens de maintien (4) étant disposé, au moins partiellement, au cours de l'usage de l'attelle, au droit des bordures hautes (5a) desdites languettes (5) pour pouvoir sensiblement fermer, du côté opposé à la palette (1), le (s) volume (s) délimité(s) en premier lieu, par la palette (1) et, en second lieu, par au moins une languette (5) ou une bordure latérale (6) de la palette (1)-
2. 2. Attelle selon la revendication 1, caractérisée en ce que la face supérieure de la partie arrière de la palette plantaire (1) constitue une zone surélevée de la palette (1) par rapport au niveau de la face supérieure de la partie avant de ladite palette (1).
3. 3. Attelle selon la revendication 2, caractérisée en ce que la surélévation de la face supérieure de la partie arrière de la palette (1) est obtenue au moyen d'un coussinet (lç), qui est intercalé entre la semelle (la) et la couche de protection (lb) de la palette plantaire (1).
4. 4. Attelle selon la revendication 2, caractérisée en ce que la surélévation de la face supérieure de la partie arrière de la palette plantaire (1) par rapport à la face supérieure de sa partie avant constitue une transition progressive entre les deux niveaux.
5. 5. Attelle selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la palette plantaire (1) est constituée, en premier lieu, d'une semelle relativement rigide (la) destinée à venir en contact avec un appui et, en deuxième lieu, d'une couche de protection (lb) destinée au contact direct d'appui avec la plante du pied opéré (3).
6. 6. Attelle selon l'une des revendications là 5, caractérisée en ce que la partie avant de la palette plantaire (1) a une longueur, mesurée selon l'axe longitudinal de la palette (1) comprise entre 16 et 42 mm environ.
7. 7. Attelle selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que les bordures latérales (70) de la palette plantaire (1) sont réalisées en une matière souple et légèrement élastique, tel qu'un matériau silicone.
8. 8. Attelle selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les moyens de maintien (4) sont constitués de deux liens élastiques (40,41), lesdits liens (40,41) comportant des extrémités libres, qui portent chacune un organe d'accrochage, notamment textile, pour assurer le maintien du lien autour du pied opéré (9).
9. 9. Attelle selon la revendication 8, caractérisée en ce qu'elle comporte un lien (40) d'un premier type, qui peut entourer l'ensemble des orteils du pied opéré (3) en s'appuyant sur la bordure haute (5a) d'au moins certaines des languettes (5) et qui s'accroche par ses organes d'accrochage (50-51,60-61) sur la palette plantaire.
10. 10. Attelle selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisée en ce qu'elle comporte un lien (41) d'un deuxième type, qui peut entourer, par accrochage de ses organes d'accrochage (80,81) l'un sur l'autre, la partie du pied opéré (9), qui s'appuie sur la zone surélevée de la partie arrière de la palette plantaire (1).
11. 11. Attelle selon l'une des revendications 8 à 10, caractérisée en ce que les élasticités des deux liens (40,41) sont différentes, le lien (40) du premier type ayant une élasticité plus forte que celle du lien (41) du deuxième type.
12. 12. Attelle selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisée en ce que les languettes (5) séparatrices sont insérées, par leur base, dans des fentes (59) ménagées dans la partie avant de la palette plantaire (1) et fixées dans lesdites fentes (59), la base d'une languette (5) pouvant être plus épaisse que la zone de sa bordure haute (5a).