FR3046778A1 - Dispositif de butee inferieur d'un rotor pour giravion, rotor de giravion et giravion - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de butée inférieur (10) pour un rotor muni d'une pluralité d'ensembles sustentateurs. Le dispositif de butée inférieur comprend au moins une piste de butée (15) par ensemble sustentateur. Le dispositif de butée inférieur (10) comprend un plateau (20) muni d'un anneau (21) et d'une branche (25) par ensemble sustentateur (5). Ledit dispositif de butée inférieur (10) comporte une pluralisé de supports (30), chaque support (30) comprenant un moyen de fixation (31) pour être fixé à un organe tournant dudit rotor (2), chaque support (30) s'étendant partiellement dans une ouverture (28) d'une branche (25), lesdits supports (30) conférant audit plateau (20) un degré de liberté en translation restreint, lesdits supports conférant audit plateau (20) au moins un degré de liberté en rotation restreint autour dudit axe de symétrie.

Description

Dispositif de butée inférieur d’un rotor pour giravion. rotor de qiravion et airavion

La présente invention concerne un dispositif de butée inférieur d’un rotor pour giravion, un rotor de giravion muni de ce dispositif de butée inférieur, et un giravion muni d’un tel rotor. L’invention se situe donc dans le domaine technique des rotors de giravion. Plus spécifiquement, l’invention se situe dans le domaine des butées équipant de tels rotors pour limiter le mouvement en battement des ensembles sustentateurs portés par ce rotor.

En effet, un giravion comporte usuellement au moins un rotor de sustentation. Ce rotor de sustentation participe au moins à la sustentation voire à la propulsion de ce giravion.

Un rotor de sustentation peut comprendre un moyeu mis en rotation par un mât. Le moyeu porte alors au moins deux ensembles sustentateurs. Par suite, chaque ensemble sustentateur est muni d’une pale qui est reliée au moyeu par au moins un organe de retenue et de mobilité. Chaque pale peut notamment comprendre un élément sustentateur fixé à un manchon ou encore un élément sustentateur muni d’un manchon intégré.

Par exemple, un organe de retenue et de mobilité inclut une articulation dénommée « butée sphérique ». Chaque butée sphérique peut avoir une armature fixée au moyeu et une armature fixée à un manchon, que ce manchon soit intégré ou non à un élément sustentateur.

Les organes de retenue et de mobilité équipent respectivement chacune des pales à leur emplanture pour autoriser leur manœuvre par un opérateur. Le montage mobile des pales sur le moyeu permet par exemple à un pilote de giravion d’opérer en vol des variations collectives ou cycliques du pas des pales pour influer sur le comportement du giravion au regard de sa sustentation et/ou de sa propulsion.

La mobilité des pales sur le moyeu autorise leur déplacement selon des mouvements en traînée, en pas et en battement vers le haut et vers le bas. Les notions de haut et de bas sont à considérer suivant l’orientation d’extension de l’axe de rotation du rotor. Lorsque le rotor est tournant à vitesse nominale, les pales sont spontanément entraînées vers le haut sous l’effet de la force centrifuge et de la portance générée par ces pales. Lorsque le rotor est à l’arrêt, les pales ne subissent aucune force autre que la pesanteur et sont donc entraînées naturellement vers le bas sous l’effet de leur masse.

Le rotor est donc couramment équipé d’un mécanisme de butées limitant le trajet des pales notamment en battement sous l’effet d’efforts extérieurs au giravion.

Selon une réalisation, le mécanisme de butées peut comprendre pour chaque ensemble sustentateur un dispositif de butée inférieur et un dispositif de butée supérieur. Un dispositif de butée inférieur est usuellement dénommé « butée basse », alors qu’un dispositif de butée supérieur est usuellement dénommé « butée haute ».

Le dispositif de butée inférieur et le dispositif de butée supérieur comprennent respectivement un organe de butée inférieur et un organe de butée supérieur. L’organe de butée inférieur et l’organe de butée supérieur forment des obstacles au trajet en battement individuel des pales respectivement vers le bas et vers le haut. De plus, le dispositif de butée inférieur et le dispositif de butée supérieur incluent respectivement des pistes de butée inférieure et supérieure portées par chaque ensemble sustentateur. Par exemple, une armature d’une butée sphérique porte une piste de butée prenant la forme d’un patin d’arrêt.

En cas de mouvement en battement indu d’une pale, une piste de butée vient en contact d’un organe de butée ce qui limite de fait le mouvement en battement de cette pale.

Le mécanisme de butées a notamment pour fonction la limitation du mouvement en battement de chaque ensemble sustentateur lors du démarrage du rotor, et plus particulièrement en présence de vent. Ce mécanisme de butées peut aussi limiter le mouvement en battement des pales durant une opération de repliage de ces pales. En présence notamment de butées sphériques articulant une pale à un moyeu, le mécanisme de butées tend à préserver cette butée sphérique au sol en évitant qu’un mouvement en battement d’une pale en l’absence de force centrifuge induise un décollement des éléments constitutifs de la butée sphérique.

Un dispositif de butée inférieur connu comprend un organe de butée inférieur prenant la forme d’un anneau de butée basse. Cet anneau de butée basse est commun à tous les ensembles sustentateurs. L’anneau de butée basse est disposé autour de l’axe de rotation du rotor. Un tel anneau de butée basse est alors dénommé « anneau réciproque » dans la mesure où cet anneau de butée basse est commun à tous les ensembles sustentateurs. L’anneau de butée basse est mobile uniquement radialement dans une gorge en forme de U d’un anneau de rétention.

Au sol, à faible régime de rotation et à l’arrêt, les ensembles sustentateurs viennent simultanément en contact avec l’anneau de butée basse, ce qui induit leur immobilisation mutuelle.

Le document FR 2671049 décrit un anneau de butée basse coulissant radialement dans des étriers. Les étriers sont agencés de manière à laisser à l’anneau de butée basse une possibilité de débattement limitée dans le propre plan de l’anneau de butée.

Ce dispositif de butée inférieur est intéressant mais peut être délicat à agencer sur certains rotors.

En effet, le pas des pales peut être contrôlé par un pilote au travers de bielles de pas. Les bielles de pas s’étendent sensiblement parallèlement à l’axe de rotation du rotor, en s’étirant en élévation d’un ensemble de plateaux de commande vers la pale.

La bielle de pas d’une pale peut être agencée à proximité de l’axe de rotation du rotor pour par exemple être située sur l’axe de battement de la pale. Cet agencement tend à éviter un couplage entre les mouvements en battement et en pas de la pale.

Or, un anneau de butée basse peut présenter un diamètre important pour pouvoir être en vis-à-vis de la piste de butée correspondante. Un tel anneau de butée basse de grand diamètre risque d’entrer en contact avec une bielle de pas.

Pour remédier à ce problème, l’anneau de butée basse peut présenter un diamètre minimisé. Dès lors, la piste de butée correspondante est montée sur un organe de liaison qui est allongé pour mettre l’anneau de butée basse et la piste de butée en vis-à-vis. Lorsque la pale effectue des mouvements rotatifs notamment autour de son axe de pas, l’organe de liaison risque alors d’entrer un contact avec la bielle de pas.

Pour éviter de telles interférences, l’anneau de butée basse peut être remplacé par un plateau en forme d’étoile.

Le document EP 0360688 présente un organe de butée inférieur comportant un tel plateau en forme d’étoile. Ce plateau comprend alors un anneau central entourant une ouverture circulaire.

Le plateau comporte en outre une branche radiale par pale du rotor. Chaque branche radiale s’étend à partir d’une périphérie externe de l’anneau central parallèlement à un rayon de l’anneau central. Chaque branche présente une forme en plan sensiblement rectangulaire ayant une épaisseur sensiblement constante. Un sabot métallique de contact est monté amovible par une liaison boulonnée sur l’extrémité radiale externe de chaque branche. Le sabot représente une pièce d’usure destinée à entrer en contact avec une piste de butée basse d’une pale.

Le plateau est déplaçable radialement dans une pièce de révolution. La pièce de révolution est fixée autour de l’axe de rotation du rotor à l’intérieur du mât du rotor. Cette pièce de révolution délimite un logement annulaire en U ouvert radialement vers le mât rotor. L’anneau central est alors retenu au sein de ce logement, chaque branche du plateau traversant une ouverture du mât pour saillir vers une piste de butée d’une pale.

Le logement en U est délimité par une plaque annulaire de support inférieur prolongée en élévation par une cheminée tubulaire débouchant sur une collerette. Une plaque annulaire de support supérieur est alors boulonnée à la collerette. L’anneau central repose ainsi sur la plaque annulaire de support inférieur, une couronne élastiquement déformable étant adhérisée à l’anneau central et à la plaque annulaire de support supérieur. L’anneau central peut alors effectuer des déplacements radiaux dans son plan autour d’une position d’équilibre. L’amplitude de ces déplacements radiaux est néanmoins limitée par la cheminée. En outre, la couronne élastiquement déformable tend à ramener le plateau dans la position d’équilibre lorsque cet anneau central s’écarte de cette position d’équilibre. L’utilisation d’un plateau en forme d’étoile s’avère intéressante pour éviter une interférence avec des bielles de pas. Le plateau peut en effet avoir un anneau central présentant un petit diamètre. De plus, les branches permettent d’éloigner de l’axe de rotation les sabots destinés à interrompre le battement d’une pale. Dès lors, la pale ne nécessite pas l’emploi d’un organe de liaison allongé ayant une grande dimension et donc susceptible d’interférer avec une bielle de pas.

Cependant, le document EP 0360688 propose d’agencer le plateau au sein d’un mât rotor. Le démontage d’un tel plateau peut s’avérer délicat.

La présente invention a alors pour objet de proposer un dispositif de butée alternatif. L’invention concerne donc un dispositif de butée inférieur destiné à un rotor muni d’une pluralité d’ensembles sustentateurs effectuant une rotation autour d’un axe de rotation. Ce dispositif de butée inférieur comprend au moins une piste de butée par ensemble sustentateur, chaque piste de butée étant destinée à être fixée à un ensemble sustentateur. Ce dispositif de butée inférieur comprend un plateau muni d’un anneau central s’étendant circonférentiellement autour d’un axe de symétrie, ce plateau comprenant une branche par ensemble sustentateur, chaque branche s’étendant radialement de l’anneau vers une extrémité libre.

De plus, le dispositif de butée inférieur comporte une pluralisé de supports, chaque support comprenant un moyen de fixation pour être fixé à un organe tournant du rotor, tel qu’un moyeu par exemple. Chaque support s’étend partiellement dans une ouverture d’une branche de manière à coopérer avec la branche correspondante, cette ouverture s’étendant en élévation selon une direction parallèle à l’axe de symétrie de l’anneau, les supports conférant au plateau un degré de liberté en translation restreint par interférence de formes avec les branches, les supports conférant au plateau au moins un degré de liberté en rotation restreint autour dudit axe de symétrie par interférence de formes avec les branches. L’expression « organe tournant » désigne un organe du rotor mobile en rotation autour de l’axe de rotation de ce rotor. L’expression « une branche par ensemble sustentateur » signifie que le plateau comporte autant de branches que le rotor comporte d’ensembles sustentateurs. Chaque branche s’étend alors radialement sensiblement selon une direction d’extension en envergure de l’ensemble sustentateur correspondant.

Le dispositif de butée inférieur comprend alors un plateau en étoile et au moins une piste de butée portée par chaque ensemble sustentateur. Par exemple, une piste de butée est agencée sur un déport d’un manchon.

Au sol, chaque branche du plateau limite un mouvement de battement vers le bas des ensembles sustentateurs par interférence avec les pistes de butées.

En vol et à l’instar d’un anneau réciproque connu, le plateau est libre en ne subissant pas de telles contraintes dans la mesure où tous les ensembles sustentateurs n’atteignent pas un angle de battement vers le bas maximal en même temps. Si un ensemble sustentateur est défléchi vers le bas, les ensembles sustentateurs diamétralement opposés peuvent tendre à battre vers le haut. Le mouvement vers le bas de l’ensemble sustentateur observé n’est alors pas entravé pas le plateau qui est libre de se déplacer.

Le temps écoulé depuis la publication du document EP 0360688 est un bon indicateur de la difficulté à agencer un tel plateau en forme d’étoile.

Selon l’invention, ce plateau en étoile est porté par des cavaliers prenant la forme de supports. Ces supports sont fixés à un organe tournant du rotor. Par exemple, les supports sont aisément fixés de manière réversible à une face d’un moyeu. Les supports sont ainsi immobiles dans le référentiel du rotor.

Chaque support coopère avec le plateau en étant notamment disposé dans une ouverture d’une branche. L’expression « chaque support s’étend partiellement dans une ouverture » signifie que le support traverse en élévation l’ouverture mais s’étend aussi selon d’autres directions en dehors de l’ouverture.

Les supports maintiennent alors le plateau, mais laissent néanmoins au plateau une liberté de mouvements restreinte.

Ainsi, lorsqu’une piste de butée impacte en vol une branche, les supports autorisent une translation du plateau dans son propre plan d’extension. De plus, les supports autorisent une rotation restreinte du plateau autour de l’axe de symétrie de ce plateau. Le plateau peut alors se translater dans un plan sensiblement perpendiculaire à l’axe de rotation du rotor. Néanmoins, ce mouvement translatif est limité à une amplitude prédéterminée.

La forme en étoile du plateau permet donc d’utiliser un anneau réduit n’interférant pas avec une bielle de pas, les branches pouvant être escamotées par déplacement de l’anneau en cas d’interférences avec une bielle de pas.

Par ailleurs, les supports permettent de guider le plateau en une pluralité de zones d’appui distinctes, en tendant à minimiser un bras de levier entre ces zones d’appui du plateau et les supports.

Par exemple, le dispositif de butée inférieur comporte un support par branche pour optimiser le guidage.

En multipliant le nombre de supports, la perte d’un support peut ne pas être problématique d’un point de vue sécurité. Par exemple, un rotor à cinq éléments sustentateurs peut comporter un plateau à cinq branches qui est porté par cinq supports. Si un support casse, le plateau peut toujours être porté par les quatre supports restant. En effet, un constructeur peut dimensionner les supports pour que ces supports résistent aux efforts subis en l’absence d’un support. D’un point de vue maintenance, le dispositif de butée inférieur selon l’invention est aussi intéressant. En effet, chaque ouverture peut être dimensionnée pour permettre l’extraction de chaque support. Dès lors, un opérateur peut démonter les supports voire l’anneau relativement facilement.

Le dispositif de butée inférieur peut aussi comporter une ou plusieurs des caractéristiques qui suivent.

Ainsi, au moins un moyen de fixation comporte deux organes allongés ainsi que deux orifices du support, chaque organe allongé traversant un des orifices et étant destiné à traverser un lien dudit rotor.

Par exemple, le support comporte deux orifices décalés radialement et/ou circonférentiellement.

Chaque orifice peut être traversé par un boulon boulonné à un lien prenant la forme d’un œillet du moyeu.

Par ailleurs, les supports peuvent conférer au plateau trois degrés de liberté en rotation restreints respectivement autour dudit axe de symétrie et deux axes dits « axes horizontaux » qui sont perpendiculaires entre eux et perpendiculaires audit axe de symétrie.

Ces degrés de liberté peuvent notamment réduire les efforts exercés sur le plateau et autoriser un déplacement fonctionnel du plateau.

En outre, chaque support peut comporter un logement en forme de U ouvert radialement, ce logement étant délimité par une paroi supérieure et une paroi inférieure du support qui sont reliées entre elles par un fond du support s’étendant en élévation, chaque fond étant agencé dans ladite ouverture d’une branche, la paroi supérieure et la paroi inférieure s’étendant en élévation respectivement au dessus et en dessous de ladite branche. L’expression « en élévation » fait référence à une direction sensiblement parallèle à axe de symétrie du plateau et/ ou à l’axe de rotation du rotor.

Le support peut alors prendre la forme d’une pièce mécanique relativement simple. Le logement est ouvert radialement et circonférentiellement. Dans une coupe radiale, le logement a donc une forme en U. Le support s’étendant longitudinalement de l’arrière vers l’avant, la section de passage radiale ouverte du logement est localisée au niveau de l’avant du support.

Cette forme en U du logement permet d’insérer facilement le support dans l’ouverture par une simple opération de basculement.

En outre, cette forme en U permet de définir un logement permettant de guider le plateau en translation et en rotation.

Une translation du plateau selon un sens peut alors être stoppée lorsque la branche entre en contact avec le fond du support et/ ou avec une face avant du support.

Eventuellement, une branche coopérant avec un support comporte un corps plan, ce corps plan s’étendant en élévation d’une face inférieure en regard d’une paroi inférieure d’un support vers une face supérieure en regard de la paroi supérieure de ce support, la branche comportant au moins un rebord saillant en élévation du corps plan pour limiter un degré de liberté de l’anneau par interférence de formes.

Le corps plan peut prendre la forme d’un voile présentant une faible épaisseur entre sa face inférieure et sa face supérieure. Cette caractéristique permet d’optimiser la masse du plateau.

Pour rigidifier la branche, cette branche comporte au moins un rebord plus épais.

De plus, un rebord est susceptible d’entrer en contact avec le support suite à un déplacement en translation ou en rotation du plateau.

En particulier, une branche peut comporter au moins un rebord dénommé « rebord tangentiel » pour limiter une translation du plateau, un jeu radial séparant un support de chaque rebord tangentiel correspondant lorsque l’axe de symétrie du plateau est confondu avec un axe de rotation du rotor.

Par exemple, chaque rebord tangentiel est disposé au niveau d’une zone extrémale de la branche, cette zone extrémale incluant l’extrémité libre de la branche. Eventuellement, la face supérieure et la face inférieure d’une branche comportent un rebord tangentiel pour répartir les efforts exercés sur le support et la branche.

Une translation du plateau peut alors être stoppée lorsque le support entre en contact avec un rebord tangentiel.

De plus, une branche peut comporter au moins une paire de rebords dénommés « rebords circonférentiels », disposés circonférentiellement de part et d’autre de parois de butée d’un support pour limiter une amplitude de rotation du plateau autour dudit axe de symétrie, un jeu circonférentiel séparant un support d’au moins un rebord circonférentiel d’une paire. L’expression « disposées circonférentiellement » fait référence à un cercle centré sur l’axe de symétrie du plateau passant par les rebords circonférentiels.

Une rotation du plateau autour de son axe de symétrie peut alors être stoppée lorsque le support entre en contact avec un rebord circonférentiel.

Eventuellement, la face supérieure et la face inférieure d’une branche comportent une paire de rebords circonférentiels pour répartir les efforts exercés sur le support et la branche.

Selon une réalisation, le corps plan comprend : - un rebord tangentiel dit « rebord tangentiel supérieur » s’étendant en élévation vers le haut à partir de ladite face supérieure et une paire de rebords circonférentiels dits « rebords circonférentiels supérieurs » s’étendant en élévation vers le haut à partir de la face supérieure, le rebord tangentiel supérieur étant radialement dans l’alignement de la paroi supérieure du support et les rebords circonférentiels supérieurs étant disposés circonférentiellement de part et d’autre de la paroi supérieure, - un rebord tangentiel dit « rebord tangentiel inférieur » s’étendant en élévation vers le bas à partir de la face inférieure et une paire de rebords circonférentiels dits « rebords circonférentiels inférieurs » s’étendant en élévation vers le bas à partir de la face inférieure, le rebord tangentiel inférieur étant dans l’alignement de la paroi inférieure du support et les rebords circonférentiels inférieurs étant disposés circonférentiellement de part et d’autre de la paroi inférieure.

Par ailleurs, un jeu en élévation peut séparer chaque support avec la branche correspondante.

Ce jeu en élévation permet notamment de laisser une liberté de mouvement en rotation au plateau autour de trois axes. De plus, ce jeu permet de limiter les contacts entre le support et le plateau, et facilite la mise place des supports. Dès lors, un jeu maximal en élévation séparant le corps plan d’un support peut être inférieur à une hauteur en élévation d’un rebord. L’expression « jeu maximal en élévation » désigne le plus grand jeu séparant le support du corps selon une direction sensiblement parallèle à l’axe de rotation.

Cette caractéristique permet de garantir que le support ne passera pas au dessus d’un rebord suite à un déplacement du plateau.

Selon un autre aspect, l’anneau est ajouré entre deux branches.

Cette caractéristique vise à minimiser la masse du plateau.

Par ailleurs, au moins une branche comporte un sabot d’usure monté amovible sur une extrémité libre.

Le sabot d’usure représente une pièce d’usure pouvant être remplacée lors d’opération de maintenance suite à des contacts répétés avec une piste de butée.

En outre, le plateau étant destiné à être dans une position médiane en l’absence de contact avec une piste de butée, les supports confèrent audit plateau un degré de liberté en translation perpendiculairement audit axe de rotation restreint à une amplitude de plus ou moins 12 centimètres autour de la position médiane, les supports conférant au plateau un degré de liberté en rotation autour de l’axe de symétrie restreint à plus ou moins 5 degrés autour de la position médiane.

Outre un dispositif de butée inférieur, l’invention vise un rotor muni d’une pluralité d’ensembles sustentateurs.

Ce rotor comporte un dispositif de butée inférieur du type décrit précédemment, chaque ensemble sustentateur portant au moins une piste de butée, chaque support étant solidaire en rotation d’un organe tournant du rotor, le plateau étant porté par les supports.

Eventuellement, le rotor comprenant un moyeu portant les ensembles sustentateurs, ledit organe tournant est le moyeu.

Par ailleurs, le rotor peut comporter au moins trois ensembles sustentateurs. L’invention concerne aussi un aéronef comportant un tel rotor. L’invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une vue d’un rotor d’un aéronef muni d’un dispositif de butée inférieur selon l’invention, - la figure 2, une vue d’un plateau d’un tel dispositif de butée inférieur, - la figure 3, une vue d’un support d’un tel dispositif de butée inférieur, - la figure 4, une vue d’un support engagé dans une ouverture d’une branche d’un plateau d’un dispositif de butée inférieur, - la figure 5, une vue explicitant le blocage en translation d’un plateau par un support, et - les figures 6 à 9, des vues explicitant l’extraction d’un support.

Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d’une seule et même référence.

On note que trois directions X, Y et Z orthogonales les unes par rapport aux autres sont représentées sur les figures 1 et 2.

Ces trois directions incluent une première direction X, une deuxième direction Y et une troisième direction Z dite « en élévation ». L’expression « en élévation » est relative à toute direction parallèle à la troisième direction Z. Les termes « transversalement » et « radialement » sont relatifs à des directions perpendiculaires à la direction en élévation.

Le terme « circonférentiellement » fait référence à un cercle centré sur un axe de l’organe concerné.

Les termes « bas » et « haut », « inférieur » et « supérieur » sont des termes relatifs à considérer au regard d’une direction en élévation tel que la direction de la pesanteur au sol.

La figure 1 présente un aéronef 1.

En particulier l’aéronef 1 est muni d’un rotor 2. Par exemple, l’aéronef 1 est un giravion, le rotor 2 étant un rotor participant au moins à la sustentation et/ou à la propulsion de cet aéronef.

Le rotor 2 peut comprendre un moyeu 4 mis en rotation par un mât rotor 3 autour d’un axe de rotation AX1.

De plus, le rotor 2 comprend une pluralité d’ensembles sustentateurs 5 portés par le moyeu 4. Le rotor 2 est par exemple équipé d’au moins trois ensembles sustentateurs 5.

Chaque ensemble sustentateur 5 possède une pale 6 comprenant un élément sustentateur 8 et un manchon 7. Le manchon peut être broché à l’élément sustentateur ou peut être intégré à l’élément sustentateur.

En outre, chaque ensemble sustentateur 5 peut comprendre un organe de retenue et de mobilité 9 fixé au manchon 7 et au moyeu 4. L’organe de retenue et de mobilité 9 peut comprendre une butée sphérique par exemple.

Par ailleurs, le rotor 2 comporte un dispositif de butée inférieur 10 pour limiter le battement vers le bas des ensembles sustentateurs au sol. Ce dispositif de butée inférieur 10 est un dispositif du type anneau réciproque. Dès lors, le dispositif de butée inférieur 10 comprend au moins une piste de butée 15 pour chaque ensemble sustentateur 5.

Chaque ensemble sustentateur 5 porte donc au moins une piste de butée 15. Par exemple, un manchon comporte un déport 16 s’étendant vers le bas et vers l’axe de rotation AX1 du rotor. Chaque piste de butée 15 est alors agencée de manière amovible sur ce déport 16.

De plus, le dispositif de butée inférieur 10 comporte un plateau 20 en étoile. Ce plateau 20 peut être qualifié de plateau réciproque, par analogie avec les anneaux réciproques de l’art antérieur.

Ce plateau 20 comporte un anneau 21 qui s’étend circonférentiellement autour d’un axe de symétrie AX2. Le plateau 20 comprend aussi une branche 25 par ensemble sustentateur 5. Chaque branche 25 s’étendant radialement de l’anneau 21 vers une extrémité libre 27 selon une direction dirigée vers la piste de butée de l’ensemble sustentateur associé.

Lorsque tous les éléments sustentateurs sont en appui contre le plateau, l’axe de symétrie AX2 est confondu avec l’axe de rotation AX1. De plus, le plateau se trouve dans une position médiane POS1.

Cette position médiane POS1 peut aussi être atteinte au repos lorsqu’aucune piste de butée 15 n’est en appui sur le plateau 20.

De plus, le dispositif de butée inférieur 10 comporte une pluralité de supports 30 portant le plateau 20. Par exemple, le dispositif de butée inférieur 10 comporte un support 30 par branche 25.

Chaque support est solidaire en rotation du moyeu 4, et immobile en fonctionnement par rapport à ce moyeu 4. Dès lors, le support 30 comporte un moyen de fixation 31 pour pouvoir être fixé à un organe tournant du rotor, par exemple au moyeu 4. A titre illustratif, ce moyen de fixation 31 inclut au moins deux orifices 32 ménagés chacun dans le support 30. De plus, le moyen de fixation 31 comporte un organe allongé 33 par orifice, tel qu’un boulon ou une broche. Dès lors, chaque organe allongé 33 traverse un orifice 32 et un lien 34 du rotor. Ce lien 34 peut prendre la forme d’un oeillet d’un déport ou encore la forme d’une joue d’une chape par exemple.

Chaque support 30 s’étend dans une ouverture 28 radiale du plateau 20 pour porter ce plateau 20.

Par suite, les supports 30 confèrent au plateau 20 un degré de liberté en translation TRANS restreint, et au moins un degré de liberté en rotation ROT restreint autour de l’axe de symétrie AX2.

En vol notamment, le plateau 20 est destiné à être dans la position médiane POS1 en l’absence de contact avec une piste de butée 15. Dès lors, les supports 30 confèrent au plateau un degré de liberté en translation perpendiculairement audit axe de rotation restreint à une amplitude de plus ou moins 12 centimètres autour de la position médiane POS1, les supports conférant audit plateau un degré de liberté en rotation autour dudit axe de symétrie restreint à plus ou moins 5 degrés autour de ladite position médiane POS1.

La figure 2 présente une vue en trois dimensions d’un plateau 20 selon l’invention. Ce plateau peut être une pièce monocorps.

Ce plateau 20 comporte un anneau 21 centré sur un axe de symétrie AX2. L’anneau s’étend alors radialement par rapport à l’axe de symétrie AX2 d’une périphérie interne 22’ vers une périphérie externe 22”.

Par exemple, l’anneau est réalisé à partir d’un voile muni de bords 24’ relevés vers le bas et vers le haut à sa périphérie interne 22’.

De même, des bords 24” relevés vers le bas et vers le haut s’étendent sur une partie de la périphérie externe 22” de l’anneau 21.

En outre, le plateau 20 comporte autant de branches 25 que le rotor comporte d’ensembles sustentateurs. Chaque branche 25 s’étend radialement à partir de la périphérie externe de l’anneau d’une extrémité interne 26 vers une extrémité libre 27.

Au moins une branche 25 peut comporter un sabot d’usure 70 sur l’extrémité libre 27. Ce sabot d’usure peut être remplaçable en étant monté de manière amovible sur l’extrémité libre 27, par des moyens de vissage 71 par exemple.

De plus, au moins une branche peut comporter un corps plan 50 prolongeant radialement le voile de l’anneau 21. Ce corps plan 50 s’étend donc radialement et circonférentiellement, mais aussi en élévation d’une face inférieure 51 vers une face supérieure 52.

En outre, cette branche peut comporter au moins un rebord 55 qui saille en élévation du corps plan 50. Chaque rebord d’une branche permet de rigidifier la branche, mais aussi de limiter un degré de liberté de l’anneau 21 par interférence de formes avec un support 30.

Ainsi, une branche 25 peut être munie d’au moins un rebord 55 dénommé « rebord tangentiel 58, 59 » pour limiter une translation du plateau par interférence de formes avec un support.

Par exemple, un rebord tangentiel dit « rebord tangentiel supérieur 58 » s’étend en élévation vers le haut à partir de la face supérieure 52 du corps plan.

De manière alternative ou complémentaire, un rebord tangentiel dit « rebord tangentiel inférieur 59 » s’étend en élévation vers le bas à partir de la face inférieure 51.

Le cas échéant, le rebord tangentiel supérieur 58 se trouve au dessus du rebord tangentiel inférieur 59. En coupe, le rebord tangentiel supérieur 58 ainsi que le rebord tangentiel inférieur 59 et le corps plan forment une structure en forme de T.

En outre, une branche 25 peut comporter au moins une paire de rebords 55 dénommés « rebords circonférentiels 56, 57 ».

Les rebords circonférentiels 56, 57 d’une paire sont disposés circonférentiellement de part et d’autre d’une cuvette centrale de la branche et le cas échéant d’un rebord tangentiel, au regard d’un cercle centré sur l’axe de symétrie AX2. Les rebords circonférentiels 56, 57 permettent notamment de limiter l’amplitude d’une rotation du plateau 20 autour de l’axe de symétrie AX2.

Par exemple, une paire de rebords circonférentiels dits « rebords circonférentiels supérieurs 56 » s’étendent en élévation vers le haut à partir de la face supérieure 52. Chaque rebord circonférentiel supérieur 56 peut prolonger un rebord relevé de l’anneau et peut être prolongé par le rebord tangentiel supérieur 58.

De manière alternative ou complémentaire, une paire de rebords circonférentiels dits « rebords circonférentiels inférieurs 57 » s’étendent en élévation vers le bas à partir de la face inférieure 51. Chaque rebord circonférentiel inférieur 57 peut prolonger un rebord relevé de l’anneau et peut être prolongé par le rebord tangentiel inférieur 59.

Le cas échéant, un rebord circonférentiel supérieur 56 se trouve au dessus d’un rebord circonférentiel inférieur 57. En coupe, le rebord circonférentiel supérieur 56 ainsi que le rebord circonférentiel inférieur 57 correspondant et le corps plan 50 forme une structure en forme de T.

Par ailleurs, l’anneau peut être ajouré entre deux branches 25 en présentant des lumières 23.

De plus, chaque branche 25 comporte une ouverture en élévation 28 qui traverse de part en part le corps plan 50 de la branche de sa face inférieure 51 vers sa face supérieure 52. L’ouverture peut aussi traverser une partie de l’anneau de part en part selon son épaisseur.

La figure 3 présente un support 30 selon l’invention.

Ce support 30 peut être une pièce monocorps.

Chaque support 30 s’étend longitudinalement de l’arrière AR vers l’avant AV, par exemple le long d’un rayon d’un cercle centré sur l’axe de rotation AX1 du rotor. De plus, le support s’étend en élévation d’une zone inférieure Z1 vers une zone supérieure Z2.

La zone supérieure Z2 est munie des orifices 32 de fixation.

La zone inférieure Z1 comporte un logement 35 en forme de U. A cet effet, la zone inférieure Z1 peut prendre la forme d’une mâchoire solidaire de la zone supérieure Z2.

Le logement 35 est ouvert circonférentiellement.

De plus, le logement 35 est fermé radialement d’un premier côté par un fond 38, et ouvert radialement d’un deuxième côté destiné à être en regard de l’extrémité libre d’une branche. Dès lors, le logement 35 est délimité en élévation par une paroi supérieure 36 et une paroi inférieure 37 du support 30 qui sont reliées entre elles par le fond 38 du support 30.

Par ailleurs, le support 30 comporte des parois de butée destinées à entrer en collision avec des rebords 55 du plateau 20 pour limiter le déplacement éventuelle de ce plateau par rapport à une position médiane.

Ainsi, le support 30 comporte une paroi de butée tangentielle 39 destinée à entrer en collision avec un rebord tangentiel. Chaque paroi de butée tangentielle 39 prolonge en élévation une paroi de délimitation du logement.

Ainsi, une paroi de butée tangentielle supérieure 39 prolonge en élévation vers le haut la paroi supérieure 36. De même, une paroi de butée tangentielle inférieure 40 prolonge en élévation vers le bas la paroi inférieure 37.

En outre, le support 30 comporte des parois de butée circonférentielle destinées à entrer en collision avec un rebord circonférentiel. Chaque paroi de butée circonférentielle prolonge en élévation une paroi de délimitation du logement.

Ainsi, deux parois de butée circonférentielle supérieure 43, 44 prolongent en élévation vers le haut la paroi supérieure 36. Les deux parois de butée circonférentielle supérieure 43, 44 sont disposées circonférentiellement de part et d’autre de la paroi supérieure 36. De même, deux parois de butée circonférentielle inférieure 41, 42 prolongent en élévation vers le bas la paroi inférieure 37. Les deux parois de butée circonférentielle inférieure 41, 42 sont disposées circonférentiellement de part et d’autre de la paroi inférieure 37.

Les figures 4 et 5 explicitent le fonctionnement de l’invention.

En référence à la figure 4, chaque support 30 est agencé dans et autour d’une branche.

En effet, le fond 38 du support est agencé dans l’ouverture 28 de la branche 25, en traversant totalement en élévation l’ouverture 28.

De plus, la paroi supérieure 36 et la paroi inférieure 37 s’étendent en élévation respectivement au dessus et en dessous de la branche 25, et en particulier du corps plan 50 de cette branche 25. La paroi inférieure 37 du support 30 est alors en regard de la face inférieure 51 du corps plan. La paroi supérieure 36 du support 30 est alors en regard de la face supérieure du corps plan.

La paroi supérieure 36 et la paroi inférieure 37 sont chacune présentes dans une cuvette 80 délimitée par les rebords 55 de la branche.

Par suite, le rebord tangentiel supérieur est radialement dans l’alignement de la paroi supérieure 36 et de la paroi de butée tangentielle supérieure. De même, le rebord tangentiel inférieur 59 est radialement dans l’alignement de la paroi inférieure 37 et de la paroi de butée tangentielle inférieure 40.

De plus, les rebords circonférentiels supérieurs sont disposés circonférentiellement de part et d’autre de la paroi supérieure et des parois de butée circonférentielle supérieure. Les rebords circonférentiels inférieurs sont disposés circonférentiellement de part et d’autre de la paroi inférieure 37 et des parois de butée circonférentielle inférieure 41, 42.

Dans la position médiane POS1, un jeu circonférentiel 61 sépare au moins un rebord circonférentiel du plateau avec un support 30, et notamment avec une paroi de butée circonférentielle du support.

Ce jeu circonférentiel 61 peut séparer un rebord circonférentiel inférieur gauche 57 d’une paroi de butée circonférentielle inférieure gauche 42, et un autre jeu circonférentiel 61 peut séparer un rebord circonférentiel inférieur droit 57 d’une paroi de butée circonférentielle inférieure droite 41.

De même, un jeu circonférentiel peut séparer un rebord circonférentiel supérieur gauche d’une paroi de butée circonférentielle supérieure gauche, et un autre jeu circonférentielle 62 peut séparer un rebord circonférentiel supérieur droit d’une paroi de butée circonférentielle supérieure droite.

Une interférence de formes entre une paroi de butée circonférentielle et un rebord circonférentiel bloque une rotation du plateau autour de l’axe de symétrie AX2 à partir d’une amplitude prédéterminée.

De plus, un jeu radial 60 sépare un support 30 de chaque rebord tangentiel 59. Ce jeu radial sépare alors la paroi de butée tangentielle supérieure et le rebord tangentiel supérieur, mais aussi la paroi de butée tangentielle inférieure 40 et le rebord tangentiel inférieur 59.

Un jeu 600 sépare de plus le support des bords de l’ouverture du plateau. Dès lors, chaque support 30 autorise un déplacement en translation TRANS du plateau 20.

Par contre et en référence à la figure 5, une interférence de formes entre une paroi de butée tangentielle et un rebord tangentiel bloque cette translation à partir d’une amplitude prédéterminée.

En outre et en référence à la figure 1, un jeu maximal en élévation 62 sépare le corps plan 50 de chaque branche du support 30 associé.

Ce jeu maximal en élévation 62 est inférieur à une hauteur 63 en élévation d’un rebord 55 pour garantir un contact entre le support 30 et un rebord si nécessaire pour limiter le déplacement du plateau par rapport aux supports.

Ce jeu maximal en élévation 62 peut permettre à un support 30 de conférer au plateau non pas un degré de liberté en rotation mais trois degrés de liberté restreints respectivement en rotation ROT autour dudit axe de symétrie AX2 et en rotation ROT1, ROT2 autour de deux axes dits « axes horizontaux AXR1, AXR2 ». Les axes horizontaux AXR1, AXR2 sont perpendiculaires entre eux et perpendiculaires à l’axe de symétrie AX2.

De plus, ce jeu maximal en élévation 62 facilite l’extraction des supports 30.

En référence à la figure 6, un opérateur enlève les organes allongés des orifices 31 du support 30. Dès lors et en référence à la figure 7, l’opérateur bascule le support vers le bas selon la flèche F2. Ce mouvement est notamment autorisé en raison de la présence du jeu maximal en élévation et de jeux radiaux entre le support et les bords de l’ouverture 28.

En référence à la figure 8, l’opérateur tire vers le bas le support 30 selon la flèche F3 pour le sortir de l’ouverture. Dès lors et en référence à la figure 9, le support est extrait aisément en dehors du plateau.

Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en œuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu’il n’est pas concevable d’identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (17)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de butée inférieur (10) destiné à un rotor (2) muni d’une pluralité d’ensembles sustentateurs (5) effectuant une rotation autour d’un axe de rotation (AX1), ledit dispositif de butée inférieur (10) comprenant au moins une piste de butée (15) par ensemble sustentateur (5), chaque piste de butée (15) étant destinée à être fixée à un ensemble sustentateur (5), ledit dispositif de butée inférieur (10) comprenant un plateau (20) muni d’un anneau (21) s’étendant circonférentiellement autour d’un axe de symétrie (AX2), ledit plateau (20) comprenant une branche (25) par ensemble sustentateur (5), chaque branche (25) s’étendant radialement de l’anneau (21) vers une extrémité libre (27), caractérisé en ce que ledit dispositif de butée inférieur (10) comporte une pluralisé de supports (30), chaque support (30) comprenant un moyen de fixation (31) pour être fixé à un organe tournant (4) dudit rotor (2), chaque support (30) s’étendant partiellement dans une ouverture (28) d’une branche (25) de manière à coopérer avec ladite branche (25), ladite ouverture (28) s’étendant en élévation selon une direction parallèle audit axe de symétrie (AX2), lesdits supports (30) conférant audit plateau (20) un degré de liberté en translation (TRANS) restreint par interférence de formes avec les branches, lesdits supports conférant audit plateau (20) au moins un degré de liberté en rotation (ROT) restreint autour dudit axe de symétrie par interférence de formes avec les branches.
2. 2. Dispositif de butée inférieur selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’au moins un moyen de fixation (31) comporte deux organes allongés (33) ainsi que deux orifices (32) du support (30), chaque organe allongé (33) traversant un desdits orifices (32) et étant destiné à traverser un lien (34) dudit rotor (2).
3. 3. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que lesdits supports (30) confèrent audit plateau (20) trois degrés de liberté en rotation restreints respectivement autour dudit axe de symétrie (AX2) et deux axes dits « axes horizontaux (AXR1, AXR2) » qui sont perpendiculaires entre eux et perpendiculaires audit axe de symétrie (AX2).
4. 4. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chaque support (30) comporte un logement (35) en forme de U ouvert radialement, ledit logement (35) étant délimité par une paroi supérieure (36) et une paroi inférieure (37) du support (30) qui sont reliées entre elles par un fond (38) du support (30) s’étendant en élévation, chaque fond (38) étant agencé dans ladite ouverture (28) d’une branche (25), ladite paroi supérieure (36) et ladite paroi inférieure (37) s’étendant en élévation respectivement au dessus et en dessous de ladite branche (25).
5. 5. Dispositif de butée inférieur selon la revendication 4, caractérisé en ce qu’une branche (25) coopérant avec un support (30) comporte un corps plan (50), ledit corps plan (50) s’étendant en élévation d’une face inférieure (51) en regard d’une paroi inférieure (37) d’un support vers une face supérieure (52) en regard de la paroi supérieure (36) de ce support (30), ladite branche (25) comportant au moins un rebord (55) saillant en élévation du corps plan (50) pour limiter un degré de liberté de l’anneau (21) par interférence de formes.
6. 6. Dispositif de butée inférieur selon la revendication 5, caractérisé en ce qu’une branche (25) comporte au moins un rebord (55) dénommé « rebord tangentiel (58, 59) » pour limiter une translation du plateau, un jeu radial (60) séparant un support (30) de chaque rebord tangentiel (58, 59) correspondant lorsque l’axe de symétrie (AX2) du plateau (20) est confondu avec un axe de rotation (AX1) du rotor (2).
7. 7. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 5 à 6, caractérisé en ce que qu’une branche (25) comporte au moins une paire de rebords (55) dénommés « rebords circonférentiels (56, 57) » disposés circonférentiellement de part et d’autre de parois de butée (41, 42, 43, 44) d’un support (30) pour limiter une amplitude de rotation du plateau (20) autour dudit axe de symétrie (AX2), un jeu circonférentiel (61) séparant un support (30) d’au moins un rebord circonférentiel (56, 57) d’une paire.
8. 8. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que ledit corps plan comprend : - un rebord tangentiel dit « rebord tangentiel supérieur (58) » s’étendant en élévation vers le haut à partir de ladite face supérieure (52) et une paire de rebords circonférentiels dits « rebords circonférentiels supérieurs (56) » s’étendant en élévation vers le haut à partir de la face supérieure (52), le rebord tangentiel supérieur (58) étant radialement dans l’alignement de la paroi supérieure (36) du support (30) et les rebords circonférentiels supérieurs (56) étant disposés circonférentiellement de part et d’autre de la paroi supérieure (36), - un rebord tangentiel dit « rebord tangentiel inférieur (59) » s’étendant en élévation vers le bas à partir de la face inférieure (51) et une paire de rebords circonférentiels dits « rebords circonférentiels inférieurs (57) » s’étendant en élévation vers le bas à partir de la face inférieure (51), le rebord tangentiel inférieur (59) étant dans l’alignement de la paroi inférieure (37) du support (30) et les rebords circonférentiels inférieurs (57) étant disposés circonférentiellement de part et d’autre de la paroi inférieure (37).
9. 9. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce qu’un jeu maximal en élévation (62) séparant ledit corps plan (50) dudit support (30) est inférieur à une hauteur (63) en élévation d’un rebord (55).
10. 10. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit anneau est ajouré entre deux branches.
11. 11. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu’au moins une branche (25) comporte un sabot d’usure (70) monté amovible sur ladite extrémité libre (27).
12. 12. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ledit plateau (20) étant destiné à être dans une position médiane (POS1) en l’absence de contact avec une piste de butée (15), lesdits supports (30) confèrent audit plateau un degré de liberté en translation perpendiculairement audit axe de rotation restreint à une amplitude de plus ou moins 12 centimètres autour de ladite position médiane (POS1), lesdits supports conférant audit plateau un degré de liberté en rotation autour dudit axe de symétrie restreint à plus ou moins 5 degrés autour de ladite position médiane (POS1).
13. 13. Dispositif de butée inférieur selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le dispositif de butée inférieur comporte un support (30) par branche (25).
14. 14. Rotor (2) muni d’une pluralité d’ensembles sustentateurs (5), caractérisé en ce que ledit rotor (2) comporte un dispositif de butée inférieur (10) selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, chaque ensemble sustentateur (5) portant au moins une dite piste de butée (15), chaque support (30) étant solidaire en rotation d’un organe tournant (4) dudit rotor (2), ledit plateau (20) étant porté par lesdits supports (30).
15. 15. Rotor selon la revendication 14, caractérisé en ce que ledit rotor (2) comprenant un moyeu (4) portant lesdits ensembles sustentateurs (5), ledit organe tournant est ledit moyeu (4).
16. 16. Rotor selon l’une quelconque des revendications 14 à 15, caractérisé en ce que ledit rotor (2) comporte au moins trois ensembles sustentateurs (5).
17. 17. Aéronef (1), caractérisé en ce que ledit aéronef (1) comporte un rotor (2) selon l’une quelconque des revendications 14 à 16.