FR3045779A1 - Luminaire anti-eblouissement - Google Patents

Abstract

Le luminaire (10) est destiné à être encastré dans une ouverture d'encastrement d'une structure présentant une face visible et une face cachée opposée. Il comprend un organe (12) à source lumineuse (14) et un orifice (16) de sortie de lumière, un corps (24) de réception de l'organe (12), fixe par rapport à la structure dans une position de montage du luminaire (10), comprenant une paroi périphérique (26) autour d'un axe principal (X) et une plaque d'appui (28) s'étendant latéralement depuis la paroi périphérique (26) pour venir au moins partiellement en appui contre la face visible. En outre, la paroi périphérique (26) délimite une extrémité ouverte débouchant dans l'ouverture d'encastrement. L'organe (12) est mobile en translation selon l'axe principal (X) par rapport au corps (24) afin d'éloigner ou rapprocher l'orifice de sortie de lumière de l'organe (12) de l'ouverture d'encastrement

Description

Luminaire anti-éblouissement.

La présente invention concerne le domaine de l’éclairage électrique des locaux équipés de panneaux d’habillage, tels que des faux plafonds, notamment pour les locaux tertiaires ou industriels. L’invention concerne plus particulièrement des appareils d’éclairage destinés à être encastrés au travers de tels panneaux d’habillage. Généralement, un panneau d’habillage, par exemple un panneau de faux-plafond, est espacé d’une hauteur donnée d’un plafond d’un local, permettant le logement de l’appareil d’éclairage à l’intérieur de cet espace. Le faux-plafond présente alors une ouverture d’encastrement de forme donnée, destinée à permettre la réception de l’appareil d’éclairage et son raccordement à un réseau de câbles électriques.

En particulier, l’appareil d’éclairage comprend une source lumineuse associée à un réflecteur pour former un faisceau lumineux de configuration prédéterminée autour d’un axe optique longitudinal. Les rayons sont réfléchis par le réflecteur sous un angle d’émergence prédéfini par rapport à cet axe optique.

Selon la position du luminaire et son axe optique, l’éblouissement généré peut être plus ou moins confortable pour les personnes situées sous le faisceau lumineux du luminaire.

Or, notamment dans les locaux industriels, il est important de pouvoir modifier les configurations d’éclairage en fonction des divers besoins des postes de travail et ce de façon aisée. A cet effet, l’invention a pour objet un luminaire, destiné à être encastré dans une ouverture d’encastrement d’une structure présentant une face visible et une face cachée opposée, du type comprenant : - un organe comprenant au moins une source lumineuse, débouchant sur un orifice de sortie de lumière, - un corps de réception de l’organe, fixe par rapport à la structure, comprenant une paroi périphérique autour d’un axe principal et une plaque d’appui s’étendant latéralement depuis la paroi pour venir au moins partiellement en appui contre la face visible, la paroi périphérique délimitant une extrémité ouverte débouchant dans le trou d’encastrement, caractérisé en ce que l’organe est mobile en translation selon l’axe principal par rapport au corps afin d’éloigner ou rapprocher l’orifice de sortie de lumière de l’organe de l’ouverture d’encastrement en position de montage du luminaire.

Grâce à l’invention, l’éblouissement produit par le luminaire peut être ajusté en fonction du besoin des utilisateurs de façon simple sans que cela ne nuise à l’esthétisme par ajout de pièces supplémentaires visibles sur le luminaire.

Un dispositif selon l’invention peut encore comporter l’une ou plusieurs des caractéristiques décrites ci-après.

Dans un mode de réalisation préféré, la paroi du corps fixe comprend au moins une rainure de guidage en translation selon l’axe principal d’un téton solidaire de l’organe mobile au travers de la rainure.

De préférence, le luminaire comprend une paire de deux rainures disposées sensiblement symétriquement par rapport à l’axe optique. Ceci donne plus de stabilité mécanique lors du déplacement en translation de l’organe dans le corps de réception.

Dans un mode de réalisation préféré, la rainure est formée dans la paroi périphérique par une encoche d’extension axiale.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, la rainure est formée par une encoche dans la paroi périphérique présentant une portion d’extension axiale et une portion d’extension transversale, par exemple en forme générale de T ou de L. De préférence, dans ce cas, le corps de réception a une forme générale oblongue de direction longitudinale selon la direction de la portion d’extension transversale.

Dans un mode de réalisation préféré, l’organe est susceptible d’adopter une première configuration dans lequel il est mobile uniquement en translation axiale et une deuxième configuration dans lequel il peut être basculé, le passage de la première configuration à la deuxième configuration est réalisé par déplacement du téton de la portion d’extension axiale à la portion d’extension transversale.

Dans un mode de réalisation préféré, le corps de réception présente une section transversale de forme générale oblongue avec une direction longitudinale parallèle à la portion d’extension transversale.

Dans un mode de réalisation préféré, le luminaire comprend des moyens d’immobilisation axiale de l’organe par rapport au corps, le téton comprenant un embout de serrage et une tige filetée configurée pour être engagée dans un alésage taraudé de l’organe.

Dans un mode de réalisation préféré de l’invention, la plaque d’appui et le corps forment un ensemble séparable reliés ensemble par des moyens de liaison amovibles, tels que des moyens de liaison amovibles de type à liaison à baïonnette.

De préférence, l’organe mobile comprend également un dissipateur thermique permettant d’évacuer la chaleur générée au cours du fonctionnement de la source lumineuse.

De préférence, l’organe mobile comprend un élément optique configuré pour diriger la lumière de la source vers l’orifice de sortie, tel qu’un réflecteur.

Dans un mode de réalisation préféré, le luminaire comprend des moyens de retenue du luminaire à la paroi fixés sur le corps de réception pour permettre le maintien par pression du luminaire au travers de la paroi. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective d’un dispositif d’éclairage selon un premier mode de réalisation de l’invention ; - la figure 2 représente une vue en perspective du dispositif d’éclairage de la figure 1 dans une configuration démontée ; - la figure 3 représente une vue en perspective d’un élément du dispositif de la figure 2 ; - la figure 4 représente une vue en coupe et perspective de l’élément de la figure 3 ; - les figures 5A et 5B représentent deux configurations de montage du dispositif d’éclairage de la figure 1 ; - la figure 6 représente une vue en perspective d’un dispositif d’éclairage selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ; - les figures 7 et 8 représentent deux vues de côté du dispositif de la figure 6 dans deux configurations différentes ; - la figure 9 représente une vue en coupe axiale du dispositif des figures 6 à 8 ; la figure 10 représente une vue en perspective du luminaire démonté des figures 6 à 9.

On a représenté de façon schématique sur la figure 1 un dispositif d’éclairage selon un premier mode de réalisation de l’invention. Ce dispositif est désigné par la référence générale 10.

Dans l’exemple illustré, le dispositif 10 est un luminaire encastré. Le luminaire 10 est ainsi destiné à être encastré dans une ouverture d’encastrement d’une structure (non représentés) de type panneau d’habillage. Le panneau est par exemple un panneau d’habillage tel que ceux généralement utilisés pour la réalisation de faux-plafonds dans des locaux industriels ou tertiaires. Il va de soi que ce panneau peut être d’orientation verticale ou horizontale, par exemple dans le cas où il s’agit d’un plafond. Par ailleurs, le panneau peut avoir des dimensions variées selon l’application sans que cela ne sorte du cadre de l’invention.

De façon classique, ce panneau présente une face visible et une face cachée opposée. L’ouverture d’encastrement est dimensionnée pour permettre l’insertion du luminaire 10 par translation verticale (dans le cas ci-après où le panneau est un panneau de faux-plafond). Le luminaire 10 présente une face avant destinée à se trouver au niveau de la face visible du panneau dans une position d’installation. Cette face avant est la partie qui restera visible une fois le luminaire encastré. Cette face avant peut se présenter sous de multiples formes, rectangulaire, circulaire, etc. sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

Plus spécifiquement, dans le premier mode de réalisation illustré par les figures 1 à 5B, le luminaire 10 comprend un organe 12. Cet organe 12 comprend au moins une source lumineuse 14 et un orifice de sortie de lumière 16. De préférence, l’organe 12 comprend également un élément optique 18 configuré pour diriger la lumière de la source 14 vers l’orifice de sortie de lumière 16. L’élément optique 18 comprend dans cet exemple un réflecteur 20. Ce réflecteur 20 comprend par exemple une surface interne réfléchissante. Toutefois, dans une variante non illustrée par les dessins, l’élément optique 18 peut être une lentille ou tout autre élément capable de transmettre la lumière.

De préférence, l’organe 12 comprend également un dissipateur thermique 22 permettant d’évacuer la chaleur générée au cours du fonctionnement de la source lumineuse 14. Ce dissipateur thermique est réalisé par exemple par un ensemble de broches en matériau présentant des propriétés de conductivité thermique (par exemple les broches sont réalisées en aluminium).

En outre, le luminaire 10 comprend un corps 24 de réception de l’organe 12 que l’on voit en détail sur la figure 4. Ce corps 24 est fixe par rapport à la structure d’habillage, dans une position de montage du luminaire 10. Ce corps 24 présente une paroi périphérique 26 autour d’un axe principal référencé X. La paroi périphérique 26 du corps de réception 24 forme par exemple un capot ouvert délimitant la paroi périphérique 26. Le capot 24 présente une extrémité ouverte débouchant dans l’ouverture d’encastrement. Le capot 24 est destiné à s’étendre en saillie du côté de la face cachée du panneau.

Ce corps 24 comprend également une plaque d’appui 28 s’étendant latéralement depuis la paroi périphérique 26 pour venir au moins partiellement appuyer contre la face visible de la structure d’habillage.

Dans l’exemple illustré sur les figures 1 à 5B, la plaque d’appui 28 et le corps de réception 24 forment un ensemble séparable reliés ensemble par des moyens de liaison amovibles 30. Ainsi, dans l’exemple illustré sur les figures 1 et 2 qui illustrent respectivement une position assemblée de la plaque d’appui 28 et du corps 24 et une position non assemblée de la plaque d’appui 28 et du corps 24. Les moyens de liaison amovibles 30 sont par exemple de type à liaison à baïonnette et sont formés par des moyens d’accrochage complémentaires 30B, 30A ménagés respectivement sur la plaque d’appui 28 et sur le corps de réception 24. Ainsi, comme cela ressort de la figure 1, le corps de réception 24 comprend des languettes 32 s’étendant latéralement depuis la paroi périphérique 24 et la plaque d’appui 28 forme un réceptacle de forme générale annulaire présentant en périphérie alternativement des surfaces d’appui 34 et des ouvertures de passage 36 configurées pour coopérer avec les languettes 32 lors de la rotation relative du corps de réception 24 dans le réceptacle de la plaque d’appui.

La source lumineuse 14 comprend par exemple une pluralité de diodes électroluminescentes. De préférence, la source lumineuse 14 est montée au foyer du réflecteur 20. De façon classique, ce réflecteur 20 a pour fonction de réfléchir la lumière émise par les diodes électroluminescentes. Le réflecteur 20 définit un axe optique longitudinal. Dans ce premier mode de réalisation de l’invention, l’axe optique du réflecteur 20 coïncide sensiblement avec l’axe principal X du corps 24. Le faisceau lumineux est réfléchi par le réflecteur 20 sous un angle d’émergence par rapport à l’axe optique du réflecteur 20.

En général, dans sa position installée dans la structure d’habillage, le corps de réception 24 forme une partie en saillie qui vient s’étendre du côté de la face cachée de la structure d’habillage. Cette partie en saillie est généralement de ce fait non visible depuis l’intérieur du local.

Le luminaire 10 est de façon classique retenu par pression au travers de la structure d’habillage. A cet effet, le luminaire 10 comprend dans l’exemple des moyens 26 de retenue du luminaire 10 à la structure, fixés sur le corps de réception 24 pour permettre le maintien par pression du luminaire 10 au travers de la structure d’habillage.

Ces moyens de retenue 38 sont dans l’exemple décrit susceptibles d’être déplacés d’une position armée rabattue contre le corps 24 et d’une position déployée par retour contre la face cachée de la structure d’habillage.

De préférence, ces moyens de retenue 38 sont à ressort. Ils comprennent chacun un ressort relié à une double tige, cette double tige pouvant être munie à son extrémité d’un embout d’amortissement comme cela est illustré sur la figure 1.

Ces moyens 38 sont configurés pour exercer une pression sur la face cachée de la paroi et pour plaquer la plaque d’appui 28 contre la face visible. La paroi est ainsi prise en étau entre d’une part les moyens de retenue à ressort 38 qui exerce une pression sur la face cachée de la paroi et la plaque d’appui 28 qui vient se plaquer contre la face visible.

Les moyens de retenue 38 sont fixés sur la paroi périphérique 26 du corps de réception 24. On a représenté sur la figure 2, un trou 40 de réception d’un des ressorts des moyens de retenue 38 pour sa fixation à la paroi 26. Le trou 40 présente deux tenons 42 s’étendant transversalement en saillie à l’intérieur du trou de réception 40. Ces deux tenons 42 définissent un axe de rotation autour duquel est articulé le ressort des moyens de retenue 38. Le trou 40 a ainsi dans cet exemple une forme générale de double T. Le ressort est maintenu par les deux tenons qui sont destinés à être engagés à l’intérieur du ressort par ses deux extrémités libres.

La plaque d’appui 28 délimite aussi un orifice central 44 de sortie de lumière. Cet orifice 44 peut avoir toute sorte de forme et la plaque d’appui 28 également. Toutefois, de préférence et comme cela est illustré sur les figures, la plaque d’appui 28 a une forme de disque circulaire et l’orifice central 42 est concentrique. La plaque d’appui 28 présente ainsi une forme générale de collerette. Par ailleurs, l’orifice central 42 est de préférence disposé en regard de la sortie du réflecteur 20. Cet orifice central 42 peut présenter également un diffuseur permettant une transmission diffuse du flux lumineux émis par les diodes électroluminescentes composant la source de lumière.

Conformément à l’invention, l’organe 12 est mobile en translation par rapport au corps de réception 24 selon l’axe principal X afin d’éloigner ou de rapprocher l’organe 12 de l’ouverture d’encastrement. Ceci permet d’ajuster l’éblouissement en modifiant l’angle d’émergence du faisceau lumineux en fonction de la position axiale de l’organe 12 par rapport à l’ouverture d’encastrement.

Comme cela est illustré sur la figure 4, le luminaire 10 comprend au moins une rainure 50 réalisée dans la paroi 26 du capot 24 pour guider en translation selon l’axe principal X au travers de la rainure 50, un téton 52 solidaire de l’organe mobile 12.

Le luminaire 10 comprend en outre des moyens d’immobilisation axiale de l’organe 12 par rapport au corps 24. Le téton 52 comprend ainsi un embout de serrage 54 et une tige filetée 46 configurée pour être engagée dans un alésage taraudé 48 ménagé dans l’organe 12. Ainsi, le téton 52 peut être fixé à l’organe mobile 12 par vissage.

De préférence et comme cela est visible notamment sur la figure 4, le luminaire 10 comprend une paire de deux rainures 50 coopérant chacune avec un téton 52. Ces rainures 50 sont disposées de préférence symétriquement par rapport à l’axe principal X.

Dans l’exemple illustré sur les figures, le corps de réception 24 présente une paroi périphérique de révolution autour de l’axe optique. Bien entendu, d’autres formes peuvent convenir sans sortir du cadre de l’invention. Le capot peut par exemple avoir une forme rectangulaire.

Les figures 6 à 10 illustrent un deuxième mode de réalisation du luminaire 10. Dans ce deuxième mode de réalisation, les éléments analogues ou identiques au premier mode de réalisation portent les mêmes chiffres de référence.

Dans ce deuxième mode de réalisation, la rainure 50 est formée dans la paroi périphérique 24 par une encoche présentant une portion d’extension axiale 50A, c’est-à-dire, parallèle à l’axe X principal et une portion d’extension transversale 50B, c’est-à-dire dans un plan orthogonal à l’axe X. L’encoche présente ainsi par exemple une forme en T. Dans une variante non illustrée sur les figures, elle peut présenter une forme en L.

Dans ce deuxième mode de réalisation, l’organe 12 est susceptible d’adopter une première configuration dans laquelle il est mobile uniquement en translation axiale et une deuxième configuration dans laquelle il peut être basculé. Le passage de la première configuration à la deuxième configuration est réalisé par déplacement du téton 52 de la portion d’extension axiale 50A à la portion d’extension transversale 50B.

Afin de permettre le déplacement du corps de réception 24 dans la direction transversale définie par la portion transversale, le corps de réception 24 de l’organe 12 présente une section transversale de forme générale oblongue avec une direction longitudinale parallèle à la portion d’extension transversale 50B. Ainsi, l’organe 12 peut être déplacé en translation selon cette extension transversale du corps de réception 14.

Par ailleurs, la paroi 26 du corps de réception 24 a une hauteur prédéfinie limitée pour autoriser un débattement angulaire de l’organe 12. L’organe 12 peut être alors positionné dans la deuxième configuration de manière à ce que l’axe optique de l’organe 12 passe sensiblement par le centre de l’orifice de sortie de lumière 16.

On va maintenant décrire les principaux aspects de l’invention en référence aux figures 1 à 5B et aux figures 7 et 8 qui illustrent des étapes de montage du luminaire 10 selon les deux modes de réalisation dans une structure de faux-plafond.

Dans le premier mode de réalisation, l’organe 12 ne peut être déplacé qu’axialement. Les étapes décrites ci-après concernent ce premier mode.

Au cours d’une première étape illustrée par les figures 5A, 5B, le téton 52 de l’organe 12 est déplacé à l’intérieur de la rainure 50 de bas en haut ou de haut en bas selon que l’on veut ou non réduire l’éblouissement.

Une fois cette opération réalisée, au cours d’une seconde étape illustrée par les figures 1 et 2, le corps de réception 24 et l’organe 12 sont raccordés ensemble avec la collerette d’appui 28 par les moyens de liaison amovibles 30.

Enfin, au cours d’une troisième étape non illustrée sur les figures, l’installateur positionne le luminaire 10 en rabattant les moyens de retenue 38 contre la paroi 26 du corps de réception 24 et en faisant passer l’ensemble au travers de l’ouverture d’encastrement. Une fois les moyens de retenue insérés à travers l’ouverture d’encastrement, ces derniers, n’étant plus retenus par l’installateur, viennent naturellement se déployer contre la face cachée du panneau. La plaque d’appui est alors maintenue contre la face visible du panneau d’habillage.

Dans le deuxième mode de réalisation, l’organe 12 peut être à la fois déplacé axialement mais également transversalement pour pouvoir être incliné.

Au cours d’une première étape, l’organe 12 est dans une position initiale représentée par la figure 7. Dans cette position, l’organe 12 est situé axialement au niveau le plus bas. Dans cette position, l’éblouissement est maximal et le faisceau lumineux est dirigé verticalement.

Au cours d’une seconde étape, l’organe 12 est déplacé de sa position initiale à la position finale illustrée par la figure 8. Dans cette position finale, l’organe 12 est incliné et est décalé transversalement. Pour passer de la configuration initiale de la figure 7 à la configuration finale de la figure 8, le téton 52 est déplacé d’une part dans la portion axiale 50A de la rainure 50 et d’autre part dans la portion transversale 50B de la rainure 50.

Dans ce deuxième mode de réalisation de l’invention, l’éblouissement peut être réglé soit par translation verticale soit par un basculement de l’organe et par rotation angulaire de l’axe optique de l’organe ce qui entraîne une modification de l’orientation du faisceau et donc de l’éblouissement du poste de travail.

Bien entendu, d’autres modes de réalisation sont envisageables sans sortir du cadre de l’invention. Ainsi, diverses modifications peuvent être apportées par l’homme du métier à l’invention qui vient d’être décrite à titre d’exemple.

Claims (12)

1. REVENDICATIONS

   1. Luminaire (10), destiné à être encastré dans une ouverture d’encastrement d’une structure présentant une face visible et une face cachée opposée, du type comprenant : - un organe (12) comprenant au moins une source lumineuse (14), débouchant sur un orifice (16) de sortie de lumière, - un corps (24) de réception de l’organe (12), fixe par rapport à la structure dans une position de montage du luminaire (10), comprenant une paroi périphérique (26) autour d’un axe principal (X) et une plaque d’appui (28) s’étendant latéralement depuis la paroi périphérique (26) pour venir au moins partiellement en appui contre la face visible, la paroi périphérique (26) délimitant une extrémité ouverte débouchant dans l’ouverture d’encastrement, caractérisé en ce que l’organe (12) est mobile en translation selon l’axe principal (X) par rapport au corps (24) afin d’éloigner ou rapprocher l’orifice de sortie de lumière de l’organe (12) de l’ouverture d’encastrement.
2. 2. Luminaire (10) selon la revendication précédente, dans lequel la paroi périphérique (26) du corps (24) comprend au moins une rainure (50) de guidage en translation selon l’axe principal (X) d’un téton (52) solidaire de l’organe mobile (12) au travers de la rainure (50).
3. 3. Luminaire (10) selon la revendication précédente, dans lequel la paroi périphérique (26) du corps (24) comprend une paire de deux rainures (50) disposées sensiblement symétriquement par rapport à l’axe principal (X).
4. 4. Luminaire (10) selon la revendication 2 ou 3, dans lequel la rainure (50) est formée dans la paroi périphérique (26) par une encoche d’extension axiale.
5. 5. Luminaire (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes 2 à 4, dans lequel la rainure (50) est formée par une encoche dans la paroi périphérique (26) présentant une portion d’extension axiale (50A) et une portion d’extension transversale (50B) et a par exemple une forme générale de T ou de L.
6. 6. Luminaire (10) selon la revendication précédente, dans lequel l’organe (12) est susceptible d’adopter une première configuration dans lequel il est déplacé uniquement en translation axiale et une deuxième configuration dans lequel il est déplacé en translation axiale et transversale puis basculé, le passage de la première configuration à la deuxième configuration est réalisé par déplacement du téton (52) de la portion d’extension axiale (50A) à la portion d’extension transversale (50B).
7. 7. Luminaire (10) selon la revendication précédente, dans lequel le corps de réception (24) présente une section transversale de forme générale oblongue avec une direction longitudinale parallèle à la portion d’extension transversale (50B).
8. 8. Luminaire (10) selon l’une quelconque des revendications 2 à 7, comprenant des moyens d’immobilisation axiale de l’organe (12) par rapport au corps (24), le téton (52) comprenant un embout de serrage et une tige filetée configurée pour être engagée dans un alésage taraudé de l’organe (12).
9. 9. Luminaire (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la plaque d’appui (28) et le corps (14) forment un ensemble séparable reliés ensemble par des moyens de liaison amovibles, tel que des moyens (30) de liaison amovibles de type à liaison à baïonnette.
10. 10. Luminaire (10) selon la revendication précédente, dans lequel l’organe mobile (12) comprend également un dissipateur thermique (22) permettant d’évacuer la chaleur générée au cours du fonctionnement de la source lumineuse (14).
11. 11. Luminaire (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe mobile (12) comprend un élément optique (18) configuré pour diriger la lumière de la source (14) vers l’orifice de sortie (16), tel qu’un réflecteur (20).
12. 12. Luminaire (10) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant des moyens de retenue du luminaire (10) à la structure, fixés sur le corps de réception (24) pour permettre le maintien par pression du luminaire (10) au travers de la structure.