FR3045320A1 - Procede de realisation d'une composition cosmetique - Google Patents

Abstract

Procédé de fabrication d'une composition cosmétique comportant les étapes suivantes : a) déposer sur un support par impression laser sans cuisson du toner, au moins une composition pulvérulente de base, b) déposer, en recouvrant au moins partiellement la composition pulvérulente de base par une impression par jet d'encre, au moins une composition fluide pour former ladite composition cosmétique.

Description

La présente invention concerne la fabrication d’au moins une composition cosmétique à l’aide d’une imprimante.

Art antérieur et problème technique

Il est souhaitable que l’utilisateur puisse adapter au mieux la couleur appliquée à son besoin.

Dans la pratique, le consommateur est généralement obligé s’il veut disposer des couleurs de son choix, d’acheter un très grand nombre de produits. Cette situation n’est pas satisfaisante car elle génère des coûts inutiles, un gâchis car certaines couleurs ne seront jamais utilisées et/ou créent un problème d’encombrement, rendant problématique l’utilisation nomade.

Il existe un intérêt pour un procédé permettant d’obtenir aisément et rapidement des compositions cosmétiques avec des couleurs diverses, notamment personnalisables. Il est de plus souhaitable qu’un tel procédé puisse être mis en œuvre directement chez le consommateur.

La demande internationale WO 2015/168524 décrit un procédé consistant à prendre une composition cosmétique de base, et à l’aide d’une imprimante à jet d’encre, à la recouvrir d’une composition colorante. L’imprimante peut être équipée de cartouches d’encre colorante ainsi que de cartouches contenant un composé autre que de l’encre, par exemple un parfum, une cire ou une huile. L’impression se fait sur toute la surface de la composition de base. La composition de base peut être une poudre libre ou compactée, ou un liquide, par exemple une crème.

Si un tel procédé permet de produire une composition de la couleur souhaitée, l’utilisateur est amené à imprimer plusieurs fois des produits différents s’il veut pouvoir disposer ultérieurement, sans l’aide de l’imprimante, de plusieurs couleurs à appliquer.

Enfin, pour colorer un volume substantiel de produit, il peut être nécessaire de déposer plusieurs couches d’encre par impression jet d’encre, ce qui peut prendre du temps.

Objectif de l’invention L’invention vise à fournir un procédé permettant à un utilisateur de réaliser aisément une composition cosmétique de la couleur et/ou de propriété(s) annexe(s) qu’il choisit. L’invention vise encore à fournir un procédé permettant à un utilisateur de créer un ensemble cosmétique avec une pluralité de compositions cosmétiques dont les couleurs et/ou propriétés annexes et/ou destinations d’usage sur les matières kératiniques humaines diffèrent, le tout sous un encombrement réduit si cela est souhaitable. L’invention a également pour objectif de fournir un tel ensemble de maquillage, notamment multi-usage.

Procédé L’invention a ainsi pour objet, selon un de ses aspects, un procédé de fabrication d’une composition cosmétique comportant les étapes suivantes : a) déposer sur un support par impression laser sans cuisson du toner, au moins une composition pulvérulente de base, encore appelée toner cosmétique, b) déposer, en recouvrant au moins partiellement la composition pulvérulente de base par une impression par jet d’encre, au moins une composition fluide pour former ladite composition cosmétique.

Grâce à l’invention, il est possible pour un utilisateur d’une part de choisir une couleur de composition, notamment à l’étape a) et d’autre part d’y adjoindre des propriétés complémentaires par ajout de la composition fluide, à l’étape b). L’étape a) peut permettre de déposer facilement en une seule étape plusieurs couleurs de toner cosmétique, pour former soit plusieurs zones de couleurs distinctes, soit une zone ayant la couleur voulue, par addition des couleurs des toners cosmétiques. Selon un mode de réalisation particulier, les étapes a) et b) sont réalisées à l’aide d’imprimantes distinctes. En variante, les étapes a) et b) peuvent être réalisées à l’aide d’une imprimante multifonction. Une telle imprimante peut ainsi comporter un système d’impression laser suivi d’un système d’impression à jet d’encre, et des moyens de transport d’un support sur lequel s’effectue les dépôts successivement sous les systèmes d’impression précités.

La quantité totale de composition pulvérulente déposée à l’étape a) est avantageusement comprise entre 0,1 et 10 mg/cm2 et la quantité totale de composition fluide déposée à l’étape b) est de préférence comprise entre 0,1 et 100 mg/cm2.

Le procédé peut comprendre une étape, avant l’étape a), consistant à prétraiter une surface du support destiné à recevoir la composition pulvérulente de base, en effectuant sur ladite surface un dépôt d’un adhésif, d’une huile ou d’un solvant. Cela peut permettre d’améliorer la tenue de la composition pulvérulente sur le support.

Le procédé peut comprendre une étape, intermédiaire entre les étapes a) et b) ou postérieure à l’étape b), de dépôt sur la ou les impressions, par enduction ou réalisation d’une couche homogène, d’un composé tiers. Dans ce cas, le composé tiers est avantageusement choisi dans le groupe constitué par un produit fixant, un produit conservateur, un parfum, un produit antibactérien.

Le procédé peut comporter le dépôt, notamment juxtaposé, d’au moins deux compositions pulvérulentes de base de couleurs différentes convenant pour l’application sur une même zone des matières kératiniques humaines.

Le procédé peut comporter le dépôt d’au moins deux compositions pulvérulentes de base et/ou le dépôt d’au moins deux compositions fluides telles que des compositions cosmétiques convenant pour l’application sur deux zones différentes des matières kératiniques humaines, l’une visant par exemple le contour des yeux et l’autre le reste de la peau du visage.

Composition pulvérulente de base

Toner

La composition pulvérulente de base est déposée par impression laser sans cuisson du toner, à l’étape a) du procédé selon l’invention.

La composition pulvérulente de base est encore appelée toner cosmétique.

Par "toner cosmétique", il faut comprendre une composition cosmétique pulvérulente compatible avec la formation d’une image par un procédé électrophotographique ou de magnétophotographique tels que mis en œuvre au sein des imprimantes laser. De préférence, il s’agit d’un toner qui convient à une mise en œuvre par voie électrophotographique.

Le toner est cosmétique en ce sens qu’il est compatible avec une application sur les matières kératiniques humaines. Selon la surface à maquiller, la formulation du toner pourra être différente. Par exemple, pour une application sur les cheveux ou les ongles, il est possible d’utiliser certains composés qui ne pourraient pas être utilisés pour une application sur les lèvres, par exemple. Le toner selon l’invention convient à une application cosmétique. Il est ainsi non toxique vis-à-vis de la région sur laquelle il est appliqué.

Le toner peut être déjà utilisé pour l’impression laser conventionnelle, si la formulation de ce toner convient à une utilisation en cosmétique.

Le choix des toners connus utilisables peut être plus large pour certaines applications, par exemple sur les cheveux, les cils ou les ongles, que pour d’autres, par exemple sur la peau ou les lèvres.

Liant

Un toner comporte classiquement un liant, qui est fondu lors de la cuisson pour fixer le toner sur le support.

Le toner selon l’invention peut comporter ou non un tel liant, qui n’est pas fondu ou ne l’est que très partiellement de façon à ne pas empêcher le prélèvement ou le transfert pour le maquillage.

Parmi les liants utilisables, on peut citer parmi ceux classiquement utilisés, ceux qui sont compatibles avec une application sur les matières kératiniques humaines.

On peut notamment utiliser les liants divulgués dans la publication WO 2007/134171 qui décrit un toner compatible avec un usage alimentaire, et en particulier un polymère choisi parmi les copolymères d’acétate de polyvinyle et de vinylpyrrolidone (comme le Kollidon® SR ou Kollidon® VA64 de chez BASF), les poly (N-vinyl-2-pyrrolidone), les polyéthylènes, les polypropylènes, les polyamides, les polyuréthanes.

Agents de coloration

Le toner selon l’invention peut comporter un agent de coloration, qui peut être incorporé au liant, le cas échéant. L’agent de coloration peut être choisi parmi les colorants et pigments classiquement utilisés en cosmétique, sous réserve de leur compatibilité avec le procédé d’impression mis en œuvre au sein de l’imprimante.

Cet agent de coloration peut notamment être choisi parmi ceux mentionnés dans la demande WO 2007/134171, notamment parmi les colorants naturel tels que la curcumine, l’indigo, les colorants issus de bois de campèche, l’orcéine, les anthocyanes, le caramel, le carmin, l’anatto, les béta carotènes, le safran, la chlorophylle, le noir végétal.

On peut aussi utiliser des pigments à base de fer, tels que décrits dans EP 1106657, et notamment caractérisés par une taille micrométrique.

Agent de contrôle de la charge

Le toner peut comporter un agent de contrôle de la charge, destiné à favoriser le transfert par voie électrostatique du toner sur le tambour.

Cet agent peut être choisi parmi ceux classiquement utilisés, sous réserve de leur compatibilité avec une utilisation cosmétique.

On peut utiliser ceux mentionnés dans la demande WO 2007/134171, à savoir les sels d’ammonium quaternaires, le chlorure de benzalkonium, le chlorure de benzéthonium, le cetrimide (trimethy tetradecyl ammonium bromide), les cyclodextrines, la silice, l’oxyde d’aluminium, le dioxyde de titane, la ferrite et le noir de carbone

Cires

Le toner peut comporter une cire, notamment lorsqu’une légère cuisson du toner est réalisée ou pour améliorer la tenue sur les matières kératiniques.

Par « cire », on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d’état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 °C pouvant aller jusqu’à 120 °C. En portant la cire à l’état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles éventuellement présentes et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l’aide d’un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER.

Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d’origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent une température de fusion supérieure à 25 °C et mieux supérieure à 45 °C. Comme cire utilisable dans l’encre colorante, on peut citer la cire d’abeilles, la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l’ozokérite, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, ou encore les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxy-diméticone ayant de 16 à 45 atomes de carbone.

Additif particulaire

Le toner comporte de préférence un additif particulaire pour en améliorer la fluidité, l’aptitude au développement et la sensibilité aux charges électrostatiques.

Les particules de l’additif peuvent être de taille moyenne allant de 5 nm à 2 pm, mieux de 5 nm à 500 nm, et leur surface spécifique va de préférence de 20 à 500 m2/g selon la méthode BET.

La proportion de la charge additionnelle va de préférence de 0,01 à 5 % en poids, et mieux de 0,01 à 2 % en poids, par rapport au poids total du toner.

La charge additionnelle peut être choisie parmi les particules de silice, d’alumine, de dioxyde de titane, d’oxyde de zinc, d’argile, de mica, de terres de diatomées, d’oxyde de fer rouge, d’oxyde de magnésium, d’oxyde de zirconium, de carbonate de calcium, de carbure de silicium, de nitrure de silicium.

De préférence, on utilise de la silice et/ou du dioxyde de titane, de préférence en combinaison et de préférence de la silice et/ou du dioxyde de titane rendus hydrophobes. La taille des particules de silice et/ou de dioxyde de titane est de préférence inférieure à 50 nm

De préférence, le mélange de silice hydrophobe et de dioxyde de titane hydrophobe est dans une proportion en poids comprise entre 0,3 et 1,5 % par rapport au poids total du toner.

Préparation du toner

Il est souhaitable que les particules de toner présentent une taille moyenne D50 comprise entre 1 et 16 pm, mieux entre 3 et 10 pm, avec une distribution la moins large possible autour d’une valeur moyenne de façon à améliorer la qualité d’impression.

Les particules de toner peuvent être préparées par toute méthode adaptée, faisant par exemple intervenir broyage et pulvérisation, comme divulgué aux paragraphes [0075] à [0079] d’US 2006/0093943 Al ou dans les exemples donnés dans la demande WO 2007/134171.

Porteur magnétique

Le toner selon l’invention peut être utilisé conjointement à un porteur magnétique tel que des particules de ferrites ou de fer, tel que divulgué aux paragraphes [0082] et [0083] d’US 2006/0093943 Al.

Composition fluide

La composition fluide est déposée par impression jet d’encre à l’étape b) du procédé selon l’invention.

Au sens de l’invention, la qualification de « fluide » entend caractériser le fait qu’une composition selon l’invention n’est pas solide. En d’autres termes, elle manifeste une fluidité suffisante pour être dotée de propriétés d’écoulement. En particulier, la composition selon l’invention peut posséder avantageusement une viscosité inférieure à 100 Pa.s, de préférence comprise entre 0,1 Pa.s et 50 Pa.s, et mieux comprise entre 1 Pa s et 30 Pa.s, à température et pression ambiante, la viscosité étant en particulier mesurée à l’aide d’un appareil Rheomat RM 100®.

La composition fluide peut comprendre au moins un composé choisi dans la liste constituée par les actifs cosmétiques et/ou dermatologiques. A titre d’actif convenant à la présente invention, on peut notamment citer: - les agents anti-âge/anti-rides, - les agents hydratants (ou humectants), - les parfums, - les neutralisants, - les émollients, - les liants, notamment les polymères hydrosolubles ou sous forme de latex, - les agents anti-radicalaires, - les agents de coalescence, - les vitamines, - les filtres en particulier solaires, - les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaires, - les agents agissant sur la microcirculation, - les agents agissant sur le métabolisme énergétiques des cellules, - l’acide hyaluronique, - les agents anti-glycation, - les inhibiteurs de NO-synthase, - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, - les agents stimulant la prolifération des fibroblastes et/ou des kératinocytes ou stimulant la différenciation des kératinocytes, - les agents myorelaxants (agents dermorelaxants et/ou les agents dermo-décontractants), - les agents tenseurs, - les agents desquamants, - les agents dépigmentants ou propigmentants, - les actifs anti-séborrhée et anti P-acnes, - les antioxydants et les agents anti-radicaux libres, - les saccharides, - les oligosaccharides, les polysaccharides hydrolysés ou non, modifiés ou non, - les acides aminés, les oligopeptides, les peptides, les protéines hydrolysées ou non, modifiées ou non, les polyacides aminés, les enzymes, - les cires animales, végétales ou minérales, - les céramides et les pseudo-céramides, - les acides organiques hydroxylés, - les polymères anioniques solubles ou dispersés, - les polymères non-ioniques solubles ou dispersés, - les agents apaisants, et - leurs mélanges.

La composition fluide peut en particulier comprendre au moins un composé choisi parmi les parfums, les filtres UV, les agents hydratants, les liants, et leurs mélanges.

La quantité d’actif(s) cosmétique(s) et/ou dermatologique(s) dépend bien évidemment de la nature de l’actif et de l’effet recherché, mais celui/ceux-ci représente(nt) généralement de 0,1 % à 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

La composition fluide peut ainsi conférer à la composition cosmétique finale, une ou plusieurs propriétés annexes.

Dans le cas où le composé est un parfum, le parfum peut être hydrosoluble ou hydrophobe et peptisé, contenu dans la composition fluide selon une concentration massique comprise entre 0,1 et 40 % par rapport à la masse totale de la composition. A titre de filtre UV, on peut notamment citer ceux choisis parmi les filtres UV hydrosolubles, les filtres UV liposolubles, les filtres UV insolubles, et leurs mélanges. Parmi ces filtres UV, on peut distinguer les filtres organiques hydrosolubles, les filtres organiques liposolubles, les filtres organiques insolubles, les filtres inorganiques.

De préférence, il s’agit d’un filtre UV hydrosoluble ou un filtre UV inorganique.

Parmi les filtres UVA organiques hydrosolubles utilisables selon la présente invention, on peut citer l’acide benzène l,4-di(3-méthylidène-10-camphosulfonique) (nom INCI : Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid) et ses différents sels, décrits notamment dans les demandes de brevets FR 2 528 420 et FR 2 639 347, les composés comportant au moins deux groupes benzoazolyle à groupes sulfoniques tels que ceux décrits dans la demande de brevet EP 0 669 323, et les composés benzophénones comprenant au moins une fonction acide sulfonique.

Les filtres UVB organiques hydrosolubles sont notamment choisis parmi les dérivés cinnamiques hydrosolubles comme l’acide férulique ou l’acide 3-méthoxy-4-hydroxycinnamique, les composés benzylidène camphre hydrosolubles, les composés phenylbenzimidazole hydrosolubles, les composés p-aminobenzoïques (PABA) hydrosolubles et les composés salicyliques hydrosolubles.

Les filtres UV inorganiques utilisés conformément à la présente invention sont des pigments d’oxyde métallique. Ils peuvent être notamment choisis parmi les oxydes de titane, de zinc, de fer, de zirconium, de cérium ou leurs mélanges.

Selon l'invention, les pigments de dioxyde de titane, notamment en dispersion, sont particulièrement préférés.

Les filtres UV sont de préférence présents dans les compositions selon l’invention à une teneur allant de 0,1 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

Par agent hydratant ou humectant, on entend : - soit un composé agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l’hydratation du stratum corneum, ou un composé occlusif. On peut citer les céramides, les composés à base sphingoïde, les lécithines, les glycosphingolipides, les phospholipides, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, β-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l’acide ursolique, la vaseline et la lanoline ; - soit un composé augmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel que le thréalose et ses dérivés, l’acide hyaluronique et ses dérivés, le glycérol, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l’ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides, les carbonates cycliques, l’acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique, et la Ν-α-benzoyl-L-arginine ; - soit un composé activant les glandes sébacées tel que les dérivés stéroïdiens (dont la DHEA, ses dérivés 7-oxydés et/ou 17-alkylés et les sapogénines), le dihydrojasmonate de méthyle, et la vitamine D et ses dérivés.

Selon l’invention, les glycols, et en particulier le glycérol, sont particulièrement préférés comme agents hydratants.

Les agents hydratants sont de préférence présents dans les compositions selon l’invention à une teneur allant de 0,1 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition.

Dans le cas où le composé est un polymère hydrosoluble, ce dernier peut être choisi dans le groupe constitué par un copolymère acrylate, un méthacrylate, un polyester et un polyuréthanne.

Imprimante laser

De préférence, l’imprimante est sans four de cuisson dudit toner ou à four désactivé ou désactivable. L’impression laser est avantageusement réalisée avec une imprimante laser couleur modifiée, c’est-à-dire à four désactivé afin de ne pas vulcaniser les poudres. L’imprimante peut être une imprimante laser couleur ou monochrome.

Le toner cosmétique peut être contenu dans une cartouche réservoir. De préférence, cette cartouche est amovible, afin de permettre le remplacement du toner. La cartouche peut appartenir à un ensemble comportant un mécanisme pour doser et homogénéiser le toner.

De préférence, l’imprimante utilise plusieurs cartouches de toner cosmétique, notamment plusieurs cartouches de couleurs différentes, ou une cartouche à compartiments multiples permettant le dépôt de multiples compositions sur le support. L’utilisation de plusieurs toners permet d’une part d’imprimer la composition pulvérulente de base de la couleur que l’on souhaite, donc d’offrir à l’utilisateur la possibilité de revêtir le support d’une composition ayant la couleur de son choix. D’autre part, l’utilisateur peut déposer sur le support des compositions pulvérulentes de base, notamment juxtaposées, ayant des couleurs différentes. L’imprimante peut être configurée pour permettre la désactivation par voie logicielle du four de cuisson du toner, lorsque présent. Cela peut rendre l’imprimante compatible pour un usage classique, avec cuisson du toner lorsque celui n’est pas cosmétique, pour imprimer sur des feuilles de papier par exemple. En variante, l’imprimante est fabriquée sans four de cuisson du toner. En variante encore, l’imprimante possède un four mais celui-ci est désactivé par voie matérielle.

Notamment lorsque le four est désactivable par la voie logicielle, l’imprimante peut être configurée pour reconnaître la présence d’une cartouche de toner cosmétique et désactiver le four lorsque l’impression s’effectue à partir d’une ou plusieurs cartouches de toner cosmétique.

Lorsque l’imprimante est à four désactivable, un mécanisme peut être intégré à l’imprimante pour éviter le contact de la couche de toner déposée sur le support avec un ou plusieurs rouleaux susceptible de frotter sur la composition et d’affecter le dépôt réalisé. Ainsi, le rouleau de cuisson du toner peut être amené dans une configuration écartée du support revêtu de la couche de toner.

Lorsque l’imprimante est sans four, l’imprimante peut également être agencée pour éviter tout contact de la couche de toner déposée sur le support avec un organe de l’imprimante, afin d’éviter de dégrader le motif imprimé. L’imprimante peut comporter un four qui réalise une légère cuisson du toner de façon à renforcer sa cohésion mais sans pour autant que celui-ci perde son aptitude au prélèvement. Le cas échéant, dans ce cas, l’imprimante peut être agencée pour reconnaître la présence d’une cartouche de toner cosmétique et adapter la température du four à la nature du toner de façon à préserver la possibilité de le prélever.

La cartouche de toner cosmétique peut contenir une composition pulvérulente comportant des particules colorées de taille adaptée à l’utilisation au sein d’un toner, et compatibles avec une application cosmétique.

Un exemple d’imprimante laser est divulgué dans la demande US 2006/0093943 Al.

De façon connue, une imprimante laser mettant en œuvre un procédé d’impression par électrophotographie comporte un tambour (encore appelé "drum" en anglais) revêtu d’un photorécepteur qui sert à recevoir une image latente électrostatique, un élément pour charger électriquement le photorécepteur avant son exposition au laser, un élément pour développer l’image latente électrostatique avec un toner prélevé dans une cartouche et un élément de nettoyage pour nettoyer le tambour après transfert de l’image développée. L’imprimante laser comporte en outre un imageur laser qui forme l’image latente électrostatique sur le tambour et un mécanisme qui transfère l’image révélée sur un élément de transfert intermédiaire, par exemple une bande circulant en boucle fermée, avant contact de cet élément intermédiaire avec le support tel qu’une feuille de papier. L’image électrostatique est de façon largement connue créée en fonction des zones où le laser n’a pas irradié le photorécepteur. Les particules de toner sont sélectivement déposées sur le tambour, selon la répartition des charges électrostatiques, pour reproduire l’image à réaliser.

Dans une variante, la formation de l’image s’opère par magnétophotographie, le photorécepteur et le toner étant magnétiques. Des publications décrivent ce procédé, par exemple la demande EP 2 090 935 Al aux paragraphes [0009] à [0014],

Une imprimante laser conventionnelle comporte en outre un four comportant un rouleau de chauffage et un moyen de contrôle de la température de ce rouleau de chauffage. En fonctionnement habituel, le module four est mis en route à chaque impression et réalise la fusion d’un liant des particules de toner sur un support, par exemple une feuille de papier. Au sein d’une imprimante selon l’invention, comme indiqué ci-dessus, le four peut être absent ou désactivé, soit par une intervention matérielle, soit par voie logicielle. Le four n’est pas rendu nécessaire du fait que le toner n’a pas à être cuit, car il peut rester pulvérulent de façon à pouvoir être prélevé et à pouvoir transférer.

En variante, l’imprimante conserve un four mais la température de cuisson est choisie de façon à ne pas empêcher le prélèvement ultérieur du toner déposé sur le support, pour l’application sur les matières kératiniques.

De préférence, l’imprimante laser utilisée opère par électrophotographie, plutôt que par magnétophotographie.

De préférence également, l’imprimante laser est polychrome, plutôt que monochrome.

On peut en particulier citer les deux références suivantes d’imprimantes laser convenant pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention : - HP Laserjet Pro 400 color M451nw pour des impressions en Cyan Magenta Jaune Noir avec les toners standards (Cyan CE411A/305A; Magenta CE413/305A ; Yellow CE412A/305A ; Black CE410A/305A), et - OKI C711WT pour des impressions en Cyan Magenta Jaune Blanc avec les toners standard référencés (Cyan P/N 44318607; Magenta P/N 44318606; Yellow P/N 44318605 ; White P/N 44318657).

Imprimante à jet d’encre L’imprimante utilisée est de type numérique. On entend par imprimante numérique une machine capable d’imprimer sous forme de pixels à partir de données numériques, différente d’une machine comportant une forme d’impression. L’imprimante est une imprimante jet d’encre (« Inkjet »), par exemple thermique ou piezo-électrique. L’imprimante peut être une imprimante jet d’encre alimentaire de type Gatocopy A426 permettant l’impression sur des objets non plans. L’étape b) du procédé peut consister à effectuer un nombre n de passes d’impression, avec n strictement supérieur à un. Plus le nombre de passes d’impression est important, plus la quantité de composition fluide déposée est grande. La profondeur de diffusion dans la composition pulvérulente est d’autant plus grande que le nombre de passes d’impression est élevé.

Choix et mémorisation de l’impression

La composition pulvérulente, en particulier sa couleur, déposée à l’étape a) peut être mémorisée électroniquement, notamment dans une mémoire électronique. Ainsi, le seul rappel de la mémoire suffit pour mettre à nouveau en œuvre le procédé avec la même composition pulvérulente, en particulier la même couleur.

De même, la composition fluide déposée à l’étape b) peut être mémorisée électroniquement, notamment dans une mémoire électronique. Ainsi, le seul rappel de la mémoire suffit pour mettre à nouveau en œuvre le procédé avec la même composition fluide. L’étape a) peut être effectuée en fonction d’une information de couleur entrée par l’utilisateur, notamment sélectionnée sur un écran, ou mesurée, notamment sur la peau.

Le procédé peut comporter une étape préalable, avant l’étape a), de sélection de la couleur de composition pulvérulente à l’étape a) en fonction de la couleur des matières kératiniques à maquiller, et notamment une acquisition par une caméra de la couleur desdites matières kératiniques, et/ou en fonction d’une couleur cible à atteindre lors de l’application.

Support

Le support d’impression peut être de tout type adapté et notamment être constitué d’un matériau en feuille tel qu’un papier ou un film plastique. Le support peut être sous forme de matériau en feuille, sur une face duquel on réalise l’impression laser à l’étape a), par exemple par voie électrophotographique, à l’aide d’une imprimante laser.

Le support peut être imperméable à l’eau, notamment non absorbant.

En particulier, le support peut être une feuille plastique ou un papier rendu imperméable en surface.

Applications

Selon un mode de réalisation, une composition de l’invention peut avantageusement se présenter sous la forme d’une composition de maquillage et/ou de soin de la peau et/ou des fibres kératiniques, du corps ou du visage, en particulier du visage.

Ainsi, les compositions selon l’invention peuvent être des produits de maquillage, de préférence de type fonds de teint, bases de maquillage, fards à joues ou à paupières, produits anticemes, blush et plus généralement tout produit de maquillage, de coloration de la peau, des cheveux ou des cils. Selon un mode de réalisation, une composition de l’invention peut avantageusement se présenter sous la forme d’un produit pour lèvres, notamment un rouge à lèvres.

De telles compositions sont notamment préparées selon les connaissances générales de l’homme de l’art.

De préférence, la composition cosmétique est un fond de teint, un blush, un rouge à lèvres ou un fard à paupières.

Ensembles de maquillage L’invention a encore pour objet, selon un autre aspect, en combinaison avec ce qui précède, un ensemble pour la mise en œuvre du procédé tel que défini plus haut, comportant, notamment au sein d’un même emballage : au moins un support, au moins une cartouche de toner cosmétique pour imprimante laser, permettant de déposer sur le support une composition pulvérulente de base, au moins une cartouche d’une composition fluide pour imprimante à jet d’encre, permettant de déposer au moins partiellement sur la composition de base ladite composition fluide. L’invention a encore pour objet, selon un autre aspect, en combinaison avec ce qui précède, un ensemble de maquillage multi-usage obtenu par le procédé tel que défini plus haut, comportant au moins deux compositions cosmétiques convenant pour l’application sur deux zones différentes des matières kératiniques humaines, lesdites deux compositions cosmétiques étant choisies dans le groupe constitué par un fond de teint, un blush, un fard à paupières et un rouge à lèvres.

Dans ce cas, l’ensemble peut comprendre au moins deux compositions cosmétiques de couleurs différentes, convenant pour l’application sur une même zone des matières kératiniques humaines.

Grâce à l’invention, on peut obtenir des ensembles comprenant au moins une composition cosmétique dont la surface comporte au moins 2 zones de couleurs différentes.

On peut également obtenir des ensembles multi-usage.

Par exemple, sur le même ensemble, on peut avoir plusieurs zones destinées au contour des yeux, plusieurs zones destinées au blush etc. Les zones sont créées avec des couleurs que l’utilisateur définit, mais également avec des performances ou propriétés annexes différentes selon les usages. On entend par « performances ou propriétés annexes » les propriétés d’étalement, d’adhésion, de tenue, de démaquillage, de brillance, de protection UV, hydratation, confort ou autres, convenant pour certaines zones des matières kératiniques humaines.

Figures L’invention pourra être mieux comprise à la lecture qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et à l’examen du dessin ci-annexé, sur lequel : La figure 1 représente de manière schématique différentes étapes d’un exemple de procédé conforme à l’invention, la figure 2 représente de manière schématique différentes étapes d’un autre exemple de procédé conforme à l’invention, la figure 3 représente de manière schématique un exemple d’ensemble pour la mise en œuvre du procédé, et la figure 4 représente un exemple d’ensemble de composition cosmétique multi usage, obtenu après mise en œuvre du procédé selon l’invention.

Comme illustré sur la figure 1, un exemple de procédé de préparation d’une composition cosmétique selon l’invention comporte une étape 1 consistant à déposer par impression laser sans cuisson du toner, une composition pulvérulente de base.

Puis, dans une étape 2, on recouvre au moins partiellement la composition pulvérulente de base en réalisant un dépôt par impression jet d’encre d’une composition fluide.

La composition pulvérulente de base est dans cet exemple colorée. La composition fluide permet d’apporter au moins un composé complémentaire.

Dans l’exemple illustré sur la figure 2, le procédé comporte une étape préalable 3 de sélection d’au moins deux couleurs différentes et d’au moins deux compositions fluides. Chaque couleur et composition fluide va être choisie de manière à permettre la réalisation d’une composition cosmétique pour le maquillage d’une partie du corps. Ainsi, avec deux (ou plus) couleurs et deux (ou plus) compositions fluides, on peut maquiller et/ou soigner deux parties différentes du corps, par exemple les paupières et le reste du visage.

Les étapes 4 et 5 respectivement d’impression laser d’au moins deux compositions pulvérulentes de base avec les couleurs sélectionnées et d’impression jet d’encre des compositions fluides sélectionnées permettent de réaliser deux compositions cosmétiques d’un même ensemble multi-usage convenant pour le maquillage de deux (ou plus) parties du corps.

Enfin, une étape additionnelle 6 a été ajoutée dans cet exemple et consiste en le dépôt d’un composé tiers sur les compositions réalisées. Un tel composé tiers peut être constitué par exemple d’un produit fixant, déposé par exemple par pulvérisation sur la surface des compositions.

Sur la figure 3, on a représenté un exemple d’ensemble 10 pour la mise en œuvre du procédé selon l’invention, notamment du procédé dont les étapes sont illustrées sur la figure 1. Cet ensemble comporte un emballage 11, deux supports 12 vides sous forme de feuilles plastiques, destinés à recevoir la composition pulvérulente de base, ainsi qu’une cartouche 13 de toner 14 cosmétique pour imprimante laser, permettant de déposer sur le support 12 la composition pulvérulente de base, et au moins une cartouche 15 d’une composition fluide 16 pour imprimante à jet d’encre, permettant de déposer au moins partiellement sur la composition de base la composition fluide 16.

Exemple

On définit plusieurs zones comme illustré sur la figure 4, avec trois lignes ayant chacune deux zones. On a ainsi sur la première ligne deux zones 20 et 21, sur la deuxième ligne, deux zones 22 et 23 et sur la troisième ligne deux zones 24 et 25. Dans cet exemple, ces zones sont toutes de couleurs différentes.

La première ligne est destinée à faire un effet fond de teint.

La seconde ligne est destinée à faire un effet blush.

La troisième ligne est destinée au maquillage des paupières.

En plus des couleurs ainsi définies, on veut que chaque zone comporte différentes ingrédients pour des performances annexes.

La première ligne doit contenir une certaine proportion de glycérol.

La seconde ligne doit contenir une certaine proportion de filtre UV.

La troisième ligne doit contenir une certaine proportion de filtre UV et de glycérol.

Ainsi, on réalise deux compositions :

Composition 1 : Glycérol 12 % dans l’eau

Composition 2 : Mexoryl SX 6 % dans l’eau, pH 7 (soude)

On adapte une imprimante HP LaserJet Pro 400 M451 NW, modifiée pour supprimer le rouleau chauffant.

Le système électronique est modifié pour éviter une erreur de fonctionnement suite à l’enlèvement du rouleau chauffant. On remplace notamment la thermistance utilisée pour mesurer la température par une résistance simulant une température du rouleau chauffant rencontrée normalement. L’enlèvement du rouleau chauffant permet de minimiser le stress mécanique durant l’impression sans fusion des toners.

On utilise comme toner cosmétique la préparation suivante. On prend un toner d’une imprimante HP Laserjet pro Color M451nw. Après ouverture, on retire la poudre existante pour la remplacer par une poudre (40 g) contenant l’un des six pigments 1 à 6 décrits ci-après, rendue pulvérulente par brassage sous aération.

On utilise des pigments micrométriques, à base d’oxyde de titane et de colorant.

Pigment 1 (rouge) :

Oxyde de titane micrométrique CI77891 65%

Red 7 (CI 15850) 33% Méthicone 1,3%

Pigment 2 (jaune) :

Oxyde de titane micrométrique CI77891 65%

Yellow 5 lake (CI 19140) 33% Méthicone 1,3%

Pigment 3 (bleu) :

Oxyde de titane micrométrique CI77891 65%

Blue 1 lake (CI 42090) 33% Méthicone 1,3%

Pigment 4 (orange) :

Oxyde de titane micrométrique CI77891 65%

Red 7 (CI 15850) 10%

Yellow 5 lake (CI 19140) 23% Méthicone 1,3%

Pigment 5 (vert) :

Oxyde de titane micrométrique CI77891 65%

Yellow 5 lake (CI 19140) 23%

Blue 1 lake (CI 42090) 10% Méthicone 1,3%

Pigment 6 dark brown :

Oxyde de titane micrométrique CI77891 65%

Red 7 (CI 15850) 10%

Yellow 5 lake (CI 19140) 13%

Blue 1 lake (CI 42090) 10% Méthicone 1,3%

On programme l’imprimante laser pour qu’elle délivre dans les zones appropriées les compositions pulvérulentes des couleurs présélectionnées. Puis, on place dans l’imprimante laser une feuille plastique et on réalise l’impression laser, étape a) du procédé.

On charge une imprimante Jet d’encre Gatocopy A426 avec les compositions 1 et 2. On programme l’imprimante jet d’encre pour qu’elle délivre sur les zones appropriées les compositions 1 et 2.

Après passage dans l’imprimante laser, on passe la feuille dans l’imprimante jet d’encre. L’ensemble de maquillage 19 obtenu rassemble les propriétés désirées :

Deux couleurs pour le maquillage du teint avec propriétés hydratantes, positionnées dans les zones 20 et 21.

Deux couleurs pour le blush avec propriétés filtrantes positionnées en zones 22 et 23, et

Deux couleurs pour les paupières avec propriétés hydratantes et filtrantes positionnées en zones 24 et 25.

Les compositions cosmétiques de l’ensemble de maquillage 19 sont prêtes pour le maquillage des différentes parties du corps concernées.

En variante, l’imprimante à jet d’encre peut être chargée d’une ou plusieurs cartouches à base de parfum, à base de produit antibactérien ou autre composé. La ou les cartouches peuvent comporter plusieurs composés différents.

Claims (20)

1. REVENDICATIONS

   1. Procédé de fabrication d’une composition cosmétique comportant les étapes suivantes : a) déposer sur un support par impression laser sans cuisson du toner, au moins une composition pulvérulente de base, b) déposer, en recouvrant au moins partiellement la composition pulvérulente de base par une impression par jet d’encre, au moins une composition fluide pour former ladite composition cosmétique.
2. 2. Procédé selon la revendication 1, les étapes a) et b) étant réalisées à l’aide d’imprimantes distinctes.
3. 3. Procédé selon la revendication 1, les étapes a) et b) étant réalisées à l’aide d’une imprimante multifonction.
4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la quantité totale de composition pulvérulente déposée à l’étape a) étant comprise entre 0,1 et 10 mg/cm2.
5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la quantité totale de composition fluide déposée à l’étape b) étant comprise entre 0,1 et 100 mg/cm2.
6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la composition fluide comprenant au moins un composé choisi dans la liste constituée par les actifs cosmétiques et dermatologiques, et en particulier choisi parmi les parfums, les filtres UV, les agents hydratants, les liants, et leurs mélanges, le composé étant contenu dans la composition fluide selon une concentration massique comprise entre 0,1 et 40 % par rapport à la masse totale de la composition.
7. 7. Procédé selon la revendication précédente, le composé étant un parfum hydrosoluble ou hydrophobe et peptisé contenu dans la composition fluide selon une concentration massique comprise entre 0,1 et 40% par rapport à la masse totale de la composition.
8. 8. Procédé selon la revendication 6, le composé étant un filtre UV, en particulier un filtre UV hydrosoluble ou un filtre UV inorganique, et notamment des pigments d’oxyde métallique, de préférence des pigments de dioxyde de titane, notamment en dispersion, contenue dans la composition fluide selon une concentration massique comprise entre 0,1 et 10 % par rapport à la masse totale de la composition.
9. 9. Procédé selon la revendication 6, le composé étant un agent hydratant consistant en un glycol contenu dans la composition fluide selon une concentration massique comprise entre 0,1 et 20 % par rapport à la masse totale de la composition.
10. 10. Procédé selon la revendication 6, le composé étant un polymère hydrosoluble choisi dans le groupe constitué par un copolymère acrylate, un méthacrylate, un polyester et un polyuréthanne.
11. 11. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant une étape avant l’étape a) consistant à prétraiter une surface du support destiné à recevoir la composition pulvérulente de base, en effectuant sur ladite surface un dépôt d’un adhésif, d’une huile ou d’un solvant.
12. 12. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant une étape, intermédiaire entre les étapes a) et b) ou postérieure à l’étape b), de dépôt sur la ou les impressions, par enduction ou réalisation d’une couche homogène, d’un composé tiers.
13. 13. Procédé selon la revendication 12, le composé tiers étant choisi dans le groupe constitué par un produit fixant, un produit conservateur, un parfum, un produit antibactérien.
14. 14. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la couleur de la composition pulvérulente de base étant choisie en fonction d’au moins une information de couleur entrée par l’utilisateur, notamment sélectionnée sur un écran, et/ou mesurée, notamment sur la peau.
15. 15. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, la composition cosmétique étant un fond de teint, un blush, un rouge à lèvres ou un fard à paupières.
16. 16. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant le dépôt d’au moins deux compositions pulvérulentes de base de couleurs différentes convenant pour l’application sur une même zone des matières kératiniques humaines.
17. 17. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, le support étant une feuille plastique ou un papier rendu imperméable en surface.
18. 18. Ensemble pour la mise en œuvre du procédé tel que défini dans l’une quelconque des revendications 1 à 17, comportant, notamment au sein d’un même emballage : - au moins un support, - au moins une cartouche de toner cosmétique pour imprimante laser, permettant de déposer sur le support une composition pulvérulente de base, - au moins une cartouche d’une composition fluide pour imprimante à jet d’encre, permettant de déposer au moins partiellement sur la composition de base ladite composition fluide.
19. 19. Ensemble de maquillage multi-usage obtenu par le procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, comportant au moins deux compositions cosmétiques convenant pour l’application sur deux zones différentes des matières kératiniques humaines, lesdites deux compositions cosmétiques étant choisies dans le groupe constitué par un fond de teint, un blush, un fard à paupières et un rouge à lèvres.
20. 20. Ensemble selon la revendication précédente, comprenant au moins deux compositions cosmétiques de couleurs différentes, convenant pour l’application sur une même zone des matières kératiniques humaines.