FR3045292A1 - Dispositifs de conditionnement d'un produit cosmetique - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de conditionnement d'un produit cosmétique, comportant : - un récipient (11) définissant un logement, - un couvercle (14) de fermeture étanche du récipient, - un tampon (13) en un matériau poreux non compressible disposé dans le logement, imprégné par une composition cosmétique, le tampon ayant une forme générale aplatie et venant en appui au moins partiellement dans le fond du logement, présentant une surface supérieure alimentée uniquement par capillarité, sur laquelle la composition peut être prélevée sans autre action que l'ouverture du récipient.

Description

La présente invention concerne les dispositifs de conditionnement d’un produit cosmétique. L’invention concerne plus particulièrement les dispositifs de conditionnement d’un produit cosmétique liquide, tel qu’une huile de soin.

Par « produit cosmétique », on désigne toute composition telle que définie dans le règlement CE N° 1223/2009 du Parlement Européen et du Conseil daté du 30 novembre 2009, relatif au produit cosmétique.

On rencontre aujourd’hui sur le marché des dispositifs de conditionnement d’un fond de teint liquide, comportant un boîtier définissant un logement dans lequel est reçu un matériau poreux compressible imprégné par le fond de teint. Le matériau poreux peut être comprimé pour restituer la composition qui l’imprègne. Un tel dispositif de conditionnement ne convient pas à une composition très fluide telle qu’une huile de soin, qui ne doit être prélevée et appliquée qu’en faible dose.

La demande US 2006/0233594 divulgue un dispositif de conditionnement et d’application comportant un récipient contenant une composition liquide à appliquer. Ce récipient est muni d’un dôme applicateur en un matériau poreux non compressible, tel qu’un fritté de matière plastique. Un matériau poreux compressible est disposé sous le dôme, pour l’alimenter par capillarité. Le récipient étant de forme allongée, la hauteur à parcourir par la composition pour remonter au sein du matériau poreux depuis le fond du récipient jusqu’à la surface d’application est relativement élevée. Pour faciliter le déplacement de la composition, le récipient peut être réalisé avec une paroi souple, de façon à pouvoir, en écrasant cette paroi, créer une surpression interne favorisant la remontée de la composition. Il peut s’avérer difficile de doser la quantité prélevée d’une façon précise et reproductible quand une action mécanique préalable est à exercer sur le récipient. De plus, cela oblige à réaliser le récipient dans une matière plastique souple, ce qui peut s'avérer contraignant sur le plan esthétique.

Il demeure par conséquent un besoin pour disposer d’un conditionnement convenant à une composition fluide telle qu’une huile de soin, qui soit pratique à utiliser, notamment de façon nomade, permette un prélèvement aisé, sans risque de coulures, et qui puisse être rendu attractif sur le plan esthétique. L’invention répond à ce besoin grâce à un dispositif de conditionnement d’une composition cosmétique, comportant : - Un récipient définissant un logement, - un couvercle de fermeture étanche du récipient, - un tampon en un matériau poreux non compressible disposé dans le logement, imprégné par la composition cosmétique, le tampon ayant une forme générale aplatie et venant en appui au moins partiellement dans le fond du logement, présentant une surface supérieure alimentée uniquement par capillarité, sur laquelle la composition peut être prélevée sans autre action que l’ouverture du récipient.

En prévoyant une surface de prélèvement réalisée à partir d'un matériau poreux non compressible, on obtient une capacité de restitution de la composition liquide qui ne dépend sensiblement pas de la pression exercée par l'utilisateur. La restitution de la composition s'effectue par contact de la surface supérieure du tampon avec le doigt ou un support applicateur. Ce contact entraîne une rupture de capillarité au niveau des pores retenant la composition et permet un transfert de la composition sur le doigt ou le support applicateur.

Le fait de prélever la composition en frottant à la surface du tampon son doigt ou un support applicateur limite la quantité de composition retenue, et le risque de coulure.

De plus, le récipient ne nécessite pas de pièce mobile ni de paroi déformable. Il reste donc simple, économique et facile à réaliser, et peut notamment être fabriqué dans un matériau rigide tel que le verre, un métal ou une céramique émaillée. La paroi du récipient définissant le logement peut être rigide, notamment être en verre, en métal, ou en matière plastique rigide.

Par « matériau non compressible », on désigne un matériau qui ne subit pas de déformation majeure sous l’effet de la pression appliquée lors du prélèvement. Plus précisément, il s'agit d'un matériau qui, à la différence d’une éponge, d’une mousse non compressée ou encore d’un feutre, ne se charge pas et ne se décharge pas en produit par pompage (compression/relâchement du matériau). A titre d’exemple de matériaux non compressibles convenant tout particulièrement à l’invention, on peut citer ceux présentant une résistance à la compression à 25% supérieure à 40 kPa, de préférence supérieure à 50 kPa, de préférence encore supérieure à 150 kPa, mieux à 300 kPa. La résistance à la compression est déterminée notamment selon les normes DIN 53577 / ISO 3386.

Avantageusement, le matériau poreux non compressible est choisi parmi les matériaux frittés, notamment les plastiques frittés, par exemple le polyéthylène, les céramiques, par exemple la tuile et / ou la brique, les mousses thermo-comprimées, par exemple les mousses de polyéthylène ou de polyuréthane ; la pierre ponce, le bois.

De tels matériaux, notamment les matériaux frittés et les plastiques, sont relativement aisés à mettre en forme et économiques. Leur porosité est également aisément contrôlable.

De manière préférentielle, la surface poreuse présente une taille de pores moyenne supérieure à 30pm. Préférentiellement encore, la surface poreuse présente une taille de pores moyenne inférieure à lOOpm. Une telle taille de pores permet une bonne rétention du produit tout en permettant sa libération lors du contact.

Avantageusement, le volume de pores du matériau poreux non compressible est supérieur à 35% du volume total de celui-ci.

La composition cosmétique est de préférence huileuse. En variante, il s’agit d’une eau cosmétique, d’une microémulsion, d’une eau florale ou d’un parfum.

La viscosité de la composition peut être comprise entre 1 m Pa.s et 200 mPa.s, mieux entre 1 et 100 mPa.s.

La viscosité est mesurée à 25°C ± 0,5 °C et pression atmosphérique à l'aide d'un rhéomètre à contrainte imposée Haake RS600 de la société Thermo Rhéo équipé d'un mobile de géométrie cône/plan d'un diamètre compris entre 2 cm et 6 cm et d'un angle compris entre 1° et 2°, le choix du mobile étant fonction de la viscosité à mesurer (plus la formule est fluide, plus le diamètre du cône choisi est grand et plus l'angle est petit).

La mesure est effectuée en imposant à l'échantillon d'huile une rampe logarithmique de gradient de cisaillement ε' allant de 10'V1 à 1000s'1, pendant une durée de 5 minutes.

Puis on trace le rhéogramme représentant l'évolution de la viscosité en fonction du gradient de cisaillement ε'.

La valeur considérée est celle de la viscosité à 500s'1, qu’elle soit mesurée à ce gradient ou extrapolée par le tracé si aucun point expérimental ne correspond à cette valeur.

La composition peut être colorée ou non.

Le couvercle peut être agencé pour se fixer par vissage ou autrement sur le récipient, notamment être relié par une charnière à celui-ci.

Le jeu entre la périphérie du tampon imprégné et la paroi du récipient en regard peut être négatif, c’est-à-dire que le tampon est comprimé par le récipient. Cela peut contribuer à maintenir le tampon dans le récipient, sans nécessiter de prévoir d'autres moyens de retenue.

Le matériau du tampon peut être choisi pour gonfler en présence de la composition, avec de préférence une variation dimensionnelle du tampon due à la composition qui est telle que le tampon passe d’un état où le jeu avec le récipient est positif ou nul à un état où le jeu est négatif. Cela facilite la mise en place du tampon dans le récipient, et son maintien s'effectue automatiquement ensuite par la friction due à son expansion.

Le tampon peut être de toute forme, notamment de forme cylindrique.

Le tampon peut avoir une forme venue de moulage, ce qui simplifie la fabrication du dispositif.

Le récipient peut être dépourvu dans le logement de matériau poreux compressible, à la différence du dispositif décrit dans la demande US 2006/0233594 discuté plus haut.

En effet, la forme aplatie du tampon et le fait qu'il soit en contact avec le fond du récipient permet une remontée capillaire suffisante de la composition au sein du tampon, sans nécessiter de création d'une surpression pour assister cette remontée.

Le récipient peut avoir un fond plat et le tampon un fond plat également.

Le facteur d’aplatissement du tampon peut être supérieur ou égal à 3.

Par « facteur d’aplatissement », on désigne le ratio entre la plus grande dimension transversale et l’épaisseur du tampon. Par exemple, dans le cas d’un tampon de forme cylindrique de diamètre D et de hauteur H, le facteur d’aplatissement est donné par D/H.

Le ratio Vc/Vv, où Vc est le volume total de composition contenue dans le récipient, et Vv le volume total de vides du tampon, est de préférence compris entre 0,9 et 1,2.

La surface supérieure du tampon peut être plane ou concave vers le haut. Une forme concave est avantageuse en ce sens qu’elle peut faciliter le prélèvement au doigt et la hauteur du tampon étant moindre au centre, cette zone est plus facilement alimentée par remontée capillaire de la composition depuis le fond du récipient, notamment lorsque le tampon baigne dans la composition liquide présente en excès dans le fond du récipient.

Le volume du tampon (à l’état imprégné) peut être inférieur ou égal à 400 cm3, mieux à 100 cm3, encore mieux compris entre 1 et 100 cm3, voire 10 et 50 cm3, notamment entre 10 et 30 cm3. L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de traitement cosmétique, comportant l’étape consistant à prélever la composition à la surface du tampon d’un dispositif selon l’invention, et à l’appliquer sur les matières kératiniques humaines, notamment sur la peau. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de dispositif de conditionnement selon l'invention, couvercle fermé, - la figure 2 représente le dispositif de la figure 1 après enlèvement du couvercle, - la figure 3 représente isolément le récipient du dispositif des figures 1 et 2, - la figure 4 est une coupe axiale schématique du récipient et du tampon, - la figure 5 représente isolément le tampon, - les figures 6 à 8 sont des vues analogues à la figure 4 de variantes de réalisation du récipient et du tampon, et - la figure 9 est une vue de dessus d'une variante de réalisation du tampon.

Le dispositif de conditionnement 10 selon l'invention représenté sur les figures I à 5 comporte un récipient 11, définissant un logement 12 dans lequel est reçu un tampon 13 en un matériau poreux non compressible.

Le dispositif 10 comporte un couvercle 14 de fermeture étanche du récipient 11, par exemple muni en son fond d'un joint d'étanchéité non apparent, venant s'appliquer sur l'extrémité supérieure 15 de la paroi tubulaire 19 du récipient lorsqu'il est en place sur celui-ci.

Dans l'exemple considéré, le couvercle 14 se fixe par vissage sur le récipient II mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque le couvercle 14 se fixe différemment sur le récipient, par exemple par encliquetage, friction ou pivotement à l'aide d'une charnière.

Dans l'exemple considéré, le tampon 13 présente une forme cylindrique de révolution d'axe X, avec un diamètre D et une hauteur H. Le diamètre d du logement 12 est de préférence inférieur ou égal à celui du tampon 13 imprégné par la composition cosmétique. Avant imprégnation, le tampon 13 présente de préférence un diamètre qui est inférieur ou égal au diamètre d, de telle sorte que la mise en place du tampon 13 soit facilitée. Ainsi, pour fabriquer le dispositif 10, on peut munir le récipient 11 du tampon 13 à l'état non imprégné, puis procéder à l'imprégnation par la composition cosmétique du tampon 13. Une fois imprégné, le tampon 13 tend à augmenter de volume, ce qui peut s'accompagner d'une augmentation de diamètre et d'un serrage du tampon dans le logement 12, ce qui participe à son maintien. La hauteur H du tampon peut être inférieure ou égale à la hauteur L du logement 12, comme illustré sur la figure 4.

La surface supérieure 16 du tampon 13 peut être plane et perpendiculaire à l'axe X, comme illustré à la figure 4. La face inférieure 17 du tampon 13 peut également être plane et parallèle à la face supérieurelô.

Le récipient 11 peut présenter une paroi de fond 18 qui définit le fond du logement 12, et qui est plane et perpendiculaire à l'axe X.

Dans l'exemple illustré à la figure 4, le tampon 13 vient au contact du fond du logement 12 par toute sa face inférieure 17.

On a représenté à la figure 6 une variante de réalisation du récipient 11 et du tampon 13. Dans cette variante, le tampon 13 présente une face supérieure 16 qui est concave vers le haut, c'est-à-dire à l'opposé de la paroi de fond 18 du récipient 11.

La hauteur du tampon 13, à sa périphérie, peut correspondre sensiblement à celle de la paroi tubulaire 19 du récipient délimitant latéralement le logement 12. Une forme concave peut faciliter le prélèvement de la composition imprégnant le tampon 13. De plus, en présence d'un excès de composition dans le fond du logement 12, celle-ci peut plus facilement diffuser à la surface du tampon 13 au centre de celui-ci, compte-tenu de la moindre hauteur de tampon, qu'à sa périphérie. Cela réduit le risque d'assèchement du tampon 13 et favorise la présence de composition au centre du tampon, là où elle est le plus facile à prélever avec le doigt.

On a illustré à la figure 7 une variante de réalisation dans laquelle le récipient 11 présente un col 20 qui est plus étroit que le logement 12 recevant le tampon 13. Le col 20 peut ainsi participer à la rétention du tampon 13, celui-ci étant par exemple inséré en force dans le récipient ou étant mis en place dans celui-ci à l'état non imprégné, avec un diamètre extérieur plus faible qu'après imprégnation par la composition et inférieur au diamètre intérieur du col 20. On peut choisir les dimensions du tampon 13 et du récipient 11 de telle sorte que l'augmentation du diamètre du tampon 13 après imprégnation par la composition soit suffisante pour que le diamètre extérieur du tampon devienne supérieur au diamètre intérieur du col 20, ce qui empêche alors le tampon 13 de sortir.

On a également illustré à la figure 7 la possibilité de réaliser le tampon 13 avec des reliefs, par exemple sur sa face inférieure. On voit notamment que l'on peut réaliser sur le tampon 13, du côté inférieur, des pieds 21 de hauteur h, qui ménagent entre eux des cavités 22 dans lesquelles de la composition peut être contenue à l'état libre. De préférence, la hauteur h des pieds reste bien inférieure à la hauteur H totale du tampon 13. On a notamment h<H/2 et de préférence h<H/3.

On a représenté à la figure 8 une variante de réalisation dans laquelle le couvercle 14 est relié au récipient 11 par une articulation 25, par exemple sous la forme d'une charnière film. On a également illustré sur cette figure la possibilité de munir le récipient 11 d'un joint d'étanchéité 26 en partie supérieure, contre lequel s'applique le couvercle 14 une fois fermé.

On peut réaliser le tampon 13 avec sur sa face inférieure des stries 27, comme illustré à la figure 8.

Lorsque le tampon 13 présente un contour circulaire, comme sur la figure 2 par exemple, le diamètre du tampon 13 est par exemple compris entre 20 et 80 mm, et de préférence entre 30 et 60 mm.

On peut réaliser le tampon 13 avec, en vue de face, un contour autre que circulaire, par exemple un contour polygonal ou elliptique. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 9 un tampon ayant un contour en forme de carré à coins arrondis. Dans ce cas, la longueur d'un côté du tampon est par exemple comprise entre 20 et 80 mm et de préférence entre 30 et 60 mm. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être donnés.

Par exemple, on peut réaliser le récipient avec plusieurs logements, pour recevoir chacun un tampon, et imprégner ces derniers avec des compositions cosmétiques différentes, par exemple destinées au traitement des zones différentes du corps ou du visage, ou ayant des teintes différentes.

Claims (20)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de conditionnement d’un produit cosmétique, comportant : - Un récipient (11) définissant un logement ( 12), - Un couvercle (14) de fermeture étanche du récipient, - Un tampon (13) en un matériau poreux non compressible disposé dans le logement, imprégné par une composition cosmétique, le tampon ayant une forme générale aplatie et venant en appui au moins partiellement dans le fond du logement, présentant une surface supérieure (16) alimentée uniquement par capillarité, sur laquelle la composition peut être prélevée sans autre action que l’ouverture du récipient.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, la composition cosmétique étant huileuse.
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, la viscosité de la composition étant comprise entre 1 mPa.s et 200 mPa.s, mieux entre 1 et 100 mPa.s.
4. 4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, la composition étant colorée.
5. 5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le matériau du tampon (13) étant choisi parmi les matériaux frittés, notamment les plastiques frittés, de préférence les frittés de polyéthylène, les céramiques, les mousses thermocomprimées, la pierre ponce, le bois.
6. 6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, la taille de pore moyenne du matériau poreux étant inférieure ou égale à 100 pm.
7. 7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, la taille de pore moyenne du matériau poreux étant supérieure ou égale à 30 microns
8. 8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le couvercle (14) étant agencé pour se fixer par vissage sur le récipient ou étant relié par une charnière au récipient.
9. 9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le jeu entre la périphérie du tampon (13) imprégné et la paroi (19) du récipient en regard étant négatif.
10. 10. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le matériau du tampon (13) étant choisi pour gonfler en présence de la composition, avec de préférence une variation dimensionnelle du tampon due à la composition qui est telle que le tampon passe d’un état où le jeu avec le récipient est positif ou nul à un état où le jeu est négatif.
11. 11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le tampon ayant une forme cylindrique.
12. 12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le tampon ayant une forme venue de moulage.
13. 13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le récipient étant dépourvu dans le logement (12) de matériau poreux compressible.
14. 14. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le récipient (11) ayant un fond plat et le tampon un fond plat également.
15. 15. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le facteur d’aplatissement du tampon étant supérieur ou égal à 3.
16. 16. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le ratio Vc/Vv, où Vc est le volume total de composition contenue dans le récipient, et Vv le volume total de vides du tampon, étant compris entre 0,9 et 1,2.
17. 17. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, la surface supérieure (16) du tampon étant plane ou concave vers le haut.
18. 18. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, la paroi (19) du récipient définissant le logement (12) étant rigide, notamment en verre, en métal, ou en matière plastique rigide.
19. 19. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, le volume du tampon (13) à l’état imprégné étant inférieur ou égal à 400 cm3, mieux étant inférieur ou égal à 100 cm3, encore mieux compris entre 1 et 100 cm3, voire entre 10 et 50 cm3, notamment entre 10 et 30 cm3.
20. 20. Procédé de traitement cosmétique, comportant l’étape consistant à prélever la composition à la surface du tampon (13) d’un dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, et à l’appliquer sur les matières kératiniques humaines, notamment sur la peau.