FR3043647A1 - Aeronef muni d'une soute amovible - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un aéronef (1) muni d'une cellule (2) comprenant une structure creuse dite « structure de stockage (20) », ladite structure de stockage (20) ayant une ouverture (30) ouverte sur l'extérieur (EXT) de l'aéronef (1). Un dispositif d'étanchéité (40) s'étend autour de ladite ouverture (30), le dispositif d'étanchéité (40) comprenant au moins un joint (41) écrasable. Une pluralité de ferrures inamovibles (50) sont fixées à ladite structure de stockage (20). Au moins une enveloppe de stockage (70) amovible comprend au moins un revêtement (71) configuré pour obturer ladite ouverture (30) en écrasant chaque joint (41). Des ferrures amovibles (55) de l'enveloppe de stockage sont attachées de manière réversible aux ferrures inamovibles (50) par un lien allongé (60) traversant cette ferrure amovible (55) et cette ferrure inamovible (50).

Description

Aéronef muni d’une soute amovible

La présente invention concerne un aéronef muni d’une soute amovible. En particulier, l’aéronef peut être un giravion, tel qu’un hélicoptère par exemple. L’invention se situe donc dans le domaine des structures d’aéronefs.

Un aéronef comporte classiquement une cellule. Sur un giravion, la cellule porte au moins un rotor principal qui participe au moins partiellement à la sustentation de l’aéronef, voire à sa propulsion. De plus, la cellule peut porter au moins un système permettant de contrôler le mouvement en lacet de cet aéronef, et par exemple un système comprenant un rotor dit « rotor arrière » en raison de sa localisation sur la cellule.

Ainsi, cette cellule peut comporter une structure principale portant chaque rotor principal. De plus, la cellule peut comporter au moins une poutre de queue prolongeant longitudinalement la structure principale vers l’arrière pour porter un rotor arrière voire une dérive et/ou un empennage.

La structure principale délimite une zone habitable. La zone habitable peut inclure un poste de pilotage voire une cabine. De plus, la zone habitable peut comprendre une structure intermédiaire effilée portant une poutre de queue.

Par exemple, la structure principale de l’hélicoptère H225® comporte longitudinalement et successivement de son nez vers sa queue un poste de pilotage, une cabine et une structure intermédiaire. La structure intermédiaire est effilée vers l’arrière pour être prolongée par une poutre de queue. La poutre de queue porte alors un rotor arrière alors que la structure principale porte un rotor principal.

En outre, un aéronef peut comporter une soute à bagages inamovible.

Sur un giravion, la soute à bagages peut être solidaire de la structure intermédiaire en étant agencée sous une structure intermédiaire le cas échéant.

Par exemple, l’hélicoptère H225® comporte une structure intermédiaire sensiblement conique pourvue d’un revêtement. Ce revêtement matérialise des flancs gauche et droit qui s’étendent en élévation et longitudinalement d’une paroi inférieure vers une paroi supérieure du revêtement. La paroi inférieure présente alors une ouverture.

En outre, la structure intermédiaire comporte des cadres qui s’étendent en élévation et transversalement entre les flans. Un de ces cadres dénommé « cadre de jonction » est alors fixé à la poutre de queue. Dès lors, la structure intermédiaire comporte au niveau de chaque flanc un longeron structural fixé aux cadres à proximité de l’ouverture.

La soute à bagages comprend un réceptacle en forme de C fixé aux longerons. Le réceptacle présente alors deux côtés solidaires d’un fond, chaque côté prolongeant un flanc vers le bas. Par exemple, chaque côté est vissé et riveté à un longeron. En outre, un cordon de mastic d’étanchéité est interposé entre chaque côté du réceptacle et un flanc de la structure intermédiaire pour isoler l'installation à l’air et à l’eau.

De plus, la soute à bagages comporte une porte articulée au réceptacle. En particulier, la porte est articulée au fond du réceptacle.

Cette soute à bagages délimite alors conjointement avec la structure intermédiaire une zone dénommée « zone cargo » apte à accueillir des bagages. Un individu peut en effet ouvrir la porte au sol pour loger des bagages dans la zone cargo.

Les documents US 6.113.031, US 5.360.129, US 6.595.568 et US 6.123.495 sont éloignés de l’invention et sont cités uniquement à titre informatif.

Le document US 6.113.031 présente un aéronef muni d’un espace de chargement et d’une porte fermant l’espace de chargement. Cette porte est ouverte lors du chargement, et fait alors office de rampe de chargement. Dès lors, un coffre peut être chargé dans l’espace de chargement. Ce coffre n’est donc pas une partie constitutive de l’aéronef.

Le document US 5.360.129 décrit un conteneur de bagage, pouvant être chargé dans un aéronef. Ce conteneur de bagage n’est donc pas une partie constitutive de l’aéronef.

Le document US 6.595.568 décrit un revêtement de protection utilisé pour maintenir propre un compartiment d’un véhicule.

Ce document illustre en particulier une voiture qui est de fait éloignée du domaine des aéronefs.

Le document US 6.123.495 décrit un dispositif pour pouvoir insérer un réservoir de carburant dans un évidement isolé spécialement conçu pour recevoir ce réservoir, éventuellement à bord d’un hélicoptère. Le réservoir est relié à l’aéronef par des sangles qui sont enroulées pour monter le réservoir dans l’évidement de l’aéronef. Dès lors, le réservoir est attaché à l’hélicoptère, et les sangles sont enlevées.

La présente invention a alors pour objet de proposer un aéronef innovant pouvant être adapté en fonction des besoins d’un utilisateur.

Selon l’invention, un aéronef est muni d’une cellule s’étendant longitudinalement le long d’un plan antéropostérieur d’un nez vers une extrémité arrière, ladite cellule s’étendant transversalement d’un premier côté vers un deuxième coté et en élévation d’une partie basse vers une partie haute.

Le plan antéropostérieur peut représenter un plan de symétrie de certains éléments de la cellule.

En outre, la partie basse peut coopérer avec un atterrisseur La partie haute peut être surmontée d’au moins un rotor principal participant au moins partiellement à la sustentation de l’aéronef.

De plus, la cellule comprend une structure creuse dite « structure de stockage » par commodité, cette structure de stockage ayant une ouverture ouverte sur l’extérieur de l’aéronef. Dès lors, l’aéronef comporte : - un dispositif d’étanchéité s’étendant autour de l’ouverture, le dispositif d’étanchéité comprenant au moins un joint écrasable, - une pluralité de ferrures d’accrochage dites « ferrures inamovibles » fixées à la structure de stockage, au moins deux ferrures inamovibles dites « premières ferrures inamovibles » étant disposées du premier côté et au moins deux ferrures inamovibles dites « deuxièmes ferrures inamovibles » étant disposées du deuxième côté, - au moins une enveloppe de stockage amovible, une seule des enveloppes de stockage étant fixée aux ferrures inamovibles, chaque enveloppe de stockage comprenant : o au moins un revêtement configuré pour obturer l’ouverture en écrasant chaque joint, o une ferrure d’accrochage dite « ferrure amovible » par ferrure inamovible, chaque ferrure amovible étant configurée pour être attachée de manière réversible à une ferrure inamovible par un lien allongé traversant cette ferrure amovible et cette ferrure inamovible.

Le terme « inamovible » est associé à des organes qui ne sont pas sensés être enlevés de l’aéronef, du moins sans une intervention lourde. A l’inverse, le terme « amovible » est associé à des organes prévus pour être enlevés de l’aéronef et remplacés par un autre organe. L’expression « structure de stockage » désigne une structure délimitant un compartiment creux susceptible d’accueillir une charge, telle que des bagages ou un réservoir par exemple. L’expression « enveloppe de stockage » désigne un équipement permettant de délimiter au moins partiellement un espace susceptible d’accueillir une charge, telle que des bagages ou un réservoir par exemple.

Ainsi, les ferrures inamovibles sont agencées à demeure sur l’aéronef, par exemple en étant rivetées et/ ou vissées à la structure d’accrochage. A l’inverse, l’enveloppe de stockage agencée sur l’aéronef peut être aisément enlevée et remplacée par une autre enveloppe de stockage.

Certains aéronefs comprennent une soute à bagages inamovibles. Cette soute à bagages est intéressante en permettant de disposer des bagages dans l’aéronef.

Toutefois, la demanderesse considère qu’un utilisateur peut ne pas avoir besoin d’une soute à bagages. Par contre, cet utilisateur peut éprouver selon la demanderesse d’autres besoins, et par exemple peut éprouver le besoin de maximiser le rayon d’action de son aéronef.

Par suite, l’invention va à l’encontre d’une pratique courante consistant à prévoir une soute à bagages qui n’est pas démontable. Dès lors, la structure de stockage représente un compartiment creux ouvert sur l’extérieur par l’ouverture.

Cette structure de stockage comprend en outre un dispositif d’étanchéité qui entoure partiellement voire complètement l’ouverture. Un ou plusieurs joints délimite(nt) alors cette ouverture.

De plus, la structure de stockage comprend des ferrures inamovibles.

Par suite, un utilisateur choisit l’enveloppe de stockage adaptée à son besoin et fixe cette enveloppe de stockage aux ferrures inamovibles. L’enveloppe de stockage écrase chaque joint et ferme l’ouverture de la structure de stockage. Dès lors, l’ouverture est obturée de manière étanche ce qui permet d’isoler l’intérieur de la structure de stockage du milieu extérieur à l'aéronef Le dispositif d’étanchéité représente donc une interface d’étanchéité disposée entre l’enveloppe de stockage et la structure de stockage.

En outre, la fixation de l’enveloppe de stockage à la structure de stockage s’avère relativement simple et rapide. En effet, la fixation d’une ferrure amovible à une ferrure inamovible peut être réalisée aisément, par le biais d’un lien allongé. Un tel lien allongé peut prendre la forme d’une tige, d’une clavette, d’une broche éventuellement à bille... A l’inverse, la modification d’un hélicoptère muni d’une soute à bagages inamovible pourrait s’avérer extrêmement longue et onéreuse, dans le cas où il faudrait retirer cette soute. Par exemple, l’enlèvement d’un cordon de mastic n’a rien d’évident.

Par ailleurs, l’invention peut être adaptable à des aéronefs existants, par exemple à l’hélicoptère H225 décrit précédemment.

Cette interchangeabilité et la modularité offertes par l’invention n’ont rien d’évident.

En effet, le remplacement d’une enveloppe de stockage particulière par une autre enveloppe de stockage peut avoir des impacts sur la masse et le centrage de l’aéronef, ainsi que sur l’étanchéité de l’aéronef. La demanderesse est allée à l’encontre de ces préjugés et note que selon l’invention les différences massiques peuvent rester d’un ordre raisonnable. Par exemple, la masse des bagages dans une soute à bagages peut être de l’ordre de la masse du carburant présent dans un réservoir de complément. L’aéronef peut de plus comporter une ou plusieurs des caractéristiques qui suivent.

Ainsi, chaque enveloppe de stockage est éventuellement à choisir dans une liste comprenant un réservoir et une enveloppe de soute, ladite enveloppe de soute présentant un conteneur ayant au moins une section transversale en forme de U et une porte. L’enveloppe de soute peut alors être fixée à la structure de stockage pour transformer cette structure de stockage en une soute à bagages.

Le réservoir peut être agencé au moins partiellement dans la structure de stockage pour maximiser aisément le rayon d’action de l’aéronef. Le réservoir peut alors s’étendre au moins partiellement dans une zone habitable ce qui n’a rien d’évident.

Un utilisateur peut alors choisir d’équiper une zone habitable de son aéronef avec un réservoir supplémentaire ou une soute à bagages.

Ce réservoir peut comporter au moins un bac étanche. Le bac étanche est alors fixé par les ferrures inamovibles et ses propres ferrures amovibles à la structure de stockage.

Eventuellement, le réservoir comporte aussi au moins un capot fixé de manière amovible à la structure de stockage en étant interposé localement entre la structure de stockage et le bac.

Ces capots permettent d’utiliser un bac ayant une géométrie relativement simple. Les capots sont alors utilisés pour rendre étanche l’installation.

Par ailleurs, cette liste peut aussi comporter une trappe comprenant une plaque conformée à l’ouverture.

La plaque ferme alors l’ouverture.

Par ailleurs, la cellule comportant longitudinalement une zone habitable puis une poutre de queue, la cellule étant munie d’une structure intermédiaire solidaire de la poutre de queue, la structure intermédiaire étant effilée selon une direction allant du nez vers l’extrémité arrière, la structure de stockage comporte la structure intermédiaire.

La zone habitable peut comprendre un poste de pilotage éventuellement suivi d’une cabine puis de la structure de stockage. Cette structure de stockage est par suite effilée pour présenter une hauteur en élévation qui diminue longitudinalement. Cette diminution de hauteur permet à la structure de stockage d’être finalement fixée à une poutre de queue qui présente de fait une hauteur très inférieure à la hauteur de la zone habitable.

Par ailleurs, la structure de stockage comporte une structure de montage délimitant au moins partiellement l’ouverture, la structure de montage comprenant deux poutres latérales disposées transversalement de part et d’autre de l’ouverture, chaque poutre latérale portant au moins un joint du dispositif d’étanchéité.

La structure de stockage peut comporter une structure de base comprenant un revêtement enserrant des cadres structuraux ainsi que des longerons longitudinaux voire des nervures transversales, à l’instar de la structure intermédiaire de l’hélicoptère H225. Dès lors, la structure de montage peut être une partie constitutive de la structure de stockage en appartenant à la structure de base, ou peut être fixé à cette structure de base de manière réversible ou irréversible. Par exemple, la structure de montage peut être fixée aux longerons de la structure de stockage. Par conséquent, la structure de montage peut permettre d’appliquer l’invention sur un aéronef existant.

Chaque poutre latérale peut comporter une cornière présentant une face inclinée s’étendant selon un plan présentant une inclinaison aigüe avec le plan antéropostérieur, au moins un joint du dispositif d’étanchéité étant porté par ladite cornière.

Cette disposition vise à optimiser l’écrasement de chaque joint du dispositif d’étanchéité, et par conséquent, à assurer un montage et un démontage aisés de l’enveloppe de stockage.

En outre, la structure de montage peut comporter au moins un ensemble structurel en forme de U, cet ensemble structurel étant muni de deux parois latérales solidaires d’un fond, chaque paroi latérale étant adjacente longitudinalement à une poutre latérale, chaque paroi latérale et le fond portant au moins un joint du dispositif d’étanchéité.

Chaque ensemble structurel participe à l’élaboration d’un cordon étanche autour de l’ouverture. L’ensemble structurel peut être prolongé vers l’avant par une soute fixe fermée. Cette soute peut permettre l’acheminement de conduites de carburant et/ou de fils électriques vers l’ouverture, pour permettre la connexion d’un réservoir par exemple.

La structure de stockage peut aussi comporter au moins une nervure s’étendant entre les deux poutres latérales. Cette nervure porte au moins un joint du dispositif d’étanchéité.

En outre, l’aéronef comporte quatre premières ferrures inamovibles et quatre deuxièmes ferrures inamovibles.

Ce nombre particulier de ferrures permet d’attacher une enveloppe de stockage relativement lourde à la structure de stockage.

Par ailleurs, au moins une ferrure inamovible comporte une chape dite « chape femelle » par commodité présentant deux voiles perforés, une ferrure amovible comprenant une tête perforée dite « chape male », ladite chape male ayant un voile configuré pour être agencé entre les voiles de la chape femelle, les voiles de la chape male et de la chape femelle étant traversés par une tige du lien allongé.

La tête peut comporter une articulation rotulée ou un œilleton d’articulation.

La fixation d’une ferrure amovible à une ferrure inamovible avec un lien allongé est alors relativement simple.

En particulier, ce lien allongé est une broche à bille.

Pour mémoire, une broche à bille comprend une tige s’étendant d’une poignée vers une extrémité comprenant au moins une bille, la bille étant apte à pénétrer dans la tige lorsqu’un effort est exercé sur cette bille. Par suite, la bille s’enfonce dans un renfoncement de la tige lorsque la broche est insérée dans les ferrures, et ressort de ce renfoncement lorsque l’extrémité de la tige sort des ferrures. Les ferrures sont alors coincées entre la tête et la bille de la broche.

Chaque lien allongé peut s’étendre longitudinalement le long d’un axe, les axes des liens allongés présents d’un même côté de l’aéronef étant parallèles les uns aux autres.

Par exemple, ledit axe représente un axe de symétrie axiale d’une tige du lien.

Tous les axes présents d’un même côté de l’aéronef s’étendent alors parallèlement à une même direction selon cette variante.

En particulier, chaque lien allongé peut s’étendre longitudinalement le long d’un axe, les axes des liens allongés étant horizontaux lorsque l’aéronef repose sur un sol horizontal. L’utilisation de liens horizontaux peut permettre de faciliter le démontage des liens en éloignant les liens d’un revêtement de la structure de stockage.

En outre, les premières ferrures inamovibles sont par exemple disposées dans un premier plan et les deuxièmes ferrures inamovibles sont disposées dans un deuxième plan, le premier plan et le deuxième plan étant concourants et non parallèles au plan antéropostérieur.

Ce positionnement peut permettre la conception d’un outillage relativement simple pour fixer les ferrures amovibles aux ferrures inamovibles. L’invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une vue d’un aéronef selon l’invention, - la figure 2, une vue de l’enveloppe de stockage de la figure 1, - la figure 3, une vue en trois dimensions d’une structure de montage, - les figures 4 et 5, des vues présentant un joint d’étanchéité porté par une structure de montage - les figures 6 à 8, des vues d’une enveloppe de stockage prenant la forme d’une enveloppe de soute, - les figures 9 à 12, des vues d’une enveloppe de stockage prenant la forme d’un réservoir, - la figure 13, une vue d’une enveloppe de stockage prenant la forme d’une trappe, - les figures 14 et 15, des vues explicitant le positionnement des ferrures, et - la figure 16, une vue d’une ferrure inamovible ayant un socle à deux branches.

Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d’une seule et même référence.

On note que trois directions X, Y et Z orthogonales les unes par rapport aux autres sont représentées sur certaines figures.

La première direction X est dite longitudinale. Le terme « longitudinal » est relatif à toute direction parallèle à la première direction X.

La deuxième direction Y est dite transversale. Le terme « transversal » est relatif à toute direction parallèle à la deuxième direction Y.

Enfin, la troisième direction Z est dite en élévation. L’expression « en élévation » est relative à toute direction parallèle à la troisième direction Z.

La figure 1 présente un aéronef 1 selon l’invention.

Cet aéronef 1 comporte une cellule 2 qui s’étend longitudinalement le long d’un plan antéropostérieur 100 d’un nez 3 vers une extrémité arrière 4. De plus, la cellule 2 s’étendant transversalement d’un premier côté 7 vers un deuxième coté 8 selon une direction transverse perpendiculaire au plan antéropostérieur 100. Enfin, la cellule s’étend en élévation d’une partie basse 5 vers une partie haute 6 selon une direction verticale, la direction verticale étant présente dans le plan antéropostérieur 100 et perpendiculaire à la direction transversale.

La cellule 2 comporte longitudinalement et successivement une zone habitable 15 puis une poutre de queue 13. La zone habitable 15 peut comprendre un tronçon dit « poste de pilotage 16 » accueillant un pilote, puis un tronçon dénommé « cabine 17 » accueillant des passagers, et un tronçon dit « structure intermédiaire 18 ». La structure intermédiaire 18 est effilée selon un sens allant du nez 3 vers l’extrémité arrière 4 pour être fixée à la poutre de queue 13. Le poste de pilotage 16 et/ou la cabine 17 peuvent être surplombés d’une zone mécanique accueillant des moteurs par exemple. L’aéronef 1 peut être un giravion muni d’au moins un rotor principal 11 surplombant la zone habitable 15, et le cas échéant la zone mécanique. Un rotor principal 11 participe au moins partiellement à la sustentation de l’aéronef, voire à sa propulsion. De plus, la poutre de queue 13 peut porter un rotor arrière 12, ainsi qu’une dérive et des empennages.

En outre, la partie basse est munie d’un atterrisseur. La cellule est alors portée par l’atterrisseur lorsque cet atterrisseur repose sur un sol 200.

Par ailleurs, la cellule comporte une structure creuse dite « structure de stockage 20 ». La structure intermédiaire 18 peut alors représentée la structure de stockage 20.

Cette structure de stockage 20 possède une ouverture 30 ouverte sur l’extérieur EXT de l’aéronef 1 en l’absence d’un moyen d’obturation. L’ouverture 30 peut alors mettre en communication fluidique l’air ambiant entourant l’aéronef et la zone habitable 15.

Selon l’invention, un dispositif d’étanchéité 40 schématisé sur la figure 1 s’étend autour de l’ouverture 30. Ce dispositif d’étanchéité 40 comprenant au moins un joint écrasable.

De plus, une pluralité de ferrures d’accrochage dites « ferrures inamovibles 50 » sont solidarisées à la structure de stockage 20. En particulier, au moins deux ferrures inamovibles 50 dites « premières ferrures inamovibles 51 » sont disposées du premier côté 7 de l’aéronef. De même, au moins deux ferrures inamovibles dites « deuxièmes ferrures inamovibles » sont disposées du deuxième côté 8 de l’aéronef.

En outre, l’aéronef 1 comporte alors au moins une enveloppe de stockage 70 amovible.

Par exemple, l’aéronef peut comprendre une pluralité d’enveloppes de stockage 70, bien qu’une seule enveloppe de stockage soit attachée à la cellule 2. Ainsi, un utilisateur peut choisir l’enveloppe de stockage requise pour remplir une mission particulière.

Par suite, l’enveloppe de stockage est à choisir dans une liste comprenant un réservoir, une enveloppe de soute 80 voire une trappe.

Sur la figure 1, l’aéronef est équipé de l’enveloppe de soute 80.

Chaque enveloppe de stockage 70 comprenant au moins un revêtement 71 configuré pour obturer au moins partiellement l’ouverture 30 en écrasant chaque joint. Dès lors, l’interface entre l’enveloppe de stockage et la structure de stockage est étanche.

En outre, chaque enveloppe de stockage comporte une ferrure d’accrochage dite « ferrure amovible 55 » par ferrure inamovible 50. Chaque ferrure amovible 55 est configurée pour être attachée de manière réversible à une ferrure inamovible 50 par un lien allongé 60. Chaque lien allongé traverse alors une ferrure amovible 55 et une ferrure inamovible 50 pour fixer l’enveloppe de stockage à la structure de stockage.

Les figures 2 à 13 détaillent l’invention. Dès lors, la figure 2 présente une structure de stockage 20 selon l’invention. La structure de stockage 20 comporte une structure de base pourvue d’une pluralité des cadres 22 de renfort structural. La structure de stockage illustrée étant une structure intermédiaire, un des cadres dénommé « cadre de jonction 23 » a notamment pour fonction d’être solidarisé à la poutre de queue.

En outre, la structure de base peut comprendre des longerons longitudinaux 24 fixés aux cadres, par exemple deux longerons longitudinaux 24 disposés transversalement de part et d’autre de l’ouverture 30 et du plan antéropostérieur 100.

De même, la structure de base peut être munie de nervures 25 s’étendant transversalement entre deux longerons.

De plus, la structure de base comporte un revêtement extérieur 21 délimitant une zone interne creuse. Ce revêtement extérieur n’est toutefois pas continu en présentant localement ladite ouverture 30. Le revêtement peut notamment comprendre des flancs latéraux ainsi qu’une paroi supérieure voire une paroi inférieure délimitant partiellement l’ouverture.

Le dispositif de fixation peut être porté totalement ou partiellement par la structure de base. Par exemple, les joints sont alors portés par les longerons et les nervures pour délimiter un contour de l’ouverture 30.

Toutefois, la structure de stockage 20 peut être munie d’une structure de montage 90 interposée au moins localement entre un dispositif d’étanchéité et la structure de base.

En référence à la figure 3, la structure de montage 90 peut comprendre deux poutres latérales 91 disposées transversalement de part et d’autre de l’ouverture 30. Chaque poutre latérale est alors fixée à un longeron de la structure de base par des moyens usuels de soudage, vissage, rivetage, collage, etc, voire des moyens d’étanchéité.

En outre, la structure de montage présentée possède au moins un ensemble structurel 93 en forme de U. Cet ensemble structurel 93 est muni de deux parois latérales 931 solidaires d’un fond 932. Par suite, chaque paroi latérale 931 est éventuellement fixée à l’avant d’une poutre latérale 91 par des moyens usuels de soudage, vissage, rivetage, collage, etc, voire des moyens d’étanchéité. Chaque paroi latérale 931 est ainsi adjacente longitudinalement à une poutre latérale 91. L’ouverture 30 est alors délimitée transversalement par les poutres latérales 91 et longitudinalement à l’avant par l’ensemble structurel 93.

En outre, l’ensemble structurel 93 peut comporter une cloison 933. Cette cloison 933 est munie de perçages 96 configurés pour être traversés par des fils avioniques et/ou des canalisations de fluide.

De plus, la structure de montage peut posséder un carénage de tuyauterie 95 fermée solidaire de l’ensemble structurel 93. Le carénage de tuyauterie 95 est éventuellement solidarisé à l’ensemble structurel 93 par des moyens usuels de soudage, vissage, rivetage, collage, etc, voire des moyens d’étanchéité.

Eventuellement, l’ouverture 30 est délimitée à l’arrière des poutres latérales 91 par des nervures 25 de la structure de base.

De manière alternative, la structure de montage 90 comporte au moins une structure arrière s’étendant entre les deux poutres latérales 91. Dès lors, chaque poutre latérale 91 est solidaire d’au moins un joint 41 du dispositif d’étanchéité 40. De même, chaque paroi latérale 931 et le fond 932 de l’ensemble structurel 93 porte au moins un joint 41 du dispositif d’étanchéité 40. Le cas échéant, au moins une nervure 25 voire un tronçon de longeron ou une structure arrière porte au moins un joint 41 du dispositif d’étanchéité 40.

La figure 4 illustre l’interface entre un revêtement 71 d’une enveloppe de stockage et une poutre latérale 91. Cette poutre latérale 91 est fixée à longeron 24. La poutre latérale porte un joint 41 écrasable, tel qu’un joint creux.

Eventuellement, chaque poutre latérale 91 comporte une cornière 911. La cornière présente une face 912 inclinée. Cette face 912 est qualifiée de face inclinée au regard du plan antéropostérieur. En effet, la face 912 inclinée s’étend selon un plan incliné 103 présentant une inclinaison aigüe 104 avec ce plan antéropostérieur 100. Dès lors, au moins un joint 41 du dispositif d’étanchéité est porté par la face inclinée de la cornière 911.

Par suite, le revêtement 71 de l’ensemble de stockage 70 présente une face 710 complémentaire à la face 912 inclinée.

La figure 5 illustre l’interface entre un revêtement 71 d’une enveloppe de stockage et le fond 932 de l’ensemble structurel 93. Ce fond 932 porte un joint 41 écrasable, tel qu’un joint creux. Par exemple, le fond présente un bord tombé entourant partiellement le joint 41.

Les figures 6 à 8 illustrent l’agencement d’une enveloppe de stockage de type enveloppe de soute 80.

Cette enveloppe de soute 80 comporte un conteneur 81 matérialisant le revêtement de l’enveloppe de soute qui exerce un effort sur chaque joint du dispositif d’étanchéité. Ce conteneur peut avoir des sections transversales en forme de U et des sections longitudinales sensiblement en forme de triangle. En outre, l’enveloppe de soute inclut une porte 82 solidaire d’une face arrière du conteneur 81.

Le conteneur 81 porte alors des ferrures amovibles 55 aptes à être fixées à des ferrures inamovibles.

En référence à la figure 7 et indépendamment de la nature de l’enveloppe de stockage, chaque ferrure inamovible 50 peut posséder un socle dit « socle inamovible 53 » fixé à la structure de stockage par des moyens usuels de soudage, vissage, rivetage, collage, etc, voire des moyens d’étanchéité. Selon l’exemple de la figure 7, le socle inamovible 53 est vissé au revêtement extérieur 21 de la structure de stockage. Toutefois, le socle peut aussi être fixé à un longeron par exemple.

En référence à la figure 16, le socle inamovible 53 peut comporter deux branches 531, 532 fixées toutes deux à la cellule 2.

Ainsi, le socle inamovible 53 présente une branche extérieure 531 et une branche intérieure 532.

La branche intérieure 532 est fixée au longeron 24 et à une poutre longitudinale 91. L’agencement d’une branche intérieur 532 n’a rien d’évident pour des raisons d’étanchéité. Néanmoins, cet agencement est possible en disposant la branche intérieure 532 au dessus des joints d’étanchéité 41. Dès lors, cette branche intérieure 532 traverse la poutre longitudinale et par exemple la cornière 91 pour déboucher à l’extérieur de l’aéronef. Un cordon de mastic 533 peut être agencé entre la branche intérieure 532 et le longeron 24 et/ou entre la branche intérieure 532 la poutre longitudinale 91.

La branche extérieure 531 est alors fixée au revêtement.

Cet agencement permet de porter des charges lourdes.

Quelle que soit la forme du socle et en référence à la figure 7, chaque ferrure inamovible 50 possède une chape femelle 54 portée par le socle 53. Cette chape femelle est alors munie de deux voiles 541, 542 perforés et séparés l’un de l’autre longitudinalement. Dès lors, la ferrure amovible 55 correspondante possède un socle dit « socle amovible 56 » fixé à l’enveloppe de stockage par des moyens usuels de soudage, vissage, rivetage, collage, etc, voire des moyens d’étanchéité. Selon l’exemple de la figure 7, le socle amovible 56 est vissé au conteneur 81.

De plus, chaque ferrure amovible 55 possède une tête munie d’une chape male 57 portée par le socle amovible 56. Cette chape male comporte un voile inséré entre les deux voiles 541, 542 de la chape femelle de la ferrure inamovible.

Le voile de la chape male 57 comporte un perçage situé dans l’alignement des perçages des voiles de la chape femelle. Par exemple, le voile de la chape male 57 comporte une articulation rotulée 571. Dès lors, la ferrure amovible 55 est accrochée à la ferrure inamovible par un lien allongé 60. Le lien allongé s’étend le long d’un axe AX.

Ce lien allongé comprend ainsi une tige 61 qui traverse longitudinalement de part en part les voiles 541, 542 de la chape femelle de la ferrure inamovible et le voile de la chape male de la ferrure amovible. Ce lien allongé peut ainsi être matérialisé par une broche à bille 62.

La figure 8 présente une enveloppe de soute 80 munie d’une porte 82 fermée, vue à partir d’un espace habitable de la structure de stockage. Cette figure 8 illustre le pincement de chaque joint 41.

Les figures 9 à 12 illustrent l’agencement d’une enveloppe de stockage de type réservoir 85.

Ce réservoir 85 comporte un bac 86 étanche matérialisant un revêtement de l’enveloppe de soute qui exerce un effort sur le dispositif d’étanchéité. Ce bac peut à lui seul obturer l’ouverture 30 en écrasant chaque joint. Néanmoins, le bac peut avoir une forme ne correspondant pas totalement avec l’ouverture 30. Dès lors, le réservoir comporte dans ce cas de figure au moins un capot 87. Chaque capot 87 est interposé entre la structure de stockage et le bac 86.

Par exemple, un capot avant 871 est interposé entre le bac 87 et l’ensemble structurel 93. En référence à la figure 10, le capot avant 871 écrase au moins un joint 41 du dispositif d’étanchéité.

De plus, au moins un joint 410 peut être disposé entre le capot avant 871 et le bac 86.

Le capot avant 871 permet un accès à divers raccordements. Dès lors, ce capot avant 871 peut posséder une porte ou équivalent.

De plus et en référence à la figure 11, un capot arrière 872 peut être interposé entre le bac 86 la structure de stockage. Par exemple, le capot arrière est fixé aux poutres latérales de la structure de montage voire à une nervure et des longerons de la structure de base. Le capot arrière 872 peut écraser au moins un joint 41 du dispositif d’étanchéité. De plus, au moins un joint 411 peut être disposé entre le capot arrière 872 et le bac 86.

Par suite et en référence à la figure 12, le bac 86 est fixé par des ferrures amovibles 55 et inamovibles 50 à la structure de stockage.

En outre la figure 12 présente une ferrure amovible munie d’une tête 57 comprenant un œilleton d’articulation 572.

Pour mémoire un œilleton d’articulation comprend uniquement une douille ou équivalent permettant d’obtenir une liaison pivot à un degré de liberté. Par contre, une articulation à rotule comporte une bille permettant d’obtenir une liaison rotule.

En référence à la figure 13, une enveloppe de stockage peut comporter une trappe 75. Cette trappe 75 comprend alors une simple plaque 76, éventuellement munie d’une porte, conformée notamment à l’ouverture 30.

Par ailleurs et en référence à la figure 14, au moins deux ferrures inamovibles sont disposées de chaque côté de l’aéronef.

Par exemple, quatre ferrures amovibles sont fixées de chaque côté de l’aéronef.

En outre, les axes AX des liens allongés 60 présents d’un même côté de l’aéronef sont éventuellement parallèles les uns aux autres.

De plus, ces axes AX sont favorablement horizontaux lorsque l’aéronef repose sur un sol horizontal 200.

Par ailleurs et selon la figure 15, les premières ferrures inamovibles 51 sont disposées dans un premier plan 101 et les deuxièmes ferrures inamovibles 52 sont disposées dans un deuxième plan 102. L’expression « disposées dans un plan » signifie que les ferrures concernées présentent un centre d’articulation présent dans un tel plan.

Le premier plan 101 et le deuxième plan 102 sont alors concourants et non parallèles au plan antéropostérieur 100.

Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en œuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu’il n’est pas concevable d’identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (17)

1. REVENDICATIONS

   1. Aéronef (1) muni d’une cellule (2) s’étendant longitudinalement le long d’un plan antéropostérieur (100) d’un nez (3) vers une extrémité arrière (4), ladite cellule (2) s’étendant transversalement d’un premier côté (7) vers un deuxième coté (8) et en élévation d’une partie basse (5) vers une partie haute (6), ladite cellule (2) comprenant une structure creuse dite « structure de stockage (20) », ladite structure de stockage (20) ayant une ouverture (30) ouverte sur l’extérieur (EXT) de l’aéronef (1), caractérisé en ce que ledit aéronef (1) comporte : - un dispositif d’étanchéité (40) s’étendant autour de ladite ouverture (30), ledit dispositif d’étanchéité (40) comprenant au moins un joint (41) écrasable, - une pluralité de ferrures d’accrochage dites « ferrures inamovibles (50) » fixées à ladite structure de stockage (20), au moins deux ferrures inamovibles (50) dites « premières ferrures inamovibles (51) » étant disposées dudit premier côté (7) et au moins deux ferrures inamovibles dites « deuxièmes ferrures inamovibles (52) » étant disposées dudit deuxième côté (8), - au moins une enveloppe de stockage (70) amovible, une seule desdites enveloppes de stockage étant fixée aux ferrures inamovibles (50), chaque enveloppe de stockage (70) comprenant : o au moins un revêtement (71) configuré pour obturer ladite ouverture (30) en écrasant chaque joint (41), o une ferrure d’accrochage dite « ferrure amovible (55) » par ferrure inamovible (50), chaque ferrure amovible (55) étant configurée pour être attachée de manière réversible à une ferrure inamovible (50) par un lien allongé (60) traversant cette ferrure amovible (55) et cette ferrure inamovible (50).
2. 2. Aéronef selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite cellule (2) comportant longitudinalement une zone habitable (15) puis une poutre de queue (13), ladite cellule étant munie d’une structure intermédiaire (18) solidaire de la poutre de queue (13), ladite structure intermédiaire (18) étant effilée selon une direction allant du nez (3) vers l’extrémité arrière (4), ladite structure de stockage (20) comporte ladite structure intermédiaire (18).
3. 3. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que ladite structure de stockage (20) comporte une structure de montage (90) délimitant au moins partiellement ladite ouverture (30), ladite structure de montage (90) comprenant deux poutres latérales (91) disposées transversalement de part et d’autre de ladite ouverture (30), chaque poutre latérale (91) portant au moins un joint (41) du dispositif d’étanchéité (40).
4. 4. Aéronef selon la revendication 3, caractérisé en ce que chaque poutre latérale (91) comporte une cornière (911) présentant une face (912) inclinée s’étendant selon un plan (103) présentant une inclinaison aigüe (104) avec ledit plan antéropostérieur (100), au moins un joint (41) du dispositif d’étanchéité étant porté par ladite cornière (911).
5. 5. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 3 à 4, caractérisé en ce que ladite structure de montage (90) comporte au moins un ensemble structurel (93) en forme de U, ledit ensemble structurel (93) étant muni de deux parois latérales (931) solidaires d’un fond (932), chaque paroi latérale (931) étant adjacente longitudinalement à une poutre latérale (91), chaque paroi latérale (931) et ledit fond (932) portant au moins un joint (41) du dispositif d’étanchéité (40).
6. 6. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que ladite structure de stockage comporte au moins une nervure s’étendant entre les deux poutres latérales (91), ladite nervure portant au moins un joint (41) du dispositif d’étanchéité (40).
7. 7. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ledit aéronef (1) comporte quatre premières ferrures inamovibles (51) et quatre deuxièmes ferrures inamovibles (52).
8. 8. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu’au moins une ferrure inamovible (50) comporte une chape dite « chape femelle (54) » présentant deux voiles (541, 542) perforés, une ferrure amovible (55) comprenant une tête perforée dite « chape male (57) », ladite chape male ayant un voile configuré pour être agencé entre les voiles de la chape femelle, les voiles de la chape male et de la chape femelle étant traversées par une tige (61) du lien allongé (60).
9. 9. Aéronef selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite tête (57) comporte une articulation rotulée (571) ou un œilleton d’articulation (572).
10. 10. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit lien allongé (60) est une broche à bille (62).
11. 11. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que chaque lien allongé (60) s’étend longitudinalement le long d’un axe (AX), lesdits axes (AX) desdits liens allongés (60) présents d’un même côté de l’aéronef étant parallèles les uns aux autres.
12. 12. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que chaque lien allongé (60) s’étend longitudinalement le long d’un axe (AX), lesdits axes (AX) desdits liens allongés (60) étant horizontaux lorsque l’aéronef (1) repose sur un sol horizontal (200).
13. 13. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que lesdites premières ferrures inamovibles (51) sont disposées dans un premier plan (101) et lesdites deuxièmes ferrures inamovibles (52) sont disposées dans un deuxième plan (102), le premier plan (101) et le deuxième plan (102) étant concourants et non parallèles au plan antéropostérieur (100).
14. 14. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que chaque enveloppe de stockage (70) est à choisir dans une liste comprenant un réservoir (85) et une enveloppe de soute (80), ladite enveloppe de soute (80) présentant un conteneur (81) ayant au moins une section transversale en forme U et une porte (82).
15. 15. Aéronef selon la revendication 14, caractérisé en ce que ledit réservoir (85) comporte au moins un bac (86) étanche.
16. 16. Aéronef selon la revendication 15, caractérisé en ce que ledit réservoir (85) comporte au moins un capot (87) fixé de manière amovible à la structure de stockage (20) en étant interposé localement entre la structure de stockage (20) et le bac (85).
17. 17. Aéronef selon l’une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que ladite liste comporte une trappe (75) comprenant une plaque (76) conformée à ladite ouverture (30).