FR3043024A1 - Procede de gestion de la qualite d'air dans un vehicule automobile, systeme de gestion de la qualite de l'air et vehicule automobile correspondants - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un procédé de gestion de la qualité de l'air dans un véhicule automobile, comprenant les étapes suivantes : - acquisition (E1) d'au moins une donnée (d) représentative de la qualité de l'air dans un périmètre choisi autour dudit véhicule, comprenant des coordonnées de géolocalisation, - identification (E2) de la présence d'au moins un polluant (p), - détection (E3) d'un niveau de pollution extérieure (np) supérieur à un seuil (s) associé prédéfini, Selon l'invention, - ladite au moins une donnée (d) représentative de la qualité de l'air est acquise d'un dispositif de surveillance prévu sur au moins un autre véhicule automobile amont par rapport au sens de circulation dudit véhicule dans lequel ledit procédé est au moins partiellement mis en œuvre, ou d'un serveur associé, et - ledit procédé comprend en outre au moins une étape de déclenchement (E4) dans ledit véhicule d'une action de gestion de la qualité de l'air, lorsqu'un niveau de pollution extérieure (np) supérieur au seuil (s) associé prédéfini est détecté. L'invention concerne également un système de gestion de la qualité de l'air et un véhicule automobile correspondants.

Description

Procédé de gestion de la qualité d’air dans un véhicule automobile, système de gestion de la qualité de l’air et véhicule automobile correspondants L’invention concerne un procédé de gestion de la qualité de l’air dans un véhicule automobile. L’invention concerne aussi un système de gestion de la qualité de l’air pour la mise en œuvre d’un tel procédé, ainsi qu’un véhicule automobile comportant un tel système de gestion de la qualité de l’air.

La pollution de l’air est de plus en plus problématique à l’échelle de la planète et une telle pollution est particulièrement constatée par les automobilistes au cours de leurs trajets.

Pour ne citer que quelques exemples, les automobilistes peuvent être confrontés aux inconvénients induits par les fumées de combustion de brûlis, les odeurs désagréables dans les tunnels, ou encore les émanations dans le voisinage de sites industriels ou d’élevages porcins, mais aussi à des polluants plus nocifs comme les hydrocarbures imbrûlés des moteurs ou les dérivés cancérigènes formés, tels que les produits dérivés du benzène, le gaz carbonique et le monoxyde de carbone.

Les conducteurs subissent par ailleurs des éléments environnementaux locaux plus généraux tels que la présence en concentration excessive d’ozone, d’oxydes d’azote, de dioxyde de soufre ou d’autres composés présents dans l’atmosphère et liés aux conditions climatiques et urbaines. La présence de pollens, de poussières et de divers éléments allergisants peut également engendrer des désagréments chez de nombreuses personnes.

Lorsqu’un véhicule traverse une zone polluée, il est souhaitable de disposer du niveau de pollution de l’air dans cette zone, afin d’adapter en conséquence le fonctionnement des équipements du véhicule qui agissent sur la qualité de l’air entrant dans l’habitacle, comme par exemple les dispositifs de purification d’air, les pulseurs d’air ou encore le volet d’entrée d’air du véhicule.

Dans des réalisations existantes, on utilise un capteur de pollution pour adapter le fonctionnement d’un équipement du véhicule. Il est connu, en particulier d’adapter la position d’un volet d’entrée d’air du véhicule qui permet de contrôler l’entrée d’air extérieur et l’entrée d’air recirculé d’un boîtier d’entrée d’air pour envoyer dans l’habitacle soit un flux d’air extérieur, soit un flux d’air recirculé ou encore un mélange d’air extérieur et recirculé, en fonction du confort aérothermique et/ou de la qualité de l’air requis dans l’habitacle. Il est également connu de fermer immédiatement tout ouvrant du véhicule qui serait en position ouverte lors du passage dans la zone polluée.

Toutefois, au moment de la détection d’un niveau de pollution extérieure non acceptable, il est généralement trop tard pour que la commutation de la position du volet d’entrée d’air de la position « air extérieur » à la position « air recirculé » ou encore la fermeture de l’habitacle vis-à-vis de l’atmosphère extérieure protège effectivement les passagers du véhicule. La pollution extérieure peut déjà se trouver piégée à l’intérieur du véhicule lorsqu’une action visant à empêcher la contamination de l’air de l’habitacle du véhicule est entreprise. L’invention a donc pour objectif de pallier au moins partiellement cet inconvénient de l’art antérieur en proposant un procédé de gestion de la qualité de l’air permettant de protéger de façon fiable les occupants d’un véhicule contre la pollution extérieure, lorsque ce véhicule traverse une zone polluée. À cet effet, la présente invention concerne un procédé de gestion de la qualité de l’air dans un véhicule automobile, comprenant les étapes suivantes : acquisition d’au moins une donnée représentative de la qualité de l’air dans un périmètre choisi autour dudit véhicule, par exemple jusqu’à 300m, ladite au moins une donnée représentative de la qualité de l’air comprenant au moins une information de localisation, identification de la présence d’au moins un polluant, détection d’un niveau de pollution extérieure supérieur à un seuil associé prédéfini.

Selon l’invention, ladite au moins une donnée représentative de la qualité de l’air provient d’un dispositif de surveillance externe audit véhicule. Selon un mode de réalisation, ladite au moins une donnée représentative de la qualité de l’air est acquise d’un dispositif de surveillance prévu sur au moins un véhicule automobile amont par rapport au sens de circulation dudit véhicule dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre et situé dans le périmètre choisi. Selon un autre mode de réalisation, ladite au moins une donnée représentative de la qualité de l’air est acquise d’un serveur associé comprenant au moins une base de données collectant des données représentatives de la qualité de l’air.

Ladite au moins une donnée représentative de la qualité de l’air peut encore être acquise d’un appareil situé à proximité dudit véhicule ou dans ledit véhicule, apte à collecter au moins une donnée représentative de la qualité de l’air, par exemple en provenance d’un dispositif de surveillance prévu sur au moins un véhicule automobile amont par rapport au sens de circulation dudit véhicule dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre et situé dans le périmètre choisi et/ou d’un serveur associé.

En outre, selon l’invention, ledit procédé comprend au moins une étape de déclenchement dans ledit véhicule d’une action de gestion de la qualité de l’air, lorsqu’un niveau de pollution extérieure supérieur au seuil associé prédéfini est détecté.

Grâce à des données concernant la qualité de l’air acquises en temps réel, un tel procédé permet d’agir avant que le véhicule ne se trouve dans une zone polluée et permet donc de protéger de manière efficace les occupants du véhicule de l’environnement extérieur pollué.

Ledit procédé peut en outre comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison.

Selon un mode de réalisation préféré, ladite au moins une donnée représentative de la qualité de l’air comprend au moins une information de géolocalisation.

Selon un mode de réalisation, une pluralité de données représentatives de la qualité de l’air sont acquises à intervalles de temps prédéfinis.

Ledit procédé peut comprendre une étape de croisement de l’ensemble des données acquises, par exemple ledit procédé peut comprendre au moins une étape de calcul d’une moyenne de la concentration d’un polluant à partir de l’ensemble des données acquises.

Ledit procédé peut comprendre une étape de pondération d’une pluralité de données représentatives de la qualité de l’air, en fonction de l’éloignement par rapport audit véhicule.

Selon un aspect de l’invention, l’étape de détection et de comparaison d’un niveau de pollution extérieure supérieur à un seuil associé prédéfini est réalisée au sein dudit véhicule dans lequel l’action de gestion de la qualité de l’air est mise en œuvre. Ainsi, au lieu de recevoir directement une information qu’un niveau de pollution extérieure inacceptable est atteint, la comparaison au seuil associé prédéfini se fait au sein dudit véhicule, ce qui permet d’adapter ledit seuil notamment entre différents constructeurs automobiles et/ou en fonction de critères propres à l’utilisateur, généralement dans un sens plus sévère, par exemple par rapport à des allergies.

Selon un autre aspect de l’invention, l’action de gestion de la qualité de l’air est mise en œuvre pour une durée prédéfinie.

Selon encore un autre aspect de l’invention, le procédé de gestion de la qualité de l’air comprend une étape de contrôle d’un taux de pollution intérieure par rapport à un deuxième seuil prédéfini, et l’action de gestion de la qualité de l’air est arrêtée lorsque le taux de pollution intérieure atteint le deuxième seuil prédéfini.

Selon encore un autre aspect de l’invention, ledit procédé comprend en outre les étapes suivantes de détection d’un niveau de pollution extérieure inférieur au seuil associé prédéfini, et d’arrêt de l’action de gestion de la qualité de l’air lorsqu’elle est mise en œuvre.

Ledit procédé peut comprendre une étape de rétablissement des conditions dans ledit véhicule telles qu’avant le déclenchement de l’action de gestion de la qualité de l’air.

Selon un exemple de réalisation, l’action de gestion de la qualité de l’air comprend au moins une étape de commutation de l’admission d’air dans un mode de recirculation du flux d’air en provenance de l’habitacle, de manière à empêcher que de l’air extérieur pollué n’entre dans ledit véhicule.

Par exemple, l’action de gestion de la qualité de l’air est mise en œuvre dans un véhicule comprenant une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation avec recirculation du flux d’air en provenance de l’habitacle, à l’aide d’un volet de recirculation, et comporte au moins une commande du volet de recirculation de manière à fermer l’admission d’air neuf en provenance de l’extérieur du véhicule et ouvrir l’admission d’air recirculant en provenance de l’habitacle.

Selon un autre exemple de réalisation, l’action de gestion de la qualité de l’air comprend au moins une étape d’activation d’un moyen de neutralisation d’odeurs.

En variante ou en complément, l’action de gestion de la qualité de l’air comprend au moins une étape d’activation d’un appareil de purification de l’air, par exemple un ioniseur d’air. Un tel ioniseur d’air permet notamment de baisser le niveau de microparticules dans l’air. On améliore ainsi la qualité de l’air.

Selon encore un autre exemple de réalisation, l’action de gestion de la qualité de l’air comprend au moins une étape de modification du circuit d’air de sorte que le flux d’air passe par au moins deux niveaux de filtration.

Selon un exemple de réalisation additionnel, l’action de gestion de la qualité de l’air comprend au moins une étape d’activation d’un module additionnel de filtration agencé dans l’habitacle dudit véhicule dans lequel l’action de gestion de la qualité de l’air est mise en œuvre. En particulier, lorsque le module additionnel de filtration comprend un filtre à fines particules aussi appelées microparticules, cela permet de baisser le niveau de ces microparticules dans l’air présent dans l’habitacle dudit véhicule.

Avantageusement, l’action de gestion de la qualité de l’air peut comprendre au moins une étape de fermeture d’au moins un ouvrant dudit véhicule si l’ouvrant est dans une position ouverte lorsqu’un niveau de pollution extérieure supérieur au seuil associé prédéfini est détecté. L’invention concerne encore un système de gestion de la qualité de l’air pour la mise en œuvre d’un procédé de gestion de la qualité de l’air tel que défini précédemment. Selon l’invention, le système de gestion de la qualité d’air comprend au moins un moyen de traitement pour : acquérir au moins une donnée représentative de la qualité de l’air dans un périmètre choisi autour dudit véhicule, ladite au moins une donnée comprenant au moins une information de localisation et provenant : • d’un dispositif de surveillance externe audit véhicule prévu sur au moins un autre véhicule automobile amont par rapport au sens de circulation dudit véhicule dans lequel le procédé de gestion de la qualité d’air est destiné à être au moins partiellement mis en œuvre, et situé dans le périmètre choisi, ou provenant • d’un serveur associé comprenant au moins une base de données collectant des données représentatives de la qualité de l’air, identifier la présence d’au moins un polluant, comparer le niveau de pollution extérieure à un seuil associé prédéfini, et déclencher dans ledit véhicule une action de gestion de la qualité de l’air, lorsqu’un niveau de pollution extérieure supérieur au seuil associé prédéfini est détecté.

Ledit système peut en outre comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison.

Le système de gestion de la qualité de l’air peut être connecté audit véhicule dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre.

En variante ou en complément, le système de gestion de la qualité de l’air peut être embarqué sur ledit véhicule dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre.

Selon un aspect de l’invention, ledit système comprend au moins un moyen de commande d’un équipement dudit véhicule apte à être mis en œuvre pour la gestion de la qualité d’air, ledit système étant relié audit au moins un moyen de commande de manière à déclencher la mise en œuvre dudit équipement lorsqu’un niveau de pollution extérieure supérieur au seuil associé prédéfini est détecté.

Selon un autre aspect de l’invention, ledit système comprend au moins un moyen de communication avec : un serveur associé comprenant au moins une base de données collectant des données représentatives de la qualité de l’air, et/ou avec au moins un autre véhicule automobile amont par rapport au sens de circulation dudit véhicule dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre, et situé dans le périmètre choisi et comportant un dispositif de surveillance de la qualité de l’air apte à collecter au moins une donnée représentative de la qualité de l’air, et/ou avec au moins un appareil situé à proximité ou dans l’enceinte dudit véhicule et apte à collecter au moins une donnée représentative de la qualité de l’air. L’invention concerne encore un véhicule automobile comprenant un système de gestion de la qualité d’air tel que défini ci-dessus. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure la illustre de façon schématique deux véhicules aptes à communiquer entre eux, - la figure lb illustre de façon schématique un véhicule apte à communiquer avec un autre véhicule par l’intermédiaire d’au moins un appareil connecté à l’un des véhicules, - la figure le illustre de façon schématique deux véhicules aptes à communiquer avec un serveur associé, - la figure ld illustre de façon schématique deux véhicules aptes à communiquer avec un serveur associé, dont l’un des véhicules est apte à communiquer avec ledit serveur par l’intermédiaire d’au moins un appareil connecté à ce véhicule, - la figure 2 illustre de façon schématique trois véhicules aptes à communiquer entre eux, par l’intermédiaire ou non d’un appareil, - la figure 3 illustre de façon schématique les étapes d’un procédé de gestion de la qualité de l’air dans un véhicule, et - la figure 4 illustre de façon schématique et simplifiée un système de gestion de la qualité de l’air selon l’invention.

Les éléments identiques sur les différentes figures, portent les mêmes références.

Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s’appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées pour fournir d’autres réalisations. L’invention concerne la gestion de la qualité de l’air, au sein d’un ou plusieurs véhicules V2, en tenant compte d’informations collectées par un ou plusieurs véhicules VI amont et/ou par un serveur 100, comme illustré de façon schématique sur les figures la à 2. Dans la présente, « amont » et « aval » sont définis par rapport au sens de circulation du véhicule V2 dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre, autrement dit dans le véhicule V2 concerné par la gestion de la qualité de l’air.

Afin de distinguer le véhicule V2 dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre des autres véhicules discutés dans la présente, ce véhicule V2 est par la suite désigné par véhicule référent V2. L’invention concerne plus particulièrement un procédé de gestion de la qualité de l’air schématisé sur la figure 3, qui peut être mis en œuvre par un système de gestion de la qualité de l’air représenté de manière simplifiée sur la figure 4.

En référence aux figures la à 2, le système de gestion de la qualité de l’air 1 peut être embarqué sur le véhicule référent V2 dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre. Le procédé de gestion de la qualité de l’air est par exemple mis en œuvre lorsque le système de gestion de la qualité de l’air 1 embarqué est activé.

En variante, le système de gestion de la qualité de l’air 1 peut être connecté à ce véhicule référent V2. Par exemple, un appareil A de télécommunications tel qu’un téléphone dit téléphone intelligent ou smartphone en anglais, ou encore une tablette ou un ordinateur, connecté au véhicule référent V2 peut comprendre le système de gestion de la qualité de l’air 1 ou au moins certains moyens de traitement de ce système 1. Cet appareil A de télécommunications peut être situé à l’intérieur du véhicule référent V2.

Le procédé de gestion de la qualité de l’air est par exemple mis en œuvre lorsqu’une application dédiée est lancée sur l’appareil A.

En référence aux figures la à 3, le procédé de gestion de la qualité de l’air comprend une première étape d’acquisition El d’au moins une donnée ou d’un ensemble de données d représentatives de la qualité de l’air dans un périmètre choisi autour du véhicule référent V2. À titre d’exemple non limitatif, le périmètre peut être choisi jusqu’à 300m. À cet effet, la ou chaque donnée représentative d de la qualité de l’air comprend avantageusement au moins une information de localisation, par exemple des coordonnées de géolocalisation communément désignées par le sigle GPS en anglais.

La donnée ou l’ensemble de données d concerne par exemple la concentration d’un ou de plusieurs polluants p.

En référence aux figures la à 4, la ou les données d représentatives de la qualité de l’air proviennent d’un dispositif de surveillance 3 externe au véhicule référent V2 dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre. On entend par « externe » le fait que le dispositif de surveillance 3 dont les mesures sont utilisées pour mettre en œuvre le procédé au sein du véhicule référent V2 n’appartient pas au véhicule référent V2, ce dispositif de surveillance est hors du véhicule référent V2, c’est-à-dire qu’il n’est ni à l’intérieur du véhicule référent V2 ni sur l’extérieur du véhicule V2.

Selon un exemple de réalisation, la donnée d représentative de la qualité de l’air provient d’un dispositif de surveillance 3 prévu sur un véhicule automobile VI amont par rapport au sens de circulation du véhicule référent V2 et situé dans le périmètre choisi.

Afin de permettre la mise en œuvre du procédé de gestion de la qualité de l’air, le système de gestion de la qualité de l’air 1 du véhicule référent V2 comprend au moins un moyen de communication avec au moins un autre véhicule automobile VI amont situé dans le périmètre choisi et comprenant un dispositif de surveillance 3 de la qualité de l’air. Il peut s’agir de moyens de communication inter-véhicules prévus sur les véhicules VI, V2, à titre d’exemple non limitatif permettant une communication par Wi-Fi, voire par Bluetooth ou tout autre moyen ou protocole de communication approprié.

Les figures la et lb représentent de façon schématique deux véhicules VI, V2 aptes à communiquer entre eux. À cet effet, le dispositif de surveillance 3 du véhicule amont VI comprend au moins un moyen de mesure tel qu’un capteur de pollution apte à détecter la présence d’un ou de plusieurs polluants p dans l’air. Le ou les capteurs peuvent être localisés à l’extérieur de l’habitacle du véhicule amont VI pour détecter le niveau de pollution extérieure.

Le ou chaque capteur de pollution est apte à détecter au moins un, voire plusieurs des polluants p de la liste suivante : la poussière, des hydrocarbures, du monoxyde ou du dioxyde de carbone, des oxydes d’azote, de l’ozone, des dérivés du soufre, des pollens, ou des allergènes de pollens, des odeurs, des fumées, des dérivés benzéniques ou des polluants atmosphériques divers, par exemple de l’acétaldéhyde, voire des particules très fines aussi appelées microparticules pouvant atteindre les poumons des occupants du véhicule référent V2. On entend également par polluant toute matière toxique pour l’Homme mais également générant des nuisances olfactives ou des allergies.

Le dispositif de surveillance 3 du véhicule amont VI comprend en outre au moins un moyen de traitement propre à déterminer ou délivrer au moins une donnée d représentative de la qualité de l’air, à partir des mesures du ou de chaque capteur de pollution. En particulier, le capteur de pollution peut être apte à délivrer lui-même une ou plusieurs données d représentatives de la qualité de l’air.

Le dispositif de surveillance 3 du véhicule amont VI comporte en outre au moins un moyen d’émission d’une ou plusieurs données, dont au moins une donnée d représentative de la qualité de l’air. Le véhicule VI amont peut notamment émettre une pluralité de données d représentatives de la qualité de l’air à intervalles de temps prédéfinis, notamment à intervalle de temps régulier.

En variante ou en complément, la ou les données d représentatives de la qualité de l’air proviennent d’un serveur 100 associé tel que schématisé sur les figures le et ld. Π peut s’agir d’un serveur 100 collectant des informations en temps réel concernant la qualité de l’air transmis par des organismes de surveillance de la qualité de l’air et/ou transmis par une pluralité de véhicules par exemple utilisant un service et/ou une application concernant notamment le contrôle et la surveillance de la qualité de l’air.

Ce serveur 100 comprend au moins une base de données collectant les données représentatives de la qualité de l’air.

Avantageusement, le serveur 100 peut envoyer les données d pertinentes concernant la qualité de l’air à tous les véhicules VI, V2, V3 qui se situent dans une zone prédéfinie par rapport à la localisation de la pollution extérieure en se basant sur les informations de localisation telles que des coordonnées de géolocalisation associées aux données d représentatives de la qualité de l’air et aux coordonnées de géolocalisation des véhicules auxquels il faut transmettre ou non les données d.

Dans ce cas, afin de permettre la mise en œuvre du procédé de gestion de la qualité de l’air, le système de gestion de la qualité de l’air 1 du véhicule référent V2 comprend au moins un moyen de communication avec le serveur 100.

Selon encore un autre exemple de réalisation, la ou les données d représentatives de la qualité de l’air peuvent provenir d’au moins un appareil A’ situé dans le périmètre choisi du véhicule référent V2, par exemple situé dans un véhicule V3 avoisinant le véhicule référent V2 comme schématisé sur la figure 2. L’appareil A’ peut être un appareil de télécommunications tel qu’un téléphone dit téléphone intelligent ou « smartphone » en anglais, ou encore une tablette ou un ordinateur. Afin de permettre la mise en œuvre du procédé de gestion de la qualité de l’air, cet appareil A’ comprend des moyens de communication avec un ou plusieurs véhicules amont VI tels que définis précédemment et/ou avec le serveur 100 décrit précédemment, et des moyens de communication avec le véhicule référent V2 dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air peut être mis en œuvre. Dans ce cas, l’appareil A’ situé dans le voisinage du véhicule référent V2 est apte à acquérir une ou plusieurs données d représentatives de la qualité de l’air dans le périmètre choisi et est apte à transmettre ces données d au système de gestion de la qualité de l’air 1 du véhicule V2.

Bien entendu, les véhicules V2, V3 représentés de façon schématique sur les figures la à 2 peuvent également comporter un ou plusieurs dispositifs de surveillance comprenant notamment au moins un capteur de pollution, mais dans ce cas les données relevées par ces dispositifs de surveillance qui sont représentatives de la qualité de l’air sont avantageusement utilisées par des véhicules en aval de ces véhicules V2, V3 selon le sens de circulation de ces véhicules en aval dans lesquels le procédé de gestion de la qualité de l’air peut être au moins partiellement mis en œuvre.

En se référant de nouveau aux figures la à 4, le système de gestion de la qualité de l’air 1 comprend quant à lui au moins un moyen de traitement 5 pour acquérir la ou chaque donnée d représentative de la qualité de l’air dans un périmètre choisi autour du véhicule référent V2 à l’étape El. Ce moyen de traitement 5 se base, pour ce faire, sur les informations de localisation telles que les coordonnées de géolocalisation dites GPS associées aux informations de pollution extérieure transmises dans les données d représentatives de la qualité de l’air.

Une pluralité de données d représentatives de la qualité de l’air peuvent être acquises à intervalles de temps prédéfinis, notamment à intervalle de temps régulier.

Le moyen de traitement 5 pour acquérir est par exemple un moyen de réception de la ou des données d émises par un ou plusieurs véhicules VI amont, plus précisément par le dispositif de surveillance 3 d’un ou plusieurs véhicules VI amont. En variante ou en complément, il peut s’agir d’un moyen de communication du véhicule référent V2 avec le serveur 100 ou un appareil A’ à proximité, apte à recevoir ou chercher la ou les données d représentatives de la qualité de l’air dans le périmètre choisi autour du véhicule référent V2 parmi l’ensemble des données disponibles au niveau du serveur 100 ou de l’appareil A’ à proximité.

La ou chaque donnée d pertinente peut être stockée dans une mémoire 1\ du système de gestion de la qualité de l’air 1. La mémorisation peut être temporaire pour un intervalle de temps prédéfini dans lequel un ou plusieurs moyens de traitement du système de gestion de la qualité de l’air peuvent utiliser les données d mémorisées.

Par exemple, dans le cas d’une pluralité de données d représentatives de la qualité de l’air acquises, le procédé peut comprendre une étape de croisement des données, comme une étape de calcul d’une moyenne de la concentration d’un polluant. À cet effet, le système de gestion de la qualité de l’air 1 peut comprendre au moins un moyen de traitement pour croiser la pluralité de données d représentatives de la qualité de l’air, tel qu’un moyen de calcul.

Selon un autre exemple, le procédé peut comprendre une étape de pondération de l’ensemble des données d représentatives de la qualité de l’air, en fonction de l’éloignement par rapport au véhicule référent V2 en se basant sur les informations de localisation telles que les coordonnées de géolocalisation. À cet effet, le système de gestion de la qualité de l’air 1 peut comprendre au moins un moyen de traitement, tel qu’un moyen de calcul, pour pondérer les données d en fonction de l’éloignement par rapport au véhicule référent V2.

En se référant de nouveau aux figures 3 et 4, lors d’une deuxième étape E2, le procédé permet d’identifier la présence d’au moins un polluantp. À cet effet, le système de gestion de la qualité de l’air 1 comprend avantageusement au moins un moyen de traitement 9 pour détecter la présence d’un ou de plusieurs polluants p à partir de la ou des données d représentatives de la qualité de l’air.

Le procédé permet dans une troisième étape E3, de détecter un niveau de pollution extérieure np supérieur à un seuil associé prédéfini s, c’est-à-dire un niveau de pollution extérieure np considéré comme inacceptable.

Selon un mode de réalisation préféré, cette étape E3 de détection d’un niveau de pollution extérieure np inacceptable, est réalisée au sein du véhicule référent V2 dans lequel l’action de gestion de la qualité de l’air est destinée à être mise en œuvre.

Avantageusement, le système de gestion de la qualité de l’air 1 comprend une mémoire 72, qui peut être différente ou la même que pour le stockage des données d, dans laquelle un ou plusieurs seuils s prédéfinis sont enregistrés. Chaque seuil s est défini en fonction de chaque polluant p pouvant être détecté par le ou les dispositifs de surveillance 3. Autrement dit pour chaque polluant p, un seuil s associé est prédéfini.

Le seuil s pour le niveau de pollution extérieure associé à un polluant p donné et permettant de déclencher l’action de gestion de la qualité de l’air est avantageusement propre à chaque constructeur de véhicule automobile, voire à chaque gamme de véhicule.

Ce seuil s pour le niveau de pollution extérieure peut aussi être propre à chaque véhicule en fonction de réglages de l’utilisateur. Bien entendu, on peut prévoir que le ou chaque seuil s de pollution extérieure, puisse être ajusté par l’utilisateur du véhicule référent V2, en particulier selon sa propre perception en ce qui concerne des nuisances olfactives et/ou cutanées. De préférence, l’utilisateur du véhicule référent V2 peut ajuster le seuil 5 en sévissant ce seuil 5, afin de ne pas dégrader les performances spécifiées par le constructeur automobile notamment. Ceci est particulièrement intéressant lorsque l’utilisateur veut adapter la gestion de la qualité de l’air par rapport à des allergies qui lui sont propres par exemple.

On peut prévoir à cet effet une interface homme machine comprenant un organe de commande tel qu’un bouton de réglage permettant à l’utilisateur d’ajuster le ou les seuils s respectivement associés à un polluant p donné. On pourrait aussi envisager que le seuil s du niveau de pollution extérieure à considérer pour un polluant p donné soit transmis par un serveur, par exemple le serveur 100.

Par ailleurs, le système de gestion de la qualité de l’air 1 comprend au moins un moyen de traitement 9, 11 pour : - déterminer le niveau de pollution extérieure np associé au polluant p ou à chaque polluant p identifié à l’étape E2, et pour - détecter si le ou chaque niveau de pollution extérieure np est supérieur ou non au seuil s prédéfini qui lui est associé. À cet effet, on peut prévoir au moins un moyen de comparaison 11 du ou de chaque niveau de pollution extérieure np au seuil s associé prédéfini.

Selon une variante non représentée, on peut envisager que les étapes d’identification E2 d’un polluant p donné et de détection E3 d’un niveau inacceptable de pollution extérieure np lié à ce polluant identifié, soient réalisées de façon externe au véhicule référent V2, par exemple au niveau du dispositif de surveillance 3 du ou des véhicules amont V1. Cette information peut être émise par le ou les véhicules amont V1 dans la ou les données d représentatives de la qualité de l’air à destination du système de gestion de la qualité de l’air 1 du véhicule référent V2 en aval, ou encore peut être disponible dans le serveur 100.

Ceci serait en particulier avantageux pour des véhicules de même marque pour lesquels les différents seuils s prédéfinis associés aux polluants p que l’on peut rencontrer sont les mêmes.

Lorsqu’un niveau de pollution extérieure np supérieur à un seuil associé s prédéfini est détecté, le procédé comprend en outre au moins une étape E4 de déclenchement dans ledit véhicule référent V2 d’une action de gestion de la qualité de l’air.

En particulier, si la présence de plusieurs polluants est détectée, l’action de gestion de la qualité de l’air peut être déclenchée à l’étape E4 lorsqu’au moins un niveau de pollution extérieure np relatif à un polluant p donné dépasse la valeur seuil s associée prédéfinie.

Cette action de gestion de la qualité de l’air a pour but d’adapter le fonctionnement d’un ou de plusieurs équipements agissant sur la qualité de l’air.

Pour ce faire, le système de gestion de la qualité de l’air 1 comprend au moins un moyen de traitement 13 pour déclencher dans le véhicule référent V2 l’action de gestion de la qualité de l’air, lorsqu’un niveau de pollution extérieure np supérieur au seuil s associé prédéfini est détecté. Avantageusement au moins un moyen de traitement 13 est apte à définir un ou plusieurs signaux de commande et apte à le(s) transmettre à destination d’au moins un moyen de commande 15 d’un ou plusieurs équipements du véhicule référent V2 permettant d’agir sur la qualité de l’air, c’est-à-dire de mettre en œuvre au moins en partie l’action de gestion de la qualité de l’air. Ainsi, le système de gestion de la qualité de l’air 1 est relié à un ou plusieurs moyens de commande 15 d’équipements du véhicule référent V2 de manière à enclencher de façon automatique l’action de gestion de la qualité de l’air lorsque le véhicule référent V2 s’avance vers une zone polluée et donc lorsqu’un niveau de pollution extérieure np supérieur au seuil s associé prédéfini est détecté, de manière à réduire au maximum l’exposition de l’utilisateur aux nuisances des polluants. À titre d’exemple, l’action de gestion de la qualité de l’air peut comprendre au moins une étape de commutation de l’admission d’air dans un mode de recirculation du flux d’air en provenance de l’habitacle, lorsque l’admission d’air était dans un mode d’admission d’air neuf en provenance de l’extérieur ou d’air partiellement recirculé c’est-à-dire d’un mélange d’air neuf et d’air recirculé. Autrement dit, dans un véhicule référent V2 comprenant une installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation avec recirculation du flux d’air en provenance de l’habitacle, à l’aide d’un volet de recirculation, l’action de gestion de la qualité de l’air comporte au moins une commande du volet de recirculation de manière à fermer l’admission d’air neuf en provenance de l’extérieur du véhicule et ouvrir l’admission d’air recirculant en provenance de l’habitacle. Dans ce cas, le moyen de traitement 13 est apte à définir au moins un signal de commande de commutation en mode de recirculation et de fermeture du volet de recirculation. Le moyen de traitement 13 est ensuite apte à transmettre ce signal de commande au moyen de commande 15 du volet de recirculation prévu dans l’installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation du véhicule référent V2.

En variante ou en complément, l’action de gestion de la qualité de l’air peut comprendre au moins une étape d’activation d’un moyen de neutralisation d’odeurs, par exemple un diffuseur ou un moyen d’injection de parfum ou d’agents désodorisants dans le flux d’air à destination de l’habitacle ou dans le circuit d’air avant délivrance dans l’habitacle, de manière à améliorer la qualité de l’air. Dans ce cas, le moyen de traitement 13 permet de définir au moins un signal de commande de mise en marche d’un moyen de neutralisation d’odeurs et/ou d’un appareil de purification de l’air et de transmettre ce signal de commande au moyen de commande 15 apte à commander le moyen de neutralisation d’odeurs et/ou l’appareil de purification de l’air du véhicule référent V2.

En variante ou en complément, l’action de gestion de la qualité de l’air peut comprendre au moins une étape d’activation d’un appareil de purification de l’air, par exemple un ioniseur d’air, de manière à améliorer la qualité de l’air. Dans ce cas, le moyen de traitement 13 permet de définir au moins un signal de commande de mise en marche d’un appareil de purification de l’air et de transmettre ce signal de commande au moyen de commande 15 apte à commander l’appareil de purification de l’air du véhicule référent V2.

En variante ou en complément, l’action de gestion de la qualité de l’air peut comprendre au moins une étape de modification du circuit d’air de sorte que le flux d’air passe par au moins deux niveaux de filtration. On peut prévoir pour cela un deuxième circuit d’air forçant l’air à passer par un deuxième niveau de filtration, en plus d’un premier niveau de filtration avantageusement prévu dans le premier circuit d’air en fonctionnement normal. Le deuxième niveau de filtration peut être prévu dans l’entrée d’air ou en variante dans l’installation de chauffage, de ventilation et/ou de climatisation. Dans ce cas, le moyen de traitement 13 est apte à définir au moins un signal de commande de contournement du premier circuit d’air pour passer à travers le deuxième circuit d’air et à apte à transmettre ce signal de commande de contournement au moyen de commande 15 correspondant.

Selon une autre variante de réalisation, un module additionnel de filtration (non représenté sur les figures) peut être agencé dans l’habitacle du véhicule référent V2. Par exemple, le module additionnel de filtration (non représenté sur les figures) peut être agencé sur le plafonnier ou encore sur la plage arrière dans l’habitacle du véhicule référent V2. Dans ce cas, l’action de gestion de la qualité de l’air peut comprendre au moins une étape d’activation du module additionnel de filtration. À titre d’exemple non limitatif, le premier niveau de filtration peut comprendre un filtre à particules et/ou un filtre combiné, c’est-à-dire un filtre qui traite à la fois la filtration de particules ou microparticule et la filtration de gaz et/ou d’odeurs. Un tel filtre combiné est classiquement appelé filtre à charbon actif. Il s’agit en particulier d’un filtre dit multi-couches, c’est-à-dire comprenant plusieurs couches pour filtrer différentes tailles de particules, notamment des plus grosses aux plus fines particules, et comprenant par exemple dans une couche intermédiaire des grains de charbon actif qui ont comme propriété d’adsorber certains gaz et/ou odeurs.

De même, à titre d’exemple non limitatif, le deuxième niveau de filtration ou le module additionnel de filtration, peut comprendre au moins un des filtres suivants : un filtre à fines particules, un filtre à charbon actif, un filtre anti-allergène, un filtre antibactérien, un filtre antivirus.

En variante ou en complément, l’action de gestion de la qualité de l’air peut comprendre au moins une étape de fermeture d’au moins un ouvrant du véhicule si l’ouvrant est dans une position ouverte lorsqu’un niveau de pollution extérieure np supérieur au seuil s prédéfini associé est détecté. Dans ce cas, le moyen de traitement 13 est apte à définir au moins un signal de commande de fermeture d’un ou plusieurs ouvrants du véhicule, tel qu’un toit ouvrant et/ou une vitre, et à transmettre ce signal de commande au moyen de commande 15 de chaque ouvrant concerné apte à déplacer l’ouvrant de façon motorisée entre des positions ouvertes et une position fermée.

Lorsque le véhicule référent V2 traverse la zone polluée, l’utilisateur se trouve alors dans un environnement protégé de l’extérieur, plus précisément de la pollution extérieure.

On peut prévoir en outre une étape d’alerte par un voyant lumineux et/ou un signal sonore de la mise en œuvre automatique de l’action de gestion de la qualité de l’air lorsqu’un niveau de pollution extérieure np qui n’est pas admissible est détecté. L’action de gestion de la qualité de l’air peut être mise en œuvre pour une durée prédéfinie. Cette durée prédéfinie peut être dépendante du niveau de pollution extérieure np détecté.

Selon un mode de réalisation préféré, une fois la zone de pollution traversée, c’est-à-dire que le niveau de pollution extérieure np est inférieur au seuil s associé prédéfini, on peut prévoir l’arrêt à l’étape E5 de l’action de gestion de la qualité de l’air lorsqu’elle est mise en œuvre.

En alternative, le procédé de gestion de la qualité de l’air peut comprendre une étape de contrôle du taux de pollution intérieure par rapport à un deuxième seuil prédéfini, et l’action de gestion de la qualité de l’air est arrêtée lorsque le taux de pollution intérieure atteint ce deuxième seuil prédéfini. En effet, le taux de pollution intérieure est dû au rejet de dioxyde de carbone, CO2, par les occupants du véhicule V2 référent, en particulier dans une situation d’admission d’air recirculé uniquement dans l’habitacle du véhicule référent V2, par exemple due à une action de gestion de la qualité de l’air de commutation de l’admission d’air dans le mode de recirculation. L’étape de contrôle du taux de pollution intérieure comprend avantageusement les sous-étapes suivantes : - relevé du taux de pollution intérieure, par exemple à l’aide de moyens de détection ou capteurs de pollution agencés dans le véhicule référent V2, et - comparaison du taux de pollution intérieure relevé au deuxième seuil prédéfini.

En conséquence, selon l’une ou l’autre de ces variantes, le ou les moyens de traitement 13 du système de gestion de la qualité de l’air 1 sont aptes à définir un signal d’arrêt et à transmettre ce signal d’arrêt au(x) moyen(s) de commande 15 pour arrêter la mise en œuvre des équipements déclenchée à l’étape E4.

Selon un mode de réalisation, on peut prévoir encore une étape de rétablissement des conditions dans le véhicule référent V2, telles qu’avant le déclenchement de l’action de gestion de la qualité de l’air. Ceci est particulier avantageux lorsque l’utilisateur ayant quitté la zone polluée, souhaite retrouver le confort d’utilisation d’avant. À cet effet, le véhicule référent V2 peut comprendre une mémoire (non représentée) pour mémoriser les réglages dans le véhicule V2 avant l’enclenchement de l’action de gestion de la qualité d’air à l’étape E4. Dans ce cas, le moyen de commande 15 est apte à commander les différents équipements pour retrouver les réglages mémorisés lorsque le niveau de pollution extérieure np est à nouveau inférieur au seuil s associé prédéfini.

On comprend donc les avantages du procédé et du système selon l’invention qui permettent pour un utilisateur d’un véhicule référent V2 de traverser confortablement, sans nuisances des zones polluées, en agissant de façon automatique sur la qualité de l’air avant de rentrer dans la zone polluée grâce aux données d relevées en temps réel en amont sur la route.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS

   1. Procédé de gestion de la qualité de l’air dans un véhicule automobile (V2), comprenant les étapes suivantes : - acquisition (El) d’au moins une donnée (d) représentative de la qualité de l’air dans un périmètre choisi autour dudit véhicule (V2), ladite au moins une donnée (d) représentative de la qualité de l’air comprenant au moins une information de localisation, - identification (E2) de la présence d’au moins un polluant (p), - détection (E3) d’un niveau de pollution extérieure (np) supérieur à un seuil (s) associé prédéfini, caractérisé en ce que : - ladite au moins une donnée (d) représentative de la qualité de l’air est acquise : • d’un dispositif de surveillance (3) externe audit véhicule (V2) prévu sur au moins un autre véhicule automobile (VI) amont par rapport au sens de circulation dudit véhicule (V2) dans lequel le procédé de gestion de la qualité de l’air est au moins partiellement mis en œuvre, et situé dans le périmètre choisi, • ou est acquise d’un serveur (100) associé comprenant au moins une base de données collectant des données (d) représentatives de la qualité de l’air, et en ce que - ledit procédé comprend en outre au moins une étape de déclenchement (E4) dans ledit véhicule (V2) d’une action de gestion de la qualité de l’air, lorsqu’un niveau de pollution extérieure {np) supérieur à un seuil (5) associé prédéfini est détecté.
2. 2. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel ladite au moins une donnée (d) représentative de la qualité de l’air comprend des coordonnées de géolocalisation.
3. 3. Procédé selon l’une des revendications précédentes, dans lequel une pluralité de données (d) représentatives de la qualité de l’air sont acquises à intervalles de temps prédéfinis.
4. 4. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’étape de détection (E3) d’un niveau de pollution extérieure (np) supérieur à un seuil (5) associé prédéfini est réalisée au sein dudit véhicule (V2) dans lequel l’action de gestion de la qualité de l’air est mise en œuvre.
5. 5. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel l’action de gestion de la qualité de l’air est mise en œuvre pour une durée prédéfinie ou est arrêtée, lorsqu’elle est mise en œuvre, à la détection d’un niveau de pollution extérieure (np) inférieur au seuil (5) associé prédéfini.
6. 6. Procédé selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, comprenant une étape de contrôle d’un taux de pollution intérieure par rapport à un deuxième seuil prédéfini, et l’action de gestion de la qualité de l’air est arrêtée lorsque le taux de pollution intérieure atteint le deuxième seuil prédéfini.
7. 7. Procédé selon l’une des revendications 5 ou 6, comprenant une étape de rétablissement des conditions dans ledit véhicule (V2) telles qu’avant le déclenchement de l’action de gestion de la qualité de l’air.
8. 8. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’action de gestion de la qualité de l’air comprend au moins une étape parmi les étapes suivantes : - commutation de l’admission d’air dans un mode de recirculation du flux d’air en provenance de l’habitacle, - activation d’un moyen de neutralisation d’odeurs, - activation d’un appareil de purification de l’air, par exemple un ioniseur d’air, - modification du circuit d’air de sorte que le flux d’air passe par au moins deux niveaux de filtration, activation d’un module additionnel de filtration agencé dans l’habitacle dudit véhicule (V2) dans lequel l’action de gestion de la qualité de l’air est mise en œuvre, - fermeture d’au moins un ouvrant dudit véhicule (V2) si l’ouvrant est dans une position ouverte lorsqu’un niveau de pollution extérieure (np) supérieur au seuil (s) associé prédéfini est détecté.
9. 9. Système de gestion de la qualité de l’air (1) connecté à, ou embarqué sur, un véhicule automobile (V2) pour la mise en œuvre d’un procédé de gestion de la qualité de l’air selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de gestion de la qualité d’air comprend au moins un moyen de traitement pour : - acquérir au moins une donnée (d) représentative de la qualité de l’air dans un périmètre choisi autour dudit véhicule (V2), ladite au moins une donnée (d) comprenant au moins une information de localisation et provenant : • d’un dispositif de surveillance (3) externe audit véhicule (V2) prévu sur au moins un autre véhicule automobile (VI) amont par rapport au sens de circulation dudit véhicule (V2) dans lequel le procédé de gestion de la qualité d’air est destiné à être au moins partiellement mis en œuvre, et situé dans le périmètre choisi, ou provenant • d’un serveur (100) associé comprenant au moins une base de données collectant des données (d) représentatives de la qualité de l’air, - identifier la présence d’au moins un polluant (p), - comparer le niveau de pollution extérieure (np) à un seuil (5) associé prédéfini, et - déclencher dans ledit véhicule (V2) une action de gestion de la qualité de l’air, lorsqu’un niveau de pollution extérieure {np) supérieur au seuil (5) associé prédéfini est détecté.
10. 10.Système (1) selon la revendication précédente, comprenant au moins un moyen de communication avec : - un serveur (100) associé comprenant au moins une base de données collectant des données (d) représentatives de la qualité de l’air, et/ou avec - au moins un autre véhicule automobile (VI) amont par rapport au sens de circulation dudit véhicule (V2 dans lequel le procédé de gestion de la qualité d’air est destiné à être au moins partiellement mis en œuvre, et situé dans le périmètre choisi et comportant un dispositif de surveillance (3) de la qualité de l’air apte à collecter au moins une donnée représentative (d) de la qualité de l’air, et/ou avec - au moins un appareil (Λ ’) situé à proximité dudit véhicule (V2) et apte à collecter au moins une donnée (d) représentative de la qualité de l’air.
11. 11.Véhicule automobile comprenant un système de gestion de la qualité d’air (1) selon l’une quelconque des revendications 9 ou 10.