FR3041754A1 - Dispositif de cible mobile pour essai de ralentissement de vehicule automobile - Google Patents

Abstract

L'invention consiste en un dispositif de cible mobile (102) pour essai de ralentissement de véhicule automobile (104), comprenant : un châssis (110) destiné à être fixé à un véhicule auxiliaire (106) ; et des moyens absorbeurs de choc (112), formant la cible (108) et disposés sur le châssis ; le châssis (110) comprend des bras de fixation (118, 118', 120) au plancher arrière (122) du véhicule auxiliaire, de manière à pouvoir fixer le dispositif à l'arrière dudit véhicule.

Description

DISPOSITIF DE CIBLE MOBILE POUR ESSAI DE RALENTISSEMENT DE

VEHICULE AUTOMOBILE L’invention a trait au domaine des véhicules automobiles. Plus particulièrement, l’invention a trait au domaine des dispositifs permettant de réaliser des essais d’un véhicule automobile. Plus particulièrement encore, l’invention a trait à un dispositif de cible montée sur un véhicule auxiliaire pour des essais de de régulation (moteur et freins) de la vitesse sur cible mobile.

La figure 1 est une vue d’un dispositif de cible mobile 2 connu pour essai de freinage automatique de véhicule automobile 4. L’essai de régulation de vitesse est réalisé pour le véhicule essai 4 à droite de l’image qui est équipé pour détecter le freinage d’un véhicule auxiliaire 6 à gauche de l’image en cas de rapprochement de la cible 8 de sorte à ralentir de manière automatique. Le dispositif comprend un châssis 10 destiné à être fixé au véhicule auxiliaire et des moyens absorbeurs de choc 12 formant la cible 8 et disposés sur le châssis 10. On peut voir que le châssis est fixé au toit du véhicule, il comprend une tourelle 14 s’étendant latéralement et munie d’un bras de fixation 16 de la cible 8 s’étendant verticalement sur le côté du véhicule auxiliaire. Le bras est en l’occurrence monté pivotant sur la tourelle. En cas de choc du véhicule essai contre la cible 8, les moyens absorbeurs 12 de la cible absorbent de l’énergie, et le mouvement de pivotement du bras de fixation de la cible par rapport à la tourelle réduit l’énergie du choc. L’enseignement est intéressant en ce que le dispositif de cible mobile 2 évite l’endommagement des véhicules. Il se limite cependant à des essais de freinage en ligne droite et à vitesse moyenne, le pivotement de la cible n’est par ailleurs pas représentatif du comportement d’un véhicule sur route. L’invention a pour objectif de proposer une solution palliant au moins un des inconvénients de l’état de l’art, en particulier de l’état de l’art connu ci-dessus mentionné. Plus particulièrement, l’invention a pour objectif de proposer une solution de dispositif de cible mobile pour essai de régulation de la vitesse du véhicule qui soit efficace. L’invention a pour objet un dispositif de cible mobile pour essai de ralentissement de véhicule automobile, comprenant : un châssis destiné à être fixé à un véhicule auxiliaire ; et des moyens absorbeurs de choc, formant la cible et disposés sur le châssis ; remarquable en ce que le châssis comprend des bras de fixation au plancher arrière du véhicule auxiliaire, de manière à pouvoir fixer le dispositif à l’arrière dudit véhicule.

Selon un mode avantageux de l’invention, le dispositif comprend, en outre, des moyens déformables élastiquement hydrauliques ou à ressort aptes à être disposés entre les moyens absorbeurs de choc et le véhicule auxiliaire. Les moyens déformables élastiquement sont aptes à absorber de l’énergie en compression ou en extension.

Selon un mode avantageux particulier de l’invention, les moyens déformables élastiquement sont disposés entre chacun des bras de fixation et le véhicule auxiliaire.

Selon un mode avantageux alternatif de l’invention, le dispositif comprend, en outre, un support configuré pour recevoir les moyens absorbeurs de choc, ledit support étant monté coulissant longitudinalement sur le châssis, les moyens déformables élastiquement étant disposés entre ledit support et ledit châssis en cas de choc.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, le support est monté coulissant via au moins une liaison glissière et/ou au moins une liaison annulaire.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, le support est monté coulissant au moins un des bras centraux, préférentiellement sur chacun des bras centraux.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, le support comprend une face avant d’appui de la cible en cas de choc, ladite face avant étant apte à s’étendre dans un plan perpendiculaire à l’axe médian du véhicule auxiliaire, les moyens déformables élastiquement comprenant au moins deux vérins hydrauliques s’étendant perpendiculairement à ladite face et étant apte à prendre appui sur ladite face en cas de choc.

Selon un mode avantageux de l’invention, les moyens absorbeurs de choc comprennent un bloc gonflable sous pression lié au châssis ou un bloc en mousse lié au châssis, lesdits moyens comprenant une portion arrière s’étendant en saillie en arrière du châssis en position de montage du dispositif.

Selon un mode avantageux de l’invention, les bras de fixation au véhicule comprennent un bras latéral destiné à s’étendre longitudinalement de chaque côté de l’axe médian du véhicule auxiliaire, et préférentiellement en symétrie dudit axe, et au moins un bras central parallèle auxdits bras latéraux, lesdits bras formant un plan horizontal d’appui des moyens absorbeurs de choc en position de montage du dispositif.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, les bras de fixation comprennent au moins deux bras centraux s’étendant à une distance d’un axe de symétrie des bras latéraux inférieure à 40% de la distance entre lesdits bras latéraux, préférentiellement inférieure à 30%, ou un unique bras central s’étendant préférentiellement dans ledit axe de symétrie.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, au moins deux bras de fixation, préférentiellement deux bras centraux, soutiennent le support, un vérin hydraulique s’étendant à niveau, latéralement, de chacun desdits bras.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, chacun des vérins hydrauliques prend appui sur la face avant d’appui sur une zone s’étendant sur une distance partant d’un bras de fixation correspondant dans la direction verticale inférieure à 40% de la hauteur de ladite face partant dudit bras, préférentiellement inférieure à 25% de ladite hauteur.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, la face avant d’appui s’étend latéralement sur une distance comprise entre 100% et 250% de la distance entre les bras latéraux, préférentiellement comprise entre 100% et 150% de ladite distance.

Selon un mode avantageux de l’invention, le châssis comprend, en outre, au moins une traverse s’étendant perpendiculairement aux bras de fixation à distance au-dessus du plan horizontal, et au moins deux piliers latéraux s’étendant dans un plan longitudinal et rigidement liés entre chaque extrémité de la traverse et le bras latéral correspondant ; les moyens absorbeurs étant situés en arrière de ladite traverse et aptes à prendre appui sur ladite traverse en cas de choc.

Selon un mode avantageux de l’invention, les piliers latéraux comprennent un pilier principal vertical et un pilier auxiliaire formant un angle avec ledit pilier principal compris entre 5° et 70°, préférentiellement entre 3) et 50°.

Selon un mode avantageux alternatif de l’invention, le châssis comprend, en outre, des nervures et/ou des parois et/ou des piliers supplémentaires rigidement liés entre la traverse et les bras centraux et/ou les éléments liant rigidement les bras latéraux aux bras centraux.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, le châssis comprend des parois transversales liées rigidement entre les bras de fixation et la traverse, chacun des vérins hydrauliques prenant appui entre le support et ladite traverse en cas de choc via chacune desdites parois.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, les vérins hydrauliques sont fixés aux parois transversales du châssis.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, chacun des bras centraux comprend au moins une nervure de renfort s’étendant longitudinalement.

La hauteur de la face avant partant du plan horizontal est par ailleurs adaptée et peut correspondre à la hauteur de la cible partant dudit plan.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, le support comprend un plateau soutenant l’effort de gravité des moyens absorbeurs et rigidement lié à la face avant et des faces latérales rigidement liées à la face avant et au plateau.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, le plateau et/ou la face avant d’appui sont montés coulissant sur le châssis.

Selon le mode avantageux alternatif de l’invention, le support comprend une traverse liée à la face avant et en arrière de ladite face pour soutenir les moyens absorbeurs de choc formant la cible.

Selon un mode avantageux de l’invention, le châssis est réalisé par soudage de profilés en alliage de fer ou en alliage d’aluminium.

Selon un mode avantageux de l’invention, les profilés sont de section carré ou rectangulaire.

Selon un mode avantageux de l’invention, le dispositif comprend, en outre, un détecteur d’approche monté sur le châssis ou le support et un émetteur d’alarme visuel ou sonore lié audit détecteur pour prévenir d’un choc imminent.

Selon un mode avantageux de l’invention, la cible comprend une décoration représentant l’arrière d’un véhicule et/ou un éclairage et/ou des éléments réfléchissants.

Les mesures de l’invention sont intéressantes en ce que le dispositif de cible mobile pour essai de freinage de véhicule est efficace. En effet, le dispositif comprend un châssis avec des bras de fixation au plancher arrière d’un véhicule auxiliaire pour la fixation du dispositif à l’arrière du véhicule de sorte à ce que la cible peut aussi être disposée sur le châssis à l’arrière du véhicule. Le dispositif de cible mobile monté sur un véhicule auxiliaire peut ainsi représenter un véhicule mobile de manière réaliste. D’autres caractéristiques et avantages de la présente invention seront mieux compris à l’aide de la description et des dessins parmi lesquels : - La figure 1 est une vue en perspective d’un dispositif de cible mobile pour essai de ralentissement de véhicule automobile selon l’état de l’art ; - La figure 2 est une vue en perspective d’un dispositif de cible mobile pour essai de ralentissement de véhicule automobile conforme à l’invention et dans un premier mode de réalisation ; - La figure 3 est une vue de dessus du dispositif de cible mobile de la figure 2 ; - La figure 4 est une vue en perspective d’un dispositif de cible mobile pour essai de ralentissement de véhicule automobile conforme à l’invention et dans un deuxième mode de réalisation ; - La figure 5 est une vue de dessus du dispositif de cible mobile de la figure 4 ;

La figure 1 est une vue en perspective d’un dispositif de cible mobile 2 pour essai de ralentissement de véhicule automobile selon l’état de l’art et qui a été décrit en relation avec la discussion de l’état de la technique.

Les figures 2 et 3 illustrent un dispositif de cible mobile pour essai de ralentissement de véhicule automobile conforme à l’invention selon un premier mode de réalisation. Les figures 4 et 5 illustrent un dispositif de cible mobile pour essai de freinage de véhicule automobile conforme à l’invention selon un deuxième mode de réalisation.

Les numéros de référence de la figure 1 sont utilisés aux figures 2 à 5 pour les éléments identiques ou correspondants, ces numéros étant toutefois majorés de 100 pour le premier mode de réalisation illustré aux figures 2 et 3, et de 200 pour le deuxième mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5. Des numéros de référence spécifiques sont toutefois utilisés pour les éléments spécifiques, ces numéros étant compris entre 100 et 200 pour le premier mode de réalisation et entre 200 et 300 pour le deuxième mode de réalisation.

Le premier mode de réalisation va être décrit en référence avec les figures 2 et 3.

La figure 2 est une vue en perspective d’un dispositif de cible mobile 102 pour essai de ralentissement de véhicule automobile (non représenté) conforme à l’invention et dans un premier mode de réalisation. Le dispositif de cible mobile 102 comprend un châssis 110 avec trois bras de fixation 118, 118’ et 120 au plancher arrière 122 d’un véhicule auxiliaire 106 de manière à pouvoir fixer le dispositif 102 à l’arrière dudit véhicule. Le dispositif comprend aussi des moyens absorbeurs de choc 112 disposés sur le châssis 110 et formant la cible. Les moyens absorbeurs de choc peuvent comprendre un bloc gonflable sous pression ou bien un bloc en mousse qui soit lié au châssis, ils sont représentés en traits interrompus sur l’image. Deux bras 118 et 118’ des trois bras de fixation au plancher arrière sont des bras latéraux et destinés à s’étendre longitudinalement de chaque côté de l’axe médian du véhicule. Les bras latéraux s’étendent en l’occurrence de manière symétrique par rapport à l’axe médian du véhicule. Cette mesure ne limite pas l’invention, dans un mode particulier de l’invention les bras latéraux peuvent être désaxés, par exemple selon les moyens de fixation utilisés au plancher arrière du véhicule. Le bras 120 des trois bras de fixation au plancher arrière est un bras central qui s’étend parallèlement aux bras latéraux. Les bras latéraux 118 et 118’ et le bras central 120 sont destinés à s’étendre en arrière du véhicule auxiliaire et à former un plan horizontal « P » pour l’appui par gravité des moyens absorbeurs de choc 112 en position de montage du dispositif. Les bras de fixation 118, 118’ et 120 sont en l’occurrence des profilés en alliage de fer de section carré. Le châssis comprend, en outre, une traverse 128 s’étendant perpendiculairement aux bras de fixation à distance au-dessus du plan horizontal d’appui « P » des moyens absorbeurs de choc. La traverse est liée aux bras latéraux grâce à deux piliers latéraux 130 et 130’ qui s’étendent dans un plan longitudinal et qui sont rigidement liés entre chaque extrémité de la traverse et un bras latéral. Les moyens absorbeurs 112 sont situés en arrière de la traverse et aptes à prendre appui contre la traverse 128 en cas de choc et les piliers 130, 130’ sont réalisés pour supporter les efforts sur la traverse en cas de choc. Le châssis comprend en l’occurrence à chaque extrémité de la traverse un pilier principal 130 s’étendant verticalement et un pilier auxiliaire 130’ formant un angle avec le pilier principal, ce dernier est en l’occurrence situé en avant du pilier auxiliaire.

La figure 3 est une vue de dessus du dispositif de cible mobile 102 pour essai de freinage de véhicule automobile 104 conforme à l’invention et dans un premier mode de réalisation. On peut voir sur l’image le véhicule auxiliaire 106, le châssis 110 avec les trois bras de fixation 118, 118’ et 120 s’étendant longitudinalement et fixés au plancher arrière 122 du véhicule auxiliaire, la traverse 128, les moyens absorbeurs de choc 112 formant la cible 108 situés en arrière de la traverse et aptes à prendre appui sur la traverse en cas de choc. Le bras central 120 est dans l’axe de symétrie « L >> des bras de fixation latéraux. Le dispositif peut comprendre, en outre, des moyens déformables élastiquement 132 hydrauliques ou à ressort aptes à être disposés entre les moyens absorbeurs de choc 112 et le véhicule auxiliaire 106. Un des moyens déformables élastiquement est en l’occurrence destiné à être monté entre chacun des bras de fixation 118. 118’ et 120 et le véhicule. Cette mesure est intéressante pour absorber une quantité d’énergie supplémentaire à la quantité d’énergie qui peut être absorbée par les moyens absorbeurs de choc 112 formant la cible. On peut également observer que les moyens absorbeurs de choc 112 comprennent une portion arrière 134 s’étendant en saillie en arrière du châssis. Cette mesure est intéressante en ce que la portion en saillie peut se déformer en cas de choc sans contact entre le véhicule essai 104 et le châssis 110.

Le deuxième mode de réalisation va être décrit en référence avec les figures 3 et 4.

La figure 4 est une vue en perspective d’un dispositif de cible mobile 202 pour essai de ralentissement de véhicule automobile (non représenté) conforme à l’invention et dans un deuxième mode de réalisation. Le dispositif 202 comprend un châssis 210 avec quatre bras de fixation 218, 218’, 220 et 220’ au plancher arrière d’un véhicule auxiliaire (non représenté), de manière à pouvoir fixer le dispositif à l’arrière dudit véhicule auxiliaire. Le dispositif 202 comprend aussi des moyens absorbeurs de choc 212, formant la cible 208 et liés au châssis 210 via un support 240 qui sera vu en détail par après. Les moyens absorbeurs de choc 212 sont du même type que ceux présentés en relation avec les figures 2 et 3. Deux bras 218 et 218’ des quatre bras de fixation au plancher arrière sont des bras latéraux destinés à s’étendre longitudinalement de chaque côté de l’axe médian du véhicule. Les bras latéraux s’étendent en l’occurrence de manière symétrique par rapport à l’axe médian du véhicule. Les deux autres bras 220 et 220’ des quatre bras de fixation au plancher arrière sont des bras centraux s’étendant parallèlement aux bras latéraux et entre lesdits bras. Les bras centraux s’étendent à une distance « C >> d’un axe de symétrie « K >> des bras latéraux qui est inférieure à 40% de la distance « d >> entre les bras latéraux, préférentiellement inférieure à 30%. Les quatre bras sont destinés à s’étendre en arrière du véhicule auxiliaire et forme un plan horizontal d’appui des moyens absorbeurs 212. Le châssis comprend, en outre, une traverse 228 s’étendant perpendiculairement aux bras de fixation à distance au-dessus du plan horizontal d’appui et au moins deux piliers latéraux 230 et 230’ s’étendant dans un plan longitudinal et rigidement liés entre chaque extrémité de la traverse et un bras latéral. On peut voir en l’occurrence que le châssis 210 comprend un pilier latéral principal 230 et un pilier latéral auxiliaire 230’ formant un angle avec le pilier principal, ce dernier étant situé en arrière du pilier auxiliaire. Le dispositif comprend, en outre, un support 240 configuré pour recevoir les moyens absorbeurs de choc 212 et monté coulissant longitudinalement sur le châssis en arrière de la traverse 218. En l’occurrence les deux bras centraux 220 et 220’ soutiennent l’effort de gravité du support 240 et ce dernier est monté coulissant sur les bras centraux. Le dispositif comprend, en outre, des moyens déformables élastiquement hydrauliques 232 et 232’ ou à ressort disposés entre le support 240 et le châssis 210 en cas de choc d’un véhicule essai sur la cible. Cette mesure est intéressante pour que le dispositif puisse absorber une quantité de l’énergie du choc en sus de la quantité absorbée par les moyens absorbeurs de choc formant la cible. Les moyens déformables élastiquement dans cette disposition particulière sont par ailleurs toujours aisément accessibles une fois le dispositif monté sur le véhicule auxiliaire. Chacun des moyens déformables élastiquement 232 et 232’ est en l’occurrence fixé au châssis 210 via une paroi transversale rigidement liée entre la traverse et les bras de fixation, et prend appui sur le châssis en cas de choc via ladite paroi. Le support 240 comprend une face avant d’appui 242 de la cible 208 en cas de choc, c’est-à-dire que la face avant soutient les efforts de la cible en cas de choc. La face avant d’appui est apte à s’étendre dans un plan perpendiculaire à l’axe médian du véhicule auxiliaire. Chacun des moyens déformables élastiquement 232 et 232’ prend appui sur le support via la face avant du support. La face avant d’appui est en l’occurrence un assemblage de profilés et comprend une paroi recevant chacun desdits moyens. La face avant d’appui 242 s’étend aussi perpendiculairement aux bras centraux de fixation. Dans le mode de réalisation ici présenté, les moyens déformables élastiquement comprennent deux vérins hydrauliques 232 et 232’ s’étendant le long des bras de fixation centraux à niveau, latéralement, desdits bras. Les vérins s’étendent aussi perpendiculairement à la face avant d’appui et sont aptes à prendre appui sur ladite face en cas de choc. Les vérins hydrauliques absorbent en l’occurrence de l’énergie par compression. Cela ne limite cependant pas l’invention, dans un autre mode de réalisation le dispositif peut être configuré de façon à ce que les moyens déformables élastiquement absorbent de l’énergie par extension. Les vérins hydrauliques prennent en l’occurrence appui sur la face avant du support sur une zone 244 qui s’étend sur une distance « h » en partant des bras centraux de fixation dans la direction verticale qui est inférieure à 40% de la hauteur « H » de la face avant en partant des bras centraux de fixation, préférentiellement inférieure à 25% de ladite hauteur. Cette mesure est intéressante pour faciliter l’absorption d’énergie par les vérins hydrauliques déformables élastiquement lors du coulissement du support sur les bras centraux de fixation. La hauteur « H » de la face avant est par ailleurs adaptée et peut correspondre à la hauteur de la cible partant des bras centraux de fixation. Le support 240 peut comprendre un plateau soutenant la force de gravité des moyens absorbeurs de choc et rigidement lié à la face avant et coulissant sur les bras centraux. Le support peut aussi comprendre des faces latérales rigidement liées à la face avant et au plateau. Le support peut par ailleurs comprendre également une traverse liée à la face avant et en arrière de ladite face pour soutenir les moyens absorbeurs de choc formant la cible.

La figure 5 est une vue de dessus du dispositif de cible mobile 202 pour essai de ralentissement de véhicule automobile 204 conforme à l’invention et dans le deuxième mode de réalisation. On peut voir sur l’image le châssis 210 avec les quatre bras de fixation 218, 218’, 220 et 220’ au plancher arrière 222 du véhicule auxiliaire 206 s’étendant longitudinalement en arrière du véhicule, la traverse 228, les moyens absorbeurs de choc 212 formant la cible 208 situés en arrière de la traverse. On peut aussi voir le support 240 de la cible et la face avant d’appui 242 du support apte à soutenir les efforts des moyens absorbeurs de choc en cas de choc. On peut également voir les deux vérins hydrauliques absorbeurs de choc 232 et 232’ s’étendant le long des bras centraux de fixation et apte à se comprimer en cas de choc en prenant appui entre la face avant d’appui 242 du support et la traverse 228 du châssis. La face avant d’appui 242 s’étend latéralement sur une distance « D » comprise entre 100% et 250% de la distance « d » entre les bras latéraux 218 et 218’, préférentiellement comprise entre 100% et 150% de ladite distance. Cette mesure est intéressante pour que la cible 208 du dispositif puisse s’étendre en largeur de manière similaire à la largeur d’un véhicule. On peut observer sur l’image que les bras centraux 220 et 220’ de fixation au plancher arrière du véhicule auxiliaire sont les deux seuls bras du châssis s’étendant en arrière de la traverse d’appui 228. Cette mesure ne limite pas l’invention, elle est cependant favorable pour limiter la masse du châssis. On peut aussi observer sur l’image que les moyens absorbeurs de choc formant la cible comprennent une portion arrière 234 s’étendant en saillie en arrière des bras centraux de fixation du châssis. Le châssis 210 et le support 240 peuvent être réalisés par mécano-soudage à partir de profilés en alliage d’aluminium, par exemple des profilés de section carré ou rectangulaire.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de cible mobile (102 ; 202) pour essai de ralentissement de véhicule automobile (104 ; 204), comprenant : - un châssis (110 ; 210) destiné à être fixé à un véhicule auxiliaire (106 ; 206) ; et - des moyens absorbeurs de choc (112 ; 212), formant la cible (108 ; 208) et disposés sur le châssis ; caractérisée en ce que le châssis (110 ; 210) comprend des bras de fixation (118, 118’, 120 ; 218, 218’, 220, 220’) au plancher arrière (122; 222) du véhicule auxiliaire, de manière à pouvoir fixer le dispositif à l’arrière dudit véhicule.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu’il comprend, en outre, des moyens déformables élastiquement (132 ; 232) hydrauliques ou à ressort aptes à être disposés entre les moyens absorbeurs de choc (112 ; 212) et le véhicule auxiliaire (106 ; 206).
3. 3. Dispositif (202) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu’il comprend, en outre, un support (240) configuré pour recevoir les moyens absorbeurs de choc (212), ledit support étant monté coulissant longitudinalement sur le châssis (210), les moyens déformables élastiquement (232, 232’) étant disposés entre ledit support et ledit châssis en cas de choc.
4. 4. Dispositif (202) selon la revendication 3, caractérisé en ce que le support (240) comprend une face avant d’appui (242) de la cible (208) en cas de choc, ladite face avant étant apte à s’étendre dans un plan perpendiculaire à l’axe médian du véhicule auxiliaire (206), les moyens déformables élastiquement comprenant au moins deux vérins hydrauliques (232, 232’) s’étendant perpendiculairement à ladite face (242) et étant apte à prendre appui sur ladite face en cas de choc.
5. 5. Dispositif (102 ; 202) selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens absorbeurs de choc (112; 212) comprennent un bloc gonflable sous pression lié au châssis ou un bloc en mousse lié au châssis, lesdits moyens comprenant une portion arrière (134 ; 234) s’étendant en saillie en arrière du châssis (110 ; 210) en position de montage du dispositif.
6. 6. Dispositif (102 ; 202) selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les bras de fixation au véhicule comprennent un bras latéral (118, 118’ ; 218, 218’) destiné à s’étendre longitudinalement de chaque côté de l’axe médian du véhicule auxiliaire, et préférentiellement en symétrie dudit axe, et au moins un bras central (120 ; 220, 220’) parallèle auxdits bras latéraux, lesdits bras formant un plan horizontal d’appui des moyens absorbeurs de choc (112 ; 212) en position de montage du dispositif.
7. 7. Dispositif (102 ; 202) selon la revendication 6, caractérisé en ce que les bras de fixation comprennent au moins deux bras centraux (220, 220’) s’étendant à une distance (C) d’un axe de symétrie (K) des bras latéraux (218, 218’) inférieure à 40% de la distance (d) entre lesdits bras latéraux, préférentiellement inférieure à 30%, ou un unique bras central (120) s’étendant préférentiellement dans ledit axe de symétrie (L).
8. 8. Dispositif (202) selon la revendication 4 et la revendication 7, caractérisé en ce qu’au moins deux bras de fixation, préférentiellement deux bras centraux (220, 220’), soutiennent le support (240), un vérin hydraulique (232, 232’) s’étendant à niveau, latéralement, de chacun desdits bras.
9. 9. Dispositif (202) selon la revendication 8, caractérisé en ce que la face avant d’appui (242) s’étend latéralement sur une distance (D) comprise entre 100% et 250% de la distance (d) entre les bras latéraux, préférentiellement comprise entre 100% et 150% de ladite distance.
10. 10. Dispositif (102, 202) selon l’une des revendications 6 à 9, caractérisé en ce que le châssis (110 ; 210) comprend, en outre, au moins une traverse (128 ; 228) s’étendant perpendiculairement aux bras de fixation à distance au-dessus du plan horizontal, et au moins deux piliers latéraux (130, 130’ ; 230, 230’) s’étendant dans un plan longitudinal et rigidement liés entre chaque extrémité de la traverse et le bras latéral correspondant ; les moyens absorbeurs (112 ; 212) étant situés en arrière de ladite traverse et aptes à prendre appui sur ladite traverse en cas de choc.