FR3039653A1 - Dispositif d'arrimage et d'epanouissement de cable - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif d'arrimage et d'épanouissement de câble, le câble (9) comprenant une gaine (90) entourant une pluralité de premiers tubes (91). Le dispositif comprenant un boîtier qui comprend une base (1) en matériau plastique et un capot (2) en matériau plastique couplable à la base (1) pour délimiter entre eux un logement à l'intérieur duquel sont aptes à s'étendre les premiers tubes (91) d'une partie dénudée du câble (9). Le boîtier comprend aussi une platine (3) en métal rapportée sur la base (1) et des pattes (31) d'accrochage en métal solidaires de la platine (3). La base (1) et la platine (3) sont configurées de telle sorte que les pattes (31) d'accrochage sont aptes à s'étendre à travers des ouvertures (131) ménagées dans la base (1) et en saillie de la base (1).

Description

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention concerne de manière générale les dispositifs d’arrimage et d’épanouissement de câbles.

ART ANTERIEUR

Les réseaux de télécommunication utilisant des câbles à fibres optiques se développent de manière très importante. Il est ainsi nécessaire de prévoir un grand nombre de raccords pour assurer la connexion entre les câbles à fibres optiques reliés aux équipements émetteurs et les câbles à fibre optique reliés aux équipements récepteurs. Les raccords entre les câbles à fibre optique peuvent s’effectuer à l'aide de boîtiers de connexion tels que décrits dans le brevet EP2113799.

Usuellement un câble à fibres optiques comprend une pluralité de faisceaux de fibres, par exemple douze faisceaux. Chaque faisceau comprend un groupe de fibres optiques, par exemple un groupe de douze fibres et un tube souple qui protège ledit groupe de fibre. Chaque fibre unitaire est elle même protégée au moyen d'un autre tube souple coloré pour son identification. Ledit câble contient ainsi douze tubes de douze fibres chacun, c'est-à-dire cent quarante quatre fibres.

Le raccordement d’un tel nombre de fibres à un ou plusieurs dispositifs de raccordement nécessite de pouvoir distinguer ces fibres et de pouvoir les manipuler sans risque de dégradation.

Pour faciliter la gestion et la manipulation des fibres d’un câble à raccorder, il est connu d’utiliser un dispositif d’arrimage et d’épanouissement de câble.

Le câble à fibres optiques est dénudé sur une longueur donnée jusqu’à son extrémité à raccorder pour faire apparaître les différents tubes qui contiennent chacun plusieurs fibres. Le dispositif comprend un boîtier qui permet d’arrimer le câble par sa gaine en entrée du boîtier, d’éclater la partie dénudée du câble en ces douze tubes, tout en les protégeant à l’intérieur du boîtier, pour pouvoir les manipuler en sortie du boîtier sans risquer de détériorer les fibres.

Les tubes de protection des fibres sont aussi protégés en sortie du boîtier par des tubes de transport qui s’étendent depuis la sortie du boîtier jusqu’au boîtier de raccordement.

Le boîtier présente une base et un capot qui forment entre eux un logement pour les tubes de protection des fibres de la partie dénudée du câble. Lesdits tubes de protection des fibres s’étendent et sont éclatés à l’intérieur du boîtier puis ressortent du boîtier en étant protégés par les tubes de transports.

La base du boîtier comprend des pattes qui permettent d’accrocher le boîtier à une plaque support munies d’ouvertures pour l’engagement desdites pattes.

Cependant, la base du boîtier est réalisée en métal de sorte que sa fabrication est coûteuse puisqu’elle nécessite des opérations de pliage, découpe et soudure.

La présente invention a pour but de proposer un nouveau boîtier d’arrimage et d’éclatement de câble permettant de palier à tout ou partie des problèmes exposés ci-dessus.

En particulier, un but de la présente invention est de proposer un nouveau dispositif d’arrimage et d’éclatement de câble moins coûteux, tout en conservant la possibilité d’accrocher solidement le boîtier à la plaque.

RESUME DE L’INVENTION A cet effet, l’invention a pour objet un dispositif d’arrimage et d’épanouissement de câble, de préférence à fibres optiques, le câble comprenant une gaine entourant une pluralité de tubes, appelés premiers tubes, chacun desdits premiers tubes contenant de préférence un faisceau de fibres optiques ; le dispositif comprenant : -un boîtier qui comprend une base et un capot couplable à la base pour délimiter entre eux un logement à l’intérieur duquel sont aptes à s’étendre les premiers tubes d’une partie dénudée du câble, - des pattes d’accrochage pour l’accrochage du boîtier à un support, caractérisé en ce que la base et le capot sont réalisés en plastique, et en ce que le boîtier comprend aussi une platine en métal rapportée sur la base, lesdites pattes d’accrochage étant en métal et solidaires de la platine.

Grâce à un tel dispositif d’arrimage et d’éclatement de câble de type métalloplastique, les parties de formes complexes du boîtier qui sont la base et le couvercle sont facilement fabricables, par exemple par moulage ou injection, du fait de leur réalisation en matière plastique.

Le fait d’insérer dans le boîtier une platine en métal qui présente les pattes d’accrochage en métal permet de conserver une bonne résistance à l’arrachage par rapport à la plaque support. En effet, le boîtier peut être solidement accroché à son support grâce aux pattes métalliques solidaires de la platine en métal rapportée sur la base dans le boîtier.

En outre la platine présente une forme simple qui ne nécessite pas de soudure, de même que pour la formation des pattes comme détaillé ci-après.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, la base et la platine sont configurées de telle sorte que les pattes d’accrochage sont aptes à s’étendre à travers des ouvertures ménagées dans la base, et en saillie du côté de la base opposé à la platine.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, le dispositif comprenant, pour chacun des premiers tubes, un tube de transport dans lequel est introduit une partie du premier tube, le boîtier, de préférence la base, comprend des moyens, appelés moyens d'épanouissement, qui comprennent une pluralité d’éléments formant les dents d’un peigne permettant de guider et de maintenir chaque tube de transport par pincement entre deux dents dudit peigne.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, le capot comprend un organe, appelé piquet, apte à traverser une ouverture ménagée dans la base et à s’étendre en saillie de ladite ouverture du côté opposé au capot.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, le capot est couplable à la base par des moyens de couplage qui sont configurés pour pouvoir présenter : -une première position de couplage selon laquelle le capot est couplé à la base de manière à former ledit logement pour protéger la partie dénudée du câble qui s’étend entre la gaine du câble et les conduits de transport ; et -une deuxième position de couplage, selon laquelle le piquet traverse la base et s’étend en saillie du côté de la base opposé au capot.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, la platine comprend une partie, appelée queue d’attache, qui s’étend suivant l’axe longitudinal du boîtier, en dehors du logement formé par le capot et la base, pour permettre d’attacher le câble à ladite queue d’attache, de préférence à l’aide d’un collier de serrage.

Le serrage du câble sur la queue de la platine permet d’empêcher la torsion ou le cintrage du câble et des fibres qu’il contient, et d’empêcher le glissement du câble.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, le câble comprenant des moyens de renfort, par exemple une mèche de kevlar, la base comprend un élément de liaison, appelée poteau d’arrimage, autour duquel lesdits moyens de renfort sont aptes à être passés pour être ramenés et maintenus le long du câble, de préférence à l’aide d’un collier de serrage.

Les moyens de renfort s’étendent le long et à l’intérieur du câble et permettent d’améliorer la tenue du câble à la traction.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, les pattes d’accrochage sont formées d’une seule pièce avec la platine, de préférence par découpe, ou emboutissage, et par pliage.

Ainsi, les pattes sont formées dans la matière de la platine, ce qui évite d’avoir à rapporter des pattes sur la platine.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, le dispositif comprend des moyens de fixation de la platine en métal sur la base, par exemple à l’aide de rivets, tels que des rivets pop.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, ledit dispositif comprend une plaque formant ledit support dans laquelle sont ménagées des ouvertures, de préférence de forme carrée ou rectangulaire, à travers lesquelles les pattes sont aptes à s’étendre pour l’accrochage du boîtier à la plaque.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, dans la deuxième position de couplage du capot sur la base, le piquet est engagé dans l’une des ouvertures de la plaque à travers laquelle s’étend une patte d’accrochage de manière à immobiliser mécaniquement le boîtier sur le support. L'invention concerne également un procédé d’arrimage et d’épanouissement d’un câble, de préférence à fibres optiques, à l’aide d’un dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes : - dénudage du câble sur une longueur donnée jusqu’à une de ses extrémités; - introduction desdits premiers tubes dans des tubes de transport ; - disposition de la partie dénudée du câble en regard de la platine qui est fixée à la base ; - couplage du capot à la base et couplage du boîtier correspondant au support par engagement des pattes de la platine qui traversent la base, dans les ouvertures du support.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, ledit procédé comprend, avant le couplage du capot à la base, la répartition et le coincement des tubes de transport entre les dents des moyens d’épanouissement du dispositif ; et en ce que les étapes de couplage du capot à la base et de couplage du boîtier correspondant au support, comprennent les étapes suivantes : - couplage du capot à la base en une première position de couplage permettant de former un logement entre le capot et la base sensiblement fermé ? - mise en place du boîtier sur le support en positionnant les pattes d’accrochage dans des ouvertures du support ; - passage des moyens de couplage en deuxième position de couplage de sorte que le piquet traverse la base et l’une des ouvertures du support dans laquelle est engagée l’une des pattes d’accrochage.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, ledit procédé comprend, avant le couplage du capot à la base, le serrage du câble sur la queue de la platine fixée à la base à l’aide d’un serre-câble qui, de préférence, serre aussi les moyens de renfort du câble.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus du dispositif d’arrimage et d’épanouissement conformément à un mode de réalisation de l’invention pour lequel un câble à fibres optique est arrimé au boîtier à l’aide d’un collier de serrage qui maintient en outre un élément de renfort du câble contre l’extérieur de la gaine du câble, ledit boîtier étant aussi muni d’un tube de transport ; - la figure 2 est une vue de la figure 1 à l’état retiré du capot conformément à un mode de réalisation de l’invention, de manière à faire apparaître la portion dénudée du câble logée dans le boîtier, un seul tube de protection qui loge un faisceau de fibre étant représenté, ledit tube de protection étant introduit dans ledit tube de transport au niveau de la sortie du boîtier; - la figure 3 est une vue éclatée du boîtier conformément à un mode de réalisation de l’invention, par exemple le boîtier de la figure 1, sans câble ni tube de transport ; - la figure 4 est une vue du boîtier conformément à un mode de réalisation de l’invention, par exemple le boîtier de la figure 1, sans représentation du câble et des tubes de transport, le capot étant en train d’être amené sur la base ; - la figure 5 est une vue du boîtier conformément à un mode de réalisation de l’invention, par exemple le boîtier de la figure 3 ou 4, à l’état couplé du capot à la base selon une première position de couplage ; - la figure 6 est une vue du boîtier conformément à un mode de réalisation de l’invention, par exemple le boîtier de la figure 5, à l’état couplé du capot à la base selon une deuxième position de couplage permettant de fixer le boîtier à une plaque support.

DESCRIPTION DETAILLEE

En référence aux figures et comme rappelé ci-dessus, l'invention concerne un dispositif d’arrimage et d’épanouissement de câble, de préférence à fibres optiques. La fonction d’épanouissement peut encore être désignée sous le terme éclatement et consiste dans le cas d’un câble à fibres optiques à dénuder une partie du câble pour pouvoir manipuler séparément une pluralité de tubes renfermant eux même un faisceau de fibres optiques.

Dans l'exemple illustré aux figures, chaque câble 9 comprend une gaine 90 entourant une pluralité de premiers tubes 91, par exemple douze ou six premiers tubes. Chacun desdits premiers tubes 91 contient de préférence un faisceau de fibres optiques (non représentées) par exemple douze fibres. Dans l'exemple illustré à la figure 2, un seul premier tube 91 a été représenté par souci de simplicité.

Chaque fibre optique (non représentée) est elle même logée dans un deuxième tube (non représenté). Autrement dit, chacun desdits premiers tubes 91 loge une pluralité de deuxièmes tubes entourant chacun une fibre unitaire.

Le dispositif comprend un boîtier qui comprend une base 1 en matériau plastique et un capot 2 en matériau plastique couplable à la base 1 pour délimiter entre eux un logement à l’intérieur duquel sont aptes à s’étendre les premiers tubes 91 d’une partie dénudée du câble 9.

Avantageusement, le capot 2 comprend ainsi des moyens de couplage 5, de préférence de type mâles ou femelles, aptes à coopérer avec des moyens de couplage 6 correspondants de type femelles ou males ménagés sur la base 1. Lesdits moyens de couplage 5, 6 sont de préférence élastiquement déformables. Comme détaillé ci-après lesdits moyens de couplage comprennent des éléments de couplages 51,52, 60 correspondant à différents niveau d’enfoncement du capot 2 sur la base 1.

Les moyens de couplage 5 du capot 2 comprennent une paire d’organes 51, 52 disposés selon une direction orthogonale à l’axe longitudinal du boîtier et correspondant à la direction d’enfoncement du capot 2 sur la base 1. Les moyens de couplage 6 correspondant de la base 1 comprennent pour chaque paire d’organes 51, 52 un organe 60 complémentaire. Lesdits organes 51, 52 sont agencés de sorte que par enfoncement du capot 2 sur la base 1 sur une première distance, l’organe 51 coopère avec l’organe 60, puis lorsque l’opérateur continue d’enfoncer le capot, l’organe 52 coopère alors avec l’organe 60.

Dans l'exemple illustré aux figures, le capot 2 présent deux rebords longitudinaux qui sont chacun pourvus de deux paires d’organes 51, 52 écartées l’une de l’autre longitudinalement. La base 1 comprend aussi deux rebords longitudinaux muni chacun de deux organes 60 pour coopérer avec les deux paires d’organes 51, 52 du capot.

Le boîtier comprend aussi une platine 3 en métal fixée à la base 1, du côté intérieur dudit logement, par exemple à l’aide de rivets, tels que des rivets pop, ou encore par des moyens de fixation de type ergots ou tenons ménagés dans la base 1 et engageables par déformation élastique à travers des orifices ménagés dans la platine 3 en métal. La platine 3 est appliquée sur la face dite intérieure de la base 1, qui est orientée vers le capot 2 à l’état couplé du capot 2 à la base 1.

La transition entre les tubes 91 du câble 9 et les équipements de raccordement est assurée par les tubes de transport 7. La platine 3 comprend des pattes 31 en métal pour l’accrochage du boîtier à un support 4. Ledit support 4 se présente sous la forme d’une plaque munie d’ouvertures 431 d’engagement des pattes 31 d’accrochage. Ledit support peut faire partie ou être rapporté sur une armoire qui loge des dispositifs de raccordement.

Lesdites pattes d’accrochage 31 sont solidaires de la platine 3 et aptes à s’étendre à travers des ouvertures 131 ménagées dans la base 1 et en saillie de ladite base 1 du côté extérieur de la base, c'est-à-dire en saillie de la face extérieure de la base opposée au capot 2. Le côté extérieur est défini par opposition au logement défini entre le capot 2 et la base 1, ou encore par opposition au capot 2.

Le boîtier présente une forme générale parallélépipédique allongée. Comme illustré à la figure 3, à une extrémité du boîtier opposée à l’extrémité d’introduction du câble, ledit boîtier présente une ouverture 29, de préférence une encoche, ménagée dans le capot 2, permettant de fermer le capot 2 sur la base 1 autour de la gaine du câble sans abîmer le câble 9.

Dans l'exemple illustré à la figure 2, un seul tube de transport 7 a été représenté par souci de simplicité et de manière cohérente avec le fait qu’un seul premier tube 91 du câble 9 a été représenté.

La base 1 comprend des moyens d'épanouissement 19 configurés pour répartir les premiers tubes 91 et les maintenir en position dans le boîtier par l’intermédiaire desdits tubes de transport 7 dans lesquels lesdits premiers tubes sont introduits.

Selon un aspect particulier, lesdits moyens 19 d'épanouissement comprennent une pluralité d’éléments 197 d'épanouissement écartés les uns des autres et qui forment les dents d’un peigne. Une partie de chaque tube de transport 7 s’étend dans le boîtier entre deux éléments 197 d'épanouissement de manière à être maintenu par pincement entre lesdits éléments 197 d'épanouissement. Autrement dit, lesdits éléments 197 d'épanouissement enserrent les tubes de transport 7. Les éléments 197 d'épanouissement sont aussi configurés pour répartir les tubes de transport 7 dans plusieurs couloirs.

Les tubes 91 sont ainsi dirigés et maintenus dans plusieurs couloirs délimités par les dents du peigne formé par une partie de l’intérieur du boîtier. En effet, le raccordement de l'extrémité du câble à fibres optiques à un autre câble ou à un équipement, nécessite l'éclatement de ce câble en ses différents faisceaux pour ensuite permettre de raccorder les fibres optiques unitaires à un boîtier de connexion.

Ledit tube de transport 7 entoure la partie dudit premier tube 91 qui sort du boîtier jusqu’au dispositif de raccordement auquel lesdites fibres contenues dans ledit premier tube sont destinées à être raccordées.

Le tube transport 7 permet ainsi de maintenir la portion du premier tube 91 qui se situe au niveau de la zone de sortie du boîtier, dans une gorge formée entre deux dents du peigne 19. Ledit tube de transport 7 permet aussi de protéger le premier tube 91 qui loge lui-même un faisceau de fibres optiques, entre le boîtier du dispositif d’arrimage et d’épanouissement et le dispositif de raccordement.

Le faisceau de fibres qui sort du boîtier d’arrimage et d’épanouissement, en étant protégé, d'une part, par un tube de protection issu du câble et, d'autre part, par le tube de transport 7, est amené jusqu’à un équipement ou à un dispositif de raccordement, tel que le dispositif décrit dans le brevet EP2113799. Ce dispositif permet l'éclatement du faisceau en fibres optiques unitaires et le raccordement des fibres à d’autres fibres.

Comme illustré plus particulièrement aux figures 4 et 6, le capot 2 comprend un organe 24, appelé piquet, qui s’étend perpendiculairement à l’axe longitudinal du boîtier, ou encore perpendiculairement à la paroi de fond de la base 1 et donc perpendiculairement à la plaque support 4. Ce piquet est configuré avec le capot et la base pour pouvoir traverser une ouverture ménagée 124 dans la base 1 et s’étendre en saillie de ladite ouverture 124 du côté opposé au capot. Comme détaillé ci-après, ce piquet 24 permet de verrouiller le boîtier du dispositif sur le support 4.

Le capot 2 est couplable à la base 1 par des moyens de couplage 5, 6 qui comprennent deux positions de couplage destinées à être prises successivement.

Les moyens de couplage 5, 6 présentent ainsi une première position de couplage, correspondant à la mise en place du capot 2 sur la base 1, selon laquelle le capot 2 est couplé à la base 1, de manière à former ledit logement pour protéger la partie dénudée du câble 9. A cet effet le capot 2 est enfoncé sur la base 1 sur une distance telle que les organes 51 des moyens de couplage 5 du capot 2 coopèrent avec les éléments 60 des moyens de couplage 6 correspondant de la base 1. Un tel couplage du capot 2 sur la base permet de former un logement de protection des premiers tubes 91 de la partie dénudée du câble 9 et ainsi de manipuler le boîtier, non encore fixé au support 4, sans risque d’abîmer les premiers tubes 91 et en particulier les fibres qu’ils contiennent.

Les moyens de couplage 5, 6 présentent aussi une deuxième position de couplage, correspondant à l’étape de fixation du boîtier 1 sur la plaque support 4. A cet effet, le capot 2 est enfoncé sur la base 1 sur une distance telle que les organes 52 des moyens de couplage 5 du capot 2 coopèrent avec les éléments 60 des moyens de couplage 6 correspondant de la base 1.

En outre, dans cette deuxième position de couplage, le piquet 24 traverse alors l’ouverture 124 de la base 1 et s’étend en saillie du côté de la base 1 opposé au capot, c'est-à-dire du côté extérieur de la base 1 qui fait face à la plaque support 4. L’extrémité libre du piquet 24 s’étend alors dans l’ouverture 431 d’engagement de la patte 31 et immobilise ainsi la patte 31, précédemment engagée dans l’ouverture 431, suivant la direction longitudinale du boîtier.

Pour retirer le boîtier du support 4, l’opérateur doit repousser le piquet 24 pour faire passer le capot 2, par rapport à la base 1, de la deuxième position de couplage à la première position de couplage.

La platine 3 comprend une partie 39, appelée queue d’attache, qui s’étend suivant l’axe longitudinal du boîtier en dehors du logement formé par le capot et la base, et du côté opposé aux éléments d’épanouissement.

Un collier de serrage 8 permet de serrer la partie du câble 9 située à proximité immédiate du boîtier, sur ladite queue 39 d’attache de la platine 3.

La réalisation de la queue 39 en métal permet de limiter le risque de casse de la queue lorsque le câble est soumis à des efforts mécaniques, tels que des efforts de flexion ou de torsion.

Usuellement, le câble 9 comprend des moyens de renfort 92, par exemple une mèche de kevlar, qui permettent d’améliorer la tenue du câble à la traction. Selon un mode de réalisation, la base 1 comprend un élément de liaison, appelée poteau d’arrimage 192, autour duquel lesdits moyens de renfort 92 sont aptes à être passés pour être ramenés et maintenu le long de la gaine 90 du câble 9 à l’aide de moyens de maintien, de préférence formés par ledit collier de serrage 8 et destinés à maintenir le câble 9 sur la queue d’attache 39 de la platine 3. Une ouverture 392 est ménagée dans la platine 3 pour permettre de laisser passer le poteau d’arrimage 192 à l’état fixé de la platine 3 sur la base 1.

Le dispositif selon l'invention permet de mettre en oeuvre un procédé d’arrimage et d’épanouissement d’un câble, de préférence à fibres optiques, de la manière suivante. L’opérateur dénude le câble 9 sur une longueur donnée. Les tubes 91 de la partie dénudée sont alors introduits dans des tubes de transport 7 et la partie dénudée 9 du câble est disposée le long et en regard de la platine 3 qui est fixée à la base 1.

Les moyens de renfort 92 du câble 9 sont passés autour du poteau 192 et ramenés contre la gaine 90 du câble 9. Le câble 9 est serré sur la queue 39 de la platine 3 fixée à la base 1 à l’aide du serre-câble 8 qui enserre aussi les moyens de renfort 92 du câble 9 contre la gaine 90 du câble. Les tubes de transport 7 qui logent les premiers tubes 91 du câble sont répartis et coincés entre les dents 197 des moyens d’épanouissement 19 de la base. L’opérateur positionne le capot 2 sur la base 1 en une première position de couplage permettant de former un logement entre le capot 2 et la base 1 sensiblement fermé. La platine 3 s’étend, hormis sa queue 39 dans ledit logement. Le boîtier et le câble correspondant peuvent ainsi être déplacés sans risque d’abimer la partie dénudée du câble qui s’étend dans et est donc protégée par le boîtier.

Le boîtier est mis en place sur le support 4 en positionnant les pattes 31 d’accrochage dans les ouvertures 431 du support 4, de sorte que l’intérieur du L formé par chaque patte 31 vient contre un bord de l’ouverture 431 correspondante. L’opérateur appuie sur le capot 2 pour faire passer les moyens de couplage 5, 6 en deuxième position de couplage de sorte que le piquet 24 traverse la base 1 et l’une des ouvertures 431 du support 4 dans laquelle est engagée l’une des pattes 31 d’accrochage.

La patte 31 est ainsi maintenue en position dans l’ouverture 431 de la plaque 4. En particulier la branche du L formé par la patte qui est liée au corps de la platine est mis en appui contre un bord de l’ouverture 431 tandis que l’autre aile du L s’étend en regard de la plaque 4 du côté opposé au corps de la platine. Ainsi, le boîtier est verrouillé sur la plaque 4.

Le dispositif d’arrimage et d’épanouissement de câbles permet ainsi d’assurer, de manière fiable et économique, l'arrêt et le maintien mécanique des éléments constitutifs d’un câble à fibres optiques à raccorder. L'invention n’est pas limitée aux modes de réalisation illustrés dans les dessins. En conséquence, il doit être entendu que, lorsque les caractéristiques mentionnées dans les revendications annexées sont suivies par des signes de référence, ces signes sont inclus uniquement dans le but d'améliorer l'intelligibilité des revendications et ne sont nullement limitatifs de la portée des revendications.

De plus, le terme « comprenant » n’exclut pas d’autres éléments ou étapes. En outre, des caractéristiques ou étapes qui ont été décrites en référence à l’un des modes de réalisation exposés ci-dessus peuvent également être utilisées en combinaison avec d’autres caractéristiques ou étapes d’autres modes de réalisation exposés ci-dessus.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif d’arrimage et d’épanouissement de câble, de préférence à fibres optiques, le câble (9) comprenant une gaine (90) entourant une pluralité de tubes (91), appelés premiers tubes, chacun desdits premiers tubes (91) contenant de préférence un faisceau de fibres optiques ; le dispositif comprenant : -un boîtier qui comprend une base (1) et un capot (2) couplable à la base (1) pour délimiter entre eux un logement à l’intérieur duquel sont aptes à s’étendre les premiers tubes (91) d’une partie dénudée du câble (9), - des pattes d’accrochage (31) pour l’accrochage du boîtier à un support (4), caractérisé en ce que la base (1) et le capot (2) sont réalisés en plastique, et en ce que le boîtier comprend aussi une platine (3) en métal rapportée sur la base (1), lesdites pattes (31) d’accrochage étant en métal et solidaires de la platine (3).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la base (1) et la platine (3) sont configurées de telle sorte que les pattes (31 ) d’accrochage sont aptes à s’étendre à travers des ouvertures (131) ménagées dans la base (1), et en saillie du côté de la base (1 ) opposé à la platine (3).
3. 3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que, le dispositif comprenant, pour chacun des premiers tubes (91), un tube de transport (7) dans lequel est introduit une partie du premier tube (91 ), le boîtier, de préférence la base (1), comprend des moyens (19), appelés moyens d'épanouissement, qui comprennent une pluralité d’éléments (197) formant les dents d’un peigne permettant de guider et de maintenir chaque tube de transport (7) par pincement entre deux dents (197) dudit peigne.
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le capot (2) comprend un organe (24), appelé piquet, apte à traverser une ouverture (124) ménagée dans la base (1) et à s’étendre en saillie de ladite ouverture (124) du côté opposé au capot (2).
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le capot (2) est couplable à la base (1) par des moyens de couplage (5, 6) qui sont configurés pour pouvoir présenter : -une première position de couplage selon laquelle le capot (2) est couplé à la base (1) de manière à former ledit logement pour protéger la partie dénudée du câble (9) qui s’étend entre la gaine (90) du câble et les conduits de transport (7) ; et -une deuxième position de couplage, selon laquelle le piquet (24) traverse la base (1) et s’étend en saillie du côté de la base (1) opposé au capot (2).
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la platine (3) comprend une partie (39), appelée queue d’attache, qui s’étend suivant l’axe longitudinal du boîtier, en dehors du logement formé par le capot (2) et la base (1), pour permettre d’attacher le câble (9) à ladite queue d’attache (39), de préférence à l’aide d’un collier de serrage (8).
7. 7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, le câble (9) comprenant des moyens de renfort (92), par exemple une mèche de kevlar, la base (1) comprend un élément de liaison, appelée poteau d’arrimage (192), autour duquel lesdits moyens de renfort (92) sont aptes à être passés pour être ramenés et maintenus le long du câble (9), de préférence à l’aide d’un collier de serrage (8).
8. 8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pattes (31) d’accrochage sont formées d’une seule pièce avec la platine (3), de préférence par découpe et par pliage d’une partie de la platine.
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens de fixation de la platine (3) en métal sur la base (1 ), par exemple à l’aide de rivets, tels que des rivets pop.
10. 10. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend une plaque formant ledit support (4) dans laquelle sont ménagées des ouvertures (431), de préférence de forme carrée ou rectangulaire, à travers lesquelles les pattes (31) sont aptes à s’étendre pour l’accrochage du boîtier à la plaque (4).
11. 11. Dispositif selon la revendication 10 prise en combinaison de la revendication 4, caractérisé en ce que, dans la deuxième position de couplage du capot sur la base, le piquet (24) est engagé dans l’une des ouvertures (431) de la plaque à travers laquelle s’étend une patte d’accrochage de manière à immobiliser mécaniquement le boîtier sur le support (4).
12. 12. Procédé d’arrimage et d’épanouissement d’un câble (9), de préférence à fibres optiques, à l’aide d’un dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes : - dénudage du câble (9) sur une longueur donnée jusqu’à une de ses extrémités ; - introduction desdits premiers tubes (91) dans des tubes de transport (7) ; - disposition de la partie dénudée (9) du câble en regard de la platine (3) qui est fixée à la base (1) ; - couplage du capot (2) à la base (1) et couplage du boîtier correspondant au support (4) par engagement des pattes (31 ) de la platine (3) qui traversent la base (1), dans les ouvertures du support (4).
13. 13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit procédé comprend, avant le couplage du capot (2) à la base (1), la répartition et le coincement des tubes de transport (7) entre les dents (197) des moyens d’épanouissement (19) du dispositif ; et en ce que les étapes de couplage du capot (2) à la base (1 ) et de couplage du boîtier correspondant au support (4), comprennent les étapes suivantes : - couplage du capot (2) à la base (1) en une première position de couplage permettant de former un logement entre le capot (2) et la base (1) sensiblement fermé ; - mise en place du boîtier sur le support (4) en positionnant les pattes (31) d’accrochage dans des ouvertures (431 ) du support (4) ; - passage des moyens de couplage (5, 6) en deuxième position de couplage de sorte que le piquet (24) traverse la base (1 ) et l’une des ouvertures (431 ) du support (4) dans laquelle est engagée l’une des pattes (31 ) d’accrochage.
14. 14. Procédé selon l'une des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que ledit procédé comprend, avant le couplage du capot (2) à la base (1), le serrage du câble (9) sur la queue (39) de la platine (3) fixée à la base (1) à l’aide d’un serre-câble (8) qui, de préférence, serre aussi les moyens de renfort (92) du câble (9).