FR3039387A1 - Cintre pour soutien-gorge - Google Patents

Abstract

Cintre pour soutien-gorge comportant : - deux branches (2), de préférence incurvées vers le bas, pourvues chacune d'une encoche (7) sur leur face supérieure (11), à proximité des extrémités des branches, chaque encoche (7) permettant d'accueillir une bretelle (B) du soutien-gorge, - deux pinces fixées chacune à une extrémité sur la face arrière (10) d'une branche correspondante (2), de façon à plaquer contre la face arrière (10) de la branche la bretelle engagée dans l'encoche.

Description

La présente invention concerne les cintres destinés à la présentation de soutiens-gorge.

De nombreux modèles de cintres existent, avec des agencements permettant de tenir au mieux les articles à présenter.

Or, les cintres existants n’offrent pas entièrement satisfaction lorsqu'utilisés pour la présentation des soutiens-gorge.

En effet, la longueur des bretelles doit souvent être ajustée pour placer l’article dans les meilleures conditions pour sa présentation, et les bretelles sont mal aisées à manipuler sur les cintres existants.

Par ailleurs, il est indispensable que le cintre n’endommage pas l’article et soit esthétique. L’invention vise à perfectionner encore les cintres destinés à la présentation des soutiens-gorge et elle y parvient grâce à cintre pour soutien-gorge comportant : - Deux branches, de préférence incurvées vers le bas, pourvues chacune d’une encoche sur leur face supérieure, à proximité des extrémités des branches, chaque encoche permettant d’accueillir une bretelle du soutien-gorge, - deux pinces fixées chacune à une extrémité sur la face arrière d’une branche correspondante, de façon à plaquer contre la face arrière de la branche la bretelle engagée dans l’encoche.

Le cintre selon l’invention permet un bon maintien des bretelles du soutien-gorge y compris durant la manipulation des bretelles pour ajuster leur longueur, grâce aux encoches et aux pinces. Cette manipulation peut se faire sans avoir à toucher la pince, ce qui facilite l’opération d’ajustement. Les pinces peuvent laisser glisser les bretelles entre elles et la branche correspondante, les bretelles étant par ailleurs guidées par les encoches.

Les branches sont de préférence en bois, mais d’autres matériaux sont possibles. De préférence, les pinces sont métalliques. Chaque pince peut présenter une extrémité recourbée vers l’extérieur, qui permet la mise en place d’une bretelle sur le cintre sans que l’utilisateur n’ait à toucher la pince.

Chaque pince peut présenter à proximité de sa zone de fixation sur la branche une zone arquée, concave vers la surface en regard de la branche, qui lui confère plus de flexibilité, et peut permettre d'accueillir des bretelles épaisses sans les pincer trop fort.

De façon classique, le cintre peut comporter un crochet de suspension métallique au niveau de la jonction des branches.

De préférence, chaque pince présente une partie d'appui venant au contact de la bretelle, plane et parallèle à la surface en regard de la branche, s'étendant sur une distance supérieure ou égale à la largeur de l'encoche.

De préférence, chaque encoche présente un fond plat.

Chaque pince est par exemple fixée sur la branche correspondante à l'aide de deux vis.

Dans l'invention, chaque pince agit par son élasticité propre pour plaquer la bretelle contre la face arrière des branches ; les pinces ne sont pas réalisées à la façon de pinces crocodiles, comportant deux parties métalliques articulées ensemble. L’invention a encore pour objet un ensemble comportant un cintre selon l’invention, tel que défini ci-dessus, et un soutien-gorge porté par le cintre, dont les bretelles sont engagées dans les encoches et maintenues plaquées par les pinces contre la face arrière des branches. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’un exemple de mise en œuvre non limitatif de celle-ci, et à l’examen du dessin annexé, sur lequel : - La figure 1 représente un cintre selon l’invention en vue de face, - la figure 2 représente le cintre de la figure 1 vu de l’arrière, - la figure 3 représente en perspective la pince sur la branche du cintre, - la figure 4 est une vue de dessus de la branche du cintre, - la figure 5 est une vue de dessus de la pince, représentée isolément, - la figure 6 est une vue de face selon la flèche VI de la figure 5, - la figure 7 illustre le maintien d’un soutien-gorge par le cintre, - la figure 8 représente la bretelle engagée sous la pince, - la figure 9 illustre la mise en place de la bretelle sous la pince, et - la figure 10 illustre la possibilité de régler la bretelle sans toucher à la pince.

Le cintre 1 selon l’invention, représenté sur les figures, comporte deux branches en bois 2 de forme légèrement incurvée vers le bas, munies à leur jonction 4 d’un crochet de suspension 3 métallique.

Les branches 2 sont munies chacune sur leur face arrière 10 d’une pince 6 métallique et présentent sur leur face supérieure 11 une encoche 7.

Chaque pince 6 est fixée sur la branche correspondante 2 à l’aide de vis 12, vissées dans le bois et engagées à travers une partie de fixation 13 de la pince 6 à la faveur de perçages 14.

Chaque pince 6 comporte une partie d’appui 15 reliée à la partie de fixation 13 par une partie arquée 17. La partie d’appui 15 présente une incurvation 18 à son extrémité.

La concavité de la partie arquée 17 est tournée vers la face arrière 10 des branches 2 et son rayon de courbure R est par exemple compris entre 4 et 6 mm, pour une longueur totale L de la pince comprise entre 40 et 50 mm. Le rayon de courbure r de la partie d’extrémité incurvée 18 est par exemple compris entre 7 et 11 mm.

La partie d’appui 15, entre la partie arquée 17 et la partie d’extrémité incurvée 18, est plate et sa longueur 1 est de préférence comprise entre 15 et 25 mm. La largeur w de la pince 6 est par exemple comprise entre 5 et 7 mm.

Chaque pince 6 est fixée sur la branche correspondante 2 de façon à ce que la partie d’appui 15 s’étende le long de l’encoche 7, comme on le voit sur les figures 3 et 4 notamment, la longueur de l’encoche 7 étant inférieure à celle de la partie d’appui 15.

La longueur D de chaque encoche 7 est par exemple comprise entre 15 et 20 mm. La profondeur d de chaque encoche 7 est par exemple comprise entre 2 et 8 mm.

Chaque encoche 7 présente une forme de créneau dans l’exemple considéré.

Le cintre 1 est utilisé pour maintenir un soutien-gorge S, comme illustré à la figure 7. Les bretelles B s’engagent dans les encoches 7 et sont plaquées par les pinces 6 contre la face arrière 10 des branches 2, comme on peut le voir sur la figure 8.

La partie d’extrémité incurvée 18 définit un bord relevé qui facilite l’introduction de la bretelle B sous la pince, sans avoir à toucher la pince pour l’écarter de la branche, comme illustré à la figure 9. La bretelle B peut être glissée facilement sous la pince 6 jusqu’à s’engager dans l’encoche 7.

Un avantage important de l’invention est de permettre de régler la longueur des bretelles B alors que le soutien-gorge est en place sur le cintre, comme illustré à la figure 10, sans avoir à toucher la pince. Cette opération peut aisément s’effectuer d’une main, l’autre main portant le cintre. Les bretelles B peuvent facilement glisser entre les pinces 6 et la face arrière 10 des branches 2, les surfaces en regard étant lisses.

De plus, les pinces 6 sont discrètes et peu encombrantes, et ne nuisent ainsi pas à l’esthétique du cintre. L’invention n’est pas limitée à l’exemple qui vient d’être décrit. En particulier, d’autres articles à bretelles peuvent être suspendus au cintre.

On peut apporter des modifications à la forme des branches, des encoches et des pinces.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Cintre (1) pour soutien-gorge comportant : - deux branches (2), de préférence incurvées vers le bas, pourvues chacune d’une encoche (7) sur leur face supérieure (11), à proximité des extrémités des branches, chaque encoche (7) permettant d’accueillir une bretelle (B) du soutien-gorge, - deux pinces (6) fixées chacune à une extrémité sur la face arrière (10) d’une branche correspondante (2), de façon à plaquer contre la face arrière (10) de la branche la bretelle engagée dans l’encoche.
2. 2. Cintre selon la revendication 1, les branches (2) étant en bois.
3. 3. Cintre selon la revendication 1 ou 2, les pinces (6) étant métalliques.
4. 4. Cintre selon l’une quelconque des revendications précédentes, chaque pince (6) présentant une extrémité (18) recourbée vers l’extérieur.
5. 5. Cintre selon l’une quelconque des revendications précédentes, chaque pince présentant, à proximité de sa zone de fixation sur la branche, une zone arquée (17), concave vers la surface en regard de la branche.
6. 6. Cintre selon l’une quelconque des revendications précédentes, comportant un crochet de suspension métallique (3) au niveau de la jonction des branches.
7. 7. Cintre selon l'une quelconque des revendications précédentes, chaque pince (6) comportant une partie d'appui (15) venant au contact de la bretelle (B), plane et parallèle à la surface en regard de la branche (2), s'étendant sur une distance (/) supérieure ou égale à la largeur (D) de l’encoche.
8. 8. Cintre selon l'une quelconque des revendications précédentes, chaque encoche (7) ayant un fond plat.
9. 9. Cintre selon l'une quelconque des revendications précédentes, chaque pince (6) étant fixée sur la branche correspondante à l'aide de deux vis (12).
10. 10. Ensemble comportant un cintre tel que défini dans l’une quelconque des revendications précédentes et un soutien-gorge (S) porté par le cintre, dont les bretelles (B) sont engagées dans les encoches (7) et maintenues plaquées par les pinces (6) contre la face arrière (10) des branches (2).