FR3034901A1 - Procede de surveillance d'un element de signalisation - Google Patents

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Abstract

Dans le procédé de surveillance : - en présence d'éléments de signalisation (2), dans chaque élément, un organe (24) détermine au moins une accélération, et - un serveur de contrôle centralisé (80) détermine une valeur pour chaque élément à partir des données et compare la valeur avec au moins un seuil.

Description

- 1 - L'invention concerne les éléments de signalisation, par exemple les bornes signalant la présence de conduites de gaz. On connaît des éléments de signalisation permettant de signaler la présence de conduites de gaz à proximité. Par exemple, en France, on utilise des bornes triangulaires jaunes situés à la surface, par exemple sur les trottoirs, sur les routes, pour marquer la présence de gazoducs sous la terre. Ces bornes indiquent donc aux éventuels entrepreneurs de travaux qu'ils doivent prendre des précautions avant d'entamer des actions de creusement dans la terre, au risque de heurter une conduite de gaz.
Pour remplir leur fonction, ces bornes doivent être visibles. Elles sont ainsi généralement fixées de façon verticale à un endroit précis. Mais elles peuvent être heurtées, déplacée ou abîmées, par des piétons ou par des véhicules par exemple. Le responsable des conduites peut avoir l'obligation légale de vérifier régulièrement que les bornes de signalisation remplissent bien leur fonction, c'est-à-dire qu'elles sont bel et bien visibles. Il est donc important de savoir si ces bornes sont toujours debout et en bon état. A cette fin, on envoie des agents de terrain vérifier régulièrement l'état des bornes. On effectue également des surveillances par hélicoptères, avion, ou véhicule routier. Toutefois, sachant qu'un réseau de conduites de gaz de plusieurs dizaines de milliers de kilomètres peut être équipé d'une borne tous les 50 mètres, cette surveillance est coûteuse, chronophage et complexe. Un but de l'invention est donc de permettre une surveillance des bornes plus simple, plus rapide et moins coûteuse. A cet effet, on prévoit selon l'invention un élément de signalisation comprenant : - un organe de détection d'au moins une accélération, et - des moyens d'émission sur un réseau de télécommunications d'au moins une donnée résultant de l'organe. Ainsi, l'organe de détection peut être choisi pour détecter au moins une accélération linéaire et de préférence trois selon trois axes orthogonaux de sorte qu'il forme un accéléromètre. On peut aussi prévoir alternativement ou cumulativement qu'il est apte à mesurer au moins une accélération angulaire et de préférence trois autour de trois axes orthogonaux de sorte qu'il forme un gyromètre, voire une centrale inertielle. L'organe permet de détecter un mouvement de l'élément de signalisation, suite à un choc notamment. Par exemple, l'élément peut avoir été couché ou déplacé. Les moyens d'émission permettent alors d'alerter un opérateur responsable des éléments de signalisation. Les tournées de surveillance peuvent donc être réduites ou ciblées. On obtient une surveillance plus simple et moins coûteuse à terme. De plus, l'élément peut être paramétré pour transmettre les données très peu de temps après leur 3034901 - 2 - obtention. L'opérateur est donc alerté sans délai lorsque survient une anomalie concernant la position de l'élément. Avantageusement, l'élément de signalisation comprend un dispositif de géolocalisation.
5 Ainsi, l'opérateur sait où est placé l'élément dont l'état a été modifié. S'il a été déplacé, il peut aussi déterminer sa nouvelle localisation. Cela permet de suivre la localisation d'éléments de signalisation qui sont stockés avant d'être installés ou encore qui ont été dérobés après installation. De préférence, l'élément comprend un capteur de température.
10 Ce capteur permet par exemple de détecter une montée en température anormale d'une batterie ou d'une pile de l'élément. Avantageusement, l'élément forme au moins l'un des éléments suivants : - une borne de signalisation d'une conduite de fluide ou d'un câble de transmission d'énergie ou de signaux, 15 - un panneau de signalisation, et - un plot de chantier. Ainsi, l'invention est appropriée pour la surveillance des bornes de signalisation de conduites de gaz, mais aussi pour des bornes de signalisation de conduites d'hydrocarbures comme du pétrole. L'invention est également appropriée pour la 20 surveillance des éléments de signalisation de câbles électriques ou de câbles de communication, par exemple à fibre optique, ou pour tout objet enterré dans le sol, tel qu'une cuve ou un réservoir. De même, elle peut servir à surveiller d'autres types d'éléments de signalisation tels que les panneaux fichés dans la chaussée ou les plots de chantier qui sont généralement simplement posés sur le sol. Ces panneaux et ces 25 plots subissent fréquemment des chocs et des déplacements qu'il est bon de pouvoir détecter sans retard. On prévoit également selon l'invention un procédé de contrôle d'un élément de signalisation, dans lequel : - un organe de détection d'au moins une accélération de l'élément de signalisation 30 détermine au moins une donnée relative à au moins une accélération de l'élément, et - des moyens de l'élément émettent la ou les données sur un réseau de télécommunications. Avantageusement, en préalable à la détermination, l'organe détecte au moins une variation d'accélération.
35 Ainsi, lorsque l'élément de signalisation a été déplacé ou est tombé, on prévient l'opérateur via un message. On peut prévoir que la transmission des données est déclenchée par un choc sur l'élément. 3034901 - 3 - De préférence, la détermination est mise en oeuvre après une période prédéterminée à l'issue de la détection. Ainsi, on attend que la borne se soit stabilisée dans une position ou à un endroit afin d'envoyer des données fiables. Cette temporisation permet de diminuer l'occurrence de 5 fausses alertes. Avantageusement, la détermination et l'émission forment un cycle qui est mis en oeuvre périodiquement. Ainsi, à intervalles réguliers, les moyens d'émission envoient des données concernant l'élément de signalisation, même en l'absence de tout choc ou mouvement 10 de ce dernier. Cela permet d'être certain que l'organe, les moyens d'émission ou tout autre dispositif le cas échéant fonctionnent toujours. De préférence, des moyens de l'élément déterminent en outre au moins l'une des données suivantes : - une donnée de géolocalisation, 15 - une donnée relative à un niveau de charge d'une batterie, - une donnée de température, - un identifiant de l'élément, - un identifiant d'une transmission, et - une durée écoulée depuis une autre transmission, 20 et les moyens d'émission émettent la ou les données sur le réseau. Ainsi, l'utilisation de tout ou partie de ces autres données permet une surveillance à distance de différents aspects du fonctionnement de l'élément de signalisation et améliore donc l'étendue de cette surveillance. On prévoit également selon l'invention un serveur de contrôle d'éléments de 25 signalisation, le serveur comprenant : - des moyens de réception de messages depuis un réseau de télécommunication, et - des moyens pour déterminer, à partir de données reçues du réseau et relatives à au moins une accélération d'éléments de signalisation, une valeur pour chaque élément, et pour comparer la valeur avec au moins un seuil.
30 Ainsi, à partir des données, le serveur peut déterminer quelle est la position angulaire de la borne, par exemple par rapport à la direction verticale, ou à toute autre position de référence. De cette manière, on détermine si la borne a été inclinée de manière importante ou non par rapport à cette position de référence, afin d'estimer si sa fonction de signalisation est toujours assurée.
35 On prévoit également selon l'invention un procédé de contrôle d'éléments de signalisation, dans lequel des moyens centralisés, tels qu'un serveur, distants des éléments de signalisation : 3034901 -4- - reçoivent d'un réseau de télécommunication, pour chaque élément, des données relatives à au moins une accélération de l'élément, - déterminent au moins une valeur, et - comparent la valeur avec au moins un seuil.
5 Il s'agit du procédé mis en oeuvre par le serveur. Avantageusement, les données proviennent des éléments de signalisation et/ou de terminaux mobiles. Ainsi, soit les données reçues ont été envoyées par les moyens d'émissions des éléments de signalisation, soit elles ont été envoyées par un terminal d'un opérateur, tel 10 qu'un smartphone, sur lequel est installée par exemple une application mobile dédiée au système. En effet, un agent de terrain peut lui même effectuer des relevés de valeurs auprès de la borne et les envoyer au serveur au moyen de l'application. De préférence, la ou chaque valeur est relative à au moins l'un des éléments suivants : 15 - une orientation de l'élément par rapport à la direction verticale, - une température de l'élément, et - une localisation de l'élément. En effet, la réception des données peut servir à déclencher dans le serveur une détermination de valeurs, si besoin à l'aide d'autres données, qui ne concernent pas 20 seulement l'orientation de l'élément de signalisation mais aussi sa température ou sa localisation. Avantageusement, les moyens centralisés comparent une durée écoulée depuis la réception d'une dernière transmission concernant un élément de signalisation prédéterminé avec une valeur prédéterminée.
25 Ainsi, les moyens centralisés attendent la réception d'un message périodique, par exemple toutes les 24 heures, de façon à vérifier le bon fonctionnement des moyens associés à l'élément de signalisation. Autrement dit, un élément de signalisation est parannétré pour transmettre périodiquement les données de l'accéléromètre, qui n'indiqueront la plupart du temps aucun changement d'orientation de l'élément.
30 L'absence de la réception de ce message ou des messages sur une période prédéterminée indique une anomalie et peut servir pour déclencher une alerte. De préférence, les moyens centralisés émettent une alerte au sujet de l'un des éléments de signalisation. Ainsi, lorsque des données anormales sont reçues qui indiquent par exemple un 35 problème de verticalité de l'élément, les moyens centralisés en déduisent que l'élément de signalisation a été atteint par un choc, ou a été déplacé. On prévoit également selon l'invention une base de données comportant un support 3034901 - 5 - d'enregistrement électronique comprenant sous forme enregistrée des données relatives à au moins une accélération d'éléments de signalisation. On prévoit également selon l'invention un système de surveillance comprenant : - des éléments de signalisation comprenant chacun un organe de détection d'au 5 moins une accélération, et - un serveur de contrôle centralisé apte pour chaque élément à déterminer une valeur à partir d'au moins une donnée résultant de l'organe et à comparer la valeur avec au moins un seuil. On prévoit aussi un procédé de surveillance dans lequel : 10 - en présence d'éléments de signalisation, dans chaque élément, un organe de détection d'au moins une accélération détecte au moins une accélération, et - un serveur de contrôle centralisé détermine une valeur pour chaque élément à partir d'au moins une donnée résultant de l'organe et compare la valeur avec au moins un seuil.
15 On prévoit également selon l'invention un programme d'ordinateur, comprenant des instructions de code aptes à commander la mise en oeuvre des étapes d'un procédé selon l'invention lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. Enfin, on prévoit selon l'invention un procédé de mise à disposition du programme précité en vue de son téléchargement sur un réseau de télécommunications.
20 Nous allons maintenant présenter un mode de mise en oeuvre de l'invention à l'appui des figures annexées, qui sont fournies à titre d'exemples et ne présentent aucun caractère limitatif, et dans lesquelles: - la figure 1 est une vue d'un élément de signalisation selon un mode de réalisation de l'invention; 25 - la figure 2 illustre un mode de réalisation d'un système selon l'invention associé à un tel élément; - la figure 3 illustre des moyens mis en oeuvre dans ce système ; - la figure 4 illustre un procédé mis en oeuvre par les moyens de la figure 3; - la figure 5 illustre de façon schématique le fonctionnement d'une partie de ce 30 système; - la figure 6 illustre de façon schématique une base de données de ce système ; - la figure 7 illustre de façon schématique un portail de supervision utilisé avec l'invention ; - la figure 8 illustre un procédé mis en oeuvre par les moyens de la figure 3 et au moyen 35 d'un terminal mobile ; - la figure 9 illustre un procédé mis en oeuvre par un terminal mobile dans le cadre de l'invention ; et 3034901 -6- - la figure 10 montre la trame d'un message utilisé dans le procédé. 1) Présentation du contexte 5 Dans le présent exemple, on suppose qu'une entreprise a en charge des canalisations de gaz, ou gazoducs, situées le plus souvent sous terre. Afin de signaler leur présence à la surface, par exemple pour prévenir de leur présence des conducteurs de travaux, on les signale par des bornes 2 par exemple de couleur jaune. Dans la suite, on parlera indifféremment de borne ou d'élément de signalisation pour 10 désigner le même objet. Dans le présent mode de mise en oeuvre de l'invention, un système de boîtiers communicants permettant d'identifier et de localiser les bornes, afin de prévenir si la fonction de signalisation de ces bornes risque de n'être plus assurée correctement, par exemple si les bornes ne sont plus en position verticale.
15 Dans la suite, on entendra par opérateur, l'entité responsable de la surveillance des bornes de signalisation. On entendra par agent, toute personne physique dont la tâche est d'intervenir auprès des boîtiers sur place, pour les mettre en marche, pour les vérifier, pour les réinitialiser, ou pour les remplacer. 20 2) Description du système Le système comprend en l'espèce une architecture complète de solution de connectivité, qui va de l'infrastructure à surveiller jusqu'à l'applicatif destiné aux opérateurs.
25 Comme cela est illustré sur la figure 1, la borne 2 est équipée d'un boîtier électronique 1. La borne 2 est apte à être montée fixe au sol. En effet, elle est placée à un endroit de sorte qu'elle remplit sa fonction de signalisation le mieux possible à cet endroit et dans une certaine position, dite de référence. Elle n'a donc, a priori, pas vocation à être déplacée volontairement, si ce n'est pour améliorer son efficacité ou 30 pour assurer la signalisation d'une autre conduite de gaz. Le boîtier 1 forme une balise autonome et communicante capable de détecter un choc, une perte de verticalité, une anomalie thermique ou un déplacement. Il est apte aussi à transmettre des données portant sur des caractéristiques physiques (angles, accélérations, etc...), un identifiant unique et la position géographique de la borne 2.
35 Comme l'illustre la figure 2 avec un schéma global qui sera détaillé ultérieurement, ces données sont transportées grâce à un réseau de télécommunication qui est ici choisi pour être du type longue portée et basse consommation, par exemple le réseau 3034901 - 7 - de type Sigfox 5 dédié aux machines. Ces données sont reçues dans la base de données 3 de l'opérateur. Elles sont ensuite extraites de la base 3 vers un organe de traitement 6 en vue de subir une étape de décompression et de mise à disposition en clair pour l'opérateur. Ce dernier récupère les informations dans un portail de 5 supervision 7 visible sur un écran d'un terminal et décide des actions à mener sur le terrain en fonction des alertes et des gestions de priorité sur les milliers de kilomètres du réseau de conduites de gaz 8. Chaque technicien 9 de l'opérateur utilise en l'espèce une application mobile 11 associée au système pour détecter la position du boîtier 2 et récupérer sur le terrain les 10 données mesurées. L'application 11 utilise ensuite un réseau de télécommunication classique 13 pour envoyer ces données vers une platefornne de l'opérateur. L'ensemble des données est agrégé dans une base de données 15 et mis à disposition du superviseur de l'opérateur. Le système est composé de quatre types d'éléments.
15 Il comprend d'abord sur chaque borne 2 un boîtier communicant 1 étanche et autonome dont le logiciel, décrit plus bas, permet de surveiller la verticalité du boîtier pendant plus de dix ans, en étant alimenté uniquement par une pile sans rechargement. Le boîtier 2 comprend également des organes aptes à déterminer la géolocalisation et la température du boîtier. Les mesures de ces données sont 20 déclenchées lors d'une modification des mesures de l'accéléromètre ou à défaut tous les 24h pour être émises sur le réseau radio, comme on le décrit plus bas. Il décrit aussi un réseau radio longue portée 5 à faible consommation, ici opéré par Sigfox. On dit que ces réseaux sont non résilients. Ce réseau permet la collecte des messages émis par le boîtier.
25 Il comprend un serveur informatique 80 permettant: - la récupération des données de chaque boîtier 2 communicant, - le traitement de la non réception de messages liée à ces réseaux radio, - le traitement et l'analyse des données des capteurs (géolocalisation, température, accélérations), 30 - la récupération des données de l'installation de chaque boitier remontée par un agent 9 muni d'un smartphone et de l'application du produit 11 (données de géolocalisation, identifiant et date d'installation du boîtier) - de gérer les données dans une base de donnée 15 avec des webservices détaillés plus bas, et 35 - d'afficher un portail web 7 de supervision des installations et des événements. Le système comprend enfin une application pour un terminal tel qu'un smartphone 11 permettant de: 3034901 -8- - déclarer le boîtier sur le serveur, - fournir ses coordonnées de géolocalisation, et - enrichir les données par une photo et une description du boîtier et de la borne. Comme on le verra, l'application peut être utilisée en mode « déconnecté ». Dans ce 5 cas, elle décharge les données lors de la reconnexion. Elle sert également à la remontée des informations des tournées de remise en l'état des bornes détériorées, tournées effectuées par les agents munis de l'application. 3) Description du boîtier communicant 10 L'objectif principal du boîtier communicant est de signaler la verticalité du support sur lequel le boîtier est attaché. Ce support peut être une borne de signalisation de gazoduc. Mais ce peut être n'importe quel autre objet. Il peut par exemple être pertinent de placer ce boîtier sur des plots de chantiers, sur des panneaux autoroutiers, ou sur 15 du mobilier urbain. Ainsi, on surveille à distance que ces éléments sont toujours aptes à remplir leur fonction de signalisation, d'indication ou toute autre fonction nécessitant un positionnement particulier. En l'espèce, la suite de la description porte sur le placement du boîtier au niveau d'un élément de signalisation de conduite de gaz. Le boîtier est installé sur un 20 poteau/pylône/borne/balise de signalisation vertical situé à l'extérieur, en général au-dessus d'une conduite de gaz. L'indice de protection cible du boîtier est IP68 pour une gamme de température allant de -30°C à +55°C. Il peut être fixé à la borne de différentes manières, notamment par des moyens ne permettant pas le démontage facile afin d'éviter des actes de vol ou de vandalisme. Ce poteau/pylône/borne/balise 25 peut subir des impacts importants qui ne doivent pas altérer le fonctionnement du boîtier. Ses fonctions sont assurées quel que soit le sens du boîtier après un choc ou une détérioration de la borne. Le boîtier est étiqueté afin de permettre son identification unique lors de l'installation. Outre le numéro d'identification, un OR code y a été adjoint ici afin de mettre en oeuvre 30 la lecture automatique par un outil d'installation, ici le smartphone et l'application de l'agent, dont le fonctionnement est décrit plus loin. Les composants internes au boîtier 1 sont illustrés sur la figure 3.Le boîtier 1 peut être éteint et allumé par un interrupteur magnétique 21 sur le terrain afin de ne pas altérer outre mesure la durée de vie des piles 22. Un indicateur, en l'espèce une diode 35 de type «led» 23, précise à l'agent l'état du boîtier après qu'il ait activé l'interrupteur magnétique 21.Le boîtier contient également un accéléromètre trois axes 24 apte à mesurer des accélérations linéaires suivant trois axes orthogonaux. Tout type 3034901 - 9 - d'accéléromètre est utilisable dans le cadre de l'invention. L'accéléromètre aura pour but de détecter un choc ou un déplacement du boîtier et donc de l'élément de signalisation auquel il est fixé, de façon à alerter l'opérateur à distance. Le boîtier 1 comprend également un module 25 comportant un organe de géolocalisation, par 5 exemple une localisation par des antennes relais ou une localisation satellitaire du type GPS. Le boîtier comprend une antenne, et un capteur de température. Enfin, le boîtier comprend un microcontrôleur 26 apte à commander tous les capteurs au moyen d'un logiciel qui sera décrit plus loin, et un module radio 27 décrit ci-après. Le module radio 27 est apte à émettre les données des différents capteurs du boîtier 10 sur un réseau radio dit longue portée et basse consommation. On considère dans le cadre de l'invention qu'un réseau est dit longue portée lorsqu'il permet la communication entre deux éléments du réseau distants d'au moins 4 kilomètres l'un de l'autre. En l'espèce, on utilise prioritairement un réseau de type Sigfox, mais on pourrait en utiliser d'autres. Ces réseaux longue portée et basse consommation sont 15 caractérisés par une volumétrie de message très limitée, aussi bien en taille de message qu'en nombre de messages par jour et cela sans acquittement. Cette contrainte forte est avantageusement associée à des solutions nouvelles de récupération de données : enrichissement des données par une application mobile portée par l'agent lors de l'installation du boîtier sur l'élément de signalisation, utilisation 20 des balises temporelles du réseau de collecte, gestion de l'indétermination temporelle du système. Ces solutions sont détaillées par la suite. Le dispositif comprenant le boîtier est autonome en énergie. Une batterie haute capacité 22 ou une pile permet d'assurer une durée de vie en consommation normale de plus de 10 ans.
25 L'ensemble du dispositif est mis en oeuvre par un procédé permettant d'assurer les missions de surveillance tout en minimisant la consommation électrique. On va maintenant lister les composants choisis dans le présent mode de réalisation de l'invention. Ces composants ne sont pas limitatifs et peuvent être remplacés par d'autres composants aptes à assurer les mêmes fonctions.
30 La solution mise en oeuvre dans le présent exemple repose sur l'utilisation dans le boîtier du module TD1204 de Telecom Design. Ce module intègre : - un module radio longue portée basse consommation permettant l'utilisation du réseau de l'opérateur Sigfox ; - un capteur de température, un accéléromètre, un récepteur GPS et un 35 convertisseur analogique-numérique permettant de garder l'information de la charge de la pile, et - un microcontrôleur de gestion de l'électronique, en particulier des fonctions de 3034901 - 10 - basse consommation. Ce module peut être remplacé par un module sans récepteur GPS, notamment par le module TD1202 de chez Telecom Design. En effet, dans un second mode de réalisation de l'invention, cette dernière ne présente pas d'organe de géolocalisation.
5 La position des boîtiers est alors déterminée par l'application mobile puis tout déplacement est mesuré par l'accéléromètre. Le module peut également être remplacé par les modules proposés compatibles du réseau Sigfox ou enfin par les composants numériques et radiofréquence pouvant réaliser la fonction de transmission sur le réseau Sigfox.
10 Ce module est complété dans le boîtier 1 par : - un interrupteur magnétique de type «ILS» (« Interrupteur à lame souple », caractérisé par la présence d'une lame souple attirée par un aimant) pouvant être activé sans contact au travers du boîtier, - une diode « led » verte traversant le boîtier dont la résine garantie l'étanchéité, 15 - des éléments à quartz permettant la mise en oeuvre du module TD1204 précité, - une antenne omnidirectionnelle de 868 MHz qui permet la communication sur le réseau Sigfox, - une antenne de réception GPS permet d'utiliser la fonction GPS intégrée dans le module, 20 - une batterie au lithium-chlorure de Thionyl permet d'assurer l'alimentation pendant 10 ans avec une capacité de 3300 mAh à 3,6 V. Ces organes électroniques sont fixés sur une plaque en matière plastique 28 trouée aux extrémités servant de support et qui sera utilisée pour attacher le boîtier à la borne. L'ensemble de l'électronique est noyé dans une résine isolante permettant l'étanchéité 25 et le maintien de l'électronique dans les conditions sévères des chocs. 4) Procédé mis en oeuvre par le logiciel correspondant à une faible consommation 30 En référence à la figure 4, on va maintenant décrire le procédé mis en oeuvre par le microcontrôleur 26 du boîtier 1 grâce à un logiciel interne. Lors de son installation sur la borne, le boîtier 1 repère sa position par géolocalisation et son inclinaison initiale grâce à l'accéléromètre 24. Afin de laisser à l'agent le temps de réaliser l'installation, il a été proposé le procédé suivant.
35 A l'étape 10, le boîtier est mis en route manuellement au moyen de l'interrupteur magnétique. Une temporisation fixée à 5 minutes à l'étape 20 permet de laisser à l'agent le temps 3034901 de fixer le boîtier communicant sur la borne et d'installer la borne dans sa position de référence. Ensuite, une acquisition des capteurs (GPS, accéléromètre, température, pile) est réalisée à l'étape 30 par le boîtier.
5 Dans le cas où l'organe responsable de la géolocalisation ne capte pas de données de géolocalisation (test 35), une nouvelle temporisation de 5 minutes est lancée à l'étape 40, uniquement pour lui laisser le temps de déterminer sa position. Ensuite, les informations sont émises à l'étape 50 par le boîtier dans un message dit « de vie », via le réseau sans fils basse consommation longue portée 5.
10 Ensuite, le boîtier se met en veille à l'étape 60. Sans choc ou déplacement du boîtier (test 70), la veille se termine à l'issue d'une période prédéterminée (test 75), par exemple 24 heures plus tard, par l'envoi d'un nouveau message de vie. En cas de choc ou de déplacement de la borne (test 70), mesuré par l'accéléromètre 15 24 du boîtier, le procédé redémarre sans attendre la fin des 24 heures et aboutit à l'envoi d'un message dit « d'événement » pour alerter l'opérateur sur le fait qu'un choc ou un mouvement a été détecté. Envoi de messages de vie 20 Le boîtier 1 communique tous les jours sa trame de vie. Ainsi, toutes les 24 heures (test 75), un temporisateur du boîtier réveille le microcontrôleur 26 qui, via la boucle 76, réalise l'acquisition des capteurs et transmet les données par le message de vie. Une nouvelle temporisation de 5 minutes est lancée dans le cas où l'organe de 25 géolocalisation ne capte pas. Afin de limiter la consommation, si cet organe ne capte pas de position sur quatre tentatives consécutives, c'est-à-dire pour quatre messages de vie, la fonction de géolocalisation est suspendue jusqu'au prochain événement (un choc dû à un déplacement qui pourrait permettre au GPS de capter à nouveau). C'est le sens de 30 l'étape de test 77. L'accéléromètre mesure un vecteur d'accélération sur trois axes X, Y, Z (sans mouvement, seule la gravité est présente et la verticalité est identifiée). Le vecteur de l'accélération sur les trois axes X, Y et Z est normalisé pour que l'accélération de la gravité 9,8 m/s2 ait un module égal à 98 sur des plages de valeurs 35 de 1 octet chacune (-128 à + 127). De la sorte, la norme du vecteur mesuré au repos est égale à 98. Ce vecteur est stocké dans des variables Xref, Yref, Zref, envoyées dans le 3034901 - 12 - message de vie. Envoi de messages d'événement 5 La détection d'un choc engendre une alerte de l'opérateur. Pour cela, une modification des valeurs mesurées par l'accéléromètre (test 70) réveille le microcontrôleur et fixe une temporisation 78 jusqu'à obtenir une stabilisation ininterrompue des données de l'accéléromètre pendant 30 secondes. A l'issue de cette stabilisation, le microcontrôleur réalise l'acquisition des données 10 des différents capteurs et les transmet par l'intermédiaire d'un message d'événement, suivant la boucle 79. Dans le présent exemple, la détection d'un choc est donc déterminée comme suit : Toutes les 30 secondes : - le microcontrôleur se réveille ; 15 - l'accéléromètre mesure les valeurs X, Y, Z; Les moyens automatisés calculent la différence entre la norme du vecteur et une valeur de référence formée par la dernière norme envoyée par le message antérieur (d'événement ou de vie). Si cette différence en valeur absolue dépasse un seuil fixé ici à 17, nous concluons qu'un choc est détecté. On pourrait mettre en place toute autre 20 formule, par exemple une formule basée sur un seuil concernant des produits scalaires sur les trois axes. - Si on est en présence d'un choc, Xref, Yref, Zref prennent les nouvelles valeurs détectées et les moyens de transmission émettent ensuite un message d'anomalie sur le réseau. 25 - en l'absence de choc, le cycle recommence 30 secondes après. 5) Procédé mis en oeuvre pour la transmission des données Compte tenu des limitations des réseaux basse consommation longue portée sur 30 fréquence libre, tels que le réseau Sigfox, on prévoit une solution résiliente face à la perte de messages entre le boîtier et le serveur, on limite la taille des messages à 12 octets utiles (contrainte spécifique au réseau Sigfox), et on limite l'émission à un message de vie par jour pour utiliser les forfaits les plus compétitifs. Si la perte de message est possible, les probabilités nous permettent de faire 35 l'hypothèse qu'au-delà de quatre messages consécutifs perdus envoyés à des heures différentes, le problème est un problème de couverture de l'opérateur. Afin d'avoir une vue consolidée hebdomadaire de l'état des bornes, un message de vie par jour semble 3034901 - 13 - adapté : la réception hebdomadaire d'un message de vie daté par le réseau permet ce contrôle. Si un message d'événement est perdu, il est important d'avoir un moyen d'en retrouver l'information pertinente car il ne sera pas répété. La solution mise en oeuvre est l'ajout dans les messages de vie du numéro du dernier événement.
5 Les messages d'événements et les messages de vie présentes ici les mêmes formats, incluant les informations des capteurs et des informations d'événement. Ce format est illustré à la figure 10. Il comprend sur 12 octets : - l'identifiant du message et de l'événement sur 1 octet. L'identifiant est codé 0 à 15 (sur 4 bits modulo 16) et ce code s'incrémente à chaque message. Le numéro du dernier 10 événement, 0 à 15 (sur 4 bits modulo 16), qui s'incrémente à chaque événement, mais pas sur les trames de vie, - la géolocalisation sur six octets : trois octets pour la latitude, trois octets pour la longitude. Il est possible d'implémenter une solution de compression des données en utilisant les informations du réseau Sigfox qui permettent de résoudre les coordonnées 15 macroscopiques à un pas de 20 km, - les données de l'accéléromètre sur trois octets sont ici normalisées par rapport à la gravité comme indiqué plus haut, - le niveau des piles sur 1 octet, et - la donnée de température sur 1 octet.
20 On voit donc que chaque borne 2 comprend : - un accéléromètre 24 apte à déterminer une accélération de l'organe sur trois axes, et - des moyens d'émission 25 sur un réseau de télécommunications 5 de données résultant de l'accéléromètre 24.
25 De la sorte, l'accéléromètre détermine des données relatives à une accélération de l'organe sur un à trois axes, et des moyens 25 de l'organe émettent les données sur un réseau de télécommunications 5. 6) Un réseau radio Ion ue portée faible consommation 30 Le réseau radio longue portée faible consommation permet d'utiliser les solutions radio dont la consommation pour l'envoie d'un message est déterministe. Il existe différents protocoles possibles notamment Lora, Sigfox, m-bus wireless, Ondéo système, et l'usage en est permis sur les fréquences libres (en Europe les fréquences 35 libres en dessous de 1 GHz sont 169 MHz et 868 MHz). Différents acteurs se positionnent pour être opérateur de ce type de réseaux, notamment Sigfox, Actility, M20City, Ondéo système et Bouygues télécom. 3034901 - 14 - Concernant l'invention, il est pertinent de choisir pour la mise en oeuvre de l'invention le réseau Sigfox. Toutefois, comme expliqué précédemment, ce choix de réseau n'est pas déterminant dans la mise en oeuvre de l'invention. On peut utiliser un autre réseau longue portée basse consommation, que ce soit en France ou dans 5 d'autres pays. Le réseau Sigfox collecte les messages et les enrichit de la date de réception, des antennes qui ont collectée les messages et de la puissance de réception. De plus, Sigfox met à disposition de ses clients une interface permettant de transférer ou de consulter les messages reçus par leur réseau. Cela est illustré sur la figure 5, dont le 10 contenu était déjà visible sur la figure 2. Ainsi, c'est par ce réseau que les informations envoyées par le boîtier 2 se dirigent vers la base de données Sigfox 3. Le système utilise l'API (« Application program Interface ») 31 fournie par Sigfox pour pouvoir traiter les données ainsi que des fonctions de rappel paramétrables 32. 15 7) Le serveur 80 Le serveur 80 est architecturé autour d'une base de données SQL dédiée réalisée à partir de la solution Microsoft Azure SQL server. Elle est illustrée à la figure 2, et de façon détaillée à la figure 6. Cette base de données 15 est créée et enrichie par deux 20 canaux: - les messages collectés des bornes via le réseau Sigfox, et - les messages venant de l'application mobile des agents qui installent les bornes. L'accès aux données a lieu au travers d'un portail qui agrège les données pertinentes, par exemple à l'instant donné du parc de boîtiers de bornes connectés.
25 Une application fonctionnant sur la base de données permet de modifier les états des bornes en fonctions des données accumulées. La solution s'appuie sur l'exploitation des messages récupérés du réseau Sigfox. Les messages sont composés des données provenant du système embarqué et des informations de l'opérateur réseau. Ils sont réceptionnés dans un webservice dédié. La liste des webservices est décrite dans 30 la prochaine partie. Les messages sur 12 bits sont déchiffrés en temps réel lors de leur réception et enregistrés dans une base de données. Ils sont aussi archivés afin de pouvoir être exploités et réutilisés à plus long terme. Le message est décodé en fonction du codage précédemment expliqué. On y trouve les informations suivantes : 35 - géolocalisation du boîtier - données de l'accéléromètre - numéro du dernier événement 3034901 -15- - numéro du message - niveau de batterie ou des piles, et - température. Les données enrichies fournies par le réseau Sigfox sont stockées afin de conserver 5 certaines informations importantes : - géolocalisation macroscopiques par cellule radio, - qualité du lien radio de la meilleure cellule, et - heure de réception des messages. Lors de leur enregistrement en base de données, les messages sont décomposés 10 selon le format défini et chaque donnée est positionnée dans la colonne adéquate : géolocalisation, valeur d'accéléromètre d'un axe, etc. Dans le serveur, les données de l'accéléromètre sont traitées pour comparer la nouvelle orientation de la borne par rapport à une orientation de référence de la borne. La différence d'orientation qui en résulte forme une valeur qui est comparée à un seuil prédéterminé. Si cette valeur 15 dépasse le seuil, c'est à dire s'il y a un changement d'orientation substantiel, on identifie une anomalie. Concrètement, le serveur reçoit des valeurs de la part des modules communicants. Le premier message reçu après installation ou remise en place de la borne 2 sert de vecteur d'accélération de référence pour le serveur 80. Tous les messages ensuite 20 reçus du réseau 3 fournissent un nouveau vecteur d'accélération. Le serveur 80 détermine ensuite si l'angle formé par les deux vecteurs franchit un seuil prédéterminé. Si c'est le cas, la borne/balise est annoncée comme "borne active détériorée". Ensuite, si après la réception de nouvelles valeurs de la borne, l'angle formé par les deux vecteurs revient en deçà du seuil, la borne est annoncée comme « borne active 25 choquée ». Le calcul de l'angle entre les deux vecteurs est réalisé par les calculs d'angle classiques entre deux vecteurs à trois dimensions. On voit donc que le serveur 80 comprend: - des moyens de réception de messages depuis un réseau de télécommunication, et 30 - des moyens pour déterminer, à partir de données reçues du réseau et relatives à une accélération sur trois axes d'éléments de signalisation, une valeur pour chaque élément, et pour comparer la valeur avec au moins un seuil. Ainsi le serveur, distant des éléments de signalisation : - reçoit d'un réseau de télécommunication 5 pour chaque élément, des données 35 relatives à au moins une accélération de l'élément sur trois axes, - détermine au moins une valeur, et - compare la valeur avec au moins un seuil. 3034901 - 16 - 8) Les services internet pour s'interfacer à l'application mobile L'application de l'agent permet d'enrichir la base de donnée par l'association du 5 boîtier à: - une photo permettant d'identifier la plaque d'identité de la borne, - un descriptif de 144 caractères, et - les coordonnées GPS de l'agent lors de l'installation. L'application de l'agent permet aussi de modifier l'état de la borne selon ses 10 observations sur le terrain. Il peut ainsi selon les cas confirmer la remise en place de la borne, valider son état comme active et sans écart par rapport à la référence, ou encore déclarer la borne éteinte. 9) La base de donnée 15 La base de données contient toutes les données de la borne et de son état. Il est également possible de mémoriser tout l'historique des messages afin de procéder à la validation des algorithmes d'état, ou de les modifier si besoin. On voit donc que la base de données comporte un support d'enregistrement 20 électronique comprenant sous forme enregistrée des données relatives à au moins une accélération, sur trois axes, d'éléments de signalisation. 10) Le portail de supervision 25 Le portail de supervision 7, illustré aux figures 2 et 7, permet au client d'avoir une vue globale de l'état du parc de bornes sous forme de liste exportable en fichier, sous forme cartographique et sous forme de liste filtrée sur des états ou n'importe lequel des éléments de la base de donnée. Quand on parle d'état des bornes, on parle en vérité d'état des boîtiers qui sont fixés aux bornes. Dans la suite, on parlera indifféremment 30 d'état des bornes, d'état des balises ou d'état des boîtiers. Cette plateforme est accessible à partir d'un lien internet. L'accès est sécurisé. Le portail permet d'afficher les informations détaillées du niveau de signalisation de chaque borne et des tableaux de données globaux (par exemple les statuts par zones géographiques). Ainsi, dès qu'un défaut de signalisation est repéré, l'application affiche la fiche signalétique de la 35 borne et son statut (par exemple : « signalisation détériorée»). 11) Le traitement des données 3034901 - 17 - Le traitement des données reçues permet de déduire l'état des balises face à l'historique des messages et des informations reçus des boîtiers et des agents (via l'application mobile).
5 Ce traitement tient compte de la non-garantie de transmission des messages Sigfox et de la possibilité pour un agent d'installer ou de valider l'état des bornes sans être connecté, c'est-à-dire en donnant les informations à la base de données par exemple le soir en rentrant. Il existe donc une indétermination intrinsèque d'un jour que nous pouvons réduire en 10 datant les événements par l'heure de réception fournie par le réseau Sigfox et l'heure de renseignement de l'agent sur place. L'imprécision à prendre en compte est celle de Sigfox (l'ordre d'une minute) auquel il faut ajouter le temps que met l'opérateur à valider l'état d'une borne soit typiquement 5 minutes. 15 a) Les états possibles d'une borne Chaque borne peut avoir les états suivants : - borne muette : déclarée active par l'agent d'installation mais dont aucun message n'a été reçu, - borne active valide : déclarée active par l'agent d'installation et communicant par 20 message de vie une position sans écart par rapport à celle de référence, - borne active choquée : ayant envoyée un message d'événement sans que sa position de référence ne soit sortie des tolérances, - borne active détériorée : ayant envoyée un message de vie ou d'événement en dehors de ses tolérances, 25 - borne sans communication : dont les messages radio ne sont plus reçus, - borne déclarée éteinte : qu'un agent a déclaré non utilisée, et - borne déclarée éteinte mais communicante : qu'un agent a déclaré non utilisée mais dont les messages radio sont encore reçus. 30 b) les actions des agents avec les boîtiers Comme expliqué précédemment, la première action liée au boîtier fixé à la borne est le fait que l'agent allume le boîtier, déclare et remplit sa fiche puis l'installe au niveau de la borne. Ensuite, la borne émet un message de vie initialisant sa position de référence. Le soir, quand l'agent rentre, toutes les données sont poussées sur la base de données 35 et corrélées ensuite aux messages reçus par ailleurs directement depuis les bornes. Les balises sont alors créées dans la base de données et prennent deux états possibles : borne muette ou borne active valide. 3034901 - 18 - La seconde action possible d'un agent auprès d'un boîtier est son extinction. L'agent doit remplacer un boîtier et le déclare éteint (ou non opérationnel). Les balises sont alors dans deux états possibles : borne éteinte, ou borne éteinte communicante. La troisième fonction est la remontée de défauts. Quand le boîtier communicant 5 réalise sa mission de surveillance, les balises présentent quatre états possibles : - borne active valide, - borne active choquée, - borne active altérée, - borne sans communication.
10 On prévoit en l'espèce que : - pour remettre en place une borne, l'agent la manipulera avant de valider son nouvel état valide, - la perte de communication n'est annoncée qu'à la suite de plusieurs jours consécutifs sans messages radio (7 jours par exemple), 15 - une position acceptable est définie par une plage de valeurs GPS et de verticalité repérées autour d'une position de référence. Par exemple, on ne fixe pas de limite pour un changement de géolocalisation GPS et 100 d'écart par rapport à la verticale. L'écart peut être dû à un choc mais aussi à une dérive lente révélée par les messages de vie. Nous obtenons alors la machine d'états illustrée à la figure 8.
20 A l'état 100, le boîtier est éteint. L'agent allume et déclare le boîtier actif à l'étape 115. A l'état 120, on est dans le cas où le boîtier est cependant muet alors qu'il avait été déclaré actif auparavant. C'est un problème. L'agent vérifie pourquoi le boîtier est muet à l'étape 125. Cela peut être dû au fait que le boîtier a été entretemps détruit, éteint, couvert, ou pour toute autre raison.
25 A l'étape 105, la balise étant éteinte, l'agent l'allume et la déclare active. La balise envoie alors le premier message de vie à l'étape 106, qui suit son activation. A L'état 110, le boîtier est alors actif et valide, il n'y a aucun problème. Lorsque la balise reçoit un choc, elle envoie un message d'événement à l'étape 125. Elle passe alors à l'état « borne active choquée » de l'étape 140. En retour, l'agent la 30 vérifie et la déclare de nouveau valide le cas échéant à l'étape 126. Lorsque la borne est détériorée, la balise envoie un message d'événement à l'étape 135. On peut également s'en apercevoir si elle envoie un message de vie présentant des données de géolocalisation ou de l'accéléromètre anormales. La borne passe alors à l'état « borne active détériorée » à l'étape 150. En retour, l'agent la vérifie et la 35 déclare valide le cas échéant en précisant ses nouvelles données de référence concernant la géolocalisation et sa verticalité, à l'étape 136. Elle prend donc de nouveau l'état « valide actif » Enfin, si l'agent modifie la place de la borne à l'étape 145 3034901 - 19 - lorsqu'elle a été détériorée, la balise envoie un message d'événement à l'étape 146 pour alerter l'opérateur sur un éventuel déplacement. Elle passe alors à l'état « borne active choquée » de l'étape 140. Dans le présent mode de réalisation, les messages de vie et d'événements sont 5 envoyés via le réseau Sigfox, ou tout autre réseau longue portée. En revanche, toutes les actions effectuées par l'agent (déclarer la balise valide, donner ses nouvelles références de données) sont effectuées via l'application mobile, et donc tous les messages liés à ces actions sont envoyés via l'application, donc par un réseau de télécommunication classique. 10 12) L'application mobile On va maintenant décrire le fonctionnement de l'application mobile. Celle-ci est destinée à un terminal mobile, par exemple un smartphone, ou une tablette. Le terminal 15 mobile est porté par l'agent responsable des manipulations sur les boîtiers. Les différentes briques fonctionnelles utilisées dans l'application smartphone sont les suivantes : - lecture de QRCode, - lecture de GPS du smartphone, 20 - appel depuis l'application de la fonction Appareil Photo, - affichage de photo, - champs de saisie de texte, - enregistrement local des données dans une liste d'envoi, - appel depuis l'application de la fonction Navigateur VVeb, 25 - flux de synchronisation des enregistrements locaux et des enregistrements en base de données. L'application peut fonctionner en mode connecté, c'est-à-dire sous couverture d'un réseau de données. Dans ce cas, elle envoie de façon séquentielle toutes les données entrées via l'application concernant les boîtiers. Mais elle fonctionne également en 30 mode déconnecté, lorsqu'il n'y a pas de couverture réseau. Dans ce cas, elle enregistre les données dans la mémoire du terminal mobile, puis elle les envoie lorsqu'il y a de nouveau une couverture réseau permettant l'envoie de données. Le smartphone hôte de cette application doit comporter les fonctions GPS, appareil photo et une carte SIM avec un abonnement à un réseau de données (2,75G minimum, 35 3G recommandé). L'application doit avoir accès aux éléments suivants : - photos/contenus multimédias/fichiers, - caméra, 3034901 - 20 - - position, - identité, - voir l'état des réseaux de données, - modifier/supprimer le contenu du stockage, 5 - accès internet complet, - lancer l'application navigateur internet par défaut du smartphone. L'objectif de l'agent est le suivant. Il doit installer un boîtier communicant sur une borne de signalisation, dans une zone couverte ou pas par du réseau de données. A la fin de cette intervention d'installation du boîtier, la borne est devenue communicante.
10 Pour cette installation, il doit réaliser dans un certain ordre six opérations, dont quatre sont à effectuer avec l'application smartphone : - identification du boîtier communicant par la lecture QRCode, - prise de la photographie de l'étiquette de la borne, - saisie du texte descriptif additionnel, et 15 - vérification de la mise en production du boîtier communicant. En référence à la figure 9 illustrant le logigramme de l'application, on va maintenant décrire son utilisation. L'application est lancée à l'étape 200. A l'étape 210, une fenêtre demande à l'utilisateur d'activer la géolocalisation. A l'étape 220, le menu principal de l'application apparaît à l'écran. L'utilisateur a quatre possibilités : aller vers les menus 20 aide, portail de supervision, installation boîtier, ou quitter l'application. Les menus aide et portail de supervision des étapes 240 et 250 permettent l'affichage respectivement d'informations d'aide et de l'écran de supervision du réseau, via une connexion internet. La procédure d'intervention sur le boîtier est initiée en choisissant le menu « installation boîtier ». L'utilisateur scanne le QR code du boîtier à l'étape 230, cela 25 permettant à l'application d'identifier ce boîtier rapidement. Ensuite, à l'étape 235, l'utilisateur peut réeffectuer une lecture du QR code, revenir au menu principal, ou continuer. Dans le dernier cas, il passe à l'étape 260, où il doit prendre en photo le boîtier. Parallèlement, l'application obtient les coordonnées GPS du boîtier à l'étape 261. Ensuite, à l'étape 270, l'utilisateur peut entrer un commentaire. Il valide son 30 intervention à l'étape 280. Il peut également annuler, et de ce fait reçoit une fenêtre pop-up à l'étape 305 indiquant l'annulation de l'intervention. Si l'intervention est validée, une autre fenêtre l'indique à l'étape 290. Parallèlement, il y a deux tâches effectuées automatiquement. Tout d'abord, à partir de l'étape 205, l'application vérifie continuellement la couverture réseau. Elle passe 35 ainsi du mode connecté au mode déconnecté et vice-versa. A l'étape 295 correspond l'envoi des données (QR Code, photo, localisation, texte entré) de façon séquentielle, si l'application est en mode connecté, ou leur enregistrement dans la mémoire du 3034901 - 21 - téléphone, si l'application est en mode déconnecté. Dans un mode de réalisation de l'invention, le mode de fonctionnement est le même en mode connecté et en mode déconnecté. Ainsi, tout enregistrement est stocké localement. Si des enregistrements sont stockés dans le smartphone et n'ont pas été 5 envoyés, l'application affiche une icône sur l'écran du menu général. Cette icône représente par exemple une borne de signalisation. Dès lors que le smartphone se retrouve sous couverture d'un réseau de données, les enregistrements sont envoyés séquentiellennent. On constitue ainsi un système de surveillance comprenant : 10 - des éléments de signalisation 2 comprenant chacun un accéléromètre 24 apte à déterminer une accélération sur trois axes, et - un serveur de contrôle centralisé apte pour chaque élément à déterminer une valeur à partir des données et à comparer la valeur avec au moins un seuil. Dès lors, dans le procédé de surveillance : 15 - dans chaque élément, un accéléromètre 24 détermine une accélération sur trois axes, et - un serveur de contrôle centralisé détermine une valeur pour chaque élément à partir des données et compare la valeur avec au moins un seuil. Les différents procédés présentés sont commandés par des programmes 20 d'ordinateur, comprenant des instructions de code aptes à commander la mise en oeuvre des étapes du procédé lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. On peut prévoir la mise à disposition de ces programmes en vue de leur téléchargement sur un réseau de télécommunications. Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans 25 sortir du cadre de celle-ci.

Claims (19)

  1. REVENDICATIONS1. Élément de signalisation (2) comprenant : - un organe de détection d'au moins une accélération (24), et - des moyens d'émission (25) sur un réseau de télécommunications (5) d'au moins une donnée résultant de l'organe (24).
  2. 2. Élément de signalisation (2) selon la revendication précédente, comprenant un dispositif de géolocalisation.
  3. 3. Élément de signalisation (2) selon au moins l'une quelconque des revendications 10 précédentes, l'élément formant au moins l'un des éléments suivants : - une borne de signalisation d'une conduite de fluide ou d'un câble de transmission d'énergie ou de signaux, - un panneau de signalisation, et - un plot de chantier. 15
  4. 4. Procédé de contrôle d'un élément de signalisation (2), dans lequel : - un organe de détection d'au moins une accélération (24) de l'élément détermine au moins une donnée relative à au moins une accélération de l'élément, et - des moyens (25) de l'élément de signalisation émettent la ou les données sur un réseau de télécommunications (5). 20
  5. 5. Procédé selon la revendication précédente dans lequel, en préalable à la détermination, l'organe (24) détecte au moins une variation d'accélération.
  6. 6. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel la détermination est mise en oeuvre après une période prédéterminée à l'issue de la détection.
  7. 7. Procédé selon au moins l'une quelconque des revendications 4 à 6, dans lequel la 25 détermination et l'émission forment un cycle qui est mis en oeuvre périodiquement.
  8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, dans lequel des moyens de l'élément déterminent en outre au moins l'une des données suivantes : - une donnée de géolocalisation, - une donnée relative à un niveau de charge d'une batterie (22), 30 - une donnée de température, - un identifiant de l'élément, - un identifiant d'une transmission, et - une durée écoulée depuis une autre transmission, et les moyens d'émission (25) émettent la ou les données sur le réseau. 35
  9. 9. Serveur (80) de contrôle d'éléments de signalisation (2), le serveur comprenant: - des moyens de réception de messages depuis un réseau de télécommunication, et - des moyens pour déterminer, à partir de données reçues du réseau et relatives à au 3034901 - 23 - moins une accélération d'éléments de signalisation, une valeur pour chaque élément, et pour comparer la valeur avec au moins un seuil.
  10. 10. Procédé de contrôle d'éléments de signalisation(2), dans lequel des moyens centralisés, tels qu'un serveur, distants des éléments de signalisation : 5 - reçoivent d'un réseau de télécommunication (5, 13), pour chaque élément, des données relatives à au moins une accélération de l'élément, - déterminent au moins une valeur, et - comparent la valeur avec au moins un seuil.
  11. 11. Procédé selon la revendication précédente, dans lequel les données proviennent 10 des éléments de signalisation (2) et/ou de terminaux mobiles (11).
  12. 12. Procédé selon au moins l'une quelconque des revendications 10 à 11, dans lequel la ou chaque valeur est relative à au moins l'un des éléments suivants : - une orientation de l'élément de signalisation par rapport à la direction verticale, - une température de l'élément, et 15 - une localisation de l'élément.
  13. 13. Procédé selon au moins l'une quelconque des revendications 10 à 12, dans lequel les moyens centralisés comparent une durée écoulée depuis la réception d'une dernière transmission concernant un élément de signalisation prédéterminé avec une valeur prédéterminée. 20
  14. 14. Procédé selon au moins l'une quelconque des revendications 10 à 13, dans lequel les moyens centralisés émettent une alerte au sujet de l'un des éléments de signalisation.
  15. 15. Base de données (3, 15) comportant un support d'enregistrement électronique comprenant sous forme enregistrée des données relatives à au moins une accélération 25 d'éléments de signalisation.
  16. 16. Système de surveillance comprenant : - des éléments de signalisation (2) comprenant chacun un organe de détection (24) d'au moins une accélération, et - un serveur de contrôle centralisé (80) apte pour chaque élément à déterminer une 30 valeur à partir d'au moins une donnée résultant de l'organe et à comparer la valeur avec au moins un seuil.
  17. 17. Procédé de surveillance dans lequel : - en présence d'éléments de signalisation (2), dans chaque élément, un organe (24) détecte au moins une accélération, et 35 - un serveur de contrôle centralisé détermine une valeur pour chaque élément à partir d'au moins une donnée résultant de l'organe et compare la valeur avec au moins un seuil. 3034901 - 24 -
  18. 18. Programme d'ordinateur, comprenant des instructions de code aptes à commander la mise en oeuvre des étapes d'un procédé selon au moins l'une quelconque des revendications 4 à 8, 10 à 14 et 17, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. 5
  19. 19. Procédé de mise à disposition du programme de la revendication précédente en vue de son téléchargement sur un réseau de télécommunications.
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