FR3033873B1 - Procede pour augmenter la duree de conservation de glacons contenus dans un bac a glacons et bac a glacons pour la mise en oeuvre du procede - Google Patents

Procede pour augmenter la duree de conservation de glacons contenus dans un bac a glacons et bac a glacons pour la mise en oeuvre du procede Download PDF

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Abstract

Le procédé est tel que : on dispose d'un compartiment glaçons (C) agencé pour la production de glaçons (G), on dispose d'un bac à glaçons (1) ayant des alvéoles (2), chacun formant un espace creux ouvert (2a), et étant aptes et destinés à faire fonction d'espaces (2b) de réception d'eau à l'état liquide (E) et d'espaces (2c) de moulage et de réception de glaçons (G), comportant un moyen d'accumulation/restitution de frigories (6) pouvant se trouver dans un état d'accumulation, ou de restitution, ou inactif, qui est peut être amené dans l'état d'accumulation, lorsque le bac à glaçons (1) est placé dans le compartiment glaçons (C) alors qu'y règne une température pendant une durée appropriée à la production de glaçons (G), et qui peut être amené dans l'état de restitution, lorsque le bac à glaçons (1) avec les glaçons (G), est placé hors du compartiment glaçons (C), dans l'air à température ambiante, et un moyen de transfert de frigories (7), pour transférer des frigories du moyen d'accumulation/restitution de frigories (6) aux espaces (2c) de moulage et de réception de glaçons (G) et aux glaçons (G) qui y sont contenus.

Description

Procédé pour augmenter la durée de conservation de glaçons contenus dans un bac à glaçons et bac à glaçons pour la mise en œuvre du procédé L’invention concerne le domaine des bacs à glaçons à alvéoles, tels que ceux destinés à la production de glaçons dans le compartiment glaçons d’un congélateur ou d’un réfrigérateur (désigné ici par ellipse « appareil à glaçons »).
Elle a plus spécialement pour objet, d’une part, un procédé pour augmenter la durée de conservation de glaçons contenus dans des alvéoles d’un bac à mouler des glaçons (désigné ici par ellipse « bac à glaçons »), lequel bac à glaçons est placé dans l’air à température ambiante. Elle a également pour objet, d’autre part, un bac à mouler des glaçons (ou bac à glaçons, comme précédemment convenu), spécialement destiné à la mise en œuvre de ce procédé. L’on sait qu’un tel bac à glaçons comporte, d'une part, un moyen porteur à paroi présentant une tenue d’ensemble, ce qui différencie un tel bac à glaçons d'un sac à glaçons totalement souple, d’autre part, un ensemble d’alvéoles, chacun formant un espace creux ouvert, délimité par une paroi d’alvéole ayant une partie périphérique et un fond arrière, et une ouverture frontale, les alvéoles étant aptes et destinés à faire fonction, d’abord, d'espaces de réception d’eau à l’état liquide et, ensuite, d’espaces de moulage et de réception de glaçons, lorsque le bac à glaçons est placé dans le compartiment glaçons d’un appareil à glaçons ou règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons. L’on sait aussi que le fonctionnement et l’utilisation d’un tel bac à glaçons consiste d’abord à emplir des alvéoles du bac à glaçons d’eau à l’état liquide et à placer le bac à glaçons dans le compartiment glaçons, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons. Ils consistent ensuite, lorsque souhaité, à sortir le bac à glaçons avec des glaçons contenus dans des alvéoles de celui-ci, hors du compartiment glaçons et à le placer dans l’air à température ambiante. Ils consistent enfin, le moment venu, à démouler les glaçons des alvéoles en vue de leur utilisation.
Que les glaçons restent un certain temps dans les alvéoles avant que d’être démoulés ou qu’ils soient démoulés juste après la sortie du bac à glaçons hors du compartiment glaçons, l’on constate que, placés dans l’air à température ambiante (voire même un peu plus élevée que la température ambiante), ils commencent rapidement à fondre.
Le document KR20120053563 propose un conteneur pour glace adapté pour prévenir la fonte de la glace lorsque le conteneur est ouvert, en réduisant la surface du conteneur exposée à l’air à température ambiante.
Il est par ailleurs bien connu, pour ralentir cette fusion, de faire appel à un seau à glaçons qui comporte une cavité ayant une ouverture, apte et destinée à recevoir des glaçons en vrac, et une enveloppe ayant une certaine capacité d’isolation thermique, et comportant le plus souvent un couvercle de protection. Un tel seau à glaçons limite les échanges thermiques, entre la cavité recevant les glaçons et l’air ambiant extérieur. Par suite, il a forcément pour effet d'augmenter quelque peu la durée de conservation des glaçons. Toutefois, cet effet est limité : la cavité du seau à glaçons est au départ à température ambiante, de sorte que les glaçons sont placés dans de l’air à température ambiante ; sans apport de frigories, les glaçons tendent inévitablement à fondre ; les glaçons en vrac tendent à coller les uns aux autres ; baignant dans l’eau de fonte, leur propre fonte est augmentée. En outre, il est nécessaire de prévoir de démouler les glaçons pour les placer dans le seau à glaçons, ce qui, en soi, est propre à limiter leur durée de conservation.
Ainsi, il existe le besoin d’augmenter de façon très significative la durée de conservation de glaçons une fois réalisés, sans être obligés de les démouler. En outre, il est nécessaire que ce besoin soit satisfait par un moyen simple, peu coûteux et réutilisable, et puisse être mis en œuvre d’une façon aisée.
Tel est le but et l’objet de l’invention.
On connaît également de l’état de la technique des cartouches frigorifiques du type comprenant une enveloppe, le plus souvent globalement rigide, limitant un espace creux, et un médium apte à accumuler et restituer des frigories placé dans l’espace creux. Une telle cartouche frigorifique est apte et destinée à être placée dans une glacière, ou un sac isotherme ou un appareil, tel que par exemple une sorbetière (voir document EP 0206 429).
On connaît également du document US 4023 768, un bac à glaçons qui comporte, outre la paroi du moyen porteur et les alvéoles, une cavité dans laquelle se trouvent les alvéoles, cette cavité ayant une ouverture d’emplissage d'eau chaude à une extrémité et une ouverture de vidage de celle-ci à l’autre extrémité. Avec une telle structure, on peut, une fois les glaçons réalisés, faire passer un flux d’eau chaude à travers la cavité d’une extrémité à l’autre, ce qui provoque la fonte superficielle des glaçons, laquelle favorise leur démoulage, moyennant le retournement du bac à glaçons contenant les glaçons. Une variante reposant sur le même principe est décrite dans le document W02009/126468. Ces documents ne posent pas le problème de l’invention car, tout au contraire, ils visent à résoudre le problème opposé.
Ci-après, un exposé de l’invention telle qu’elle peut être caractérisée.
Selon un premier aspect, l’invention a pour objet un procédé pour augmenter la durée de conservation de glaçons contenus dans des alvéoles d’un bac à mouler des glaçons (ou bac à glaçons, comme précédemment convenu), placé dans l'air à température ambiante, dans lequel : on dispose d’un appareil à glaçons, comportant un compartiment glaçons agencé pour pouvoir accueillir au moins un bac à glaçons et pour que puisse y régner une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons, on dispose d’un bac à glaçons spécifique, ayant un ensemble d’alvéoles, chacun formant un espace creux ouvert, les alvéoles étant aptes et destinés à faire fonction d’espaces de réception d’eau à l'état liquide et d’espaces de moulage et de réception de glaçons, spécialement agencé de sorte à comporter : o un moyen d’accumulation/restitution de frigories pouvant se trouver soit dans un état d’accumulation, soit dans un état de restitution, soit dans un état inactif, et qui : est apte et destiné, dans l’état d’accumulation, à accumuler des frigories, et dans l’état de restitution, à fournir des frigories, est apte et destiné à être d'abord amené dans l’état d’accumulation, lorsque le bac à glaçons est placé dans le compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons, est apte et destiné, après l’état d’accumulation, à être amené dans l’état de restitution, lorsque le bac à glaçons, et les glaçons qui y sont contenus, est placé hors du compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, dans l’air à température ambiante, o un moyen de transfert de frigories, apte et destiné à transférer des frigories du moyen d’accumulation/restitution de frigories aux espaces de moulage et de réception de glaçons et aux glaçons qui y sont contenus, on emplit des alvéoles du bac à glaçons d'eau à l'état liquide et on place le bac à glaçons empli d'eau dans le compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons contenus dans des alvéoles du bac à glaçons, de sorte également à amener le moyen d’accumulation/restitution de frigories à l’état d’accumulation, lorsque souhaité, on sort le bac à glaçons avec des glaçons contenus dans des alvéoles de celui-ci hors du compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, on le place dans l’air à température ambiante, alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories est amené dans l’état de restitution, de sorte que la fourniture de frigories aux glaçons contenus dans les alvéoles a pour effet, toutes choses égales par ailleurs, d’augmenter la durée de conservation des glaçons.
Selon une autre caractéristique, le moyen d’accumulation/restitution de frigories est amené dans l’état d’accumulation et ainsi rendu apte à être ensuite amené dans l’état de restitution sans intervention autre que de placer le moyen d’accumulation/restitution de frigories dans le compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons.
Selon une autre caractéristique, lorsque souhaité, on sort le bac à glaçons avec des glaçons contenus dans des alvéoles hors du compartiment glaçons de l’appareil à glaçons et on le place dans l’air à température ambiante, alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories est amené dans l’état de restitution, sans la nécessité d’autre intervention, notamment mouvement concernant le bac à glaçons, ou le moyen d’accumulation/restitution de frigories, ou le moyen de transfert de frigories, autre que le mouvement résultant de la sortie du bac à glaçons.
Selon une autre caractéristique, lorsque l’on place le bac à glaçons avec des glaçons contenus dans des alvéoles hors du compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, dans l’air à température ambiante, on dispose les ouvertures des alvéoles vers le haut, notamment avec au moins une partie du moyen d’accumulation/restitution de frigories vers le bas.
Selon une autre caractéristique, on amène le moyen d’accumulation/restitution de frigories dans l’état d’accumulation et on moule des glaçons dans des alvéoles du bac à glaçons, au moins pour partie simultanément, lorsque le bac à glaçons dont des alvéoles ont été emplies d’eau à l’état liquide et le moyen d’accumulation/restitution de frigories sont placés dans le compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons.
Selon une autre caractéristique, une fois que le bac à glaçons avec des glaçons contenus dans des alvéoles est placé dans l’air à température ambiante, le moyen d’accumulation/restitution de frigories demeure pendant une certaine durée dans l’état de restitution, jusqu’à ce qu’il ait restitué les frigories accumulées, puis passe, de lui-même, à l'état inactif, des glaçons pouvant être extraits à tout moment souhaité des alvéoles qui les contiennent, sans la nécessité d’une intervention spécifique sur le moyen d’accumulation/restitution de frigories ou sur le moyen de transfert de frigories.
Selon une autre caractéristique, le procédé peut être répété sans modification du bac à glaçons, du moyen d’accumulation/restitution de frigories, ou du moyen de transfert de frigories, le moyen d’accumulation/restitution de frigories pouvant passer de l’état d’accumulation à l’état de restitution, puis à l’état inactif et ensuite faire autant de cycles état d’accumulation - état de restitution - état inactif que souhaité.
Selon un deuxième aspect, l’invention a pour objet un bac à mouler des glaçons (ou bac à glaçons, comme précédemment convenu), spécialement destiné à la mise en œuvre du procédé précédemment décrit, qui comporte : • un moyen porteur à paroi présentant une tenue d’ensemble, • un ensemble d’alvéoles, chacun formant un espace creux ouvert, délimité par une paroi d’alvéole ayant une partie périphérique et un fond arrière, et une ouverture frontale, les alvéoles étant aptes et destinés à faire fonction, d’abord, d'espaces de réception d’eau à l’état liquide et, ensuite, d’espaces de moulage et de réception de glaçons, lorsque le bac à glaçons est placé dans le compartiment glaçons d’un appareil à glaçons ou règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons, • un moyen d’accumulation/restitution de frigories, présentant une tenue d’ensemble, pouvant se trouver soit dans un état d’accumulation, soit dans un état de restitution, soit dans un état inactif, et qui : o est apte et destiné, dans l’état d’accumulation, à accumuler des frigories, et dans l’état de restitution, à fournir des frigories, o est apte et destiné à être d’abord amené dans l’état d’accumulation, lorsque le bac à glaçons est placé dans le compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons, o est apte et destiné, après l’état d’accumulation, à être amené dans l’état de restitution, lorsque le bac à glaçons, et les glaçons s’ils y sont contenus, est placé hors du compartiment glaçons de l’appareil à glaçons, dans l’air à température ambiante, o est distinct et situé hors des alvéoles et des glaçons s’ils y sont contenus, • un moyen de transfert de frigories, présentant une tenue d’ensemble, inhérent à la structure du bac à glaçons, apte et destiné, de lui-même, à transférer des frigories du moyen d’accumulation/restitution de frigories aux espaces de moulage et de réception de glaçons et donc aux glaçons s’ils y sont contenus.
Selon une réalisation : • le moyen d’accumulation/restitution de frigories comprend au moins une enceinte d’accumulation/restitution, creuse, délimitée par une paroi d’enceinte d’accumulation/restitution conformée à cet effet, et un médium apte à accumuler et restituer des frigories placé dans l’enceinte d’accumulation/restitution, • le moyen de transfert de frigories comprend une zone de paroi de transfert qui est une portion au moins de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution, et est réalisé par l’adjacence, et/ou le contact mécanique et/ou thermique, et/ou la communauté, entre cette zone de paroi de transfert et une portion au moins des parois d'alvéoles, et/ou par l’adjacence entre cette zone de paroi de transfert et les ouvertures des espaces creux des d’alvéoles, de sorte à permettre le transfert de frigories du moyen d’accumulation/restitution de frigories aux alvéoles, aux espaces de moulage et de réception de glaçons et donc aux glaçons s’ils y sont contenus..
Selon ladite réalisation et une variante, le médium apte à accumuler et restituer des frigories est un fluide frigorigène, notamment de l’eau ou comprenant de l’eau.
Selon ladite réalisation et une autre variante, d’une part les alvéoles, d’autre part l’enceinte d’accumulation/restitution et le médium apte à accumuler et restituer des frigories, sont disposés des deux côtés opposés de la zone de paroi de transfert.
Selon ladite réalisation et une autre variante, la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution comporte un moyen d’isolation thermique situé à l’opposé de l’ensemble d’alvéoles.
Selon ladite réalisation et une autre variante, le médium apte à accumuler et restituer des frigories est au contact de la zone de paroi de transfert telle qu’elle a été définie précédemment.
Selon ladite réalisation et une autre première variante, les alvéoles sont écartés les uns des autres, les parties périphériques des parois d’alvéoles des alvéoles étant distantes, le moyen d’accumulation/restitution de frigories étant arrière, avec une paroi d’enceinte d’accumulation/restitution reliant les parties périphériques des parois d’alvéoles, ou bien reliant les fonds des parois d’alvéoles, ou bien étant écartée des fonds des parois d’alvéoles vers l’arrière.
Selon ladite réalisation et une autre seconde variante, les alvéoles se jouxtent mutuellement, les parties périphériques des parois d’alvéoles de deux alvéoles se jouxtant étant communes ou en contact mutuel, les fonds des parois d’alvéoles de deux alvéoles se jouxtant de façon continue, le moyen d’accumulation/restitution de frigories étant arrière, avec la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution étant écartée des fonds des parois d’alvéoles vers l’arrière.
Selon ladite réalisation et une autre variante, le moyen d’accumulation/restitution de frigories est périphérique et associé aux portions extérieures des parties périphériques des parois d’alvéoles situées à la périphérie du bac à glaçons.
Selon ladite réalisation et une autre première variante, la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution, la paroi du moyen porteur et les parois d’alvéoles forment un ensemble solidaire à demeure.
Selon ladite réalisation et une autre seconde variante, la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution d’un premier côté, la paroi du moyen porteur et les parois d’alvéoles d’un second côté, comprenant des organes d’association rigide mutuelle amovible notamment de type encliquettement à force, sont ainsi agencées de façon complémentaire de sorte à former deux ensembles pouvant être associés rigidement l’un à l’autre ou dissociés l’un de l’autre, le moyen d’accumulation/restitution de frigories et le reste du bac à glaçons pouvant être manipulés indépendamment l’un de l’autre.
Selon une autre possibilité, le bac à glaçons comprend également un couvercle frontal, monté sur la paroi du moyen porteur de façon mobile ou de façon amovible entre une position de fermeture où il ferme les ouvertures des alvéoles et un état d’ouverture où il découvre les ouvertures des alvéoles, des organes d’association mutuelle mobile ou amovible, notamment de type charnière, encliquettement à force, étant agencés de façon complémentaire sur la paroi du moyen porteur et le couvercle frontal.
Selon cette possibilité et ladite réalisation, le couvercle frontal forme une enceinte d’accumulation/restitution dans laquelle est placée un médium apte à accumuler et restituer des frigories, le moyen d’accumulation/restitution de frigories étant frontal et de couvercle, la zone de paroi de transfert étant formée par la portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution ou du couvercle destinée à être placée en regard des ouvertures des alvéoles lorsque le couvercle est en position de fermeture et étant alors adjacente aux ouvertures des espaces creux des d’alvéoles.
La réalisation avec moyen d’accumulation/restitution de frigories frontal et de couvercle, celle à moyen d’accumulation/restitution de frigories arrière et celle à moyen d’accumulation/restitution de frigories périphérique sont alternatives ou bien cumulatives.
Selon ladite réalisation et une autre première variante, l’enceinte d’accumulation/restitution est fermée en emprisonnant à demeure le médium apte à accumuler et restituer des frigories, le moyen d’accumulation/restitution de frigories faisant ainsi totalement partie intégrante du bac à glaçons, le moyen d’accumulation/restitution de frigories étant intégral en permanence.
Selon ladite réalisation et une autre seconde variante, l’enceinte d’accumulation/restitution comporte au moins une ouverture de passage du médium apte à accumuler et restituer des frigories, apte à être fermée par au moins une fermeture, le médium apte à accumuler et restituer des frigories étant introduit dans l’enceinte d’accumulation/restitution en vue de la mise en œuvre du bac à glaçons, le moyen d’accumulation/restitution de frigories étant rendu intégral avant que d’emplir des alvéoles d’eau à l’état liquide, par ajout du médium apte à accumuler et restituer des frigories.
Selon des essais, il a été constaté qu’avec le bac à glaçons selon l’invention et la mise en œuvre du procédé selon l’invention, il était possible de conserver les glaçons contenus dans le bac à glaçons, sans perte d’intégrité, nettement plus longtemps, jusqu’à par exemple 4 heures, qu’avec un bac à glaçons connu habituel.
On décrit maintenant brièvement les figures des dessins.
La figure 1 est une vue schématique en perspective de dessus et sur le côté, partielle, d’une variante possible de réalisation de bac à glaçons selon l’invention, ici dépourvu de couvercle, dans l’état où il est empli de glaçons et placé dans l’air à température ambiante, montrant une paroi de moyen porteur, un ensemble d’alvéoles, chacun formant un espace creux ouvert, délimité par une paroi d’alvéole ayant une partie périphérique et un fond arrière, et une ouverture frontale, et un moyen d’accumulation/restitution de frigories, ici d’une part arrière, et d’autre part périphérique, ayant une enceinte d’accumulation/restitution, creuse, délimitée par une paroi d’enceinte d’accumulation/restitution conformée à cet effet, et un médium apte à accumuler et restituer des frigories placé dans l’enceinte d’accumulation/restitution, et un moyen de transfert de frigories entre le moyen d’accumulation/restitution de frigories et les alvéoles qui comprend une zone de paroi de transfert qui est une portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution et est réalisé ici par la communauté entre la zone de paroi de transfert et, ici, une portion des parties périphériques des parois d’alvéoles, la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution reliant ici les parties périphériques des parois d’alvéoles, la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution, la paroi du moyen porteur du bac à glaçons et les parois d’alvéoles formant ici un ensemble solidaire à demeure.
La figure 2 est une vue schématique en coupe longitudinale du bac à glaçons de la figure 1, sans glaçons, selon la ligne ll-ll, les ouvertures des alvéoles étant situés vers le haut et le moyen d’accumulation/restitution de frigories situé, d’une part vers le bas, d’autre part de façon périphérique.
Les figures 3A, 3B, 3C, 3D et 3E sont cinq vues schématiques en coupe longitudinale, comme la figure 2, illustrant les étapes du procédé permettant de produire des glaçons, d’augmenter la durée de conservation des glaçons contenus dans les alvéoles du bac à glaçons, placé dans l’air à température ambiante, et enfin de démouler les glaçons en vue de leur utilisation, à savoir, pour la figure 3A, l’emplissage des alvéoles du bac à glaçons d’eau à l’état liquide, pour la figure 3B, le placement du bac à glaçons ainsi empli d’eau dans le compartiment glaçons d’un appareil à glaçons, pour la figure 3C, la production de glaçons contenus dans les alvéoles du bac à glaçons, alors qu’a régné dans le compartiment glaçons une température négative appropriée pendant une durée appropriée, pour la figure 3D, la sortie du bac à glaçons avec les glaçons contenus dans les alvéoles hors du compartiment glaçons de l’appareil à glaçons et le placement dans l’air à température ambiante, pendant une durée de conservation augmentée, alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories est dans son état de restitution, pour la figure 3E, le démoulage des glaçons en vue de leur utilisation.
La figure 4A est une vue en coupe agrandie du détail A de la figure 2, illustrant une réalisation dans laquelle les alvéoles sont écartés les uns des autres, le moyen d’accumulation/restitution de frigories étant arrière, avec une portion de paroi d’enceinte d’accumulation/restitution reliant les parties périphériques des parois d’alvéoles, le moyen de transfert de frigories étant réalisé par la communauté d’une zone de paroi de transfert, qui est une autre portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution, et d’une portion des parois d’alvéoles.
La figure 4B est une vue analogue à la figure 4A qui diffère de celle-ci par le fait qu’il est réalisé un contact mécanique et thermique entre une zone de paroi de transfert, qui est une portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution, et une portion des parois d’alvéoles.
La figure 4C est une vue analogue à la figure 4A qui diffère de celle-ci par le fait qu’une portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution relie les fonds des parois d’alvéoles, le moyen de transfert de frigories étant réalisé par la communauté d’une zone de paroi de transfert, qui est une autre portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution, et de la totalité des parties périphériques des parois d’alvéoles.
La figure 4D est une vue analogue à la figure 4A qui diffère de celle-ci par le fait qu’une portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution est écartée des fonds des parois d’alvéoles vers l’arrière, le moyen de transfert de frigories étant réalisé par la communauté d’une zone de paroi de transfert qui est une autre portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution et de la totalité des parties périphériques et des fonds des parois d’alvéoles.
La figure 4E est une vue analogue à la figure 4A, illustrant une réalisation dans laquelle les alvéoles se jouxtent mutuellement, les parties périphériques des parois d’alvéoles de deux alvéoles se jouxtant étant ici communes, alors que les fonds des parois d’alvéoles de deux alvéoles se jouxtent de façon continue et coplanaire, le moyen d’accumulation/restitution de frigories étant d’une part arrière et d’autre part périphérique, une portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution étant écartée des fonds des parois d’alvéoles vers l’arrière, une autre portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution étant écartée vers l’extérieur du bac à glaçons et associée aux portions extérieures des parties périphériques des parois d’alvéoles situées à la périphérie du bac à glaçons, le moyen de transfert de frigories étant réalisé par la communauté d’une zone de paroi de transfert, qui est une autre portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution, et des fonds ainsi que des portions extérieures des parties périphériques des parois d’alvéoles.
La figure 5A est une vue en coupe agrandie du détail B de la figure 2, illustrant une réalisation dans laquelle l’enceinte d’accumulation/restitution est fermée en emprisonnant à demeure le médium apte à accumuler et restituer des frigories.
La figure 5B est une vue analogue à la figure 5A, illustrant une réalisation dans laquelle l’enceinte d’accumulation/restitution comporte une ouverture de passage du médium apte à accumuler et restituer des frigories, apte à être fermée par une fermeture.
La figure 6 est une vue schématique en coupe longitudinale du bac à glaçons illustrant une réalisation dans laquelle la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution d’un premier côté, la paroi du moyen porteur et les parois d’alvéoles d’un second côté, comprenant des organes d’association rigide mutuelle amovible, de sorte à former deux ensembles pouvant être associés rigidement l’un à l’autre ou dissociés l’un de l’autre, le moyen d’accumulation/restitution de frigories et le reste du bac à glaçons pouvant être manipulés indépendamment l’un de l’autre. La figure 6 montre également une réalisation avec un moyen d’isolation thermique associé à l’enceinte d’accumulation/restitution du moyen d’accumulation/restitution de frigories, ici arrière et périphérique, et situé à l’opposé de l’ensemble d’alvéoles.
La figure 7 est une vue schématique en coupe longitudinale du bac à glaçons, avec des glaçons, illustrant une réalisation dans laquelle le bac à glaçons comprend également un couvercle frontal, monté sur la paroi du moyen porteur, ici de façon mobile moyennant des organes d’association mutuelle mobile, ici de type charnière et encliquettement, le couvercle frontal formant en outre une enceinte d’accumulation/restitution dans laquelle est placée un médium apte à accumuler et restituer des frigories, le moyen d’accumulation/restitution de frigories étant ici frontal et de couvercle. La figure 7 montre également une réalisation avec un moyen d’isolation thermique associé à l’enceinte d’accumulation/restitution du moyen d’accumulation/restitution de frigories, ici frontal et de couvercle, et situé à l’opposé de l’ensemble d’alvéoles.
Ci-après un exposé détaillé de plusieurs modes de réalisation de l’invention assorti d’exemples et de référence aux dessins.
Un bac à mouler des glaçons, ou bac à glaçons 1, spécialement destiné à la mise en œuvre d’un procédé pour augmenter la durée de conservation de glaçons contenus dans des alvéoles 2 du bac à glaçons 1, placé dans l’air à température ambiante est représenté plus spécialement sur les figures 1, 2, 4 à 7, comprend, ce qui est connu en soi, un moyen porteur à paroi 3, présentant une certaine tenue d’ensemble, par exemple en matière plastique susceptible d’être légèrement déformée à force, ou en métal comme l’aluminium.
Le bac à glaçons 1 comprend également, ce qui est aussi connu en soi, un ensemble d’alvéoles 2, par exemple disposés en lignes et colonnes. Chaque alvéole 2 forme un espace creux ouvert 2a, délimité par une paroi d’alvéole 4 ayant une partie périphérique 4a et un fond arrière 4b, et une ouverture frontale 5 (voir par exemple les figures 2 et 4A).
Selon une réalisation, les alvéoles 2 sont identiques entre eux, leurs fonds arrière 4b et leurs ouvertures frontales 5 étant l’un et l’autre coplanaires. La description est faite en référence à cette disposition qui n’est cependant pa limitative de l’invention.
Les termes « arrière » et « frontal » se comprennent en référence avec la position du bac à glaçons 1 où ce dernier s’étend horizontalement avec les fonds 4b situés en bas, donc vers l’arrière pour un utilisateur/observateur, et les ouvertures 5 situées en haut, donc frontalement pour un utilisateur/observateur, comme représenté sur les figures 2, 3A à 3D, 4A à 4 E, 6 et 7. Mais, bien entendu, lorsqu’il est inutilisé, ou bien pour le stockage ou la présentation à le vente, le bac à glaçons 1 peut avoir n’importe quelle disposition.
Comme il est aussi connu en soi, les alvéoles 2 sont aptes et destinés à faire fonction, d’abord, d’espaces 2b de réception d'eau E à l’état liquide (voir figures 3A et 3B) et, ensuite, d’espaces 2c de moulage et de réception de glaçons G (voir figures 3C et 3D), lorsque le bac à glaçons 1 est placé dans le compartiment glaçons C d’un appareil à glaçons (voir figures 3B et 3C) tel qu’un réfrigérateur ou un congélateur, où règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons. Sur les figures 3B et 3C, on a représenté de façon purement symbolique un serpentin de refroidissement S.
Le bac à glaçons 1 est spécialement agencé en vue de la mise en œuvre du procédé tel qu’il a été précédemment identifié, et il comprend à cette fin un moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 qui est distinct et situé hors des alvéoles 2 et des glaçons G s’ils y sont contenus, et un moyen de transfert de frigories 7. Le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 et le moyen de transfert de frigories 7 sont combinés l’un à l’autre. Ils présentent l’un et l’autre une certaine tenue d’ensemble, par exemple étant réalisés dans la même matière plastique susceptible d'être légèrement déformée à force que le moyen porteur à paroi 3.
Par « frigories », on entend du froid.
Le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 peut se trouver soit dans un état d’accumulation (figure 3C), soit dans un état de restitution (figure 3D), soit dans un état inactif (figure 3A).
Le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est apte et destiné, dans l’état d’accumulation, à accumuler des frigories. Il est également apte et destiné, dans l’état de restitution, à fournir des frigories, à savoir restituer les frigories qu’il a accumulées précédemment.
Le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est également apte et destiné à être d’abord amené dans l’état d’accumulation, et, après l’état d’accumulation, à être amené dans l’état de restitution.
Le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est amené dans l’état d’accumulation lorsque le bac à glaçons 1 est placé dans le compartiment glaçons C, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons (figure 3C). Par suite, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est amené dans l’état d’accumulation et ainsi rendu apte à être ensuite amené dans l’état de restitution sans intervention autre que de le placer dans le compartiment glaçons C, alors qu’y règne une température pendant une durée appropriées à la production de glaçons.
Le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est amené dans l’état de restitution, lorsque le bac à glaçons 1, et les glaçons G s’ils y sont contenus, est placé hors du compartiment glaçons C, dans l’air à température ambiante (figure 3D).
Le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 comprend au moins une enceinte d’accumulation/restitution, creuse, 8 délimitée par une paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 conformée à cet effet, et un médium apte à accumuler et restituer des frigories 10 placé dans l’enceinte d’accumulation/restitution 9, qui peut être un fluide frigorigène, notamment de l’eau ou comprenant de l’eau ou du type des fluides utilisés pour les cartouches frigorifiques (voir plus spécialement les figures 2, 4A à 4E et 7) apte à se trouver soit dans un état d’accumulation (figure 3C), soit dans un état de restitution (figure 3D), soit dans un état inactif (figure 3A). Par suite, selon les réalisations du médium apte à accumuler et restituer des frigories 10, celui-ci, soit change d’états, passant d’un état solide en fin d’état d’accumulation ou en début d’état de restitution, à un état liquide à l’état inactif (ca de l’eau), soit reste dans un même état physique, tel que fluide, dans les trois phases (cas des fluides utilisés pour les cartouches frigorifiques).
Le moyen de transfert de frigories 7 est inhérent à la structure du bac à glaçons 1, ce qui veut dire que la structure même du bac à glaçons 1 procure le moyen de transfert de frigories 7.
Le moyen de transfert de frigories 7 est apte et destiné, de lui-même, à transférer des frigories du moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 aux espaces 2c de moulage et de réception de glaçons et donc aux glaçons G s’ils y sont contenus.
En premier lieu, le moyen de transfert de frigories 7 comprend (figures 2, 4A à 4E et 7) une zone de paroi de transfert 11 qui est une portion au moins de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 qui assure ou participe à la fonction de transfert thermique requise. Il est entendu qu’ici le terme « thermique » doit être compris plus spécifiquement comme signifiant « frigorie » ou « froid ».
Dans la réalisation représentée sur les figures, le médium apte à accumuler et restituer des frigories 10 est au contact de la zone de paroi de transfert 11, du côté opposé aux alvéoles 2. Ainsi, les alvéoles 2, d’une part, l’enceinte d’accumulation/restitution 8 et le médium apte à accumuler et restituer des frigories 10, d'autre part, sont disposés des deux côtés opposés de la zone de paroi de transfert 11.
Dans une réalisation, et comme illustré par les figures 6 et 7, il est prévu que la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 comporte un moyen d’isolation thermique 16 situé à l’opposé de l’ensemble d’alvéoles 2, vers l’extérieur du bac à glaçons 1. Cette disposition vise à empêcher ou limiter le transfert de frigories hors des espaces 2c de moulage et de réception de glaçons (et donc aux glaçons G qui y sont contenus).
Un tel moyen d’isolation thermique 16 peut être réalisé sous la forme d’une couche d’un matériau thermiquement isolant recouvrant les zones extérieures 17 de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 qui ne sont pas destinées à participer au transfert thermique vers les espaces 2c de moulage et de réception de glaçons, et qui sont opposées aux alvéoles 2.
En second lieu, le moyen de transfert de frigories 7 est réalisé par la relation, c’est-à-dire la disposition relative, entre la zone de paroi de transfert 11 et les alvéoles 2.
De façon le plus général, cette relation est telle que la zone de paroi de transfert 11 est adjacente à une portion 12, au moins, des parois d’alvéoles 4. Le terme « adjacent » doit se comprendre comme signifiant au voisinage immédiat, ou bien attenant, de sorte à permettre un transfert de frigories.
Dans une réalisation (figure 4B), cette relation est telle que la zone de paroi de transfert 11 est en contact mécanique et/ou thermique, avec une portion 12, au moins, des parois d’alvéoles 4.
Dans une autre réalisation (figures 4A, 4D, 4E), cette relation est telle qu’il est prévu une communauté entre la zone de paroi de transfert 11 et une portion 12, d’au moins les parois d’alvéoles 4.
Le terme « communauté » doit se comprendre comme signifiant que deux parois, ou deux parties de parois, telles que la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 et la paroi d’alvéole 4, sont confondues en une seule et même paroi (ou partie de paroi).
Dans une autre réalisation (figure 7), cette relation est telle que la zone de paroi de transfert 11 est adjacente aux ouvertures 5 des d’alvéoles 2, le bac à glaçons 1 étant pourvu d’un couvercle, comme il sera décrit par la suite..
Quelle que soit la réalisation envisagée, elle permet le transfert de frigories du moyen d’accumulation/restitution de frigories 7 aux alvéoles 2, aux espaces 2c de moulage et de réception de glaçons et donc aux glaçons G s’ils y sont contenus (et qui dans la mise en œuvre du procédé, y sont effectivement contenus).
Les différentes réalisations envisagées peuvent, le cas échéant être combinées entre elles.
On se réfère maintenant aux figures 1,2, 4A à 4D qui visent un bac à glaçons 1 dans lequel les alvéoles 2 sont écartés les uns des autres, les parties périphériques 4a des parois d’alvéoles 4 étant distantes les unes des autres.
Dans une réalisation, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est qualifié « d’arrière » dans le sens qui est donné à ce terme.
Cette réalisation peut, elle-même, faire l’objet de plusieurs variantes.
Dans le cas illustré par les figures 1, 2, 4A et 4B, la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 relie les parties périphériques 4a des parois d’alvéoles 4.
Dans le cas illustré par la figure 4C, la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 relie les fonds 4b des parois d’alvéoles 4.
Dans le cas illustré par la figure 4D, la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 est écartée des fonds 4b des parois d’alvéoles 4 vers l’arrière. Cette réalisation permet la surface de transfert thermique la plus importante.
On se réfère maintenant à la figure 4E qui vise un bac à glaçons 1 dans lequel les alvéoles 2 se jouxtent mutuellement, les parties périphériques 4a des parois d’alvéoles 4 de deux alvéoles 2 se jouxtant étant communes, ou selon une autre réalisation en contact mutuel, les fonds 4b des parois d’alvéoles 4 de deux alvéoles 2 se jouxtant de façon continue.
Dans une réalisation, le moyen d’accumulation/restitution de frigories est arrière et la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 est écartée des fonds 4b des parois d’alvéoles 4 vers l’arrière.
On se réfère maintenant aux figures 1,2, 4E et 6 qui visent des bacs à glaçons 1 dans lesquels les alvéoles 2 soit sont écartés les uns des autres (figures 1 et 2) soit se jouxtent (figure 4E), alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est qualifié de « périphérique », pour la raison qu’il est associé aux portions extérieures 4aa des parties périphériques 4a des parois d’alvéoles 4 situées à la périphérie 13 du bac à glaçons 1. Dans les réalisations représentées sur ces figures, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 périphérique est combiné à un moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 arrière. Mais il est possible, dans d’autres réalisations, que le bac à glaçons 1 comporte l’un ou l’autre seulement d’un moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 périphérique et d’un moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 arrière.
On se réfère maintenant aux figures 1,2, 4A à 4E qui représentent une variante de réalisation de bacs à glaçons 1 dans laquelle la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9, la paroi du moyen porteur 3 et les parois d’alvéoles 4 forment un ensemble solidaire à demeure. Dans ce cas, l’utilisateur ne manipule que cet unique ensemble. Cette variante de réalisation est avantageuse pour cette raison.
On se réfère maintenant à la figure 6 qui représente une autre variante de réalisation de bacs à glaçons 1 dans laquelle la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9, d’un premier côté, la paroi du moyen porteur 3 et les parois d’alvéoles 4, d’un second côté, comprennent des organes d’association rigide mutuelle amovible 14 notamment de type encliquettement à force. Par suite, la paroi d'enceinte d’accumulation/restitution 9, d’un premier côté, la paroi du moyen porteur 3 et les parois d’alvéoles 4, d’un second côté, sont ainsi agencées de façon complémentaire de sorte à former deux ensembles 15a, 15b, pouvant être associés rigidement l’un à l’autre ou dissociés l’un de l’autre, selon les cas et les nécessités. Il s’ensuit que le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 et le reste du bac à glaçons 1 peuvent être manipulés indépendamment l’un de l’autre. Cette variante de réalisation est avantageuse dans le cas où l’utilisateur souhaite pouvoir utiliser le bac à glaçons 1 avec ou sans moyen d’accumulation/restitution de frigories 6.
Les bacs à glaçons 1 précédemment décrits sont d’une conception où il n’est pas prévu de couvercle. Cette variante de réalisation est avantageuse car très simple.
Dans une autre conception possible, et comme envisagé par la figure 7, le bacs à glaçons 1 comprend également un couvercle frontal 18, monté sur la paroi du moyen porteur 3 de façon mobile, ou bien en variante pouvant être monté de façon amovible, entre une position de fermeture (comme représenté sur la figure 7) où il ferme les ouvertures 5 des alvéoles 2 et un état d’ouverture où il découvre les ouvertures 5 des alvéoles 2. A cet effet, il est prévu des organes d’association mutuelle 19, mobile ou amovible, notamment de type charnière, encliquettement à force. Ces organes d’association mutuelle 19 sont agencés de façon complémentaire sur la paroi du moyen porteur 3 et le couvercle frontal 18. Cette variante de réalisation est avantageuse car elle permet de protéger les alvéoles 2 et les glaçons G.
Dans une variante, un tel couvercle frontal 18 peut être simple et n’avoir pour seule fonction que la fermeture.
Dans une autre variante (figure 7), un tel couvercle frontal 18 forme aussi une enceinte d’accumulation/restitution 8 dans laquelle est placé un médium apte à accumuler et restituer des frigories 10. Ainsi, on réalise un moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 frontal et de couvercle, la zone de paroi de transfert 11 étant formée par la portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution 9 ou du couvercle 8 destinée à être placée en regard des ouvertures 5 des alvéoles 2 lorsque le couvercle 8 est en position de fermeture et étant alors adjacente aux ouvertures 5 des espaces creux 2a des d’alvéoles 2. La zone de paroi de transfert 11 et le moyen d’isolation thermique 16 sont ainsi situés à l’opposé l’un de l’autre, de part et d’autre du couvercle 18. Cette variante de réalisation est avantageuse car elle permet d’augmenter le transfert de frigories vers les glaçons G, à l’endroit des ouvertures 5, où ils sont directement au contact de l’air extérieur à température ambiante. Toutes choses égales par ailleurs, la durée de conservation des glaçons est augmentée. Cette variante de réalisation est par ailleurs avantageuse car elle est hygiénique, dès lors que le bac à glaçons 1, avec les glaçons G peut rester un long moment hors du compartiment glaçons C, dans l’air à température ambiante.
On se réfère maintenant à la figure 5A qui illustre une première variante de réalisation, dans laquelle l’enceinte d’accumulation/restitution 8 est fermée en emprisonnant à demeure le médium apte à accumuler et restituer des frigories 10. Avec cette réalisation, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 fait totalement partie intégrante du bac à glaçons 1. Et, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est intégral en permanence. Pour cette première variante de réalisation, l’enceinte d’accumulation/restitution 8 est ouverte au moment de la réalisation du bac à glaçons 1, pour permettre l’introduction du médium apte à accumuler et restituer des frigories 10, puis fermée définitivement moyennant une opération de fermeture qui peut laisser subsister une trace 20, une fois le médium 10 placé dans l’enceinte 8. Cette variante de réalisation est avantageuse car elle est très simple et permet à l’utilisateur de ne pas avoir à se préoccuper du médium apte à accumuler et restituer des frigories 10, notamment de remplir et vider l’enceinte d’accumulation/restitution 8.
On se réfère maintenant à la figure 5B qui illustre une seconde variante de réalisation, dans laquelle l’enceinte d’accumulation/restitution 8 comporte au moins une ouverture 21 de passage du médium apte à accumuler et restituer des frigories 10, laquelle ouverture 21 étant apte à être fermée par une fermeture 22. Avec cette variante de réalisation, le médium apte à accumuler et restituer des frigories 10 est introduit dans l’enceinte d’accumulation/restitution 8 en vue de la mise en œuvre du bac à glaçons 1. Ainsi, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est rendu intégral seulement avant que d’emplir des alvéoles 2 d’eau à l’état liquide E, par l’ajout l’enceinte d’accumulation/restitution 8 du médium apte à accumuler et restituer des frigories 10.
On décrit maintenant, en référence aux figures 3A à 3E, le procédé pour augmenter la durée de conservation de glaçons G contenus dans des alvéoles 2 d’un bac à glaçons 1 tel que précédemment décrit, placé dans l’air à température ambiante.
Pour ce procédé, l’utilisateur dispose d’un appareil à glaçons, comportant un compartiment glaçons C agencé pour pouvoir accueillir au moins un bac à glaçons 1 et pour que puisse y régner une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons G. L’utilisateur dispose aussi du bac à glaçons 1 spécifique précédemment décrit et on le dispose avec les ouvertures situées en haut, comme déjà indiqué et comme représenté sur la figure 3A. A ce moment, en règle générale, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est à l’état inactif. L’utilisateur peut alors, comme illustré par la figure 3A, emplir des alvéoles 2 (ou le plus souvent tous les alvéoles) du bac à glaçons 1 d’eau à l’état liquide E.
Puis (figure 3B), l’utilisateur peut placer le bac à glaçons empli d’eau dans le compartiment glaçons C de l’appareil à glaçons, grâce à une porte mobile P, que l’utilisateur ferme ensuite.
Comme illustré par la figure 3C, l’utilisateur met alors en œuvre le compartiment à glaçons C de sorte qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons G contenus dans des alvéoles 2 du bac à glaçons 1. Et, comme il a été précédemment exposé, de sorte également à amener le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 à l’état d’accumulation, alors qu’il était précédemment à l’état inactif.
Ainsi, on amène le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 dans l’état d’accumulation et on moule des glaçons G dans des alvéoles 2 du bac à glaçons 1, au moins pour partie simultanément, lorsque le bac à glaçons 1 dont des alvéoles ont été emplies d’eau à l’état liquide E et le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 sont placés dans le compartiment glaçons C, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons G.
Lorsqu’il le souhaite et comme illustré par la figure 3D, l’utilisateur sort le bac à glaçons 1 avec des glaçons G contenus dans des alvéoles de celui-ci hors du compartiment glaçons C de l’appareil à glaçons. Et il le place dans l’air à température ambiante, par exemple en le posant sur une table ou un plan de travail T, alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est amené dans l’état de restitution. Comme représenté sur la figure 3D, l’utilisateur dispose les ouvertures 5 des alvéoles 2 vers le haut. Notamment, au moins une partie du moyen d’accumulation/restitution de frigories est situé vers le bas.
Il est à noter que l’utilisateur sort le bac à glaçons 1 avec ses glaçons G, et le place dans l’air à température ambiante, alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 est amené dans l’état de restitution, sans la nécessité d’autre intervention, notamment mouvement, concernant le bac à glaçons, ou le moyen d’accumulation/restitution de frigories, ou le moyen de transfert de frigories, autre, bien entendu que le mouvement résultant de la sortie du bac à glaçons. L’utilisateur peut laisser le bac à glaçons 1 contenant les glaçons G dans cette situation pendant une durée augmentée par rapport à celle possible avec un bac à glaçons conventionnel. En effet, la fourniture de frigories aux glaçons G contenus dans les alvéoles 2, grâce à la prévision et la mise en œuvre du moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 et du moyen de transfert de frigories 7, a pour effet, toutes choses égales par ailleurs, d’augmenter la durée de conservation des glaçons sans que leur intégrité soit affectée ou trop affectée.
Une fois que le bac à glaçons 1 avec des glaçons G contenus dans des alvéoles 2 est placé dans l’air à température ambiante, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 demeure pendant une certaine durée dans l’état de restitution, jusqu'à ce qu’il ait restitué les frigories accumulées. Puis, il passe, de lui-même, à l’état inactif.
Lorsqu’il le souhaite et comme illustré par la figure 3E, l’utilisateur peut procéder au démoulage des glaçons en vue de leur utilisation, sans la nécessité d’une intervention spécifique sur le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 ou sur le moyen de transfert de frigories 7.
Ce procédé peut être répété sans modification du bac à glaçons 1, du moyen d’accumulation/restitution de frigories 6, ou du moyen de transfert de frigories 7. En effet, le moyen d’accumulation/restitution de frigories 6 peut passer de l’état d’accumulation à l’état de restitution, puis à l'état inactif et ensuite faire autant de cycles état d’accumulation - état de restitution - état inactif que cela est souhaité.

Claims (14)

  1. Revendications
    1. Bac à mouler des glaçons, ou bac à glaçons (1 ), qui comporte : • un moyen porteur à paroi (3) présentant une tenue d'ensemble, • un ensemble d’alvéoles (2), chacun formant un espace creux ouvert (2a), délimité par une paroi d’alvéole (4) ayant une partie périphérique (4a) et un fond amère (4b), et une ouverture frontale (5), les alvéoles (2) étant aptes et destinés à faire fonction, d’abord, d’espaces (2b) de réception d’eau à l’état liquide (E) et, ensuite, d’espaces (2c) de moulage et de réception de glaçons (G), • un moyen d’accumulation/restitution de frigories (6), présentant une tenue d’ensemble, distinct et situé hors des alvéoles (2), comprenant un médium apte à accumuler et restituer des frigories (10), pouvant se trouver soit dans un état d’accumulation, soit dans un état de restitution, soit dans un état inactif, et il est apte et destiné, dans l’état d’accumulation à accumuler des frigories, dans l’état de restitution à fournir des frigories, à être d’abord amené dans l'état d’accumulation et après à être amené dans l’état de restitution, • un moyen de transfert de frigories (7), présentant une tenue d’ensemble, inhérent à la structure du bac à glaçons (1), apte et destiné, de lui-même, à transférer des frigories du moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) aux espaces (2c) de moulage et de réception de glaçons (G), caractérisé en ce que : • le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) comprend au moins une enceinte d’accumulation/restitution (8) creuse délimitée par une paroi d’enceinte d’accumulation/restitution (9) et, placé dans elle, le médium (10) apte à accumuler et restituer des frigories qui est de l’eau, • le moyen de transfert de frigories (7) comprend une zone de paroi de transfert (11) qui est une portion au moins de la paroi d'enceinte d’accumulation/restitution (9) et est réalisé par la relation entre la zone de paroi de transfert (11 ) et les alvéoles (2), alors que la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution (9) et la paroi d’alvéole (4) sont confondues en une seule et même paroi, • la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution (9), la paroi du moyen porteur (3) et les parois d’alvéoles (4) forment un ensemble solidaire à demeure, le bac à glaçons (1) étant spécialement destiné et agencé à la mise en œuvre d’un procédé pour augmenter la durée de conservation de glaçons (G) contenus dans les alvéoles (2) du bac (1) placé dans l’air à température ambiante, dans lequel : on dispose d’un appareil à glaçons, comportant un compartiment glaçons (C) agencé pour pouvoir accueillir le bac à glaçons (1) et pour que puisse y régner une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons (G), on emplit des alvéoles (2) du bac à glaçons (1 ) d’eau à l’état liquide (E) et on place le bac à glaçons (1 ) empli d’eau (E) dans le compartiment glaçons (C) de sorte à produire des glaçons (G) dans les alvéoles (2) et à amener le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) à l’état d’accumulation, lorsque souhaité, on sort le bac à glaçons (1 ) avec des glaçons (G) hors du compartiment glaçons (C), on le place dans l’air à température ambiante, alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) est amené dans l’état de restitution.
  2. 2. Bac à mouler des glaçons (1) selon la revendication 1, dans lequel, d’une part les alvéoles (2), d’autre part l’enceinte d’accumulation/restitution (8) et l'eau (10) apte à accumuler et restituer des frigories, sont disposés des deux côtés opposés de la zone de paroi de transfert (11 ).
  3. 3. Bac à mouler des glaçons (1) selon l’une des revendications 1 et 2, dans lequel la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution (9) comporte un moyen d’isolation thermique (16) situé à l’opposé de l’ensemble d’alvéoles (2).
  4. 4. Bac à mouler des glaçons (1) selon l’une des revendications 1 à 3, dans lequel l’eau (10) apte à accumuler et restituer des frigories est au contact de la zone de paroi de transfert (11).
  5. 5. Bac à mouler des glaçons (1) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les alvéoles (2) sont écartés les uns des autres, les parties périphériques (4a) des parois d’alvéoles (4) étant distantes les unes des autres, le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) étant arrière, avec une paroi d’enceinte d’accumulation/restitution (9) reliant les parties périphériques des parois d’alvéoles (4), ou bien reliant les fonds (4b) des parois d’alvéoles (4), ou bien étant écartée des fonds (4b) des parois d’alvéoles (4) vers l’arrière.
  6. 6. Bac à mouler des glaçons (1) selon l’une des revendications 1 à 4, dans lequel les alvéoles (2) se jouxtent mutuellement, les parties périphériques (4a) des parois d’alvéoles (4) de deux alvéoles (2) se jouxtant étant communes ou en contact mutuel, les fonds (4b) des parois d’alvéoles (4) de deux alvéoles (2) se jouxtant de façon continue, le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) étant arrière, avec la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution (9) étant écartée des fonds (4b) des parois d’alvéoles (4) vers l’arrière.
  7. 7. Bac à mouler des glaçons (1) selon l’une des revendications 1 à 6, dans lequel le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) est périphérique et associé aux portions extérieures (4aa) des parties périphériques (4a) parois d’alvéoles (4) situées à la périphérie (13) du bac à glaçons (1).
  8. 8. Bac à mouler des glaçons (1) selon l’une des revendications 1 à 7, qui comprend également un couvercle frontal (18), monté sur la paroi du moyen porteur (3) de façon mobile ou de façon amovible entre une position de fermeture où il ferme les ouvertures (5) des alvéoles (2) et un état d’ouverture où il découvre les ouvertures (5) des alvéoles (2), des organes d’association mutuelle mobile ou amovible (19), notamment de type charnière, encliquettement à force, étant agencés de façon complémentaire sur la paroi du moyen porteur (3) et le couvercle frontal (18).
  9. 9. Bac à mouler des glaçons (1) selon la revendication 8, dans lequel le couvercle frontal (18) forme une enceinte d’accumulation/restitution (8) dans laquelle est placée un médium apte à accumuler et restituer des frigories (10), le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) étant frontal et de couvercle, la zone de paroi de transfert (11) étant formée par la portion de la paroi d’enceinte d’accumulation/restitution (9) ou du couvercle (18) destinée à être placée en regard des ouvertures (5) des alvéoles (2) lorsque le couvercle (18) est en position de fermeture et étant alors adjacente aux ouvertures (5) des espaces creux (2a) des d’alvéoles (2).
  10. 10. Bac à mouler des glaçons (1) selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel l’enceinte d’accumulation/restitution (8) comporte au moins une ouverture (21) de passage de l’eu (10) apte à accumuler et restituer des frigories, apte à être fermée par au moins une fermeture (22), l'eau (10) apte à accumuler et restituer des frigories étant introduite dans l’enceinte d’accumulation/restitution (8) en vue de la mise en œuvre du bac à glaçons (1), le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) étant rendu intégral avant que d’emplir des alvéoles (2) d’eau à l’état liquide (E), par ajout de l'eau (1 ) apte à accumuler et restituer des frigories.
  11. 11. Procédé pour augmenter la durée de conservation de glaçons (G) contenus dans des alvéoles (2) d’un bac à glaçons (1) selon l’une des revendications 1 à 10, placé dans l’air à température ambiante, dans lequel : on dispose d’un appareil à glaçons, comportant un compartiment glaçons (C) agencé pour pouvoir accueillir le bac à glaçons (1) et pour que puisse y régner une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons (G), on emplit des alvéoles (2) du bac à glaçons (1) d’eau à l’état liquide (E) et on place le bac à glaçons (1) empli d’eau (E) dans le compartiment glaçons (C), alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons (G), de sorte également à amener le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) à l’état d’accumulation, lorsque souhaité, on sort le bac à glaçons (1) avec des glaçons (G) dans des alvéoles (2) hors du compartiment glaçons (C), on le place dans l’air à température ambiante, alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) est amené dans l’état de restitution.
  12. 12. Procédé selon la revendication 11, dans lequel le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) est amené dans l’état d’accumulation et ainsi rendu apte à être ensuite amené dans l’état de restitution sans intervention autre que de placer le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) dans le compartiment glaçons (C) de l’appareil à glaçons, alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons (G).
  13. 13. Procédé selon l’une des revendications 11 et 12, dans lequel, lorsque souhaité, on sort le bac à glaçons (1) avec des glaçons (G) contenus dans des alvéoles (2) hors du compartiment glaçons (C) de l’appareil à glaçons et on le place dans l’air à température ambiante, alors que le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) est amené dans l’état de restitution, sans la nécessité d’intervention autre que le mouvement résultant de la sortie du bac à glaçons (1).
  14. 14. Procédé selon l’une des revendications 11 à 13, dans lequel on amène le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) dans l’état d’accumulation et on moule des glaçons (G) dans des alvéoles (2) du bac à glaçons (1), au moins pour partie simultanément, lorsque le bac à glaçons (1) dont des alvéoles (2) ont été emplies d’eau à l’état liquide (E) et le moyen d’accumulation/restitution de frigories (6) sont placés dans le compartiment glaçons (C), alors qu’y règne une température négative appropriée pendant une durée appropriée à la production de glaçons (G).
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