FR3024881A1

FR3024881A1 - Element de doublis et couverture de batiment comprenant un tel element de doublis

Info

Publication number: FR3024881A1
Application number: FR1457783A
Authority: FR
Inventors: Jean Brague
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2014-08-13
Filing date: 2014-08-13
Publication date: 2016-02-19
Anticipated expiration: 2034-08-13
Also published as: FR3024881B1

Abstract

Cet élément de doublis (101) comprend : - une plaque haute et une plaque basse jointes suivant un angle obtus, - des portions d'appui disposées sur la face inférieure et configurées pour reposer sur une charpente, - des moyens de retenue disposés sur la face supérieure et configurés pour retenir une rangée de tuiles, plates ou mécaniques, d'ardoises, de toutes dimensions etc., et - des nervures inférieures définissant des passages inférieurs pour la ventilation d'une région inférieure de la couverture de bâtiment. L'élément de doublis (101) comprend en outre des ailettes supérieures (18) définissant des passages supérieurs (20) pour la ventilation d'une région supérieure de la couverture de bâtiment (T).

Description

1 La présente invention concerne un élément de doublis pour couverture de bâtiment. De plus, la présente invention concerne une couverture de bâtiment comprenant un tel élément de doublis. La présente invention s'applique au domaine de la fabrication 5 d'éléments de doublis, à la fabrication et à la pose de couvertures de bâtiments. Pour un toit en pente, le terme « doublis » désigne la rangée de tuiles la plus basse, donc située au bord bas du toit, sensiblement à l'aplomb d'un mur porteur. Pour réaliser un doublis de l'art antérieur dans le cas où les 10 chevrons sont en retrait par rapport à l'entablement de la maçonnerie, les couvreurs doivent couper et empiler des morceaux et des fragments de tuiles, dénommés « tranchis » de façon à emplir l'espace délimité par la poutre sablière en bois de la charpente et l'entablement, et les couvreurs doivent sceller le tranchis avec un mortier. La réalisation d'un tel doublis de l'art 15 antérieur nécessite un personnel spécialisé et une intervention longue, donc coûteuse. En outre, un tel doublis hétérogène a une durée de vie limitée. Or le doublis est important pour retenir et renforcer les premières rangées de tuiles, qui sont particulièrement exposées. FR2697859A1 décrit un élément de doublis comprenant une 20 plaque haute et une plaque basse jointes en angle obtus, des portions d'appui sur une charpente, des moyens de retenue de tuiles ou d'ardoises. De plus, la face inférieure de cet élément de doublis présente des passages inférieurs (FR2697859A1, fig.7) s'étendant entre le bord haut et le bord bas, afin de ventiler une région inférieure de la couverture de bâtiment. L'élément 25 de doublis de FR2697859A1 permet de résoudre certains des problèmes des doublis de l'art antérieur exposés ci-avant. Cependant, les passages inférieurs de l'élément de doublis de FR2697859A1 sont étroits, ce qui restreint le débit d'air entrant dans la couverture de bâtiment. Or il est fréquent que la couverture de bâtiment 30 manque d'aération et que l'humidité résultante dégrade les composants de la couverture de bâtiment, en particulier les composants en bois. La présente invention a notamment pour but de résoudre, en tout ou partie, les problèmes mentionnés ci-avant. 3024881 2 Dans ce but, l'invention a pour objet un élément de doublis, pour couverture de bâtiment, comprend au moins : - une plaque haute et une plaque basse jointes de façon à former entre elles un angle obtus, la plaque haute et la plaque basse définissant conjointement une face inférieure et une face supérieure de l'élément de doublis, - des portions d'appui qui sont disposées sur la face inférieure et qui sont configurées pour reposer sur un entablement et/ou sur une charpente appartenant à la couverture de bâtiment, la face inférieure 10 s'étendant sensiblement parallèlement à une direction de pente de la couverture de bâtiment lorsque l'élément de doublis est en position de service, - des moyens de retenue qui sont disposés sur la face supérieure et qui sont configurés pour retenir au moins une rangée 15 d'éléments de couverture, par exemple des tuiles, des ardoises ou autres, et - des nervures inférieures disposées de façon à définir des passages inférieurs de façon à permettre la ventilation d'une région inférieure de la couverture de bâtiment, l'élément de doublis étant caractérisé en ce qu'il comprend en 20 outre des ailettes supérieures disposées de façon à définir des passages supérieurs de façon à permettre la ventilation d'une région supérieure de la couverture de bâtiment. Ainsi, un tel élément de doublis permet de ventiler une couverture de bâtiment de manière plus complète et avec un débit plus grand que ne le 25 permet un élément de doublis de l'art antérieur, tout en permettant de gagner beaucoup de temps lors de la pose de la couverture de bâtiment, car l'élément de doublis selon l'invention est adapté à toute pente de toit, ce qui dispense de préparer les tranchis de tuiles et le mortier de l'art antérieur. En outre, un tel élément de doublis permet d'économiser du matériel, en 30 particulier des éléments de couverture (tuiles, ardoises etc.) et une rangée de lattis. De plus, un tel élément de doublis augmente la durée de vie du doublis, car les tranchis de tuiles et le mortier de l'art antérieur sont fragiles et se dégradent rapidement, par exemple lorsque des oiseaux y nidifient. D'une part, les passages inférieurs permettent de ventiler la 35 région inférieure de la couverture de bâtiment, en particulier les combles, et, d'autre part, les passages supérieurs permettent de ventiler la région 3024881 3 supérieure de la couverture de bâtiment, c'est-à-dire le volume s'étendant juste sous les tuiles, ardoises ou autres éléments de couverture. Le débit d'air entrant dans la couverture de bâtiment peut être doublé, puisque l'air entre non seulement par les passages inférieurs, mais aussi par les passages 5 supérieurs. Chaque passage supérieur est délimité par la face supérieure et par au moins une, typiquement par deux, ailette(s) supérieure(s). De même, chaque passage inférieur est délimité par la face inférieure et par au moins une, typiquement par deux, nervure(s) inférieure(s). Chaque passage supérieur s'étend sur une zone située sur la face supérieure et entre le bord bas et le bord haut. De même, chaque passage inférieur s'étend sur une zone située sur la face inférieure et entre le bord bas et le bord haut. Dans la présente demande, les termes « haut » et « bas » font référence à la position de service de l'élément de doublis, c'est-à-dire à la position dans laquelle l'élément de doublis est posé sur la couverture de bâtiment. Le haut de la couverture de bâtiment est formé par le faîte du toit et le bas de la couverture de bâtiment est formé par l'entablement. Un composant qualifié de « haut » est situé à plus haute altitude qu'un composant qualifié de « bas ». Par exemple, un bord haut de l'élément de 20 doublis est le bord de la plaque haute situé à l'opposé de la plaque basse, alors qu'un bord bas de l'élément de doublis est le bord de la plaque basse situé à l'opposé de la plaque haute. Par exemple, la plaque haute est globalement située à plus haute altitude que la plaque basse lorsque l'élément de doublis est en position de service. Dans la présente demande, le 25 terme « entablement » désigne un entablement ou la portion terminale d'un mur porteur. Dans la présente demande, les termes « inférieure » et « supérieure » font référence à la position de service de l'élément de doublis, c'est-à-dire à la position dans laquelle l'élément de doublis est posé sur la 30 couverture de bâtiment. Lorsque l'élément de doublis est en position de service, un composant dit « inférieur » est orienté sensiblement vers le sol, tandis qu'un composant dit « supérieur » est orienté sensiblement vers le ciel. Par exemple, lorsque l'élément de doublis est en position de service, la face inférieure est orientée sensiblement vers le sol, tandis que la face supérieure 35 est orientée sensiblement vers le ciel. 3024881 4 Selon une variante de l'invention, l'angle obtus est compris entre 120 degrés et 250 degrés, de préférence compris entre 150 degrés et 200 degrés. Avantageusement, l'angle obtus est défini entre la plaque haute et la plaque basse et au niveau de la face supérieure. 5 Alternativement, l'angle obtus peut être supérieur à 250 degrés ou inférieur à 120 degrés, en fonction des éléments de couverture destinés à couvrir la toiture. Selon un mode de réalisation de l'invention, lorsque l'élément de doublis est en position de service, les passages supérieurs s'étendent 10 substantiellement parallèlement à la direction de pente, et les passages inférieurs s'étendent substantiellement parallèlement à la direction de pente. Ainsi, de tels passages supérieurs et de tels passages inférieurs peuvent canaliser efficacement l'air entrant dans les régions supérieure et inférieure de la couverture de bâtiment, car ils introduisent l'air entrant le plus 15 loin possible dans la direction de pente. Selon un mode de réalisation de l'invention, les ailettes supérieures s'étendent près du bord bas sur une longueur comprise entre 5% et 50% de la longueur totale de l'élément de doublis, chaque longueur étant mesurée parallèlement à la direction de pente.

Ainsi, une telle longueur d'ailettes supérieures permet de définir des passages supérieurs canalisant efficacement l'air entrant. Selon une variante de l'invention, la face supérieure est globalement lisse depuis les passages supérieurs jusqu'au bord haut. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément de doublis a une longueur, mesurée parallèlement à la direction de pente, comprise entre 300 mm et 500 mm, de préférence comprise entre 400 mm et 500 mm. Ainsi, une telle longueur de l'élément de doublis est adaptée à la plupart des couvertures de bâtiment. En particulier, une telle longueur de l'élément de doublis permet une fixation ferme de l'élément de doublis sur la 30 charpente (chevrons), tout en réservant une longueur de dépassement du mur porteur suffisante par exemple pour installer une gouttière. Alternativement, la longueur de l'élément de doublis peut être inférieure à 300 mm ou supérieure à 500 mm, en fonction des éléments de couverture destinés à couvrir la toiture.

3024881 5 Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément de doublis a une largeur, mesurée perpendiculairement à la direction de pente, comprise entre 300 mm et 400 mm, de préférence égale à 332 mm. Alternativement, la largeur de l'élément de doublis peut être inférieure à 300 mm ou supérieure à 500 mm, en fonction des éléments de couverture destinés à couvrir la toiture. Selon une variante de l'invention, l'élément de doublis a globalement une forme profilée perpendiculairement à la direction de pente, c'est-à-dire ayant un profil déterminé et une section uniforme 10 perpendiculairement à la direction de pente. Selon un mode de réalisation de l'invention, la plaque haute et la plaque basse sont jointes globalement suivant une ligne de jonction, et la plaque haute est solidaire de la plaque basse, la plaque haute et la plaque basse étant de préférence monoblocs.

15 En d'autres termes, la plaque haute s'étend approximativement dans le prolongement de la plaque basse. Selon une variante de l'invention, la plaque haute est plate et la plaque basse est plate. En d'autres termes, les plaques haute et basse forment un accent circonflexe retourné, vues en section par un plan vertical 20 lorsque l'élément de doublis est en position de service. Selon un mode de réalisation de l'invention, des passages inférieurs s'étendent sensiblement depuis le bord haut jusqu'au bord bas. Selon une variante de l'invention, les nervures inférieures sont solidaires, de préférence de manière monobloc, de la plaque basse, et les 25 ailettes supérieures sont solidaires, de préférence de manière monobloc, de la plaque haute. Selon un mode de réalisation de l'invention, des nervures inférieures présentent, au moins au niveau de la plaque basse, une section globalement en forme de triangle, dans un plan perpendiculaire au bord haut 30 et au bord bas, la base du triangle s'étendant de préférence dans le prolongement de la partie de la face inférieure définie par la plaque haute. Ainsi, de telles nervures ont une grande résistance mécanique et peuvent accélérer l'air entrant par réduction progressive de la section débitante.

35 Avantageusement, les nervures inférieures à section triangulaire s'étendent sensiblement sur toute la longueur de la plaque basse.

3024881 6 Selon un mode de réalisation de l'invention, au moins une partie des nervures inférieures présente des encoches, au moins au niveau de la plaque basse, à raison d'au moins trois encoches par nervure inférieure, chaque encoche débouchant sur l'extrémité inférieure de la nervure inférieure 5 respective, les encoches d'une nervure inférieure étant réparties suivant la direction de pente. Ainsi, de telles encoches permettent de régler la position de l'élément de doublis dans la direction de pente. En effet, la couverture de bâtiment comprend un longeron profilé, typiquement en tôle, qui est fixé sur 10 les chevrons et qui présente au moins une réglette conformée pour pénétrer dans l'une des encoches choisie de façon à placer l'élément de doublis à l'emplacement adéquat. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de retenue comprennent au moins une barre s'étendant sur les ailettes 15 supérieures, la barre comportant des crochets spécifiques configurés pour retenir les éléments de couvertures, par exemple des tuiles ou des ardoises. Ainsi, une telle barre permet de positionner des éléments de couverture, tuiles ou ardoises, tout en supportant une partie de leur poids. Selon un mode de réalisation de l'invention, les passages 20 supérieurs ont une hauteur, mesurée perpendiculairement à la plaque basse, comprise entre 20 mm et 100 mm. Ainsi, une telle hauteur permet d'introduire un flux d'air avec un débit relativement grand. Selon une variante de l'invention, les ailettes supérieures ont une 25 hauteur comprise entre 25 mm et 110 mm et les nervures inférieures ont une hauteur comprise entre 5 mm et 200 mm. Dans la variante où les nervures inférieures ont une section triangulaire, la hauteur des nervures inférieures diminue depuis le bord bas vers la plaque haute. Alternativement, la hauteur des ailettes peut être inférieure à 25 mm ou supérieure à 110 mm, en fonction des éléments de couverture destinés à couvrir la toiture. Selon une variante de l'invention, le nombre d'ailettes supérieures est compris entre 10 et 100 et le nombre de nervures inférieures est compris entre 10 et 100. De grands nombres d'ailettes supérieures et de nervures inférieures forment une sorte de grille, ce qui empêche l'entrée sous la couverture de bâtiment d'oiseaux ou d'insectes. Le nombre et les dimensions 3024881 7 des ailettes supérieures et des nervures inférieures peuvent être adaptés notamment en fonction des la résistance mécanique que doit présenter l'élément de doublis, c'est-à-dire essentiellement en fonction du poids des éléments de couverture, tuiles ou ardoises.

5 Selon une variante de l'invention, les ailettes supérieures sont réparties, de préférence uniformément, sur la largeur de la plaque basse, et les nervures inférieures sont réparties, de préférence uniformément, sur la largeur de la plaque basse. Selon une variante de l'invention, la face inférieure et/ou la face 10 supérieure présente des signes tels que des marques de graduation ou des indications du sens de pose. Ainsi, de tels signes simplifient la pose des éléments de doublis. Selon un mode de réalisation de l'invention, la plaque haute et la plaque basse sont composées d'au moins un matériau sélectionné dans le 15 groupe constitué par : - un matériau plastique, par exemple un polyvinyle de chlorure, un matériau composite à base de fibres de verre, - un matériau métallique, par exemple un alliage d'aluminium 20 ou un acier inoxydable, et - une terre cuite. Alternativement, la plaque haute et la plaque basse peuvent être composées en toute autre matière appropriée. Selon un mode de réalisation de l'invention, la plaque haute et/ou 25 la plaque basse présente des trous borgnes ou traversants qui sont configurés pour recevoir des membres de fixation, tels que des vis, pour fixer l'élément de doublis à une charpente de la couverture de bâtiment, les trous étant de préférence espacés deux à deux de 20 mm à 30 mm. Ainsi, de tels trous permettent de fixer simplement et durablement 30 l'élément de doublis à la charpente (chevrons). Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément de doublis selon l'invention, comprenant en outre des organes de fixation pour fixer des crochets à l'élément de doublis, chaque organe de fixation étant encliqueté élastiquement à la plaque basse sur la face inférieure et près du bord bas, 35 chaque organe de fixation étant configuré pour recevoir un élément de fixation, tel qu'une vis.

3024881 8 Ainsi, de tels organes de fixation permettent de fixer des crochets qui servent à supporter la gouttière. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément de doublis comprend en outre des arceaux solidarisés à la plaque basse sur le bord bas, 5 chaque arceau étant configuré pour supporter une gouttière. Ainsi, de tels arceaux permettent de poser les gouttières seulement après avoir terminé de poser la couverture de bâtiment (finition totale de la toiture). Dans l'art antérieur, il était nécessaire de poser la gouttière au début de la pose de la toiture, ce qui compliquait l'accès à la 10 couverture de bâtiment. Selon un mode de réalisation de l'invention, la face supérieure présente plusieurs saillies configurées pour l'appui de lattis de la charpente, chaque saillie ayant une forme de parallélépipède rectangle dont le côté long est sensiblement parallèle à la direction de pente, les saillies étant parallèles 15 et réparties sur la largeur de l'élément de doublis. Ainsi, de telles saillies rectangulaires, avec marquage des pureaux, permettent de placer rapidement le lattis de la charpente sur l'élément de doublis. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément de doublis 20 selon l'invention, comprenant en outre des portions latérales d'emboîtement disposées sur deux côtés de l'élément de doublis, chaque portion latérale d'emboîtement étant configurée pour s'emboîter avec une portion latérale d'emboîtement complémentaire respective appartenant à un élément de doublis semblable jouxtant ledit élément de doublis.

25 Ainsi, de telles portions d'emboîtement permettent d'assembler les éléments de doublis par juxtaposition. Le recouvrement des portions d'emboîtement garantit une étanchéité totale des éléments de doublis. Par ailleurs, la présente invention a pour objet une couverture de bâtiment comprenant : 30 - un entablerrient formant une partie basse de la couverture de bâtiment, - une charpente comportant des chevrons, éventuellement posés sur une poutre sablière elle-même en appui sur l'entablement, un contrelattis fixés aux chevrons et des lattis fixés au contrelattis, 35 - des rangées d'éléments de couverture, par exemple des tuiles ou des ardoises, disposées sur la charpente, 3024881 9 plusieurs éléments de doublis selon le mode de réalisation précédent, les éléments de doublis étant assemblés de façon à former une bordure basse de la couverture de bâtiment, et - un film d'étanchéité placé entre les chevrons et le contrelattis de façon à séparer la région inférieure de la région supérieure, le film d'étanchéité étant placé entre les chevrons et la face inférieure du contrelattis de sorte que les passages inférieurs permettent la ventilation de la région inférieure et que les passages supérieurs permettent la ventilation de la région supérieure.

10 Avantageusement, le film d'étanchéité est placé entre les chevrons et la face inférieure du contrelattis jusqu'à jonction au niveau de l'angle obtus. Ainsi, une telle couverture de bâtiment peut être doublement ventilée, tout en permettant de gagner beaucoup de temps lors de sa pose, 15 car l'élément de doublis selon l'invention est adapté à toute pente de toit. De plus, une telle couverture de bâtiment dispense de poser des chevrons ayant des saillies multiples suivant la pente du toit et de préparer les tranchis de tuiles et le mortier de l'art antérieur, tout en augmentant la durée de vie du doublis, car on supprime les tranchis de tuiles et le mortier de l'art antérieur.

20 En effet, le bas de chaque élément de doublis est positionné en alignement avec l'arête supérieure de l'entablement. Selon un mode de réalisation de l'invention, chaque élément de doublis est agencé de façon à dépasser d'un entablement ou d'un mur porteur d'une distance de porte-à-faux comprise entre 60 mm et 200 mm.

25 Ainsi, une telle distance de porte-à-faux permet de rattraper les alignements et les aplombs défectueux des murs porteurs, en particulier sur les bâtiments anciens. Les modes de réalisation et les variantes mentionnés ci-avant peuvent être pris isolément ou selon toute combinaison techniquement 30 admissible. La présente invention sera bien comprise et ses avantages ressortiront aussi à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 3024881 10 - la figure 1 est une vue en perspective latérale d'un élément de doublis conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue du détail II à la figure 1, à plus grande 5 échelle et sous un angle légèrement différent ; la figure 3 est une vue de la face inférieure de l'élément de doublis de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de la face supérieure de l'élément de doublis de la figure 1 ; 10 - la figure 5 est une vue, suivant la flèche V à la figure 1, d'une partie du bord bas de l'élément de doublis de la figure 1 ; - la figure 6 est une vue, suivant la flèche VI à la figure 1, de la partie du bord bas de l'élément de doublis de la figure 1 ; 15 - la figure 7 est une vue à plus grande échelle du détail VII à la figure 3; - la figure 8 est une vue en perspective de portions latérales de deux éléments de doublis juxtaposés, avant leur assemblage ; 20 la figure 9 est une vue en perspective, sous un angle différent de la figure 8, des portions latérales des deux éléments de doublis juxtaposés de la figure 8, avant leur assemblage ; - la figure 10 est une vue en perspective, sous un angle 25 différent de la figure 8, des portions latérales des deux éléments de doublis juxtaposés de la figure 8, après leur assemblage ; - la figure 11 est une vue en perspective isométrique d'un élément de doublis, ici en terre cuite, conforme à un 30 deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 12 est une vue de côté d'une couverture de bâtiment comprenant des éléments de doublis conforme au deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 13 est une vue à plus grande échelle du détail XIII à 35 la figure 12 ; 3024881 11 - la figure 14 est une vue en perspective isométrique de la couverture de bâtiment de la figure 12; la figure 15 est une vue en perspective isométrique d'une couverture de bâtiment conforme à une variante de 5 l'invention ; - la figure 16 est une vue d'une partie de l'élément de doublis de la figure 1, équipée d'un arceau de support d'une gouttière ; - la figure 17 est une vue de face d'une partie percée d'un 10 élément de doublis conforme à une variante de l'invention ; - la figure 18 est une vue de dessous, suivant la flèche XVIII à la figure 6, d'une partie du bord bas de l'élément de doublis de la figure 3; - la figure 19 est une vue de dessous d'une partie, 15 correspondant à la zone XIX à la figure 18, du bord bas de l'élément de doublis de la figure 3, équipé d'un organe de fixation ; et - la figure 20 est une vue à plus petite échelle de la partie du bord bas de l'élément de doublis de la figure 19, dans 20 laquelle l'organe de fixation est équipé d'un crochet. Les figures 1 à 8 illustrent un élément de doublis 1 destiné à être posé pour former une couverture de bâtiment, par exemple une toiture T de tuiles ou d'ardoises. Comme le montrent les figures 12 et 13, une couverture de bâtiment peut être inclinée suivant une direction de pente D. La couverture 25 de bâtiment, ici la toiture T, comporte une charpente 2 qui comprend généralement des chevrons 4, des lattes 6 fixées aux chevrons 4 et une poutre sablière 8. L'élément de doublis 1 comprend une plaque haute 10 et une plaque basse 12. La plaque haute 10 et la plaque basse 12 définissent 30 conjointement une face inférieure 1.1 et une face supérieure 1.2 de l'élément de doublis 1. En d'autres termes, la face inférieure 1.1 est composée d'une part de la surface inférieure de la plaque haute 10 et d'autre part de la surface inférieure de la plaque basse 12. De manière similaire, la face supérieure 1.2 est composée d'une part de la surface supérieure de la plaque haute 10 et 35 d'autre part de la surface supérieure de la plaque basse 12.

3024881 12 L'élément de doublis 1 présente un bord haut 1.3 qui est formé par le bord libre de la plaque haute 10 situé à l'opposé de la plaque basse 12. L'élément de doublis 1 présente un bord bas 1.4 qui est formé par le bord libre de la plaque basse 12 situé à l'opposé de la plaque haute 10. L'élément 5 de doublis 1 a globalement une forme profilée perpendiculairement à la direction de pente D. En d'autres termes, l'élément de doublis 1 a un profil déterminé et une section uniforme perpendiculairement à la direction de pente D. La plaque haute 10 et la plaque basse 12 sont jointes de façon à 15 former entre elles un angle obtus A. Lorsque l'élément de doublis 1 est en position de service, l'angle obtus A est défini dans un plan vertical, au niveau de la face supérieure 1.2 et entre la plaque haute 10 et la plaque basse 12. En d'autres termes, l'angle obtus A est défini, dans un plan vertical, entre la surface supérieure de la plaque haute 10 et la surface supérieure de la 20 plaque basse 12. Dans l'exemple des figures 1 à 10, l'angle obtus est environ égal à 170 degrés. Comme la plaque haute 10 et la plaque basse 12 sont plates, elles forment un accent circonflexe retourné, vues en section par un plan vertical lorsque l'élément de doublis 1 est en position de service (figures 12 et 25 13). De plus, l'élément de doublis 1 comprend des portions d'appui qui sont disposées sur la face inférieure 1.1 et qui sont configurées pour reposer 35 sur la charpente 2 et sur un entablement 3, visible aux figures 12 et 13. Les portions d'appui sont décrites en détail ci-après. La face inférieure 1.1 s'étend sensiblement parallèlement à la 10 direction de pente D lorsque l'élément de doublis 1 est en position de service, telle qu'illustrée par exemple par les figures 12 et 13. L'élément de doublis 1 est donc incliné approximativement comme la toiture T, suivant la direction de pente D. La plaque haute 10 et la plaque basse 12 sont jointes globalement suivant une ligne de jonction 10.12. En d'autres termes, la plaque haute s'étend approximativement dans le prolongement de la plaque basse. La plaque haute 10 est solidaire de la plaque basse 12. En 30 l'occurrence, la plaque haute 10 et la plaque basse 12 sont monoblocs. 1. La plaque haute 10 et la plaque basse 12 sont ici composées d'un polyvinyle de chlorure.

3024881 13 L'élément de doublis 1 comprend en outre des moyens de retenue qui sont disposés sur la face supérieure 1.2 et qui sont configurés pour retenir une rangée de tuiles 9, comme le montrent les figures 12 et 13. Les moyens de retenue sont décrits en détails ci-après. De plus, l'élément de doublis 1 comprend des nervures inférieures 14, qui sont disposées de façon à définir des passages inférieurs 16. Dans l'exemple des figures 1 à 10, les nervures inférieures 14 ont une forme rectiligne au niveau de la plaque basse 10 et une forme ondulée ou en serpentin au niveau de la plaque haute 12. Les nervures inférieures 14 sont 10 solidaires, ici de manière monobloc, de la plaque basse 12. Chaque passage inférieur 16 est délimité par la face inférieure 1.1 et par deux nervures inférieures 14. Chaque passage inférieur 16 s'étend sur une zone située sur la face inférieure 1.1 et entre le bord bas 1.4 et le bord haut 1.3. En l'occurrence, chaque passage inférieur s'étend sensiblement 15 depuis le bord haut 1.3 jusqu'au bord bas 1.4, c'est-à-dire sur touie la longueur L1 de l'élément de doublis 1. Lorsque l'élément de doublis 1 est en position de service (figures 12 et 13), les passages inférieurs 16 s'étendent substantiellement parallèlement à la direction de pente D. Lorsque l'élément de doublis 1 est en 20 service, les passages inférieurs 16 permettent la ventilation d'une région inférieure T1 de la toiture T. Dans l'exemple des figures 1 à 10, chaque portion d'appui comprend les arêtes d'une ou de plusieurs nervure(s) inférieure(s) 14. À cet effet, les nervures inférieures 14 sont dimensionnées pour supporter le poids 25 de l'élément de doublis 1 et des tuiles 9 qu'il retient. L'élément de doublis comprend en outre des ailettes supérieures 18, qui sont disposées de façon à définir des passages supérieurs 20. Les ailettes supérieures 18 sont solidaires, ici de manière monobloc, de la plaque haute 10.

30 Chaque passage supérieur 20 est délimité par la face supérieure 1.2 et par deux ailettes supérieures 18. Chaque passage supérieur 20 s'étend sur une zone située sur la face supérieure 1.2 et entre le bord bas 1.4 et le bord haut 1.3. Lorsque l'élément de doublis 1 est service, les passages supérieurs 20 permettent la ventilation d'une région supérieure T2 de la 35 toiture T.

3024 881 14 L'élément de doublis 1 a une longueur L1, mesurée parallèlement à la direction de pente D, environ égale à 400 mm. L'élément de doublis 1 a une largeur W1, mesurée perpendiculairement à la direction de pente D, qui est environ égale à 332 mm. Avec cette largeur W1, trois éléments de doublis 5 juxtaposés occupent un mètre linéaire de la couverture de bâtiment. Donc cette largeur W1 permet de calculer rapidement le nombre d'éléments de doublis 1 nécessaires pour réaliser la toiture T de longueur donnée. Lorsque l'élément de doublis 1 est en position de service (figures 12 et 13), les passages supérieurs 20 s'étendent substantiellement 10 parallèlement à la direction de pente D. Les ailettes supérieures 18 s'étendent près du bord bas 1.4 sur une longueur L18 environ égale à 10% de la longueur totale L1 de l'élément de doublis 1, chaque longueur étant mesurée parallèlement à la direction de pente D. Dans l'exemple des figures 1 à 10, les ailettes supérieures 18 font 15 partie des moyens de retenue. À cet effet, les ailettes supérieures 18 sont dimensionnées pour supporter le poids de l'élément de doublis 1 et des tuiles 9 qu'il retient. Les tuiles 9 reposent sur les ailettes supérieures 18. D'une part, les passages inférieurs 16 permettent de ventiler la région inférieure Ti de la toiture T, en particulier les combles, et, d'autre part, 20 les passages supérieurs 20 permettent de ventiler la région supérieure T2 de la toiture T, c'est-à-dire le volume s'étendant juste sous les tuiles 9. De plus, l'élément de doublis 1 permet en outre de gagner du temps lors de la pose de la toiture T, car l'élément de doublis 1 dispense de préparer les tranchis de tuiles et le mortier de l'art antérieur.

25 La face supérieure 1.2 est globalement lisse depuis les passages supérieurs 20 jusqu'au bord haut 1.3. En d'autres termes, dans cette zone, la face supérieure 1.2 est dépourvue de reliefs saillants, en particulier dépourvue d'ailettes supérieures 18. Les nervures inférieures 14 présentent, au niveau de la plaque 30 basse 12, une section globalement en forme de triangle, dans un plan perpendiculaire au bord haut 1.3 et au bord bas 1.4 (plan vertical en- service), la base du triangle s'étendant dans le prolongement de la partie de la face inférieure 1.4 définie par la plaque haute 10. Les nervures inférieures 14 à section triangulaire s'étendent sensiblement sur toute la longueur de la 35 plaque basse 12.

3024881 15 Par ailleurs, les moyens de retenue comprennent une barre 22 qui s'étend au niveau de la partie libre des ailettes supérieures 18, c'est-à-dire à l'opposé de la plaque basse 12. La barre 22 relie les ailettes supérieures 18 entre elles. La barre 22 est configurée pour retenir les tuiles 9 5 en permettant de les positionner, tout en supportant une partie de leur poids. De plus, la barre 22 augmente la résistance mécanique des moyens de retenue que forment les ailettes supérieures 18. Les passages supérieurs 20 ont ici une hauteur H20, mesurée perpendiculairement à la plaque basse 12, environ égale à 30 mm, ce qui 10 permet d'introduire un flux d'air avec un débit relativement grand. Les ailettes supérieures 18 ont ici une hauteur, mesurée perpendiculairement à la plaque basse 12, environ égale à 45 mm. Les nervures inférieures 14 ont ici une hauteur maximale H14, mesurée perpendiculairement à la plaque basse 12, environ égale à 60 mm.

15 La hauteur des nervures inférieures 14 diminue depuis le bord bas 1.4 vers la plaque haute 10. Le nombre d'ailettes supérieures 18 est ici d'environ 100 et le nombre de nervures inférieures 14 est ici d'environ 120. Les ailettes supérieures 18 sont réparties uniformément sur la largeur de la plaque basse 20 12. Les nervures inférieures 14 sont réparties uniformément sur la largeur de la plaque basse 12. Comme le montre la figure 8, la face supérieure présente des signes, ici des marques de graduation 1.11 pour repère de lattis 7 et des indications du sens de pose 1.12, ce qui simplifie la pose et la fixation de 25 l'élément de doublis 1 sur la toiture T. Par ailleurs, la face supérieure 1.2 présente plusieurs saillies 24 configurées pour l'appui de lattis 7 de la charpente 2. Chaque saillie 24 a une forme de parallélépipède rectangle dont le côté long est sensiblement parallèle à la direction de pente D. Les saillies 24 sont parallèles et réparties 30 sur la largeur W1 de l'élément de doublis 1. Comme le montrent les figures 3, 7, 8, 9 et 10, l'élément de doublis 1 comprend en outre des portions latérales d'emboîtement 26 et 27. Les portions latérales d'emboîtement 26 et 27 sont disposées sur les deux côtés de l'élément de doublis 1. Les portions latérales d'emboîtement 26 et 35 27 s'étendent sensiblement entre le bord haut 1.3 et le bord bas 1.4.

3024881 16 La portion latérale d'emboîtement 26 est configurée pour s'emboîter avec une portion latérale d'emboîtement complémentaire, du type de la portion latérale d'emboîtement 27, et appartenant à un élément de doublis semblable Si jouxtant l'élément de doublis 1.

5 De même, la portion latérale d'emboîtement 27 est configurée pour s'emboîter avec une portion latérale d'emboîtement complémentaire, du type de la portion latérale d'emboîtement 26, et appartenant à un autre élément de doublis semblable jouxtant l'élément de doublis 1. Comme le montre la figure 10, après emboîtement, les portions 10 latérales d'emboîtement 26 et équivalent se recouvrent, ce qui garantit une étanchéité totale de l'assemblage des éléments de doublis 1 et S1 juxtaposés. Deux vis 28 peuvent fixer l'élément de doublis 1 sur l'élément de doublis S1 au niveau de leurs portions latérales d'emboîtement. Les vis 28 peuvent avoir un diamètre à fond de filet de 6 mm et une longueur sous tête 15 de 30 mrn. La figure 11 illustre un élément de doublis 101 conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention. Dans la mesure où l'élément de doublis 101 est similaire à l'élément de doublis 1, la description de l'élément de doublis 1 donnée ci-avant en relation avec les figures 1 à 10 peut être 20 transposée à l'élément de doublis 101, à l'exception des différences notables énoncées ci-après. Un composant de l'élément de doublis 101 identique ou correspondant, par sa structure ou par sa fonction, à un composant de l'élément de doublis 1 porte la même référence numérique augmentée 25 de 100. On définit ainsi une face inférieure 101.1, une face supérieure 101.2, un bord haut 101.3, un bord bas 101.4, une plaque haute 110, une plaque basse 112, des nervures inférieures 114, des passages inférieurs 116, des ailettes supérieures 118, des passages supérieurs 120 et une barre 122. L'élément de doublis 101 diffère de l'élément de doublis 1, car la 30 plaque haute 110 et la plaque basse 112 sont composées de terre cuite. De plus, l'élément de doublis 101 diffère de l'élément de doublis 1, car la plaque haute 110 et la plaque basse 112 présente des trous 123 traversants qui sont configurés pour recevoir des membres de fixation, tels que des vis, de façon à fixer l'élément de doublis 1 à la charpente 2 de la 35 toiture T. Les trous 123 sont espacés deux à deux de 25 mm, de sorte qu'il y a forcément un trou 123 en regard de la charpente 2. La figure 17 illustre 3024881 17 aussi un trou 123 situé sur un côté de l'élément de doublis 101 et près du bord bas 101.3. En outre, l'élément de doublis 101 diffère de l'élément de doublis 1, car chacune des nervures inférieures 114 présent trois encoches 5 125 situées au niveau de la plaque basse 12. Chaque encoche 125 débouche sur l'extrémité inférieure de la nervure inférieure respective 114. Les encoches 125 d'une nervure inférieure 114 sont réparties suivant la direction de pente D. Les encoches 125 permettent de régler la position de l'élément de 10 doublis 101 dans la direction de pente D, par rapport aux lattis. En effet, la toiture comprend un longeron profilé 129 en tôle, qui est fixé sur les chevrons 4 et qui présente une réglette 129.1 conformée pour pénétrer dans l'une des encoches 125 choisie de façon à placer l'élément de doublis 101 à l'emplacement adéquat, plus ou moins en saillie de l'entablement 3.

15 Les figures 12, 13 et 14 illustrent une toiture T conforme à l'invention. La toiture T comprend l'entablement 3, la charpente 2, des rangées de tuiles 9, des éléments de doublis 101 (terre cuite) et équivalents et un film d'étanchéité 30. L'entablement 3 forme une partie basse de la toiture T et il est 20 généralement disposé à l'extrémité d'un mur porteur non représenté. La charpente 2 comporte des chevrons 4, ici posés sur la poutre sablière 8, un contrelattis 6 fixé aux chevrons 4 et des lattis 7 fixés au contrelattis 6. Les rangées de tuiles 9 sont disposés sur la charpente 2, en particulier sur les lattis 7.

25 Les éléments de doublis 1 et équivalents sont assemblés de façon à former une bordure basse de la couverture de bâtiment. À cet effet, leurs portions latérales d'emboîtement coopèrent par complémentarité de formes, comme décrit ci-avant en relation avec les figures 3, 7, 8, 9 et 10. Le film d'étanchéité 30 est placé entre les chevrons 4 et la face 30 inférieure des contrelattis 6 de façon à séparer la région inférieure Ti de la toiture T de la région supérieure T2 de la toiture T. Le film d'étanchéité 30 est placé entre les chevrons 4 et les éléments de doublis 1 de sorte que les passages inférieurs 16 permettent la ventilation de la région inférieure et que les passages supérieurs permettent la ventilation de la région supérieure.

35 Ainsi, la toiture T peut être doublement ventilée, tout en permettant de gagner du temps lors de sa pose, car les éléments de doublis 1 3024881 18 sont adaptés à toute pente de toit, ce qui dispense de préparer les tranchis de tuiles et le mortier de l'art antérieur. L'air introduit par les passages supérieurs 20 peut circuler sous les tuiles 9, puis ressortir par des éléments de doublis de sortie 1001, qui sont 5 semblables à l'élément de doublis décrit et illustré dans le document FR2697859A1. Dans l'exemple des figures 12 et 13, chaque élément de doublis 1 et équivalents est agencé de façon à dépasser de l'entablement 3 d'une distance de porte-à-faux P1.3 environ égale à 150 mm.

10 Comme le montrent les figures 14 et 16, l'élément de doublis 101 comprend en outre des crochets de gouttière 140 solidarisés à la plaque basse 112 sur le bord bas 101.3. Chaque crochet de gouttière 140 est configuré pour supporter une gouttière 142. La figure 16 illustre en détails la fixation d'un crochet de gouttière 140 à la plaque basse 112 de l'élément de 15 doublis 101, au moyen notamment d'une vis 144. La figure 14 illustre la gouttière 142 disposée sous les éléments de doublis 101. La gouttière 140 est solidarisée aux éléments de doublis 101 par l'intermédiaire des crochets de gouttière 140. La pose des crochets de gouttière 140 fixés sous les éléments de 20 doublis 101 permet de poser les gouttières seulement après avoir terminé de poser la toiture T, tandis que, dans l'art antérieur, il était nécessaire de poser la gouttière au début de la pose de la toiture, ce qui compliquait l'accès à la toiture à poser. Une telle configuration de pose facilite toute intervention sur la gouttière 142 sans avoir à déposer les éléments de couverture.

25 La figure 15 illustre une toiture T200 conforme à une variante de la toiture T. La toiture T200 diffère de la toiture T, essentiellement car les éléments de couverture 209 sont des ardoises au lieu de tuiles 9 et car, dans l'élément de doublis 201, la plaque haute et la plaque basse sont composées d'un alliage d'aluminium.

30 Comme le montrent les figures 18, 19 et 20, l'élément de doublis 1 peut en outre comprendre des organes de fixation 52 pour fixer des crochets 56 à l'élément de doublis 1. Chaque organe de fixation 52 est encliqueté élastiquement à la plaque basse 12 sur la face inférieure 1.2 et près du bord bas 1.3. Chaque organe de fixation 52 est configuré pour 35 recevoir une vis de fixation 54 de façon à solidariser l'organe de fixation 52 à l'élément de doublis 1.

3024881 19 Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers décrits dans la présente demande de brevet, ni à des modes de réalisation à la portée de l'homme du métier. D'autres modes de réalisation peuvent être envisagés sans sortir du cadre de l'invention, à 5 partir de tout élément équivalent à un élément indiqué dans la présente demande de brevet.

Claims

REVENDICATIONS1. Élément de doublis (1 ; 101 ; 201), pour couverture de bâtiment (T ; T200), comprend au moins : - une plaque haute (10; 110) et une plaque basse (12; 112) jointes de façon à former entre elles un angle obtus (A), la plaque haute (10 ; 110) et la plaque basse (12; 112) définissant conjointement une face inférieure (1.1 ; 101.1) et une face supérieure (1.2 ; 101.2) de l'élément de doublis (1; 101), 10 des portions d'appui qui sont disposées sur la face inférieure (1.1 ; 101.1) et qui sont configurées pour reposer sur un entablement (3) et/ou sur une charpente (2) appartenant à la couverture de bâtiment (T; T200), la face inférieure (1.1 ; 101.1) s'étendant sensiblement parallèlement à une direction de pente (D) de la couverture de bâtiment (T; T200) lorsque 15 l'élément de doublis (1; 101) est en position de service, - des moyens de retenue qui sont disposés sur la face supérieure (1.2; 101.2) et qui sont configurés pour retenir au moins une rangée d'éléments de couverture (9; 209), par exemple des tuiles, des ardoises ou autres, et 20 - des nervures inférieures (14 ; 114) disposées de façon à définir des passages inférieurs (16; 116) de façon à permettre la ventilation d'une région inférieure (T1) de la couverture de bâtiment (T ; T200), l'élément de doublis (1 ; 101) étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre des ailettes supérieures (18; 118) disposées de façon à 25 définir des passages supérieurs (20; 120) de façon à permettre la ventilation d'une région supérieure (T2) de la couverture de bâtiment (T ; T200).
2. Élément de doublis (1 ; 101) selon la revendication 1, dans lequel, lorsque l'élément de doublis (1 ; 101) est en position de service, les 30 passages supérieurs (20; 120) s'étendent substantiellement parallèlement à la direction de pente (D), et les passages inférieurs (16 ; 116) s'étendent substantiellement parallèlement à la direction de pente (D).
3. Élément de doublis (1 ; 101) selon l'une quelconque des 35 revendications précédentes, dans lequel les ailettes supérieures (18; 118) s'étendent près du bord bas sur une longueur (L18) comprise entre 5% et 3024881 21 50% de la longueur totale (L1) de l'élément de doublis (1 ; 101), chaque longueur étant mesurée parallèlement à la direction de pente (D).
4. Élément de doublis (1 ; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il a une longueur (L1), mesurée parallèlement à la direction de pente (D), comprise entre 300 mm et 500 mm, de préférence comprise entre 400 mm et 500 mm.
5. Élément de doublis (1; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il a une largeur (W1), mesurée perpendiculairement à la direction de pente (D), comprise entre 300 mm et 400 mm, de préférence égale à 332 mm.
6. Élément de doublis (1 ; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la plaque haute (10; 110) et la plaque basse (12 ; 112) sont jointes globalement suivant une ligne de jonction (10.12), et dans lequel la plaque haute (10; 110) est solidaire de la plaque basse (12 ; 112), la plaque haute (10 ; 110) et la plaque basse (12 ; 112) étant de préférence monoblocs.
7. Élément de doublis (1; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel des passages inférieurs (16 ; 116) s'étendent sensiblement depuis le bord haut (1.4) jusqu'au bord bas (1.3).
8. Élément de doublis (1; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel des nervures inférieures (14 ; 114) présentent, au moins au niveau de la plaque basse (12; 112), une section globalement en forme de triangle, dans un plan perpendiculaire au bord haut (1.4) et au bord bas (1.3), la base du triangle s'étendant de préférence dans le prolongement de la partie de la face inférieure (1.1 ; 101.1) définie par la plaque haute (10; 110).
9. Élément de doublis (1 ; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel au moins une partie des nervures inférieures (14; 114) présente des encoches (125), au moins au niveau de la plaque basse (12 ; 112), à raison d'au moins trois encoches (125) par nervure 3024881 22 inférieure (14; 114), chaque encoche (125) débouchant sur l'extrémité inférieure de la nervure inférieure (14 ; 114) respective, les encoches (125) d'une nervure inférieure (14; 114) étant réparties suivant la direction de pente (D). 5
10. Élément de doublis (1; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les moyens de retenue comprennent au moins une barre (22 ; 122) s'étendant sur les ailettes supérieures (18 ; 118), la barre (22; 122) comportant des crochets spécifiques configurés pour 10 retenir les éléments de couvertures (9; 209), par exemple des tuiles (9) ou des ardoises (209).
11. Élément de doublis (1; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les passages supérieurs (20 ; 120) 15 ont une hauteur (H20), mesurée perpendiculairement à la plaque basse (12; 112), comprise entre 20 mm et 100 mm.
12. Élément de doublis (1 ; 101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la plaque haute (10 ; 110) et la 20 plaque basse (12; 112) sont composées d'au moins un matériau sélectionné dans le groupe constitué par : un matériau plastique, par exemple un polyvinyle de chlorure, - un matériau composite à base de fibres de verre, 25 - un matériau métallique, par exemple un alliage d'aluminium ou un acier inoxydable, et une terre cuite.
13. Élément de doublis (1; 101) selon l'une quelconque des 30 revendications précédentes, dans lequel la plaque haute (10; 110) et/ou la plaque basse (12 ; 112) présente des trous (123) borgnes ou traversants qui sont configurés pour recevoir des membres de fixation, tels que des vis, pour fixer l'élément de doublis (1 ; 101) à une charpente (2) de la couverture de bâtiment (T ; T200), les trous (123) étant de préférence espacés deux à deux 35 de 20 mm à 30 mm. 3024881 23
14. Élément de doublis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre des organes de fixation (52) pour fixer des crochets (56) à l'élément de doublis (1), chaque organe de fixation (52) étant encliqueté élastiquement à la plaque basse (12) sur la face 5 inférieure (1.1) et près du bord bas (1.3), chaque organe de fixation (56) étant configuré pour recevoir un élément de fixation (54), tel qu'une vis.
15. Élément de doublis (101) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre des arceaux (140) 10 solidarisés à la plaque basse (112) sur le bord bas (101.4), chaque arceau (140) étant configuré pour supporter une gouttière (142.
16. Élément de doublis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la face supérieure (1.2) présente 15 plusieurs saillies (24) configurées pour l'appui de lattis (7) de la charpente (2), chaque saillie (24) ayant une forme de parallélépipède rectangle dont le côté long est sensiblement parallèle à la direction de pente (D), les saillies (24) étant parallèles et réparties sur la largeur de l'élément de doublis (1). 20
17. Élément de doublis (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre des portions latérales d'emboîtement (26, 27) disposées sur deux côtés de l'élément de doublis (1), chaque portion latérale d'emboîtement (26, 27) étant configurée pour s'emboîter avec une portion latérale d'emboîtement complémentaire (27, 26) 25 respective appartenant à un élément de doublis (Si) semblable jouxtant ledit élément de doublis (1).
18. Couverture de bâtiment (T ; T200) comprenant : - un entablement (3) formant une partie basse de la 30 couverture de bâtiment (T; T200), - une charpente (2) comportant des chevrons (4), éventuellement posés sur une poutre sablière (8) elle-même en appui sur l'entablement (3), un contrelattis (6) fixés aux chevrons (4) et des lattis fixés au contrelattis (6), 35 - des rangées d'éléments de couverture (9; 209), par exemple des tuiles ou des ardoises, disposées sur la charpente (2), 3024881 24 - plusieurs éléments de doublis (1; 101) selon la revendication 17, les éléments de doublis (1 ; 101) étant assemblés de façon à former une bordure basse de la couverture de bâtiment (T ; T200), et - un film d'étanchéité (30) placé entre les chevrons (4) et le 5 contrelattis (6) de façon à séparer la région inférieure (T1) de la région supérieure (T2), le film d'étanchéité (30) étant placé entre les chevrons (4) et la face inférieure du contrelattis (6) de sorte que les passages inférieurs (16 ; 116) permettent la ventilation de la région inférieure (Ti) et que les passages supérieurs (20 ; 120) permettent la ventilation de la région supérieure (T2). 10
19. Couverture de bâtiment (T ; T200) selon la revendication 18, dans laquelle chaque élément de doublis (1 ; 101) est agencé de façon à dépasser d'un entablement (3) ou d'un mur porteur d'une distance de porte-à-faux (P1.3) comprise entre 60 mm et 200 mm.