FR3024220B1 - Cellule de refroidissement de denrees alimentaires a circulation d'air longitudinale ou transversale - Google Patents

Abstract

Cellule de refroidissement (4) comprenant une parois supérieure (10), deux parois latérales (11), une paroi arrière (12) équipée d'un dispositif de mise en circulation d'air (21), une face avant ouverte (16), ainsi qu'un moyen d'étanchéité (18) destiné à assurer l'étanchéité à l'air de la face supérieure (19) de la palette chargée (15), caractérisée en ce que chaque paroi latérale (11) est munie de deux moyens de circulation d'air (30), obturables indépendamment l'un de l'autre, lesdits moyens positionnés aux extrémités d'un couloir longitudinal (32) délimité par ladite paroi latérale (11), lesdits moyens obturables de circulation d'air (30) et, au moins une partie de la face latérale (33) de la palette chargée (15) destinée à être refroidie.

Description

CELLULE DE REFROIDISSEMENT DE DENREES ALIMENTAIRES A CIRCULATION D’AIR LONGITUDINALE OU TRANSVERSALE

La présente invention a pour objet une cellule de de mise en température de produits (refroidissement ou chauffage), tels que des denrées alimentaires chargées sur un support de type palette ou analogue. L’invention est par la suite décrite en rapport avec le refroidissement de yaourts. Un tel exemple n’est pas limitatif. La cellule de l’invention peut en effet être utilisée pour tout type de denrées alimentaires, que ce soit pour refroidir ou réchauffer. A l’issue de leur fabrication, les produits périssables comme les denrées alimentaires sont généralement conditionnés et placés sur des supports de type palette optimisés pour la manutention et le transport. Ils sont ensuite provisoirement stockés dans de grandes chambres froides avant d’être expédiés vers leurs points de ventes dans des camions frigorifiques.

Afin d’assurer un meilleur refroidissement des produits, chacune de ces palettes chargées est classiquement placée à l’intérieur de l’une des cellules dites de refroidissement qui équipent ces chambres froides. Cette solution est communément mise en œuvre dans l’industrie laitière, en particulier pour le stockage des yaourts.

Ces cellules de refroidissement sont des enceintes fermées par des parois latérales, supérieure et arrière, ouvertes à l’avant afin d’y insérer la palette chargée, et à l’intérieur desquelles est réalisé une circulation d’air. De l’air froid prélevé dans la chambre froide, à l’extérieur de la cellule, est mis en mouvement par un ventilateur et est forcé par celui-ci à traverser la cellule en passant au milieu des denrées chargées sur la palette. On assure ainsi un refroidissement plus rapide et plus efficace des denrées empilées les unes sur les autres, sur la palette.

Une cellule de ce type a par exemple été décrite dans le document FR-A-2.938.242 du Demandeur. Afin de garantir une bonne étanchéité autour du chargement à refroidir, des sacs ou boudins gonflables équipent la face intérieure des parois latérales et supérieure de la cellule. Une fois gonflés, ces sacs viennent se plaquer contre les bords du chargement. Ils empêchent ainsi l’air de circuler autour de la palette et le forcent à passer à travers le chargement au milieu des denrées à refroidir. La cellule divulguée présente deux modes de réalisation différents.

Le premier correspond à une circulation longitudinale de l’air qui transite de l’avant vers l’arrière de la cellule. Il est adapté à une palette sur laquelle sont empilés des casiers qui présentent des ouvertures sur leurs faces avant et arrière et qui sont complètement fermés sur leurs faces latérales. Dans ce cas, les sacs gonflables latéraux recouvrent la totalité de la surface interne des parois latérales et le sac gonflable supérieur recouvre le tiers avant au moins du chargement sur toute sa largeur.

Le deuxième mode de réalisation correspond à une circulation transversale de l’air qui transite cette fois d’un côté à l’autre de la cellule. Il est adapté à une palette sur laquelle sont empilés des casiers présentant des ouvertures sur leurs faces latérales et étant complètement fermés à l’avant et à l’arrière. Dans ce cas, le sac gonflable supérieur est positionné selon la diagonale. Les deux sacs gonflables latéraux sont des boudins verticaux disposés dans le prolongement du sac supérieur, pour l’un dans l’un des coins avant de la cellule et pour l’autre dans le coin arrière diagonalement opposé de la cellule.

La cellule ainsi décrite fonctionne de manière satisfaisante mais peut encore être améliorée.

En effet, l’un des inconvénients de cette cellule est que quel que soit le mode de réalisation choisi, l’air circule toujours dans le même sens. Dans le mode de réalisation à circulation transversale par exemple, l’air passe toujours de droite à gauche ou de gauche à droite selon le positionnement des boudins qui est déterminé à la construction et ne peut être modifié. Il en résulte un refroidissement inhomogène des marchandises contenues dans la cellule. En effet, bien que l’air aspiré à l’extérieur soit froid à son entrée dans la cellule, il se réchauffe progressivement au contact des denrées placées sur la palette lorsqu’il traverse le chargement et présente une température supérieure lorsqu’il ressort de la cellule. Les denrées placées du côté correspondant à l’entrée de l’air sont donc refroidies beaucoup plus vite et plus efficacement que celles situées du côté de la sortie de l’air.

Par ailleurs, chacun des modes de réalisation correspond à un modèle de cellule différent, conçu et fabriqué spécifiquement, soit pour une circulation transversale, soit pour une circulation longitudinale de l’air.

Le problème que se propose de résoudre l’invention est donc de fournir une cellule « universelle », qui garantisse un refroidissement optimal et parfaitement homogène des denrées alimentaires quelle que soit leur position sur la palette et dans la cellule.

Pour résoudre ce problème technique, le Demandeur a mis au point une cellule de refroidissement d’une palette chargées de denrées alimentaires, comprenant une parois supérieure, deux parois latérales, une paroi arrière équipée d’un dispositif de mise en circulation d’air, une face avant ouverte, ainsi qu’un moyen d’étanchéité destiné à assurer l’étanchéité de la face supérieure de la palette chargée.

Selon l’invention, chaque paroi latérale est munie de deux moyens de circulation d’air, obturables indépendamment l’un de l’autre, lesdits moyens étant positionnés aux extrémités d’un couloir longitudinal délimité par ladite paroi latérale, lesdits moyens obturables de circulation d’air et, au moins une partie de la face latérale de la palette chargée destinée à être refroidie.

En fonctionnement, deux registres diagonalement opposés sont fermés tandis que les deux autres sont ouverts, ce qui permet ainsi de provoquer une circulation transversale de l’air de droite à gauche comme de gauche à droite de la palette.

Pour assurer un passage transversal de l’air sur toute la longueur de la palette, chaque paroi latérale est munie d’un moyen obturable avant de circulation d’air positionné à proximité de la face avant de la palette et un moyen obturable arrière de circulation d’air séparé du moyen obturable avant de circulation d’air d’une distance sensiblement égale à la longueur de la palette.

Pour assurer de manière alternative un passage transversal et un passage longitudinal de l’air à travers la palette, la cellule comprend un cinquième moyen obturable de circulation d’air disposé en vis à vis de la face arrière de la palette.

Pour faciliter la construction de la cellule, le cinquième moyen obturable de circulation d’air disposé en vis à vis de la face arrière de la palette, est préférentiellement aligné avec les moyens obturables arrière de circulation d’air de chaque paroi latérale.

En pratique, les moyens obturables de circulation d’air se présentent sous la forme de registres de circulation d’air ou de tout autre moyen équivalent, préférentiellement à commande motorisée ou automatique.

Selon un mode de réalisation particulier, le moyen d’étanchéité se présente sous la forme d’un sac gonflable positionné entre la paroi supérieure et la face supérieure de la palette chargée.

Pour permettre le gonflage du sac, la cellule de refroidissement comporte des moyens de connexion reliant le sac gonflable au dispositif de mise en circulation d’air.

Pour ne pas dégrader la face supérieure de la palette, la face avant est équipée d’un rideau plein ou à lamelles suspendu par son extrémité supérieure. Ainsi, au passage de la palette, le rideau se positionne entre la face supérieure de la palette et la paroi supérieure de la cellule et se trouve plaqué sur la palette par le biais du sac gonflable.

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de mise en circulation d’air est un dispositif d’extraction d’air ou un dispositif d’insufflation d’air. Dans ces conditions, l’air circule respectivement de l’avant vers l’arrière de la cellule et inversement.

Dans un mode de réalisation perfectionné, le dispositif de mise en circulation d’air est un dispositif d’extraction et d’insufflation d’air. Dans ces conditions, la cellule peut fonctionner en alternance avec un passage de l’air de l’avant vers l’arrière ou inversement. D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective illustrant les deux façons de conditionner des yaourts sur une palette ; les figures 2 à 4 sont des vues, respectivement en perspective, de dessus et en coupe longitudinale, d’un exemple de réalisation d’une cellule de refroidissement selon l’invention ; les figures 5 à 10 sont des vues de dessus qui illustrent schématiquement le fonctionnement d’une cellule selon l’invention, avec respectivement : - un mode de fonctionnement à circulation transversale d’air, dans le sens gauche/droite pour la figure 5 et dans le sens droite/gauche pour la figure 6 ; - un mode de fonctionnement à circulation longitudinale d’air, avec un dispositif d’extraction d’air pour la figure 7, avec un dispositif d’insufflation d’air pour la figure 8, avec un dispositif d’extraction/insufflation utilisé en aspiration pour la figure 9, et avec un dispositif d’extraction/insufflation utilisé en soufflage pour la figure 10.

La cellule de refroidissement selon la présente invention et son fonctionnement vont maintenant être décrits de façon détaillée en référence aux figures 1 à 10.

Les exemples représentés sur les figures illustrent l’invention en relation avec le refroidissement des yaourts.

Sur la figure 1, on a représenté les deux façons classiques de conditionner des yaourts 1 dans des casiers 2 destinés à être empilés sur une palette 3 que l’on va stocker dans une cellule de refroidissement 4 selon l’invention.

En pratique, à l’issue de leur fabrication, les yaourts sont emballés soit par multiples de six, c’est-à-dire en paquets de six ou douze, soit par multiples de quatre, c’est-à-dire en paquets de quatre, huit ou seize. Les yaourts 1 conditionnés dans leur emballage 5 sont ensuite placés dans des casiers 2 dont la taille est normalisée, mais dont la structure varie selon le conditionnement des yaourts 1. Comme représenté sur la première partie de la figure 1, les paquets de yaourts emballés par multiples de six sont placés longitudinalement dans des casiers 2 rectangulaires dont les petits côtés 6 présentent des ouvertures 7 et dont les grands côtés 8 sont fermés. Une fois remplis, ces casiers 2 sont empilés sur la palette 3 dans le sens de la longueur. Pour les traverser, l’air (représenté par les flèches 9) doit passer par les ouvertures 7 et doit donc circuler longitudinalement dans la cellule de refroidissement 4, par exemple de la face avant vers la face arrière de la cellule ou inversement.

La deuxième partie de la figure 1 illustre le cas des paquets de yaourts emballés par multiples de quatre. Ils sont placés transversalement dans les casiers 2 rectangulaires qui présentent cette fois des ouvertures 7 sur leurs grands côtés 8 alors que leurs petits côtés 6 sont fermés. Une fois remplis, ces casiers 2 sont empilés sur la palette 3 dans le sens de la longueur. Pour les traverser, l’air (représenté par les flèches 9) doit passer par les ouvertures 7 depuis l’une des faces latérales du chargement jusqu’à son autre face latérale. Il doit donc circuler transversalement dans la cellule de refroidissement 4, par exemple de gauche à droite ou de droite à gauche.

Dans l’exemple qui suit, la cellule de l’invention est décrite dans son mode de réalisation optimal, à savoir lorsqu’elle est équipée de 5 moyens obturabies. Cette cellule est ainsi capable de recevoir tout type de conditionnement sur palette et d’assurer une circulation d’air de gauche à droite et vice versa de même que d’avant en arrière et vice versa. Dans cet exemple particulier, la cellule reçoit des palettes supportant des paquets emballés par multiples de six comme dans la première partie de la figure 1

En fonctionnement, la cellule est positionnée dans une chambre froide, non représentée.

La cellule de refroidissement 4 selon l’invention comprend une paroi supérieure 10, deux parois latérales 11 et une paroi arrière 12 qui délimitent entre elles une chambre intérieure 13 destinée à recevoir une palette 3 et son chargement 14.

Pour simplifier la description, on appellera par la suite palette chargée 15, l’ensemble de la palette 3 et de son chargement 14.

La cellule de refroidissement 4 présente une face avant 16 ouverte, qui donne accès à la chambre intérieure 13 et permet d’y engager une palette chargée 15 afin de la loger entièrement dans la chambre intérieure 13. Cette face avant est préférentiellement équipée d’un rideau 17, par exemple en matière plastique souple.

La cellule de refroidissement 4 est équipée d’un moyen d’étanchéité 18, situé en haut de la chambre intérieure 13 et qui est destiné à assurer l’étanchéité au niveau de la face supérieure 19 de la palette chargée 15. Il s’agit préférentiellement d’un sac gonflable 20, positionné entre la paroi supérieure 10 et la face supérieure 19 de la palette chargée 15, qui, en position dégonflée permet l’engagement ou le retrait de la palette chargée 15 et en position gonflée assure l’étanchéité entre le haut du chargement et la paroi supérieure 10. Plus précisément, le rideau, au passage de la palette se positionne sur la face supérieure du chargement. Il se trouve ensuite plaqué sur le chargement, par la mise en place du sac gonflable. Dans ce mode de réalisation, le sac gonflable 20 est dimensionné de manière à venir recouvrir, en position gonflée, au moins la partie avant de la face supérieure 19 de la palette chargée 15, sur sensiblement toute sa largeur.

La cellule de refroidissement 4 est également équipée d’un dispositif de mise en circulation d’air 21, préférentiellement disposé au niveau de sa paroi arrière 12. Ce dispositif de mise en circulation d’air 21 peut être un dispositif d’extraction d’air 22, qui aspire l’air à l’avant de la cellule, depuis la chambre froide et le rejette en tout ou partie à l’arrière de celle-ci, toujours dans la chambre froide. Il peut s’agir également d’un dispositif d’insufflation d’air 23, qui prend l’air dans la chambre froide, à l’arrière de la cellule et le souffle à l’avant de celle-ci. Il peut s’agir encore d’un dispositif d’extraction et d’insufflation d’air 24, qui peut être réglé au choix en aspiration ou en soufflage ou qui fonctionne successivement et alternativement en aspiration et en soufflage. Un tel dispositif de mise en circulation d’air 21 peut par exemple être un ventilateur 25 à un (aspiration ou soufflage) ou deux (aspiration et soufflage) mode(s) de fonctionnement.

Le sac gonflable 20 est relié par un moyen de connexion 26, par exemple un manchon 27, à un moyen d’insufflation qui permet son gonflage. Ce moyen d’insufflation peut être un moyen indépendant dédié, ou il peut s’agir de préférence du dispositif de mise en circulation d’air 21 de la cellule de refroidissement 4. Dans ce cas, le sac gonflable 20 est gonflé par une partie de l’air aspiré ou soufflé par le dispositif de mise en circulation d’air 21, en pratique le ventilateur (25).

Lorsque, comme représenté sur les figures 9 et 10, le ventilateur 25 est un dispositif à la fois d’extraction et d’insufflation d’air 24, le manchon 27 se sépare en deux conduits distincts 28 aboutissant chacun dans une zone de prélèvement d’air différente, adaptée à chacun des modes de fonctionnement (aspiration ou soufflage) du ventilateur 25. Entre le manchon et chacun des deux conduits 28 se trouve un moyen d’obturation temporaire, tel qu’un clapet 29, une vanne ou tout autre dispositif approprié qui permet de fermer l’un des deux conduits 28 et de mettre l’autre en communication avec le manchon 27 et donc avec le sac gonflable 20, selon le mode de fonctionnement du ventilateur 25. L’état (ouvert/fermé) des clapets 29 est inversé lorsque le mode de fonctionnement du ventilateur 25 change.

Selon l’invention, chaque paroi latérale 11 de la cellule 4 est munie de deux moyens obturables de circulation d’air 30, qui présentent une position ouverte dans laquelle l’air peut les traverser et une position fermée dans laquelle ils s’opposent au passage de l’air. Il s’agit préférentiellement de registres 31, à commande manuelle, motorisée ou automatique, ou de dispositifs à guillotine. Ces registres 31 sont positionnés de chaque côté de la chambre intérieure 13, aux extrémités avant et arrière d’un couloir longitudinal 32. Le couloir est délimité par la paroi latérale 11 de la cellule, les registres 31 avant 34 et arrière 35 et la face latérale 33 de la palette. La cellule 4 comporte en outre un cinquième moyen obturable de circulation d’air 30, appelé moyen obturable de fond 36, qui est disposé en vis à vis de la face arrière de la palette chargée 15. Il s’agit là encore préférentiellement d’un registre 31 ou d’un dispositif à guillotine. Ce cinquième registre 36 est aligné avec les registres arrière 35 de chaque paroi latérale 11. L’ensemble de ces registres 31 est préférentiellement piloté par des servomoteurs 37 de manière synchronisée les uns avec les autres selon une séquence qui sera expliquée ci-dessous avec le fonctionnement de la cellule.

La cellule de refroidissement 4 comporte en outre des dispositifs d’étanchéité latéraux 38 destinés à assurer l’étanchéité entre les extrémités des couloirs longitudinaux 32 et les côtés de la palette chargée 15 lorsqu’elle se trouve dans la chambre intérieure 13. Ces dispositifs d’étanchéité latéraux 38 sont par exemple des joints, des boudins, des bourrelets, des brosses ou des peignes souples qui permettent l’engagement et le retrait de la palette chargée 15. Ils viennent se plaquer contre la palette chargée 15 lorsqu’elle se trouve dans la chambre intérieure 13.

Les figures 5 et 6 illustrent le principe de fonctionnement d’une cellule de refroidissement 4 selon l’invention lorsqu’elle fonctionne en mode de circulation transversale d’air avec un dispositif d’extraction d’air 22.

Dans ces conditions, le registre 36 est placé en position fermée. Il peut être remplacé par un moyen d’obturation fixe, tel que par exemple une plaque, un volet ou tout autre moyen s’opposant à la circulation longitudinale de l’air. Deux des quatre registres diagonalement opposés, l’un avant 34 et l’autre arrière 35, sont en position ouverte alors que les deux autres registres latéraux sont en position fermée. L’air, représenté par les flèches 9, mis en mouvement par le ventilateur 22, entre par le registre avant 34 qui est en position ouverte et pénètre dans le couloir longitudinal 32 correspondant. Il traverse ensuite transversalement la chambre intérieure 13 en passant à travers le chargement 14 et les ouvertures 7 de ses faces latérales, puis pénètre dans le deuxième couloir longitudinal 32. Il ressort par le registre latéral arrière 35 en position ouverte.

Sur la figure 5, on a représenté une première configuration dans laquelle les registres latéraux avant gauche et arrière droit sont ouverts, alors que les registres latéraux avant droit et arrière gauche sont fermés, conduisant ainsi à une circulation d’air dans le sens gauche/droite.

Sur la figure 6, on a représenté une deuxième configuration dans laquelle les registres latéraux avant droit et arrière gauche sont ouverts, alors que les registres latéraux avant gauche et arrière droit sont fermés, conduisant ainsi à une circulation d’air dans le sens droite/gauche.

Cette première ou cette deuxième configuration peuvent être adoptée au choix selon le sens souhaité de circulation de l’air traversant transversalement la chambre intérieure, ou de préférence ces deux configurations peuvent se succéder alternativement afin d’inverser périodiquement le sens de circulation de l’air traversant transversalement la chambre intérieure. On obtient ainsi un refroidissement homogène de l’ensemble de la palette chargée 15.

Bien entendu, un tel mode de fonctionnement à circulation transversale de l’air peut également être obtenu avec, comme dispositif de mise en circulation d’air 21, un dispositif d’insufflation d’air 23 au lieu du dispositif d’extraction d’air 22 représenté. Dans ce cas, le sens de circulation de l’air, symbolisé par le sens des flèches 9, est simplement inversé.

Les figures 7 à 10 illustrent le principe de fonctionnement d’une cellule de refroidissement 4 selon l’invention lorsqu’elle fonctionne cette fois en mode de circulation longitudinale d’air.

Le fond de la cellule de refroidissement 4 doit cette fois présenter une ouverture permettant à l’air de passer. Lorsque la cellule de refroidissement 4 en est pourvue, le registre 36 est ainsi placé en position ouverte. Au contraire, les quatre moyens obturables 30 latéraux sont tous placés en position fermée.

Lorsque le ventilateur 21 est un dispositif d’extraction d’air 22 comme représenté sur la figure 7, on obtient un sens de circulation d’air allant de l’avant vers l’arrière. L’air, symbolisé par les flèches 9, entre par la face avant 16 ouverte de la cellule 4, traverse longitudinalement la chambre intérieure 13 en passant à travers le chargement 14 et les ouvertures 7 de ses faces avant et arrière, puis ressort à l’arrière de la cellule à travers le registre 36 en position ouverte.

Lorsque le ventilateur 21 est un dispositif d’insufflation d’air 23 comme représenté sur la figure 8, on obtient un sens de circulation d’air allant de l’arrière vers l’avant, l’air entrant par l’arrière de la cellule à travers le registre 36 en position ouverte, traversant longitudinalement la chambre intérieure 13 et ressortant par la face avant 16 ouverte de la cellule.

Lorsque le ventilateur 21 est un dispositif à la fois d’extraction et d’insufflation d’air 24, on obtient au choix une circulation longitudinale d’air dans le sens avant/arrière lorsqu’il fonctionne en aspiration (figure 9) ou une circulation longitudinale d’air dans le sens arrière/avant lorsqu’il fonctionne en soufflage (figure 10).

Comme précédemment, ces deux configurations du dispositif d’extraction et d’insufflation d’air 24 (aspiration ou soufflage) peuvent avantageusement se succéder alternativement afin d’inverser périodiquement le sens de circulation de l’air qui traverse longitudinalement la chambre intérieure 13. On obtient ainsi un refroidissement parfaitement homogène et très efficace de l’ensemble de la palette chargée 15.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS

   1. Cellule de refroidissement (4) d'une palette chargées (15) de denrées alimentaires, comprenant une parois supérieure (10), deux parois latérales (11), une paroi arrière (12) équipée d’un dispositif de mise en circulation d’air (2.1), une face avant ouverte (16), ainsi qu’un moyen d’étanchéité (18) destiné à assurer l’étanchéité à Pair de la face supérieure (19) de la palette chargée (15), caractérisée en ce que chaque paroi latérale (11) est munie de deux moyens de circulation d’air (30), obturabies indépendamment l’un de l’autre, iesdits moyens étant positionnés aux extrémités avant et arrière d’un couloir longitudinal (32) délimité par ladite paroi latérale (11), lesdits moyens obturabies de circulation d’air (30) et, au moins une partie de ia face latérale (33) de la palette chargée (15) destinée à être refroidie.
2. 2. Cellule de refroidissement (4) selon la revendication 1 caractérisée en ce chaque paroi latérale (11) est munie d’un moyen obturable avant de circulation d’air (34) positionné à proximité de ia face avant de la palette (15) et un moyen obturable arrière de circulation d’air (35) séparé du moyen obturable avant de circulation d’air (34) d’une distance sensiblement égaie à la longueur de la palette (15).
3. 3. Cellule de refroidissement (4) selon la revendication 2, caractérisée en ce que la cellule comprend en outre un cinquième moyen obturable de circulation d’air (30), disposé en vis à vis de la face arrière de la palette chargée (15) destinée à être refroidie et aligné avec les moyens obturabies arrière de circulation d’air (35) de chaque paroi latérale (11).
4. 4. Cellule de refroidissement (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens obturabies de circulation d’air (30) sont des registres de circulation d’aîr (31).
5. 5. Cellule de refroidissement (4) selon la revendication 4, caractérisée en ce que ies registres de circulation d’air (31) sont â commande motorisée ou automatique,
6. 6. Cellule de refroidissement (4) selon l’une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le moyen d’étanchéité (18) se présente sous la forme d’un sac gonflable (20) positionné entre la paroi supérieure (10) et la face supérieure (19) de la palette chargée (15),
7. 7. Cellule de refroidissement (4) selon la revendication 6, caractérisée en ce qu’elle comporte des moyens de connexion (26) reliant le sac gonflable (20) au dispositif de mise en circulation d’air (21) permettant ainsi d’assurer son gonflage.
8. 8. Cellule de refroidissement (4) selon i’une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la face avant (16) est équipée d’un rideau (17) suspendu par son extrémité supérieure.
9. 9. Cellule de refroidissement (4) selon l’une quelconque des revendications précédentes caractérisée en ce que le dispositif de mise en circulation d’air (21) est un dispositif d’extraction d’air (22) ou un dispositif d’insufflation d’air (23).
10. 10. Cellule de refroidissement (4) selon l’une quelconque des revendications 1 à 8 caractérisée en ce que le dispositif de mise en circulation d’air (21) est un dispositif d’extraction et d’insufflation d’air (24).