FR3024026B1 - Systeme d'essai pour verres progressifs - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un système d'essai permettant à un futur utilisateur de verres progressifs de les tester, avant leur achat, dans leurs conditions réelles d'utilisation. Pour cela, cet utilisateur est d'abord équipé, sur une lunette d'essai universelle, d'un ou deux verres d'essai unifocaux (non progressifs) corrigeant sa vision de loin puis d'un autre verre d'essai contenant un verre progressif. Ce dernier ne présente aucune correction dans sa partie supérieure, réservée à la vision de loin et une addition correctrice dans sa partie inférieure, réservée à la vision de près. Afin d'être centré sur la pupille de l'utilisateur, ce verre progressif d'essai présente, dans le prolongement de sa croix de centrage (1), une gravure verticale (8) et une gravure horizontale (9). La gravure (8) permet le centrage du verre progressif d'essai selon l'écart pupillaire de l'utilisateur et la gravure (9), selon sa hauteur de pupille.
Description
La présente invention concerne un dispositif permettant l’essai, avant leur acquisition, de verres progressifs correcteurs, quelles que soient la correction de vision de loin de l’utilisateur et l’addition nécessaire dont il a besoin sur cette vision de loin pour obtenir sa vision de près. Ce dispositif a l’avantage de permettre cet essai de verres progressifs dans leurs conditions réelles d’utilisation puisqu’il respecte parfaitement, d’une part, le centrage horizontal du verre (conforme à l’écart pupillaire de l’utilisateur) et, d’autre part, son centrage vertical (hauteur de montage du verre progressif pour ce même utilisateur), centrages indispensables pour la bonne utilisation d’un tel dispositif.
Jusqu’à présent, il n’existait aucun système permettant à un futur porteur de verres progressifs, atteint de presbytie, d’essayer ces verres avant leur acquisition, dans leurs conditions réelles d’utilisation. Les combinaisons de corrections possibles entre la vision de loin (myopie, hypermétropie ou astigmatisme) et la vision de près (douze additions possibles sur cette même vision de loin) étant quasiment infinies, il était impossible de mettre à disposition de l’opticien ou du prescripteur une boite d’essai avec des verres progressifs présentant toutes les corrections possibles et qui puissent, en outre, être centrés aux mesures horizontales et verticales de n’importe quel utilisateur. Or une étude quantitative menée en 2012, parmi d’autres, a montré que près de 90% des presbytes non encore porteurs de verres progressifs craignaient, soit d’avoir des difficultés à s’y adapter, soit de ne pas s’y adapter du tout. Il s’avère en effet, dans la pratique, que nombre d’utilisateurs, une fois leurs verres progressifs acquis, ne les portent pas, faute de s’y adapter. C’est pourquoi cet essai préalable est indispensable afin de permettre à l’opticien d’orienter son client en amont, en cas de gêne lors de l’essai, vers un autre système de correction pour corriger sa presbytie. A l’inverse cet essai peut lui permettre de mettre le futur acquéreur de ce type de verres en confiance, quant à sa capacité à bien les tolérer, et donc dans les meilleures conditions psychologiques en cas de succès lors de leur essai.
Le dispositif, selon l’invention, permet de remédier à cet inconvénient.
De manière générale, l’invention concerne un dispositif d’essai composé d’une bague métallique circulaire dans laquelle est inséré un verre progressif ne présentant aucune correction dans sa partie supérieure, réservée à la vision de loin et présentant une addition correctrice dans sa partie inférieure, réservée à la vision de près. Ainsi, quelle que soit la correction de vision de loin de l’utilisateur et quelle que soit sa correction de vision de près (constituée par définition de la correction de vision de loin et de l’addition nécessaire sur cette même correction de loin pour arriver à la correction de vision de près), on lui donne la possibilité d’essayer ce verre progressif en conditions réelles d’utilisation, selon des modalités que nous verrons plus précisément ultérieurement.
Selon les caractéristiques de l’invention, le verre progressif, qui a été inséré dans la bague métallique, présente une première gravure, verticale, lui permettant d’être centré horizontalement, selon l’écart pupillaire de l’utilisateur, et une seconde gravure, horizontale, lui permettant d’être centré verticalement, c’est à dire à hauteur de sa pupille, ces deux gravures s’étendant selon des directions perpendiculaires l’une à l’autre.
En outre, la bague métallique circulaire présente un manche permettant sa manipulation. L’axe de ce manche est perpendiculaire à la première gravure (verticale) et parallèle à la deuxième gravure (horizontale), ceci dans le but de simplifier l’utilisation du dispositif d’essai, selon l’invention.
Enfin, cette bague métallique est non diaphragmée. Cela permet à l’utilisateur de disposer, lors de l’essai, de la pleine puissance du verre progressif, aussi bien en vision de loin qu’en vision de près.
Le système d’essai, tel qu’il a été conçu selon l’invention, comprend plusieurs dispositifs d’essai dont les additions sont comprises entre +0,75 et +3,50 dioptries, par pas de 0,25 dioptries, soit douze additions possibles.
Ces dispositifs d’essai fonctionnant par paire, le système d’essai comprend donc entre une et douze paires de dispositifs d’essai, présentant des additions différentes, chaque paire comprenant un dispositif d’essai droit, placé devant l’oeil droit, et un dispositif d’essai gauche, placé devant l’oeil gauche. Pour chacune de ces paires, l’addition du coté droit ainsi que celle du coté gauche sont identiques.
Ainsi constitués, les dispositifs d’essai s’adaptent sur une lunette d’essai universelle. Celle-ci comporte la correction de vision de loin de l’utilisateur ainsi qu’un dispositif d’essai sur chacun des deux yeux, centré horizontalement selon l’écart pupillaire de l’utilisateur, à l’aide la gravure verticale, et centré verticalement selon sa hauteur de pupille, à l’aide de la gravure horizontale.
Avant de développer plus en détail le principe de l’invention ainsi que son principe d’utilisation et après en avoir exposé précédemment les grandes lignes, précisons quelques points, afin de permettre sa bonne compréhension: - D’une part, la bague métallique ainsi que son manche de manipulation, mentionnés précédemment, sont identiques aux verres d’essai vierges à bague métallique circulaire non diaphragmée, que l’on retrouve dans les boites d’essai courantes, munis de verres à correction simple et non progressifs (pour hypermétropie, myopie ou astigmatisme), disponibles chez les opticiens et les ophtalmologistes. L’intérêt de ce « contenant » est qu’il s’adapte sur une lunette d’essai universelle (comme ces verres à correction simple que nous utiliserons pour corriger la vision de loin de l’utilisateur) et qu’il permet, de ce fait, la fonctionnalité de l’invention et donc une application simplifiée, comme nous allons le voir dans l’exposé plus détaillé qui va suivre. - D’autre part, précisons qu’un verre progressif voit sa correction «progresser» du loin au près, soit du haut vers le bas du verre et cette progression se fait le long d’un couloir de progression vertical. Afin de permettre à l’opticien de centrer correctement ce type de verre, lorsqu’il doit être monté dans une monture optique, il présente, lorsqu’il sort d’usine non taillé, un marquage horizontal constitué d’une croix de centrage et de pointillés de part et d’autre de cette croix, parfaitement alignés sur celle-ci. La croix de centrage, tel que le verre progressif a été conçu, définit l’emplacement central de la vision de loin et le point de départ du couloir de progression. Elle se doit d’être parfaitement centrée sur la pupille de l’oeil de l’utilisateur afin que celui-ci puisse suivre ce couloir pour arriver à la vision de près. En outre, le marquage horizontal du verre doit toujours être parallèle, lors de son montage dans une monture optique, à l’axe horizontal de cette monture afin d’assurer, une fois le verre bien centré, une bonne orientation du couloir de progression et donc sa bonne utilisation. Le marquage usine pour la vision de près, quant à lui, est défini par un cercle d’environ 7 mm situé en bas du verre, décentré du coté nasal de l’utilisateur, dans la partie optimale de cette vision de près, soit en fin de progression. Une fois le montage du verre terminé puis contrôlé, tous ces marquages sont effacés à l’aide d’un solvant standard.
Pour notre dispositif, selon l’invention, la croix de centrage du verre progressif que l’on va utiliser est positionnée sur le diamètre du cercle constitué par la bague métallique du verre d’essai vierge, donc sur le segment passant par son centre géométrique. En outre, cette croix de centrage, qui marque, comme on l’a vu, la zone centrale de vision de loin sur le verre progressif, est placée au tiers supérieur de ce segment, ceci afin de ne pas empiéter sur le couloir de progression du verre et la zone de vision de près, une fois qu’il aura été taillé à la cote de la bague métallique pour y être incorporé. Comme celle-ci est circulaire, le verre, une fois taillé, peut tourner sur lui-même. Dans le souci de permettre une utilisation plus ergonomique du dispositif, selon l’invention, on choisit comme diamètre de la bague, pour le positionnement dans son tiers supérieur de la croix de centrage, la perpendiculaire à l’axe du manche de cette bague métallique. Le marquage horizontal usine du verre progressif devient, par conséquent parallèle à cet axe puisque ce marquage est, lui aussi, perpendiculaire au diamètre choisi pour l’emplacement de la croix de centrage, cela afin d’assurer la bonne orientation du couloir de progression et donc, là aussi, sa bonne utilisation. Afin de repérer la croix de centrage dans l’espace, une fois que le marquage usine aura été effacé, on grave un trait repère horizontal de 4 mm sur le verre progressif, dans le prolongement du marquage horizontal usine passant par la croix de centrage, au niveau du bord externe de la bague métallique, coté temporal de l’utilisateur. Un deuxième trait repère de 4 mm, vertical, est gravé sur ce verre progressif, cette fois au bord supérieur de la bague métallique, sur la verticale passant par la croix de centrage qui est perpendiculaire au marquage horizontal du verre et qui correspond au diamètre choisi pour son positionnement dans la bague métallique.
On a ainsi repéré dans l’espace la croix de centrage du verre progressif, en abscisse comme en ordonnée, ce qui permet, dès lors, d’effacer le marquage usine réalisé par le fabricant, tout en connaissant la position exacte, dans la bague métallique, de la croix de centrage du verre progressif. Ainsi réalisé, cet ensemble, constitué d’un verre progressif taillé dans un verre d’essai vierge à bague métallique circulaire selon la description ci-dessus, est dénommé «verre progressif d’essai» et apparaîtra sous cette dénomination dans la suite de la description du dispositif, selon l’invention. La conception et le procédé de fabrication du verre progressif d’essai ayant été décrits, il reste à en déterminer son mode d’utilisation, très spécifique et faisant partie intégrante de l’invention. Ce verre progressif d’essai, une fois réalisé, est utilisé de façon particulière sur une une lunette d’essai de type universel, utilisée communément par les opticiens et les ophtalmologistes lors d’un examen de vue.
La description préalable du principe d’utilisation de cette lunette d’essai est nécessaire, là aussi, à la compréhension de l’invention:
Elle est constituée de deux cercles support parfaitement circulaires, pour chacun des deux yeux, qui sont réglables en écartement afin de les ajuster à l’écart pupillaire de l’utilisateur grâce à deux molettes externes, pour chacun des deux cercles support, situées à l’extrémité d’une barre métallique à laquelle ils sont fixés. Le centre géométrique de chacun de ces deux cercles est le point de référence pour la détermination de cet écart pupillaire puisque celui-ci correspond à la distance entre ces deux centres géométriques. Lorsqu’on place sur cette lunette d’essai un verre d’essai correcteur classique, unifocal, non progressif et circulaire, le centre optique de ce verre, tel qu’il a été conçu, est confondu avec son centre géométrique et se superpose au centre géométrique du cercle support de la lunette d’essai, de diamètre équivalent à celui du verre d’essai. Ainsi, une fois le verre d’essai placé sur la lunette d essai, on peut régler cet écart à celui de l’utilisateur par simple action des molettes externes régissant, sur cette même lunette, l’écart pupillaire.
Ces deux cercles support sont également réglables en hauteur, grâce à une autre molette actionnant à la hausse ou à la baisse un pont articulé, posé sur le nez de l’utilisateur et placé entre les deux cercles support. Enfin, chacun d’eux peut supporter trois verres au maximum sur sa face avant et un à deux, selon les modèles de lunette d’essai, sur sa face arrière.
On utilise, pour la réalisation de l’invention, l’emplacement des trois verres situé sur la face avant de la lunette d’essai. Les deux premiers verres correspondent à la vision de loin de l’utilisateur, si celle-ci nécessite une correction. On place d’abord un premier verre correspondant à sa myopie ou son hypermétropie. Le deuxième verre correspond à son astigmatisme. Ce verre, de géométrie torique, a la caractéristique de présenter un axe qui doit correspondre à l’axe d’astigmatisme de l’utilisateur, afin d’obtenir une vision nette. Une autre molette, située à l’extérieur du cercle support de la lunette d’essai, dans sa partie basse, est prévue à cet effet: le cercle support présente des gravures de 0° a 180°, par pas de 5°, permettant d’ajuster le verre d’astigmatisme au bon axe. Observation utile pour la suite de cette présentation, la gravure à 90° se situe au sommet de la verticale du cercle support circulaire passant par son centre géométrique et perpendiculaire à l’axe horizontal de la lunette d’essai. Une fois les deux premiers verres ainsi positionnés, on les centre en fonction de l’écart pupillaire de l’utilisateur, selon les modalités décrites précédemment. Ainsi constituée, la lunette d’essai corrige, d’une part, parfaitement le défaut visuel de loin de l’utilisateur (si sa vision de loin ne nécessite aucune correction, ces deux premiers verres ne seront pas utilisés pour le dispositif). Les deux verres sont d’autre part bien centrés, c’est-à-dire conformément à son écart pupillaire.
On peut désormais positionner sur cet ensemble ainsi réalisé le verre progressif d’essai qui est le troisième et dernier verre que l’on va placer sur la lunette d’essai. Son protocole de centrage, déterminant car faisant partie intégrante de l’invention, va garantir la bonne réalisation finale de celle-ci et donc sa bonne utilisation.
On va pour cela utiliser les deux traits repère de 4mm, horizontal et vertical, gravés sur le verre progressif d’essai et servant à repérer sa croix de centrage. Le trait repère vertical est positionné au niveau de la gravure «90°» du cercle support, elle-même identifiée par un plus petit trait repère vertical figurant sur ce même cercle support. Comme on l’a vu précédemment, cette gravure «90°» correspond sur la lunette d’essai au sommet d’une première verticale passant par le centre géométrique de son cercle support et perpendiculaire à son axe horizontal. Le trait repère vertical sur le verre progressif correspond, quant à lui, au sommet d’une deuxième verticale passant par sa croix de centrage et perpendiculaire à son marquage usine horizontal (ainsi qu’à l’axe du manche de la bague métallique du verre progressif d’essai ). Donc lorsque le trait repère vertical du verre progressif d’essai se superpose à celui de la gravure «90°», les deux verticales se confondent puisque, comme on l’a vu également, le cercle support ainsi que la bague métallique du verre progressif d’essai sont circulaires, de diamètre équivalent et parfaitement superposés.
Il s’agit d’un facteur prépondérant pour la bonne réalisation de l’invention: grâce à une telle position du trait repère vertical gravé sur le verre progressif d’essai, la croix de centrage peut bénéficier du même centrage horizontal que celui, conforme à l’écart pupillaire de l’utilisateur, effectué lorsqu’on a préalablement placé sur la lunette d’essai les deux premiers verres d’essai corrigeant sa vision de loin.
Une fois le centrage horizontal du verre progressif d’essai ainsi effectué, on doit en assurer le centrage vertical. Autrement dit, une fois que la croix de centrage, point de départ de l’oeil pour aller de la vision de loin à la vision de près, est centrée selon l’écart pupillaire de l’utilisateur, on doit la centrer verticalement, sur sa pupille, afin que son oeil puisse suivre sans difficulté le couloir de progression du verre progressif d’essai. Les deux premiers verres, qui servent à la correction de la vision de loin de l’utilisateur, ne nécessitent pas un tel centrage vertical puisque ils sont unifocaux et non progressifs. Seul l’écart pupillaire de la lunette d’essai (horizontal) a besoin, dans ce cas, d’être ajusté à celui de l’utilisateur.
Pour cela, on se sert du deuxième trait repère, horizontal, gravé sur le verre progressif, sur son marquage horizontal usine, au niveau du bord externe de la bague métallique (coté temporal de l’utilisateur) dans laquelle il a été taillé puis incorporé, du coté de son manche. Il suffit d’utiliser la molette centrale de la lunette d’essai qui actionne, à la hausse ou à la baisse, le pont articulé reposant sur le nez de l’utilisateur et modifier ainsi la hauteur des deux cercles support de la lunette d’essai. On positionne alors, par ce biais, le trait repère horizontal de 4 mm à hauteur de sa pupille.
On obtient ainsi une lunette d’essai équipée de la correction de loin de l’utilisateur et d’un verre progressif d’essai, sans correction de loin dans sa partie supérieure, et avec une addition permettant d’obtenir la vision de près de cet utilisateur dans sa partie inférieure. L’ensemble est parfaitement centré selon son écart pupillaire et, concernant le verre progressif, sa hauteur de pupille. L’utilisateur peut dès lors tester, en condition réelle d’utilisation c’est-à-dire parfaitement centré sur son oeil, le verre progressif dont il a été ainsi équipé et en évaluer à la fois le confort d’utilisation et le degré de tolérance.
Les dessins annexés illustrent l’invention, à titre d’exemples non limitatifs: - La figure 1 représente le verre progressif, non taillé, tel qu’il sort d’usine, lorsqu’il présente encore son marquage horizontal usine en vision de loin, incluant la croix de centrage, ainsi que son marquage en vision de près, représenté par un cercle en bas du verre désignant la zone optimale de vision de près, décentré du coté nasal de l’utilisateur. Sur cette figure, le verre présenté est donc un palet de verre ophtalmique destiné à un oeil droit. - La figure 2 représente un verre d’essai vierge composé d’une bague métallique circulaire non diaphragmée et d’un manche permettant de le manipuler. - La figure 3 représente le verre d’essai (fig. 2) muni du verre progressif (fig. 1) taillé à la cote de la bague métallique et dont les marquages usine n’ont pas été effacés. - La figure 4 est identique la figure 3 avec, cette fois, la représentation des deux traits repère de 4 mm, horizontal et vertical, permettant de repérer la croix de centrage du verre progressif dans l’espace. Les différents marquages usine apparaissent encore sur cette figure. - La figure 5 est identique à la figure 4 mais, cette fois, les marquages usine sur le verre ont été effacés pour ne laisser apparaître que les deux traits repère de 4 mm, ainsi que l’axe, horizontal, du manche du verre d’essai et la verticale, qui lui est perpendiculaire, sur laquelle a été gravé le trait repère vertical. - La figure 6 est identique à la figure 5. Cependant, celle-ci ne laisse uniquement apparaître que les deux traits repère de 4 mm. Cet ensemble, ainsi réalisé, est dénommé, selon l’invention, «verre progressif d’essai». Il s’agit, sur cette figure, d’un verre progressif d’essai pour un oeil droit, la zone de vision de près étant toujours décalée, comme le montre la figure 4 et comme on l’a vu précédemment, du coté nasal de l’utilisateur. - La figure 7 représente une lunette d’essai de type universel ne supportant aucun verre d’essai et réglée, en écart pupillaire, à 33 mm pour celui de l’oeil droit et à 32 mm pour celui de l’oeil gauche, soit un écart pupillaire, sur cet exemple, de 65 mm pour les deux yeux. - La figure 8 représente cette même lunette d’essai, munie cette fois du verre progressif d’essai et ajustée à un autre écart pupillaire: 30 mm pour l’oeil droit et 30 mm également pour l’oeil gauche, soit un écart pour les deux yeux de 60 mm. - La figure 9 est identique à la figure 8 avec, en outre, la représentation de l’oeil de l’utilisateur. Sa pupille se trouve bien à l’intersection des droites prolongeant les deux traits repère gravés sur le verre progressif d’essai.
En référence à ces dessins, le dispositif comporte un verre progressif (fig. 1 ) que l’on va tailler dans un verre d’essai vierge à bague métallique circulaire non diaphragmée (fig. 2). Il s’agit, sur la figure 1, pour illustrer notre dispositif, d’un verre progressif droit, corrigeant donc un oeil droit. Ce verre progressif est taillé dans le verre d’essai vierge (fig. 2) de façon à ce que sa croix de centrage (1 -fig. 3) soit positionnée sur le diamètre (2-fig. 3) de la bague métallique circulaire (3-fig. 3), c’est à dire sur le segment passant par le centre géométrique (4-fig. 3) du cercle constitué par cette bague métallique (3). La croix de centrage (1) du verre progressif est en outre positionnée, lors de son taillage dans celle-ci, dans le tiers supérieur de ce segment. Le marquage horizontal (5-fig.3) du verre progressif est orienté, lors de ce taillage, perpendiculairement à ce même segment afin d’assurer une bonne orientation du couloir de progression et donc sa bonne utilisation.
Afin de rendre l’utilisation du dispositif plus ergonomique, on incorpore le verre progressif dans la bague métallique (3), une fois taillé à sa cote, en orientant le marquage horizontal (5) du verre progressif parallèlement à l’axe (6-fig. 3) du manche (7-fig. 3) du verre d’essai. De ce fait, le segment (2), choisi pour y positionner la croix de centrage (1), devient également perpendiculaire à l’axe (6) du manche (7) du verre d’essai.
Une fois le verre centré et taillé dans la bague métallique (3) selon les modalités exposées précédemment, une gravure verticale de 4 mm (8-fig. 4) est réalisée sur le segment (2) du verre progressif, au bord supérieur de la bague métallique (3). Une deuxième gravure, horizontale (9-fig. 4) est réalisée dans le prolongement du marquage horizontal (5) du verre progressif, au bord externe de la bague métallique (3), coté temporal de l’utilisateur (donc coté gauche sur la figure 4 puisqu’il s’agit d’un verre droit). Il ne reste plus qu’à effacer l’ensemble des marquages usine que présente le verre progressif, soit le marquage horizontal (5), incluant la croix de centrage (1) et le cercle de vision de près (10-fig. 4) qui définit, en fin de progression, la zone optimale de vision de près.
Le «verre progressif d’essai», selon l’invention, est ainsi réalisé et désormais fonctionnel, tel qu’il apparaît sur la figure (6) dans sa version finalisée. Il ne présente alors que ses deux gravures de 4 mm, horizontale (9) et verticale (8), qui vont nous permettre de centrer sa croix de centrage (1) sur l’oeil de l’utilisateur.
On peut dès lors le positionner sur la lunette d’essai (27-fig.7) dont on va équiper cet utilisateur. Une description de son mode du fonctionnement à l’aide, cette fois, de la figure 7 est utile à la compréhension de l’invention:
Sur cette même figure, les annotations chiffrées concernent le coté droit de la lunette d’essai (27), positionné devant l’oeil droit de l’utilisateur, le coté gauche fonctionnant, par symétrie, exactement de la même façon pour l’oeil gauche.
Cette lunette d’essai (27) présente, pour son coté droit donc, un cercle support (11 -fig. 7). Une molette externe, (12-fig. 7) permet de l’ajuster selon l’écart pupillaire demandé. Pour cela, il suffit de tourner cette molette pour faire translater, dans le plan horizontal, le cercle support (11) dans un sens ou dans l’autre, selon la rotation effectuée. Un petit triangle (13-fig. 7), situé dans sa partie supérieure, vient alors se placer sous une réglette (14-fig. 7) afin d’indiquer, en mm, l’écart pupillaire choisi. Sur la figure 7, le demi-écart pupillaire de l’oeil droit a été ajusté à 33 mm et celui de l’oeil gauche à 32 mm, soit un écart pupillaire total de 65 mm. Une molette centrale (15-fig. 7) permet, par sa rotation, une variation du pont articulé (16-fig. 7) reposant sur le nez de l’utilisateur. Cette variation induit une translation simultanée, dans le plan vertical cette fois, des deux cercles support de la lunette d’essai (27).
Chacun d’eux peut être équipé, sur sa face avant, de trois verres au maximum, grâce à trois pattes métalliques (17-fig. 7) formant un seul bloc solidaire et dont la rotation est assurée par une autre molette (18-fig. 7). Celle-ci permet d’axer le verre d’astigmatisme, quand la correction de l’utilisateur l’exige, selon l’axe d’astigmatisme de son oeil, grâce aux gravures de 5° en 5° (19-fig. 7) figurant sur le cercle support (11). Le centre géométrique (20-fig. 7) du cercle support (11) est le point de référence, selon la conception d’une lunette d’essai universelle, pour la détermination de l’écart pupillaire affiché sur la réglette (14): cet écart correspond toujours, selon cette conception, à la distance (D) entre l’axe médian (21-fig. 7) du pont articulé (16) et la verticale (22-fig. 7) passant par le centre géométrique (20) et la gravure 90° (23-fig. 7) du cercle support. Cette verticale est, en outre, perpendiculaire à l’axe horizontal (24-fig. 7) de la lunette d’essai. Cette distance (D) est bien, sur la figure 7, de 33 mm pour le demi-écart pupillaire droit et de 32 mm pour le demi-écart pupillaire gauche.
Les deux premiers verres d’essai, reposant sur les pattes métalliques (17), sont destinés à la compensation du défaut de vision de loin de l’utilisateur, si ce dernier présente un tel défaut de vision. Le premier verre correspond à son amétropie sphérique (myopie ou hypermétropie) et le deuxième verre à la correction de son astigmatisme.
Le troisième et dernier verre est le «verre progressif d’essai», selon l’invention. Superposé aux deux premiers verres, il ne présente aucune correction dans sa partie haute, en vision de loin. Dans sa partie basse, il présente une addition, qui peut varier de +0,75 dioptries à +3,50 dioptries, par pas de 0,25 dioptrie. Cette addition, ajoutée à la correction de vision de loin compensée par les deux premiers verres, permet d’obtenir, dans cette partie basse du verre progressif d’essai, la correction de vision de près.
Lorsqu’on positionne ce verre progressif d’essai sur la lunette d’essai (27), on place son trait repère vertical (8) sous la gravure «90°» (23) du cercle support (11), selon la figure 8. Comme le montre la figure 3, ce trait repère vertical (8), tel qu’il a été gravé, se situe sur la verticale (2) du verre progressif d’essai passant par sa croix de centrage (1) ainsi que par le centre géométrique (4) de la bague métallique circulaire (3). Ce positionnement du trait repère vertical (8) sous la gravure «90°» (23) permet à la verticale (2) de se confondre avec la verticale (22) passant par cette même gravure (23) et le centre géométrique (20) du cercle support (point de référence, comme on l’a vu, pour la détermination de l’écart pupillaire). Ces verticales étant confondues et donc perpendiculaires à l’axe (24) de la lunette d’essai (27), le marquage horizontal usine (5) du verre progressif, lui-même perpendiculaire à la verticale (2), se retrouve parallèle à l’axe (24) de la lunette d’essai (confondu, de ce fait, avec l’axe (6) du manche (7) de la bague métallique (3) ). Ce point est important car il garantit une bonne orientation du couloir de progression du verre progressif d’essai et donc sa bonne utilisation. En outre, la bague métallique (3), qui contient le verre progressif (fig. 1), et le cercle support (11) étant tous deux circulaires et de diamètre équivalent, leurs centres géométriques (4) et (20) se trouvent confondus. C’est pourquoi, lorsque les deux verres de vision de loin ont été disposés sur la lunette d’essai et que celle-ci a été centrée selon l’écart pupillaire de l’utilisateur, la croix de centrage (1) du verre progressif d’essai, placé ensuite sur la lunette d’essai (27) selon la description ci-dessus, bénéficie de ce même centrage, selon ce même écart pupillaire, grâce à son positionnement sur la verticale (2) (confondu avec la verticale (22) ) qui passe par le centre géométrique (4) (confondu avec le centre géométrique (20) du cercle support) du verre progressif d’essai, selon la figure 8. Sur cette figure, on peut constater que cette croix de centrage est ainsi centrée à 30 mm pour le demi-écart pupillaire de l’oeil droit (25-fig. 8) et à 30 mm également pour celui de l’oeil gauche (26-fig. 8), soit un écart pupillaire de 60 mm pour les deux yeux.
Une fois la croix de centrage centrée horizontalement selon l’écart pupillaire de l’utilisateur, à l’aide de la gravure verticale, il convient de la centrer verticalement, c’est-à-dire à hauteur de pupille de ce même utilisateur. C’est à cette seule condition que le verre progressif d’essai sera fonctionnel, donc utilisable.
Pour cela, on utilise cette fois la gravure horizontale (9). A l’aide de la molette (15) qui permet de modifier, à la hausse ou à la baisse, la hauteur du pont articulé (16) reposant sur le nez de I’ utilisateur, on place la gravure horizontale (9) à hauteur de sa pupille. La croix de centrage du verre progressif d’essai, qui a dans un premier temps été centrée horizontalement selon son écart pupillaire, se trouve maintenant centrée verticalement, c’est à dire à hauteur de sa pupille, selon la figure 9. L’ utilisateur peut dès lors tester un équipement en verres progressifs sur lunette d’essai, en conditions réelles d’utilisation. En effet, sa vision de loin est parfaitement compensée à l’aide de verres unifocaux centrés selon son écart pupillaire. L équipement en verres progressifs d’essai, qui se superpose à celui en vision de loin, est, quant à lui, centré en hauteur en fonction de la position de ses yeux sur la lunette d’essai, et en écartement selon ce même écart pupillaire.
Ce dispositif selon l’invention est particulièrement destiné à l’essai de verres progressifs avant leur acquisition. Il s’adresse par conséquent, soit à des presbytes débutants n’ayant jamais été équipés en verres progressifs, soit à ceux dont l’adaptation aux verres progressifs s’est soldée par un échec et qui désirent effectuer, sans engagement, un nouvel essai avec une nouvelle génération de verres progressifs. Quelques paires de verres progressifs d’essai, choisis dans les additions principales, pour des presbyties débutantes et intermédiaires (entre +0,75 et +2,50 dioptries, par exemple) peuvent suffire à rendre le dispositif efficace et fonctionnel. Il convient aussi bien aux opticiens qu’aux ophtalmologistes dans l’exercice de leurs professions. En effet, il constituera une aide à la vente précieuse pour les opticiens, lors d’une vente de verres progressifs. Il permettra également aux ophtalmologistes d’établir des prescriptions de ces mêmes verres en levant, lors de la consultation elle-même, les doutes de leurs patients quant à leur capacité à bien les supporter.
Claims (7)
- REVENDICATIONS 1 ) Dispositif d’essai de verres progressifs caractérisé en ce qu'il comporte une bague métallique (3) dans laquelle est inséré un verre progressif ne présentant aucune correction dans sa partie supérieure, réservée à la vision de loin, et présentant une addition correctrice dans sa partie inférieure, réservée à ia vision de près, ce verre progressif présentant une première gravure (8) lui permettant d’être centré horizontalement, selon l’écart pupillaire de l’utilisateur et une seconde gravure (9) lui permettant d’être centré verticalement, c’est à dire à hauteur de pupille dudit utilisateur, ces deux gravures (8) et (9) s’étendant selon des directions perpendiculaires l’une à l’autre.
- 2) Dispositif d’essai selon la revendication 1 caractérisé en ce que la bague métallique (3), contenant le verre progressif, présente un manche (7) dont l’axe (6) est perpendiculaire à la première gravure (8) et parallèle à la deuxième gravure (9).
- 3) Dispositif d’essai selon l’une des revendications 1 à 2 caractérisé en ce que la bague métallique est non diaphragmée.
- 4) Système d’essai caractérisé en ce qu’il comprend plusieurs dispositifs d’essai, selon l’une des revendications 1 à 3, présentant des additions différentes comprises entre +0,75 et +3,50 dioptries.
- 5) Système d’essai selon la revendication 4 caractérisé en ce qu’il comprend entre une et douze paires de dispositifs d’essai, selon l’une des revendications 1 à 3, présentant des additions différentes, chaque paire comprenant un dispositif d’essai droit et un dispositif d’essai gauche et, pour chacune de ces paires, l’addition du coté droit ainsi que celle du coté gauche étant identiques.
- 6) Système d’essai selon l’une des revendications 4 à 5 caraçtérisé en ce que les dispositifs d’essai, selon l’une des revendications 1 à 3, s’adaptent sur une lunette d’essai universelle (27).
- 7) Système d’essai séton l’une des revendications 4 à 6 caractérisé en ce que la lunette d’essai universelle (27) comporte la correction de vision de loin de l’utilisateur ainsi qu’un dispositif d’essai sur chacun des deux yeux, selon l’une des revendications 1 à 3, centré horizontalement selon l’écart pupillaire de l’utilisateur, à l’aide de la gravure (8) et centré verticalement selon sa hauteur de pupille, à l’aide de la gravure (9).
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