FR3013559A1 - Procede et dispositif de pulverisation d'une composition sur des bourgeons - Google Patents

Abstract

La présente invention est relative à un procédé de revêtement de bourgeons (2) de végétaux avec une coque protectrice (3) thermo-protectrice et isolante, caractérisé en ce que : - on chauffe une composition (4) comportant au moins de la paraffine et/ou de la cire de soja de sorte à la rendre liquide ; - on pulvérise ladite composition (4) liquide à la surface d'au moins une partie desdits bourgeons (2), ladite composition (4) étant apte à se solidifier en refroidissant au contact desdits bourgeons (2) pour former la coque protectrice (3), cette dernière étant apte à se détacher du bourgeon (2) suite à un percement des bourgeons (2) lors de leur croissance. L'invention concerne également un dispositif de pulvérisation (1) pour la mise en œuvre de ce procédé.

Description

La présente invention concerne le domaine de la protection des végétaux. Plus particulièrement, l'on cherche à protéger les végétaux notamment contre les agressions d'ordre climatique ou encore contre les organismes vivants nuisibles à leur développement. La présente invention trouvera son application principalement dans le domaine de la protection des bourgeons des végétaux, notamment des arbres fruitiers, et plus particulièrement encore dans la protection des bourgeons de vignes. Les bourgeons constituent une excroissance apparaissant au niveau de végétaux et permettent la formation, selon le cas, des branches, des feuilles, des fruits, ou encore des fleurs. Les agressions extérieures climatiques de type gel ou givre, et les invasions par des organismes vivants, de type champignons ou insectes, sont susceptibles de nuire aux végétaux, et plus particulièrement aux bourgeons de ces derniers. Ainsi, l'une des préoccupations majeures des 20 arboriculteurs, notamment des viticulteurs, est de protéger leurs vignes, en particulier lors de périodes de gel, de givre ou de froid se produisant au printemps. En effet, à cette période de l'année, les bourgeons sont particulièrement riches en eau, et les gelées printanières sont 25 susceptibles de causer la perte de tout ou partie de la production de fruits, notamment de raisins. En conséquence, la protection des bourgeons face à des conditions climatiques défavorables est devenue l'une des pistes privilégiées pour obtenir une importante récolte de fruits, par 30 exemple de raisins. La quantité et la qualité des raisins récoltés dépendent du nombre de bourgeons et en particulier de l'éclosion de ces derniers, également dénommée «débourrement». Le développement et l'éclosion des bourgeons sont fortement 35 dépendants des conditions climatiques, qui varient avec les saisons. De ce fait, il convient de proposer une méthode de protection de ces bourgeons qui n'entrave pas le développement de ces derniers. Il existe déjà un certain nombre de méthodes dans l'état de la technique, pour tenter de remédier aux effets du gel sur les 5 cultures, notamment fruitières. Ainsi, on connait la méthode de chauffage des parcelles de culture avec l'utilisation de bougies et/ou de chaufferettes au fioul. Cette méthode présente toutefois l'inconvénient d'être 10 polluante. De plus, l'installation et l'allumage de bougies et/ou de chaufferettes positionnées dans les parcelles nécessitent une main d'oeuvre importante. En conséquence, cette méthode de chauffage ne peut être appliquée qu'à des parcelles de petite taille. 15 On connait encore, dans l'état de la technique, un procédé dans lequel les cultures sont aspergées avec de l'eau. La chaleur libérée par les gouttelettes d'eau en refroidissant et en gelant permet de maintenir les bourgeons à une température de l'ordre de 0 à -1°C. 20 Cependant, l'inconvénient de ce procédé réside dans le fait qu'il nécessite une réserve d'eau importante à proximité des cultures, ainsi que l'installation de canalisations pouvant s'avérer coûteuses. En outre, le moment ou les cultures sont aspergées est particulièrement important : une aspersion lancée 25 trop tôt ou arrêtée prématurément ne permet pas au procédé de fonctionner de manière optimale. Une autre méthode connue de l'état de la technique consiste à procéder à un brassage de l'air, au moyen d'une hélice, par exemple d'un hélicoptère, dans l'optique de permettre un 30 remplacement de la couche d'air froid, située au niveau du sol, par un air plus chaud se trouvant au-dessus du sol. Cette méthode présente toutefois l'inconvénient de nécessiter un matériel et une mise en oeuvre particulièrement coûteux. 35 Le document de brevet FR 1 343 527 décrit quant à lui un procédé de pulvérisation d'une mousse protectrice contre le gel, cette mousse étant délivrée par un appareil spécifique permettant de calibrer les dimensions des bulles de mousse sortante. Selon cette invention, la mousse est une composition de gélatine, de durcisseur et d'un agent mouillant qui est directement déposée sur les parties de la plante à protéger. On connait également de l'état de la technique le document de brevet FR 2 132 315 portant sur un procédé de protection des vergers et vignobles contre le froid et le gel dans lequel les troncs, ceps, branches et rameaux des arbres sont recouverts d'une couche de polymères filmogènes associés à des pigments blancs et des pesticides. Les pigments blancs sont plus particulièrement destinés à réfléchir de manière optimale les rayonnements solaires. Toutefois, ce procédé ne permet pas une protection en 15 particulier des bourgeons des arbres contre les gelées printanières. De plus, les méthodes décrites précédemment ne permettent pas de lutter de manière efficace contre d'autres agressions extérieures que les bourgeons sont également susceptibles de 20 subir. En effet, ces derniers peuvent être attaqués par des organismes vivants, tels que des insectes ou des champignons, pouvant s'attaquer aux bourgeons et générer des maladies. Il est donc également nécessaire de proposer une méthode permettant de lutter contre ce type d'agressions, de sorte à 25 favoriser un débourrement correct des bourgeons, dans l'optique d'obtenir augmentation du rendement de la récolte des fruits. L'invention offre la possibilité de pallier les divers inconvénients de l'état de la technique en proposant un procédé de revêtement de bourgeons de végétaux avec une coque 30 protectrice thermo-protectrice et isolante, caractérisé en ce que : - on chauffe une composition comportant au moins de la paraffine et/ou de la cire de soja de sorte à la rendre liquide ; 35 - on pulvérise ladite composition liquide à la surface d'au moins une partie desdits bourgeons, ladite composition étant apte à se solidifier en refroidissant au contact desdits bourgeons pour former la coque protectrice, cette dernière étant apte à se détacher du bourgeon suite à un percement du bourgeon lors de sa croissance. De manière avantageuse, ladite composition comporte au moins 50% de paraffine par rapport à la masse totale de la composition. Dans un exemple, la composition comporte de l'eau en 10 quantité suffisante pour arriver à 100% de la masse totale de ladite composition. Cette proportion d'eau est avantageusement comprise entre 5 et 10% par rapport à la masse totale de la composition. Selon un mode de réalisation, la composition comporte en 15 outre des fibres végétales, de préférence dans une proportion en fibres végétales comprise entre 1 et 35% par rapport à la masse totale de ladite composition. Plus préférentiellement encore, la proportion de fibres végétales dans la composition est comprise entre 5 et 25% par rapport à la masse totale de ladite 20 composition. Les fibres végétales sont avantageusement des fibres courtes ayant une longueur comprise entre 0.5 et 5 mm, de préférence entre 1 et 3mm. De manière intéressante, les fibres végétales consistent en 25 des fibres de chanvre. La présente invention concerne également un dispositif de pulvérisation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le dispositif comprenant un réservoir contenant une composition à pulvériser comportant au moins de la paraffine 30 et/ou de la cire de soja, ledit réservoir étant relié à au moins une rampe de pulvérisation comportant, sur l'une de ses faces, au moins une buse de pulvérisation de ladite composition au niveau de bourgeons, ladite rampe de pulvérisation étant parallèle à au moins un écran de récupération positionné du côté 35 opposé à la face de la rampe comportant au moins une buse de pulvérisation, ledit écran comportant en partie basse une gouttière de récupération à partir de laquelle une fraction de ladite composition est réacheminée vers ledit réservoir par l'intermédiaire d'une pompe, ledit réservoir et lesdits écrans de récupération étant équipés de moyens de chauffage de sorte à conserver la composition sous forme liquide. Avantageusement, le dispositif de pulvérisation comporte au moins une rampe verticale adaptée à une pulvérisation de ladite composition sur des bourgeons de vignes. Dans un mode de réalisation différent, ledit dispositif de 10 pulvérisation comporte au moins une rampe horizontale adaptée à une pulvérisation de ladite composition sur des bourgeons d'arbres fruitiers. Préférentiellement, les moyens de chauffage consistent en un circuit d'air chaud et, au niveau du réservoir, en au moins 15 une résistance chauffante. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence à la figure annexée représentant un mode de réalisation d'un 20 dispositif de pulvérisation pour la mise en oeuvre du procédé de pulvérisation selon l'invention. La présente invention concerne un procédé de revêtement de bourgeons de végétaux avec une coque isolante thermo-protectrice et un dispositif de pulvérisation 1 pour la mise en oeuvre dudit 25 procédé, le dispositif étant plus particulièrement illustré sur la figure 1. En ce qui concerne le procédé de revêtement de bourgeons 2 de végétaux selon l'invention, celui-ci consiste à recouvrir ces derniers avec une coque protectrice 3 thermo-protectrice et 30 isolante. Ledit procédé comporte plus particulièrement au moins une étape dans laquelle on chauffe une composition 4. Selon le procédé de l'invention, ladite composition 4 comporte au moins de la paraffine et/ou de la cire de soja qui 35 est rendu liquide sous l'action de la chaleur.

La seconde étape du procédé consiste avantageusement en une pulvérisation de ladite composition liquide 4 à la surface d'au moins une partie desdits bourgeons 2, ladite composition 4 étant apte à se solidifier en refroidissant au contact desdits bourgeons 2 pour former la coque protectrice 3, cette dernière étant apte à se détacher du bourgeon 2 suite à un percement des bourgeons lors de leur croissance. Avantageusement, la composition 4 comporte au moins 50% de paraffine par rapport à la masse totale de la composition 4, le reste de la composition 4 consistant en de l'eau en quantité suffisante pour arriver à 100% de la masse totale de ladite composition 4. De préférence, la composition 4 comporte une proportion d'eau comprise entre 5% et 10%, le restant consistant 15 avantageusement en au moins de la paraffine. La paraffine peut également être remplacée par de la cire de soja ou être associée à cette dernière dans la composition 4 utilisée dans le procédé selon l'invention. Préférentiellement, on utilisera dans la composition 4 de 20 la paraffine blanche, notamment pour ses propriétés inodores et transparentes et sa faculté à passer d'un état solide, sous forme de cire, à un état liquide à des températures comprises 40 et 85°C. De par ses propriétés, l'action de la paraffine est 25 multiple. En outre, le passage d'un état solide à liquide sous l'action d'une augmentation de température et vice versa sous l'action d'une diminution de température, permet notamment la formation d'une coque protectrice 3 sur la surface du bourgeon 2 sur lequel on pulvérise la composition 4. 30 Cette coque protectrice 3 ou « couche protectrice » se forme après que ladite composition 4 se soit solidifiée en refroidissant au contact des bourgeons. Cette coque 3 est à la fois isolante et thermo-protectrice, c'est à dire qu'elle protège la partie qu'elle englobe, 35 notamment les bourgeons, contre le froid et le gel en particulier, pouvant avoir lieu hors saison, notamment au printemps. Des études ont d'ailleurs montré qu'une seule application de paraffine est suffisante pour garantir une diminution du risque de gel de 30%. De plus, la présence de cette coque 3 de consistance solide 5 permet également de protéger les parties qu'elle englobe contre les organismes vivants, tels que des insectes ou des champignons, pouvant générer ou véhiculer des maladies. En effet, grâce à la coque protectrice 3, les insectes ou champignons ne peuvent pas atteindre le bourgeon 2 pour 10 l'infecter. En outre, la présence de ladite coque 3 permet de réduire de manière significative l'utilisation d'insecticides ou de fongicides pour lutter contre les parasites des bourgeons. Selon un mode de réalisation avantageux, la présence de la 15 coque 3 protectrice, comprenant au moins de la paraffine, permet d'éviter le développement, notamment à la base des bourgeons, de pycnides responsables de l'excoriose de la vigne, une maladie cryptogamique due au champignon Phomopsis viticola. De manière avantageuse, la coque protectrice 3 permet 20 encore au bourgeon de poursuivre sa croissance et son développement naturel. Toutefois, le développement du bourgeon est ralenti, on parle alors de « retard de débourrement ». Ce retard se traduit, en cas de gelées printanières, par une diminution de la sensibilité du bourgeon au gel. 25 La poursuite ralentie de la croissance est rendue possible en particulier grâce aux constituants de la composition, et notamment grâce aux propriétés transparentes ou translucides de la paraffine. Les études précédemment évoquées ont également montré que la paraffine permettait un retard de croissance des 30 bourgeons par rapport à des bourgeons témoins, dont la surface n'est pas recouverte de paraffine. De manière particulièrement intéressante, ladite composition 3 peut en outre comporter des fibres végétales, permettant d'améliorer encore les propriétés isolantes et 35 mécaniques, notamment la résistance de la coque protectrice 3.

Préférentiellement, lesdites fibres végétales consistent en des fibres de chanvre dont les propriétés isolantes sont particulièrement intéressantes. Dans un mode de réalisation avantageux, les fibres végétales, notamment les fibres de chanvre sont présentes dans la composition à pulvériser 3 dans une proportion comprise entre 1 et 35% en poids par rapport à la masse totale de ladite composition 3, cette proportion en fibres étant plus préférentiellement comprise entre 5 et 25%.

De façon préférentielle, lesdites fibres végétales, par exemple les fibres de chanvre, sont des fibres courtes ayant une longueur comprise de préférence entre 0.5 et 5 mm, et plus préférentiellement encore entre 1 et 3mm. En d'autres termes, une composition préférentielle pour le 15 procédé selon l'invention comprend au moins les ingrédients suivants, dans les proportions suivantes : de la paraffine dans une proportion supérieure ou égale à 50% ; des fibres végétales, de préférence des fibres de 20 chanvre, dans une proportion comprise entre 5 et 25% ; entre 5 et 10% d'eau. Il est entendu, de ce qui précède, que la paraffine peut être remplacée par de la cire de soja. Il est également envisageable que la composition comprenne au moins 50% d'un 25 mélange constitué à cire de soja. La présente invention concerne également un dispositif de la fois par de la paraffine et par de la pulvérisation 1 de la composition 4 pour la mise en oeuvre du procédé tel que décrit précédemment. 30 Un mode de réalisation du dispositif de pulvérisation 1 est représenté sur la figure 1 jointe. La flèche pleine représente le sens de déplacement du dispositif 1. Plus particulièrement, ledit dispositif 1 comprend un réservoir 5 contenant la composition 4 à pulvériser.

Comme évoqué ci-dessus, ladite composition comporte avantageusement au moins de la paraffine et/ou de la cire de soja. En ce qui concerne ledit réservoir 5, celui-ci est relié à 5 au moins une rampe de pulvérisation 6. Selon un mode de réalisation préférentiel, qui est celui représenté sur la figure, le réservoir 5 est connecté à deux rampes de pulvérisation 6a et 6b. Chacune de ces rampes est constituée par deux faces, 10 respectivement 7a et 7b, l'une de ces faces, en l'occurrence la face 7a, est dirigée du côté des bourgeons 2. En conséquence, sur cette face 7a est positionnée au moins une, et de préférence plusieurs, buse(s) de pulvérisation 8 de la composition 4 à la surface desdits bourgeons 2. 15 De façon avantageuse, la buse de pulvérisation 8 comporte un système d'orientation du liquide en sortie de pulvérisation, en particulier des jets directionnels. Les buses de pulvérisation 8 permettent une application ciblée de la composition 4 sur les bourgeons 2, en particulier 20 des bourgeons d'arbres fruitiers, de préférence des bourgeons de vignes. La composition 4 forme ainsi une coque protectrice 3 sur lesdits bourgeons 2. De plus, la face 7a de ladite rampe de pulvérisation 6, où sont situées lesdites buses de pulvérisation 8, est orientée 25 façon parallèle et opposée à au moins un écran récupération 9, ou panneau de récupération. En d'autres termes, ledit écran 9 est positionné parallèlement à la rampe de pulvérisation 6, du côté de la face 7b. Le dispositif 1 comporte préférentiellement deux écrans de 30 pulvérisation 9a, 9b, positionnés parallèlement respectivement aux rampes de pulvérisation 6a et 6b. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, représenté sur la figure 1, les rampes de pulvérisation 7 sont verticales, de sorte à permettre une pulvérisation de la 35 composition 4 par exemple au niveau de rangées de ceps de vigne. de de - 10- Selon un autre mode de réalisation de l'invention, non représenté, les rampes de pulvérisation 7 sont horizontales, pour une pulvérisation de la composition 4 notamment au niveau d'arbres fruitiers dans un verger.

A ce propos, l'écran de récupération 9 sert en l'occurrence « d'écran de barrière », notamment de coupe-vent pour l'espace présent entre le dispositif 1 et les bourgeons 2 sur lesquels la composition 4 est pulvérisée, mais également d'écran protecteur pour les bourgeons des plants en périphérie dudit plant.

Outre ses fonctions «d'écran de barrière», ledit écran de récupération 9 permet de récupérer les reliquats non adhérents au plant qui est traité par pulvérisation de ladite composition 4. En effet, une fraction de ladite composition, ou reliquats, atteignant l'écran de récupération 9 va s'accumuler en partie basse dudit écran, au niveau d'au moins une gouttière de récupération. Cette dernière a donc pour effet de limiter la perte d'une fraction de la composition 4 qui ne se fixe pas sur le plant traité. Ainsi, on évite un gaspillage de la composition 4 contenue initialement dans le réservoir 5 et on préserve l'environnement de l'accumulation de reliquats non fixés. L'écran de récupération 9 peut également être équipé d'au moins un filtre pour la filtration des reliquats de la composition 4 avant leur récupération au niveau de la gouttière.

La composition récupérée peut ensuite être réacheminée vers ledit réservoir 5 par l'intermédiaire d'une pompe via un circuit de retour 11. Cette dernière est avantageusement équipée d'au moins un filtre.

Avantageusement, et selon une spécificité de l'invention, ledit réservoir 5 et lesdits écrans de récupérations 9 sont équipés de moyens de chauffage. Ces derniers sont prévus aptes à conserver la composition 4 sous forme liquide. Lesdits moyens de chauffage consistent 35 notamment en un circuit d'air chaud permettant de maintenir une température suffisante pour que la composition 4 reste à l'état liquide au niveau des écrans de récupération 9. En ce qui concerne à présent le réservoir 5, celui-ci est équipé, à l'intérieur ou au niveau de son pourtour, d'au moins une résistance électrique. En particulier, le fait de chauffer les écrans 9 permet d'éviter un dépôt, sur leurs parois, de paraffine ou de cire de soja solide provenant de la composition 4. En particulier, lorsque les moyens de chauffage consistent en un circuit d'air chaud, celui-ci peut être alimenté notamment par un brûleur et permettre la circulation d'un air chauffé entre les rampes de pulvérisation 7 et les écrans de récupération 9. En ce qui concerne ledit réservoir 5, celui-ci comportant préférentiellement au moins une résistance électrique, il peut 15 encore comprendre au moins une sonde de contrôle de la température. Ladite résistance électrique, ou la pluralité de résistances électriques le cas échéant, peut être avantageusement alimentée au moyen d'un groupe électrogène 20 embarqué. Le réservoir 5 peut en outre comporter avantageusement des moyens de mélangeage de la composition 4, notamment un système d'agitation, permettant une homogénéisation de ladite composition 4, notamment lorsque celle-ci comporte, en plus de 25 la paraffine et/ou de la cire de soja, des fibres végétales, en particulier des fibres de chanvre. De plus, un tel système d'agitation favorise une diffusion homogène de la chaleur au sein du réservoir 5. Le fonctionnement du dispositif de pulvérisation 1 pour la 30 mise en oeuvre du procédé selon l'invention peut préférentiellement être contrôlé au moyen d'un boitier de contrôle électrique. Selon l'invention, ledit dispositif de pulvérisation 1 peut être monté sur un support motorisé 12. Ce dernier peut notamment 35 consister en tous types de véhicules motorisés, notamment des véhicules ou machines agricoles permettant de passer sur les - 12 - terrains de culture de végétaux ou fruitières. Le dispositif 1 pourra être notamment adapté à un tracteur enjambeur ou un chenillard. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples 5 illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de revêtement de bourgeons (2) de végétaux avec une coque protectrice (3) thermo-protectrice et isolante, caractérisé en ce que : - on chauffe une composition (4) comportant au moins de la paraffine et/ou de la cire de soja de sorte à la rendre liquide ; - on pulvérise ladite composition (4) liquide à la surface d'au moins une partie desdits bourgeons (2), ladite composition (4) étant apte à se solidifier en refroidissant au contact desdits bourgeons (2) pour former la coque protectrice (3), cette dernière étant apte à se détacher du bourgeon (2) suite à un percement du bourgeon (2) lors de sa croissance.
2. 2. Procédé de revêtement de bourgeons (2) selon la revendication 1 caractérisé en ce que ladite composition (4) comporte au moins 50% de paraffine par rapport à la masse totale de la composition (4).
3. 3. Procédé de revêtement de bourgeons (2) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la composition (4) comporte de l'eau en quantité suffisante pour arriver à 100% de la masse totale de ladite composition (4).
4. 4. Procédé de revêtement de bourgeons (2) selon la revendication précédente caractérisé en ce que la proportion d'eau est comprise entre 5 et 10% par rapport à la masse totale de la composition (4).
5. 5. Procédé de revêtement de bourgeons (2) selon l'une des revendications précédentes caractérisé en ce que la composition (4) comporte en outre des fibres végétales.- 14 -
6. 6. Procédé de revêtement de bourgeons (2) selon la revendication précédente caractérisé en ce que la composition (4) comporte une proportion en fibres végétales comprise entre 1 et 35% par rapport à la masse totale de ladite composition (4).
7. 7. Procédé de revêtement de bourgeons (2) selon la revendication précédente caractérisé en ce que ladite proportion en fibres végétales est comprise entre 5 et 25% par rapport à la masse totale de la composition (4).
8. 8. Procédé de revêtement de bourgeons (2) selon l'une quelconque des revendications 5 à 7 caractérisé en ce que les fibres végétales sont des fibres courtes ayant une longueur comprise entre 0.5 et 5 mm, de préférence entre 1 et 3mm.
9. 9. Procédé de revêtement de bourgeons (2) selon l'une quelconque des revendications 5 à 8 caractérisé en ce que les fibres végétales consistent en des fibres de chanvre.
10. 10.Dispositif de pulvérisation (1) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, le dispositif comprenant un réservoir (5) contenant une composition (4) à pulvériser comportant au moins de la paraffine et/ou de la cire de soja, ledit réservoir (5) étant relié à au moins une rampe de pulvérisation (6) comportant, sur l'une de ses faces (7a), au moins une buse de pulvérisation (8) de ladite composition (4) au niveau de bourgeons (2), ladite rampe de pulvérisation (6) étant parallèle à au moins un écran de récupération (9) positionné du côté opposé à la face (7a) de la rampe (6) comportant au moins une buse de pulvérisation (8), ledit écran (9) comportant en partie basse une gouttière de récupération à partir de laquelle une fraction de ladite composition (4) est réacheminée vers ledit réservoir (5) par l'intermédiaire d'une pompe,- 15 - caractérisé en ce ledit réservoir (5) et lesdits écrans de récupération (9) étant équipés de moyens de chauffage de sorte à conserver la composition (4) sous forme liquide.
11. 11.Dispositif de pulvérisation (1) selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'il comporte au moins une rampe verticale (6) adaptée à une pulvérisation de ladite composition (4) sur des bourgeons (2) de vignes.
12. 12.Dispositif de pulvérisation (1) selon la revendication 10 caractérisé en ce qu'il comporte au moins une rampe horizontale adaptée à une pulvérisation de ladite composition (4) sur des bourgeons (2) d'arbres fruitiers.
13. 13.Dispositif de pulvérisation (1) selon l'une quelconque des revendications 10 à 12 caractérisé en ce que les moyens de chauffage consistent en un circuit d'air chaud et, au niveau du réservoir (5), en au moins une résistance chauffante.20