FR3007886A1 - Electro-aimant de deplacement et machine electrique equipee d'un tel electro-aimant - Google Patents

Abstract

Procédé de fabrication d'un électro-aimant de déplacement , notamment pour un relais de démarreur (42) pour démarrer un moteur thermique selon lequel au moins une bobine comporte au moins un premier enroulement conducteur (421) et au moins un second enroulement conducteur (422), les enroulements conducteurs (421, 422) étant enroulés autour d'un corps de bobine (423). Les enroulements conducteurs (421, 422) ou les fils conducteurs qui constituent sont enroulés en parallèle autour du corps de bobine (423) de sorte que l'enroulement se fait en une seule étape.

Description

Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un procédé de fabri- cation d'un électro-aimant de déplacement, notamment pour un relais de démarreur pour démarrer un moteur thermique selon lequel au moins une bobine comporte au moins un premier enroulement conduc- teur et au moins un second enroulement conducteur, les enroulements conducteurs étant enroulés autour d'un corps de bobine. L'invention se rapporte également à un électro-aimant de déplacement, notamment d'une machine électrique tel qu'un démarreur comportant un relais de démarreur pour démarrer un moteur à com- bustion interne. L'invention a également pour objet une machine élec- trique telle qu'un générateur ou un dispositif de démarrage ou un démarreur équipé d'un relais de démarreur pour démarrer un moteur à combustion interne. Etat de la technique Selon l'état de la technique, on connaît des démarreurs équipés d'un relais de démarreur pour des véhicules automobiles à moteur à combustion interne qui ont en général un moteur électrique à courant continu pour lancer le moteur à combustion interne. Dans de tels démarreurs ou moteurs de démarrage, l'engrènement, ou le déplacement dans une couronne dentée se fait par exemple par un système de levier à fourchette et relais. Le déplacement, ou précisément la course d'engrènement, la fourchette du levier est tirée vers l'arrière par le relais électromagnétique par l'alimentation appro- priée du relais. L'alimentation déplace l'axe de commutation coopérant avec un noyau magnétique, axialement en direction du contact ou dans la direction opposée. En d'autres termes, les démarreurs de véhicule utilisent un relais pour lancer le mouvement axial du pignon de démar- reur et pour commuter le contact électrique du courant principal. De tels relais alimentent une bobine comportant deux enroulements. En phase de commutation pour « l'attraction de l'induit », les deux enroulements sont alimentés. En phase de « maintien de l'induit » seul l'enroulement de maintien est alimenté. L'autre enroulement est égale- ment appelé enroulement d'attraction ou d'engrènement. Les deux en- roulements sont habituellement bobinés l'un sur l'autre dans deux étapes de fabrication, c'est-à-dire qu'ils sont bobinés suivant des couches sur le même support d'enroulement ou bobine. Selon le document DE 10 2006 033 174 A 1 on connaît un dispositif de bobine muni d'un support tubulaire de bobine pour un entraînement électromagnétique, notamment un relais d'engrènement à deux étages. Le dispositif de bobine comporte un enroulement de maintien et un enroulement d'engagement ou d'attraction. La bobine de support comporte à l'une de ses extrémités, un premier moyen de limitation et à son autre extrémité un second moyen de limitation. L'enroulement de maintien se trouve entre les deux moyens de limitation. Le premier moyen de limitation comporte sur sont côté non tourné vers le second moyen, un évidement axial pour recevoir l'enroulement d'attraction. Les conducteurs se trouvent à des endroits différents et occupent de ce fait un encombrement relativement important. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour objet un procédé de fabrica- tion d'un électro-aimant de déplacement, notamment pour un relais de démarreur du type défini ci-dessus caractérisé en ce que le procédé de fabrication d'un électro-aimant de déplacement, notamment pour un relais de démarreur pour démarrer un moteur thermique selon lequel au moins une bobine comporte au moins un premier enroulement conducteur et au moins un second enroulement conducteur, les enroulements conducteurs étant enroulés autour d'un corps de bobine.

Le procédé selon l'invention simplifie la fabrication de la bobine. En même temps, l'enroulement améliore l'évacuation de la puissance perdue de la bobine du relais ce qui améliore la plage de fonctionnement de 1 bobine. En outre, la bobine ainsi réalisée évite les dommages notamment ceux qui peuvent se produire dans le cas de bo- bines à double enroulement superposé sans membrane intermédiaire, ce qui améliore également la fiabilité. Selon un développement, les deux enroulements de con- ducteurs ou tous les enroulements de conducteurs sont bobinés simultanément sur le corps de bobine, de sorte que les deux enroulements sont bobinés au moins en même temps autour du corps de bobine.

De façon correspondante, suivant un autre développement, les deux enroulements de conducteurs ou tous les enroulements de conducteur sont bobinés de façon décalée dans le temps l'un par rapport à l'autre autour du corps de bobine. Le décalage dans le temps au sens de l'invention signifie que le début du bobinage et/ou la fin du bobinage d'un enroulement de conducteur ou d'un câble conducteur se fait à un instant différent pour les deux enroulements. On peut également bobiner avec des vitesses différentes. Cela permet de réaliser des bobinages avec le même nombre d'enroulements et/ou des longueurs de fils conducteurs, identiques ou de géométrie identique ainsi que des en- roulements ayant un nombre de spires différent et/ou des longueurs de fils conducteurs différentes ou encore des géométries différentes. Selon un autre développement, les deux enroulements de conducteurs ou tous les enroulements de conducteurs sont bobinés sé- parément les uns des autres, notamment avec des équipements de bo- binage différents. Cela permet de réaliser un nombre quelconque d'enroulements de différents conducteurs. Selon un autre développement, les deux enroulements de conducteurs ou tous les enroulements de conducteurs sont bobinés en commun, notamment avec un unique équipement de bobinage. Ainsi, selon un mode de réalisation, pour chaque câble conducteur ou fil conducteur qui est bobiné on utilise un outil de bobinage distinct. Selon un autre développement, on utilise un même outil de bobinage pour au moins deux fils ou câbles conducteurs.

Selon un autre développement, au moins deux enroule- ments conducteurs différents sont bobinés autour du corps. Selon un mode de réalisation, deux enroulements conducteurs identiques sont bobinés autour du corps. Ainsi, les fils ou câbles conducteurs avec lesquels on réalise les bobinages concordent du point de vue des para- mètres géométriques de longueur de diamètre de forme et/ou le nombre de spires ou d'enroulements. Selon un autre développement, au moins des paramètres des fils conducteurs ou des enroulements de conducteurs est différent pour au moins deux bobinages.

De façon correspondante, selon un mode de réalisation, au moins deux des enroulements conducteurs ont un nombre de spires différent d'enroulements autour du corps de bobine. Dans ce mode de réalisation, les enroulements conducteurs sont bobinés avec le même nombre de spires. Selon un autre développement, au moins deux des bobinages sont reliés avant d'être bobinés autour du corps de bobine puis ils sont enroulés. La liaison se fait au moins par segments, par exemple au début des fils conducteurs ou à l'extrémité des fils conducteurs le cas échéant également par segments intermédiaires. Ainsi, les fils con- ducteurs sont bobinés en commun, c'est-à-dire en même temps et/ou en parallèle de préférence avec un équipement autour de la bobine. L'électro-aimant de déplacement selon l'invention est appliqué notamment à une machine électrique tel qu'un démarreur à re- lais de démarreur pour lancer un moteur à combustion interne ; l'électro-aimant comporte au moins une bobine avec au moins un premier enroulement et au moins un second enroulement, les deux enroulements étant faits autour d'un même port de bobine et le bobinage se fait selon le procédé développé ci-dessus. Cet électro-aimant de dépla- cernent a l'avantage d'être réalisé plus rapidement et d'une manière plus simple, avec une meilleure évacuation de la chaleur. La bobine comporte au moins deux enroulements qui sont réalisés en parallèle sur la bobine de façon à ne pas constituer de couche de fils conducteurs ou de câbles conducteurs, mais les enroulements peuvent également se trouver dans un plan ou dans une couche. La machine électrique selon l'invention tel qu'un générateur ou un dispositif de démarrage ou un démarreur équipé d'un relais de démarreur servant à lancer un moteur à combustion interne comprend au moins un électro-aimant sous forme d'électro-aimant de dé- placement décrit ci-dessus. Cela permet de réaliser une machine électrique qui, par une meilleure évacuation de la chaleur même pour des temps de commutation prolongés d'un relais de commutation garanti sans la fiabilité de son fonctionnement. Selon un développement, plusieurs et en particulier deux enroulements sont faits autour d'un noyau de fer, commun. Les enrou- lements sont constitués chacun d'un fil conducteur ou câble conducteur selon une certaine section. Cette section est au moins symétrique en rotation par segment. Selon un autre développement, on a au moins deux sections symétriques en rotation par segment, notamment des arcs de cercle ou des sections d'anneaux circulaires. Selon un dévelop- pement, la section est constante sur la longueur du conducteur. Dans d'autres variantes, la section varie au moins par segments. La variation de la section est ainsi continue et/ou discrète ou à variations brusques. De façon préférentielle, les enroulements ne sont pas stratifiés avec au moins une couche d'un premier enroulement et au moins une couche d'un second enroulement en alternance, mais bien plus les enroulements sont faits en parallèle et ainsi ils sont juxtaposés au moins par segment. Selon un autre développement, les enroulements de con- ducteurs différents sont alternés, c'est-à-dire qu'un premier enroule- ment est complété de façon juxtaposée (sensiblement radialement de façon équidistante du corps de bobine) d'un second enroulement et ainsi de suite. Selon un développement, les enroulements conducteurs sont au moins en partie complémentaires de sorte que les deux conduc- teurs s'interpénètrent au moins en partie. En outre, selon un autre dé- veloppement, au moins l'un des conducteurs et de préférence les deux ou tous les conducteurs sont des fils conducteurs transformés par laminage. Le conducteur est réalisé de différentes manières. Une fabrication particulièrement avantageuse consiste à transformer par laminage.

En passant sur plusieurs rouleaux, le fil conducteur est réalisé de ma- nière souple pour répondre aux différentes exigences. En particulier, les moyens de fabrication d'un fil ou câble conducteur selon l'invention sont réduits. Les fils ou câbles conducteurs sont entourés d'une isolation de façon à être isolés par rapport au fil conducteur voisin.

Le procédé permet d'adapter la puissance du relais en fonction de l'application. Cela est nécessaire car la puissance dégagée dans les bobines du relais est une grandeur de conception importante et limitant le fonctionnement du relais. La caractéristique essentielle est la possibilité d'évacuer la chaleur dégagée de la bobine. La bobine ca- ractéristique est la bobine de maintien car la durée de maintien est si- gnificativement plus longue que la durée d'attraction du relais. Lorsque le relais est commuté, il est traversé par une intensité relativement importante. Lors de la coupure du relais il y a une induction qui dépend du nombre de spires des bobines et de l'intensité commutée. Pour éviter l'auto-maintien ou accrochage en cas de coupure, l'enroulement d'attraction et l'enroulement de maintien ont de préférence le même nombre de spires. Lorsqu'on coupe, les enroulements d'attraction et de maintien sont commutés l'un par rapport à l'autre si bien que les champs magnétiques générés par les deux bobines se compensent. Les bobines sont réalisées selon le cas avec ou sans membrane intermé- diaire. Le bobinage ou le procédé de bobinage se fait de préférence simultanément. Le nombre de spires des enroulements conducteurs pour l'enroulement d'attraction et l'enroulement de maintien sont de préférence les mêmes. Grâce à l'enroulement d'attraction et de maintien pour évacuer la chaleur perdue, dégagé par la bobine de maintien on réalise une meilleure évacuation de la chaleur et ainsi un meilleur fonctionnement de la bobine. En évitant les dommages au passage entre les deux bo- bines on améliore la qualité. Dans des conceptions nouvelles de bobines électromagnétiques de relai de démarreur, les enroulements d'attraction et de maintien sont faits simultanément sur un corps de bobine ce qui réalise ainsi un double enroulement formé de la bobine d'attraction et de la bobine de maintien. Les fils d'extrémité ou segments d'extrémité des enroulements conducteurs ou des câbles conducteurs des deux en- roulements sont séparés au début et à l'extrémité de la bobine. Les deux bobines enroulées en commun, c'est-à-dire la bobine double, peuvent avoir un même nombre ou un nombre analogue d'enroulements. La section des fils conducteurs de l'enroulement peut être identique selon le procédé ou encore les sections des fils peuvent être différentes pour la bobine d'attraction et la bobine de maintien. A côté de sections circulaires on peut également avoir d'autres sections, notamment des sections carrées ou rectangulaires pour le fil de bobinage. En fonction du procédé de fabrication, des sections et de la densité souhaitée, on aura des enroulements ordonnés ou des enroulements libres. Selon l'application, avec un même nombre d'enroulements on peut générer l'enroulement avec un dispositif de bobinage double, approprié. L'invention concerne également les bobines permettant de recevoir deux enroulements avec un nombre de tours différent. Le cas échéant, on peut utiliser des dispositifs de bobinage appropriés. On peut également utiliser des fils d'enroulement géométriquement adaptés, par exemple des fils de section rectangulaire ayant les mêmes dimensions de branche ou des dimensions différentes de sorte que les deux fils peuvent être bobinés sous la forme d'une bobine double avec une très forte densité de bobinage. On peut également réaliser plus de deux enroule- ments, par exemple trois ou plus d'enroulements de la façon décrite ci- dessus. Les fils ou câbles conducteurs selon un mode de réalisation du procédé de fabrication sont réunis sous la forme d'un fil double et sont réalisés ensuite comme bobine. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de procédé de fabrication d'un électro-aimant de déplacement ainsi qu'un tel aimant représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un dispositif de démarreur comportant un relais d'engrènement, - la figure 2 est une coupe longitudinale d'un détail du relais d'engrènement, et - la figure 3 est une coupe longitudinale d'un corps de bobine comportant deux enroulements conducteurs.

Description d'un mode de réalisation La figure 1 est une coupe longitudinale d'une machine électrique 100 en forme de dispositif de démarreur pour un moteur thermique comprenant un relais de démarreur 42 encore appelé relais d'engrènement. Le boîtier 10 de la machine électrique 100 a une partie cylindrique 11 et un couvercle 13, ces deux parties étant reliées par des vis non détaillées. La partie cylindrique 11 du boîtier est fermée à l'arrière par le couvercle 13 dont la partie centrale a une forme de moyeu en saillie. Le moyeu loge un palier recevant l'extrémité arrière 17a de l'arbre d'induit 17 d'un moteur électrique de démarrage 18 dont l'induit porte la référence 19. Radialement, à l'extérieur de l'induit 19, la paroi de la partie 11 du boîtier comporte plusieurs aimants permanents 20 du moteur de démarreur 18. L'extrémité avant de l'arbre d'induit 17 a un segment d'extrémité 22 de diamètre réduit logé dans un perçage borgne 23 coaxial non détaillé d'un arbre de sortie 24. L'autre extrémité de l'arbre de sortie 24 est logée dans le panneau de palier 25 fermant la partie 11 du boîtier et comportant un moyeu 26. Près de son extrémité tournée vers le panneau de palier 25, l'arbre d'induit 17 comporte une denture 28 (roue solaire) dans laquelle engrène des satellites 29 engrenant également avec la roue à denture intérieure 30, fixe, extérieure d'une transmission planétaire 31. Le porte-satellite 12 entraîne l'arbre de sortie 24 installé sur un dispositif de roue libre 33 dont la bague intérieure 34 comporte un pignon 35 réalisé comme prolongement et qui comporte une denture extérieure 36. La bague extérieure 37 de roue libre 33 est également appelée organe d'entraînement ; cette partie exté- rieure est reliée par un filet à pas rapide 38 à l'arbre de sortie 24. Un ressort d'engrènement 39 agit sur cette bague extérieure. Le coulissement axial de la roue libre 33 permet de mettre en prise la denture extérieure 36 avec la couronne dentée 40 du moteur thermique pour le démarrage. Cela se fait à l'aide du relais d'engrènement 42 dans lequel, lors du branchement du courant, un in- duit magnétique bascule un levier 44 par l'intermédiaire d'un prolongement 43 ; ce levier déplace vers la gauche la roue libre 33 par une coulisse 45 entre le disque 46 et la roue libre. Le levier 44 est un levier à deux bras et par son goujon 48 il est monté pivotant dans un palier 49 solidaire du boîtier. Une plaque porte-balais 53 est appliquée contre le couvercle 13 en étant vissée à celui-ci. La plaque porte-balais 53 est en une seule pièce. Elle comporte notamment un porte-balais en matière plastique recevant des charbons qui sont appliqués contre le collecteur 63 par une force élastique ; le collecteur est porté par l'arbre d'induit 17. Les charbons sont reliés à un patin de câble par l'intermédiaire de cordons de branchement ; le patin de câble est relié à un contact 68 du relais d'engrènement 42. Les cordons traversent un joint 70 installé dans une ouverture de la partie de boîtier 11. La plaque porte-balais 53 est fixée au couvercle 13 par des vis 62. Le cordon d'engrènement 110 comprend le levier 44 qui déplace également la bague extérieure ou l'organe d'entraînement 37. L'organe d'entraînement 37 fait partie du groupe de roue libre ou en abrégé " roue libre " 33. Celui-ci fait partie de l'installation de transmission de force 120.

Les machines électriques 100 réalisées sous la forme de dispositifs de démarrage de ce type sont principalement utilisées dans les véhicules automobiles et servent de démarreur. En particulier, elles servent de démarreur à mouvement de vissage. Le moteur de démarreur 18 en forme de machine électrique comprend principalement la trans- mission 31 et le relais de démarreur 42 notamment un commutateur électromagnétique. Le moteur de démarreur 18 réalisé comme machine électrique coopère avec la transmission 31 par l'arbre d'induit 17 selon une liaison mécanique. La transmission 31 est séparée par un élément séparateur adjacent à l'arbre d'induit 17 (élément séparateur non repré- senté) notamment une plaque de couverture, ou un disque de couver- ture par rapport au moteur de démarreur 18. Il est important que l'arbre d'induit 17 comporte un élément d'étanchéité qui constitue un joint mobile en rotation avec l'élément séparateur. La présente solution technique développe ainsi un dispositif dans lequel la transmission 31 est protégée contre les particules ou l'introduction de fluide. Au démar- rage du moteur à combustion interne, le moteur 18 de l'induit est relié par un commutateur magnétique, brièvement au moteur à combustion interne par la transmission à pignons dentés. Du fait des vitesses de rotation caractéristiques, élevées du moteur de démarrage 18 et du couple nécessaire à la phase de démarrage, il faut un grand rapport de transmission. Le rapport de transmission souhaité est établi par le pi- gnon 35 notamment le pignon du démarreur, au niveau du démarreur et par le pignon de dimensions relativement importantes du démarreur, le pignon faisant partie d'un volant d'inertie. Le pignon de démarreur est coulissant en continu, axialement sur l'arbre d'induit 17 et il est mis en prise par l'électro-aimant ou aussi l'électro-aimant avec la denture du volant. Ensuite, le moteur de démarreur 18 est alimenté par la fermeture d'un interrupteur de contact faisant partie du commutateur électromagnétique ou de l'aimant coulissant. Le pignon de démarreur est équipé d'un dispositif de roue libre 33 qui évite que le moteur thermique démarré entraîne le pignon de démarreur engrené du moteur d'entrainement 18 en cas de vitesse de rotation trop élevée et risque d'être endommagé ou détruit. De tels démarreurs ont, de façon géné- rale, un moteur de démarreur 18 et un embrayage à friction ou un mo- teur à auto-excitation. Le moteur de démarrage 18 se compose d'une pièce fixe, le stator, et d'une pièce montée à rotation dans celle-ci, le rotor. Le cas présent concerne un rotor intérieur qui est la partie interne, le stator étant la partie externe du moteur de démarreur 18. Le rotor comporte une bobine avec un noyau de fer doux encore appelé induit 19 ; ainsi il est monté à rotation dans le champ magnétique entre les patins polaires du stator. Le moteur de démarrage 18 a remplacé l'enroulement de champ par un aimant permanent. Comme les aimants permanents sont très développés, le dispositif d'entraînement évite l'enroulement de sta- tor pour les véhicules automobiles. La bobine, notamment la bobine d'enroulement de l'induit 19 est commandée par le collecteur 63. Le collecteur 63 réalise la liaison électrique, par exemple par deux balais de carbone, fixes, appliqués contre le tambour tournant avec l'induit pour relier le boîtier 10 aux enroulements de l'induit 19. La surface du tam- bour formant le collecteur est divisée en segments isolés les uns des autres. Comme cela est habituel dans une machine électrique à courant continu, l'induit 19 a un nombre moitié d'enroulements par rapport au segment de collecteur 63. Chaque enroulement est relié par ses deux extrémités à deux segments opposés. Etant donné les exigences très particulières concernant le coût et le passage du courant, la section entre les segments et les balais de carbone associés est particulièrement large. Dans le cas de quatre balais de carbone on peut avoir deux enroulements et jusqu'à six balais de carbone peuvent coopérer en même temps avec trois enroulements. Selon le principe de l'électro-aimant de déplacement constituant le relais d'engrènement ou relais de démarreur 42, comporte un enroulement de relais fixe coopérant avec un autre induit 101. Cet autre induit 101 est monté coulissant axialement en étant poussé par le ressort de rappel 102 en forme de ressort hélicoïdal dans sa pre- mière position lorsque le relais d'engrènement 42 n'est pas alimenté. Le relais d'engrènement 42 comporte également des fils conducteurs enroulés autour d'un noyau de fer 423 commun et constituant les enroulements conducteurs 421, 422. Le conducteur ou le fil conducteur ont une section constante sur la longueur du fil conducteur, une section qui peut varier. Le noyau de fer 423 est également enroulé au corps de bobine 423. La figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'une par- tie du relais d'engrènement 42. Cette coupe montre les enroulements 421, 422 autour du corps de bobine 423 par exemple sous la forme d'un noyau de fer. Les enroulements 421, 422 sont bobinés en même temps autour du corps de bobine 423 de sorte que les enroulements 421, 422 sont juxtaposés et non pas superposés suivant des couches. L'enroulement est réalisé sous la forme d'un enroulement de traction 421. L'autre enroulement est réalisé comme un roulement de maintien 422. La disposition des enroulements 421, 422 apparaît dans le détail de la figure 3. La figure 3 est une vue en coupe du corps de bobine 423 avec les deux enroulements du conducteur 421, 422. Les enroulements 421, 422 constituent respectivement un enroulement de maintien 422 et un enroulement d'attraction 421. Ces enroulements sont réalisés au cours d'une seule opération, en parallèle autour du corps de bobine 423 de sorte qu'ils ne sont pas juxtaposés à la périphérie du corps de bobine 423. La section des enroulements ou des conducteurs des enroulements 421, 422 sont différentes. La section du conducteur de l'enroulement d'attraction 421 est plus grande que la section du conducteur de l'enroulement de maintien 422. Les deux sections ont une forme circulaire. Du fait de l'enroulement simultané des deux enroulements conducteurs 421, 422 et les sections différentes, les enroulements conducteurs 421, 422 sont réalisés sous la forme d'une disposition rela- tivement moins organisée que cela se fait dans l'état de la technique par une disposition stratifiée.35 NOMENCLATURE DES ELEMENTS PRINCIPAUX 10 Boîtier de la machine 11 Partie cylindrique du boîtier 12 Porte satellite 13 Couvercle 17 Arbre d'induit 17a Extrémité arrière de l'arbre d'induit 18 Moteur électrique de démarrage 19 Induit du moteur 20 Aimant permanent 22 Segment réduit de l'extrémité 23 Perçage borne 24 Arbre de sortie 25 Panneau de palier 26 Moyeu 28 Denture (roue solaire) 29 Satellite 30 Roue à denture intérieure 31 Transmission planétaire 33 Roue libre 34 Bague intérieure 35 Pignon 36 Denture extérieure 37 Bague extérieure / Organe d'entrainement 38 Filet à pas rapide 39 Ressort d'engrènement 40 Couronne dentée 42 Relais de démarreur 43 Prolongement 44 Levier 45 Coulisse 46 Disque 48 Goujon 49 Palier 53 Plaque porte-balai 62 Vis 63 Collecteur 68 Contact du relais d'engrènement 100 Machine électrique de dispositif de démarrage 120 Installation de transmission de force 421-422 Enroulements conducteurs 423 Noyau de fer10

Claims (5)

1. REVENDICATIONS1°) Procédé de fabrication d'un électro-aimant de déplacement, notamment pour un relais de démarreur (42) pour démarrer un moteur thermique selon lequel au moins une bobine comporte au moins un premier enroulement conducteur (421) et au moins un second enroulement conducteur (422), les enroulements conducteurs (421, 422) étant enroulés autour d'un corps de bobine (423), procédé caractérisé en ce que les enroulements conducteurs (421, 422) ou les fils conducteurs qui constituent les enroulements conducteurs (421, 422) sont enroulés en parallèle autour du corps de bobine (423) de sorte que l'enroulement se fait en une seule étape de fabrication.
2. 2°) Procédé de selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux enroulements conducteurs ou tous les enroulements conducteurs (421, 422) sont bobinés en même temps autour du corps de bobine (423).
3. 3°) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux enroulements conducteurs ou tous les enroulements conducteurs (421, 422) sont bobinés successivement autour du corps de bobine (423).
4. 4°) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux enroulements conducteurs ou tous les enroulements conducteurs (421, 422) sont enroulés séparément l'un de l'autre, notamment avec des outils de bobinage différents.
5. 5°) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux ou tous les enroulements conducteurs (421, 422) sont bobinés en commun, notamment avec un outil de bobinage.6°) Procédé selon la revendication 1, caractérisé par au moins deux enroulements conducteurs différents (421, 422) bobinés autour du corps de bobine (423). 7°) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que au moins deux enroulements conducteurs (421, 422) sont réalisés autour du corps de bobine (423) avec un nombre de spires différent. 8°) Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que au moins deux enroulements conducteurs (421, 422) sont reliés l'un à l'autre avant d'être bobinés autour du corps de bobine (423) pour être ensuite enroulés autour du corps de bobine (423). 9°) Electro-aimant de déplacement, notamment pour une machine électrique (100) tel qu'un démarreur pour démarrer un moteur thermique comprenant un relais de démarreur (42) ayant au moins une bobine avec au moins un premier enroulement conducteur (421) et au moins un second enroulement conducteur (422), les enroulements conducteurs (421, 422) étant réalisés autour d'un corps de bobine (423), caractérisé en ce que la bobine est réalisée selon le procédé de l'une quelconque des revendi- cations 1 à 8 précédentes, selon lequel les enroulements conducteurs (421, 422) ou les fils conducteurs qui constituent les enroulements conducteurs (421, 422) sont enroulés en parallèle autour du corps de bobine (423) de sorte que l'enroulement se fait en une seule étape de fabrication. 10°) Machine électrique (100) tel que générateur ou dispositif d'entraînement ou démarreur comportant un relais (42) pour démarrer un moteur thermique, avec au moins un électro-aimant, caractérisé en ce quel'électro-aimant est un électro-aimant de déplacement selon la revendication 9.5