FR3002109A3 - Machine interceps pour le travail de la terre - Google Patents

Abstract

La figure 1 représente une vue de trois quarts de dessus de la machine conçue et représentée ici déjà raccordée au tracteur M. Le châssis rigide 1 du groupe opérationnel A2 de la machine conçue, présente deux longerons 2 portant chacun une pluralité de dents métalliques 3 qui, réciproquement décalées, ont la caractéristique d'être pivotantes, ou bien peuvent tourner autour d'un axe vertical 3', par exemple, des pivots, des coussinets, des coussinets en bronze et similaires,

Description

CHINE INTERCEPS POUR LE T..VAIL DE LA TERRE Les machines interceps, également appelées inter-rangées ou décavaillonneuses, sont des machines agricoles qui peuvent travailler latéralement par rapport à la ligne d'avancement du tracteur qui les tracte. En réalité, le groupe opérationnel desdites machines est mobile par rapport au châssis d'attelage du tracteur, entre lesquels on trouve un dispositif hydraulique, mécanique ou électrique pour l'escamotage automatique dudit groupe opérationnel dans l'encombrement du tracteur chaque fois qu'un organe tâteur spécial (mais également une cellule photoélectrique ou un capteur laser), situé en position avancée, rencontre la tige d'une plante ou d'autres obstacles, comme les échalas d'une vigne ou d'un verger. De manière similaire, dépassé l'obstacle à éviter, le même dispositif hydraulique, mécanique ou électrique prévoit de faire faire saillie automatiquement au groupe opérationnel latéralement entre une plante et l'autre d'une rangée. La présente invention concerne, e particulier, une machine interceps pour le travail du sol d'une truffière, ou bien dans 20 un endroit dans lequel sont cultivées les truffes. Dans une truffière, la densité de plantation est très importante et d'après l'expérience des trufficulteurs, il ressort clairement que la distance entre les plantes qui donne les meilleurs résultats est de 5 mètres entre les rangées et 3 25 mètres le long de la rangée. Une telle densité permet une rapide colonisation du sol de la part du mycélium, mais ne limite pas l'espace des racines ou ne rend pas l'ombre excessive. L'un des traitements culturels indispensables pour l'accroissement du système de racines et donc pour créer les conditions idéales 30 pour la croissance des mycorhizes (association symbiotique entre un champignon et une plante supérieure, localisée dans le cadre du système de racines du symbiote végétal), est de réaliser un bon travail du sol pour l'aérer et en rendre la structure souple, en traçant en outre des sillons pour faire s'écouler l'eau de pluie. Tout cela, bien sûr sans endommager les racines elles-mêmes. Il existe déjà des machines qui Présentent un châssis doté d'une pluralité de dents fixes et décalées afin d'utiliser autant de sillons pendant l'entraînement de la part d'un tracteur, mais lesdites machines comportent l'exécution de nombreuses manoeuvres de la part du tracteur pour obtenir le travail souhaité autour de chaque plante, sinon directement l'approche en marche arrière de la plante elle-même, avec tous les imprévus possibles dans ce cas, en plus d'un allongement considérable des temps de travail et en plus du fait que les passages ininterrompus du tracteur à proximité de la plante, pour en travailler le sol de chaque côté, peuvent amener au tassement du terrain lui-même. Le but de la présente invention est de réaliser une machine interceps pour le travail des sols, en particulier mais pas exclusivement des truffières, ou bien une machine qui permet de travailler le sol autour des plantes simplement grâce à l'insertion du groupe opérationnel entre les rangées, peut-être toujours selon une mesure préétablie par rapport à la position du dernier obstacle dépassé pour atteindre l'hypothétique ligne médiane de la rangée ou à proximité de cette dernière, garantissant le parfait travail du sol autour de chaque plante et en outre travaillant rapidement et sans endommager la plante elle-même.

La présente invention est décrite ci-après en référence à trois planches de dessins dans lesquelles, uniquement à titre indicatif mais non limitatif, sont représentées: la figure 1 qui représente une vue de trois quarts de dessus de la machine conçue et représentée ici déjà raccordée au tracteur; les figures 2, 3 et 4 qui représentent d'autres vues en 5 élévation de l'une des dents pivotantes qui caractérisent la machine conçue; les figures 5 et 6 qui représentent une vue latérale et la vue de dessus de la machine de la figure 1. D'après les dessins joints et en commençant par celui de 10 la figure 1, on en déduit que la machine interceps A est appliquée à l'arrière, à un tracteur M, approprié pour se déplacer entre deux rangées de plantes le long d'une hypothétique ligne médiane. Ladite machine interceps pourrait également être appliquée, à l'avant ou latéralement au tracteur 15 M. Le groupe opérationnel A2 de la machine A se déplace, par rapport au châssis d'attelage Al du tracteur M, avec un mouvement à parallélogramme et ledit mouvement dudit groupe opérationnel A2 est réalisé par le biais d'un vérin hydraulique B, alimenté 20 par une pompe actionnée par la prise de force du tracteur (figure 6). Pour réaliser le déplacement en fermeture du groupe opérationnel, on prévoit un organe tâteur T de type connu qui, chaque fois qu'il est comprimé suite à la rencontre avec une 25 plante, comporte une électrovanne de type connu qui fait couler l'huile de la pompe au vérin afin de faire rentrer le groupe opérationnel A2 jusqu'à ce que la pression sur ledit tâteur T cesse; l'obstacle dépassé et la pression mentionnée ci-dessus arrêtée, l'électrovanne et la centrale électronique de la 30 machine déterminent, par le biais de la circulation de l'huile, le mouvement inverse nécessaire au vérin pour ramener le groupe opérationnel A2 entre les rangées de plantes P.

Le châssis rigide 1 du groupe opérationnel A2 présente deux longerons 2 portant chacun une pluralité de dents métalliques 3 qui, réciproquement décalées, celles du longeron antérieur se trouvant dans une position intermédiaire par rapport à celles du longero postérieur, ont la caractéristique d'être pivotantes, ou bien peuvent tourner autour d'un axe vertical car elles sont montées sur des moyens rotatifs 3', par exemple, des pivots, des coussinets, des coussinets en bronze et similaires, comme cela ressort clairement des figures 2 - 3 - 4, Les dents pivotantes 3 mentionnées précédemment, inclinées par rapport au sol selon un angle qui en garantit de manière avantageuse la pénétration avec leur extrémité 30 taillée en pointe, s'orientent automatiquement, pendant l'avancement du tracteur M, soit lors du changement de direction d'avancement du tracteur lui-même et soit lorsque le groupe opérationnel A2 rentre et sort, guidé par le tâteur T, pour réaliser un travail presque en demi-cercle des deux côtés de chaque plante. En outre, on peut prévoir des 'moyens qui permettent auxdites dents 3 de tourner autour de l'axe vertical 3' sur un 20 angle compris entre 1000 et 200°, de manière avantageuse 1500. D'après ce qui est mentionné, il ressort clairement que les dents pivotantes sont la solution idéale pour obtenir le meilleur travail du sol, avec la garantie que la largeur des sillons tracés soit toujours uniforme.

25 En outre, le positionnement automatique de leur couteau par rapport au sens de la marche, ou bien avec leur côté le plus étroit, fait en sorte que elles n'opposent pas cette résistance à l'avancement qui se vérifierait si elles étaient fixes, et en outre, garantit qu'elles restent avantageusement inclinées dans 30 la direction de traction de cet angle qu'elles forment avec le sol pour obtenir la pénétration la plus avantageuse. Afin d'éviter l'enfoncement de la machine A dans le sol pendant l'entraînement de la part du tracteur ", le châssis d'attelage Al présente des moyens de support 4, tels que des glissières ou des roues, éventuellement réglables en hauteur et qui permettent également d'éviter un enfoncement excessif des dents 3, circonstance qui pourrait endommager irrémédiablement les racines et les mycorhizes. Il est évident que, les caractéristiques de principe illustrées et décrites restant inchangées, d'éventuelles modifications ou variantes seront toujours comprises dans la présente portée du brevet et, parmi lesquelles, on doit considérer comme comprises toutes ces formes de réalisation des dents pivotantes se trouvant dans la même idée de solution. En outre, d'éventuelles modifications ou variantes seront indépendantes du choix du type de dispositif hydraulique ou mécanique préposé au mouvement transversal du groupe opérationnel, des moyens de détection utilisés et de leur positionnement toujours orienté pour détecter les déplacements du groupe opérationnel.20

Claims (3)

1. REVENDICATIONS1, Machine pour le travail interceps de la terre, toujours appliquée à un tracteur (M) qui se déplace entre deux rangées de plantes, du type comprenant un châssis rigide (1) ayant au moins un longeron (2) portant une pluralité de dents métalliques (3), en saillie vers le bas et inclinées par rapport au sol selon un angle qui en garantit avantageusement la pénétration avec leur extrémité taillée en pointe, caractérisée en ce que lesdites dents (3), toujours soutenues, sont pivotantes, ou bien peuvent tourner autour d'un axe vertical en ce qu'elles sont montées sur des moyens de rotation (3'), ceci étant nécessaire afin que, pendant l'avancement du tracteur ('), elles puissent orienter automatiquement le couteau par rapport au sens de la marche, ou bien leur côté le plus étroit, afin de ne pas opposer cette résistance à l'avancement qui se vérifierait si elles étaient fixes et en outre, afin de garantir qu'elles restent avantageusement inclinées, dans le -sens de la traction, selon cet angle qu'elles forment avec le sol pour en obtenir la pénétration la plus avantageuse.
2. 2. Machine pour le travail interceps de la terre selon la revendication 1, dans laquelle les dents (3) tournent 25 autour d'un axe vertical sur un angle compris entre 1000 et 200°.
3. 3. Machine pour le travail interceps de la terre selon la revendication 2, dans laquelle les dents (3) tournent autour d'un axe vertical, avantageusement sur un angle de 30 150°.