FR2997021A1 - Fixation de ski - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne une fixation (1, 1-2) d'une chaussure (5) sur une planche de glisse (4) comprenant : - une butée avant (2), dépourvue de mécanismes de déclenchement latéral de la fixation ; - une talonnière (3, 3-2) comportant : - une embase (31, 31-2) fixée sur la planche de glisse ; - un corps (32, 32-2) mobile longitudinalement par rapport à l'embase ; - un moyen élastique (36, 36-2) apte à être contraint par un déplacement longitudinal du corps par rapport à l'embase, le moyen élastique caractérisant le déclenchement latéral de la fixation obtenu par le déplacement longitudinal du corps vers la partie postérieure de la planche de glisse ; - un moyen de réglage d'une précontrainte du moyen élastique. Le moyen de réglage est actionnable lorsque la chaussure (5) est solidarisée avec la butée avant (2) et la talonnière (3, 3-2).

Description

FIXATION DE SKI L'invention concerne une fixation d'une chaussure sur une planche de glisse, et en particulier les fixations, dite déclenchables, pour la pratique du ski alpin, permettant la 5 libération de la chaussure de l'utilisateur lors de l'application d'efforts excessifs. Un ski est usuellement muni de fixations déclenchables permettant la transmission d'efforts entre la chaussure de l'utilisateur et le ski. Les fixations déclenchables pour la pratique du ski alpin présentent généralement une butée avant et une talonnière assurant le maintien de la chaussure durant la pratique du ski. Classiquement, la semelle de la 10 chaussure est en prise, au niveau de l'extrémité avant, avec une mâchoire de la butée avant et, au niveau de l'extrémité arrière, avec une mâchoire de la talonnière. Il est généralement prévu un moyen de rappel permettant de rapprocher la talonnière de la butée avant de manière à maintenir le contact des mâchoires avec la semelle et donc le maintien de la chaussure. Ainsi, ce maintien est continu, notamment lors de flexions du ski. On désigne par 15 « Recul », la fonction connue consistant à assurer ce rapprochement de la talonnière vers la butée avant, en cas de flexion du ski. Afin de limiter les risques de blessures de l'utilisateur lors d'une chute, les talonnières sont généralement conçues pour libérer la chaussure lorsqu'un effort vertical trop important est appliqué par la chaussure. On parle de déclenchement vertical de la fixation produisant 20 la désolidarisation de la chaussure de la fixation. Le plus souvent, les butées avant sont également conçues pour permettre la libération du pied de l'utilisateur pour limiter les risques de blessures lors d'un effort transversal excessif de son pied. On parle de déclenchement latéral de la fixation produisant la désolidarisation de la chaussure de la fixation. Ces mécanismes de déclenchement intègrent souvent des moyens de réglage permettant 25 d'ajuster le seuil d'effort de déclenchement de la fixation. Pour que la fixation fonctionne bien, il faut que le recul soit correctement réglé. Si l'effort de rappel est trop faible, il y a un risque fort de n'avoir aucun maintien de la chaussure ou de désolidarisation intempestive de la chaussure de la fixation et plus particulièrement, lors de flexions du ski. Si l'effort de rappel est trop fort, il y a un risque de ne pas pouvoir 30 chausser la chaussure (pas assez de force pour enclencher la fixation) ou d'inhiber/perturber le déclenchement latéral de la fixation. Dans ce dernier cas, il faudra exercer un effort latéral plus important pour le déclenchement de la fixation ce qui peut être préjudiciable pour le skieur et se traduire par un risque de blessure. Le document EP-A-1 438 993 décrit une fixation comprenant une butée avant, 35 dépourvue de mécanismes de déclenchement de la fixation, et une talonnière, intégrant un mécanisme de déclenchement suite à un effort vertical de la chaussure et un mécanisme de déclenchement suite à un effort latéral de la chaussure sur la fixation. La talonnière est munie d'une embase et d'un corps monté coulissant par rapport à l'embase. Le corps supporte une mâchoire destinée à maintenir la chaussure par son talon. Lorsque le corps se déplace vers l'arrière du ski, il comprime un ressort de compression. Ce ressort est conçu pour permettre un déclenchement de la fixation, suite à un effort latéral de la chaussure sur la fixation, obtenu par le déplacement du corps vers la partie postérieure du ski. La talonnière comprend également une première vis de réglage de la position longitudinale de 5 la talonnière en positionnant une plaque sur laquelle appuie une extrémité du ressort par rapport à l'embase. La première vis de réglage est actionnée depuis l'arrière de la talonnière. La talonnière comprend également une deuxième vis de réglage de la compression du ressort. Cette deuxième vis de réglage est actionnée depuis l'avant de la talonnière, c'est-à-dire, accessible depuis une zone comprise entre la butée avant et la talonnière. Il est clair 10 que cette construction ne permet pas une conception pour laquelle les deux vis de réglage sont accessibles depuis l'arrière de la talonnière. Avec une telle fixation, le réglage du seuil de déclenchement de la fixation se révèle peu pratique du fait de la difficulté d'accès à la deuxième vis de réglage. De plus, le réglage de la position longitudinale de la talonnière n'est pas pratique non plus. Pour déplacer la 15 talonnière, il faut parfois visser la vis sur un grand nombre de tour, ce qui peut s'avérer long et fastidieux. Il n'est pas évident de vérifier si le recul est correctement réglé. La demande de brevet ne décrit pas d'indicateur du réglage du recul. De manière classique, il existe des fixations dont la talonnière est munie d'un ressort de compression prévu pour assurer le recul de la fixation. Ce ressort de compression 20 contribue au déclenchement la fixation suite à un effort latéral de la chaussure sur la fixation, mais n'est pas conçu pour assurer ce type de déclenchement. Il est généralement court par soucis d'intégration et de réduction d'encombrement. Pour ce type de fixation, le déclenchement latéral est assuré par un mécanisme de la butée avant. En principe, l'effort de compression du ressort de recul n'est pas réglable. Il est déterminé par le 25 dimensionnement du ressort et de son logement dans le corps de la talonnière. Cependant, certaines talonnières intègrent un système de réglage de leur position longitudinale afin d'adapter l'écartement entre la butée et la talonnière dans le but d'être compatible avec différentes pointures. Dans ce cas, le pas de réglage courant est de 4 mm. Ce réglage longitudinal a une influence directe sur le recul mais ne permet pas d'ajuster précisément, 30 avec finesse, la compression du ressort de recul. Cela permet également de compenser les variations dimensionnelles des semelles, résultant, par exemple, de l'usure et des tolérances de fabrication. L'invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. L'invention vise notamment à disposer d'une fixation de structure relativement simple, permettant un réglage 35 simple du niveau de déclenchement, suite à un effort latéral de la chaussure sur la fixation, sans pour autant nuire à la précision de réglage de ce niveau de déclenchement. L'invention porte ainsi sur une fixation d'une chaussure sur une planche de glisse comprenant une butée avant, dépourvue de mécanismes de déclenchement latéral de la fixation, une talonnière. La talonnière comporte une embase fixée sur la planche de glisse, un corps mobile longitudinalement par rapport à l'embase et un moyen élastique apte à être contraint par un déplacement longitudinal du corps par rapport à l'embase, le moyen élastique caractérisant le déclenchement latéral de la fixation obtenu par le déplacement longitudinal du corps vers la partie postérieure de la planche de glisse et un moyen de réglage d'une précontrainte du moyen élastique. Cette fixation est caractérisée en ce que le moyen de réglage est actionnable lorsque la chaussure est solidarisé avec la butée avant et la talonnière. De ce fait, le réglage du déclenchement latéral de la fixation s'en trouve facilité. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une telle fixation 10 peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible : Le moyen de réglage comprend un moyen d'actionnement accessible depuis l'arrière de la talonnière. Le moyen de réglage comprend une vis montée pivotante par rapport au corps autour 15 d'un axe sensiblement longitudinal, un écrou en prise avec la vis et monté coulissant par rapport au corps, selon l'axe longitudinal. Le moyen élastique est disposé entre l'écrou et un élément apte à être solidaire de l'embase. L'embase comprend des logements répartis longitudinalement. La talonnière comprend un élément de verrouillage longitudinal du corps par rapport à l'embase, 20 l'élément de verrouillage comportant au moins une saillie destinée à coopérer avec un des logements, l'élément de verrouillage étant monté coulissant longitudinalement par rapport au corps et mobile selon un autre degré de liberté par rapport au corps entre : - une position dans laquelle ladite saillie est en prise avec un des logements afin de 25 solidariser longitudinalement l'élément de verrouillage à l'embase; - une position dans laquelle ladite saillie est libérée desdits logements pour permettre le déplacement longitudinal de l'élément de verrouillage par rapport à l'embase. Une extrémité du moyen élastique est solidaire longitudinalement avec l'élément de verrouillage. 30 La fixation comprend un système d'information du réglage de déclenchement latéral de la fixation proche d'un système d'information du réglage du recul de sorte que la lecture des informations de réglage soit directe, sans nécessiter un mouvement relatif entre l'utilisateur et la fixation. La talonnière comprend un premier indicateur visible depuis l'extérieur de la 35 talonnière et solidaire longitudinalement d'une première extrémité du moyen élastique et un deuxième indicateur visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement d'une deuxième extrémité du moyen élastique. Les premier et deuxième indicateurs coopérant entre eux de manière à fournir une indication de la valeur de précontrainte du moyen élastique, lorsqu'une chaussure est en prise avec la butée avant et la talonnière. Avantageusement, le premier indicateur et/ou le deuxième indicateur comprend une graduation. La talonnière comprend un troisième indicateur visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement du corps, le troisième indicateur coopérant avec un des premier ou deuxième indicateurs de manière à fournir une indication du déplacement longitudinal du corps par rapport à une extrémité du moyen élastique solidaire longitudinalement de l'embase, suite à l'enclenchement d'une chaussure dans la fixation. La talonnière comprend un premier moyen d'indexation visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement du corps et un deuxième moyen d'indexation visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement d'une extrémité du moyen élastique mobile par rapport à l'embase. Les premier et deuxième moyens d'indexation coopérant entre eux de manière à fournir une indication de la valeur de précontrainte du moyen élastique.
La talonnière comprend un troisième moyen d'indexation visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement du corps et un quatrième moyen d'indexation visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement d'une extrémité du moyen élastique solidaire longitudinalement de l'embase. Les troisième et quatrième moyens d'indexation coopérant entre eux de manière à fournir une indication du déplacement longitudinal du corps par rapport à une extrémité du moyen élastique solidaire longitudinalement de l'embase, suite à l'enclenchement d'une chaussure dans la fixation. La butée avant comprend une embase destinée à être immobilisée sur la planche de glisse, un corps mobile longitudinalement par rapport à l'embase et un moyen d'ajustement fin de la position longitudinale du corps par rapport à l'embase. L'invention concerne également un procédé de réglage du déclenchement latéral d'une fixation de ski comprenant les étapes suivantes : a- Réglage du positionnement du corps par rapport à une extrémité du moyen élastique solidaire longitudinalement de l'embase, lorsqu'une chaussure est en prise avec la butée avant et la talonnière, b- Réglage de la précontrainte du moyen élastique, lorsqu'une chaussure est en prise avec la butée avant et la talonnière. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux 35 dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective arrière partielle d'un ski muni d'une fixation selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues en coupe longitudinale médiane d'une première variante de talonnière dans différentes positions d'utilisation ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un mécanisme de la talonnière des figures 2 et 3; - les figures 5 et 6 sont des vues de côté de la talonnière des figures 2 et 3 dans différentes positions d'utilisation ; - la figure 7 est une vue en perspective avant partielle d'un ski muni d'une fixation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 8 est une vue en perspective arrière partielle du ski équipé de la figure 7; - les figures 9 et 10 sont des vues en coupe longitudinale médiane d'une deuxième variante de talonnière dans différentes positions d'utilisation ; - la figure 11 est une vue de dessous du corps de la butée avant du deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 12 est une vue en coupe longitudinale médiane selon la ligne XII-XII à la 15 figure 11 de la butée avant du deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 13 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne XIII-XIII à la figure 11 de la butée avant du deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective arrière d'un ski 4 muni d'une fixation 1 selon un premier mode de réalisation de l'invention. La fixation 1 comporte de façon connue en soi 20 une butée avant 2 et une talonnière 3. Dans la suite de la description, il sera fait usage de termes tels que « horizontal », « vertical », « longitudinal », « transversal », « supérieur », « inférieur », « haut », « bas », « avant », « arrière ». Ces termes doivent être interprétés en fait de façon relative en relation avec la position normale que le dispositif de retenue occupe sur un ski, et la direction 25 d'avancement normale du ski. Par exemple, « longitudinal » s'entend par rapport à l'axe longitudinal du ski. De même, on désigne par « enclenchement », la solidarisation de la chaussure avec la fixation et par « déclenchement », la désolidarisation de la chaussure avec la fixation. D'autre part, le « déclenchement latéral » correspond au déclenchement de la fixation par un 30 effort latéral de la chaussure sur la fixation. Dans les modes de réalisation décrits ci-après, ce déclenchement latéral est réalisé par le déplacement d'un corps 32 de la talonnière 3 vers l'arrière du ski. La cinématique de déclenchement de la fixation est la suivante. Suite à un effort latéral de la chaussure sur la fixation, l'avant de la chaussure interagit avec la butée avant 2 provoquant le déplacement arrière de la chaussure et par conséquent le recul du 35 corps 32 de la talonnière 3. Dès lors que le corps 32 s'est déplacé d'une certaine distance de déclenchement, l'avant de la chaussure n'est plus maintenu par la butée avant. La chaussure est désolidarisée de la fixation. La fixation est déclenchée. Pour contrôler ce recul, la talonnière est munie d'un mécanisme de déclenchement permettant le recul du corps 32 sous condition d'effort. En conséquence, pour obtenir le déplacement de la distance de déclenchement du corps 32 de la talonnière 3, il faut exercer un effort longitudinal déterminé vers l'arrière sur le corps 32. C'est le seuil de déclenchement latéral. Cet effort peut être transposé en effort latéral exercé par la chaussure en considérant le dimensionnement de la butée avant 2. Dans notre cas, le mécanisme de déclenchement prévoit un réglage du seuil de déclenchement latéral. Dans ce mode de réalisation, la butée avant 2 est fixe par rapport au ski 4, et est dépourvue de mécanismes de déclenchement de la fixation et notamment suite à un effort latéral de la chaussure sur la fixation. La butée avant comprend une mâchoire 21 munie d'une plaque en forme de « C » dont les ailes 213 s'étendent latéralement vers l'arrière.
Ainsi, ni le corps 23 de cette butée avant 2, ni les ailes de la mâchoire 21 ne sont conçues pour pivoter autour d'un axe normal au ski 4. La butée avant 2 reste ainsi fixe durant un déclenchement de la fixation. La butée avant 2 est ici fixée par tous moyens appropriés. La butée avant 2 comporte de façon connue en soi une plaque d'appui 22 contre laquelle le dessous de la semelle d'une chaussure 5 de l'utilisateur vient en contact. De façon connue, la mâchoire 21 coopère avec l'avant de la chaussure de manière à assurer, d'une part, le maintien latéral de la chaussure, grâce à ses ailes latérales 213, et, d'autre part, en association avec la plaque d'appui 22, le maintien vertical de la chaussure, grâce à la plaque. Dans l'exemple illustré, la mâchoire 21 est montée coulissante verticalement par rapport au corps 23, cela permet le réglage du serrage vertical de l'avant de la chaussure afin de prendre en compte les variations dimensionnelles de la chaussure. De plus, la butée avant comprend une embase 24 fixée sur le ski 4 dans laquelle coulisse longitudinalement le corps 23 de la butée, permettant ainsi le guidage du corps 23 lors du réglage de la position longitudinale de la mâchoire 21. Par ailleurs, la talonnière 3 comporte une embase 31 et un corps coulissant 32. Dans cet exemple, comme indiqué précédemment, le déclenchement de la fixation, suite à un effort latéral de la chaussure sur la fixation, est assuré par un déplacement longitudinal du corps coulissant 32. Ainsi, lors d'un effort latéral de la chaussure sur la fixation, l'avant de la chaussure suit le contour d'une aile fixe 213 de la mâchoire 21 provoquant le déplacement vers l'arrière ou recul de la chaussure. L'effort latéral ou transversal de la chaussure est transposé en effort longitudinal. Le recul de la chaussure est rendu possible et contrôlé grâce à une construction particulière de la talonnière 3, intégrant le mécanisme de déclenchement. La mâchoire 21 reste elle immobile durant ce déplacement de la chaussure 5. Lorsque la chaussure atteint l'extrémité arrière de l'aile 213 de la mâchoire 21, elle n'est plus maintenue transversalement par la butée avant 2 et peut donc s'échapper latéralement.
L'embase 31 est fixée sur le ski 4 de façon connue en soi, par tous moyens appropriés. Dans cet exemple, l'embase 31 comprend deux rails 311 destinés à guider le corps coulissant 32 en coulissement selon un axe longitudinal du ski. L'embase 31 supporte un élément de verrouillage 312 de la position longitudinale du corps coulissant 32. L'élément de verrouillage 312 comporte des logements 313 répartis longitudinalement avec des espacements prédéfinis, pour former une crémaillère. Les logements successifs peuvent par exemple être distants selon un pas de 4 mm. Alternativement, l'élément de verrouillage 312 est réalisé par l'embase 31, l'embase et l'élément de verrouillage forment une seule et même pièce.
Les figures 2 et 3 sont des vues en coupe en perspective du corps coulissant 32 selon une première variante de talonnière 3. Dans la configuration illustrée à la figure 2, le corps coulissant 32 est en position de déverrouillage de la chaussure 5. Dans la configuration illustrée à la figure 3, le corps coulissant 32 est en position de verrouillage de la chaussure 5 et un réglage de l'effort de déclenchement a été effectué.
Dans cet exemple, le corps coulissant 32 comprend un support 321 muni d'un capot 322. Le corps 32 supporte une mâchoire 33, un verrou longitudinal 34, un mécanisme de déclenchement vertical et un mécanisme de déclenchement latéral. La mâchoire 33 est montée pivotante autour d'un arbre transversal 331, celui-ci étant fixé dans des montants formés dans le support 321. La mâchoire 33 présente une saillie supérieure 332 et une saillie inférieure 333 pour le maintien d'une protubérance arrière de la chaussure 5 de l'utilisateur. De façon connue en soi, la mâchoire 33 est associée au mécanisme du déclenchement vertical. Ce mécanisme comporte un ressort longitudinal de compression, non représenté, sollicitant un piston. La mâchoire 33 comporte une came. Le piston présente une face maintenue en contact avec la came par l'effort de rappel exercé par le ressort. En position de chaussage, en l'absence d'un effort vertical suffisant exercé par la chaussure sur la mâchoire, le piston verrouille la position de la mâchoire 33. Au-delà d'un seuil d'effort vertical, la came repousse le piston et pivote pour libérer la chaussure de la fixation. La mâchoire 33 comporte par ailleurs un levier d'actionnement 334 s'étendant vers l'arrière par rapport à la saillie supérieure 332 et permettant à l'utilisateur d'exercer un effort d'appui vers l'arrière, faisant pivoter la mâchoire 33 pour libérer la chaussure 5. Le verrou longitudinal 34 est logé dans le corps 32. Le verrou longitudinal 34 est monté coulissant longitudinalement par rapport au corps coulissant 32. Le mécanisme de déclenchement latéral, détaillé ultérieurement, permet de lier, élastiquement, le verrou longitudinal 34 avec le support 322, selon une direction longitudinale. Ainsi, en l'absence de sollicitation du mécanisme de déclenchement latéral, le verrou longitudinal 34 et le support 322 sont solidaires longitudinalement. De plus, le verrou longitudinal 34 est monté pivotant par rapport au corps coulissant 32 autour d'un axe longitudinal médian X. Le verrou longitudinal 34 comporte des saillies 341 s'étendant sur une partie de la circonférence du verrou. Ces saillies 341 sont destinées à venir sélectivement en prise avec les logements 313 de l'élément de verrouillage 312. Un ressort de torsion 35 est configuré pour rappeler le verrou longitudinal 34 vers une position stable dans laquelle les saillies 341 sont en prise avec les logements 313. Dans cette position, le verrou longitudinal 34 est solidaire ou immobilisé longitudinalement par rapport à l'embase 31. En sollicitant le levier 342, on fait pivoter le verrou longitudinal 34 de manière que les saillies 341 ne soient plus engagées dans les logements 313. On peut déplacer le verrou longitudinal 34 et le corps coulissant 32 par rapport à l'embase 31 afin de régler la position longitudinale du corps coulissant 32 par rapport au ski 4. Un tel réglage est particulièrement pratique pour des fixations destinées à la location nécessitant un réglage rapide de la fixation 1 à la pointure d'une chaussure 5.
La composition du mécanisme de déclenchement latéral est décrite ci-après. Un ressort 36 est logé dans le support 322. Le ressort 36 est en l'occurrence un ressort de compression hélicoïdal comprenant une première extrémité 361 et une deuxième extrémité 362. Le ressort 36 est maintenu comprimé entre un siège arrière 37 et un siège avant 38. Un berceau 39 est intercalé entre le siège avant 38 et le ressort 36. En conséquence, la première extrémité 361 du ressort 36 appuie directement sur le siège arrière 37. La deuxième extrémité 362 du ressort 36 appuie directement sur le berceau 39 et indirectement sur le siège avant 38. Le siège arrière 37 est plaqué contre le verrou longitudinal 34 et est solidaire ou asservi à la position longitudinale de ce verrou. Le siège avant 38 forme un écrou comportant un filetage destiné à être vissé sur une vis 30. Le siège avant 38 est monté uniquement coulissant longitudinalement par rapport au support 322, selon l'axe longitudinal X, soit directement, soit par l'intermédiaire du berceau 39. Ainsi, la rotation du siège avant 38 autour de l'axe longitudinal X est bloquée, lorsque le mécanisme de déclenchement latéral est assemblé dans le support 322. En conséquence, la rotation de la vis 30 entraîne la translation longitudinale du siège avant 38. La vis 30 est montée pivotante par rapport au support 322 autour de l'axe longitudinal médian X. L'extrémité avant 301 de la vis 30 est notamment logée dans un logement de centrage 3211 du support 321, aligné sur l'axe longitudinal X. La partie arrière 302 de la vis 30 est également montée pivotante sur une portée 3221 du capot 322, alignée sur l'axe longitudinal X. La tête 303 de la vis 30 comporte une empreinte d'actionnement permettant de la solliciter en rotation, par exemple par l'intermédiaire d'un tournevis. La vis 30 est maintenue longitudinalement dans le support 321 muni de son capot 322. Dans un sens, la vis 30 est maintenue par sa tête 303 logé dans un lamage 3222 du capot 322. Dans l'autre sens, la vis est maintenue par un empilement de pièces, à savoir le siège avant 38 en prise avec l'extrémité avant 301 de la vis, le ressort 36, le siège arrière 37 et le verrou longitudinal 34. Si les saillies 341 ne sont pas en prises avec des logements 313, alors le verrou longitudinal 34 bute contre le capot 322. Si les saillies 341 sont en prise avec des logements 313, l'arrêt axial se fait par le biais de l'élément de verrouillage 312. La position longitudinale de la vis 30 est asservie à la position longitudinale du support 321 muni de son capot 322. La vis 30 traverse le verrou 34 et passe à l'intérieur du ressort de rappel 36.
Le fonctionnement du mécanisme de déclenchement latéral est le suivant. Au repos, le corps coulissant 32 de la talonnière 3 est guidé longitudinalement par l'embase 31. Le corps coulissant 32 est maintenu longitudinalement par rapport à l'embase 31 grâce au verrou longitudinal 34 lorsque celui-ci est solidaire de l'embase. En effet, selon une première direction longitudinale, de l'arrière vers l'avant, le capot 322 bute directement sur le verrou 34. Selon une deuxième direction longitudinale, de l'avant vers l'arrière, le corps coulissant 32 est retenu par la coopération des pièces suivantes. Le capot 322 entraîne la vis 30 par sa tête 303. La vis 30 entraîne le siège avant 38 ainsi que le berceau 39. Le berceau 39 appuie sur la deuxième extrémité 362 du ressort 36. La première extrémité 361 du ressort appuie sur le siège arrière 37 qui est solidaire longitudinalement du verrou 34. En conséquence, selon la deuxième direction longitudinale, le corps 32 est élastiquement relié au verrou 34. Le déplacement du corps 32 selon cette deuxième direction longitudinale n'est pas libre, il entraîne la compression du ressort 36. Le déplacement du corps 32 selon cette deuxième direction longitudinale correspond au recul du corps 32, c'est-à-dire, son déplacement vers l'arrière. On comprend donc que le recul du corps 32 est associé à la compression du ressort 36. Cela signifie que pour déplacer le corps 32 d'une distance longitudinale souhaitée, il faut exercer un effort longitudinal déterminé sur le corps. Cet effort correspond à l'effort de compression nécessaire pour comprimer le ressort 36 d'une course équivalent à la distance longitudinale souhaitée. En conséquence, pour déclencher latéralement la fixation décrite précédemment, il faut faire reculer le corps coulissant 32 d'une valeur déterminée, ce qui se traduit par un effort déterminé longitudinal vers l'arrière sur le corps 32. La valeur de cet effort définit le seuil de déclenchement latéral. Le mécanisme de déclenchement latéral comprend les éléments permettant de contrôler ce seuil. Il comprend la vis 30, le siège avant 38, le siège arrière 37, le verrou longitudinal 34, l'élément de verrouillage 312, le support 322 et le capot 322. Ce mode de réalisation présente la particularité que le ressort 36 présente une double fonction.
Dans un premier temps, il assure le recul, dans le début de sa course de compression par rapport à une longueur initiale de précontrainte. Il permet ainsi de maintenir continuellement un effort de rapprochement relatif entre la butée avant 2 et la talonnière 3, même lorsque le ski fléchit. Au repos, lorsque la chaussure est solidarisée avec la fixation, le ressort est comprimé d'une valeur déterminée dépendante de la pointure de la chaussure et de l'écartement entre la butée avant 2 et la talonnière 3. Cette valeur est liée à l'indexation du verrou longitudinal sur l'embase 31. Le recul s'exprime par un déplacement longitudinal déterminée R du corps 32 et par un effort de recul Fr exercé sur la talonnière 3 vers la butée avant 2. Pour régler le recul, il faut modifier l'écartement entre la butée avant 2 et la talonnière 3. Par cette opération, on obtient, pour la même chaussure, un autre déplacement R' du corps 32 induisant un autre effort de recul Fr'. Pour obtenir un bon réglage, il faut surtout s'assurer que le déplacement déterminée R soit suffisant pour que, en cas de flexion du ski, modifiant l'écartement entre la butée avant 2 et la talonnière 3, la talonnière 3 soit toujours en pression contre la chaussure. Il est préférable que ce déplacement déterminé R soit supérieur à une certaine valeur.
Dans un deuxième temps, le ressort 36 caractérise le déclenchement latéral de la fixation. Comme décrit précédemment, la chaussure se désolidarise de la fixation, et plus particulièrement de la butée avant 2, dès lors que le corps 32 se déplace longitudinalement d'une valeur déterminée de déclenchement. Pour contrôler ce déplacement longitudinal, le corps 32 sollicite le ressort 36. Dans cette phase, le ressort est comprimé au-delà de la compression de recul, dans une autre plage de compression, plus élevée. C'est cette résistance, ou dureté, associée à la géométrie de la mâchoire 21 de la butée avant 2 qui caractérise le seuil de déclenchement latéral de la fixation. Pour régler le seuil de déclenchement latéral, c'est-à-dire, définir un seuil de déclenchement adapté au souhait de l'utilisateur, il suffit d'agir sur la vis 30. En effet, une rotation de la vis 30 induit un déplacement longitudinal du siège avant 38. Ce déplacement modifie la position relative entre le siège avant 38 et le siège arrière 37, et ainsi l'état de compression du ressort 36. Par cette action, on règle la précontrainte du ressort. La vis 30 constitue le moyen d'actionnement du moyen de réglage de la précontrainte du ressort. Le moyen de réglage comprend la vis 30, le siège avant 38 et le support 322 étant entendu que le siège arrière 37 est immobilisé. Il convient de noter que cette précontrainte du ressort définit d'une part, le seuil de déclenchement latéral de la fixation et d'autre part, l'effort de recul de la talonnière. En effet, pour une même course de compression correspondant au déplacement longitudinal R du recul, l'effort exercé par le ressort comprimé est d'autant plus fort que le ressort est précontraint. Pour faciliter le réglage du seuil de déclenchement latéral, la talonnière comprend un système d'indicateurs de l'état de compression du ressort 36. Un premier indicateur 371 est supporté par le siège arrière 37. Il est solidaire ou asservi à la position longitudinale du verrou longitudinal 34 et à la première extrémité 361 du ressort 36. Les positions longitudinales respectives du verrou 34, du premier indicateur 371 et de la première extrémité 361 du ressort 36 sont donc asservies. Le premier indicateur 371 est monté coulissant par rapport au support 321. Une partie de l'indicateur est externe au support 321 et se présente sous la forme d'une plaquette 371c s'étendant longitudinalement.
Cette plaquette 371c comprend, sur son bord supérieur, d'un coté, des indexations ou graduations 371a et, de l'autre côté, un repère de position longitudinale 371b sous la forme d'une zone ayant une largeur déterminée. Les indexations 371a sont par exemple associées à des valeurs chiffrées croissantes. Un deuxième indicateur 391 est supporté par le berceau 39. Il est solidaire ou asservi à la position longitudinale du siège avant 38 et de la deuxième extrémité 362 du ressort 36. Les positions longitudinales respectives du siège avant 38, du deuxième indicateur 391 et de la deuxième extrémité 362 du ressort 36 sont donc asservies. Le deuxième indicateur 391 est monté coulissant par rapport au support 321. Une partie de l'indicateur est externe au support 321 et se présente sous la forme d'une patte sur laquelle est gravé un repère 391a ayant la forme d'un triangle dont un sommet pointe vers le bas. Dans cet exemple, le berceau 39 permet de positionner l'indicateur proche du premier indicateur 391 de manière à ce qu'ils puissent coopérer entre eux de manière à fournir une indication directe de la valeur de précontrainte du ressort 36. Ici, la plaquette 371c du premier indicateur 371 est disposée en dessous du repère 391a du deuxième indicateur 391 de sorte que pour une position longitudinale déterminée du deuxième indicateur 391, le repère 391a pointe une marque déterminée de la graduation 371a de la plaquette 371c. Ce système d'indicateurs comprenant les premier 371 - et deuxième indicateurs 391 permet d'avoir une lecture directe de la précontrainte du ressort 36, quelle que soit la 10 configuration de la talonnière. Même si le recul n'est pas bien réglé, ce système d'indicateurs donne une information directe et exacte de l'état de compression du ressort 36. Cette valeur de précontrainte peut être extrapolée en seuil de déclenchement latéral. Ainsi, la graduation 371a de la plaquette 371c peut exprimer des valeurs de seuils de déclenchement latéral correspondant aux valeurs de déclenchement définies dans les normes NF-180-8061 et 15 NF-180-11088. Ainsi, pour une valeur ciblée, le déclenchement latéral de la fixation est assuré pour une plage d'effort déterminée. Par exemple, la figure 6 nous indique que la fixation est réglée pour une valeur de déclenchement de « 4 ». Ainsi, la lecture de ces indicateurs et en particulier leur interaction, précise à l'utilisateur le réglage de dureté du déclenchement latéral. 20 Lors du réglage du seuil de déclenchement latéral de la fixation, l'utilisateur exerce une rotation appropriée de la vis 30. Le corps 32 de la talonnière est immobilisé par le verrou 34. En étant solidaire du verrou 34, le premier indicateur 371 reste fixe par rapport au corps 32. En tournant la vis, on provoque le déplacement longitudinal du siège avant 38 et, par conséquent, le déplacement longitudinal du deuxième indicateur 391. Le ressort 36 se 25 comprime d'une course correspondant au déplacement longitudinal du deuxième indicateur 391. La valeur de compression du ressort résulte directement du positionnement relatif entre les deux indicateurs 371, 391. On note que la tête 303 de la vis 30 permettant de procéder au réglage de l'effort de déclenchement latéral est accessible même lorsque la chaussure 5 est solidarisée avec la 30 fixation. En l'occurrence, la tête de vis 303 est accessible par l'arrière de la talonnière 3. La dureté est ici qualifiée par la distance entre les deux extrémités 361 et 362 du ressort 36. Cette distance est retranscrite par la position relative entre les premier 371 - et deuxième indicateurs 391. Bien que la variante illustrée fasse appel à un réglage du déchaussement latéral par 35 l'arrière de la talonnière 3, on peut également prévoir un autre emplacement pour un tel réglage, fournissant également un accès même lorsque la chaussure 5 de l'utilisateur est chaussée. On peut par exemple également envisager un réglage avec un accès latéral. On considèrera que le réglage est accessible avec une chaussure chaussée si ce réglage ne s'effectue pas par un accès entre la butée avant 2 et la talonnière 3.
Comme détaillé auparavant, le déclenchement latéral de la fixation selon l'invention est réalisé en repoussant le corps 32 de la talonnière 3 vers l'arrière, jusqu'à ce que la chaussure 5 ne soit plus maintenue latéralement par la butée avant 2. La talonnière 3 permet ainsi avantageusement de gérer le déchaussement vertical et le déchaussement latéral. Une butée avant 2 particulièrement simplifiée peut être utilisée, pour un grand nombre de fixations différentes. En outre, cette fonction est obtenue avec une talonnière 3 ne présentant pas un nombre excessif de composants. Avantageusement, le ressort 36 présente une longueur relativement importante, permettant de disposer à la fois d'une course de compression pour exercer un effort de rappel, et de disposer d'une autre partie de la course de compression pour le réglage de l'effort de déchaussement latéral. Avantageusement, le ressort 36 présente une longueur au moins égale à 70 mm. Dans ce mode de réalisation, le réglage du recul est obtenu en modifiant la position longitudinale du corps 32. Pour cela, l'utilisateur sollicite le levier 342 pour désolidariser le verrou 34 de l'embase 31. Le corps 32 peut coulisser par rapport à l'embase 31. Lorsqu'une position longitudinale satisfaisante est obtenue pour le corps 32, l'utilisateur relâche le levier 342, le ressort de rappel 35 ramène le verrou 34 dans une configuration pour laquelle il coopère avec l'embase 31. Le verrou 34 est immobilisé longitudinalement par rapport à l'embase 31. Les figures 2 et 5 illustrent une talonnière 3 après le réglage de la position longitudinale de celle-ci. Pour faciliter le réglage du recul, la talonnière comprend un système d'indicateurs du déplacement du corps 32, lors de l'enclenchement de la fixation. La figure 5 est une vue de côté de la talonnière 3 avant la solidarisation de la chaussure avec la fixation. Comme illustré, un troisième indicateur 3211 est ménagé dans le support 321. Cet indicateur 3211 est destiné à coopérer avec le premier indicateur 3271 de manière à fournir une indication du déplacement longitudinal du corps 32 par rapport à une première extrémité 361 du ressort 36 solidaire longitudinalement de l'embase 31, suite à l'enclenchement de la fixation. Dans cet exemple, il prend la forme d'un triangle dont un sommet pointe vers le bas. Ce troisième indicateur 3211 est en vis-à-vis du premier indicateur 371. Il est positionné juste au-dessus de la plaquette 371c de sorte que, pour une position longitudinale déterminée du support 321, le troisième indicateur 3211 pointe à proximité du repère 371b de la plaquette 371c. Ce système d'indicateurs 3211, 371b informe sur la position longitudinale du support 321 équipé de son capot 322 par rapport au verrou 34.
Dans la position illustrée à la figure 5, le troisième indicateur 3211 n'est pas à l'aplomb du repère 371b. Ce positionnement relatif indique que l'utilisateur n'a pas encore verrouillé sa chaussure 5 dans la talonnière 3 ou qu'il l'a fait mais que le recul est mal réglé. A noter que, lorsque la chaussure n'est pas solidaire avec la fixation, le repère 391a n'est pas non plus à l'aplomb des indexations 371a.
La figure 6 illustre l'enclenchement de la fixation. La mâchoire 33 assure le maintien de la chaussure 5. Le support 321 muni de son capot 322 se déplace vers l'arrière d'une valeur R, alors que le verrou 34 est maintenu en position longitudinalement. En conséquence, le ressort 36 est comprimé et exerce un effort sur le corps 32 de la talonnière 5 3 de sorte que la mâchoire applique une pression continue sur la chaussure 5 durant la pratique du ski et notamment durant la flexion du ski 4. La compression du ressort correspond à l'effort de recul Fr de la talonnière. Pour un réglage du recul satisfaisant, le troisième indicateur 3211 pointe la zone du repère 371b, comme illustré à la figure 6. Cela signifie que le corps 32 s'est suffisamment déplacé vers l'arrière pour compenser les 10 variations de positionnement du corps 32 lors de flexions du ski. Autrement dit, quand le ski fléchit, le ressort 36 applique toujours un effort sur le corps 32 pour maintenir la chaussure en prise avec la butée avant 2 et la talonnière 3. Si, après l'enclenchement de la fixation, le troisième indicateur 3211 ne pointe pas la zone du repère 371b, cela signifie que le recul n'est pas bien réglé. Pour corriger le recul, il 15 suffit de modifier l'écartement relatif entre la butée avant 2 et la talonnière 3. Par exemple, on actionne le levier 342 pour libérer le verrou longitudinal 34 des logements 313 de l'élément de verrouillage 312. On translate le corps 32 d'une indexation de l'élément de verrouillage 312. Puis on relâche le levier 342 pour que les saillies 341 du verrou longitudinal 34 coopèrent avec les logements 313 de l'élément de verrouillage 312 décalés d'un pas. Le 20 pas est généralement de 4 mm. En solidarisant de nouveau la chaussure avec la fixation, le troisième indicateur 3211 doit pointer la zone du repère 371b. Si cela n'est toujours pas le cas, il faut renouveler l'opération. Alternativement, on peut régler le recul en modifiant la position longitudinale de la butée avant. Dans ce cas, la butée avant peut intégrer un système de réglage rapide analogue. Cette variante est illustrée ultérieurement. 25 Le recul est ici identifié à la figure 3 par l'écartement R entre le verrou 34 et le capot 322. Le réglage de la dureté du déclenchement latéral ne perturbe pas le déplacement longitudinal R du corps 23 inhérent au recul et vice versa. On constate en effet que la position relative entre le troisième indicateur 3211 et le repère 371b reste identique, quel que soit le réglage effectué sur la vis 30. 30 Néanmoins, il est important que le recul soit correctement réglé. Comme nous l'avons vu, ce réglage garantit à l'utilisateur le maintien de la chaussure lors de flexions du ski. En conséquence, un mauvais réglage du recul peut fausser le réglage du déclenchement latéral. Le réglage du recul pour ce mode de réalisation ne doit pas nécessairement être précis. On peut se contenter du réglage rapide de la talonnière via le verrou longitudinal 34 35 dont le pas de réglage est relativement grossier. Ce premier mode de réalisation implique un procédé de réglage du déclenchement latéral d'une fixation de ski différent de qui est usuellement pratiqué. Habituellement, le réglage du déclenchement latéral d'une fixation est le suivant.
Dans une première étape, on règle le mécanisme de déclenchement latéral généralement intégré dans la butée avant. Dans une deuxième étape, on règle l'écartement relatif entre la butée avant et la butée arrière en les positionnant, préférentiellement, de manière qu'un repère de la 5 chaussure soit aligné avec un repère du ski, lorsque la chaussure est en prise avec la butée avant et la talonnière. Dans une troisième étape, on chausse la chaussure de ski dans la fixation. Dans une quatrième étape, on vérifie que le recul est bien réglé. Si ce n'est pas le cas, on déchausse la chaussure. On modifie l'écartement relatif entre la butée avant et la 10 chaussure. On rechausse la chaussure. On vérifie de nouveau que le recul est bien réglé. On renouvelle ces dernières opérations, jusqu'à ce que le recul soit correctement réglé. Avec une talonnière 3 du premier mode de réalisation, les étapes du procédé de réglage sont réalisées dans un ordre différent. Dans une première étape, on règle l'écartement relatif entre la butée avant et la butée 15 arrière ainsi que leurs positions longitudinales. Dans une deuxième étape, on chausse la chaussure de ski dans la fixation. Dans une troisième étape, on vérifie que le recul est bien réglé. Si ce n'est pas le cas, on corrige le réglage par des opérations analogues à celles décrites précédemment. Dans une quatrième étape, on règle le mécanisme de déclenchement latéral intégré 20 dans la talonnière. Les trois premières étapes correspondent au réglage du positionnement du corps 32 par rapport à une extrémité du moyen élastique 36 solidaire longitudinalement de l'embase 31, lorsqu'une chaussure 5 est en prise avec la butée avant 2 et la talonnière 3. La quatrième étape correspond au réglage de la précontrainte du moyen élastique 25 36, lorsqu'une chaussure 5 est en prise avec la butée avant 2 et la talonnière 3. Cette deuxième méthode présente l'avantage de conserver des étapes simples et connues pour une talonnière incorporant un mécanisme de déclenchement arrière assurant également la fonction recul. Les figures 7 à 13 illustrent une fixation 1-2 selon un deuxième mode de réalisation 30 de l'invention. Comme pour le mode de réalisation précédent, la talonnière 3-2 assure le déclenchement latéral de la fixation grâce à un ressort 36-2. Le ressort 36-2 assure également le recul de la fixation. Cette talonnière 3-2 est structurellement très proche de la talonnière 3 du premier 35 mode de réalisation. Pour cette variante de talonnière, les pièces équivalentes seront désignées par la même référence à laquelle on ajoutera l'extension « -2 » pour indiquer qu'il s'agit du deuxième mode de réalisation. Ainsi, l'embase 31-2, la mâchoire 33-2, le support 321-2, le capot 322-2, la vis 30-2, le siège avant 38-2, le siège arrière 37-2, deuxième indicateur 391-2 et le ressort de rappel 35-2 présentent sensiblement la même structure et agencement que dans la variante précédente. La butée avant étant la même, les références de ses pièces constitutives ne porteront pas l'indice « -2 ». Ce mode de réalisation se distingue du premier mode de réalisation par le fait que le premier indicateur 3212-2 est intégré de façon fixe dans le support 321-2. Ici, ce premier 5 indicateur se présente sous la forme d'indexations ou graduations gravées ou apposées sur le support 321-2. Le premier indicateur 3212-2 est disposé en dessous du repère 391a-2 du deuxième indicateur 391-2 de sorte que pour une position longitudinale déterminée du deuxième indicateur 391-2 par rapport au corps 32-2, le repère 391a-2 pointe une marque déterminée de la graduation 3212-2. Le premier indicateur 3212-2 forme le premier moyen 10 d'indexation. Le deuxième indicateur 391-2, comprenant un repère 391a-2, forme le deuxième moyen d'indexation. Les premier 3212-2 - et deuxième moyens d'indexation 391-2 coopèrent entre eux de manière à fournir une indication de la valeur de précontrainte du moyen élastique 36-2. Cette valeur est conditionnée à un réglage correct du recul. En effet, contrairement au premier 15 mode de réalisation, l'indication fournie par ces moyens d'indexation 3212-2, 391-2 ne permet pas d'avoir une lecture directe de la précontrainte du ressort 36-2, quelle que soit la configuration de la talonnière. Cette indication traduit la précontrainte en donnant une information correcte de l'état de compression du ressort 36, seulement si le recul est bien réglé. Avec ce système d'indicateurs 3212-2, 391-2, on peut donc régler au préalable le seuil 20 de déclenchement latéral souhaité mais il est nécessaire, par la suite, de régler correctement le recul. Dans le cas contraire, l'information sur le seuil de déclenchement est faussée. Pour régler le recul, la talonnière comprend un indicateur de réglage du recul 40-2, solidaire longitudinalement de la partie arrière du verrou 34-2. L'indicateur 40-2 est configuré pour coulisser par rapport au support 321-2. Dans cet exemple, deux pions 401-2 s'étendent 25 longitudinalement vers l'arrière de la talonnière et passent à travers des ouvertures 3223-2 ménagées dans le capot 322-2. Ainsi, une extrémité de chaque pion 401-2 peut faire saillie du capot 322-2 et être ainsi visible de l'extérieur. On utilisera la position relative entre l'extrémité de chaque pion 401-2 et une face arrière 3224-2 du capot 322-2. Pour obtenir un réglage correct du recul, on modifie l'écartement relatif entre la butée avant 2 et la talonnière 30 3-2 de manière à aligner l'extrémité de chaque pion 401-2 avec la face arrière 3224-2 du capot 322-2. La figure 10 illustre une talonnière « chaussée » dont le recul est réglé. Le capot 322-2, solidaire du support 321-2, forme le troisième moyen d'indexation. L'indicateur 40-2 forme le quatrième moyen d'indexation. Les troisième 322-2 - et quatrième moyens d'indexation 40-2 coopèrent entre eux de 35 manière à fournir une indication du déplacement longitudinal du corps 32-2 par rapport à une extrémité 361-2 du moyen élastique 36-2 solidaire longitudinalement de l'embase 31-2, suite à l'enclenchement de la fixation 1-2. Alternativement, les troisième 322-2 - et quatrième moyens d'indexation 40-2 sont disposés proche des premier 3212-2 - et deuxième moyens d'indexation 391-2. Par exemple, l'indicateur 40-2 peut comprendre une extension latérale sortant sur un côté du corps 32-2. Cet agencement permet de faciliter le réglage de la fixation car l'utilisateur peut rapidement, d'un seul coup d'oeil, vérifier le réglage du recul et le réglage du déclenchement latéral. Cet avantage s'applique également au premier mode de réalisation du fait qu'un des indicateurs interagit avec les deux autres. Il s'avère ainsi avantageux que la fixation 1 comprend un système d'information du réglage de déclenchement latéral de la fixation 391, 371 proche d'un système d'information du réglage du recul 371, 3211 de sorte que la lecture des informations de réglage soit directe, sans nécessiter un mouvement relatif entre l'utilisateur et la fixation. Pour cela, les indicateurs visibles 391a, 371a, 371b, 3211 des deux systèmes sont disposés sur un même côté, une même face ou un même plan d'un seul élément de la fixation. Préférentiellement, les indicateurs sont ménagés dans une surface sensiblement plane inférieure à 15 cm2. Dans notre exemple, l'élément est la talonnière, mais ces systèmes peuvent être placés sur la butée avant.
Dans ce deuxième mode de réalisation, le fonctionnement de la talonnière 3-2 est le même que celui de la talonnière 3 du premier mode de réalisation. Cependant, contrairement au premier mode de réalisation, les moyens d'indications du réglage du déclenchement latéral du deuxième mode de réalisation sont dissociés des moyens d'indications du réglage du recul.
Ce deuxième mode de réalisation présente l'avantage que le réglage du déclenchement latéral peut être réalisé préalablement au réglage du recul. On peut le régler sans que la chaussure soit en prise avec la butée avant et la talonnière. Le procédé de réglage du déclenchement latéral de la fixation est proche d'un procédé usuel décrit précédemment, pour lequel on règle d'abord l'effort de déclenchement latéral sur la butée, puis le recul. Cependant, pour ce deuxième mode de réalisation dans lequel un même ressort permet le réglage du recul et le réglage du déclenchement latéral, le réglage correct du recul est primordial car le réglage de déclenchement latéral dépend directement du bon réglage du recul. Usuellement, le mécanisme de réglage du déclenchement latéral est supporté par la butée avant et le mécanisme de réglage du recul est supporté par la talonnière. Dans ce cas, le réglage du déclenchement latéral n'est pas directement lié au réglage du recul. Pour régler l'écartement entre la butée avant 2 et la talonnière 3-2, la fixation comprend un premier moyen d'ajustement. Celui-ci correspond au mécanisme décrit pour la talonnière 3 du premier mode de réalisation. Le corps 32 se déplace longitudinalement le long de l'embase 31, grâce à des rails 311. Pour immobiliser le corps longitudinalement par rapport à l'embase, le mécanisme intègre un verrou longitudinal 34, dont ses saillies 341 coopèrent avec des logements 313 d'un élément de verrouillage 312 solidaire de l'embase. Pour déverrouiller le corps, on actionne le levier 342 entrainant la rotation du verrou longitudinal, provoquant ainsi le retrait des saillies des logements 313. On peut faire coulisser très rapidement la talonnière le long du rail vers une position longitudinale souhaitée. En relâchant le levier, le verrou longitudinal va de nouveau s'indexer sur d'autres logements 313. Le pas entre deux logements 313 définit la précision du réglage longitudinal. Il est généralement au moins de 4 mm, principalement pour des raisons de conception. En 5 effet, l'arrêt axial de la talonnière est réalisé par cette liaison, il faut donc que l'élément de verrouillage soit résistant. Un pas trop fin risque de fragiliser l'élément de verrouillage. En conséquence, ce premier moyen d'ajustement ne permet pas un réglage longitudinal précis. Ce premier moyen d'ajustement est décrit pour les talonnières 3 ou 3-2. Ce premier moyen d'ajustement est également transposable à la butée avant 2. Un mécanisme 10 analogue peut s'intégrer dans le corps de la butée avant. C'est d'ailleurs le cas dans les modes de réalisations illustrés dans les dessins. La butée avant 2 comporte une embase fixe 24 destinée à être fixée au ski. La butée avant 2 comporte en outre un corps mobile 23 monté coulissant par rapport à l'embase fixe 24, par exemple par l'intermédiaire d'un rail de guidage 241. La mâchoire 21 est montée 15 coulissante verticalement sur un corps mobile 23. Comme illustré à la figure 12, la mâchoire 21 est solidarisée au corps mobile 23 par l'intermédiaire d'une vis 211 orientée verticalement. La tête de la vis 211 est accessible au niveau de la face supérieure de la mâchoire 21. La vis est montée coulissante par rapport à la mâchoire 21 et est en prise avec le corps mobile 23. Pour plaquer la mâchoire 21 contre la tête de la vis 211, un ressort 212 20 est intercalé entre la mâchoire 21 et le corps mobile 23. Ainsi, par rotation de la vis 211, on peut définir la position verticale relative entre la mâchoire 21 et le corps mobile 23. Le corps mobile 23 comporte en outre une plaque d'appui 22, destinée à recevoir la semelle de la chaussure 5. La butée avant 2 comprend également un mécanisme de réglage rapide de sa 25 position longitudinale. Ce mécanisme correspond au premier moyen d'ajustement décrit ci-dessus, en référence des figures 11 à 13. Pour la figure 12, un couvercle 29 n'est pas représenté pour faciliter la compréhension. Le mécanisme comprend un verrou longitudinal 26 en deux parties 261 et 262. La première partie 261 est montée pivotante dans le corps 23 autour d'un axe 30 longitudinal médian X. Cette première partie 261 comprend une extension 2611 formant un levier d'actionnement du verrou. Elle comprend un orifice 2612 de section non circulaire, s'étendant selon l'axe longitudinal X, et destiné à recevoir une extrémité 2621 de la deuxième partie 262 du verrou. Cette extrémité 2621 a une section complémentaire à celle de l'orifice 2612 de sorte que la deuxième partie 262 peut seulement coulisser 35 longitudinalement par rapport à la première partie 261 du verrou. Les deux parties 261, 262 du verrou sont solidaires en rotation mais pas en translation selon une direction longitudinale X. La deuxième partie 262 du verrou comprend des saillies 2622, s'étendant sur une partie de la circonférence du verrou, destinées à venir sélectivement en prise avec des logements 243 d'un élément de verrouillage 242 fixé sur l'embase 24. Un ressort de torsion 27 est configuré pour rappeler le verrou longitudinal 26 vers une position stable dans laquelle les saillies 2622 sont en prise avec les logements 243. Dans cette position, la deuxième partie 262 du verrou est solidaire ou immobilisée longitudinalement par rapport à l'embase 24. En sollicitant le levier 2611, on fait pivoter le verrou longitudinal 26 de manière que les saillies 2622 ne soient plus engagées dans les logements 243. Par ailleurs, la deuxième partie 262 du verrou comprend des deuxièmes saillies 2623 destinées à venir sélectivement en prise avec des logements 281 d'un support 28 monté coulissant longitudinalement dans le corps 23. Cette coopération entre ces deuxièmes saillies 2623 avec les logements 281 permettent de solidariser continuellement en translation longitudinale la deuxième partie 262 du verrou avec le support 28. Par ailleurs, comme illustré à la figure 13, le support 28 est solidarisé avec le corps 23 grâce à une vis 20 s'étendant selon un axe longitudinal X1 décalé par rapport à l'axe longitudinal médian X. La vis 20 est en prise avec le support 28. Elle traverse un orifice 231 du corps. Elle comprend un épaulement 201 destiné à prendre appui contre un évidement 232 ménagé dans le corps 23. Une plaque 25 recouvre l'évidement 232 de manière que l'épaulement 201 de la vis 20 soit bloqué en translation longitudinale, dans les deux sens, d'une part contre l'évidement 232 et, d'autre part, contre la plaque 25. La vis 20 est solidaire en translation longitudinale avec le corps 23 mais pas en rotation autour de l'axe longitudinal X1. La vis 20 comprend une tête 202 accessible depuis l'avant de la butée avant 2. Le verrou longitudinal 26 et le support 28 sont logés à l'intérieur du corps 23. Un couvercle 29 couvre partiellement ces pièces afin de les maintenir à l'intérieur du corps. Le couvercle comprend une ouverture pour le passage des saillies 2622 afin qu'elles puissent coopérer avec les logements 243.
En conséquence, lorsque les saillies 2622 sont en prise avec les logements 243, le corps 23 est immobilisé longitudinalement par rapport à l'embase 24. En effet, la deuxième partie 262 du verrou comprenant les saillies 2622 est solidaire longitudinalement du support 28, grâce aux saillies 2623. Le support 28 est solidaire longitudinalement du corps 23, grâce à l'épaulement 201 de la vis 20, emprisonné dans l'évidement 232 du corps. Ainsi, le blocage longitudinal de la deuxième partie 262 du verrou entraîne le blocage longitudinal du corps 23. On obtient un réglage longitudinal rapide en agissant sur le verrou longitudinal 26. Ce réglage n'est cependant pas précis puisqu'il est directement dépendant du pas entre deux logements 243.
Pour affiner le réglage longitudinal, la butée avant 2 comprend, avantageusement, un deuxième moyen d'ajustement. Celui-ci est composé de la vis 20 décrite ci-dessus. En effet, une rotation de la vis 20 induit un déplacement micrométrique longitudinal du corps 23 par rapport au support 28. D'un côté, le support 28, la deuxième partie 262 du verrou et l'embase 24 forment un premier sous-ensemble solidaire longitudinalement. De l'autre côté, la vis 20, le corps 23 et la première partie 261 du verrou forment un deuxième sous-ensemble solidaire longitudinalement. En agissant sur la tête de vis 202, on permet la translation longitudinale du deuxième sous-ensemble par rapport au premier sous-ensemble. A noter que la liaison glissière entre la première partie 261 et la deuxième partie 262 du 5 verrou permet de réaliser cette translation. Ce deuxième moyen d'ajustement est plus précis que le premier moyen d'ajustement. Il permet de régler finement la position longitudinale de la butée avant. On peut ainsi facilement ajuster l'écartement relatif entre la butée avant et la talonnière et donc, le réglage du recul. On obtient un réglage précis. Ce réglage micrométrique s'avère particulièrement avantageux pour le deuxième mode de réalisation 10 décrit du fait que le réglage du déclenchement latéral soit très sensible à la précision du réglage du recul. Cela l'est moins pour le premier mode de réalisation. Les deux variantes de talonnières 3 et 3-2 peuvent également être utilisées avec d'autres types de butée avant. Par exemple, la butée avant peut être plus basique, sans réglage longitudinal.
15 Alternativement, les talonnières 3 et 3-2 peuvent être simplifiées en supprimant le premier moyen d'ajustement permettant un réglage rapide de la position longitudinale. On peut également envisager d'autres moyens élastiques qu'un ressort de compression 36, 36-2, par exemple, un caoutchouc.

Claims (12)

  1. REVENDICATIONS1. Fixation (1, 1-2) d'une chaussure (5) sur une planche de glisse (4) comprenant : - une butée avant (2), dépourvue de mécanismes de déclenchement latéral de la fixation ; - une talonnière (3, 3-2) comportant : - une embase (31, 31-2) fixée sur la planche de glisse ; - un corps (32, 32-2) mobile longitudinalement par rapport à l'embase ; - un moyen élastique (36, 36-2) apte à être contraint par un déplacement longitudinal du corps par rapport à l'embase, le moyen élastique caractérisant le déclenchement latéral de la fixation obtenu par le déplacement longitudinal du corps vers la partie postérieure de la planche de glisse ; - un moyen de réglage d'une précontrainte du moyen élastique ; caractérisée en ce que le moyen de réglage est actionnable lorsque la chaussure (5) est solidarisée avec la butée avant (2) et la talonnière (3, 3-2).
  2. 2. Fixation (1, 1-2) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le moyen de réglage comprend un moyen d'actionnement (30, 30-2) accessible depuis l'arrière de la talonnière (3,
  3. 3-2). 3. Fixation (1, 1-2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le moyen de réglage comprend : - une vis (30, 30-2) montée pivotante par rapport au corps (32, 32-2) autour d'un axe sensiblement longitudinal (X) ; - un écrou (38, 38-2) en prise avec la vis (30, 30-2) et monté coulissant par rapport au corps (32, 32-2), selon l'axe longitudinal (X) ; et en ce que le moyen élastique (36, 36-2) est disposé entre l'écrou (38, 38-2) et un élément (34, 34-2) apte à être solidaire de l'embase (31, 31-2).
  4. 4. Fixation (1, 1-2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'embase (31, 31-2) comprend des logements (313) répartis longitudinalement, en ce que la talonnière comprend un élément de verrouillage longitudinal (34, 34-2) du corps (32, 32-2) par rapport à l'embase (31, 31-2), l'élément de verrouillage comportant au moins une saillie (341) destinée à coopérer avec un des logements (313), l'élément de verrouillage étant monté coulissant longitudinalement par rapport au corps et mobile selon un autre degré de liberté par rapport au corps entre :- une position dans laquelle ladite saillie (341) est en prise avec un des logements (313) afin de solidariser longitudinalement l'élément de verrouillage (34, 34-2) à l'embase (31, 31-2) ; - une position dans laquelle ladite saillie (341) est libérée desdits logements (313) pour permettre le déplacement longitudinal de l'élément de verrouillage (34, 34-2) par rapport à l'embase (31, 31-2) ; et en ce que une extrémité du moyen élastique (36, 36-2) est solidaire longitudinalement avec l'élément de verrouillage (34, 34-2).
  5. 5. Fixation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un système d'information du réglage de déclenchement latéral de la fixation (391, 371) proche d'un système d'information du réglage du recul (371, 3211) de sorte que la lecture des informations de réglage soit directe, sans nécessiter un mouvement relatif entre l'utilisateur et la fixation.
  6. 6. Fixation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la talonnière comprend : - un premier indicateur (371) visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement d'une première extrémité (361) du moyen élastique (36) ; - un deuxième indicateur (391) visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement d'une deuxième extrémité (362) du moyen élastique (36), les premier et deuxième indicateurs coopérant entre eux de manière à fournir une indication de la valeur de précontrainte du moyen élastique (36), lorsqu'une chaussure (5) est en prise avec la butée avant (2) et la talonnière (3).
  7. 7. Fixation (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le premier indicateur (371) et/ou le deuxième indicateur (391) comprend une graduation.
  8. 8. Fixation (1) selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce que la talonnière comprend un troisième indicateur (3211) visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement du corps (32), le troisième indicateur coopérant avec un des premier (371)- ou deuxième indicateurs (391) de manière à fournir une indication du déplacement longitudinal du corps (32) par rapport à une extrémité du moyen élastique (36) solidaire longitudinalement de l'embase (32), suite à l'enclenchement d'une chaussure (5) dans la fixation (1).
  9. 9. Fixation (1-2) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la talonnière comprend :- un premier moyen d'indexation (3212-2) visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement du corps (32-2) ; - un deuxième moyen d'indexation (391-2) visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement d'une extrémité (362-2) du moyen élastique (36-2) mobile par rapport à l'embase (31-2) ; les premier et deuxième moyens d'indexation coopérant entre eux de manière à fournir une indication de la valeur de précontrainte du moyen élastique (36-2).
  10. 10. Fixation (1-2) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la talonnière comprend - un troisième moyen d'indexation (322-2) visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement du corps (32-2) ; - un quatrième moyen d'indexation (40-2) visible depuis l'extérieur de la talonnière et solidaire longitudinalement d'une extrémité du moyen élastique (36-2) solidaire longitudinalement de l'embase (31-2) ; les troisième et quatrième moyens d'indexation coopérant entre eux de manière à fournir une indication du déplacement longitudinal du corps (32-2) par rapport à une extrémité (361-2) du moyen élastique (36-2) solidaire longitudinalement de l'embase (31-2), suite à l'enclenchement d'une chaussure (5) dans la fixation (1).
  11. 11. Fixation (1, 1-2) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la butée avant (2) comprend : - une embase (24) destinée à être immobilisée sur la planche de glisse ; - un corps (23) mobile longitudinalement par rapport à l'embase ; - un moyen d'ajustement fin (20) de la position longitudinale du corps par rapport à l'embase.
  12. 12. Procédé de réglage du déclenchement latéral d'une fixation de ski selon les revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a- Réglage du positionnement du corps (32) par rapport à une extrémité du moyen élastique (36) solidaire longitudinalement de l'embase (31), lorsqu'une chaussure (5) est en prise avec la butée avant (2) et la talonnière (3), b- Réglage de la précontrainte du moyen élastique (36), lorsqu'une chaussure (5) est en prise avec la butée avant (2) et la talonnière (3).35
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