FR2996425A1 - Chaussure perfectionnee - Google Patents

Abstract

Chaussure (1), du type comprenant un socle (3) au moins partiellement en matériau rigide, une tige (4) et une semelle (5), dite première de montage, fixée sur la surface supérieure du socle, la partie marginale inférieure (26) de la tige étant prise en sandwich entre la partie marginale de la première de montage et la surface supérieure (6) du socle, caractérisée en ce que la première de montage (5) est fixée au socle (3) par vissage.

Description

CHAUSSURE PERFECTIONNEE La présente invention est relative à une chaussure, du type comprenant un socle au moins partiellement en matériau rigide, une tige et une semelle, dite première de montage, fixée sur la surface supérieure du socle, la partie marginale inférieure de la tige étant prise en sandwich entre la partie marginale de la première de montage et la surface supérieure du socle. Dans les chaussures classiques de ce type, la première de montage est fixée au socle par collage, ce qui présente divers inconvénients : risques sanitaires pour les ouvriers du fait de l'inhalation de solvants de la colle ; faible fiabilité et reproductibilité de la qualité de la fixation de la première de montage et de la tige sur le socle ; et contraintes dans la constitution de la première de montage. L'invention a pour but d'éliminer, ou au moins de réduire, ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet une chaussure du type précité, caractérisée en ce que la première de montage est fixée au socle par vissage.

Suivant des modes de réalisation de cette chaussure : - le socle comprend une partie supérieure métallique dans laquelle sont ménagées des trous taraudés, ledit vissage étant réalisé, au moins dans la partie arrière de la chaussure, par des vis qui traversent la première de montage et sont vissées dans ces trous taraudés ; - la première de montage comprend une pièce de forme sensiblement rigide constituée de fibres, notamment végétales, enrobées dans une résine ; - au moins dans la région avant de la chaussure, la première de montage est munie de douilles taraudées disposées en regard d'orifices de réception traversants prévus dans le socle, et le vissage est réalisé au moyen de vis introduites par le bas dans ces orifices et vissées dans lesdites douilles ; - la première de montage comprend une plaque métallique de forme, lesdites douilles étant venues de matière avec cette plaque ; - ladite plaque de forme est en aluminium ou en alliage d'aluminium ; - la partie inférieure desdits orifices reçoit à force des organes de positionnement d'un patin antidérapant de la chaussure ; - le socle est métallique et monobloc ; et - le socle est en aluminium ou en alliage d'aluminium. Des exemples de réalisation de l'invention vont maintenant être décrits en regard des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue éclatée, en coupe longitudinale, d'une chaussure conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en plan de la première de montage de cette chaussure, mise en place sur le socle ; - la figure 3 représente à plus grande échelle le début de la mise en place d'une vis ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 montrant la fin du vissage ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 1 d'un deuxième mode de réalisation de la chaussure suivant l'invention ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 1 d'un troisième mode de réalisation de la chaussure suivant l'invention ; et - la figure 7 représente à plus grande échelle la mise en place d'une vis dans la chaussure de la figure 6. La chaussure 1 à talon aiguille 2 représentée sur la figure 1 est constituée essentiellement des éléments suivants : - un socle 3 monobloc, métallique, notamment moulé en aluminium ou en alliage d'aluminium ou en un autre métal léger ; - une tige 4 largement échancrée dans sa partie avant ; - une semelle inférieure 5, dite première de montage, qui fixe par pincement la région périphérique inférieure de la tige 4 sur le pourtour de la surface supérieure 6 du socle 3; - six vis 7 à tête plate qui assurent ladite fixation par simple pincement ; - une semelle supérieure 8, dite première de propreté, collée sur la surface supérieure de la première de montage ; - un patin antidérapant 9 fixé sous la partie avant 10 du socle 3 ; et - un « bon bout » antidérapant 11 fixé sous le talon 2.

La structure du socle 3 ne sera pas décrite en détail. Pour les besoins du présent mémoire, il suffit d'indiquer les points suivants : - la surface supérieure 6 est pourvue de six trous borgnes taraudés 12, à peu près perpendiculaires à la surface 6 et proches d'un rebord périphérique 13 de la surface 6 en saillie vers le haut sur cette surface ; - la partie avant 10 est pourvue de plusieurs trous borgnes lisses 14 qui partent à peu près verticalement de sa surface inférieure ; et - un trou borgne lisse 15 part de l'extrémité libre du talon 2, sensiblement suivant l'axe de celui-ci. La première de montage 5 comprend une pièce de forme sensiblement rigide 16, notamment en fibres végétales enrobées de résine synthétique, dont la surface inférieure 17 est conjuguée de la surface supérieure 6 du socle. Sur la surface supérieure de cette pièce est collée une couche de mousse 18. Sur cette mousse est collé un enrobage de cuir 19, dont la partie marginale 20 est rabattue autour du bord de la pièce 16 et collée sous celle-ci. En vue en plan (figure 2), le pourtour de la pièce 16 suit de près le rebord 13 du socle, mais légèrement en retrait, avec un petit leu i que l'on voit également sur les figures 3 et 4. Ce jeu permet le passage de l'enrobage 19 et de la tige 4. Comme on le voit encore sur la figure 2, la première de montage est percée de six trous traversants lisses 20. A son extrémité supérieure (figure 3), chaque trou 20 est entouré d'un lamage 21. Dans cet exemple, les trous 20 ne se trouvent pas en regard des trous taraudés 12 dans la partie avant du socle. La première de propreté 8 est une semelle conventionnelle, en matériau relativement souple, notamment en cuir, généralement munie sur sa surface supérieure de bourrelets souples (non représentés) et sur sa surface inférieure d'une couche de mousse de confort 8A.

Le patin 9 comprend, en saillie sur sa surface supérieure, plusieurs picots 22 associés chacun à un manchon d'assemblage 23. Pour monter le patin, chaque manchon 23 est enfoncé à force dans un trou 14 associé, puis les picots 22 sont enfoncés à force dans les manchons 23. De même, le bon bout 11 comporte un picot 24 en saillie vers le haut. A un manchon d'assemblage 25 est enfoncé à force dans le trou 15 du talon 2, puis le picot 24 est enfoncé à force dans le manchon 25. Les manchons 23 et 25 peuvent avoir une section transversale étoilée, comme connu en soi. Comme on le voit sur la figure 2, les six trous 20 sont prévus à une faible distance de la partie périphérique inférieure 26 de la tige après assemblage. Le trou 20 avant est plus éloigné de cette partie marginale, pour des raisons d'accessibilité de la vis 7 avant. Pour assembler la tige 4 et la première de montage 5 avec le socle 2, la région périphérique 26 de la tige est disposée à l'intérieur du rebord 13 du socle ; la première de montage est disposée sur cette partie marginale 26 ; puis les six vis 7 sont disposées à travers les six trous 20 puis vissées dans les trous taraudés 12 (figure 3). En fin de vissage (figure 4), les têtes des vis 7 compriment l'enrobage en cuir 19 et la mousse 18 et les poussent dans les lamages 21, jusqu'à ce que la surface supérieure des têtes de vis soit sensiblement dans le même plan que la surface supérieure de l'enrobage 19.

On obtient ainsi un assemblage rigide, par simple vissage, qui assure de façon fiable le pincement de la région périphérique 26 de la tige, sur tout son pourtour, tout en procurant une surface supérieure presque parfaitement lisse pour la première de montage 5. Sur cette surface supérieure est collée finalement la première de propreté 8, et l'on comprend que ce collage est particulièrement fiable. Le mode de réalisation de la figure 5 diffère du précédent par le fait que les trois trous lisses 14 se trouvent en regard des trois trous 12 dans la partie avant du socle, ces trois trous 12 étant également lisses. Entre chaque trou 14 et le trou 12 associé subsiste une paroi perforée 27. De plus, des douilles taraudées 28 sont prépositionnées dans les trois trous avant 20 de la première de montage 5, avec leur tête remplissant exactement les lamages 21. La mousse 18 recouvre ces têtes, de sorte que la surface supérieure de l'enrobage 19 est parfaitement lisse. Lors de l'assemblage, les trois douilles 28 sont introduites dans les trous 12 correspondants, puis les vis 7 sont introduites par le bas dans les trous 14, traversent librement l'orifice des parois 27, et sont vissées dans les douilles 28 jusqu'à obtenir le pincement voulu de la partie marginale 26 de la tige, la tête de ces vis prenant appui sur les parois 27. Ces éléments de montage sont ensuite rendus totalement invisibles par l'introduction des manchons 23 et des picots 22 du patin 9, comme précédemment. La chaussure représentée sur les figures 6 et 7 diffère de la précédente par le fait que la pièce 16 de la première de montage 5 est réalisée par moulage d'aluminium ou d'alliage d'aluminium, ou d'un autre métal léger. Chacun des trois trous arrière 20 est entouré d'une douille lisse 28 en saillie vers le bas, tandis que, à l'emplacement des trous 20 avant, la pièce 16 est continue et comporte une douille taraudée 28 en saillie vers le bas. Les six douilles 28 sont venues de matière avec la pièce 16.

Le montage et les propriétés de l'assemblage obtenus sont similaires à ce qui a été décrit plus haut en regard de la figure 5. En variante, dans chaque mode de réalisation, seule la partie supérieure du socle est métallique. Il peut s'agir par exemple d'une plaque de forme fixée par tout moyen approprié sur la partie inférieure du socle et munie de trous 12 et 13. La partie inférieure du socle peut alors être constituée de tout autre matériau approprié, par exemple de bois ou de matière plastique éventuellement renforcée par du métal.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1.- Chaussure (1), du type comprenant un socle (3) au moins partiellement en matériau rigide, une tige (4) et une semelle (5), dite première de montage, fixée sur la surface supérieure du socle, la partie marginale inférieure (26) de la tige étant prise en sandwich entre la partie marginale de la première de montage et la surface supérieure (6) du socle, caractérisée en ce que la première de montage (5) est fixée au socle (3) par vissage.
2. 2.- Chaussure suivant la revendication 1, caractérisée en ce que le socle (3) comprend une partie supérieure métallique dans laquelle sont ménagées des trous taraudés (12), ledit vissage étant réalisé, au moins dans la partie arrière de la chaussure, par des vis (7) qui traversent la première de montage (5) et sont vissées dans ces trous taraudés.
3. 3.- Chaussure suivant la revendication 2, caractérisée en ce que la première de montage (5) comprend une pièce de forme (16) sensiblement rigide constituée de fibres, notamment végétales, enrobées dans une résine.
4. 4.- Chaussure suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que, au moins dans la région avant de la chaussure, la première de montage (5) est munie de douilles taraudées (28) disposées en regard d'orifices de réception traversants (12-14) prévus dans le socle (3), et en ce que le vissage est réalisé au moyen de vis (7) introduites par le bas dans ces orifices et vissées dans lesdites douilles.
5. 5.- Chaussure suivant la revendication 4, caractérisée en ce que la première de montage (5) comprend une plaque métallique de forme (16), lesdites douilles (28) étant venues de matière avec cette plaque.
6. 6.- Chaussure suivant la revendication 5, caractérisée en ce que ladite plaque de forme (16) est en aluminium ou en alliage d'aluminium.
7. 7.- Chaussure suivant l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que la partie inférieure (14) desdits orifices (12-14) reçoit à force des organes (23, 22) de positionnement d'un patin antidérapant (9) de la chaussure.
8. 8.- Chaussure suivant l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que le socle (3) est métallique et monobloc.
9. 9.- Chaussure suivant la revendication 8, caractérisée en ce que le socle est en aluminium ou en alliage d'aluminium.35