PIANO À QUEUE À MÉCANISME DE FRAPPE À CLAVIER MAÎTRE ET CLAVIER ESCLAVE pool L'invention concerne les pianos à queue, et plus précisément les mécanismes qui permettent de frapper par-dessous des cordes tendues sur les cadres métalliques de tels pianos à queue lorsqu'ils sont actionnés par des pianistes. [0002] On entend ici par « piano à queue » un système comprenant notamment une ceinture externe et une ossature interne dite « Ensemble d'Harmonie » comprenant une table d'Harmonie fixée sensiblement 1 o horizontale sur une ceinture interne dite « Barrage » logeant et supportant un mécanisme de frappe, un cadre métallique de support de cordes, et un couvercle monté à rotation sur la ceinture externe et pouvant être redressé partiellement au-dessus de la table d'harmonie. Par conséquent, il pourra s'agir indifféremment de ce que l'homme de l'art appelle un piano à 15 queue (« entière »), un piano demi-queue, un piano quart-de-queue ou un crapaud. [0003] Dans un piano à queue conventionnel, le mécanisme de frappe comprend un unique clavier comportant N barres montées basculantes et comprenant chacune une partie avant, définissant une touche 20 d'actionnement (noire ou blanche) destinée à être actionnée par un doigt, et une partie arrière couplée (notamment) à un marteau propre à frapper l'une des cordes tendues sur le cadre métallique qui est placé au-dessus de la table d'harmonie (destinée à transmettre les vibrations des cordes aux molécules d'air). On notera que N est généralement égal à 88. 25 [0004] Les parties avant des barres dites « touches » sont apparentes, contrairement aux parties intermédiaires et arrière de ces mêmes barres qui sont masquées non seulement par une paroi dite « panneau de devant » sensiblement verticale de la ceinture externe en face avant au dessus du clavier, mais également par le couvre clavier, généralement appelé 30 << cylindre », lorsqu'il est ouvert. De ce fait, lorsqu'un pianiste joue, il ne peut pas observer les marteaux qui viennent frapper les cordes qui sont associées aux touches qu'il actionne, et les sons qu'il entend ne sont pas parfaits (comme ceux qu'entend un accordeur) du fait qu'ils parviennent à ses oreilles après au moins une réflexion (notamment du fait de la présence du panneau de devant et du cylindre). Par ailleurs, la présence de ces deux derniers éléments empêche de voir les mains du pianiste sous tous les angles d'observation. [0005] L'invention a donc notamment pour but d'améliorer la situation. [0006] Elle propose à cet effet un piano à queue comprenant un cadre supportant des cordes tendues et un mécanisme propre à frapper lesdites la cordes par-dessous et comprenant : - un premier clavier (ou clavier maître) placé à un niveau sensiblement égal ou supérieur au niveau du cadre et comportant N premières barres comprenant chacune une partie avant (dite touche) propre à être actionnée, - un second clavier (ou clavier esclave) comportant N secondes barres 15 basculantes et comprenant chacune une partie arrière couplée à un marteau propre à frapper l'une des cordes, et - N moyens de couplage propres chacun à transmettre un déplacement subi par une partie choisie de l'une des premières barres, lors de l'actionnement de sa partie avant, vers l'une des secondes barres, afin 20 de provoquer le basculement de cette dernière et ainsi la frappe de la corde associée par le marteau qui lui est couplé. [0007] Le premier clavier qui est actionné par le pianiste étant désormais placé à un niveau sensiblement égal ou supérieur au niveau du cadre sur lequel sont tendues les cordes, le piano à queue ne comprend donc plus de 25 cylindre ni de panneau de devant. Par conséquent, le pianiste peut non seulement observer les frappes des marteaux, mais également entendre des sons parfaits du fait qu'ils parviennent directement à ses oreilles. [00os] Le piano à queue selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - chaque moyen de couplage peut comprendre une partie supérieure solidarisée fixement à la partie choisie d'une première barre et une partie inférieure propre à agir sur une partie avant d'une seconde barre correspondante ; O chaque partie avant d'une seconde barre peut être pourvue d'un roulement monté à rotation et sur lequel est propre à agir la partie inférieure du moyen de couplage correspondant ; O la partie supérieure de chaque moyen de couplage peut être 1 o une tige munie d'une extrémité supérieure, solidarisée fixement à la partie choisie de la première barre correspondante, et une extrémité inférieure, et, la partie inférieure de chaque moyen de couplage peut être une patte comportant une extrémité supérieure, solidarisée à l'extrémité inférieure de cette tige, et une extrémité inférieure, propre 15 à agir sur la partie avant de la seconde barre correspondante ; - chaque patte peut présenter une forme générale de L. Dans ce cas, un pied du L définit la partie inférieure de la patte qui est propre à agir sur la partie avant de la seconde barre correspondante ; O chaque seconde barre peut comprendre une partie 20 intermédiaire placée sur une latte qui comporte une face inclinée propre à permettre un basculement vers le haut de sa partie arrière, en cas de transmission de déplacement vers sa partie avant ; - les premières barres peuvent chacune comprendre une partie arrière montée à rotation ; 25 - la partie choisie d'une première barre peut être une partie intermédiaire située entre sa partie avant et sa partie arrière qui est opposée à cette partie avant. [0009] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, une partie d'un exemple de réalisation d'un piano à queue selon l'invention, sans son couvercle, - la figure 2 illustre, dans une vue en perspective, un exemple de réalisation d'un mécanisme de frappe propre à équiper un piano à queue du type de celui illustré sur la figure 1, - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, une partie du mécanisme de frappe de la figure 2, - la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue de face du côté avant, une partie du mécanisme de frappe de la figure 2, et - la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue de côté, le couplage entre des première et seconde barres du mécanisme de frappe de la figure 2, via un moyen de couplage. [0010] L'invention a pour but de proposer un piano à queue PF comprenant un mécanisme de frappe MF d'un nouveau genre. [0011] Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le piano à queue PF est de type « entier ». Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de piano à queue. Elle concerne en effet tout type de piano à queue, et notamment les pianos de concert, les pianos demi-queue, les pianos quart-de-queue et les crapauds [0012] On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de piano à queue (ou piano forte) PF selon l'invention, sans son couvercle. [0013] Comme illustré, ce piano à queue PF comprend notamment une ceinture externe CB, une ossature (non apparent(e)), une ceinture interne dite « barrage » OS, un cadre métallique CM, une table d'harmonie TH, un mécanisme de frappe MF et un couvercle (non apparent). Le cadre métallique CM sert de support de fixation pour des cordes tendues destinées à être frappées par dessous. La table d'harmonie TH est installée de façon sensiblement horizontale et destinée à transmettre les vibrations des cordes aux molécules d'air. Cette dernière (TH) est placée en dessous du cadre métallique CM. La ceinture externe CB et le barrage OS logent et supportent le cadre métallique CM, la table d'harmonie TH et le mécanisme de frappe MF. Le couvercle est monté à rotation sur une face interne de la ceinture CB, de manière à pouvoir être redressé partiellement au-dessus de la table d'harmonie TH. [0014] Comme cela apparaît mieux sur les figures 2 à 5, le mécanisme de frappe MF comprend au moins un premier clavier Ci, un second clavier C2 et N moyens de couplage MC. [0015] Le premier clavier (ou clavier maître) Cl est placé à un niveau qui est sensiblement égal ou supérieur au niveau du cadre métallique CM. Il (C1) comporte N premières barres B1 comprenant chacune une partie avant EV1 (dite « touche ») et une partie arrière ER1 opposée à cette partie avant EV1. [0016] Chaque partie avant EV1 d'une première barre B1 définit une touche d'actionnement (noire ou blanche) qui est destinée à être actionnée par le doigt d'un pianiste. [0017] A titre d'exemple non limitatif, le nombre N de premières barres Bi, et donc de touches d'actionnement, du premier clavier Cl peut être égal à 88. Mais ce nombre N peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à deux (2). [0018] On notera qu'une première barre B1 n'est pas forcément de type monobloc. Elle peut en effet être constituée par assemblage de plusieurs (au moins deux) sous-parties. [0019] Chaque première barre B1 peut, par exemple, être réalisée en bois. Mais d'autres matériaux, éventuellement synthétiques, pourraient être utilisés. [0020] De préférence, et comme illustré sur les figures 2, 3 et 5, chaque partie arrière ER1 d'une première barre B1 peut être montée à rotation. Mais dans une variante de réalisation, chaque première barre B1 pourrait être montée sur une latte de manière à pouvoir basculer en cas d'appui sur sa partie avant EV1 au moyen d'un doigt, l'appui sur B1 provoquant l'enfoncement de sa partie arrière ER1. [0021] Le second clavier (ou clavier esclave) C2 comporte N secondes barres B2 basculantes. Il (C2) est placé à un niveau qui est inférieur à celui du premier clavier C1. Par ailleurs, il (C2) comporte N secondes barres B2 comprenant chacune une partie avant EV2 et une partie arrière ER2 1 o opposée à cette partie avant EV2. [0022] Comme illustré sur la figure 2, la partie arrière ER2 de chaque seconde barre B2 est couplée à un marteau MA qui est propre à frapper par-dessous l'une des cordes tendues sur le cadre métallique CM. On notera que ce couplage n'est généralement pas direct. En effet, et comme 15 illustré sur la figure 2, il se fait généralement via un mécanisme d'échappement ME qui est mis en mouvement lors du basculement de la seconde barre B2 associée et chargé de provoquer l'entraînement en rotation (vers le haut) du marteau MA associé. Ce mécanisme d'échappement ME est sensiblement identique à celui qui est utilisé au sein 20 d'un piano à queue conventionnel. [0023] De préférence, et comme illustré sur la figure 4, chaque seconde barre B2 comprend une partie intermédiaire PI2 qui peut être montée sur une latte LB de manière à pouvoir basculer en cas d'appui sur sa partie avant EV2 via le moyen de couplage MC correspondant. A cet effet, la latte 25 LB comporte une face inclinée qui est propre à permettre un basculement vers le haut de la partie arrière ER2 d'une seconde barre B2 en cas de transmission de déplacement vers la partie avant EV2 de cette dernière (B2) par un moyen de couplage MC correspondant. Mais dans une variante de réalisation, chaque seconde barre B2 pourrait être montée avec un point de 30 rotation. [0024] On notera qu'une seconde barre B2 n'est pas forcément de type monobloc. Elle peut en effet être constituée par assemblage de plusieurs (au moins deux) sous-parties. [0025] Chaque seconde barre B2 peut, par exemple, être réalisée en bois. Mais d'autres matériaux, éventuellement synthétiques, peuvent être utilisés. [0026] Chaque moyen de couplage MC est associé à une première barre B1 et une seconde barre B2, et agencé de manière à transmettre un déplacement subi par une partie choisie de cette première barre B1, lors de l'actionnement de sa partie avant EV1, vers cette seconde barre B2, afin de provoquer le basculement de cette dernière (B2) et ainsi la frappe de la corde associée par le marteau MA qui lui est couplé. [0027] Comme illustré non limitativement sur la figure 5, cette partie choisie d'une première barre B1 est de préférence une partie intermédiaire P11 qui est située entre sa partie avant EV1 et sa partie arrière ER1. [0028] On notera que la transmission par un moyen de couplage MC du déplacement d'une première barre B1 vers la seconde barre B2 associée peut être directe et donc intégrale, comme illustré sur les figures 2 à 5, ou bien indirecte (via un mécanisme) et donc partielle, amplifiée ou intégrale. [0029] On notera également, comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 5, que chaque moyen de couplage MC peut comprendre une partie supérieure TC, solidarisée fixement à la partie choisie (ici P11) de la première barre B1 associée, et une partie inférieure PC, propre à agir sur la partie avant EV2 de la seconde barre B2 associée. [0030] Cette action sur une seconde barre B2 peut résulter d'une solidarisation ou bien d'un contact comme dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 5. Plus précisément, dans cet exemple illustré, chaque moyen de couplage MC comprend une tige de couplage qui constitue sa partie supérieure TC et une patte de couplage qui constitue sa partie inférieure PC. La tige de couplage TC est de préférence rigide et munie d'une extrémité supérieure, qui est solidarisée fixement à la partie choisie (ici P11) de la première barre B1 correspondante, et d'une extrémité inférieure. La patte de couplage PC comporte une extrémité supérieure ES, qui est solidarisée à l'extrémité inférieure de la tige de couplage TC, et une extrémité inférieure El, qui est propre à agir, par appui, sur la partie avant EV2 de la seconde barre B2 correspondante. [0031] Par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 5, chaque patte de couplage PC peut présenter une forme générale de L. Dans ce cas, le « pied » du L définit la partie inférieure de la patte de couplage PC qui est chargée d'agir sur la partie avant EV2 de la seconde barre B2 correspondante, et la « jambe » du L définit la partie supérieure de 1 o cette même patte de couplage PC qui est solidarisée fixement à la partie inférieure de la tige de couplage TC associée. [0032] Afin de limiter les frottements lors de la transmission d'un déplacement à une seconde barre B2, la partie avant EV2 de cette dernière (B2) peut, comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 5, être 15 avantageusement pourvue d'un roulement RB monté à rotation et sur lequel peut agir la partie inférieure El du moyen de couplage MC correspondant. On comprendra en effet que lorsque la partie inférieure El d'un moyen de couplage MC appui sur le roulement RB (par exemple à billes) d'une seconde barre B2, cela provoque le basculement vers l'avant de la partie 20 avant EV2 de cette dernière (B2) et donc un petit décalage angulaire du point d'appui de la patte de couplage PC qui en l'absence d'une compensation assurée par une petite rotation du roulement RB induirait un frottement. [0033] Lorsqu'un pianiste appuie avec l'un de ses doigts sur la partie avant 25 EV1 de l'une des N premières barres B1 du clavier Ci, cela provoque l'entraînement en rotation vers le bas de cette première barre Bi. Cet entraînement en rotation provoque un déplacement vers le bas du moyen de couplage MC associé. Ce dernier (MC) transmet alors ce déplacement à la partie avant EV2 de la seconde barre B2 associée, ce qui provoque le 30 basculement vers le haut de sa partie arrière ER2. Ce basculement vers le haut provoque alors l'entraînement en rotation vers le haut du marteau MA associé (ici via le mécanisme d'échappement ME), et donc la frappe de la corde tendue associée. [0034] L'invention offre plusieurs avantages, parmi lesquels : - la possibilité pour le pianiste d'observer les frappes des marteaux du fait que les touches d'actionnement sont désormais placées à un niveau qui est sensiblement égal ou supérieur au niveau du cadre métallique sur lequel sont tendues les cordes, - la possibilité pour le pianiste d'entendre des sons parfaits du fait de l'absence de panneau de devant et de cylindre ouvert qui permet un son direct et donc une meilleure acoustique, - la possibilité pour les spectateurs d'observer les mains du pianiste sous presque tous les angles d'observation, - la possibilité pour les spectateurs en position debout derrière le pianiste de voir les marteaux venir frapper les cordes.The invention relates to grand pianos, and more specifically to the mechanisms which make it possible to strike underneath strings stretched on the metal frames of such grand pianos when they are in contact with each other. are operated by pianists. Here, the term "grand piano" means a system comprising in particular an outer belt and an internal frame called "Harmony Package" comprising a Harmony table fixed substantially 1 o horizontal on an internal belt called "dam" housing and supporting a striking mechanism, a wire support frame, and a lid rotatably mounted on the outer belt and partially rectifiable above the soundboard. Therefore, it may be indifferently what the skilled person calls an "entire" piano, a half-tailed piano, a quarter-tailed piano or a toad. In a conventional grand piano, the striking mechanism comprises a single keyboard comprising N bars mounted tilting and each comprising a front portion, defining an actuating key (black or white) to be actuated by a finger, and a rear part coupled (in particular) to a hammer suitable for striking one of the strings stretched on the metal frame which is placed above the soundboard (intended to transmit the vibrations of the strings to the air molecules) . It should be noted that N is generally equal to 88. [0004] The front portions of the so-called "key" bars are apparent, in contrast to the intermediate and rear portions of these bars, which are masked not only by a so-called "front panel" wall. substantially vertical of the outer belt on the front face above the keyboard, but also by the keyboard cover, generally called "cylinder", when it is open. Therefore, when a pianist plays, he can not observe the hammers that strike the strings that are associated with the keys he actuates, and the sounds he hears are not perfect (like those heard by a tuner) because they reach his ears after at least one reflection (especially because of the presence of the front panel and the cylinder). Moreover, the presence of these last two elements prevents to see the hands of the pianist from all angles of observation. The invention therefore particularly aims to improve the situation. It proposes for this purpose a grand piano comprising a frame supporting tensioned ropes and a mechanism for striking said strings underneath and comprising: - a first keyboard (or master keyboard) placed at a substantially equal level or greater than the frame level and having N first bars each comprising a front portion (called key) capable of being actuated, - a second keyboard (or slave keyboard) having N seconds tilting bars and each comprising a rear portion coupled to a clean hammer to strike one of the ropes, and N coupling means each adapted to transmit a displacement undergone by a selected part of one of the first bars, when actuating its front part, towards one of the second bars in order to cause the tilting of the latter and thus the striking of the rope associated with the hammer which is coupled thereto. The first keyboard that is operated by the pianist is now placed at a level substantially equal to or greater than the level of the frame on which the strings are stretched, the grand piano therefore no longer includes 25 cylinder or front panel. As a result, the pianist can not only observe hammer strikes, but also hear perfect sounds as they reach his ears directly. The grand piano according to the invention may comprise other characteristics that can be taken separately or in combination, and in particular: each coupling means may comprise an upper part solidly fixed to the selected portion of a first bar; and a lower portion adapted to act on a front portion of a corresponding second bar; O each front portion of a second bar may be provided with a bearing rotatably mounted and on which is adapted to act the lower part of the corresponding coupling means; O the upper part of each coupling means can be 1 o a rod provided with an upper end fixedly secured to the selected portion of the corresponding first bar, and a lower end, and the lower part of each coupling means can be a tab having an upper end, secured to the lower end of this rod, and a lower end, adapted to act on the front portion of the second corresponding bar; each leg may have a general shape of L. In this case, a foot of the L defines the lower part of the tab which is adapted to act on the front part of the corresponding second bar; O each second bar may comprise an intermediate portion placed on a batten which has an inclined face adapted to allow upward tilting of its rear part, in case of transmission of displacement towards its front part; the first bars may each comprise a rear portion rotatably mounted; The selected part of a first bar may be an intermediate part situated between its front part and its rear part which is opposed to this front part. Other features and advantages of the invention will appear on examining the detailed description below, and the accompanying drawings, in which: - Figure 1 illustrates schematically, in a perspective view, a part of an exemplary embodiment of a grand piano according to the invention, without its cover, - Figure 2 illustrates, in a perspective view, an embodiment of a striking mechanism adapted to equip a grand piano of the 3 illustrates schematically, in a perspective view, a portion of the striking mechanism of FIG. 2; FIG. 4 schematically illustrates, in a front view of the front side, a Figure 5 illustrates schematically, in a side view, the coupling between first and second bars of the striking mechanism of Figure 2, via a coupling means. The invention aims to provide a grand piano PF comprising a MF typing mechanism of a new kind. In what follows, it is considered, by way of non-limiting example, that the PF grand piano is "whole" type. But the invention is not limited to this type of grand piano. It concerns in fact any type of grand piano, and in particular concert pianos, semi-tail pianos, quarter-tailed pianos and toads. [0012] FIG. tail (or fortepiano) PF according to the invention, without its cover. As illustrated, this PF grand piano includes an outer belt CB, a frame (not apparent (e)), an internal belt called "barrage" OS, a metal frame CM, a soundboard TH, a MF striking mechanism and a cover (not visible). The metal frame CM serves as a mounting support for strings stretched to be hit from below. The soundboard TH is installed substantially horizontally and intended to transmit the vibrations of the strings to the air molecules. The latter (TH) is placed below the metal frame CM. The CB outer belt and the OS dam house and support the CM metal frame, the TH soundboard and the MF coin mechanism. The lid is rotatably mounted on an inner face of the belt CB, so that it can be partially rectified above the soundboard TH. As best seen in Figures 2 to 5, the MF striking mechanism comprises at least a first keyboard Ci, a second keyboard C2 and N MC coupling means. The first keyboard (or master keyboard) Cl is placed at a level that is substantially equal to or greater than the level of the metal frame CM. It (C1) has N first bars B1 each comprising a front portion EV1 (called "key") and a rear portion ER1 opposite this front portion EV1. Each front portion EV1 of a first bar B1 defines an actuating key (black or white) which is intended to be operated by the finger of a pianist. By way of non-limiting example, the number N of first bars Bi, and thus of actuating keys, of the first keyboard C1 can be equal to 88. But this number N can take any higher value or equal to two (2). Note that a first bar B1 is not necessarily monoblock type. It can indeed be constituted by assembling several (at least two) sub-parts. Each first bar B1 may, for example, be made of wood. But other materials, possibly synthetic, could be used. Preferably, and as shown in Figures 2, 3 and 5, each rear portion ER1 of a first bar B1 can be rotatably mounted. But in an alternative embodiment, each first bar B1 could be mounted on a batten so as to be able to tilt in case of pressing on its front part EV1 by means of a finger, the support on B1 causing the depression of its rear part ER1. The second keyboard (or slave keyboard) C2 has N seconds bars B2 tilting. It (C2) is placed at a level which is lower than that of the first C1 keyboard. Furthermore, it (C2) comprises N second bars B2 each comprising a front portion EV2 and a rear portion ER2 1 o opposite this front portion EV2. As illustrated in Figure 2, the rear portion ER2 of each second bar B2 is coupled to a hammer MA which is adapted to hit from underneath one of the strings stretched on the metal frame CM. It should be noted that this coupling is generally not direct. Indeed, and as illustrated in Figure 2, it is generally via an escape mechanism ME which is set in motion during the tilting of the second bar B2 associated and responsible for causing the drive in rotation (upwards ) of the associated MA hammer. This exhaust mechanism ME is substantially identical to that used in a conventional grand piano. Preferably, and as illustrated in Figure 4, each second bar B2 comprises an intermediate portion PI2 which can be mounted on a batten LB so as to tilt in case of support on its front part EV2 via the means of corresponding MC coupling. For this purpose, the slat 25 LB comprises an inclined face which is adapted to allow upward tilting of the rear portion ER2 of a second bar B2 in case of transmission of displacement to the front portion EV2 of the latter (B2) by a corresponding coupling means MC. But in an alternative embodiment, each second bar B2 could be mounted with a point of rotation. Note that a second bar B2 is not necessarily monoblock type. It can indeed be constituted by assembling several (at least two) sub-parts. Each second bar B2 may, for example, be made of wood. But other materials, possibly synthetic, can be used. Each coupling means MC is associated with a first bar B1 and a second bar B2, and arranged to transmit a displacement undergone by a selected portion of the first bar B1, when actuating its front portion EV1 , towards this second bar B2, in order to cause the tilting of the latter (B2) and thus the striking of the rope associated with the hammer MA which is coupled thereto. As illustrated nonlimitingly in Figure 5, this selected portion of a first bar B1 is preferably an intermediate portion P11 which is located between its front portion EV1 and its rear portion ER1. Note that the transmission by a coupling means MC of the displacement of a first bar B1 to the second bar B2 associated can be direct and therefore integral, as shown in Figures 2 to 5, or indirectly (via a mechanism) and therefore partial, amplified or integral. It will also be noted, as illustrated in non-limiting manner in FIGS. 2 to 5, that each coupling means MC may comprise an upper part TC, firmly secured to the chosen part (here P11) of the first associated bar B1, and a lower part PC, able to act on the front portion EV2 of the second bar B2 associated. This action on a second bar B2 may result from a connection or a contact as in the non-limiting example illustrated in Figures 2 to 5. More specifically, in this example shown, each coupling means MC comprises a coupling rod which constitutes its upper part TC and a coupling tab which constitutes its lower part PC. The coupling rod TC is preferably rigid and provided with an upper end, which is fixedly secured to the selected portion (here P11) of the corresponding first bar B1, and a lower end. The coupling lug PC has an upper end ES, which is secured to the lower end of the coupling rod TC, and a lower end El, which is adapted to act, by pressing, on the front portion EV2 of the second bar Corresponding B2. For example, and as shown non-limitatively in Figures 2 to 5, each PC coupling lug may have a general shape L. In this case, the "foot" of the L defines the lower part of the coupling lug PC which is responsible for acting on the front portion EV2 of the corresponding second bar B2, and the "leg" of the L defines the upper part of 1 o this same PC coupling lug which is fixedly secured to the lower part of the rod associated TC coupling. In order to limit the friction during the transmission of a displacement to a second bar B2, the front portion EV2 of the latter (B2) may, as shown in non-limiting manner in FIGS. 2 to 5, be advantageously provided with a rotationally mounted bearing RB on which the lower part E1 of the corresponding coupling means MC can act. It will be understood that when the lower portion E1 of a coupling means MC bears on the RB bearing (for example ball bearings) of a second bar B2, this causes the forward tilting of the front portion EV2 of the latter (B2) and therefore a small angular offset of the fulcrum of the PC coupling lug which in the absence of compensation provided by a small rotation of the RB bearing would induce friction. When a pianist presses with one of his fingers on the front part EV1 of one of the first N bars B1 of the keyboard Ci, this causes the downward rotation of this first bar Bi. This rotation drive causes a downward movement of the associated coupling means MC. The latter (MC) then transmits this displacement to the front part EV2 of the second associated bar B2, which causes the upward tilting of its rear part ER2. This upward tilting then causes the upward rotation of the associated hammer MA (here via the exhaust mechanism ME), and thus the striking of the associated tensioned rope. The invention offers several advantages, among which: - the possibility for the pianist to observe the hammer strikes the fact that the actuating keys are now placed at a level that is substantially equal to or greater than the level of the frame on which are strung the strings, - the possibility for the pianist to hear perfect sounds due to the absence of front panel and open cylinder which allows a direct sound and therefore a better acoustics, - the possibility for them spectators to observe the hands of the pianist from almost every viewing angle, - the possibility for spectators standing behind the pianist to see the hammers come knocking the ropes.