FR2994504A1 - Contacteur electromagnetique de puissance muni d'une tige de commande formant une butee d'arret - Google Patents

Abstract

L'invention porte essentiellement sur un contacteur électromagnétique de puissance, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne, comportant un noyau fixe (4), un noyau mobile apte à passer d'une position de repos à une position aimantée, une tige (15) de commande, et un contact mobile (21) porté par la tige de commande (15) apte à établir un contact avec des bornes (26, 27) lorsque le noyau mobile est en position aimantée. Conformément à l'invention, la tige (15) de commande comporte un épaulement (33) destiné à venir en appui contre un élément fixe par rapport au carter lorsque le noyau mobile (3) est en position de repos, un jeu (J1) existant alors entre le contact mobile et le noyau fixe.

Description

CONTACTEUR ELECTROMAGNETIQUE DE PUISSANCE MUNI D'UNE TIGE DE COMMANDE FORMANT UNE BUTEE D'ARRET DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION L'invention concerne un contacteur électromagnétique de puissance muni 5 d'une tige de commande formant une butée d'arrêt. La présente invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des contacteurs électromagnétiques pour circuit de puissance, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne, en particulier de véhicule automobile. 10 En particulier, l'invention est mise en oeuvre avec les démarreurs utilisés avec les véhicules équipés de la fonction d'arrêt et de re-démarrage du moteur thermique (fonction dite « stop and start » en anglais) suivant laquelle le moteur thermique du véhicule est arrêté en raison des conditions de circulation (notamment lors d'un arrêt au feu rouge) et redémarré ensuite afin 15 de faire des économies de carburant. ETAT DE LA TECHNIQUE Selon une conception connue, un contacteur électromagnétique pour un circuit de puissance comporte un contact mobile monté sur une tige de commande. 20 Le contact mobile est destiné à venir en contact avec des bornes électriques de contact fixes, agencées dans une chambre de contact à l'avant du contacteur. Ce contacteur est par exemple utilisé pour commander l'actionnement d'un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne. 25 Les figures 1 et 2 montrent un tel contacteur 1 de l'état de la technique, doté d'un noyau 3 mobile, d'un noyau 4 fixe et d'un carter 6 métallique dans lequel est agencée au moins une bobine 8 montée sur un support annulaire isolant. Le support est engagé sur une portée annulaire du noyau 4 fixe. Ce support et l'extrémité arrière du carter 6 sont dotés centralement d'un passage pour le noyau 3 mobile. Une extrémité du noyau 3 mobile est reliée à un levier pivotant qui agit par exemple sur le lanceur du démarreur. L'autre extrémité avant 13 du noyau 3 mobile est destinée à agir sur l'extrémité arrière d'une tige 15 de commande par poussée à travers un trou 16 centra (référencé uniquement sur la figure 1)1 du noyau 4 fixe dans lequel la partie arrière de la tige 15 est montée coulissante. La tige 15 de commande porte à son extrémité avant un contact mobile 21 monté coulissant sur la tige 15 de commande. Le contact mobile 21 est sensiblement en forme de plaque rectangulaire et s'étend transversalement pour coopérer avec deux têtes 23, 24 de bornes 26, 27 électriques d'un circuit électrique de puissance et établir entre elles un contact électrique par sa face avant 28. Les deux bornes 26, 27 sont fixes et portées par un capot 30 avant servant également à la fixation du noyau 4 fixe. La tige 15 de commande porte un ressort 32 axial d'écrasement agencé entre un épaulement 33 axial arrière de la tige 15 de commande et une face arrière 35 du contact mobile 21. Le contacteur 1 comporte également un ressort 38 de rappel agencé entre le capot 30 avant et une butée 36 de la tige 15 de commande. Le noyau 3 mobile est initialement dans une position, dite position de repos, dans laquelle ledit noyau 3 est dans une position éloignée du noyau 4 fixe. Lorsque l'utilisateur actionne une clé de contact, la bobine 8 est activée électriquement et crée alors un champ magnétique. Ce champ magnétique permet le déplacement axial du noyau mobile 3 en direction du noyau fixe 4. L'extrémité 13 avant du noyau mobile 3 entre en contact avec l'extrémité arrière de la tige 15 de commande puis déplace axialement la tige 15 de commande à travers le trou 16 central du noyau 4 fixe en direction de l'avant du contacteur 1. Le déplacement de la tige 15 a pour effet de comprimer le ressort 38 de rappel jusqu'à ce que le contact mobile 21 entre en contact avec les têtes 23, 24 des bornes 26, 27 électriques. Ensuite, le ressort 32 axial d'écrasement est comprimé jusqu'à ce que le noyau 3 mobile entre en contact avec le noyau fixe 4. Le noyau 3 mobile est alors en position aimantée. Ce contact entre la face avant 28 du contact mobile 21 et les têtes 23, 24 des bornes 26, 27 électriques permet d'alimenter électriquement le moteur électrique du démarreur. Lors de la mise hors tension de la bobine 8, cette bobine 8 ne crée plus de champ magnétique et le noyau 3 mobile n'est plus attiré vers le noyau 4 fixe, ce qui provoque un retour du noyau 3 mobile dans la position de repos par le biais d'un ressort de rappel du noyau (non référencé). Le ressort 32 axial d'écrasement puis le ressort 38 de rappel sont alors décomprimés. La décompression du ressort 38 provoque le déplacement axial de la tige 15 vers l'arrière du contacteur 1 jusqu'à ce que la face arrière 35 du contact mobile 21 entre en contact avec le noyau 4 fixe. Le contact mobile 21 joue ainsi un rôle de butée de fin de course de la tige 15 de commande mobile lors du retour du noyau mobile en position de repos. Dans les véhicules équipés de la fonction "stop and start", le nombre de cycles de fonctionnement du démarreur est très élevé. Or, à chaque fin de cycle de fonctionnement, le contact mobile 21 qui vient en butée contre le noyau fixe 4 est soumis à un effort de flexion dans la mesure où le ressort de rappel 38 vient appuyer au milieu du contact mobile 21 tandis que des efforts dans une direction opposée sont appliqués sur ses bords par le noyau fixe 4.

En conséquence, les chocs répétitifs subis par le contact mobile 21 tendent à provoquer une déformation du contact mobile 21 qui diminue la qualité du contact entre le contact mobile 21 et les deux têtes 23, 24 de bornes 26, 27 électriques. En outre, il existe un risque important de casse du contact mobile 21.

OBJET DE L'INVENTION L'invention vise à résoudre ce problème en proposant un contacteur muni d'une tige de commande comportant un épaulement faisant butée contre un élément fixe par rapport au carter lorsque le noyau mobile est dans la position de repos. L'épaulement entre en butée contre l'élément fixe, de sorte qu'un jeu existe entre le contact mobile et le noyau fixe. De préférence, l'élément fixe est le noyau fixe.

Ainsi, ce n'est pas le contact mobile qui vient en appui contre le noyau fixe lorsque le noyau mobile passe de la position aimantée à la position de repos mais l'épaulement de la tige de commande en sorte que les contraintes sont réparties sur la tige. Le contact mobile ne subit donc pas de choc lors du retour de la tige de commande vers sa positon de repos, ce qui augmente la longévité du contacteur et améliore la qualité du contact avec les bornes électriques. L'invention concerne donc un contacteur électromagnétique de puissance, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne, comportant : - un carter, - un noyau fixe, - un noyau mobile passant d'une position, dite position de repos, dans laquelle ledit noyau mobile est dans une position éloignée du noyau fixe à une position, dite position aimantée, dans laquelle le noyau mobile est en contact avec le noyau fixe, et inversement, - une tige de commande apte à être déplacée axialement par le noyau mobile vers des bornes électriques lorsque ledit noyau mobile passe de la position de repos à la position aimantée, et - un contact mobile porté par la tige de commande apte à établir un contact avec les bornes électriques lorsque le noyau mobile est en position aimantée, caractérisé en ce que la tige de commande comporte un épaulement destiné à venir en appui contre un élément fixe par rapport au carter lorsque le noyau mobile est en position de repos, un jeu existant alors entre le contact mobile et le noyau fixe lorsque le noyau mobile est en position de repos. Selon une réalisation, l'élément fixe par rapport au carter est le noyau fixe. Selon une réalisation, le noyau fixe comporte un évidement central, l'épaulement de la tige de commande étant destiné à venir en appui contre des parois délimitant l'évidement dans une zone d'appui. Selon une réalisation, la zone d'appui présente une forme tronconique. Selon une réalisation, la zone d'appui présente une forme plane.

Selon une réalisation, la tige de commande comporte une butée, le contact mobile étant positionné entre la butée, et un ressort d'écrasement en appui contre l'épaulement, un ressort de rappel étant agencé entre un capot avant du contacteur et la butée.

Selon une réalisation, le contact mobile et la butée coopèrent par des moyens d'assemblage du type baïonnette. Selon une réalisation, la butée est constituée par une rondelle de butée immobilisée axialement par une rondelle à griffes. Selon une réalisation, le jeu existant entre le contact mobile et le noyau fixe est de l'ordre du millimètre. Selon un mode de réalisation, le contact mobile comprend en outre une pièce magnétique fixé à la partie du contact mobile électriquement conducteur disposée entre cette partie et le noyau fixe. Dans ce cas c'est toujours la tige de commande qui est en appuie contre une partie fixe du contacteur pour stopper son déplacement dans la position de repos. La partie magnétique peut permettre de retenir le contact mobile par un effet magnétique notamment celui du noyau fixe alors que la tige de commande se déplace vers l'avant par le biais du noyau mobile qui la pousse dans ce sens.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Les figures 1 et 2, déjà décrites, représentent des vues en coupe d'un contacteur électromagnétique selon l'état de la technique dont le noyau mobile est respectivement en position de repos et en position aimantée ; La figure 3 représente une vue en coupe longitudinale d'un contacteur électromagnétique selon l'invention dont le noyau mobile se trouve en position de repos ; Les figures 4a et 4b montrent des vues en coupe longitudinale suivant deux plans perpendiculaires de la tige mobile, du noyau fixe, du contact mobile et des ressorts de rappel 30 et axial d'écrasement 32 dans une variante de réalisation du contacteur électromagnétique selon l'invention; La figure 5 montre une vue en coupe longitudinale de la tige de commande et du noyau fixe suivant une autre variante de réalisation du contacteur électromagnétique selon l'invention. DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION Dans la description les éléments identiques, similaires ou analogues conservent la même référence d'une figure à l'autre et dans la suite de la description on utilisera une orientation axiale d'arrière en avant correspondant à l'orientation de gauche à droite conformément à la figure 3. La direction arrière du contacteur étant la direction des bornes vers le noyau mobile et la direction avant et la direction du noyau mobile vers les bornes.

La figure 3 illustre un contacteur 1 se montant en lieu et place des contacteurs des figures 1 et 2. Ce contacteur 1 est par exemple utilisé pour commander l'actionnement d'un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne. Le contacteur 1 est doté d'un noyau 3 mobile, d'un noyau 4 fixe, tous deux en matériau ferromagnétique, et d'un carter 6 par exemple métallique, appelé également cuve, dans lequel est agencée au moins une bobine 8 montée sur un support annulaire isolant (non référencé). Le support est engagé sur une portée annulaire (non référencée) du noyau 4 fixe. Ce support et l'extrémité arrière de la cuve 6 sont dotés centralement d'un passage pour le noyau 3 mobile. La bobine 8, lorsqu'elle est activée électriquement suite par exemple à l'actionnement de la clé de contact, commande le déplacement axial du noyau 3 mobile en direction du noyau 4 fixe. Le noyau 3 mobile passe alors d'une position, dite position de repos, dans laquelle ledit noyau 3 mobile est dans une position éloignée du noyau 4 fixe à une position dite position aimantée dans laquelle le noyau 3 mobile est en contact avec le noyau 4 fixe.

Une extrémité arrière du noyau 3 mobile est reliée à un levier pivotant (non représenté) qui agit par exemple sur le lanceur du démarreur comme décrit dans le document FR A 2 795 884. Sur la figure 3, un ressort dents contre dents 10 qui peut se comprimer en cas de non pénétration directe du pignon du lanceur (non représenté) dans la couronne de démarrage reliée au moteur thermique et une tige de liaison 12 monté en liaison pivot avec le levier pivotant. Une extrémité avant 13 du noyau 3 mobile, en forme de rondelle, est destinée à agir sur une tige 15 de commande. Comme cela est bien visible sur les figures 4a, 4b, et 5, cette tige 15 comporte une extrémité arrière 15.1, une extrémité avant 15.2, un épaulement 33, une butée 36, une partie arrière de guidage 40, une partie centrale 42 et une partie avant 47. La partie arrière de guidage 40 est positionnée entre l'extrémité arrière 15.1 et l'épaulement 33. La partie centrale 42 est positionnée entre l'épaulement 33 et la butée 36. La partie avant 47 est positionnée entre la butée 36 et l'extrémité avant 15.2. Une tige 12 et un ressort dent contre dent 10 sont montés à l'intérieur d'une cavité en matière électriquement isolante. Cette cavité est fermée par l'extrémité avant 13, du noyau mobile 3. Cette extrémité avant 13 commande le déplacement axial de la tige 15 de commande, en poussant l'extrémité arrière 15.1 de ladite tige 15 à travers un trou 16 central du noyau 4 fixe dans lequel la partie arrière de guidage 40 de la tige 15 est montée coulissante, et déplace d'une position repos à une position poussée et se déplace lorsque le noyau 3 mobile passe de la position de repos à la position aimantée et vice vers ça.

La partie centrale 42 de la tige 15 porte un contact mobile 21, monté coulissant sur la tige 15 de commande. Le contact mobile 21 prend la forme d'une plaque globalement de forme rectangulaire s'étendant transversalement par rapport à la tige 15. Le contact mobile pourrait être d'une autre forme telle que circulaire ou oblique. Le contact mobile 21 comporte une face avant 28 et une face arrière 35. Lorsque le noyau 3 mobile est en position aimantée, la face avant 28 coopère avec deux têtes 23 et 24 de bornes électriques 26 et 27 d'un circuit électrique de puissance afin d'établir entre elles un contact électrique. Lorsque le noyau 3 mobile est en position de repos, le contact mobile 21 est dans une position éloignée des bornes électriques 26, 27. Le contact mobile 21 est en matériau électriquement conducteur. Dans un exemple de réalisation, le contact mobile 21 est réalisé en cuivre.

Les deux bornes 26 et 27 sont fixes et sont portées par un capot 30 avant en matériau électriquement isolant, qui est fixé par sertissage dans une partie avant du carter 6. Le capot 30 délimite une chambre de contact pour les têtes 23, 24 et pour le contact mobile 21. Ce capot 30 sert également à la fixation du noyau 4 fixe.

Une des bornes 26, 27 est destinée à être reliée à la borne positive de la batterie, tandis que l'autre borne est destinée à être reliée au moteur électrique du démarreur comme décrit par exemple dans le document FR A 2 795 884 précité. Le contact mobile 21 et la butée 36 issue de la périphérie externe de la tige 15 coopèrent de préférence via des moyens d'assemblage du type baïonnette. Ce montage baïonnette est visible sur les figures 4a et 4b, I Le contact 21 présente ainsi par exemple une ouverture de forme circulaire munie de deux évidements 211 en périphérie externe diamétralement opposés; tandis que la butée 36 est formée par deux protubérances 361 ayant une forme complémentaire des évidements 211 du contact mobile 21. Ainsi, lors du montage, les protubérances 361 sont positionnées en regard des évidements 211 pour pouvoir enfiler le contact 21 mobile sur la partie centrale 42 de la tige 15. Le contact mobile 21 est ensuite tourné d'un quart de tour de sorte que la face avant du contact 21 est en appui contre les protubérances 361 formant la butée, comme visible sur la figure 4b. En variante, comme montré sur la figure 3, la butée 36 est constituée par une rondelle de butée immobilisée axialement par une rondelle à griffes, qui est élastique et consiste en une rondelle Belleville présentant à sa périphérie interne des pattes adaptées à s'ancrer dans la partie avant en matière plastique de la tige 15. La partie centrale 42 de la tige 15 porte un ressort axial d'écrasement 32 agencé entre l'épaulement 33 et la face arrière 35 du contact mobile 21. Le ressort 32 est prévu pour maintenir le contact mobile 21 en appui vers l'avant sur la butée 36 lorsque le contact mobile 21 n'est pas en contact avec les têtes 23, 24. La partie centrale 42 comporte un premier tronçon ayant un diamètre externe sensiblement égal au diamètre interne du ressort d'écrasement 32. La partie centrale 42 comporte un deuxième tronçon de diamètre inférieur à celui du premier tronçon, ce diamètre étant sensiblement égal à celui d'une ouverture ménagée dans le contact mobile 21. Les deux tronçons sont reliés entre eux par un épaulement présentant en l'occurrence une forme tronconique.

Le deuxième tronçon permet au contact mobile 21 de se déplacer par rapport à la tige 4 lorsque cette dernière continue à avancer alors que le contact mobile 21 est en contact avec les têtes 23 et 24. Cette liberté en translation permet donc à la tige de commande de continuer à se déplacer vers la direction avant par le biais du noyau mobile jusqu'à ce que ce dernier soit en contact avec le noyau fixe. Le ressort d'écrasement permet donc de garder le contact électrique entre les têtes et le contact mobile. Le contacteur 1 comporte un ressort 38 de rappel agencé entre le capot 30 avant et la tige 15 de commande pour rappeler ladite tige 15 et le contact mobile 21 vers l'arrière du contacteur 1 lorsque le noyau 3 mobile passe de la position aimantée à la position de repos. Ce ressort 38 prend appui sur la butée 36 et sur le capot 30, de sorte que la partie avant 47 de la tige 15 est en partie positionnée à l'intérieur du ressort 38. Les ressorts 32 et 38 sont des ressorts hélicoïdaux de forme cylindrique. Le diamètre externe du ressort 32 est ici supérieur au diamètre externe du ressort 38. Le ressort 38 de rappel peut avoir une raideur inférieure au ressort d'écrasement 32. L'épaulement 33 comporte une partie de forme tronconique présentant un diamètre ayant tendance à augmenter lorsqu'on se déplace de l'arrière vers l'avant de la tige 15. Du côté opposé de la partie de forme tronconique, l'épaulement 33 présente une face avant plane s'étendant radialement par rapport à la tige 15 contre laquelle vient prendre appui le ressort d'écrasement 32. Cette face est reliée à une extrémité avant de la partie de forme tronconique par l'intermédiaire d'une portion de forme cylindrique.

Un évidement central 50 ménagé dans le noyau fixe 4 présente une forme complémentaire de celle de l'épaulement 33. Lorsque le noyau mobile 3 est en position de repos, l'épaulement 33 est destiné à venir en appui contre des parois délimitant l'évidement 50 dans une zone d'appui 71. Cette zone d'appui 71 de forme tronconique permet ainsi de répartir de manière optimum les efforts subis la tige de commande 15 lors du retour du noyau mobile 3 en position repos. La configuration de la tige 15 est telle que lorsque le noyau mobile 3 est en position repos, il existe un jeu J1 entre le contact mobile 21 et la face d'extrémité avant du noyau fixe 4 bien visible sur les figures 4a, 4b et 5. Ce jeu J1 est par exemple de l'ordre du millimètre. En variante, comme montré sur la figure 5, la zone d'appui 71 entre l'épaulement 33 et l'évidement 50 est de type plane. Dans ce cas, l'épaulement 33 de forme cylindrique présente une face radiale en appui contre un fond plat de l'évidement 50 également de forme cylindrique.

La tige 15 et la butée 36 qui lui est associée sont en matière plastique électriquement isolante afin d'éviter tout court-circuit avec le contact mobile 21. Plus précisément, la tige 15 est ici en matière plastique isolante renforcée éventuellement par des fibres. Elle est par exemple en PA 6-6 et est obtenue par moulage permettant l'obtention des formes souhaitées, en particulier les formes de la butée 36 pour la réalisation des figures 4a et 4b et de l'épaulement 33. En variante, la tige 15 est en céramique et est obtenue par exemple par frittage. Lors du fonctionnement du contacteur précédemment décrit, alors que le noyau 3 mobile est initialement en position de repos, l'utilisateur actionne la clé de contact, ce qui active électriquement la bobine 8. La bobine 8 crée un champ magnétique, ce qui permet le déplacement axial du noyau 3 mobile en direction du noyau 4 fixe. Le ressort 10 dents contre dents est compressé lorsque le pignon du lanceur ne peut plus avancer dans la couronne de démarrage afin que le noyau 3 mobile continue à avancer en direction du noyau 4 fixe. L'extrémité 13 avant du noyau mobile 3 entre en contact avec l'extrémité 15.1 arrière de la tige 15 de commande puis déplace axialement la tige 15 de commande à travers le trou 16 central du noyau 4 fixe en direction de l'avant du contacteur 1. Le déplacement de la tige 15 a pour effet de comprimer le ressort 38 de rappel jusqu'à ce que le noyau mobile 3 entre en contact avec le noyau fixe. Durant cette course lorsque le contact mobile entre en contact avec les têtes 23, 24 des bornes 26, 27 électriques, le ressort 32 axial d'écrasement se comprime jusqu'à ce que le noyau 3 mobile entre en contact avec le noyau fixe 4. Le noyau 3 mobile est alors en position aimantée. La compression du ressort 32 permet le déplacement de la tige 15 après que le contact mobile 21 est entré en contact avec les têtes 23, 24. Le contact mobile 21 occupe alors une position légèrement reculée par rapport à la butée 36. Le contact entre la face avant 28 du contact mobile 21 et les têtes 23, 24 des bornes 26, 27 électriques permet d'alimenter électriquement le moteur électrique du démarreur. Lors de la mise hors tension de la bobine 8, cette bobine 8 ne crée plus de champ magnétique et le noyau 3 mobile n'est plus attiré vers le noyau 4 fixe, ce qui provoque un retour du noyau 3 mobile dans la position de repos par le biais de son ressort de rappel. Le ressort 32 d'écrasement puis le ressort 38 de rappel sont alors décomprimés. La décompression du ressort 38 provoque le déplacement axial de la tige 15 vers l'arrière du contacteur 1 jusqu'à ce que l'épaulement 33 entre en contact avec les parois de l'évidement 50 du noyau 4 fixe dans la zone 71. Il existe alors un jeu J1 axial entre le noyau fixe 4 et la face arrière 35 du contact mobile 21 maintenu contre la butée 36 par le biais du ressort d'écrasement 32. L'épaulement 33 joue ainsi un rôle de butée de fin de course de la tige 15 de commande mobile. Ainsi, lorsque le noyau 3 mobile revient en position de repos, ce n'est pas le contact mobile 21 qui vient en appui contre le noyau 4 fixe mais l'épaulement 33 de sorte que les contraintes sont réparties sur la tige 15. Le contact mobile 21 ne subit donc pas de chocs dus au contact avec le noyau 4 fixe. On augmente ainsi la longévité du contacteur 1 et on améliore la qualité du contact entre le contact mobile 21 et les bornes 26, 27.

En variante, l'épaulement 33 vient en appui contre tout autre élément fixe du carter 6 du contacteur 1.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisations décrits précédemment, et elle trouve aussi à s'appliquer pour différentes formes de contacteurs 1 électromagnétiques de puissance. En particulier, l'invention s'applique à tous les types de contacteurs 1 pour les moteurs électriques des démarreurs usuels de moteur à combustion interne. Ainsi le contacteur 1 peut être implanté au dessus du moteur électrique du démarreur comme dans le document FR A 2 795 884. En variante, le contacteur 1 est déporté en étant par exemple implanté transversalement à l'arrière du moteur électrique du démarreur comme dans le document FR A 2 843 427. Le ressort 10 dents contre dents, appelé également ressort d'engagement, qui est comprimé en cas de non pénétration directe du pignon du lanceur dans la couronne de démarrage est implanté soit dans le contacteur 1 comme à la figure 3, soit à l'extérieur du contacteur 1 entre le lanceur et le levier d'actionnement comme à la figure 1 du document EP B 0 960 276. A la lumière de ce document, on voit que le contacteur 1 peut comporter une bobine de maintien et une bobine d'appel. En variante, le contacteur 1 ne comporte qu'une bobine 8 comme décrit dans 20 le document FR A 2 795 884. En variante, un moteur électrique spécifique est prévu pour actionner le levier en sorte que le noyau 3 mobile est simplifié en étant dépourvu de moyens de liaison avec le levier. Le démarreur est un démarreur à réducteur de vitesse ou sans réducteur de 25 vitesses. Le lanceur comporte un pignon qui engrène avec une couronne dentée de démarrage comme décrit dans le document FR A 2 795 884. Le contacteur 1 électromagnétique pour circuit de puissance selon l'invention peut appartenir à un coupleur de batteries par exemple de telle manière que 30 deux batteries de 12V connectées auparavant en parallèle soit mises en série pour le démarrage et qu'une tension de 24V existe aux bornes du démarreur. Le contacteur 1 selon l'invention peut appartenir à un relais de couplage de deux démarreurs agissant en parallèle.

Le contact mobile peut comprendre en outre une pièce magnétique fixé à la partie du contact mobile électriquement conducteur disposée entre cette partie et le noyau fixe. Dans ce cas, en position de repos, la tige de commande est comme dans les autres modes de réalisation représenté en appuie contre une partie fixe du contacteur pour stopper son déplacement dans la position de repos. En l'occurrence la partie fixe peut être le noyau fixe de la même façon que dans le mode de réalisation. La partie magnétique peut permettre de retenir le contact mobile par un effet magnétique notamment celui du noyau fixe alors que la tige de commande se déplace vers l'avant par le biais du noyau mobile qui la pousse. Selon un autre mode de réalisation, la tige de commande comprend un autre épaulement sur sa partie avant qui entre en contact en position repos avec une butée fixé au capot 30. Dans ce cas, l'épaulement 33 n'est pas en contact avec le noyau fixe 4 et le ressort de rappel 38 est en appuie contre cet épaulement sur la partie avant et non contre la butée 36 de la tige. Selon un autre exemple cet autre épaulement su la partie avant vient en butée avec une butée du noyau fixe. Selon un autre exemple, les épaulements de la butée 36 sont plus large que le contact mobile 21. Par plus large on entend la longueur mesurable verticalement du contact mobile 21 sur la figure 4b. Dans ce mode de réalisation, le contacteur peut comporter des tiges de buté fixées sur le noyau fixe pour venir en butée avec les deux épaulements de la butée 36 de la tige de commande dans la position de repos. Dans ce mode de réalisation, l'épaulement 33 n'est plus en contact avec le noyau fixe en position de repos.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Contacteur (1) électromagnétique de puissance, notamment pour un moteur électrique d'un démarreur de moteur à combustion interne, comportant : - un carter (6), - un noyau fixe (4), - un noyau (3) mobile passant d'une position, dite position de repos, dans laquelle ledit noyau (3) mobile est dans une position éloignée du noyau (4) fixe à une position, dite position aimantée, dans laquelle le noyau (3) mobile est en contact avec le noyau (4) fixe, et inversement, - une tige (15) de commande apte à être déplacée axialement par le noyau (3) mobile vers des bornes électriques (26, 27) lorsque ledit noyau (3) mobile passe de la position de repos à la position aimantée, et - un contact mobile (21) porté par la tige de commande (15) apte à établir un contact avec les bornes (26, 27) électriques lorsque le noyau (3) mobile est en position aimantée, caractérisé en ce que la tige (15) de commande comporte un épaulement (33) destiné à venir en appui contre un élément fixe par rapport au carter (6) lorsque le noyau (3) mobile est en position de repos, un jeu (J1) existant alors entre le contact mobile (21) et le noyau (4) fixe.
2. 2. Contacteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'élément fixe par rapport au carter (6) est le noyau fixe (4).
3. 3. Contacteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que le noyau (4) fixe comporte un évidement (50) central, l'épaulement (33) de la tige (15) de commande étant destiné à venir en appui contre des parois délimitant l'évidement (50) dans une zone d'appui (71).
4. 4. Contacteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la zone d'appui (71) présente une forme tronconique.
5. 5. Contacteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la zone 35 d'appui (71) présente une forme plane. 30
6. 6. Contacteur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la tige de commande comporte une butée (36), le contact mobile étant positionné entre la butée (36), et un ressort (32) d'écrasement en appui contre l'épaulement (33), un ressort (38) de rappel étant agencé entre un capot (30) avant du contacteur et la butée (36).
7. 7. Contacteur selon la revendication 6, caractérisé en ce que le contact mobile (21) et la butée (36) coopèrent par des moyens d'assemblage du type baïonnette.
8. 8. Contacteur selon la revendication 6, caractérisé en ce que la butée (36) est constituée par une rondelle de butée immobilisée axialement par une rondelle à griffes.
9. 9 Contacteur selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le jeu (J1) existant entre le contact mobile (21) et le noyau (4) fixe est de l'ordre du millimètre.
10. 10. Contacteur selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le contact mobile comprend en outre une pièce magnétique fixé à la partie du contact mobile électriquement conducteur disposée entre cette partie et le noyau fixe.