FR2994448A1 - Dispositif pour la fixation d'un element d'ossature a distance d'un element de structure d'une paroi. - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif (100) pour la fixation d'un élément d'ossature (40) à distance d'un élément de structure (10) d'une paroi, comportant : - un support (101) allongé selon une direction axiale dont une première extrémité comporte des moyens de fixation audit élément de structure, - et une pièce d'assemblage (140) de ladite ossature audit support, caractérisé en ce que : - le support comporte une excroissance terminale à une seconde extrémité, - la pièce d'assemblage (140) comporte une paire de mâchoires (140a, 140b) comportant des moyens pour enserrer ladite excroissance lors d'un serrage radial de ces deux mâchoires l'une contre l'autre. L'excroissance terminale comporte une pointe ogivale (131).

Description

10 L'invention se situe dans le domaine du doublage de paroi en vue de son isolation thermique et/ou phonique. Ce doublage est obtenu en fixant à distance de cette paroi une ossature apte à recevoir un parement, un matériau isolant étant disposé entre la paroi et l'ossature. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif d'écartement pour fixer l'ossature à distance d'une 15 paroi, et un procédé de doublage de paroi utilisant ce dispositif. L'isolation thermique et/ou phonique d'un bâtiment peut être réalisée par l'extérieur ou par l'intérieur. Dans le cas d'une isolation par l'intérieur, une couche de matériau isolant est fixée par exemple sous la toiture ou sur la face 20 interne des murs ayant une face exposée à l'extérieur. On commence par fixer directement ou indirectement des dispositifs d'écartement sur un/des élément(s) de structure à isoler, par exemple le mur ou les chevrons et chevêtres de la toiture, on embroche l'isolant sur ces dispositifs, puis on fixe les éléments d'ossature sur l'extrémité des dispositifs, par exemple grâce à un 25 mécanisme de clipsage, enfin on fixe le parement sur cette ossature. Le document FR 2 852 989 fournit un exemple d'un tel procédé de doublage utilisant un dispositif d'écartement. Un inconvénient de ce procédé est que le pare vapeur du matériau isolant est 30 percé par le dispositif d'écartement et n'est donc plus étanche à l'air. Or les nouvelles exigences réglementaires telles que la Réglementation Thermique 2012, qui fixent des objectifs de consommation maximale d'énergie fossile, conduisent à renforcer l'isolation des bâtiments. Deux voies sont poursuivies à cet effet, améliorer le matériau isolant et rendre les bâtiments étanches à l'air en utilisant une ventilation double flux pour le renouvellement de l'air.

En conséquence, on s'oriente vers l'ajout d'une membrane d'étanchéité, notamment pour étanchéifier à l'air les toitures, par exemple lors d'aménagement de combles. Cette membrane peut a priori être placée à différents endroits : entre le mur ou la toiture et le matériau isolant : dans cette position cependant, les risques de condensation et de dégradation de l'isolant sont importants ; au plus proche du parement, c'est à dire entre le parement et l'ossature : cette disposition n'est pas pratique car l'espace ménagé entre le parement et la face interne de l'isolant est utilisé pour faire circuler des câbles voire des canalisations ; si la membrane est à cet emplacement, elle interdit toute intervention ultérieure sur ces câbles et canalisations, sauf à détruire l'étanchéité ; appliquée contre la face interne de la couche de matériau isolant ; cependant, à cet emplacement la membrane est elle aussi traversée par le dispositif d'écartement. Le dispositif doit donc être prévu pour rétablir l'étanchéité à l'air malgré le fait que la membrane soit percée. Des dispositifs connus utilisent des rondelles autocollantes pour rétablir l'étanchéité à l'air à la jonction entre la membrane percée et le dispositif. Le brevet FR 2 925 929 décrit un dispositif d'écartement n'utilisant pas de rondelle autocollante. L'invention vise à fournir une alternative à ce dispositif. A cet effet, l'invention propose un dispositif pour la fixation d'un élément 30 d'ossature à distance d'un élément de structure d'une paroi, pouvant comporter : - 3 - un support allongé selon une direction axiale dont une première extrémité comporte des moyens de fixation audit élément de structure, et une pièce d'assemblage de ladite ossature audit support, le support pouvant comporter une excroissance terminale à une seconde extrémité, la pièce d'assemblage pouvant comporter une paire de mâchoires comportant des moyens pour enserrer ladite excroissance lors d'un serrage radial de ces deux mâchoires l'une contre l'autre.

Le dispositif selon l'invention comporte deux éléments qui coopèrent pour fixer l'ossature sur l'élément de structure : un support allongé qui s'étend selon un axe médian et qui comporte deux extrémités, une première extrémité prévue pour être fixée à un élément de structure et une seconde extrémité comportant une excroissance, une pièce d'assemblage comportant deux mâchoires prévues pour enserrer ensemble ladite excroissance dans un mouvement de rapprochement et de serrage radial, de sorte que cette pièce d'assemblage se trouve assemblée au support ; la pièce d'assemblage comporte en outre des moyens d'assemblage classiques à un élément d'ossature, tels que des gorges permettant de clipser un élément profilé. Avantageusement, le support peut être une lame ou une tige.

Il est préférable que le support ait une conformation allongée pour remplir sa fonction d'écartement ; il prend par exemple la forme d'une plaque mince allongée ou d'une tige. -4 Avantageusement, l'excroissance terminale peut comporter une pointe en forme d'ogive et une gorge comprise entre la base de ladite ogive et une face radiale de ladite excroissance.

L'excroissance terminale du support comporte une extrémité pointue en forme d'ogive, cette extrémité pointue étant destinée à percer la couche de matériau isolant et une membrane étanche, puis, en direction de l'autre extrémité du support, une gorge entre la base de l'ogive et une collerette. L'excroissance terminale est avantageusement à symétrie de révolution autour d'un axe.

Avantageusement l'excroissance terminale et le support sont coaxiaux. Avantageusement, les mâchoires de ladite pièce d'assemblage peuvent être articulées autour d'une charnière.

La pièce d'assemblage est par exemple réalisée en matière plastique injectée renforcée, les deux mâchoires étant réunies par une charnière souple de la même matière permettant de rapprocher ou d'éloigner ces mâchoires l'une par rapport à l'autre dans un mouvement de rotation autour de cette charnière. Lorsque ces mâchoires sont rapprochées l'une de l'autre pour enserrer l'excroissance terminale du support, elles tangentent une direction orthogonale à l'axe du support, et leur serrage s'effectue donc selon une direction radiale du support. Dans un autre mode de réalisation du dispositif, les mâchoires pourraient se 25 rapprocher selon un mouvement de translation orthogonal à l'axe du support. Avantageusement, chaque mâchoire peut comporter un logement qui reproduit en creux une moitié de ladite ogive. 30 Les mâchoires comportent un logement qui est l'image en creux d'une partie de cette excroissance pour recevoir chacun une partie d'excroissance, notamment l'ogive, lorsqu'elles sont serrées l'une contre l'autre. Chaque logement permet de recevoir sensiblement une moitié de l'ogive, si on considère que ces moitiés sont obtenues par un plan sécant passant par l'axe de l'ogive.

Ce logement peut également comporter une partie en relief pour pénétrer dans la gorge sous l'ogive et une partie en creux pour recevoir partiellement la collerette de l'excroissance.

Le logement de la pièce d'assemblage, qui est prévu pour enserrer l'ogive, est donc également à symétrie de révolution. Il s'ensuit que la pièce d'assemblage est libre en pivotement axial autour de l'ogive et qu'elle ne contraint donc pas les éléments d'ossature à une direction particulière.

Avantageusement, chaque mâchoire peut comporter des moyens de son verrouillage sur la mâchoire opposée, par exemple des moyens de clipsage, de façon à assembler de façon pérenne les deux mâchoires l'une sur l'autre et, de ce fait, à immobiliser axialement la pièce d'assemblage sur le support lorsqu'elles enserrent l'excroissance terminale.

Avantageusement, les mâchoires et la face radiale peuvent être conformées pour pincer la périphérie d'une ouverture d'une membrane entourant ladite gorge.

Par exemple la partie en relief des mâchoires qui pénètre dans la gorge sous l'ogive est ajustée de façon qu'elle appuie sur la collerette et sur la base de l'ogive lorsqu'elles sont refermées sur l'excroissance. De cette façon, la membrane se trouve pincée, entre les mâchoires et la collerette, à la périphérie de l'ouverture créée par le passage de l'ogive au travers de la membrane, rétablissant ainsi l'étanchéité de la membrane.

Avantageusement, le dispositif peut comporter en outre au voisinage de sa seconde extrémité un moyen de maintien axial d'un matériau isolant situé entre ledit élément de structure et l'élément d'ossature.

Le dispositif peut être utilisé pour isoler une toiture. En conséquence, il est utile que l'opérateur dispose d'un moyen de maintien du matériau isolant après son embrochage sur le support et son excroissance terminale, pour éviter qu'il ne retombe.

A cette fin, l'invention propose deux variantes : le moyen de maintien axial peut comporter une broche prévue pour se glisser transversalement dans une seconde gorge de ladite excroissance : dans cette variante, le moyen de maintien consiste en une broche ou agrafe prévue pour prendre place transversalement dans une seconde gorge radiale ménagée dans l'excroissance ; elle constitue alors un obstacle à la chute du matériau isolant ; le moyen de maintien axial peut comporter au moins une languette pliable prévue pour être pliée à sensiblement 90° par rapport à l'axe du support : dans cette variante, le moyen de maintien vient de matière avec le support ; il peut comporter au moins une languette, de préférence deux languettes situées de part et d'autre de l'excroissance et venant dans le prolongement du support, prévues pour être facilement pliées d'environ 90° par l'opérateur sur le pare vapeur du matériau isolant. Alternativement, le moyen de maintien peut comporter une languette axiale. Avantageusement, le dispositif peut comprendre une pièce d'accrochage, 30 distincte dudit support et fixée à demeure sur ladite seconde extrémité dudit support, ladite pièce d'accrochage comportant ladite excroissance.

Dans ce cas, l'excroissance fait partie d'une pièce spécifique, ou pièce d'accrochage, distincte du support, fixée de préférence axialement à demeure sur la seconde extrémité du support, cette pièce d'accrochage comportant ladite excroissance. Avantageusement la pièce d'accrochage est également à symétrie de révolution.

L'invention porte également sur un procédé de fixation d'un élément d'ossature à distance d'un élément de structure d'une paroi pouvant comporter les étapes consistant à : - fixer audit élément de structure le support d'un dispositif selon l'invention par sa première extrémité, - verrouiller ladite pièce d'assemblage sur l'excroissance terminale de la seconde extrémité dudit support, - assembler ledit élément d'ossature et ladite pièce d'assemblage. L'espace ménagé entre l'élément de structure et l'élément d'ossature grâce au 20 support permet d'y loger un matériau d'isolation. L'élément d'ossature est par exemple un élément profilé ou fourrure qui peut se clipser sur la pièce d'assemblage. L'invention porte donc également sur un procédé d'isolation d'une paroi 25 pouvant comporter les étapes consistant à: si besoin, ajuster la longueur du support d'un dispositif selon l'invention à l'épaisseur de la couche de matériau d'isolation à poser en raccourcissant ledit support par sa première extrémité, fixer audit élément de structure le support du dispositif par sa 30 première extrémité, -8 embrocher un élément de matériau d'isolation sur ledit support en lui faisant franchir ladite excroissance terminale, plier à sensiblement 900 de l'axe du support un moyen de maintien axial dudit élément de matériau d'isolation, verrouiller ladite pièce d'assemblage sur l'excroissance terminale de la seconde extrémité dudit support, assembler ledit élément d'ossature et ladite pièce d'assemblage. L'invention porte donc également sur un procédé d'isolation d'une paroi 10 pouvant comporter en outre l'étape consistant à, après embrochage de l'élément de matériau d'isolation sur ledit support et avant verrouillage de ladite pièce d'assemblage : - appliquer une membrane d'étanchéité à l'air sur la pointe de l'ogive de ladite excroissance, 15 - percer ladite membrane jusqu'à lui faire franchir l'ogive, la périphérie de l'ouverture obtenue venant prendre place dans la gorge de ladite excroissance. Le dispositif d'écartement selon l'invention est prévu pour poser une 20 membrane d'étanchéité à l'air en sus du matériau isolant. La membrane est composée d'un matériau polymère souple tel que le polyéthylène qui possède une certaine élasticité. Lorsque cette membrane est percée par la pointe de l'ogive et franchit l'ogive, l'ouverture réalisée dans le matériau tend à se refermer dans la gorge prévue sous l'ogive, ce qui constitue un premier 25 élément d'étanchéité. Lorsque la pièce d'assemblage est refermée sur l'ogive et sur la gorge, elle applique fermement la membrane, à la périphérie de son ouverture, sur une face radiale de la collerette de l'excroissance, réalisant l'étanchéité à l'air malgré le percement de la membrane. 30 Le dispositif est donc une suspente permettant de fixer une couche de matériau isolant sous une toiture tout en garantissant une étanchéité à l'air.

Des modes de réalisation et des variantes seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente une vue d'ensemble en perspective du dispositif, d'un élément de structure, d'un matériau isolant et d'une membrane ; La figure 2 représente en perspective un premier mode de réalisation du support d'un dispositif selon l'invention ; La figure 3 représente en élévation une pièce d'accrochage du dispositif; Les figures 4A et 4B représentent respectivement deux modes de fixation de la pièce d'accrochage sur la plaque d'un support ; Les figures 5A à 5C représentent en vue de dessus et en perspective un deuxième mode de réalisation du support d'un dispositif selon l'invention ; Les figures 6A et 6B représentent en vue de dessus et en perspective un deuxième mode de réalisation de pièce d'accrochage.

La figure 1 représente une vue d'ensemble d'un dispositif de fixation 100, dont les différents composants seront décrits plus loin, en voie de fixation sur un élément de structure 10, par exemple une poutre, un élément de matériau isolant 20 et une membrane étanche 30 vue en coupe. Un élément de profilé 40 est prévu pour se clipser sur le dispositif 100. Plusieurs éléments profilés fixés sur différents dispositifs de fixation forment une ossature, généralement - 10 - métallique, sur laquelle un parement est ensuite fixé. Un avantage de cette disposition est que la membrane isolante est placée entre le matériau isolant et l'ossature, ce qui laisse un espace disponible pour installer des câbles ou canalisations. En conséquence, une intervention sur ces câbles ou canalisations, ou un ajout de câble ou de canalisation ne nécessite pas de percer la membrane isolante, ce qui lui ferait perdre son caractère isolant. Le dispositif de fixation ou suspente 100 illustré en figure 2 comporte une plaque métallique allongée 101 selon une direction axiale médiane X-X', comportant des rainures longitudinales 102, 103 formant raidisseurs, et une série d'ouvertures axiales 01, 02... en vue de sa fixation à un élément de structure, notamment un élément de charpente. A une première extrémité 110, le support 100 comporte trois plaquettes 111, 112, 113, reliées les unes aux autres ou au reste de la plaque 101 par des pattes 115 écrouissables ou sécables, de sorte qu'il est possible de séparer toutes ou quelques unes de ces plaquettes par quelques pliages et mouvements de torsion exercés par l'opérateur. A cet effet, la plaque est réalisée dans un métal souple tel qu'un acier doux.

Ceci permet d'ajuster la longueur du support à l'épaisseur de la couche de matériau isolant à poser et donc de disposer d'un seul type de suspente pour toutes les épaisseurs de matériau isolant disponibles. La multiplicité des ouvertures 01, 02... permet d'aboutir plus finement au même résultat d'ajustement. La seconde extrémité 120 est celle à laquelle le matériau isolant et la membrane vont être présentés lors de leur pose. Elle comporte deux languettes 121a, 121b dans le prolongement du bord de la plaque 101 et venant de matière avec la plaque, et une excroissance terminale située entre les deux languettes ; cette excroissance terminale comprend une ogive 131, une gorge 2 et une collerette 133 qui seront décrites plus bas. Les languettes 121a, 121b sont destinées à être pliées par l'opérateur à sensiblement 900 du plan de la plaque 101 de façon à retenir le matériau isolant une fois qu'il a été embroché sur la suspente ; à cet effet, les languettes sont munies d'ouvertures 121c, 121d à leur base pour faciliter ce pliage. Une pièce d'accrochage 130, illustrée en figure 3, est fixée à la seconde extrémité de la plaque 101. La pièce d'accrochage 130 comporte une pointe en ogive 131, une collerette 133, une gorge 132 comprise entre la base de l'ogive et la collerette, un fût 134 et une butée circulaire 135. Cette pièce d'accrochage est conformée de manière à ce que l'utilisateur puisse percer une membrane d'étanchéité à l'air 30 en l'appliquant sur la pointe en ogive 131, l'ouverture ainsi réalisée venant prendre place dans la gorge 132. Cette membrane sera appliquée contre la face radiale 133a de la collerette tournée vers la pointe en ogive 131 quand l'excroissance sera enserrée entre les mâchoires 140a, 140b de la pièce d'assemblage. Elle est avantageusement à symétrie de révolution et réalisée dans un métal plus résistant que celui du support pour permettre la perforation notamment de 20 la membrane. Les figures 4A et 4B illustrent deux modes de fixation de la pièce d'accrochage 130 sur la plaque 101 : 25 En figure 4A, la plaque 101 comporte à sa seconde extrémité 120, une cuvette axiale 122 de section semi-circulaire, prolongée par une échancrure transversale 133. Le diamètre et la longueur de la cuvette 122 sont sensiblement égaux respectivement au diamètre et la longueur du fût 134 de la pièce d'accrochage ; l'extension axiale de 30 l'échancrure 123 est sensiblement égale à l'épaisseur de la butée circulaire 135. Le fût 134 prend place dans la cuvette 122 et la butée - 12 - circulaire 135 dans l'échancrure 123. Le maintien axial de la pièce d'accrochage est obtenu par son calage entre les bords d'extrémité de la cuvette 122. La fixation finale est obtenue par tout moyen connu tel que collage ou soudure dans la gorge comprise entre le fût 134 et la cuvette 122. En figure 4B, la plaque 101 comporte à sa seconde extrémité 120, trois arceaux transversaux 124a, 124b, 124e de section semi-circulaire, suivis d'une échancrure transversale 123. La concavité des arceaux est orientée alternativement d'un côté et de l'autre de la plaque 101 et leur diamètre est sensiblement égal à celui de la butée 135, de sorte que le fût et la butée de la pièce d'accrochage 130 peuvent coulisser à l'intérieur du canal que ces arceaux définissent. La longueur cumulée des trois arceaux est sensiblement égale à celle du fût 134. Une fois la pièce d'accrochage entièrement glissée dans les arceaux, c'est-à-dire la butée circulaire prenant place dans l'échancrure 123, la fixation définitive de la pièce est obtenue par sertissage des arceaux 124a, 124b, 124e sur le fût 134.

Les figures 5A à 5C représentent la seconde extrémité 120 d'une plaque 101 et les figures 6A et 6B une pièce d'accrochage 150 dans un deuxième mode de réalisation du support, la première extrémité étant identique au premier mode de réalisation.

Dans ce mode de réalisation, la plaque 101 présente à sa seconde extrémité une forme trapézoïdale symétrique par rapport à l'axe X-X' de la plaque, le petit côté 120a constituant le bord extrême de la plaque. Les bords obliques du trapèze comportent chacun deux ouvertures 010, 011, 012, 013 dont la fonction sera décrite plus bas.30 - 13 - La plaque 101 comporte à sa seconde extrémité 120, une languette axiale 125 dont la charnière 125a se trouve au voisinage du petit côté 120a du trapèze. Comme illustré en figure 5C, cette languette peut être pliée et dressée à sensiblement 900 du plan de la plaque 101 par l'opérateur pour retenir le matériau isolant. Dans ce mode de réalisation, la pièce d'accrochage 150 comporte une ogive pointue 151, un corps 156 de forme trapézoïdale aplatie et une gorge 152 entre la base de l'ogive et le petit côté du trapèze. Le corps 156 comporte un tronc commun 156a, qui comporte le petit côté du trapèze, duquel s'étendent une branche large 156b et deux branches étroites 156e, 166d, la branche large et chacune des branches étroites étant séparées par une fente 158a, 158b. Entre les deux branches étroites s'étend une cavité 157 dont la largeur et la longueur sont légèrement supérieures à celles de la languette 125. Grâce à ces dispositions, l'utilisateur peut accéder à la languette axiale 125 même lorsque la pièce d'accrochage 150 est présente sur la seconde extrémité du support et la plier à sensiblement 90° pour maintenir le matériau isolant. La pièce d'accrochage 150 est surmoulée par injection sur l'extrémité 120 de la plaque 101; elle est donc avantageusement réalisée en matériau polymère renforcé, par exemple de fibres de verre. Les fentes 158a, 158b représentent les empreintes de l'extrémité de la plaque 101. Lors de ce surmoulage, le matériau pénètre dans les ouvertures 010 à 013 de la plaque 101 ce qui contribue à sa fixation sur l'extrémité de la plaque.

Comme dans le premier mode de réalisation, cette pièce d'accrochage est conformée de manière à ce que l'utilisateur puisse percer une membrane d'étanchéité à l'air 30 en l'appliquant sur la pointe en ogive 151, l'ouverture ainsi réalisée venant prendre place dans la gorge 152. Cette membrane sera appliquée contre la face radiale 153a du tronc commun 156a tournée vers la - 14 - pointe en ogive 151 quand l'excroissance sera enserrée entre les mâchoires 140a, 140b de la pièce d'assemblage. Dans un autre mode de réalisation non décrit, la pointe ogivale vient de 5 matière avec la plaque 101 et celle-ci comporte une ou deux languettes. La pièce d'assemblage 140 illustrée en figures 7A à 7B est commune aux deux modes de réalisation décrits ci-dessus. Elle comporte deux mâchoires 140a, 140b articulées autour d'une charnière 140c. Elle est avantageusement réalisée 10 dans une matière plastique renforcée, par exemple de fibres de verre. Si on les sépare en rompant la charnière, on constate que les mâchoires sont identiques. Chaque mâchoire comporte une surface plane 144a, 144b et une paroi qui délimite une partie concave. La partie concave constitue une empreinte en 15 creux 141a, 141b d'une moitié d'ogive 131, une empreinte en relief 142a, 142b d'une moitié de gorge 132, et une empreinte en creux 143a, 143b (non visible) d'une moitié de collerette 133, de sorte que lorsque les deux mâchoires sont refermées l'une sur l'autre en appliquant les surfaces planes l'une sur l'autre, elles enserrent entièrement l'ogive, la gorge et en partie la 20 collerette. Sur chaque mâchoire, les surfaces planes sont prolongées de part et d'autre de la partie concave par deux oreilles 145a, 146a, 145b, 146b qui s'appliquent l'une sur l'autre lors de la fermeture de la pièce d'assemblage 140. Ces oreilles 25 comportent chacune des moyens de clipsage d'une mâchoire sur l'autre, par exemple une ouverture sur une première oreille 145a, 145b et un crochet 147a, 147b qui coopère avec cette ouverture sur une seconde oreille 146a, 146b. A l'opposé de sa surface plane respective, chaque mâchoire comporte une 30 gorge sensiblement rectiligne 148a, 148b conformée de façon, lorsque les - 15 - mâchoires sont clipsées l'une sur l'autre, à constituer un moyen de clipsage pour une fourrure. La figure 7C illustre une pièce d'assemblage 140 partiellement montée à 5 l'extrémité d'une plaque 101 comportant une ogive terminale 131. L'une des languettes 121a est repliée à sensiblement 900 par rapport au plan de la plaque 101. Une première mâchoire 140a enserre une moitié de l'ogive 131. La pièce d'assemblage 140 se referme complètement sur l'ogive 131 et la gorge 132 en faisant pivoter la seconde mâchoire 140b selon la flèche F sur la première 10 mâchoire 140a, après repliement de l'autre languette 121b. Comme illustré en figure 8, une fois la pièce d'assemblage 141 refermée, une fourrure 40 peut se clipser dessus, les bords pliés l'un vers l'autre 41, 42 de la fourrure prenant place dans les gorges 148a, 148b de la pièce d'assemblage. 15

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif (100) pour la fixation d'un élément d'ossature (40) à distance d'un élément de structure (10) d'une paroi, comportant : un support (101) allongé selon une direction axiale dont une première extrémité (110) comporte des moyens de fixation audit élément de structure, - et une pièce d'assemblage (140) de ladite ossature audit support, caractérisé en ce que : le support comporte une excroissance terminale à une seconde extrémité (120), la pièce d'assemblage (140) comporte une paire de mâchoires (140a, 140b) comportant des moyens pour enserrer ladite excroissance lors d'un serrage radial de ces deux mâchoires l'une contre l'autre.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit support (101) est une laine ou une tige.
3. 3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite excroissance terminale comporte une pointe en forme d'ogive (131, 151) et une gorge (132, 152) comprise entre la base de ladite ogive et une face radiale (133a, 153a) de ladite excroissance.
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les mâchoires (140a, 140b) de ladite pièce d'assemblage (140) sont articulées autour d'une charnière (140c).
5. 5. Dispositif selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque mâchoire (140a, 140b) comporte un logement (141a, 141b) qui reproduit en creux une moitié de ladite ogive (131, 151).- 17 -
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que chaque mâchoire (140a, 140b) comporte des moyens de 5 son verrouillage (147a, 147b) sur la mâchoire opposée.
7. 7. Dispositif selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que lesdites mâchoires (140a, 140b) et ladite face radiale (133a, 153a) sont conformées pour pincer la périphérie d'une ouverture d'une 10 membrane (30) entourant ladite gorge (132, 152).
8. 8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au voisinage de sa seconde extrémité (120) un moyen de maintien axial (121a, 121b, 125) d'un matériau isolant (20) 15 situé entre ledit élément de structure et ledit élément d'ossature.
9. 9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit moyen de maintien axial comporte une broche prévue pour se glisser transversalement dans une seconde gorge de ladite 20 excroissance.
10. 10. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit moyen de maintien axial comporte au moins une languette pliable (121a, 121b, 125) prévue pour être pliée à sensiblement 90° 25 par rapport à l'axe du support (101).
11. 11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte deux languettes (121a, 12 lb) situées de part et d'autre de ladite excroissance venant dans le prolongement dudit support. 30- 18 -
12. 12. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il comporte une languette axiale (125).
13. 13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend une pièce d'accrochage (130, 150), distincte dudit support (101) et fixée à demeure sur ladite seconde extrémité (120) dudit support, ladite pièce d'accrochage comportant ladite excroissance.
14. 14. Procédé de fixation d'un élément d'ossature (40) à distance d'un élément de structure (10) d'une paroi comportant les étapes consistant à : fixer audit élément de structure le support (101) d'un dispositif (100) selon l'une des revendications 1 à 13 par sa première extrémité (110), verrouiller ladite pièce d'assemblage (140) sur l'excroissance terminale de la seconde extrémité (120) dudit support, assembler ledit élément d'ossature (40) et ladite pièce d'assemblage (140).
15. 15. Procédé d'isolation d'une paroi comportant les étapes consistant à: si besoin, ajuster la longueur du support (101) d'un dispositif (100) selon l'une des revendications 8 à 13 à l'épaisseur de la couche de matériau d'isolation (20) à poser en raccourcissant ledit support par sa première extrémité (110), fixer audit élément de structure (10), le support du dispositif par sa première extrémité (110), embrocher un élément de matériau d'isolation (20) sur ledit support en lui faisant franchir ladite excroissance terminale, plier à sensiblement 90° de l'axe du support (101), un moyen de maintien axial (121a, 121b, 125) dudit élément de matériau d'isolation, verrouiller ladite pièce d'assemblage (140) sur l'excroissance terminale de la seconde extrémité (120) dudit support,- 19 - - assembler ledit élément d'ossature (40) et ladite pièce d'assemblage (140).
16. 16. Procédé d'isolation d'une paroi selon la revendication 15, comportant en outre l'étape consistant à, après embrochage de l'élément de matériau d'isolation (20) sur ledit support et avant verrouillage de ladite pièce d'assemblage : appliquer une membrane d'étanchéité à l'air (30) sur la pointe de l'ogive (131, 151) de ladite excroissance, percer ladite membrane jusqu'à lui faire franchir l'ogive, la périphérie de l'ouverture obtenue venant prendre place dans la gorge (132, 152) de ladite excroissance.15