FR2994161A1 - Dispositif de regulation du debit de deversement d'un liquide susceptible d'etre associe a un emballage. - Google Patents

Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif (100) de régulation du débit de déversement d'un liquide susceptible d'être associé à un emballage (E) destiné à contenir du liquide (L), pour réguler son débit de vidange afin d'éviter les éclaboussures, comprenant un premier passage (122) destiné à la vidange du liquide (L), une canule (150) creusée intérieurement d'un canal (152) qui débouche dans un second passage (126) destiné à l'admission d'air dans l'emballage, le second passage (126) jouxtant le premier passage (122). Selon l'invention, la canule (150) présente une géométrie arquée, par exemple en demi-cercle, en demi-ellipse, l'extrémité libre de ladite canule étant tournée de l'autre côté du premier passage (122), le canal (152) étant obturé juste avant l'extrémité libre de la canule, et au moins un orifice (154) formant évent traverse radialement la canule (150), juste avant son extrémité libre, en étant raccordé avec le canal (152). La géométrie arquée de la canule déporte l'orifice d'admission de l'air dans un endroit situé au plus haut dans l'emballage et du côté opposé de sa vidange de sorte que pendant le versement du liquide qu'il contient, l'évent débouche au-dessus du niveau du liquide. Cette disposition de l'évent procure un déversement régulier du liquide au travers du premier passage de vidange. La géométrie arquée de la canule évite également la formation d'un bouchon de liquide susceptible de jaillir brutalement de l'emballage pendant sa vidange. L'orifice à sortie radiale limite l'introduction de liquide dans le canal intérieur de la canule.

Description

La présente invention se rapporte à un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide susceptible d'être associé à un emballage destiné à contenir du liquide, pour réguler son débit de vidange. Lorsqu'un consommateur utilise un emballage alimentaire pour déverser son contenu liquide, par exemple dans un verre, il utilise en principe le système de déversement qui est prévu sur l'emballage. S'agissant d'un emballage de type « brique alimentaire », c'est-à-dire formé d'un pliage et d'une conformation d'une feuille cartonnée contrecollée sur un film aluminium et sur un film polyéthylène, suivis d'une opération de soudure de ses bords périphériques, le système de déversement se compose dans sa version la plus simple d'une pointe de l'emballage issue d'un pliage et que le consommateur doit déplier puis découper de sorte à former un bec verseur. Il existe encore des systèmes plus évolués, consistant, par exemple, en la présence d'un goulot solidarisé sur la paroi supérieure de l'emballage pendant sa fabrication, fermé par un bouchon normal ou perceur et que l'utilisateur doit dévisser, s'agissant d'un bouchon perceur, d'une première fois pour déchirer les deux films en aluminium et en polyéthylène à la base du goulot. Il existe aussi un verseur plat solidarisé sur la paroi supérieure de l'emballage pendant sa fabrication, fermé par un couvercle articulé et qui découvre, en l'ouvrant, un opercule qu'il convient de détacher pour dégager un passage d'écoulement au travers duquel le liquide peut être déversé. Ce verseur plat présente l'avantage de ne pas augmenter l'encombrement des emballages, palettisables sans perte de volume. A l'usage, ces dispositifs ne donnent vraiment pas satisfaction car, lorsque l'utilisateur saisit la brique alimentaire contenant, par exemple du lait, du jus de fruits, puis la bascule pour initier son déversement dans un verre, le niveau du liquide de la brique remplie passe au-dessus du passage découlement en début de vidange, si bien que la pression régnant dans son volume intérieur s'abaisse progressivement jusqu'à ce que de l'air soit brutalement admis dans la brique alimentaire, au travers de ce passage d'écoulement, provoquant un accroissement brutal du débit. Ce cycle se répète rapidement à plusieurs reprises tant que le niveau de liquide ne s'est pas abaissé suffisamment pour dégager le passage d'écoulement. Du liquide éclabousse autour du verre. Par la suite, le déversement devient moins problématique si l'on prend la précaution d'incliner doucement la brique alimentaire. On le constate, ces différents dispositifs ne donnent pas satisfaction à l'usage, en particulier à la première utilisation.

Aussi, le but de l'invention est donc de proposer un dispositif de régulation de débit, adaptable ou intégré sur un emballage destiné à contenir du liquide et qui puisse procurer un déversement régulier et précis, en toutes circonstances, même en basculant brutalement l'emballage. Il intéresse le consommateur lambda, ainsi que le consommateur rencontrant des difficultés de précision dans ses gestes, un manque d'habileté (enfants en bas âge, personnes âgées, personnes atteintes de la maladie de parkinson etc.) A cet effet, est proposé un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide susceptible d'être associé à un emballage destiné à contenir du liquide, pour réguler son débit de vidange afin d'éviter les éclaboussures, comprenant un premier passage destiné à la vidange du liquide, une canule creusée intérieurement d'un canal qui débouche dans un second passage destiné à l'admission d'air dans l'emballage, le second passage jouxtant le premier passage ; selon l'invention, la canule présente une géométrie arquée, par exemple en demi-cercle, en demi-ellipse, l'extrémité libre de ladite canule étant tournée de l'autre côté du premier passage, le canal étant obturé juste avant l'extrémité libre de la canule, et au moins un orifice formant évent traverse radialement la canule, juste avant son extrémité libre, en étant raccordé avec le canal. La géométrie arquée de la canule déporte l'orifice d'admission de l'air dans un endroit situé au plus haut dans l'emballage et du côté opposé de sa vidange de sorte que pendant le versement du liquide qu'il contient, l'évent débouche au-dessus du niveau du liquide. Cette disposition de l'évent procure un déversement régulier du liquide au travers du premier passage de vidange. La géométrie arquée de la canule évite également la formation d'un bouchon de liquide susceptible de jaillir brutalement de l'emballage pendant sa vidange. L'orifice à sortie radiale limite l'introduction de liquide dans le canal intérieur de la canule. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, au moins un orifice est positionné de sorte qu'il débouche dans le plan médian de la canule, et à l'opposé des 30 passages. Cette position de l'orifice est la plus avantageuse si l'on considère son éloignement par rapport au niveau du liquide pendant la vidange de l'emballage.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'extrémité libre de la canule présente une géométrie conique terminée par une pointe de perforation d'un opercule de fermeture de l'emballage. La pointe de perforation est avantageusement utilisée pour percer l'opercule de l' emballage. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un renflement est formé autour de la canule vers le milieu de sa partie arquée pour élargir la déchirure de 1 ' opercule. En élargissant l'opercule, le liquide peut facilement s'écouler autour de la canule pour être évacué au travers du premier passage de déversement. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le second passage de la canule débouche au travers d'un insert comprenant une partie tubulaire destinée à être fixée dans un goulot solidaire de l'emballage, dans un verseur solidaire de l'emballage, dans un goulot traversant une embase destinée à être rendue solidaire dudit emballage. La canule et son insert sont un même composant adaptable dans un goulot, un verseur solidaire de l'emballage ou encore adaptable dans une embase d'une conception particulière et conçue pour être rendue solidaire de l'emballage. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la canule et l'insert sont constitués de deux demi-parties jointives dans leur plan médian, la canule et l'insert étant pourvus de moyens de retenue des deux demi-parties dans leur position d'assemblage. Ces deux demi-parties, lorsqu'elles sont fabriquées dans une matière plastique, peuvent avantageusement être fabriquées en même temps dans un seul moule de 25 fabrication. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'insert est bordé d'un rebord destiné à servir de butée à l'introduction de l'insert dans le goulot de l'emballage en venant en contact avec le bord dudit goulot. Le montage de la canule est réalisé par simple introduction et mise en butée de 30 l'insert dans le goulot. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'insert est prolongé par une rehausse tubulaire de goulot, et le rebord est prolongé par un moyen d'accrochage sur ledit goulot et qui s'étend le long de l'insert.

Dans cette version, le dispositif peut être adapté dans un goulot équipé d'une cloche de perforation susceptible d'être entraînée par le bouchon de fermeture du goulot pour déchirer un opercule. Le bouchon d'origine peut alors être réutilisé. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dispositif inclut une embase comprenant un goulot de réception de l'insert et dont la partie basse s'étend au moins localement par une bordure qui déborde perpendiculairement pour servir à l'ancrage de l'embase avec l'emballage. Cette embase peut être solidarisée sur l'emballage, en remplacement du goulot, du verseur, qui équipe de manière connue, en particulier les emballages du type « brique alimentaire ». Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, un couvercle de fermeture est solidaire de la face supérieure de l'insert, de l'embase. L'emballage peut être refermé à l'issue de sa première utilisation et ceci jusqu'à la suivante.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'insert présente en section une géométrie complémentaire à celle intérieure du goulot, le premier passage traversant ledit insert. L'insert, lorsqu'il est logé dans le goulot, officie pour la distribution du liquide et pour l'admission de l'air à l'intérieur de l'emballage.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'insert présente en section une géométrie d'une dimension inférieure à celle du goulot de l'embase, le premier passage traversant ladite embase latéralement à l'insert. L'insert, lorsqu'il est logé dans le goulot, n'est utilisé que pour l'admission de l'air à l'intérieur de l'emballage.

Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'insert est délimité extérieurement par une portion tronconique, de section adaptée à être insérée et retenue par coincement dans un logement tronconique traversant l'embase. La canule peut ainsi être retenue par un léger coincement dans l'embase. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, l'embase et la canule forment un constituant d'un seul tenant, la canule étant dépourvue de l'insert. La fabrication du dispositif de régulation du débit de déversement de l'invention, lorsqu'il est fabriqué dans une matière plastique, peut être réalisée dans un seul moule de fabrication.

Un emballage destiné à contenir du liquide fait également partie de l'invention. Il est pourvu d'un dispositif de régulation du débit de déversement du liquide. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue latérale d'un dispositif de régulation du débit de déversement monté sur un emballage destiné à contenir du liquide selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue latérale en coupe d'un dispositif de régulation du débit de déversement monté sur un emballage contenant du liquide en cours de vidange selon l'invention, la Fig. 3, représente une vue en perspective d'un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue latérale d'une première variante de réalisation d'un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide monté sur un emballage destiné à contenir du liquide selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue latérale d'une seconde variante de réalisation d'un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide monté sur un emballage destiné à contenir du liquide selon l'invention, les Figs. 6 et 7 représentent une vue en perspective d'une troisième variante de réalisation d'un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide selon l'invention incluant un verseur plat, les Figs. 8 et 9 représentent une vue en perspective d'une quatrième variante de réalisation d'un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide incluant une embase selon l'invention, les Figs. 10 et 11 représentent une vue en perspective d'une cinquième variante de réalisation d'un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide incluant une embase selon l'invention, les Figs. 12 et 13 représentent une vue en perspective d'une sixième variante de réalisation d'un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide incluant une embase d'un autre genre selon l'invention et, la Fig. 14 représente une vue latérale d'une septième variante de réalisation d'un dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide intégré dans un emballage destiné à contenir du liquide incluant une embase selon l'invention.

Le dispositif de régulation 100 du débit présenté sur la Fig. 1 est destiné à être monté ou incorporé dans un emballage E contenant du liquide pour réguler son débit pendant la vidange de l'emballage. Une application privilégiée de ce dispositif consiste à l'utiliser avec un emballage alimentaire prismatique destiné à contenir, par exemple du lait, du jus de fruits. Un tel emballage est connu dans le grand public sous l'appellation de « brique alimentaire ». Le dispositif de régulation 100 est constitué d'un insert 110 prévu pour être tenu dans une ouverture réalisée au travers d'une paroi de l'emballage, et il est prolongé d'une canule 150 qui est destinée à être disposée à l'intérieur de l'emballage pour former un évent d'équilibrage de la pression entre l'intérieur et l'extérieur de l' emballage. L'insert 110, qui est présenté sur cette Fig. 1, est conçu pour être introduit dans un goulot G constitutif de l'emballage et qui est implanté dans un passage d'écoulement P réalisé au travers d'une paroi de l'emballage, et en principe une ou la paroi supérieure de celui-ci. L'insert 110 se compose ainsi d'une portion tubulaire 120, de section adaptée à être insérée dans le goulot G et au travers de laquelle on dénombre deux passages 122 et 126. Le premier passage 122 traverse longitudinalement la portion tubulaire 120 de sorte qu'il puisse servir à déverser le liquide contenu dans l'emballage E. Le second passage 126, de section plus petite que le premier, traverse également de manière longitudinale la portion tubulaire 120 et il est raccordé à la canule 150 pour admettre de l'air à l'intérieur de l'emballage. Un rebord 130 ceinture la portion tubulaire 120 pour servir de butée à l'introduction de l'insert 110 dans le goulot G de l'emballage E en venant en contact avec le bord dudit goulot. Cependant, le rebord 130 pourrait ne pas exister. Dans ce cas, l'insert 110 est maintenu par simple serrage dans le goulot G. Son bord supérieur se trouvant alors au niveau du bord dudit goulot. La canule 150 est formée d'une paroi tubulaire d'axe incurvé et qui se prolonge dans une direction opposée au premier passage 122 si bien qu'en position de déversement de l'emballage E, le premier passage 122 est situé sous le second passage 126, comme cela apparaît sur la Fig. 2. La forme de la canule 150 présente globalement une géométrie en demi-cercle ou en demi-ellipse pour éviter la formation d'un bouchon de liquide à l'intérieur de celle-ci. Elle peut encore présenter une géométrie en U. La canule 150 est creuse intérieurement, traversée par un canal 152 qui se raccorde avec le second passage 126.

Cette canule 150, destinée à être placée à l'intérieur de l'emballage E, a pour fonction principale de former un évent dont le débouché intérieur, situé dans l'emballage, est déporté de sorte à émerger du liquide dès lors que son déversement est initié par inclinaison de l'emballage.

Sur la Fig. 1, l'extrémité libre de la canule 150 est fermée et se termine par une partie conique 160 formant une pointe 162 de perforation d'un opercule susceptible d'obturer le passage d'écoulement P, dans certaines configurations d'emballages, et qui constitue la seconde fonction de cette canule. Cette partie conique 160 ferme le canal 152.

On remarque la présence d'un renflement 170 ceinturant, vers son milieu, la canule 150. Ce renflement forme un bulbe destiné à élargir le passage de l'opercule, percé par la partie conique 160 afin que le passage d'écoulement puisse être suffisamment agrandi pour permettre l'écoulement du liquide au travers du premier passage 122. La présence de ce renflement est inutile lorsque l'emballage est dépourvu d'opercule ou livré avec le dispositif incorporé dans celui-ci. Le canal 152 est raccordé, dans son extrémité opposée au second passage 126, avec au moins un orifice 154 qui débouche de la paroi tubulaire de la canule 150, et à proximité de la paroi conique 160. Par cette construction, le second passage 126, le canal 152, et l'orifice 154 forment un évent capable de faire pénétrer de l'air à l'intérieur de l'emballage pour équilibrer sa pression interne avec l'extérieur, pendant le déversement de liquide au travers du premier passage 122, résultant de l'inclinaison de l'emballage E par le consommateur. Cette situation est présentée sur la Fig. 2. En effet, pendant l'inclinaison, le niveau N du liquide L contenu dans l'emballage, s'abaisse sous le niveau de sortie d'au moins un orifice 154. De l'air pénètre alors dans l'emballage au travers de l'évent, par le second passage 126, comme le montrent les flèches A et pour ressortir au travers dudit orifice 154, procurant un déversement régulier du liquide L au travers du premier passage 122, c'est-à-dire sans à-coups. La distance Dl séparant l'axe du premier passage 122 du débouché de l'orifice 154 le plus éloigné est calculée à cet effet pour que ce débouché soit positionné au-dessus du niveau du liquide d'un emballage en cours de déversement et en particulier dès la première vidange. Dans le même but, le débouché de l'orifice 154 est de préférence positionné au plus près de la paroi supérieure Ps de l'emballage E quand le dispositif 100 est installé. Cela correspond, sur le dispositif 100, à la distance D2 séparant la face inférieure du rebord 130 ou du bord de la portion tubulaire 120, de l'axe de l'orifice 154. La section de l'orifice 154 détermine le débit d'air admis dans l'emballage et par conséquent le débit de la vidange du liquide. Dans la pratique, la section de cet orifice est de 1.75 mm 2, soit un orifice d'un diamètre de 1.5 mm. Par ailleurs, cet orifice 154 débouche perpendiculairement de la paroi tubulaire de la canule 152, de sorte que l'introduction de ladite canule dans le liquide, par sa partie conique 160, ne génère pas de surpression au niveau de son débouché empêchant ainsi l'admission de liquide dans ledit orifice et qui pourrait remplir partiellement le canal 152 au risque de l'engorger. Cependant, la section du canal 152 est suffisamment grande pour qu'une petite quantité de liquide ayant pu malgré tout, pénétrer, par l'orifice 154 ne puisse engorger ledit canal pour éviter un effet siphon susceptible de provoquer une éclaboussure au premier jet de vidange. On remarquera que la géométrie arquée, en demi-cercle, en demi-ellipse, de la canule 150 permet d'éviter la formation d'un bouchon de liquide car capable de contenir une quantité minimum de liquide avant que son niveau en s'élevant, vienne obturer le canal 152. Les quelques gouttes ayant pu pénétrer dans le canal 152 sont évacuées par le second passage 126 dès lors que l'emballage est incliné de 90°.

Sur la Fig. 1, deux orifices 154a et 154b débouchent perpendiculairement au travers de l'extrémité libre de la canule 150 pour que, à section de passage équivalente à celle d'un seul orifice, leur diamètre plus faible puisse limiter encore l'introduction de liquide dans le canal 152. Au moins l'un des orifices, et ici l'orifice 154b, est positionné de sorte qu'il débouche dans le plan médian de la canule 150, et à l'opposé de l'insert 110, ce qui est la position la plus avantageuse de l'orifice si l'on considère son éloignement par rapport au niveau du liquide. Cette situation est visible sur la Fig. 2 où l'on constate que la sortie extérieure de cet orifice 154b émerge du liquide alors que la sortie de l'autre orifice 154a est encore immergée.

Dans l'exemple de réalisation montré sur la Fig. 1, l'emballage E est pourvu d'un goulot G normalement fermé par un bouchon vissé sur un filetage formé à l'extérieur du goulot. Le consommateur dévisse le bouchon puis retire, le cas échéant l'opercule fermant le passage d'écoulement P. Il peut encore le percer en enfonçant la pointe 162 de la canule 150 au travers de celui-ci. Il introduit ensuite la canule 150 dans le goulot G et par un mouvement de basculement, dirige la pointe 162 dans la direction opposée au sens de déversement, puis il loge l'insert 110 dans le goulot jusqu'à ce que le rebord 130 l'y mette en butée. Le dispositif 100 est prêt à fonctionner. Le consommateur peut alors sans précaution particulière pencher l'emballage pour déverser son contenu. Le débit de liquide est régulé si bien qu'il est possible de renverser complètement l'emballage pour servir. Un enfant peut ainsi réussir à utiliser facilement un tel emballage pour se servir une boisson. Il faut pratiquement 6 secondes pour remplir proprement, et sans précaution particulière, un verre de 200 ml avec le dispositif de l'invention associé à un 10 emballage. Avec un emballage dépourvu du dispositif, il faut pratiquement 10 secondes pour remplir précautionneusement un verre de 200 ml, c'est-à-dire sans éclaboussures, en ajustant progressivement l'inclinaison pour obtenir un rapport débit/propreté correct. 15 Le dispositif 100 peut être livré en étant positionné autour du goulot G, sur la paroi Ps. La hauteur du dispositif est étudiée pour que dans cette position, sa hauteur soit au maximum égale à la hauteur hors tout du goulot et de son bouchon, de sorte à ne pas augmenter l'encombrement total de la brique pour les diverses opérations de manutention, de transport et de stockage. Il peut encore être mis en place sur 20 l'emballage pendant son procédé de fabrication. Sur la Fig. 3, le dispositif 100 de régulation du débit est constitué de deux demi-parties P1 et P2, jointives dans le plan médian du dispositif. On distingue ainsi respectivement deux plans de joints dans les deux demi-parties. Les deux demi-parties sont avantageusement fabriquées par injection d'une matière plastique, comme du 25 polypropylène, dans un même moule de fabrication. Elles sont réunies à cet effet par une languette de matière 102 formant également une charnière pour faciliter leur réunion. Pour maintenir étanche le canal 152 sur toute sa longueur afin d'éviter l'admission inopportune de liquide dans celui-ci, l'une, P2, des demi-parties, est 30 pourvue sur les deux bords du demi-canal 152 de deux lèvres d'étanchéité 153, pouvant épouser les deux bords opposés de l'autre demi-canal 152 dans la position d'assemblage des deux demi-parties P1 et P2. Ces lèvres forment par ailleurs un moyen de retenue des deux demi-parties dans leur position d'assemblage.

Le dispositif 100 est également pourvu d'autres moyens de retenue. Un plot 164 fait ainsi saillie dans le plan médian de l'une, P2, des demi-parties, et dans la demi-partie conique 160 pour être retenu dans un trou correspondant 166 réalisé dans la demi-partie conique 160 de l'autre demi-partie Pl.

Dans le cas d'un dispositif 100 équipé d'un renflement 170, un verrou 172 peut être monté sur une patte élastique et ressort d'un renfoncement réalisé dans un demi-renflement d'une demi-partie P1 pour être encliqueté dans un trou de retenue 174 traversant l'autre demi-renflement de l'autre demi-partie P2. L'assemblage du dispositif 100 est réalisé en repliant les deux demi-parties de sorte à les mettre en contact par leurs plans de joint. Le verrou 172 bloque les deux demi-parties assemblées. Sur les Figs. 1 et 2, le goulot G est lisse intérieurement. Dans la première variante présentée sur la Fig. 4, le dispositif 100 convient pour équiper un emballage dont le goulot contient une cloche de perforation susceptible d'être entraînée par le bouchon de fermeture du goulot pour déchirer un opercule. Ce bouchon est pourvu d'un mécanisme d'entraînement à mouvement hélicoïdal de la cloche de perforation. L'insert 110 comporte une portion tubulaire 120 dont le diamètre extérieur est réduit, au moins localement, pour pouvoir être inséré dans la cloche de perforation. Le rebord 130 qui sert, comme dans le dispositif 100 décrit en référence aux Figs. 1 et 2, de butée d'enfoncement du dispositif dans le goulot en définissant une distance D2 séparant sa face inférieure avec l'axe de l'orifice 154, est prolongé par au moins deux pattes de retenue 132 ou une partie en couronne formant ainsi un moyen d'accrochage qui s'étend parallèlement le long de la partie tubulaire 120 pour agripper le filetage du goulot. Les pattes de retenue 132 ou la partie en couronne sont à cet effet pourvues sur leurs faces intérieures de crantages pouvant coopérer avec le filetage pour retenir le dispositif 100 sur le goulot G. La portion tubulaire 120 est prolongée, dans une direction opposée à celle de la canule 150, par une rehausse de goulot 140 qui se présente sous la forme d'une portion de tube. Un filetage circonscrit extérieurement le goulot pour fixer par vissage le bouchon d'origine ou un bouchon fourni avec le dispositif. La rehausse de goulot 140 permet également de déporter le jet de liquide au-delà de l'emballage et oblige à incliner un peu plus celui-ci pour initier le déversement, ce qui est favorable à l'émersion précoce d'au moins un orifice 154.

Sur la Fig. 5, le dispositif 100 convient pour équiper un emballage pourvu d'un verseur plat V fermé par un couvercle articulé C. Un tel verseur plat n'augmente pas l'encombrement des emballages et facilite leur palettisation. La hauteur de la portion tubulaire 120 de l'insert est réduite. L'insert 110 comprend un rebord 130 de courte hauteur et dont la face inférieure est en appui sur la périphérie du verseur plat V afin de servir de butée à l'introduction de l'insert 110 dans ledit verseur plat, définissant là encore une distance D2 avec l'axe de l'orifice 154. Un moyen d'encliquetage 123 borde au moins localement la portion tubulaire pour retenir l'insert 110 dans un passage P traversant le verseur plat V à l'issue de son assemblage. Le moyen d'encliquetage 123 est constitué, sur cette Fig. 5, de redans faisant saillie de ladite paroi tubulaire. Sur la Fig. 6, un couvercle 190 à ouverture latérale est solidaire de la face supérieure de l'insert 110, par l'intermédiaire d'une languette formant une articulation. Le couvercle 190 est conçu pour refermer l'insert 110, c'est-à-dire, le premier passage 122 ainsi que le second passage 126. Il ne se referme pas pendant l'utilisation de l'emballage. La base de l'insert présente une géométrie oblongue qui peut ainsi prendre place et être retenue dans le verseur plat V à la place de son couvercle articulé C. Dans les variantes présentées sur les Figs. 8 à 13, le dispositif 100 convient pour équiper un emballage sur lequel est intégrée une embase 180 qui fait partie de l'invention. Cette embase est destinée à remplacer, le goulot G ou le verseur plat V des versions décrites précédemment. Elle peut être intégrée à l'emballage avantageusement pendant sa fabrication. L'embase 180 comprend, sur la Fig. 8, un goulot G de section interne oblongue ou pour le moins non cylindrique et dont la partie basse s'étend au moins localement par une bordure 182 qui déborde perpendiculairement et qui sert à l'ancrage de l'embase 180 avec l'emballage. Un couvercle 190 à ouverture latérale est solidaire de la face supérieure de l'embase 180, par l'intermédiaire d'une languette 192 formant une articulation. Le couvercle 190 est conçu pour refermer le goulot G de l'embase 180. Le couvercle 190 ne se referme pas pendant l'utilisation de l'emballage. Il facilite également l'introduction de la canule dans celle-ci. Deux bouchons 194 et 196 sont présents sur la face interne du couvercle 190 pouvant obturer respectivement le second passage 126 et le premier passage 122 traversant l'insert 110 relié à la canule 150 et qui sont présentés sur la Fig. 9. L'insert 110 présente une géométrie oblongue ou pour le moins non cylindrique et qui est adaptée à être réceptionnée dans le goulot G de l'embase 180 pour y être retenue et orientée correctement à rotation. La section de l'insert 110 est à peine inférieure à celle intérieure de l'embase 180 pour y être emboîtée. La bordure 182 se prolonge à l'intérieur de l'embase 180 formant ainsi une butée à l'emboîtement de l'insert 110 dans ladite embase. La canule 150 décrite jusqu'alors est pourvue d'un insert 110 dans lequel sont délimités le premier passage 122 de déversement du liquide contenu dans l'emballage et le second passage 126 d'admission d'air dans ledit emballage. Dans la variante de réalisation présentée sur la Fig. 10, la canule 150 débouche au travers de l'insert 110 par le second passage 126 et qui est raccordé aux orifices 154 par l'intermédiaire du canal 152. L'insert 110 est délimité extérieurement par une portion tubulaire 120 de géométrie tronconique, de section adaptée à être insérée et retenue par coincement dans un logement également de géométrie tronconique 184 traversant une embase 180 correspondante présentée sur la Fig. 11 et destinée à être surmoulée avec l'emballage. Cette embase, équipée d'un goulot G de faible hauteur, a vocation à remplacer le verseur plat décrit ci-avant en référence aux Figs. 5 et 7. Le couvercle 190 est relié avec l'embase 180, par une languette latérale 192 permettant d'ouvrir latéralement le couvercle pour faciliter l'introduction de la canule 150 dans le logement tronconique 184. Un moyen de calage à rotation tel qu'un ergot et une encoche correspondante, non représentés, sont réalisés sur l'insert 110 et dans le logement tronconique 184 ou réciproquement de sorte que la canule 150 puisse être orientée avec son extrémité libre tournée à l'opposé du premier passage 122. Ce premier passage 122, destiné au déversement du liquide, est délimité dans l'embase 180, latéralement au logement tronconique 184. Le couvercle 190 est conçu pour refermer le goulot G, c'est-à-dire, le premier passage 122 ainsi que le logement 184. On remarquera que la canule 150 peut être placée à plat autour de l'embase 180 pendant le transport de l'emballage. Sur la Fig. 13, l'embase 180 est destinée à être assemblée par collage ou surmoulage sur l'emballage au cours de sa fabrication. Elle a vocation à remplacer un goulot décrit ci-avant en référence à la Fig. 1. Elle se compose d'un goulot G dont la partie basse s'étend au moins localement par une bordure 182 qui déborde perpendiculairement et qui sert à l'ancrage de l'embase 180 avec l'emballage. Là encore la canule 150, visible sur la Fig. 12, est pourvue d'un insert 110 qui présente une portion tubulaire 120 tronconique adaptée à être réceptionnée dans un logement tronconique 184 traversant ladite embase. Un moyen de calage à rotation est également présent, là encore sur la portion tubulaire 120, dans le logement tronconique 184. Le couvercle 190 est conçu pour refermer le goulot G, c'est-à-dire, le premier passage 122 ainsi que le logement 184. L'embase 180 comprend, sur la Fig. 14, un goulot G et dont la partie basse s'étend au moins localement par une bordure 182 qui déborde perpendiculairement et qui sert à l'ancrage de l'embase avec l'emballage E. Dans cette variante de réalisation, le dispositif 100 de régulation du débit est constitué d'un seul et même composant fabriqué en une pièce d'un seul tenant. Ce composant unique comprend alors l'embase 180 prolongée par la canule 150. Il est posé dans l'emballage pendant sa fabrication, par une opération de surmoulage ou encore de collage. Il est dépourvu d'insert puisque la canule et l'embase sont communes. Il est également dépourvu de la pointe de perforation de l'opercule ainsi que du bulbe d'élargissement de la déchirure dudit opercule, devenus inutiles. La forme en goulot de l'embase est remplacée, dans une variante de réalisation non représentée, par un verseur moins haut et par conséquent moins encombrant. Le couvercle 190 est associé de manière articulée à l'embase 180 et au niveau de son débouché. Le couvercle est relié avec la face supérieure de l'embase par une languette de matière 192 formant une charnière et permettant également de mouler la canule 150, l'embase 180 et son couvercle 190 dans un même moule de fabrication. Sur cette Fig. 14, la languette de matière 192 est disposée de sorte que le couvercle 190 puisse se mouvoir dans une direction coplanaire au plan médian du goulot G et en étant solidarisé du côté du second passage 126. Le couvercle 190 est conçu pour refermer le goulot G, c'est-à-dire, le premier passage 122 ainsi que le second passage 126. Le dispositif de régulation du débit de déversement d'un liquide de l'invention procure une utilisation agréable de l'emballage ainsi équipé. La vidange du liquide est réalisée régulièrement et cependant rapidement en évitant les éclaboussures. Il peut s'adapter sur le goulot, le verseur, d'un emballage existant ou sur une embase d'une construction particulière prévue pour être solidarisée sur un emballage. Il peut être livré avec sa canule déjà placée à l'intérieur de l'emballage ou avec sa canule placée à l'extérieur de l'emballage, par exemple autour de son goulot.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1) Dispositif (100) de régulation du débit de déversement d'un liquide susceptible d'être associé à un emballage (E) destiné à contenir du liquide (L), pour réguler son débit de vidange afin d'éviter les éclaboussures, comprenant un premier passage (122) destiné à la vidange du liquide (L), une canule (150) creusée intérieurement d'un canal (152) qui débouche dans un second passage (126) destiné à l'admission d'air dans l'emballage, le second passage (126) jouxtant le premier passage (122), caractérisé en ce que la canule (150) présente une géométrie arquée, par exemple en demi-cercle, en demi-ellipse, l'extrémité libre de ladite canule étant tournée de l'autre côté du premier passage (122), le canal (152) étant obturé juste avant l'extrémité libre de la canule, et en ce qu'au moins un orifice (154) formant évent traverse radialement la canule (150), juste avant son extrémité libre, en étant raccordé avec le canal (152).
2. 2) Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'au moins un orifice (154b) est positionné de sorte qu'il débouche dans le plan médian de la canule (150), et à l'opposé des passages (122, 126).
3. 3) Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité libre de la canule (150) présente une géométrie conique (160) terminée par une pointe (162) de perforation d'un opercule de fermeture de l'emballage (E).
4. 4) Dispositif selon la revendication 1, 2 ou 3, caractérisé en ce qu'un renflement (170) est formé autour de la canule (150) vers le milieu de sa partie arquée pour élargir la déchirure de l'opercule.
5. 5) Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le second passage (126) de la canule (150) débouche au travers d'un insert (110) comprenant une partie tubulaire (120) destinée à être fixée dans un goulot (G) solidaire de l'emballage (E), dans un verseur (V) solidaire de l'emballage (E), dans un goulot (G) traversant une embase (180) destinée à être rendue solidaire dudit emballage (E).
6. 6) Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que la canule (150) et l'insert (110) sont constitués de deux demi-parties (P1, P2) jointives dans leur plan médian, la canule (150) et l'insert (110) étant pourvus de moyens de retenue des deux demi-parties (P1, P2) dans leur position d'assemblage.
7. 7) Dispositif selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que l'insert (110) est bordé d'un rebord (130) destiné à servir de butée à l'introduction de l'insert (110) dans le goulot (G) de l'emballage (E) en venant en contact avec le bord dudit goulot.
8. 8) Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'insert (110) est prolongé par une rehausse tubulaire de goulot (140), et en ce que le rebord (130) est prolongé par un moyen d'accrochage (132) sur ledit goulot et qui s'étend le long de l'insert (110).
9. 9) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce qu'il inclut une embase (180) comprenant un goulot (G) de réception de l'insert (110) et dont la partie basse s'étend au moins localement par une bordure (182) qui déborde perpendiculairement pour servir à l'ancrage de l'embase (180) avec l'emballage (E).
10. 10) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 9, caractérisé en ce qu'un couvercle (190) de fermeture est solidaire de la face supérieure de l'insert (110), de l'embase (180).
11. 11) Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 10, caractérisé en ce que l'insert (110) présente en section une géométrie complémentaire à celle intérieure du goulot (G), le premier passage (122) traversant ledit insert.
12. 12) Dispositif selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que l'insert (110) présente en section une géométrie d'une dimension inférieure à celle du goulot (G) de l'embase (180), le premier passage (122) traversant ladite embase latéralement à l'insert (110).
13. 13) Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'insert (110) est délimité extérieurement par une portion (120) tronconique, de section adaptée à être insérée et retenue par coincement dans un logement tronconique (184) traversant l'embase (180).
14. 14) Dispositif selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que l'embase (180) et la canule (150) forment un constituant d'un seul tenant, la canule (180) étant dépourvue de l'insert (110).
15. 15) Emballage (E) destiné à contenir du liquide, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes.