FR2993173A1 - Dispositif de positionnement d'un membre inferieur d'un patient pour la pose d'une prothese de hanche, et ensemble comprenant un tel dispositif de positionnement. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif de positionnement (2) comportant un montant (6), un chariot (7) monté mobile sur le montant (6), un organe de guidage (14) monté pivotant sur le chariot (7) autour d'un axe de pivotement sensiblement horizontal, l'organe de guidage (14) comprenant une portion tubulaire (14b) s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe de pivotement de l'organe de guidage (14), un arbre de support (16) monté libre en rotation dans la portion tubulaire (14b) de l'organe de guidage (14), des moyens de support (17, 18) montés sur l'arbre de support (16) et agencés pour supporter le pied d'un patient, et des moyens d'entraînement en rotation agencés pour entraîner en rotation l'arbre de support (16) autour de son axe de manière à entraîner en rotation le membre inférieur du patient lorsque le pied de celui-ci est installé sur les moyens de support (17, 18). La présente invention concerne en outre un ensemble comprenant un tel dispositif de positionnement.

Description

La présente invention concerne un dispositif de positionnement d'un membre inférieur d'un patient pour la pose d'une prothèse de hanche. La pose d'une prothèse de hanche partielle ou totale peut être réalisée par différentes voies d'abord chirurgical, telles que la voie d'abord antéro-externe de Hardinge, la voie d'abord postérieure, la voie d'abord externe par trochantérotomie, et également la voie d'abord antérieure de Hueter. La voie d'abord antérieure de Hueter, contrairement à de nombreuses voies d'abord, garde intact le capital musculaire, mais du fait qu'elle rend difficile l'accès au fémur nécessite généralement l'utilisation d'une table d'opération spécifique, appelée table orthopédique, rendant le geste opérateur complexe. Le document F R 2 959 662 divulgue un dispositif de positionnement d'un membre inférieur d'un patient permettant la pose d'une prothèse de hanche par voie d'abord antérieure de Hueter sans table orthopédique et indépendamment du type de table opératoire utilisée par le chirurgien. Un tel dispositif de positionnement comprend : - un montant, - un coulisseau monté coulissant sur le montant entre une première position dans laquelle le coulisseau est éloigné du sol et une deuxième position dans laquelle le coulisseau est rapproché du sol, - un support monté mobile en rotation sur le coulisseau autour d'un axe de rotation sensiblement perpendiculaire à l'axe du montant, - une botte orthopédique montée sur le support et destinée à recevoir le pied d'un patient, et - des moyens d'entraînement en rotation agencés pour entraîner en rotation le support autour de l'axe de rotation lors des déplacements du coulisseau entre ses première et deuxième positions, de manière à entraîner une rotation externe du membre inférieur du patient lorsque le pied de celui-ci est reçu dans la botte orthopédique. Ainsi, le dispositif de positionnement décrit le document FR 2 959 662 permet, par simple déplacement du coulisseau par le chirurgien ou un assistant de ce dernier, d'effectuer une rotation externe du membre inférieur du patient afin de le positionner de manière adéquate pour sectionner le col du fémur et implanter la prothèse de hanche. 2993 173 2 Cependant, étant donné que la rotation du support est coordonnée avec le déplacement du coulisseau et n'est pas réglable en fonction de la morphologie du patient, le dispositif de positionnement décrit dans le document FR 2 959 662 ne permet pas d'assurer une luxation de la tête fémorale pour 5 l'ensemble des patients, et donc d'assurer une implantation aisée de la prothèse de hanche. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient. Le problème technique à la base de l'invention consiste donc à fournir un dispositif de positionnement d'un membre inférieur d'un patient qui 10 permette une pose aisée et rapide d'une prothèse de hanche par voie d'abord antérieure de Hueter sans table orthopédique et indépendamment du type de table opératoire utilisée par le chirurgien. A cet effet, la présente invention concerne un dispositif de positionnement d'un membre inférieur d'un patient pour la pose d'une prothèse 15 de hanche, comportant : - au moins un montant, - un chariot monté mobile sur le montant entre une première position dans laquelle le chariot est éloigné du sol et une deuxième position dans laquelle le chariot est rapproché du sol, 20 - un organe de guidage monté pivotant sur le chariot autour d'un axe de pivotement sensiblement horizontal, l'organe de guidage comprenant une portion tubulaire s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe de pivotement de l'organe de guidage, - un arbre de support monté libre en rotation dans la portion 25 tubulaire de l'organe de guidage, - des moyens de support montés sur l'arbre de support et agencés pour supporter le pied d'un patient, et - des moyens d'entraînement en rotation agencés pour entraîner en rotation l'arbre de support autour de son axe de manière à entraîner en rotation 30 le membre inférieur du patient lorsque le pied de celui-ci est installé sur les moyens de support. De par le montage des moyens de support sur un arbre de support monté pivotant par rapport au chariot et la structure des moyens d'entraînement en rotation, un chirurgien peut aisément, après installation du 35 pied du patient à traiter sur les moyens de support, dans un premier temps positionner le pied du patient à la hauteur souhaitée en déplaçant le chariot, et dans un deuxième temps actionner les moyens d'entraînement en rotation de manière à luxer la tête fémorale hors de la cavité cotyloïdienne, afin de sectionner le col du fémur et implanter la prothèse de hanche. Ainsi, le dispositif de positionnement selon l'invention permet de 5 décorréler l'entraînement en rotation du membre inférieur du patient et les déplacements verticaux du chariot. De ce fait, la rotation de l'arbre de support, et donc du support, est réglable en fonction de la morphologie du patient, ce qui assure une luxation de la tête fémorale pour l'ensemble des patients, et donc une implantation aisée et 10 rapide de la prothèse de hanche. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'arbre de support fait saillie de part et d'autre de la portion tubulaire de l'organe de guidage. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de support sont montés sur une première portion d'extrémité de l'arbre de support. 15 De préférence, l'organe tubulaire est mobile en rotation autour de l'axe de pivotement selon un angle de pivotement pouvant varier au moins entre -30° et +30° par rapport à l'horizontale. Avantageusement, les moyens d'entraînement en rotation sont agencés pour entraîner en rotation l'arbre de support selon un angle de rotation 20 supérieur à 160°, et de préférence supérieur à 220°, et par exemple d'environ 225°. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de positionnement comprend deux montants sensiblement parallèles sur lesquels est monté mobile le chariot. De préférence, la portion tubulaire de l'organe de 25 guidage s'étend entre les deux montants. Préférentiellement, les moyens d'entraînement en rotation comportent un organe d'entraînement destiné à être entraîné en rotation par un utilisateur, et un élément tubulaire solidaire en rotation de l'organe d'entraînement, l'élément tubulaire étant monté autour de l'arbre de support et 30 étant solidaire en rotation de l'arbre de support. L'organe d'entraînement est de préférence formé par un volant d'entraînement. Avantageusement, l'organe d'entraînement est monté autour de l'élément tubulaire. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'élément tubulaire s'étend au moins en partie dans la portion tubulaire de l'organe de guidage et 35 est monté libre en rotation par rapport à la portion tubulaire de l'organe de guidage.

De façon avantageuse, le dispositif de positionnement comprend des moyens d'immobilisation agencés pour immobiliser les moyens d'entraînement en rotation. Les moyens d'immobilisation comportent par exemple une pluralité d'empreintes ménagées sur l'organe d'entraînement et 5 décalées angulairement par rapport à l'axe de l'arbre de support, et un organe d'immobilisation monté mobile sur l'organe de guidage entre une première position dans laquelle l'organe d'immobilisation coopère avec l'une des empreintes de manière à immobiliser l'organe d'entraînement et une deuxième position dans laquelle l'organe d'immobilisation autorise une rotation de 10 l'organe d'entraînement. De préférence, lorsque l'organe d'entraînement est formé par un volant d'entraînement, les empreintes sont ménagées sur la périphérie du volant d'entraînement. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de positionnement comprend des moyens de déplacement agencés pour déplacer 15 en translation l'arbre de support sensiblement selon son axe de manière à exercer une traction sur le membre inférieur du patient lorsque le pied de celui-ci est installé sur les moyens de support, et ce sans déplacement de l'ensemble du disposif de positionnement qui est avantageusement solidarisé au sol par des moyens d'immobilisation. Ces dispositions permettent d'assurer 20 une luxation de la tête fémorale notamment quelle que soit la qualité des tandons associés au fémur. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'arbre de support est monté libre en translation par rapport à l'élément tubulaire. De préférence, l'arbre de support comporte une encoche 25 longitudinale et l'élément tubulaire comprend une portion d'extrémité agencée pour coopérer avec l'encoche longitudinale de manière à solidariser en rotation l'arbre de support et l'élément tubulaire et à autoriser un déplacement relatif en translation de l'arbre de support par rapport à l'élément tubulaire. Avantageusement, les moyens de déplacement comportent un 30 organe de commande destiné à être entraîné en rotation par un utilisateur, et une bague taraudée solidaire en rotation de l'organe de commande, la bague taraudée étant montée autour de l'arbre de support et étant agencée pour coopérer avec une portion filetée de l'arbre de support. De préférence, l'organe de commande est formé par un volant de commande. 35 Préférentiellement, la course de déplacement de l'arbre de support est comprise entre 20 et 120 mm, et par exemple de l'ordre de 50 mm.

Selon un mode de réalisation de l'invention, la bague taraudée est formée par deux demi-bagues mobiles entre une première position dans laquelle les deux demi-bagues coopèrent avec la portion filetée de l'arbre de support et une deuxième position dans laquelle les deux demi-bagues libèrent la portion filetée de l'arbre de support. De façon préférentielle, le dispositif de positionnement comprend des moyens de libération mobiles entre une première position dans laquelle les moyens de libération immobilisent les deux demi-bagues dans leur première position et une deuxième position dans laquelle les moyens de libération autorisent un déplacement des deux demi-bagues vers leur deuxième position. Ces dispositions permettent de libérer rapidement la traction exercée sur le membre inférieur du patient sans actionner l'organe de commande. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de libération comprennent une bague de libération montée mobile autour de la bague taraudée entre une première position dans laquelle la bague de libération immobilise les deux demi-bagues dans leur première position et une deuxième position dans laquelle la bague de libération autorise un déplacement des deux demi-bagues vers leur deuxième position. De préférence, la bague de libération montée mobile axialement 20 par rapport à la bague taraudée. De façon avantageuse, la bague de libération comporte, sur sa surface intérieure, une pluralité de billes agencées pour coopérer avec la surface extérieure des deux demi-bagues et immobiliser ces dernières dans leur première position lorsque la bague de libération est dans sa première 25 position. De préférence, la bague taraudée comprend, sur sa surface extérieure, au moins une gorge annulaire agencée pour être située en regard des billes de la bague de libération et pour autoriser un déplacement des demi-bagues vers leur deuxième position lorsque la bague de libération est dans sa 30 deuxième position. Préférentiellement, le dispositif de positionnement comprend des moyens de rappel agencés pour solliciter la bague de libération vers sa première position. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de 35 déplacement comportent un manchon autour duquel est monté l'organe de commande et dans lequel est montée la bague taraudée. Avantageusement, la bague de libération est montée autour du manchon. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de support comportent un support monté sur l'arbre de support, et une botte orthopédique 5 montée sur le support et destinée à recevoir le pied d'un patient. La botte orthopédique est par exemple montée solidaire en rotation sur le support. De façon avantageuse, la botte orthopédique est montée de manière amovible sur le support. Avantageusement, le dispositif de positionnement comporte des 10 moyens de préhension solidaires du chariot. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de positionnement comporte un socle destiné à reposer sur le sol, le montant étant monté sur le socle. Selon un mode de réalisation de l'invention, le montant est monté 15 pivotant sur le socle autour d'un axe de pivotement sensiblement horizontal, et le dispositif de positionnement comporte des moyens d'immobilisation du montant vis-à-vis du socle. De préférence, le socle est équipé de roulettes, et avantageusement de moyens d'immobilisation du socle par rapport au sol. Les 20 moyens d'immobilisation du socle par rapport au sol comportent par exemple au moins un patin antidérapant ou une ventouse. De façon avantageuse, le dispositif de positionnement comporte des moyens de retenue reliés au chariot et agencés pour exercer un effort ascendant sur le chariot sensiblement parallèlement à l'axe du montant, de 25 manière à compenser au moins partiellement l'effort exercé par le membre inférieur du patient sur le chariot, lorsque le pied de celui-ci est installé sur les moyens de support. Ces dispositions permettent de faciliter à un utilisateur le déplacement du chariot le long du montant lorsque le pied du patient à traiter est installé sur les moyens de support. 30 Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de retenue comportent au moins un contrepoids et au moins un câble de suspension comprenant une première extrémité reliée au contrepoids et une seconde extrémité reliée au chariot. De préférence, le contrepoids être monté coulissant à l'intérieur du montant.

Selon une variante de réalisation, les moyens de retenue comportent des moyens élastiques, tels qu'un vérin ou un ressort, reliés d'une part au socle ou au montant et d'autre part au chariot. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de 5 positionnement comprend des moyens de blocage du chariot par rapport au montant. Les moyens de blocage comportent par exemple une pluralité d'empreintes ou d'ouvertures ménagées sur le montant et décalées longitudinalement les unes des autres, et un organe de blocage monté mobile sur le chariot entre une première position dans laquelle l'organe de blocage 10 coopère avec l'une des empreintes ou ouvertures de manière à bloquer le chariot et une deuxième position dans laquelle l'organe de blocage autorise un déplacement du chariot. Selon un mode de réalisation de l'invention, le chariot comprend des galets de roulement agencés pour coopérer avec le montant lors des 15 déplacements du chariot le long du montant. Selon une variante de réalisation de l'invention, les galets de roulement pourraient être remplacés par des douilles à billes ou des paliers en matière à faible coefficient de frottement, tel que du polyéthylène. La présente invention concerne en outre un ensemble pour la pose 20 d'une prothèse de hanche, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de positionnement selon l'invention, et un dispositif de soutien comprenant une portion de soutien réglable en hauteur et destinée à soutenir la cuisse d'un patient. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de soutien 25 comprend un montant tubulaire et une colonne montée de manière télescopique à l'intérieur du montant tubulaire, la colonne comprenant la portion de soutien réglable en hauteur. De préférence, le dispositif de soutien comprend des moyens de blocage de la colonne par rapport au montant tubulaire. 30 Selon une première variante de réalisation, les moyens de blocage comportent par exemple une pluralité de trous ménagés sur la colonne et décalés longitudinalement les uns des autres, un trou ménagé sur le montant tubulaire et un organe de blocage, tel qu'une goupille, destiné à être introduit dans le trou ménagé sur le montant tubulaire et l'un des trous ménagés sur la 35 colonne. Ces dispositions assurent un réglage en hauteur discontinue de la colonne.

Afin d'assurer un réglage en hauteur continu de la colonne, les moyens de blocage comportent, selon une deuxième variante de réalisation, un organe de blocage monté mobile sur le montant tubulaire entre une première position dans lequel il autorise un déplacement relatif entre la colonne et le montant tubulaire, et une deuxième position dans lequel il coopère, par exemple par frottement ou pincement, avec la surface extérieure de la colonne de manière à immobiliser la colonne par rapport au montant tubulaire. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, 10 à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce dispositif de positionnement. Figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de positionnement selon l'invention montrant le chariot de ce dernier en position basse. 15 Figure 2 est une vue partielle en perspective du dispositif de positionnement de la figure 1 montrant le chariot de ce dernier en position haute. Figure 3 est une vue partielle avant en perspective, à l'échelle agrandie, du dispositif de positionnement de la figure 1. 20 Figure 4 est une vue partielle arrière en perspective, à l'échelle agrandie, du dispositif de positionnement de la figure 1. Figure 5 est une vue partielle en coupe transversale du dispositif de positionnement de la figure 1. Figure 6 est une vue partielle en coupe longitudinale du dispositif 25 de positionnement de la figure 1. Figure 7 est une vue partielle en coupe longitudinale du dispositif de positionnement de la figure 1. Figure 8 est une vue partielle en perspective du socle du dispositif de positionnement de la figure 1. 30 Figure 9 est une vue en perspective d'un dispositif de soutien selon l'invention. Figure 10 est une vue en perspective d'un patient an cours de traitement à l'aide d'un ensemble pour la pose d'une prothèse de hanche comprenant le dispositif de positionnement de la figure 1 et le dispositif de 35 soutien de la figure 9.

Les figures 1 à 8 représentent un dispositif de positionnement 2 d'un membre inférieur d'un patient pour la pose d'une prothèse de hanche. Le dispositif de positionnement 2 comporte un socle mobile 3 destiné à reposer sur le sol. Le socle 3 est par exemple équipé de roulettes 4.

Le socle 3 comporte des moyens d'immobilisation de ce dernier vis-à-vis du sol. Les moyens d'immobilisation comportent par exemple des freins agissant sur une partie ou la totalité des roulettes, un système permettant d'escamoter ces roulettes, ou, comme cela est montré sur la figure 8, une ventouse 5 mobile entre une position escamotée et une position déployée dans laquelle cette dernière coopère avec le sol. Selon une autre variante de réalisation, les moyens d'immobilisation pourraient comporter au moins un patin antidérapant mobile entre une position escamotée et une position déployée dans laquelle ce dernier prend appuis sur le sol. Le dispositif de positionnement 2 comporte en outre deux montants 15 6 parallèles montés sur le socle 3. Chaque montant 6 est tubulaire et présente par exemple une section cylindrique, carrée ou polygonale. Selon un mode de réalisation de l'invention, chaque montant 6 est monté pivotant sur le socle 3 autour d'un axe de pivotement sensiblement horizontal. Le dispositif de positionnement 2 est agencé pour permettre par 20 exemple un déplacement angulaire des montants 6 selon un angle d'environ 1 0° de part et d'autre de la verticale. Selon ce mode de réalisation de l'invention, le dispositif de positionnement 2 comporte avantageusement des moyens d'immobilisation des montants 6 vis-à-vis du socle 3. Les moyens d'immobilisation sont de préférence agencés pour permettre un réglage continu 25 de l'inclinaison des montants 6. Le dispositif de positionnement 2 comporte de plus un chariot 7 monté coulissant sur les montants 6 selon un axe parallèle à celui des montants 6 entre une première position dans laquelle le chariot 7 est éloigné du socle 3 et une deuxième position dans laquelle le chariot 7 est rapproché du 30 socle. Le chariot 7 est de préférence déplacé manuellement entre ses première et deuxième positions par le chirurgien ou un assistant de ce dernier. Le chariot 7 comporte un boîtier 8 et des galets de roulement 9 logés dans le boîtier 8. Chaque galet de roulement 9 est agencé pour coopérer avec l'un des montants 6 lors des déplacements du chariot 7 le long des 35 montants 6.

Le dispositif de positionnement 2 comprend des moyens de blocage du chariot 7 par rapport aux montants 6. Comme montré plus particulièrement sur la figure 4, les moyens de blocage comportent une pluralité d'empreintes d'indexage 11 ménagées sur la surface extérieure de l'un 5 des montants 6 et régulièrement réparties sur la longueur dudit montant 6, et un organe de blocage 12 monté mobile sur le chariot 7 entre une première position dans laquelle l'organe de blocage 12 coopère avec l'une des empreintes d'indexage 11 de manière à bloquer le chariot 7 et une deuxième position dans laquelle l'organe de blocage 12 autorise un déplacement du 10 chariot 7 le long des montants 6. Les moyens de blocage comportent par exemple des moyens de rappel agencés pour solliciter l'organe de blocage 12 vers sa première position. Le chariot 7 comporte en outre deux poignées de préhension 13 solidaire du boîtier 8 et destinée à faciliter les déplacements du chariot 7 le 15 long des montants 6. Le dispositif de positionnement 2 comprend également un organe de guidage 14 monté pivotant sur le chariot 7 autour d'un axe de pivotement A sensiblement horizontal. L'organe de guidage 14 comprend une portion de montage 14a montée à l'intérieur du boîtier 8 du chariot et une portion tubulaire 20 14b faisant saillie du boîtier 8 à travers deux lumières 15 ménagées sur deux faces opposées du boîtier 8. La portion tubulaire 14b s'étend entre les deux montants 6 sensiblement perpendiculairement à l'axe de pivotement de l'organe de guidage 14. De préférence, la portion tubulaire 14b de l'organe tubulaire 14 est orientable autour de l'axe de pivotement A selon un angle de 25 pivotement pouvant varier entre -30° et +30° par rapport à l'horizontale. Le dispositif de positionnement 2 comprend également un arbre de support 16 monté libre en rotation dans la portion tubulaire 14b de l'organe de guidage 14. L'arbre de support 16 fait saillie de part et d'autre de la portion tubulaire 14b de l'organe de guidage 14. 30 Le dispositif de positionnement 2 comprend de plus des moyens de support montés sur l'arbre de support 16 et agencés pour supporter le pied d'un patient. Comme montré plus particulièrement sur la figure 3, les moyens de support comportent un support 17 monté sur une première extrémité de l'arbre de support 16, et une botte orthopédique 18 montée de manière 35 amovible sur le support 17 et destinée à recevoir le pied d'un patient. La botte orthopédique 18 est montée solidaire en rotation sur le support 17.

La botte orthopédique 18 comporte une partie de maintien comprenant une première portion 19a destinée à recevoir la partie postérieure du pied du patient, et une seconde portion 19b formant un appui plantaire. La partie de maintien de la botte orthopédique 18 comporte par exemple des moyens de fixation du pied du patient sur cette dernière, tel qu'un système de sangles, par exemple à accrochage du type boucle-crochet, ou un lacet. La botte orthopédique 18 comporte également une partie de montage 21 montée de manière amovible sur le support 17. La partie de maintien de la botte orthopédique 18 est de préférence montée de manière amovible sur la partie de montage 21. Ainsi, la partie de maintien de la botte orthopédique 18 peut être à usage unique. De préférence, l'axe de pivotement A est parallèle à l'axe de flexion-extension de la cheville du patient lorsque le pied de celui-ci est reçu dans la botte orthopédique 18.

Le dispositif de positionnement 2 comprend en outre des moyens d'entraînement en rotation agencés pour entraîner en rotation l'arbre de support 16 autour de son axe de manière à entraîner en rotation le membre inférieur du patient lorsque le pied de celui-ci est reçu dans la botte orthopédique 18. Les moyens d'entraînement en rotation sont par exemple agencés pour entraîner en rotation l'arbre de support 16 selon un angle de rotation supérieur à 160°, et de préférence supérieur à 220°, et par exemple d'environ 225°. Comme montré notamment sur les figures 4 à 7, les moyens d'entraînement en rotation comportent un volant d'entraînement 22 destiné à être entraîné en rotation par un utilisateur, et un élément tubulaire 23 solidaire en rotation de l'organe d'entraînement 22. L'élément tubulaire 23 est monté libre en rotation dans la portion tubulaire 14b de l'organe de guidage 14, et comporte une portion d'extrémité faisant saillie de la portion tubulaire 14b de l'organe de guidage 14 et autour de laquelle est le volant d'entraînement 22.

L'élément tubulaire 23 s'étend autour de l'arbre de support 16 et est solidaire en rotation de l'arbre de support 16. Comme montré sur la figure 6, l'arbre de support 16 comporte une encoche longitudinale 24 et l'élément tubulaire 23 comprend un bouchon d'extrémité 25 agencée pour coopérer avec l'encoche longitudinale 24 de 35 l'arbre de support 16 de manière à solidariser en rotation l'arbre de support 16 et l'élément tubulaire 23 et à autoriser un déplacement relatif en translation de l'arbre de support 16 par rapport à l'élément tubulaire 23. De façon avantageuse, le dispositif de positionnement 2 comprend des moyens d'immobilisation agencés pour immobiliser les moyens 5 d'entraînement en rotation. Les moyens d'immobilisation comportent une pluralité d'empreintes 26 ménagées sur la périphérie du volant d'entraînement 22 et décalées angulairement les unes des autres par rapport à l'axe de l'arbre de support 16, et un organe d'immobilisation 27 monté mobile sur l'organe de guidage 14 entre une première position dans laquelle l'organe d'immobilisation 10 27 coopère avec l'une des empreintes 26 de manière à immobiliser le volant d'entraînement 22 et une deuxième position dans laquelle l'organe d'immobilisation 27 autorise une rotation du volant d'entraînement 22. De préférence, les moyens d'immobilisation comportent des moyens de rappel agencés pour solliciter l'organe d'immobilisation 27 vers sa première position. 15 Comme montré sur la figure 5, l'organe de guidage 14 comprend une branche de montage 28 solidaire de la portion tubulaire 14b et sur laquelle est monté l'organe d'immobilisation 27. Le dispositif de positionnement 2 comprend également des moyens de déplacement agencés pour déplacer en translation l'arbre de support 16 20 selon son axe de manière à exercer une traction sur le membre inférieur du patient lorsque le pied de celui-ci est reçu dans la botte orthopédique 18. Comme montré notamment sur les figures 4 à 7, les moyens de déplacement comportent un volant de commande 29 destiné à être entraîné en rotation par un utilisateur, un manchon 31 monté autour de l'arbre de support 25 16 et sur lequel est monté le volant de commande 29, et une bague taraudée 32 logée dans le manchon 31. La bague taraudée 32 est agencée pour coopérer avec une portion filetée 33 de l'arbre de support 16 et est solidaire en rotation du manchon 31 et du volant de commande 31. Les moyens de déplacement sont conformés de telle sorte que, lorsqu'un utilisateur entraîne 30 en rotation le volant de commande 29, la bague taraudée 32 est également entraînée en rotation et coopère avec la portion filetée 33 de l'arbre de support 16 de manière à déplacer en translation l'arbre de support 16 par rapport à l'élément tubulaire 23 et l'organe de guidage 14. Il doit être noté que le pas du filetage ménagé sur la bague taraudé est conformé de telle sorte que le volant 35 de commande 29 ne se déplace pas en translation par rapport à l'axe de l'organe de guidage 14.

Préférentiellement, la course de déplacement axial de l'arbre de support 16 est comprise entre 20 et 120 mm, et est par exemple de l'ordre de 50 mm. Selon le mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 7, la bague taraudée 32 est formée par deux demi-bagues 32a, 32b mobiles radialement entre une première position dans laquelle les deux demi-bagues coopèrent avec la portion filetée 33 de l'arbre de support 16 et une deuxième position dans laquelle les deux demi-bagues libèrent la portion filetée 33 de l'arbre de support 32.

Le d ispositif de positionnement 2 comprend une bague de libération 34 montée mobile axialement autour du manchon 31 entre une première position dans laquelle la bague de libération 34 immobilise les deux demi-bagues 32a, 32b dans leur première position et une deuxième position dans laquelle la bague de libération 34 autorise un déplacement des deux demi-bagues 32a, 32b vers leur deuxième position. De façon avantageuse, la bague de libération 34 comporte, sur sa surface intérieure, deux séries de billes 35 agencées pour coopérer avec la surface extérieure des deux demi-bagues 32a, 32b et immobiliser ces dernières dans leur première position lorsque la bague de libération 34 est dans sa première position. La bague taraudée 32 comprend, sur sa surface extérieure, deux gorges annulaires 36 décalées axialement l'une par rapport à l'autre et agencée chacune pour être située en regard de l'une des séries de billes 35 et pour autoriser un déplacement des demi-bagues 32a, 32b vers leur deuxième position lorsque la bague de libération 34 est dans sa deuxième position. Préférentiellement, le dispositif de positionnement 2 comprend des moyens de rappel 40 agencés pour solliciter la bague de libération 34 vers sa première position. Le dispositif de positionnement 2 comporte également des moyens de retenue reliés au chariot 7 et agencés pour exercer un effort ascendant sur le chariot 7 sensiblement parallèlement aux axes des montants 6, de manière à compenser au moins partiellement l'effort exercé par le membre inférieur du patient sur le chariot 7, lorsque le pied de celui-ci est reçu dans la botte orthopédique 18. Selon le mode de réalisation de l'invention représenté sur les 35 figures, les moyens de retenue comportent deux contrepoids 37 montés coulissant respectivement dans les montants 6 et deux câbles de suspension 38 comprenant chacun une première extrémité reliée au contrepoids 37 respectif et une seconde extrémité reliée au chariot 7. Chaque câble de suspension 38 coopère avec une poulie (non représentée sur les figures) montée en partie supérieure des montants 6. Chaque contrepoids 37 peut présenter un poids d'environ 10 à 25 Kg, par exemple de l'ordre 17 Kg, avec possibilité de l'ajuster en fonction de la taille et du poids du patient à l'aide de poids additionnels pouvant être montés sur le contrepoids respectif. La figure 9 représente un dispositif de soutien 41 destiné à soutenir la cuisse d'un patient.

Le dispositif de soutien 41 comprend un montant tubulaire 42 pourvu de deux pieds 43 destinés reposer sur le sol et des moyens d'immobilisation du montant tubulaire 42 vis-à-vis du sol. Les moyens d'immobilisation comportent par exemple une ventouse 44 mobile entre une position escamotée et une position déployée dans laquelle cette dernière coopère avec le sol. Le dispositif de soutien 41 comprend en outre une colonne 45 montée de manière télescopique à l'intérieur du montant tubulaire 42. La colonne comprend une portion de soutien 46 réglable en hauteur et destinée à positionner sous la cuisse d'un patient de manière à soutenir cette dernière, et plus particulièrement sensiblement à la verticale de la tête fémorale. Le dispositif de soutien 41 comprend également des moyens de blocage de la colonne 45 par rapport au montant tubulaire 42. Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 9, les moyens de blocage comportent une pluralité de trous 47 ménagés sur la colonne 45 et régulièrement répartis sur la longueur de cette dernière, un trou (non visible sur la figure 9) ménagé sur le montant tubulaire 42 et un organe de blocage, tel qu'une goupille 48, destiné à être introduit dans le trou ménagé sur le montant tubulaire 42 et l'un des trous 47 ménagés sur la colonne 45. Le procédé de pose d'une prothèse de hanche à l'aide d'un 30 ensemble comprenant le dispositif de positionnement 2 représenté sur les figures 1 à 8 et le dispositif de soutien 41 représenté sur la figure 9 comporte les étapes suivantes consistant à : - allonger le patient sur une table opératoire 51, - immobiliser le dispositif de soutien 41 par rapport au sol à l'aide 35 de la ventouse 44, - positionner la portion de soutien 46 du dispositif de soutien 41 sous la cuisse du patient en réglant la hauteur de la colonne 45 à l'aide de l'organe de blocage 48, - immobiliser le dispositif de positionnement par rapport au sol à 5 l'aide de la ventouse 5, - positionner et fixer le pied du patient dans la botte orthopédique 18, - déplacer le chariot 7 le long des montants 6 l'aide des poignées de préhension 13, 10 - bloquer le chariot 7 dans la position souhaitée à l'aide de l'organe de blocage 12, - entraîner en rotation le volant d'entraînement 22 de manière à entraîner en rotation le membre inférieur du patient, - immobiliser le volant d'entraînement 22 à l'aide de l'organe 15 d'immobilisation 27, - entraîner en rotation le volant de commande 29 de manière à exercer une traction sur le membre inférieur du patient, et ce jusqu'à la luxation de la tête fémorale hors de la cavité cotyloïdienne, - sectionner le col fémoral et implanter une tige fémorale 20 prothétique sur le fémur du patient, et optionnellement un implant cotyloïdien, - entraîner en rotation en sens inverse le volant de commande 29 de manière à relâcher la traction exercée sur le membre inférieur, et - retirer le pied du patient hors de la botte orthopédique 18. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme 25 d'exécution de ce dispositif de positionnement et de ce dispositif de soutien, décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de positionnement (2) d'un membre inférieur d'un patient pour la pose d'une prothèse de hanche, comportant : - au moins un montant (6), - un chariot (7) monté mobile sur le montant (6) entre une première position dans laquelle le chariot (7) est éloigné du sol et une deuxième position dans laquelle le chariot (7) est rapproché du sol, - un organe de guidage (14) monté pivotant sur le chariot (7) autour 10 d'un axe de pivotement sensiblement horizontal, l'organe de guidage (14) comprenant une portion tubulaire (14b) s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe de pivotement de l'organe de guidage, - un arbre de support (16) monté libre en rotation dans la portion tubulaire (14b) de l'organe de guidage (14), 15 - des moyens de support (17, 18) montés sur l'arbre de support (16) et agencés pour supporter le pied d'un patient, et - des moyens d'entraînement en rotation agencés pour entraîner en rotation l'arbre de support (16) autour de son axe de manière à entraîner en rotation le membre inférieur du patient lorsque le pied de celui-ci est installé sur 20 les moyens de support (17, 18).
2. 2. Dispositif de positionnement (2) selon la revendication 1, dans lequel les moyens d'entraînement en rotation comportent un organe d'entraînement (22) destiné à être entraîné en rotation par un utilisateur, et un 25 élément tubulaire (23) solidaire en rotation de l'organe d'entraînement (22), l'élément tubulaire (23) étant monté autour de l'arbre de support (16) et étant solidaire en rotation de l'arbre de support (16).
3. 3. Dispositif de positionnement (2) selon la revendication 2, dans 30 lequel l'élément tubulaire (16) s'étend au moins en partie dans la portion tubulaire (14b) de l'organe de guidage (14) et est monté libre en rotation par rapport à la portion tubulaire de l'organe de guidage (14).
4. 4. Dispositif de positionnement (2) selon l'une des revendications 1 35 à 3, lequel comprend des moyens d'immobilisation agencés pour immobiliser les moyens d'entraînement en rotation. . Dispositif de positionnement (2) selon les revendications 2 et 4, dans lequel les moyens d'immobilisation comportent une pluralité d'empreintes (26) ménagées sur l'organe d'entraînement (22) et décalées angulairement par 5 rapport à l'axe de l'arbre de support (16), et un organe d'immobilisation (27) monté mobile sur l'organe de guidage (14) entre une première position dans laquelle l'organe d'immobilisation (17) coopère avec l'une des empreintes (26) de manière à immobiliser l'organe d'entraînement (22) et une deuxième position dans laquelle l'organe d'immobilisation (27) autorise une rotation de 10 l'organe d'entraînement (22). 6. Dispositif de positionnement (2) selon l'une des revendications 1 à 5, lequel comprend des moyens de déplacement agencés pour déplacer en translation l'arbre de support (16) sensiblement selon son axe de manière à 15 exercer une traction sur le membre inférieur du patient lorsque le pied de celui-ci est installé sur les moyens de support. 7. Dispositif de positionnement (2) selon la revendication 6, dans lequel les moyens de déplacement comportent un organe de commande (29) 20 destiné à être entraîné en rotation par un utilisateur, et une bague taraudée (32) solidaire en rotation de l'organe de commande (29), la bague taraudée (32) étant montée autour de l'arbre de support (16) et étant agencée pour coopérer avec une portion filetée (33) de l'arbre de support (16). 25 8. Dispositif de positionnement (2) selon la revendication 7, dans lequel la bague taraudée (32) est formée par deux demi-bagues (32a, 32b) mobiles entre une première position dans laquelle les deux demi-bagues coopèrent avec la portion filetée (33) de l'arbre de support (16) et une deuxième position dans laquelle les deux demi-bagues libèrent la portion filetée 30 (33) de l'arbre de support (16). 9. Dispositif de positionnement (2) selon la revendication 8, lequel comprend des moyens de libération mobiles entre une première position dans laquelle les moyens de libération immobilisent les deux demi-bagues (32a, 35 32b) dans leur première position et une deuxième position dans laquelle lesmoyens de libération autorisent un déplacement des deux demi-bagues (32a, 32b) vers leur deuxième position. 10. Dispositif de positionnement (2) selon l'une des revendications 5 1 à 9, dans lequel les moyens de support comportent un support (17) monté sur l'arbre de support (16), et une botte orthopédique (18) montée sur le support (17) et destinée à recevoir le pied d'un patient. 11. Dispositif de positionnement (2) selon l'une des revendications 10 1 à 10, lequel comporte des moyens de retenue reliés au chariot (7) et agencés pour exercer un effort ascendant sur le chariot (7) sensiblement parallèlement à l'axe du montant (6), de manière à compenser au moins partiellement l'effort exercé par le membre inférieur du patient sur le chariot, lorsque le pied de celui-ci est installé sur les moyens de support (17, 18). 15 12. Dispositif de positionnement (2) selon la revendication 11, dans lequel les moyens de retenue comportent au moins un contrepoids (37) et au moins un câble de suspension (38) comprenant une première extrémité reliée au contrepoids (37) et une seconde extrémité reliée au chariot (7). 13. Ensemble pour la pose d'une prothèse de hanche, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de positionnement (2) selon l'une des revendications 1 à 12, et un dispositif de soutien comprenant une portion de soutien réglable en hauteur et destinée à soutenir la cuisse d'un patient. 20 25