FR2991860A1 - Support de lit reglable en hauteur et adaptable a differentes dimensions de cadre de sommier - Google Patents

Abstract

Le support (1) de lit comprend un châssis inférieur (11), un châssis supérieur (10),qui comporte un cadre supérieur (100, 101) définissant un axe central longitudinal (A), et qui est adapté pour supporter un sommier de lit, et des moyens de levage (12) qui sont interposés entre le châssis supérieur et le châssis inférieur et qui permettent de déplacer verticalement le châssis supérieur (10) par rapport au châssis inférieur (11), de préférence sans déplacement latéral ou longitudinal du châssis supérieur dans un plan horizontal, de manière à régler la hauteur du châssis supérieur par rapport au châssis inférieur. Le châssis supérieur (10) comporte, de part et d'autre de l'axe central longitudinal (A), des extensions latérales supérieures (102) qui sont mobiles par rapport au cadre supérieur (100 ; 101), et permettent un réglage de la largeur (L) du châssis supérieur (10). Le support comporte en outre des moyens (112 ; 113 ; 115) de réglage de la portée au sol du châssis inférieur (11).

Description

SUPPORT DE LIT REGLABLE EN HAUTEUR ET ADAPTABLE A DIFFERENTES DIMENSIONS DE CADRE DE SOMMIER Domaine technique La présente invention concerne un support de lit, réglable en hauteur, adaptable à différentes dimensions de sommier de lit, et adapté notamment pour une mise en oeuvre à domicile, en particulier mais non exclusivement dans le cadre d'une prise en charge médicale à domicile. Art antérieur Les lits dits médicalisés sont utilisés non seulement en milieu hospitalier, mais également de plus en plus souvent à domicile dans le cadre d'une prise en charge du patient à son domicile. Pour le confort du patient, ces lits médicalisés doivent pouvoir être facilement réglés en hauteur, et être abaissés suffisamment notamment 15 pour faciliter l'alitement du patient. Il existe à ce jour des supports de lit médicalisé, qui sont décrits par exemple dans le brevet américain US 7 757 313 et dans la demande de brevet FR 2 889 804, et qui sont équipés de vérins pour le réglage en hauteur du support. 20 Dans le brevet américain US 7 757 313, les moyens de réglage en hauteur du support ne permettent pas un déplacement du lit uniquement dans un plan vertical, ce qui rend le support encombrant, adapté certes à une utilisation en milieu hospitalier, mais moins adapté à une utilisation à domicile. En outre, il est prévu dans une variante la largeur du support de 25 lit est adaptable, mais dans ce cas le support de lit doit être fixé au sol si l'on veut éviter les risques de basculement. Dans la demande de brevet FR 2 889 804, les moyens de réglage en hauteur du support comportent un vérin actionnant des ciseaux verticaux, et permettent avantageusement de déplacer verticalement un lit 30 fixé sur le support, sans déplacement latéral ou longitudinal du lit dans un plan horizontal. Cependant dans la demande de brevet FR 2 889 804, le lit médicalisé et son support forment un tout et ne sont pas désolidarisables, et surtout le support n'est pas adapté pour être utilisé avec des sommiers de lit ayant des dimensions différentes. Il existe ainsi un besoin, non satisfait à ce jour, d'un support de lit, qui est réglable en hauteur, qui présente un encombrement faible et est facilement transportable, qui est facilement adaptable à différentes dimensions de cadre de sommier de lit, tout en étant stable au sol, et qui par conséquent peut indifféremment être facilement utilisé en milieu hospitalier ou à domicile, notamment, mais pas exclusivement, dans le cadre d'une prise en charge médicale d'un patient à domicile.

Objectif de l'invention La présente invention a pour principal objectif de proposer un nouveau support de lit satisfaisant au besoin susvisé. Résumé de l'invention L'invention a ainsi pour premier objet un support de lit, qui de manière connue, notamment dans la demande de brevet FR 2 889 804, comprend un châssis inférieur, un châssis supérieur, qui comporte un cadre supérieur définissant un axe central longitudinal, et qui est adapté pour supporter un sommier de lit, et des moyens de levage, qui sont interposés entre le châssis supérieur et le châssis inférieur, et qui permettent de déplacer verticalement le châssis supérieur par rapport au châssis inférieur sans déplacement latéral ou longitudinal du châssis supérieur dans un plan horizontal, de manière à régler la hauteur du châssis supérieur par rapport au châssis inférieur. De manière caractéristique selon l'invention, le châssis supérieur comporte, de part et d'autre dudit axe central longitudinal, des extensions latérales supérieures, qui sont mobiles par rapport au cadre supérieur, et permettent un réglage de la largeur (L) du châssis supérieur. Le support comporte en outre des moyens de réglage de la portée au sol du châssis inférieur.

De manière facultative et optionnelle, le support de l'invention peut comporter les caractéristiques techniques additionnelles suivantes, prises isolément ou en combinaison les unes avec les autres : - les extensions latérales supérieures peuvent coulisser latéralement par rapport au cadre supérieur de manière à permettre un réglage de la largeur (L) du châssis supérieur. - le cadre supérieur du châssis supérieur comprend deux traverses supérieures reliées par au moins deux longerons supérieurs, et le support comprend au moins quatre extensions latérales supérieures qui sont montées coulissantes respectivement à chaque extrémité des traverses supérieures et dans le prolongement des traverses supérieures. - chaque extension latérale est pourvue d'une butée latérale permettant un blocage latéral d'un cadre de sommier posé sur le châssis supérieur. - chaque butée latérale comporte un passage permettant d'enfiler une sangle de fixation et de serrage à travers la butée latérale. - la butée latérale est positionnée au voisinage d'une extrémité distale de l'extension latérale supérieure. - la butée latérale est fixe par rapport à l'extension latérale. - Il comporte des moyens de serrage des butées latérales, lesquels moyens de serrage permettent un déplacement latéral de chaque butée latérale en direction du cadre supérieur du châssis supérieur, de manière à permettre un serrage de ladite butée latérale contre le cadre d'un sommier posé sur le châssis supérieur. - les moyens de serrage comportent au moins une sangle de fixation et de serrage, qui est adaptée pour être fixée sur le cadre supérieur du châssis supérieur, et pour être passée à travers au moins une butée latérale d'une extension latérale, de manière à former une boucle fermée de longueur réglable, et qui permet, en réglant la longueur de la boucle, un déplacement latéral de ladite butée latérale vers le cadre supérieur du châssis supérieur, de manière à permettre un serrage de ladite butée latérale contre le cadre d'un sommier posé sur le châssis supérieur. - le cadre supérieur du châssis supérieur comporte au moins un élément d'ancrage qui permet de fixer une extrémité d'une sangle de fixation et de serrage. - chaque sangle de fixation et de serrage est pourvue d'un moyen de réglage, qui permet de former avec la sangle une boucle fermée et de régler la longueur de ladite boucle fermée, de telle sorte qu'en raccourcissant la longueur de la boucle fermée de la sangle, on déplace latéralement la butée latérale. - Il comporte une sangle de fixation et de serrage pour chaque extension latérale supérieure. - le châssis inférieur comporte un cadre inférieur comprenant deux traverses inférieures reliées par au moins deux longerons inférieurs ; les longerons et les traverses du châssis inférieur se croisent au voisinage de leurs extrémités de telle sorte qu'il existe entre l'extrémité de chaque traverse et le longeron le plus proche une distance de sécurité latérale minimale (Ymin), et entre l'extrémité de chaque longeron et la traverse la plus proche une distance de sécurité longitudinale minimale (Xmin). - la distance de sécurité longitudinale minimale (Xmin) et la distance de sécurité latérale minimale (Ymin) sont chacune au moins égale à 120mm. - les moyens de réglage de la portée au sol du châssis inférieur permettent de régler la portée latérale du châssis inférieur et permettent de régler la portée longitudinale du châssis inférieur indépendamment l'une de l'autre. - le châssis inférieur comporte un cadre inférieur comprenant deux traverses inférieures reliées par au moins deux longerons inférieurs, et les moyens de réglage de la portée au sol du châssis inférieur comportent quatre extensions latérales inférieures, qui sont montées coulissantes respectivement à chaque extrémité des traverses inférieures et dans le prolongement des traverses inférieures, et qui permettent de régler la portée latérale au sol du châssis inférieur, et quatre extensions longitudinales inférieures, qui sont montées coulissantes respectivement à chaque extrémité des longerons inférieurs et dans le prolongement des longerons inférieurs, et qui permettent de régler la portée longitudinale au sol du châssis inférieur. - les moyens de levage comportent deux ciseaux verticaux et un vérin d'actionnement des ciseaux. - le châssis inférieur comporte un cadre inférieur comprenant deux traverses inférieures reliées par au moins deux longerons inférieurs, et les ciseaux des moyens de levage sont fixés sur le châssis inférieur et sur le châssis supérieur en sorte d'être entièrement logés dans un volume de sécurité délimité par les longerons et traverses du châssis supérieur et du châssis inférieur. - le châssis inférieur est équipé de pieds réglables individuellement en hauteur.

L'invention a également pour deuxième objet un support de lit, qui de manière connue, notamment dans la demande de brevet FR 2 889 804, comprend un châssis inférieur, un châssis supérieur, qui comporte un cadre supérieur définissant un axe central longitudinal, et qui est adapté pour supporter un sommier de lit, et des moyens de levage qui sont interposés entre le châssis supérieur et le châssis inférieur et qui permettent de déplacer verticalement le châssis supérieur par rapport au châssis inférieur de manière à régler la hauteur du châssis supérieur par rapport au châssis inférieur. De manière caractéristique selon l'invention, le châssis supérieur 30 comporte, de part et d'autre dudit axe central longitudinal, des extensions latérales supérieures, qui sont mobiles par rapport au cadre supérieur, et qui permettent un réglage de la largeur (L) du châssis supérieur ; chaque extension latérale supérieure comporte une butée latérale permettant un blocage latéral d'un cadre de sommier posé sur le châssis supérieur. Le support comporte en outre des moyens de serrage des butées latérales, lesquels moyens de serrage permettent un déplacement latéral de chaque butée latérale en direction du cadre supérieur, de manière à permettre un serrage de ladite butée latérale contre le cadre d'un sommier posé sur le châssis supérieur. De manière facultative et optionnelle, le support de l'invention peut 10 comporter les caractéristiques techniques additionnelles suivantes, prises isolément ou en combinaison les unes avec les autres : - Les moyens de levage permettent de déplacer verticalement le châssis supérieur par rapport au châssis inférieur, sans déplacement latéral ou longitudinal du châssis supérieur dans un plan horizontal. 15 - le support comporte des moyens de réglage de la portée au sol du châssis inférieur. De manière facultative et optionnelle, le support de l'invention peut comporter les caractéristiques techniques additionnelles susvisées, énoncées précédemment dans le cadre du premier objet précité. 20 Brève description des figures Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'une variante préférée de réalisation, laquelle description est faite, à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins 25 annexés parmi lesquels : - La figure 1 est une représentation en perspective d'une variante préférée de réalisation d'un support de lit, le châssis supérieur étant réglé en position haute maximale. - La figure 2 est une représentation partielle du support de la figure 1 30 équipé d'une sangle de fixation et de serrage. - La figure 3 est une vue de détail partielle d'un cadre de sommier qui est posé sur le châssis supérieur du support de la figure 2, et qui solidarisé audit châssis supérieur au moyen d'une sangle de fixation et de serrage, laquelle sangle de fixation et de serrage forme une boucle fermé et permet de serrer une butée latérale du châssis supérieur contre le cadre de sommier. Description détaillée En référence à la figure 1, dans une variante préférée de réalisation, le support 1 pour lit comporte un châssis supérieur 10 adapté pour supporter un sommier de lit (non représenté sur la figure 1), un châssis inférieur 11, et des moyens de levage 12 qui sont interposés entre le châssis supérieur 10 et le châssis inférieur 11. Ce support 1 peut être utilisé pour supporter un sommier de lit en milieu hospitalier ou similaire, ou peut être utilisé pour supporter un 15 sommier de lit à domicile, et peut notamment s'adapter à différents types et/ou formats de cadres de sommier de lit existants. Sur cette figure 1, la direction longitudinale du support 1 est identifiée par la double flèche X; la direction latérale du support 1 est identifiée par la double flèche Y; la direction verticale du support est 20 identifiée par la double flèche Z. Le châssis supérieur 10 comporte : - un cadre tubulaire mécano-soudé définissant un axe central longitudinal A, et comportant deux tubes 101, qui forment deux traverses supérieures, et qui sont soudés sur deux tubes 100 25 formant deux longerons supérieurs, et - quatre tubes 102, qui sont montés coulissants respectivement à chaque extrémité des traverses supérieures 101, et dans le prolongement des traverses supérieures 101, et qui forment ainsi, de part et d'autre de l'axe central longitudinal A, des extensions 30 latérales supérieures permettant un réglage de la largeur L du châssis supérieur 10.

Plus particulièrement, chaque extension latérale supérieure 102 peut coulisser dans la traverse 101 correspondante, et peut être individuellement bloquée en translation, au moyen d'une molette de blocage 102a, dans n'importe quelle position latérale par rapport à la traverse 101, de manière à adapter la largeur L du châssis supérieur à la largeur du cadre de sommier de lit. Lorsque les quatre extensions 102 sont complètement rentrées à l'intérieur des traverses 101, la largeur du châssis supérieur 10 correspond sensiblement à la longueur fixe Lmin des traverses 101.

Dans la variante illustrée sur la figure 1, le châssis supérieur 10 comporte également deux garde-corps tubulaires 103, qui sont insérés et montés coulissants aux extrémités distales des extensions 102, et qui peuvent être bloqués en translation par rapport aux extensions 102, au moyen de molettes de blocage 103a.

Le châssis inférieur 11 comporte : - un cadre inférieur comprenant deux tubes 111, qui forment deux traverses inférieures, et qui sont soudés à deux longerons inférieurs 110, - quatre tubes 112 formant quatre extensions latérales inférieures, qui sont montées coulissantes respectivement à chaque extrémité des traverses inférieures 111 et dans le prolongement des traverses inférieures 111, et - quatre tubes 113 formant quatre extensions longitudinales inférieures, qui sont montées coulissantes respectivement à chaque extrémité des longerons inférieurs 110 et dans le prolongement des longerons inférieurs 110. Les extensions latérales inférieures 112 et les extensions longitudinales inférieures 113 permettent de régler la portée au sol du châssis inférieur, et ainsi d'adapter cette portée en fonction des dimensions transversale et longitudinale du cadre de sommier de lit supporté par le châssis supérieur 10, de manière à obtenir une parfaite 2 99 1860 9 stabilité de l'ensemble support 1/ lit. Le réglage de la portée longitudinale (direction X) est avantageusement indépendant du réglage de la portée latérale (direction Y). Plus particulièrement, dans la variante particulière de réalisation de 5 la figure 1, chaque extension latérale inférieure 112 et chaque extension longitudinale inférieure 113 peut être individuellement bloquée en translation par rapport aux longerons 110 ou traverses 111, au moyen d'une mollette de blocage 115. Avantageusement, dans la variante particulière de réalisation de la 10 figure 1, les longerons 110 et les traverses 111 du châssis inférieur 11 se croisent au voisinage de leurs extrémités 110a, 111a, de telle sorte qu'il existe entre l'extrémité 111a de chaque traverse 111 et le longeron 110 le plus proche une distance de sécurité latérale minimale Ymin, et entre l'extrémité 110a de chaque longeron 110 et la traverse 111 la plus proche 15 une distance de sécurité longitudinale minimale Xmin. Ces distances de sécurité minimale Xmin et Ymin permettent de délimiter au sol un périmètre de sécurité minimum autour du support 1, et de réduire les risques de pincement de doigts lors des mouvements de montée ou descente du châssis supérieur 10. De préférence, Xmin et Ymin valent chacune au 20 moins 120mm. Les moyens de levage 12 permettent d'une manière générale de déplacer verticalement (direction Z) le châssis supérieur 10 par rapport au châssis inférieur 11, sans déplacement latéral (direction Y) ou longitudinal (direction X) du châssis supérieur 10 dans un plan horizontal, de manière 25 à régler la hauteur du châssis supérieur 10 par rapport au châssis inférieur 11. Plus particulièrement, dans la variante particulière de réalisation de la figure 1, les moyens de levage 12 comportent deux ciseaux verticaux 120, reliant les deux châssis supérieur 10 et inférieur 11 et un vérin 30 d'actionnement central 121, qui peut être de type électrique, pneumatique ou hydraulique.

En fonctionnement, la commande de la sortie de la tige du vérin 121 permet d'augmenter la hauteur des croisillons formés par les ciseaux 120, et de ce fait de lever verticalement le châssis supérieur 10 et d'augmenter la hauteur du châssis supérieur 10 par rapport au châssis inférieur 11 ; à 5 l'inverse la commande du vérin 121 permettant de rentrer la tige du vérin permet de diminuer la hauteur des croisillons formés par les ciseaux 120, et de ce fait d'abaisser le châssis supérieur 10 et de réduire la hauteur du châssis supérieur 10 par rapport au châssis inférieur 11. Au cours de ces mouvements de réglage de hauteur, les extrémités supérieures 120a des 10 deux ciseaux 120 sont guidées en translation par rapport aux longerons supérieurs 100 dans des glissières adaptées 107, et les extrémités inférieures 120b des deux ciseaux 120 sont guidées en translation par rapport aux longerons inférieurs 110 dans des glissières adaptées 114. De préférence, une télécommande filaire ou sans fil permet de 15 commander le vérin 121 et de régler à distance la hauteur du châssis supérieur 10. Dans la variante illustrée sur la figure 1, les ciseaux 120 des moyens de levage 12 sont fixés sur le châssis inférieur 11 et sur le châssis supérieur 10 en sorte d'être entièrement logés dans un volume de sécurité délimité 20 par les longerons 100,110 et traverses 101, 111. Il convient de noter que la mise en oeuvre des extensions latérales inférieures 112, des extensions longitudinales inférieures 113 et des extensions latérales supérieures 102, combinée à la mise en oeuvre des moyens levage 12, permet avantageusement d'obtenir un support de très 25 faible encombrement, très facilement transportable, tout en étant facilement adaptable à des cadres de sommiers pouvant avoir des dimensions différentes, sans préjudice pour la stabilité au sol du support. L'invention n'est pas limitée à la mise en oeuvre de moyens de levage comportant des ciseaux verticaux 120 actionnés par un vérin 121, mais 30 s'étend à la mise en oeuvre de tout moyen de levage permettant de déplacer verticalement le châssis supérieur 10 par rapport châssis inférieur 11, de préférence, mais pas nécessairement, sans déplacement latéral ou longitudinal du châssis supérieur 10 dans un plan horizontal, de manière à régler la hauteur du châssis supérieur 10 par rapport au châssis inférieur 11. Par exemple, les ciseaux verticaux 120 actionnés par le vérin 121 peuvent être remplacés par des vérins verticaux, cette solution étant toutefois plus onéreuse à fabriquer. Pour la fixation d'un cadre de sommier sur le châssis supérieur 10, chaque extension latérale supérieure 102 est pourvue, au voisinage de son extrémité distale 102b, d'une butée latérale 104, qui est fixe par rapport à l'extension latérale supérieure 102, et qui permet un blocage latéral d'un cadre de sommier posé sur le châssis supérieur 10. Plus particulièrement, dans la variante de réalisation particulière de la figure 1, chaque butée latérale 104 est constituée par un crochet soudé sur la face supérieure de l'extension latérale 102, et comportant un passage 104a qui permet d'enfiler une sangle de fixation et de serrage 3 (figure 2) à travers la butée 104. Chaque traverse supérieure 101 comporte un élément d'ancrage central 105, sous la forme d'un crochet soudé au centre et sur la face supérieure de la traverse 101, et permettant de fixer l'extrémité d'une sangle de fixation et de serrage 3 (figure 2). Chaque traverse supérieure 101 comporte également, au voisinage de chacune de ses deux extrémités 101a, un crochet additionnel 106 soudé sur la face supérieure de la traverse 101, et comportant un passage 106a permettant d'enfiler une sangle de fixation et de serrage 3 à travers le crochet de guidage 106. Le crochet 106 25 a pour fonction de guider la sangle de fixation et de serrage 3 de manière à la maintenir en position sur la traverse 101 et sur son extension latérale 102. Pour transporter le support 1 jusqu'à son lieu d'utilisation, tel que par exemple le domicile d'un patient, les gardes corps 103, et les extensions 102, 112 et 113 sont démontés et retirés des châssis 10 et 11 du support, et 30 le châssis supérieur 10 est abaissé au maximum à l'aide des moyens de levage 12, de telle sorte que le support 1 occupe un encombrement minimum pendant son transport. Une fois le support et ses accessoires (gardes corps 103, et les extensions 102, 112 et 113) amenés sur un lieu d'utilisation, tel que par exemple le domicile d'un patient, on installe le support et le lit, par exemple 5 en procédant de la manière suivante. Les extensions 102, 112 et 113 sont montées sur les châssis 10 et 11 du support, par exemple en étant sorties au maximum des longerons et traverses des châssis 10 et 11, tel qu'illustré par exemple sur la figure 1. Puis, en référence à la figure 2, pour chaque extension latérale 102, 10 on fixe l'extrémité 3a d'une sangle de fixation et de serrage 3 sur l'élément d'ancrage central 105 par exemple à l'aide d'un mousqueton 30 ou équivalent, et on passe le reste de la sangle à travers un crochet de guidage 106 et à travers le crochet 104, à fonction de butée latérale, de l'extension latérale 102. On procède ainsi pour chaque extension latérale 102.

15 Ensuite, on positionne un sommier de lit 4 (figure 3) sur le châssis supérieur 10 du support, le cadre 40 du sommier étant positionné entre les butées latérales 104 du châssis supérieur 10. Ensuite, en référence à la figure 3, avec chaque sangle de fixation et de serrage 3, on forme une boucle autour du montant longitudinal 40a du 20 cadre de sommier 40, et on ferme cette boucle en passant l'extrémité libre de la sangle dans un organe de verrouillage par serrage 31 qui est fixé sur la sangle 3 et qui permet de régler la longueur de la boucle. Ensuite, en tirant sur l'extrémité libre 3b de la sangle 3, on réduit la longueur de la boucle formée par la sangle, de telle sorte que la boucle de 25 sangle exerce une traction sur la butée latérale 104 et rapproche cette butée latérale 104 du cadre de sommier 40 par coulissement de l'extension latérale 102. Le raccourcissement de la boucle de sangle est opérée jusqu'à ce que la butée latérale 104 soit serrée contre le cadre de sommier 40. On procède de la même manière pour chaque extension latérale 102 30 et au moyen de la sangle 3 correspondante. A l'issue de ces opérations, le cadre de sommier est bloqué par serrage entre les butées latérales 104 et est solidarisé au châssis supérieur 10 par les sangles de fixation et de serrage 3. Enfin, le cas échéant, afin d'obtenir un encombrement au sol minimum tout en obtenant la stabilité requise pour le support 1, on règle 5 judicieusement la portée au sol du châssis inférieur 11 au moyen des extensions latérales 112 et longitudinales 113. Une fois la portée au sol réglée, on bloque en position chaque extension latérale 112 et chaque extension longitudinale 113 au moyen des molettes de blocage 115. E régale de la portée au sol du châssis inférieur 11 permet avantageusement 10 de stabiliser au sol l'ensemble support 1/lit, sans qu'il soit nécessaire de fixer au sol le support 1. Dans la variante illustrée sur la figure 1, le support 1 comporte de manière facultative des pieds 116, qui sont réglables individuellement en hauteur, et qui permettent de supporter au sol le châssis inférieur 11.

15 Chaque pied 116 comporte par exemple un patin destiné à être en contact avec le sol et, pour le réglage de la distance du patin par rapport au châssis inférieur 11, une tige filetée qui est enfilée dans un trou taraudé adapté du châssis inférieur 11. Ces pieds 116 réglables en hauteur permettent un rattrapage de niveau lorsque le sol n'est pas parfaitement horizontal, et 20 permettent également de surélever légèrement le châssis inférieur 11 par rapport au sol. Ces pieds 116 pourraient être remplacés par des roulettes, éventuellement réglables individuellement en hauteur. Une fois le patient alité, les garde-corps 103 peuvent être montés sur les extensions latérales supérieures 102, et on peut régler la hauteur du lit 25 au moyen de la télécommande qui permet de commander le vérin 121. Dans la variante de réalisation qui a été décrite, le serrage des butées latérales 104 est obtenu au moyen de sangles de serrage 3. Dans le cadre de l'invention, le serrage de ces butées 104 contre le cadre de sommier pourrait être obtenu à l'aide de toute autre moyen de serrage 30 équivalent permettant de régler la position latérale des butées latérales104. Dans la variante de réalisation qui a été décrite, et qui est illustrée sur la figure 1, chaque butée latérale 104 est fixe par rapport à l'extension latérale supérieure 102 correspondante, de telle sorte que le serrage d'une sangle 3 permet le coulissement latéral de l'extension latérale supérieure 102, et de ce fait simultanément le réglage de la largeur L du châssis supérieur 10 et le serrage de la butée latérale 104 contre le cadre d'un sommier posé sur le châssis supérieur 10. Dans une autre variante couverte par l'invention, la butée latérale 104 peut être mobile, et notamment coulissante latéralement, par rapport à l'extension latérale supérieure 102 correspondante. Dans ce cas le serrage d'une sangle 3 permet le coulissement latéral de la butée latérale 104 et le serrage de la butée latérale 104 contre le cadre d'un sommier posé sur le châssis supérieur 10, sans déplacement latéral de l'extension latérale 102.

Claims (19)

1. REVENDICATIONS1. Support (1) de lit comprenant un châssis inférieur (11), un châssis supérieur (10) qui comporte un cadre supérieur (100, 101) définissant un axe central longitudinal (A), et qui est adapté pour supporter un sommier de lit, et des moyens de levage (12), qui sont interposés entre le châssis supérieur (10) et le châssis inférieur (11), et qui permettent de déplacer verticalement le châssis supérieur (10) par rapport au châssis inférieur (11) sans déplacement latéral ou longitudinal du châssis supérieur dans un plan horizontal, de manière à régler la hauteur du châssis supérieur par rapport au châssis inférieur, caractérisé en ce que le châssis supérieur (10) comporte, de part et d'autre de l'axe central longitudinal (A), des extensions latérales supérieures (102) qui sont mobiles par rapport au cadre supérieur (100; 101), et qui permettent un réglage de la largeur (L) du châssis supérieur (10), et en ce qu'il comporte en outre des moyens (112; 113 ;115) de réglage de la portée au sol du châssis inférieur (11).
2. 2. Support selon la revendication 1, dans lequel les extensions latérales supérieures (102) peuvent coulisser latéralement par rapport au cadre supérieur (100; 101) de manière à permettre un réglage de la largeur (L) du châssis supérieur (10).
3. 3. Support selon la revendication 2, dans lequel le cadre supérieur du châssis supérieur (10) comprend deux traverses supérieures (101) reliées par au moins deux longerons supérieurs (100), et le support comprend au moins quatre extensions latérales supérieures (102) qui sont montées coulissantes respectivement à chaque extrémité des traverses supérieures (101) et dans le prolongement des traverses supérieures (101).
4. 4. Support selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel chaque extension latérale (10) est pourvue d'une butée latérale (104) permettant un blocage latéral d'un cadre de sommier posé sur le châssissupérieur.
5. 5. Support selon la revendication 4, dans lequel chaque butée latérale (104) comporte un passage (104a) permettant d'enfiler une sangle de fixation et de serrage (3) à travers la butée latérale.
6. 6. Support selon l'une quelconque des revendications 4 ou 5, dans lequel la butée latérale (104) est positionnée au voisinage d'une extrémité distale (102b) de l'extension latérale supérieure (102).
7. 7. Support selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, dans lequel la butée latérale (104) est fixe par rapport à l'extension latérale (102).
8. 8. Support selon l'une quelconque des revendications 4 à 7, comportant des moyens (3) de serrage des butées latérales (104), lesquels moyens de serrage permettent un déplacement latéral de chaque butée latérale (104) en direction du cadre supérieur (100; 101) du châssis supérieur (10), de manière à permettre un serrage de ladite butée latérale (104) contre le cadre (40) d'un sommier posé sur le châssis supérieur (10).
9. 9. Support selon la revendication 8 et l'une quelconque des revendications 4 à 7, dans lequel les moyens de serrage comportent au moins une sangle de fixation et de serrage (3), qui est adaptée pour être fixée sur le cadre supérieur (100, 101) du châssis supérieur (10), et pour être passée à travers au moins une butée latérale (104) d'une extension latérale (102), de manière à former une boucle fermée de longueur réglable, et qui permet, en réglant la longueur de la boucle, un déplacement latéral de ladite butée latérale (104) vers le cadre supérieur (100, 101) du châssis supérieur (10), de manière à permettre un serrage de ladite butée latérale(104) contre le cadre d'un sommier posé sur le châssis supérieur (10).
10. 10. Support selon la revendication 9, dans lequel le cadre supérieur (100; 101) du châssis supérieur (10) comporte au moins un élément d'ancrage (105) qui permet de fixer une extrémité (3a) d'une sangle de fixation et de serrage (3).
11. 11. Support selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, dans lequel 2 991 860 17 chaque sangle de fixation et de serrage (3) est pourvue d'un moyen de réglage (31), qui permet de former avec la sangle une boucle fermée et de régler la longueur de ladite boucle fermée, de telle sorte qu'en raccourcissant la longueur de la boucle fermée de la sangle, on déplace 5 latéralement la butée latérale (104).
12. 12. Support selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, comportant une sangle de fixation et de serrage (3) pour chaque extension latérale supérieure (102).
13. 13. Support selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, dans lequel le 10 châssis inférieur (11) comporte un cadre inférieur comprenant deux traverses inférieures (11) reliées par au moins deux longerons inférieurs (110), et dans lequel les longerons (110) et les traverses (111) du châssis inférieur (11) se croisent au voisinage de leurs extrémités (110a ; 111a) de telle sorte qu'il existe entre l'extrémité (111a) de chaque 15 traverse (111) et le longeron (110) le plus proche une distance de sécurité latérale minimale (Ymin), et entre l'extrémité (110a) de chaque longeron (110) et la traverse (111) la plus proche une distance de sécurité longitudinale minimale (Xmin).
14. 14. Support selon la revendication 13, dans lequel la distance de sécurité 20 longitudinale minimale (Xmin) et la distance de sécurité latérale minimale (Ymin) sont chacune au moins égale à 120mm.
15. 15. Support selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, dans lequel les moyens (112; 113; 115) de réglage de la portée au sol du châssis inférieur (11) permettent de régler la portée latérale du châssis inférieur 25 (11) et permettent de régler la portée longitudinale du châssis inférieur (11) indépendamment l'une de l'autre.
16. 16. Support selon la revendication 15, dans lequel le châssis inférieur (11) comporte un cadre inférieur comprenant deux traverses inférieures (111) reliées par au moins deux longerons inférieurs (110), et les moyens 30 (112; 113115) de réglage de la portée au sol du châssis inférieur (11) comportent quatre extensions latérales inférieures (112), qui sontmontées coulissantes respectivement à chaque extrémité des traverses inférieures (111) et dans le prolongement des traverses inférieures (111), et qui permettent de régler la portée latérale au sol du châssis inférieur (11), et quatre extensions longitudinales inférieures (113), qui sont montées coulissantes respectivement à chaque extrémité des longerons inférieurs (110) et dans le prolongement des longerons inférieurs (110), et qui permettent de régler la portée longitudinale au sol du châssis inférieur (11).
17. 17. Support selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, dans lequel les moyens de levage (12) comportent deux ciseaux verticaux (120) et un vérin (121) d'actionnement des ciseaux.
18. 18. Support selon la revendication 17, dans lequel le châssis inférieur (11) comporte un cadre inférieur comprenant deux traverses inférieures (11) reliées par au moins deux longerons inférieurs (110), et les ciseaux (120) des moyens de levage (12) sont fixés sur le châssis inférieur (11) et sur le châssis supérieur (10) en sorte d'être entièrement logés dans un volume de sécurité délimité par les longerons (100,110) et traverses (101, 111) du châssis supérieur (10) et du châssis inférieur (11).
19. 19. Support selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, dans lequel le châssis inférieur (11) est équipé de pieds (116) réglables individuellement en hauteur.