OUTILLAGE DE LEVAGE La présente invention se rapporte à un outillage de levage susceptible d'être intercalé entre une charge à soulever et un système de préhension, permettant de rendre plus sûre la manipulation de la charge. D'après le document FR-2.586.442, on connait un dispositif de levage comprenant un bâti supportant d'une part une manille susceptible d'être saisie par un engin de levage et d'autre part un coulisseau supportant des mâchoires permettant de saisir un ancrage prévu au niveau d'une charge. Ce coulisseau peut se translater entre une position haute dans laquelle les mâchoires sont verrouillées et emprisonnent une partie de l'ancrage et une position basse dans laquelle les mâchoires peuvent pivoter et coiffer ou libérer un ancrage. Ce dispositif de levage comprend un verrou qui peut occuper une première position dans laquelle il maintient le coulisseau en position haute et autorise l'accrochage de la manille à un système de préhension et une deuxième position dans laquelle il ne permet pas l'accrochage de la manille à un système de préhension et ne maintient plus le coulisseau qui peut alors se translater jusqu'à la position basse. Pour certaines applications, ce dispositif n'est pas adapté. C'est notamment le cas lorsqu'il est nécessaire de recourir à plusieurs ancrages pour soulever la charge. Dans ce cas, il est nécessaire d'utiliser un dispositif de levage tel que décrit dans le document FR-2.586.442 pour chaque ancrage. Dans ce cas, la charge peut être soulevée même si tous les ancrages ne sont pas correctement saisis par les dispositifs de levage.
Selon un autre inconvénient, le dispositif décrit ne permet pas d'empêcher l'accès à la manille si les mâchoires ne serrent aucun ancrage. Aussi, la présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un outillage de levage susceptible d'être intercalé entre une charge 5 à soulever et un système de préhension permettant de rendre plus sûre la manipulation de la charge en présence de plusieurs points de fixation. A cet effet, l'invention a pour objet un outillage susceptible d'être solidarisé d'une part à une charge et d'autre part à un système de préhension, ledit outillage comprenant un châssis, un embout de levage apte à coopérer avec le 10 système de préhension et un mécanisme empêchant la prise de l'embout de levage par un système de préhension tant qu'un élément de fixation assurant la liaison entre l'outillage et la charge n'est pas en position correctement solidarisée, caractérisé en ce que l'outillage comprend plusieurs éléments de fixation et des verrous, un pour chaque élément de fixation, chaque verrou étant apte à occuper 15 deux états. Un premier état verrouillé dans lequel il maintient le mécanisme dans une première position dans laquelle il interdit l'accès à l'embout de levage lorsqu'au moins un élément de fixation n'est pas dans la position correctement solidarisée, et un second état déverrouillé dans lequel il ne maintient plus le mécanisme dans la première position lorsque tous les éléments de fixation sont 20 en position correctement solidarisée. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'outillage comprend des moyens pour maintenir chaque verrou à l'état verrouillé en l'absence d'un élément de fixation. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va 25 suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - La figure 1 est une vue en perspective d'un outillage de levage selon l'invention, 2 9 8 73 53 3 - Les figures 2A et 2B sont des représentations schématiques d'un mode de réalisation simplifié d'un outillage de levage selon l'invention montrant son principe de fonctionnement, - La figure 3 est une coupe selon les plans III-III de la figure 1, - La figure 4A est une coupe illustrant une partie d'un outillage selon l'invention lors de la manoeuvre de l'outillage sans charge, - La figure 4B est une coupe illustrant la même partie de l'outillage que la figure 4A posée sur une charge sans élément de liaison, - La figure 4C est une coupe illustrant la même partie de l'outillage que la figure 4A solidarisée à une charge, - La figure 41) est une coupe illustrant la même partie de l'outillage que la figure 4A ainsi qu'un accessoire permettant de pouvoir solidariser l'outillage à un système de préhension lors de son retrait de la charge, - La figure 5 est une vue en perspective d'un verrou selon un mode de réalisation de l'invention, - La figure 6 est une vue latérale d'un cylindre intégrant une piste pour guider un mécanisme de déverrouillage des verrous en l'absence d'éléments de liaison. Sur les figures 1, 2A, 2B et 3, on a représenté en 10 un outillage de levage susceptible d'être solidarisé d'une part à une charge 12 également appelée colis (visible seulement sur les figures 2A et 2B) et d'autre part à un système de préhension 14 illustré de manière schématique sur la figure 2B. L'outillage 10 comprend un châssis 16, en forme de plateau circulaire selon le mode de réalisation illustré sur la figure 1, un embout de levage 18 et des 25 éléments de fixation permettant de relier l'outillage 10 à une charge 12. Le châssis 16 comprend au moins une surface 20 en contact avec la charge 12. Selon un mode de réalisation illustré sur la figure 1, l'embout de levage 18 comprend une sphère 22 prévue à l'extrémité d'un axe 24 dont l'autre extrémité est solidaire du châssis 16. Cet embout de levage 18 peut être saisi par un système de préhension équipé d'une tête avec un logement sphérique. Cette solution permet d'obtenir une liaison de type rotule entre l'outillage et le système de préhension permettant de faire pivoter la charge selon un axe vertical lorsqu'elle est suspendue. Cependant, l'invention n'est pas limitée à ce type d'embout de levage et d'autres solutions sont envisageables comme par exemple un simple anneau susceptible d'être saisi par un crochet comme illustré sur la figure 2B. Pour la suite de la description, une direction longitudinale est parallèle à l'axe longitudinal 25 qui correspond à l'axe 24, un plan transversal est perpendiculaire à la direction longitudinale et une direction radiale est perpendiculaire à la direction longitudinale. Selon un mode de réalisation, les éléments de fixation sont des vis 26 avec chacune une tête 28 prévue à l'extrémité d'une tige 30 dont l'autre extrémité 15 filetée peut se visser dans un trou taraudé prévu au niveau de la charge 12. Le nombre d'éléments de fixation ainsi que leurs dimensions sont déterminés en fonction des contraintes (notamment la masse de la charge) auxquelles les vis sont soumises. Selon la variante illustrée sur la figure 1, l'outillage comprend trois vis 26. 20 Ces vis 26 sont réparties sur un cercle coaxial à l'axe longitudinal et disposées à 120° l'une de l'autre pour obtenir au niveau de l'embout de levage 18 une résultante des forces sensiblement verticale. Les éléments de fixation sont susceptibles d'occuper une position dans laquelle ils sont correctement solidarisés à la charge. bans toutes les autres positions, 25 les éléments de fixation ne sont pas correctement solidarisés à la charge. Lorsque les éléments de fixation se présentent sous la forme de vis, pour atteindre la position correctement solidarisée, les vis se translatent selon une première direction. Pour chaque vis, la première direction correspond à la direction de l'axe du trou taraudé prévu au niveau de la charge. bans la position correctement solidarisée, chaque vis 26 a une longueur adéquate de filetage en prise avec le taraudage du trou prévu au niveau de la charge. La tête 28 est disposée à une certaine hauteur par rapport à la surface de contact 20.
Afin de renforcer la sureté de l'outillage, ce dernier comprend un mécanisme 32 pour empêcher la prise de l'embout de levage 18 par un système de préhension 14 lorsque les éléments de fixation ne sont pas tous dans la position correctement solidarisée. Selon un mode de réalisation, le mécanisme 32 comprend une bague 34 qui se translate le long de l'axe 24. Ainsi, la bague 34 peut se translater entre une position haute dans laquelle elle ne permet pas à un système de préhension 14 de saisir l'embout de levage 18 et une autre position basse dans laquelle elle le lui permet. En variante, la bague 34 peut se visser et se dévisser pour provoquer le 15 mouvement de translation. Selon l'invention, l'outillage comprend des verrous 36, un pour chaque élément de fixation, chaque verrou comprenant une première extrémité qui coopère avec la bague 34 et une seconde extrémité apte à coopérer avec un élément de fixation de sorte que chaque verrou 36 est apte à occuper deux états, un premier état 20 verrouillé dans lequel il maintient la bague 34 en position haute (plus généralement dans lequel il maintient le mécanisme dans une première position dans laquelle il interdit l'accès à l'embout de levage) lorsqu'au moins un élément de fixation n'est pas dans la position correctement solidarisée comme illustré sur la figure 2A, et un second état déverrouillé dans lequel la bague 34 peut se 25 translater en position basse (plus généralement dans lequel il ne maintient plus le mécanisme dans la première position) lorsque tous les éléments de fixation sont en position correctement solidarisée, comme illustré sur la figure 2B. be préférence, chaque verrou 36 peut se translater selon une direction radiale. En présence de trois éléments de fixation, les verrous se translatent selon trois directions radiales qui forment entre elles un angle de 120° et qui sont concourantes au niveau de l'axe longitudinal 25.
Avantageusement, la bague 34 comprend en partie inférieure une portion tronconique 38 évasée vers le haut qui coopère avec les extrémités en biseau 40 de chaque verrou 36. Comme illustré sur la figure 2B, un mouvement radial centrifuge de tous les verrous autorise la translation vers la position basse de la bague 34 qui permet 10 alors la prise de l'embout de levage 18 par un système de préhension. Selon l'invention, cette translation vers la position basse de la bague 34 n'est possible que si tous les verrous 36 peuvent passer ou sont à l'état déverrouillé et donc que tous les éléments de fixation sont en position correctement solidarisée. Ainsi, l'outillage ne peut être soulevé que si tous les éléments de fixation sont 15 correctement solidarisés à la charge. A contrario, tant qu'un des éléments de fixation n'est pas correctement solidarisé à la charge, le verrou 36 correspondant est bloqué à l'état verrouillé et empêche la bague 34 de se translater vers la position basse et de rendre accessible l'embout de levage. Avantageusement, chaque élément de fixation a des formes aptes à coopérer 20 avec une extrémité 42 du verrou 36 correspondant, ces formes étant telles que lorsque l'élément de fixation est dans la position correctement solidarisée, l'élément de fixation autorise un mouvement de translation radial centrifuge du verrou 36 qui permet alors à la bague 34 de se translater vers la position basse alors que si l'élément de fixation n'est pas en position correctement solidarisée, 25 l'élément de fixation empêche le verrou 36 de se translater si bien que ce dernier maintient la bague 34 en position haute. Selon un mode de réalisation, chaque vis 26 comprend une portion 44 avec un diamètre réduit par rapport à une portion 46 adjacente disposée entre la portion 44 et la tige filetée 30. Les portions 44 et 46 sont disposées de manière adéquate par rapport à l'extrémité inférieure de la tige filetée 30 de façon à ce que l'extrémité 42 du verrou bute contre la portion 46 tant que la vis n'est pas correctement solidarisée à la charge (comme illustré sur la figure 2A) et coopère avec la portion 44 lorsque la vis est correctement solidarisée à la charge (comme illustré sur la figure 2B). Avantageusement, l'extrémité 42 de chaque verrou comprend une découpe 48 en U avec un fond en demi-cercle dont le diamètre est sensiblement égal à celui de la portion 44, comme illustré sur la figure 5. L'extrémité 42 décrit deux arcs de cercle 50, 50' disposés de part et d'autre de la découpe 48, avec un diamètre sensiblement égal à celui de la portion 46. Selon un mode de réalisation, un verrou 36 se présente sous la forme d'une barre avec une section transversale rectangulaire. En complément, le châssis 16 comprend pour chaque verrou 36 un logement qui assure le guidage du verrou selon une translation radiale. De préférence, l'outillage comprend des moyens de rappel 52, sous forme d'un ressort pour chaque verrou, qui tendent à maintenir les verrous à l'état verrouillé. A cet effet, chaque verrou 36 comprend au niveau de sa face inférieure un décrochement 54 orienté vers l'extérieur de l'outillage qui fait face à un décrochement 56 prévu au niveau du châssis 16, les moyens de rappel 52 étant intercalés entre les deux décrochements 54 et 56. Selon une autre caractéristique de l'invention, la portion 44 de la vis est intercalée entre deux portions 46 et 58 ayant des diamètres supérieurs à celui de la portion 44, la hauteur de la portion 44 étant sensiblement égale à la hauteur de l'extrémité 42 du verrou correspondant. Cette solution permet aux verrous 36 de bloquer les vis 26 et d'indiquer à l'opérateur que les vis sont correctement solidarisées à la charge.
La vis 26 comprend une portion supérieure 60 qui surmonte la portion 58 permettant de la visser. Selon un mode de réalisation, cette portion supérieure est moletée. Le fait que la portion 60 soit moletée permet de limiter les efforts de serrage appliqués par l'opérateur et donc les contraintes de torsion dans les vis. bans le même sens, la portion 60 a un diamètre réduit de l'ordre de 6 mm. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'outillage comprend des moyens pour maintenir chaque verrou à l'état verrouillé en l'absence d'un élément de fixation, illustré en détails sur les figures 4A à 4b.
Ainsi, pour chaque élément de fixation, le châssis 16 comprend un orifice traversant 62 qui débouche au niveau de la surface de contact 20. Cet orifice comprend une portion 64 avec un diamètre élargi qui débouche au niveau de la surface supérieure 66 du châssis 16 via laquelle sont introduits les éléments de fixation. La différence de diamètre entre la portion 64 et le reste de l'orifice forme un épaulement 68. En complément, l'outillage comprend un piston 70 qui peut coulisser dans la portion 64 de l'orifice 62, ce piston 70 étant susceptible de se translater entre deux positions, une première position basse dans laquelle il autorise le déplacement du verrou 36 correspondant à l'état déverrouillé comme illustré sur les figures 4A, 4C et 4b et une seconde position haute dans laquelle il maintient le verrou à l'état verrouillé comme illustré sur la figure 4B, des moyens de rappel 72 tendant à maintenir le piston 70 en position haute. Le piston 70 a une forme extérieure cylindrique avec un diamètre sensiblement identique à celui de la portion élargie 46 de la vis et à celui de la portion 64 au 25 jeu de coulissement près. Le piston 70 a une hauteur inférieure à la distance séparant l'épaulement 68 et le verrou 36 afin qu'en position basse, le piston 70 autorise la translation du verrou 36 à l'état déverrouillé.
Le piston 70 comprend un orifice 74 le traversant selon la direction longitudinale. La surface supérieure 76 du piston constitue une surface d'appui pour la tête 28 d'une vis 26. Elle peut comprendre un lamage 78 afin de loger une rondelle intercalée entre la tête 28 de la vis 26 et la face supérieure 76 du piston 70. Selon une autre caractéristique, l'outillage comprend des moyens pour maintenir le piston 70 en position basse lorsque l'outillage n'est pas en contact avec une charge. A cet effet, le piston comprend au niveau de sa surface inférieure un lamage 80 10 dont le diamètre est supérieur à celui de la tige de la vis de manière à obtenir un espace annulaire entre le lamage 80 et la tige de la vis dans lequel peut se loger un ressort assurant la fonction de moyen de rappel 72. En complément, l'outillage comprend pour chaque piston 70 un fourreau 82 sous la forme d'un tube creux dont le diamètre intérieur est légèrement supérieur à 15 celui d'une tige filetée d'une vis et dont le diamètre extérieur est sensiblement égal au jeu près à celui de l'orifice 62. Ce fourreau 82 comprend en partie supérieure une collerette 84 dont le diamètre extérieur est adapté à celui du lamage 80, un ressort assurant la fonction de moyen de rappel 72 étant intercalé entre la collerette 84 et le fond du lamage 80.
20 La longueur du fourreau 82 est telle que lorsque la collerette 84 est en appui contre l'épaulement 68, l'extrémité inférieure du fourreau 82 est en saillie par rapport à la surface de contact 20, comme illustré sur la figure 4A. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'outillage comprend un mécanisme pour déverrouiller les verrous 36 en l'absence d'éléments de fixation. Selon un 25 mode de réalisation, l'outillage comprend une rondelle 86 qui peut pivoter autour de l'axe longitudinal 25 et qui supporte des pattes 88 qui s'étendent radialement. La rondelle 86 comprend autant de pattes 88 que de pistons 70 à déverrouiller et chaque patte supporte une tête 90 qui peut venir appuyer sur un piston. De préférence, cette tête 90 a au niveau de sa face inférieure (celle en regard du piston) les mêmes formes que celle de la tête de la vis 26. Cette rondelle 86 peut pivoter autour d'un cylindre creux 92 entourant la bague 34 et solidaire du châssis 16. Cet agencement permet de disposer les têtes 90 à 5 l'aplomb des pistons 70 ou de les écarter après pivotement afin de permettre la mise en place des éléments de fixation. Lorsque les têtes 90 sont à l'aplomb des pistons 70, la rondelle 86 peut se translater selon la direction longitudinale 25 en coulissant le long du cylindre creux 92, une bague 94 étant intercalée entre la rondelle 86 et le cylindre creux 10 92 pour favoriser leurs mouvements relatifs. La rondelle 86 supporte un mécanisme 96 qui permet soit d'immobiliser la rondelle 86 par rapport au cylindre creux 92 ou soit de la guider lors de son mouvement de pivotement ou de translation. Ce mécanisme 96 comprend un doigt 98 qui peut se translater radialement ainsi 15 que des moyens de rappel 100 qui tendent à faire translater le doigt 98 en direction de l'axe longitudinal 25. L'extrémité du doigt 98 peut se déplacer dans une piste 102 prévue au niveau de la surface extérieure du cylindre creux 92 et illustrée en détails sur la figure 6. Cette piste 102 comprend un trou 104 avec une profondeur P dans lequel est 20 introduit l'extrémité du doigt 98 pour immobiliser la rondelle 86. Elle comprend une rainure horizontale 106 débouchant dans le trou 104. Cette rainure horizontale 106 a une profondeur P' inférieure à P et s'étend sur une longueur ajustée à l'angle de pivotement de la rondelle 86 entre sa position immobilisée et sa position lorsque les têtes 90 sont à l'aplomb des pistons 70.
25 La piste 102 comprend également une rainure verticale 108 perpendiculaire à la rainure 106 et communiquant avec l'extrémité de la rainure 106 opposée au trou 104. Cette rainure verticale 108 a une profondeur P" supérieure à la profondeur P' de la rainure horizontale 106 et s'étend sur une hauteur adaptée pour permettre aux têtes 90 de repousser les pistons 70 de manière suffisante pour assurer le déverrouillage des verrous 36. Le doigt 98 comprend une sphère 110 pour faciliter sa manoeuvre. Avantageusement pour manoeuvrer la rondelle 86, le dispositif comprend d'une part un écrou 118 qui se visse sur le cylindre creux 92 de manière à pousser la rondelle 86 vers le bas en direction du châssis 16, et d'autre part, un ressort 120 qui tend à pousser la rondelle 86 vers le haut lorsque l'écrou 118 est dévissé. Cette solution permet de maintenir la rondelle 86 en position basse afin que les têtes 90 repoussent les pistons 70 de manière suffisante pour assurer le déverrouillage des verrous 36. Pour faciliter la manoeuvre de l'écrou 118, ce dernier comprend deux poignées 112 diamétralement opposées. Ainsi, selon l'invention, une action sur un élément unique, à savoir la rondelle 86 provoque le déverrouillage de tous les pistons 70 de manière simultanée. Avantageusement, l'outillage comprend des moyens pour le positionner 15 correctement sur la charge. A titre d'exemple, il peut comprendre un fourreau 114 et un guide 116. Toutefois, d'autres solutions pourraient être envisagées. Le principe de fonctionnement de l'outillage est maintenant décrit. Lorsque l'outillage est suspendu à un système de préhension sans une charge, les fourreaux 82 viennent en saillie par rapport à la surface de contact 20, comme 20 illustré sur la figure 4A. Pour soulever une charge 12, l'outillage est positionnée au-dessus de la charge 12 et la surface 20 est mise en contact avec cette dernière. Pour solidariser la charge 12 à l'outillage, le système de préhension doit être désolidarisé de l'outillage afin de permettre la mise en place des vis 26 en 25 évitant tous les risques de fausses manoeuvres. La bague 34 peut alors être remontée si bien que les verrous 36 se translatent à l'état verrouillé grâce à l'action des moyens de rappel 52. Les pistons 70 peuvent alors se translater en position haute comme illustré sur la figure 4B. A cet instant, le système de préhension ne pourra être de nouveau solidarisé à l'outillage que lorsque tous les éléments de fixation seront en position correctement solidarisée. L'opérateur peut mettre en place les vis 26. Chaque vis 26 tend à pousser le piston 70 correspondant en position basse à l'encontre des moyens de rappel 72 afin qu'il n'interfère plus avec le verrou. Lorsque la vis 26 est correctement solidarisée, la portion 44 avec la section réduite se trouve en face du verrou 36 et lui permet de pouvoir se translater selon une direction radiale centrifuge. Tant qu'un élément de liaison n'est pas correctement solidarisé, le verrou 10 correspondant empêche la bague 34 de se translater vers le bas et l'arrimage du système de préhension. Lorsque tous les éléments de fixation sont correctement solidarisés, tous les verrous peuvent se translater comme illustré sur la figure 4C. Ainsi, l'opérateur peut translater vers le bas la bague 34 et rendre l'embout de levage de nouveau 15 accessible. La charge peut alors être déplacée. On peut noter que les éléments de fixation ne peuvent pas être retirés tant que les verrous sont à l'état déverrouillé, la section de la découpe 48 étant inférieure à la section de la portion 46 des éléments de fixation.
20 Pour pouvoir désolidariser la charge de l'outillage, le système de préhension doit être lui-même désolidarisé de l'outillage. Lorsque la charge est déposée, l'opérateur peut désolidariser le système de préhension et remonter la bague 34. A cet instant, les verrous 36 peuvent se translater à l'état verrouillé grâce à l'action des moyens de rappel 52. Les 25 éléments de fixation peuvent être retirés. Après leurs retraits, les pistons 70 bloquent les verrous à l'état verrouillé comme illustré sur la figure 4B. Pour déplacer l'outillage sans la charge avec le système de préhension, l'opérateur doit utiliser le mécanisme pour déverrouiller les verrous 36 en l'absence d'éléments de fixation. Il tire alors sur le doigt 98 afin de faire pivoter la rondelle 86. Après un léger pivotement, il peut relâcher le doigt 98 dont l'extrémité peut se déplacer dans la rainure horizontale 106. Lorsque les têtes 90 sont disposées à l'aplomb des pistons 70, l'extrémité du doigt 98 est disposée dans la rainure verticale 108. Il peut alors utiliser les poignées 112 de l'écrou 118 pour translater la rondelle 86 vers le bas en vissant l'écrou 118. Les têtes 90 exercent alors un effort qui tend à pousser les pistons en position basse, comme illustré sur la figure 41), ce qui permet à tous les verrous de se translater à l'état déverrouillé. L'opérateur peut alors de nouveau solidariser le système de préhension à l'outillage afin de le retirer de la charge.