FR2983081A1 - Raquette comprenant deux coques destinee a la pratique d'un sport tel que le tennis de table - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une raquette pour la pratique d'un sport comprenant deux coques (1 !) présentant chacune une face intérieure et une face extérieure qui délimitent entre elles une partie de manche (5a ) et une partie de palette (6a ), lesdites coques étant assemblées l'une sur l'autre avec leur face intérieure disposée en regard de sorte à former une raquette comprenant un manche surmonté par une palette , ladite raquette présentant une structure femelle solidaire d'une face intérieure et une structure mâle solidaire de l'autre face intérieure , lesdites structures étant engagées l'une dans l'autre afin d'assurer le positionnement relatif des coques (1 ) lors de leur assemblage.

Description

L'invention concerne une raquette destinée à la pratique d'un sport tel que le tennis de table. Classiquement, une raquette de tennis de table est constituée d'un noyau contreplaqué à base de bois présentant une partie de palette et une partie de manche. La partie de palette est recouverte sur chacune de ses faces d'un revêtement traditionnellement composé d'une ou plusieurs couches de mousse et/ou de caoutchouc, tandis que des sections de bois sont fixées par collage sur la partie de manche pour permettre la prise en main de la raquette.

Toutefois, la fabrication de ces raquettes reste coûteuse et complexe, comportant de nombreuses opérations manuelles. De plus, leurs principaux matériaux, à savoir le bois et le caoutchouc, sont particulièrement sensibles aux conditions climatiques extérieures, ces raquettes étant ainsi peu adaptées à une pratique de plein air. Pour remédier à ces inconvénients, certains fabricants se sont tournés vers les techniques de plasturgie par injection et moulage pour réaliser des raquettes de tennis de table.

On connaît du document FR-802 060 une raquette de tennis de table dont le manche et la palette sont formées au moyen de deux demi-coques en matière plastique qui sont assemblées avant d'être fixées entre elles pour former ladite raquette. La palette est ensuite enrobée par trempage, pulvérisation ou dépôt galvanique d'un revêtement en caoutchouc. Cependant, cette solution ne donne pas satisfaction tant au niveau de la facilité d'assemblage de la raquette qu'au niveau de son usage. Elle ne garantit notamment pas un positionnement relatif des coques lors de leur assemblage, sous-tendant ainsi des problèmes d'étanchéité et de transmission des vibrations à l'usage.

On connaît également du document US-7 204 770 une raquette de tennis de table comprenant une palette et un manche formés en une seule pièce par injection d'une matière plastique. La palette est pourvue d'une pluralité d'évidements et comprend sur ses faces extérieures un revêtement formé d'une couche de matière élastomère qui est rapportée par surmoulage ou comoulage. Toutefois, la réalisation en une seule pièce de la structure de la raquette s'avère difficile à mettre en oeuvre, notamment relativement à la réalisation des évidements. En outre, les évidements tendent à fragiliser la raquette et ne donne pas entière satisfaction lors de son usage. L'invention vise à perfectionner l'art antérieur en proposant une raquette facile à réaliser et dont l'usage s'avère similaire à celui d'une raquette classique, tout en étant particulièrement adapté aux conditions climatiques extérieures.

A cet effet, l'invention propose une raquette pour la pratique d'un sport comprenant deux coques présentant chacune une face intérieure et une face extérieure qui délimitent entre elles une partie de manche et une partie de palette, lesdites coques étant assemblées l'une sur l'autre avec leur face intérieure disposée en regard de sorte à former une raquette comprenant un manche surmonté par une palette, ladite raquette présentant une structure femelle solidaire d'une face intérieure et une structure mâle solidaire de l'autre face intérieure, lesdites structures étant engagées l'une dans l'autre afin d'assurer le positionnement relatif des coques lors de leur assemblage.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation en perspective d'une raquette selon un mode de réalisation de l'invention, en vue de face ; - la figure 2 est une représentation en coupe longitudinale de la raquette de la figure 1 ; - les figures 3a et 3b représentent schématiquement la face intérieure de respectivement une coque de la raquette de la figure 1 ; - les figures 4a et 4b sont des agrandissements d'une partie des figures 3a et 3b, respectivement. En relation avec ces figures, on décrit ci-dessous une raquette pour la pratique d'un sport notamment le tennis de table mais également d'autres activités mettant en jeu la frappe d'une balle au moyen d'une raquette. La raquette comprend deux coques 1, 2 présentant chacune une face intérieure 3a, 3b et une face extérieure 4a, 4b qui délimitent entre elles une partie de manche 5a, 5b destinée à la préhension de ladite raquette et surmontée d'une partie de palette 6a, 6b de forme arrondie, dont la face extérieure représente la surface de frappe de la balle. Selon une réalisation avantageuse, les coques 1, 2 sont formées par injection d'un matériau plastique dont la rigidité est suffisante pour leur permettre de résister aux contraintes liées à l'impact de la balle sur la partie de palette 6a, 6b. Les coques 1,2 sont ensuite assemblées l'une sur l'autre avec leur face intérieure 3a, 3b disposée en regard pour former une raquette comprenant un manche 5 et une palette 6. En particulier, l'assemblage des coques 1, 2 est réalisé par soudure, notamment par ultra-sons, qui permet de résister aux forces de cisaillements et de torsion durant l'usage de la raquette.

Ainsi, ce mode de réalisation de la raquette en deux pièces intégralement formées d'un matériau plastique et assemblées par soudure assure une raquette facilement réalisable et adaptée sur le long terme à des conditions climatiques extérieures lors de son usage.

Le positionnement relatif des coques 1, 2 lors de leur assemblage est réalisé par la présence d'une structure femelle solidaire d'une face intérieure 3a, 3b et d'une structure mâle solidaire de l'autre face intérieure 3b, 3a, lesdites structures étant engagées l'une dans l'autre de manière complémentaire.

En particulier, ces structures peuvent être formées d'une seule pièce avec respectivement une coque 1, 2, notamment lors du moulage de ladite coque, afin de faciliter la réalisation mais aussi de fiabiliser leur positionnement en vue de leur engagement réciproque. En relation avec les figures 4a et 4b, la structure femelle comprend une gorge périphérique 7 formée sur la face intérieure 3a, la structure mâle présentant une saillie 8 qui s'étend intérieurement à la périphérie de l'autre face intérieure 3b.

La gorge 7 et la saillie 8 s'étendent continument à la fois sur la partie de palette 6a, 6b et sur la partie de manche 5a, 5b de respectivement une face intérieure 3a, 3b. Plus précisément, en relation avec la figure 4a, la gorge 7 est réalisée entre le bord externe 9a de la coque 1 et un rebord interne 10a qui s'étend intérieurement à distance dudit bord avec un jeu adapté pour former ladite gorge entre eux. Lors du positionnement des coques 1, 2, le bord externe 9a vient en appui sur le bord externe 9b de la coque 2, la saillie 8 de ladite coque étant à distance du bord 9b pour être en regard de la gorge 7. Ainsi, l'engagement de la saillie 8 dans la gorge 7 permet l'alignement des bords externes 9a, 9b des coques 1, 2. En outre, le rebord interne 10a vient en appui sur un rebord interne 10b qui s'étend intérieurement à distance du bord externe 9b, la saillie 8 étant disposée entre ledit bord externe et le rebord interne 1 Ob. La soudure des coques 1, 2 peut être réalisée à l'interface entre la gorge 7 et la saillie 8, ceci garantissant une étanchéité optimale sur tout le pourtour de la raquette et permettant subsidiairement d'obtenir un assemblage visuellement propre, la matière fondue étant contenue dans ladite gorge qui comprend le joint de soudure.

En relation avec les figures 3 et 4, la structure femelle comprend au moins une cavité circulaire 12 formée sur une face intérieure 3a, 3b, la structure mâle comprenant un pion 13 complémentaire solidaire de l'autre face intérieure 3b, 3a.

La distribution des cavités 12 et des pions 13 est telle que chaque face intérieure 3a, 3b comprend au moins une cavité 12 et un pion 13 au niveau de la partie de palette 6a, 6b. Ainsi, chaque face intérieure 3a, 3b présente une structure femelle et une structure mâle, ce qui participe à fiabiliser le positionnement des coques 1, 2 lors de leur assemblage. Plus particulièrement, en relation avec les figures 3, la distribution des cavités 12 est symétrique selon un axe longitudinal à la distribution des pions 13 sur respectivement chaque face intérieure 3a, 3b. La face intérieure 3a de la coque 1 présente ainsi une distribution des cavités 12 et des pions 13 qui est identique à celle de la face intérieure 3b de la coque 2, tant en termes de nombre que de positionnement. Afin de renforcer la raquette, des nervures 14 s'étendent sur la face intérieure 3a, 3b de chaque partie de palette 6a, 6b. Pour faciliter leur réalisation, ces nervures 14 sont réalisées en une seule pièce avec les coques 1, 2, notamment lors de leur moulage. Outre un allègement du poids de la raquette, la répartition des nervures 14 est agencée pour assurer une bonne rigidité sur toute la surface extérieure de la palette 6, et la bonne transmission des vibrations à l'usage. En relation avec les figures 3a, 3b, les parties de palette 6a, 6b comprennent trois types de nervures, à savoir des nervures périphériques 14a, des nervures radiales 14b, et des nervures longitudinales 14c. En particulier, les nervures 14 de chaque face intérieures 3a, 3b sont identiques, de manière à être en appui lors de l'assemblage des coques 1, 2.

Plus précisément, selon la réalisation représentée, les nervures radiales 14b s'étendent respectivement depuis une nervure centrale circulaire 15 jusqu'au rebord interne 10a, 10b respectivement, lesdites nervures étant reliées entre elles par des nervures périphériques 14a.

En outre, la réalisation représentée prévoit que les cavités 12 et les pions 13 sont disposés sur les nervures 14, des portions desdites nervures s'étendant de part et d'autre desdites cavités et desdits pions de manière à assurer une transmission des vibrations optimale lors de l'impact de la balle sur la palette 6.

En relation avec les figures 3a, 3b, les parties de manche 5a, 5b présentent une surface intérieure concave qui confère un volume et une forme extérieure au manche 5 permettant une prise en main de la raquette. En outre, la surface intérieure comprend une ou plusieurs entretoises 16 qui s'étendent perpendiculairement à un axe longitudinal des parties de manche 5a, 5b. L'existence de ces entretoises 16 permet une plus grande résistance du manche 5, notamment lors de l'impact de la balle sur la raquette, et une meilleure préhension dudit manche par l'utilisateur.

La surface intérieure du manche 5 est en outre équipée d'une nervure axiale 17 qui s'étend de la nervure centrale 15 à l'extrémité inférieure dudit manche, l'épaisseur de la nervure 17 augmentant en direction dudit manche. Cette nervure axiale 17 participe à l'augmentation de la résistance de la raquette et assure une meilleure répartition des contraintes induites par l'impact de la balle.

Enfin, la face extérieure 4a, 4b de respectivement chaque coque 1, 2 est recouverte d'un revêtement 18 qui s'étend sur la partie de palette 6a, 6b, ledit revêtement pouvant présenter une structure extérieure permettant notamment d'imprimer des effets à la balle et d'assurer un meilleur contrôle de ladite balle lors de la frappe. En outre, le revêtement 18 peut s'étendre sur la partie de manche 5a, 5b afin d'améliorer la préhension de la raquette.

Selon une variante de réalisation, une structure appliquée directement sur la face extérieure 4a, 4b des coques 1, 2 peut se substituer au revêtement élastomère 18.

Le revêtement 18 peut être réalisé par surmoulage sur respectivement la face extérieure 4a, 4b des coques 1, 2, avec un matériau élastomère de type TPE qui lui confère une bonne résistance au vieillissement. En relation avec la figure 2, le bord du revêtement 18 est disposé sur un rebord périphérique 19a, 19b diminuant notamment les risques de pelage ou d'arrachage dudit revêtement par l'utilisateur. Ce revêtement 18 et sa disposition sur la raquette permettent ainsi une meilleure adaptation de ladite raquette aux conditions climatiques extérieures, tout en lui assurant des qualités similaires à celles d'une raquette classique en bois.

Claims (15)

1. REVENDICATIONS1. Raquette pour la pratique d'un sport comprenant deux coques (1,2) présentant chacune une face intérieure (3a, 3b) et une face extérieure (4a, 4b) qui délimitent entre elles une partie de manche (5a, 5b) et une partie de palette (6a, 6b), lesdites coques étant assemblées l'une sur l'autre avec leur face intérieure (3a, 3b) disposée en regard de sorte à former une raquette comprenant un manche (5) surmonté par une palette (6), ladite raquette étant caractérisée en ce qu'elle présente une structure femelle solidaire d'une face intérieure (3a, 3b) et une structure mâle solidaire de l'autre face intérieure (3b, 3a), lesdites structures étant engagées l'une dans l'autre afin d'assurer le positionnement relatif des coques (1,
2. 2) lors de leur assemblage. 2. Raquette selon la revendication 1, caractérisée en ce que les structures sont formées d'une seule pièce avec respectivement une coque (1, 2).
3. 3. Raquette selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la structure femelle comprend une gorge périphérique (7) formée sur une face intérieure (3a), la structure mâle comprenant une saillie (8) qui s'étend intérieurement sur la périphérie de l'autre face intérieure (3b).
4. 4. Raquette selon la revendication 3, caractérisée en ce que la gorge (7) et la saillie (8) périphériques s'étendent sur la partie de palette (6a, 6b) et sur la partie de manche (5a, 5b) de respectivement une face intérieure (3a, 3b).
5. 5. Raquette selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que la structure femelle comprend au moins une cavité (12) formée sur une face intérieure (3a, 3b), la structure mâle comprenant au moins un pion (13) complémentaire qui est solidaire de l'autre face intérieure (3b, 3a).
6. 6. Raquette selon la revendication 5, caractérisée en ce que les cavités (12) et les pions complémentaires (13) sont formés sur la partie de palette (6a, 6b) de respectivement une face intérieure (3a, 3b).
7. 7. Raquette selon la revendication 5 ou 6, caractérisée en ce que chaque face intérieure (3a, 3b) comprend au moins une cavité (12) et au moins un pion (13).
8. 8. Raquette selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que les faces intérieures (3a, 3b) présentent des nervures de rigidification (14) des coques (1, 2).
9. 9. Raquette selon les revendications 5 et 8, caractérisée en ce que les cavités (12) et les pions (13) sont disposés sur des nervures de rigidification (14).
10. 10. Raquette selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que les parties de manche (5a, 5b) présentent une surface intérieure concave qui est pourvue d'entretoises (16).
11. 11. Raquette selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que chaque coque (1, 2) est formée par injection d'un matériau plastique.
12. 12. Raquette selon la revendication 11, caractérisée en ce que les coques (1), (2) sont assemblées l'une sur l'autre par soudure.
13. 13. Raquette selon les revendications 3 et 12, caractérisée en ce que la soudure est réalisée à l'interface entre la gorge (7) et la saillie (8).
14. 14. Raquette selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que la face extérieure (4a, 4b) de chaque coque (1, 2) est recouverte d'un revêtement (18).
15. 15. Raquette selon la revendication 14, caractérisée en ce que les faces extérieures (4a, 4b) comprennent un rebord périphérique (19a, 19b) sur lequel le bord du revêtement (18) est disposé.