FR2982732A1 - Mur vegetal souple - Google Patents

Abstract

Mur végétal souple comprenant un filet en fibres végétales sur lequel sont fixées des poches destinées à recevoir au moins un végétal. L'invention comprend également un procédé d'installation ainsi qu'un procédé de réparation d'un tel mur végétal.

Description

La présente invention concerne la végétalisation urbaine et plus particulièrement les murs végétaux. L'invention concerne également un procédé d'installation d'un tel mur.

Etat de la technique Un mur végétal est un écosystème plus ou moins artificiel installé sur une paroi sensiblement verticale. Ce type d'installation a le plus souvent une finalité ornementale mais contribue également à l'isolation phonique, thermique et hydrique des ouvrages sur lesquels il est installé. On connaît des murs végétaux constitués de jardinières sous la forme de bacs parallélépipédiques fixés sur un mur vertical et contenant de la terre ou un substrat de culture permettant aux végétaux de se développer. On connaît également une variante de ce mur végétal dans laquelle les bacs comportent, en façade un grillage vertical au travers duquel poussent les végétaux. Des conduites d'arrosage parcourent l'ensemble du mur végétal.

Il existe également un mur végétal comprenant un support en feutre synthétique d'irrigation sur lequel se fixent les racines des plantes. Celles-ci sont maintenues en place par des parois de rétention artificielles positionnées selon un angle aigu par rapport à l'ouvrage qui accueille le mur végétal. Ces parois sont solidaires de l'ouvrage et l'arrosage des plantes est assuré par l'humidification, en tête du mur végétal, du support en feutre. Ces murs végétaux imposent que le support sur lequel ils sont installés soit de forme simple et idéalement sensiblement plan. Ce support doit pouvoir accueillir les bacs ou parois de rétention des végétaux et donc supporter la pose de chevilles de maintien. Toutes ces contraintes rendent délicate voire impossible l'installation de tels murs végétaux sur des parois aux formes complexes, comme celles que l'on peut trouver sur les constructions architecturales modernes ou les structures en treillis telles des piles et tablier de ponts anciens. De tels murs végétaux requièrent souvent des préparatifs longs et imposent une importante intervention sur site lors de la phase d'installation des végétaux dans leur support de culture. En outre, l'installation de ces dispositifs de murs végétaux ne permet pas la mise en oeuvre temporaire de telles réalisations, pour des manifestations événementielles par exemple.

Enfin, ces dispositifs font largement appel à des matériaux synthétiques ou artificiels dont l'impact visuel et environnemental est non négligeable, particulièrement en ce qui concerne le recyclage et l'empreinte carbone. Objet de l'invention Un but de l'invention est de faciliter l'installation d'un mur végétal sur des structures au profil complexe ou irrégulier. Exposé de l'invention A cet effet, on prévoit un mur végétal destiné à être rapporté sur un support. Selon l'invention, le mur végétal comprend un filet en fibres végétales sur lequel sont fixées des poches souples destinées à recevoir du substrat apte au développement de végétaux. Ainsi, la souplesse du filet permet au mur végétal 25 de l'invention de s'adapter librement au profil du support sur lequel on souhaite l'installer. En outre, les fibres naturelles du filet et des poches contribuent à réduire l'empreinte carbone d'un tel dispositif et facilite son recyclage. 30 L'invention comprend également un procédé d'installation d'un tel mur comprenant les étapes de : - préalablement à l'installation du filet sur le support, garnir les poches d'un substrat et y disposer des végétaux; 35 - Conditionner le filet ainsi équipé et l'acheminer sur le site d'installation ; - installer le filet sur le support; - fixer le filet sur le support. De cette manière, l'installation du mur végétal se fait rapidement, les étapes de plantation des végétaux sur 5 site étant supprimées. Celles-ci étant habituellement réalisées par des cordistes ou via des plateformes élévatrices, les temps et coûts de mise en oeuvre sont réduits à la seule fixation du filet sur l'ouvrage. L'invention comprend également un procédé de 10 réparation d'un tel mur comprenant les étapes de : - découper une partie défectueuse du filet; - déposer et évacuer la partie défectueuse ; - réaliser une pièce de réparation du filet d'au moins la taille de la pièce défectueuse ; 15 -installer la pièce de réparation du filet et la fixer au filet existant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation particuliers non limitatifs de 20 l'invention. Brève description des figures Il sera fait référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue d'ensemble schématique 25 d'un mode de réalisation particulier du mur végétal selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe verticale partielle d'une poche à substrat fixée sur le filet et de son irrigation ; 30 - la figure 3 est une vue de face d'une poche à substrat fixée sur le filet ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un mode de réalisation particulier de poches à substrat selon l'invention ; 35 - la figure 5 est une vue d'ensemble schématique d'un second mode de réalisation particulier du mur végétal selon l'invention ; - la figure 6 est une vue schématique d'un mode privilégié d'installation d'un mur végétal selon le procédé de l'invention ; - la figure 7 est une vue d'ensemble schématique d'un troisième mode de réalisation particulier du mur végétal selon l'invention ; - la figure 8 est une vue schématique d'un détail d'un mode de jonction de tuyaux d'alimentation du mur végétal selon l'invention ; - la figure 9 est une vue de détail schématique d'un mode de jonction de deux éléments de murs végétaux selon l'invention. - les figures 10 à 21 sont des vues d'ensemble des étapes d'un procédé de réparation du mur végétal selon l'invention. Description détaillée d'au moins un mode de réalisation de l'invention En référence à la figure 1, le mur végétal conforme à l'invention, et généralement désigné 1, comprend un filet 2 auquel sont fixées, ici, par couture, des poches 3 en textile. Les poches 3 contiennent un substrat 11 dans lequel pousse un végétal 16. Le filet 2 est, ici, constitué de mailles 4 quadrangulaires réalisées par le croisement de fils de chaîne 5 verticaux et de fils de trame 6 horizontaux liés à l'aide de noeuds de tisserand selon un mode de tissage connu en soi. Ici, les fils de chaîne 5 et de trame 6 sont en chanvre. Ici, le filet 2 comprend également des câbles de renfort verticaux 7 et horizontaux 8. Ces câbles sont solidarisés au filet 2 et forment entre eux des mailles 9 multiples des mailles 4 du filet 2. Dans l'exemple illustré, les mailles primaires 9 définies par les câbles de renfort 7 et 8 correspondent à 11x8=88 mailles 4 du filet 2. Les câbles verticaux 8 sont cousus avec les fils de chaîne 5 du filet 2, tandis que les câbles horizontaux sont cousus avec les fils de trame 6.

Avantageusement, ces câbles de renfort comprennent des fibres naturelles, notamment du jute. De préférence, le mur végétal est fixé à un support par des boucles de fixation 10 qui sont régulièrement liées aux noeuds d'intersections des câbles de renfort 7 et 8, par exemple par une prise « en cravate » dudit noeud. Ces boucles de fixation sont utilisées pour fixer le filet 2 au support par accrochage à des éléments saillants de celle-ci comme des huisseries d'ouvertures, des supports de câblage électrique, une ossature de bardage, une structure en treillis. Ce mode de fixation offre beaucoup de souplesse car il n'est pas nécessaire que toutes les boucles de fixation soient utilisées pour assurer une fixation pérenne du filet 2 sur le support. Le mode de fixation s'adapte au support et nécessite peu ou pas d'ancrages spécifiques. Les câbles de renfort 7 et 8 sont destinés à être tendus entre plusieurs points de la structure 100 et reprennent ainsi une partie des efforts du mur végétal 1, notamment le poids propre du filet 2 et son garnissage ainsi que les charges de vent.

En référence aux figures 2 et 3, dans laquelle les diamètres des fils de trame 6 et des câbles de renforts ont été exagéré à des fins de clarté, chaque poche à substrat 3 est constituée de deux pièces de toile de jute : une pièce intérieure 12 faisant face à la structure et une pièce extérieure 13. Celles-ci sont cousues l'une sur l'autre sur leur périphérie. Une ouverture est laissée en partie supérieure afin de permettre le remplissage de la poche de substrat, et d'y planter le végétal qu'elle accueille. La pièce extérieure 13 est pourvue en son bord supérieur libre d'un ourlet 25 réalisant un fourreau pour deux liens 26. Une première extrémité de chaque lien est cousue sur la pièce intérieure de la poche à substrat 13 et l'autre extrémité passe au travers d'une ouverture 27 pratiquée dans l'ourlet 25 Ici, chaque poche 3 est liée au filet 2 par couture de la pièce intérieure 12 sur le fil de trame 6 qu'elle recouvre. Selon un mode particulier de réalisation, la pièce intérieure 12 a une extrémité supérieure qui est enroulée autour d'un des fils de trame 6 de sorte que la pièce intérieure recouvre la couture . De cette manière, le poids de la poche est supporté en grande partie par le frottement de la toile de jute sur le câble 8 et réduit donc les sollicitations sur la couture 14. La poche 3 est, ici, réalisée en toile de jute car elle offre une bonne protection du substrat contre les UV. Les poches 3 sont remplies d'un substrat de culture 11, ici un mélange de sphaigne du Chili et de tourbe d'Irlande. Un substrat de culture est généralement une matière hydrophile avec un fort pouvoir de rétention d'eau. Il peut contenir des minéraux nécessaires à la bonne croissance des végétaux 16 qui y sont plantés. Une fois le substrat de culture 11 et le végétal 16 mis en place dans la poche à substrat 3, les deux liens 26 sont serrés et noués. Ceci provoque la fermeture de la poche 13 autour du végétal planté 16. Le substrat de culture 11 et le végétal 16 sont ainsi maintenus dans la poche à substrat 3. Ce dispositif empêche que le substrat 11 ou le végétal 16 puisse s'échapper de la poche à substrat 3 lors des opérations de manutention du filet ou sous l'effet du vent ou de la pluie. Selon le mode particulier de réalisation visible en figure 2, des tuyaux d'alimentation souples 15 solidarisés au filet 2, par exemple par filage entre les fils de trame 6 et de chaîne 5, alimentent en eau et/ou en solution nutritive 24 chaque poche 3. Ils sont alimentés par une pompe 17 et débouchent au niveau des poches 3 sur des dispositifs de goutte à goutte. Les tuyaux 15 sont réalisés en matière plastique transparente ou dans un coloris proche de celui des fibres du filet 2. Le réseau d'irrigation est pourvu d'un dispositif de mise hors gel pour les périodes hivernales. Préférentiellement, le dispositif est équipé de plusieurs pompes implantées à diverses altitudes dans ou sur la structure 100 recevant le mur végétal 1 afin de s'assurer d'une irrigation homogène en tout point de l'installation.

Afin de pouvoir installer un tel dispositif sur une structure 100 de la manière la plus rapide et efficace possible, des étapes préparatoires à son installation sont réalisées. Le mur végétal 1 intègre, dès sa fabrication, les éléments suivants : - le filet 2 ; - les câbles de renfort verticaux 7 et horizontaux 8 ; - les poches à substrat 3 ; - les boucles d'élingage 10. Préalablement à l'expédition sur site, les poches à substrat 3 sont garnies du substrat 11 et reçoivent les plants 16 destinés à s'y développer. Au cours de cette opération, le substrat est hydraté de manière à préserver le plant 16 pendant la période qui sépare la préparation du mur végétal 1 de l'achèvement de son installation sur site et de son irrigation par les tuyaux 15. L'apport d'une juste quantité d'eau permet de limiter le poids du dispositif à manutentionner et permet ainsi d'optimiser les moyens de transport et de levage. Dans un mode de réalisation préféré, le filet 2 reçoit également, préalablement à son installation sur site, tout ou partie du réseau d'irrigation constitué des tuyaux 15.

Ainsi équipé, le mur végétal 1 est conditionné pour le transport. Sa souplesse permet de le plier en « accordéon » facilitant ainsi les opérations de transport et de montage, comme représenté en figure 6. On veillera à ce que la partie supérieure du mur végétal 1 soit située sur le dessus du colis ainsi réalisé et que des moyens de manutention, tels que des moyens de fixation 10, soient accessibles. Une fois sur site, le colis est positionné à l'aplomb de la position que le mur végétal 1 doit occuper. Les moyens de fixation 10 situés en partie supérieure du mur végétal 1 font office de moyens de manutention et sont reliés à des élingues 20. Le mur végétal 1 est alors hissé.

Celui-ci se déplie au fur et à mesure de son hissage et est fixé à l'ouvrage une fois totalement déplié. Les câbles de renforts 7 et 8 sont alors mis en tension et le réseau d'irrigation constitué des tuyaux 16 peut être connecté aux pompes d'alimentation 17. On obtient ainsi un mur végétal souple apte à s'adapter à toute forme d'ouvrage support et dont la mise en place est rapide et économique. Les figures 3 et 4 présentent un second mode de réalisation du mur végétal 1 intégrant diverses variantes. Les éléments identiques ou analogues à ceux précédemment décrits porteront une référence identique à ceux-ci dans la description qui suit de ce mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, le mur végétal 1 est fixé à la structure 100 à l'aide de liens 18 en fibres naturelles noués sur le filet 2, préférentiellement aux intersections des câbles de renfort 7 et 8. Ces liens offrent la possibilité d'être noués directement sur la structure sans besoin de manilles ou mousquetons à l'inverse des boucles d'élingages 10. Ils sont ainsi particulièrement adaptés pour la pose du mur végétal 1 sur des structures en treillis. Certaines poches à substrat 3 sont, ici, remplacées par des poches 19 réalisées en terre cuite. Ces poches, en faisant office de vases, permettent d'agrémenter le filet de plantes aquatiques. Ces poches 19 sont installées et garnies postérieurement au hissage du mur végétal 1.Le mur végétal 1 comporte des poches à substrat 20 similaires aux poches à substrat 3 mais qui diffèrent en ce que leur pièce extérieure 13 intègre une grille perforée 21 réalisée en acier ou en terre cuite. Cette disposition autorise l'intégration de plantes tombantes ou rampantes dont la pousse horizontale est souhaitée. Enfin, ce même mur végétal 1 intègre des réservoirs d'eau 22 sous la forme de poches étanches disposées dans une poche à substrat 3. Celles-ci sont reliées par des conduites de gouttes à gouttes 23 à une ou plusieurs poches à substrat 3 contenant des plantes. Ceci permet, en cas d'impossibilité d'implanter des pompes d'irrigation ou pour des installations temporaires, de pouvoir fonctionner sans l'installation d'un système d'irrigation par pompes. Les figures 6 à 8 présentent un troisième mode de réalisation du mur végétal 1 adapté à l'équipement de supports de grande surface. La manutention d'un mur végétal de grandes dimensions en une seule pièce peut créer des problèmes de résistance de celui-ci soumis à son poids propre et impacter le dimensionnement des moyens de manutention et la souplesse d'intervention (volume de personnel à mobiliser). Une conception d'un mur végétal de grande dimension sous la forme de plusieurs sous éléments permet de conserver des moyens de manutention légers et d'éviter des transports importants. Cette économie de moyens contribue également à l'impact écologique du mur végétal de l'invention. La figure 7 décrit un mur végétal désigné 30 composé de plusieurs éléments la, lb et le identiques au mur végétal de la figure 1. Ces trois éléments sont successivement installés sur le support selon le procédé décrit précédemment. Tout d'abord, l'élément la est installé sur le support. Puis l'élément lb est hissé et positionné sur le côté de l'élément la de manière à ce qu'au moins une rangée verticale de mailles de l'élément la recouvre au moins une rangée verticales de mailles 4 de l'élément lb. L'élément lb est alors fixé au support. Comme représenté en figure 9, les fils de trame 6a et de chaîne 5a de l'élément la viennent alors au contact des fils de trame 6b et de chaîne 5b de l'élément lb. Des liens 24 en chanvre ligaturent les fils des éléments la avec ceux des éléments lb. Les tuyaux d'alimentation 15a de l'élément la sont connectés aux tuyaux d'alimentation 15b de l'élément lb par des moyens de raccordement rapide telle que des manchons crantés 25 visibles en figure 8. La même opération est répétée avec l'élément lc qui est raccordé en partie inférieure de l'élément la avec recouvrement d'au moins une rangée horizontale de mailles 4 de chacun des éléments la et lc.

Ainsi, on peut composer un mur végétal 30 de grande taille à partir de sous éléments aisés à manipuler. Les figures 10 à 12 présentent un procédé de réparation d'un mur végétal selon l'invention permettant d'en effectuer la réparation sans dépose de celui-ci. Au cours de sa vie, certaines zones du filet 2 peuvent se trouver prématurément endommagées. Le filet peut être partiellement arraché, certains végétaux soumis à des effets météorologiques localisés tels que le vent ou une surexposition au soleil peuvent mourir. Plutôt que de réparer ou replanter toute une zone de filet Sur site, il est plus économique et plus rapide de procéder à un remplacement de la partie défectueuse du filet 2. On considère, ici, le remplacement d'une zone défectueuse 28 du filet 2 qui représente une pièce de sept mailles de largeur sur dix mailles de hauteur. Les fils de trame 6 et de chaîne 5 situés en périphérie de la partie 28 défectueuse sont coupés. Le cas échéant, les liaisons entre le filet 2 et les câbles de renforts 7 et 8 sont, elles aussi, déposées. Ces opérations peuvent être réalisées par des cordistes ou à partir du support sur lequel est fixé le mur végétal 1 si celui-ci le permet. Durant ces opérations de découpe, un élingage provisoire de la partie défectueuse 28 du filet 2 sera effectuée de manière connue en soi. Une fois la partie défectueuse 28 isolée du reste du filet 2, elle est attachée au moyen de manutention utilisée pour sa dépose, comme par exemple une grue, un palan ou un treuil. Cette partie est déposée et évacuée. Préalablement à ces opérations, une pièce de réparation 29 de structure identique à celle du filet 2, et de taille au moins égale à la partie défectueuse 28 déposée, a été fabriquée, équipée et amenée sur site. Cette pièce 29 est pourvue d'attentes de connexion sous la forme de surlongueurs 30 et 31 sur les fils de trame 6 et de chaîne 5. Cette pièce 29 est hissée jusqu'à la position où se trouvait la partie défectueuse 28 du filet 2. La pièce 29 est ensuite fixée au filet 2 en place par nouage des sur-longueurs 30 et 31 aux fils correspondants du filet 2. On réalise ainsi une réparation rapide et économique du mur végétal 1 selon l'invention.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits mais englobe toute variante entrant dans le champ de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, - bien que les mailles 4 du filet 2 soient ici réalisées par l'assemblage des fils de trame 6 et de chaîne 5 à l'aide de noeuds de tisserand, l'invention s'applique également à d'autres modes de réalisation des mailles de filets comme par exemple la couture, les noeuds en becs d'oiseau, le cerclage par des anneaux métalliques ; - bien que les fils 5 et 6 constituant les mailles 4 du filet 2 et les liens 24 soient ici en chanvre, l'invention s'applique également à d'autres types de fibres végétales adaptées à la réalisation de fils comme par exemple le lin, le coton ou le sisal. - bien que les poches à substrat 19 soient réalisées en terre cuite, l'invention s'applique également à d'autres matières comme par exemple les matières plastiques ; - bien que les coutures 14 des poches à substrat 3 soient recouvertes par la pièce intérieure 12 de la poche à substrat 3, l'invention s'applique également à d'autres modes de liaison comme par exemple une couture traversante, une couture bord à bord, un cerclage métallique, des crochets, des sangles cousues sur la poche, une ligature; - bien que les moyens de fixation 10 du filet 2 sur son support soient ici noués sur les intersections des câbles de renforts 7 et 8, l'invention s'applique également à des moyens de fixation 10 solidaires des mailles 4 du filet 2 ; - bien que les moyens de fixation 10 du filet 2 sur son support soient des boucles de fixations 10 ou des liens de fixation 18, l'invention s'applique également à d'autres moyens de fixation comme par exemple des mousquetons ou des manilles ; - bien que les poches à substrat 3 soient, ici, cousues une à une sur le filet 2, l'invention s'applique également à des bandes de jute horizontales ou verticales comprenant plusieurs poches à substrat 3 et rapportées sur le filet 2; - bien que les tuyaux d'alimentation 15 soient, ici, en matière plastique, l'invention s'applique également à des tuyaux réalisés en une autre matière comme par exemple de l'amidon de maïs particulièrement biodégradable ; - bien que le substrat 11 comprenne, ici, un mélange de sphaigne et de tourbe, l'invention s'applique également à un substrat comprenant d'autres matériau capables de retenir de l'eau tel que par exemple de la mousse végétale, des fibres de noix de coco, de la laine minérale, de l'écorce broyée ; - bien que les poches à substrat soient ici fermées à l'aide de deux liens 26 passés dans un ourlet 25, l'invention s'applique également à d'autres modes de fermeture comme par exemple un lien unique ou une bande élastique cousue sur la poche 3; - bien que le conditionnement du filet 2 pour son transport et son montage se fasse par pliage de celui-ci, le procédé de montage du mur végétal 1 selon l'invention s'applique également à d'autres modes de conditionnement du filet tels que des colis sous la forme de rouleaux ; - bien que lors des opérations de réparation du filet 2 selon l'invention, la fixation de la pièce 29 au filet 2 se fasse par nouage des attentes 30 et 31 aux fils de trame et de chaîne du filet 2, l'invention s'applique également à d'autres modes de fixation de la pièce 29 tels que par exemple la ligature.

Claims (11)

1. REVENDICATIONS1. Mur végétal (1) destiné à être rapporté sur un support, caractérisé en ce que le mur végétal (1) comprend un filet (2) en fibres végétales sur lequel sont fixées des 5 poches (3) destinées à recevoir du substrat (11) apte au développement de végétaux (16).
2. 2. Mur végétal (1) selon la revendication 1, dans lequel les fibres végétales constitutives du filet (2) comprennent des fibres choisies parmi le chanvre, le sisal 10 et le lin.
3. 3. Mur végétal (1) selon la revendication 1, comprenant des câbles de renfort (7 ;8) du filet (2).
4. 4. Mur végétal (1) selon la revendication 3, dans lequel les câbles de renfort (7 ;8) du filet (2) 15 comprennent des fibres naturelles, notamment du jute
5. 5. Mur végétal (1) selon la revendication 1, dans lequel les poches (3) destinées à recevoir le substrat (11) comprennent des fibres naturelles.
6. 6. Mur végétal (1) selon la revendication 1, 20 comportant des tuyaux d'alimentation (15 ;23) des poches (3) en eau et/ou en solution nutritive (24).
7. 7. Mur végétal (1) selon la revendication 1, dans lequel le filet (2) comprend des moyens de sa fixation (10 ; 18) au support (100) sensiblement vertical. 25
8. 8. Mur végétal (1) selon la revendication 1, dans lequel au moins une poche 3 est équipée de moyens de sa fermeture.
9. 9. Mur végétal (1) selon la revendication 8, dans lequel les moyens de fermeture de la poche 3 comprennent au 30 moins un lien enfilé dans un ourlet de la poche.
10. 10. Procédé d'installation sur un support d'un mur végétal (1) conforme à l'une des revendications précédentes, comprenant les étapes de : - préalablement à l'installation du filet (2) sur le 35 support, garnir les poches (3) d'un substrat (11) et y disposer des végétaux (16);- Conditionner le filet (2) ainsi équipé et l'acheminer sur le site d'installation ; - installer le filet (2) sur le support; - fixer le filet (2) sur le support.
11. 11. Procédé de réparation d'un mur végétal 1 conforme à l'une quelconque des revendications 1 à 9 comprenant les étapes de : - découper une partie défectueuse 28 du filet (2) ; - déposer et évacuer la partie défectueuse 28; - réaliser une pièce de réparation 29 du filet (2) d'au moins la taille de la pièce défectueuse 28; - installer la pièce de réparation 29 du filet et la fixer au filet (2) existant.