CONTROLE DE CONFORMITE D'ENSEMBLES MECATRONIQUES pool DOMAINE TECHNIQUE [0002] La présente invention concerne d'une manière générale tout système fabriqué sur une ligne de production et, plus particulièrement, la structure des ensembles électroniques et mécaniques qui sont présents dans un tel système et y mettent en oeuvre les diverses fonctions devant être exécutées pour un fonctionnement correct du système. Plus précisément encore, elle concerne les calculateurs qui équipent ces ensembles afin d'assurer la commande de la fonction respectivement associée à chaque ensemble. [0003] ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE [0004] Lors de la réalisation de systèmes complexes sur une ligne de production, par exemple lors de la fabrication de véhicules tels que des voitures ou des avions, la préoccupation principale, vis-à-vis des clients, est d'obtenir la meilleure qualité possible pour tous les exemplaires assemblés progressivement sur cette ligne de production. [0005] Dans le domaine de l'industrie automobile, notamment, l'innovation portait encore, il y a quelques décennies, essentiellement sur la partie mécanique des véhicules, mais elle concerne surtout, désormais, les ensembles électroniques, de plus en plus nombreux à bord des véhicules et de plus en plus complexes. De ce fait, une démarche de qualité rigoureuse est devenue indispensable pour parvenir à la meilleure fiabilité possible dans le cadre des tests de conformité réalisés sur ces divers ensembles. On notera que ces ensembles sont souvent désignés par l'expression ensembles « mécatroniques », dans la mesure où ils gèrent des fonctions où la mécanique tient inévitablement une place, par exemple dans le cas de voitures : boîte de vitesse manuelle, système de freinage ABS, groupe électro- pompe, etc. [0006] Cette démarche de qualité implique, entre autres actions, de s'assurer de la cohérence des nombreux composants présents à bord du véhicule, par rapport à ce que les bureaux d'études avaient prévu. [0007] Des calculateurs sont généralement associés à ou incorporés aux ensembles mécatroniques pour en gérer le fonctionnement. Ces calculateurs contiennent une référence électronique d'identification, accessible en mémoire, qui facilite l'échange standard de l'ensemble mécatronique lorsque celui-ci ou l'un des composants qu'il contient présente une défaillance. Aux composants eux-mêmes, des étiquettes d'identification sont associées, et diverses normes définissent les exigences applicables aux références présentes sur ces étiquettes papier. [000s] Un calculateur de ce type est par exemple décrit dans la demande de brevet français déposée par la société Peugeot Citroën Automobiles SA sous le numéro d'enregistrement national 0410206 et publiée sous le numéro 2875920. [0009] Cependant, une fois qu'un ensemble mécatronique est monté sur un véhicule, les étiquettes d'identification de tous les composants « enfouis » dans cet ensemble, c'est-à-dire non accessibles, ne sont elles-mêmes plus accessibles. Des opérations manuelles de lecture de ces étiquettes nécessitent donc d'avoir été réalisées préalablement au montage, à des endroits de la ligne de production qui ne sont pas systématiquement dotés des moyens informatiques appropriés pour le stockage de données en bord de ligne. [0010] EXPOSE DE L'INVENTION [0011] II existe de ce fait un besoin pour une solution permettant de disposer à la fois des références d'identification de chaque ensemble mécatronique monté sur le véhicule et des références individuelles d'identification de tous les composants de chacun de ces ensembles, même les moins accessibles, et cela d'une manière automatisée permettant de conférer une très grande fiabilité aux contrôles de qualité et de conformité qui doivent être effectués en fin de production (ou ultérieurement au cours de la durée de vie du véhicule). [0012] L'invention concerne à cet effet un ensemble dit mécatronique destiné à la commande d'au moins une fonction, ledit ensemble comprenant au moins un composant électronique, au moins un composant mécanique, et un calculateur de commande desdits composants électronique et mécanique, ledit calculateur comprenant notamment une unité de traitement, une mémoire et une interface d'entrée/sortie, ledit ensemble étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre un module de mémoire supplémentaire spécifiquement réservé à des références d'identification, lesdites références stockées dans ce module étant la référence d'identification dudit ensemble et les références d'identification du composant électronique et du composant mécanique dudit ensemble. [0013] Ainsi, comme le module de mémoire supplémentaire est dédié au stockage des références des composants non interrogeables constituant l'ensemble, le calculateur de cet ensemble permet d'avoir accès non seulement à la référence d'identification de l'ensemble, mais aussi à celles de tous les composants qu'il contient, sans avoir à réaliser d'opérations manuelles de lecture des différentes étiquettes en papier. La lecture des données stockées (par un outil de diagnostic externe) présentant un taux d'échec quasiment nul, la fiabilité de ce processus est donc bien meilleure que dans le cas où les données avaient été acquises à la main, en bord de ligne, par un opérateur. [0014] Cette solution technique permet de gérer efficacement l'impératif de conformité des références des composants des ensembles fonctionnels d'un système complexe, tel qu'un véhicule automobile, lors de toutes les phases de vie du véhicule et de ses organes constitutifs. En embarquant ainsi toutes ces références d'identification des composants, ainsi que les liens de composition de ceux-ci entre eux, dans un espace de mémoire spécifique faisant partie de chaque ensemble fonctionnel concerné, il devient en effet possible de suivre en continu l'exhaustivité et la conformité de ces références. [0015] Dans un mode de réalisation préférentiel, l'ensemble selon l'invention comprend généralement une pluralité de composants électroniques, une pluralité de composants mécaniques, et un calculateur de commande desdites pluralités de composants électroniques et de composants mécaniques, le module de mémoire supplémentaire étant prévu pour stocker la référence d'identification dudit ensemble et les références d'identification de tous les composants électroniques et mécaniques desdites pluralités de composants. [0016] Plus particulièrement, selon un mode de réalisation avantageux de l'ensemble selon l'invention, le module de mémoire supplémentaire comprend une première région destinée au stockage de la référence d'identification dudit ensemble, une deuxième région destinée au stockage de la ou des références d'identification du ou des composants électroniques, et une troisième région destinée au stockage de la ou des références d'identification du ou des composants mécaniques. [0017] Dans le module de mémoire supplémentaire ainsi proposé, de manière préférentielle lesdites régions sont réinscriptibles. [ools] Selon une variante avantageuse de réalisation de ce module de mémoire supplémentaire, au moins une des régions suivantes : la deuxième région et la troisième région, comprend une première zone de mémoire, dans laquelle une information numérique stockée désigne le nombre de composants respectivement électroniques ou mécaniques, et une deuxième zone de mémoire, dans laquelle des informations numériques stockées désignent chacune des références d'identification unitaires de chacun de ces composants respectivement électroniques ou mécaniques. [0019] De préférence, chacune de ces première et deuxième zones de mémoire de chaque région est réinscriptible. [0020] Dans une réalisation particulière de l'invention, l'interface d'entrée/sortie est apte à fonctionner en tant que prise de diagnostic pour un raccordement à un outil de diagnostic externe. [0021] Selon un mode de réalisation préférentiel du module de mémoire supplémentaire, celui-ci fait partie de ou est une mémoire morte de type effaçable et reprogrammable. [0022] L'invention a également pour objet un procédé de contrôle de conformité d'un ensemble dit mécatronique possédant l'une quelconque des caractéristiques mentionnées ci-dessus. Ce procédé comprend, selon l'invention, les étapes qui consistent à : a) lire dans ledit module de mémoire supplémentaire la référence d'identification dudit ensemble et les références d'identification du ou des composants électroniques et du ou des composants mécaniques de cet ensemble ; b) comparer ces références d'identification à celles contenues dans une base de référence externe audit ensemble ; et c) délivrer des informations de conformité ou de non-conformité en fonction du résultat de la comparaison. [0023] La présente invention concerne aussi un programme d'ordinateur qui comprend un jeu d'instructions de code de programme enregistré sur un support lisible par un ordinateur et qui est destiné à permettre, lorsqu'il fonctionne sur un ordinateur, la mise en oeuvre des étapes de ce procédé de contrôle de conformité. [0024] Cette invention, avantageusement applicable dans de nombreux types d'industrie et notamment dans l'industrie automobile, concerne, plus précisément, un véhicule automobile comprenant, à son bord, au moins un ensemble mécatronique embarqué conforme aux caractéristiques qui viennent d'être mentionnées. [0025] Une description détaillée en référence à des dessins illustre maintenant l'invention qui vient d'être brièvement exposée. [0026] DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS - La figure 1 illustre de façon très schématique l'archivage des données de fabrication d'un véhicule automobile à l'aide de son code d'identification. - La figure 2 est un schéma de principe illustrant, dans un exemple de réalisation de l'un des ensembles mécatroniques d'un tel véhicule, la structure d'un calculateur selon l'invention. [0027] DESCRIPTION DETAILLEE [0028] L'invention est décrite ici dans le cadre d'une application à la fabrication d'un véhicule automobile (appelé simplement véhicule dans la suite de la description, par souci de brièveté). Les divers ensembles mécatroniques qui équipent un véhicule contiennent eux-mêmes à la fois des organes mécaniques, des organes électroniques, et des unités de contrôle (ou calculateurs). Ces organes peuvent être interrogeables (les calculateurs) ou non interrogeables (des composants électroniques ou mécaniques plus simples). [0029] D'une part, à la fin du montage du véhicule complet, les références d'identification de toutes les pièces qui équipent celui-ci doivent être contrôlées et comparées au dossier initial du véhicule, en particulier pour vérifier au moment de sa commercialisation qu'un composant erroné n'a pas été monté sur le véhicule. [0030] D'autre part, les références d'identification de toutes les pièces ou composants présents sur le véhicule doivent être archivées en fin de ligne de production. Grâce à cette identification précise, complétée par un identifiant unique affecté à chaque véhicule commercialisé, une simple réparation, ou une éventuelle campagne de rappel de véhicules pour modernisation ou pour remplacement d'une pièce défectueuse, sera d'autant plus simple et efficace. [0031] Par exemple, comme illustré sur la figure 1 dans le cas d'un véhicule 10, cet identifiant est le code VIN, pour : Vehicule Identification Number, et toutes les références des composants montés sur le véhicule 10 sont stockées dans une base de traçabilité 11 (associée à ce code VIN) dont dispose le constructeur 5 automobile. [0032] L'acquisition des références d'identification des divers composants est effectuée de la façon suivante. Lorsque les composants sont interrogeables, par exemple lorsque ce sont des calculateurs, leurs références sont, aussi bien en usine que dans la situation d'après-vente, accessibles dans la mémoire du 10 calculateur par l'intermédiaire d'un outil de diagnostic externe au véhicule et qui est raccordé à ce dernier à travers une prise de diagnostic prévue à cet effet. [0033] Lorsque les composants ne sont pas interrogeables (organes mécaniques, ou modules électroniques simples), leur référence d'identification est généralement présente sur une étiquette en papier, sous la forme d'un code à 15 barres. L'utilisation d'un lecteur de codes à barres est alors requise pour effectuer l'acquisition de cette référence. Cette opération est manuelle et doit être réalisée avant le montage de chaque composant concerné. En effet, une fois un composant monté sur l'ensemble mécatronique concerné et sur le véhicule, il devient en général inaccessible de manière simple, et le code à barres de son 20 étiquette n'est donc plus accessible. [0034] En outre, en raison de sa taille limitée, l'étiquette en papier ne peut contenir qu'une seule référence, et l'éventuelle décomposition de cet organe mécanique ou de ce module électronique en éléments de base mécaniques ou électroniques « enfouis » qui le composent n'est pas accessible. Enfin, l'étiquette 25 en papier n'est pas réinscriptible, et, en cas de changement d'un de ces éléments de base, il faut à nouveau étiqueter l'ensemble de l'organe ou du module. [0035] II est même possible qu'en cas d'échange d'un ensemble mécatronique pour le remplacer par un autre du même type, l'opérateur n'ait pas réalisé l'opération d'acquisition de la référence d'identification du nouvel ensemble. Dans 30 ce cas, les données archivées dans la base de traçabilité du véhicule ne correspondent plus au véhicule qui a été réellement assemblé, et qui, de ce fait, risque d'être commercialisé en étant porteur d'un ou de plusieurs composants non conformes. [0036] La solution proposée conformément à l'invention consiste alors, selon le principe qui est illustré sur la figure 2, en la création et l'exploitation, en usine, d'une zone de mémoire spécifique, qui est prévue dans chacun des calculateurs de commande des ensembles mécatroniques. La figure 2 correspond au cas de l'application décrite dans le domaine automobile, pour des systèmes tels que le véhicule représenté (et qui comprennent donc un certain nombre d'ensembles mécatroniques tels que ceux cités dans le préambule de la description), mais l'invention est bien entendu applicable dans d'autres types d'industrie. [0037] Pour simplifier la description, on ne décrira qu'un seul de ces ensembles mécatroniques, et, de plus, on considèrera seulement le cas d'un ensemble mécatronique ne comprenant que trois composants électroniques et trois composants mécaniques, sans que ces nombres puissent toutefois représenter une limitation de l'invention. [0038] La figure 2 montre un ensemble mécatronique 20 comprenant trois composants électroniques 21, 22 et 23, trois composants mécaniques 24, 25 et 26, et un calculateur 27 de contrôle de cet ensemble mécatronique (par exemple, un calculateur de contrôle de la boîte de vitesse, ou de contrôle du système de freinage, ou de toute autre fonction présente dans le véhicule). Le calculateur 27 comprend principalement une unité de traitement 31, une mémoire 32, et une interface d'entrée/sortie 33, ainsi qu'un bus (non représenté) de communication entre ces éléments. [0039] L'interface d'entrée/sortie 33 permet à l'ensemble mécatronique de communiquer, pour la commande de la gestion de la fonction qu'il exerce à bord du véhicule, avec divers capteurs et réseaux de transfert d'informations (non représentés, car ils n'entrent pas dans le cadre de l'invention), afin d'en recevoir des données et de leur renvoyer des données et/ou des commandes. L'unité de traitement 31 est par exemple un processeur ou un microprocesseur. La mémoire 32 est destinée au stockage d'un logiciel assurant le fonctionnement de l'ensemble mécatronique par une gestion appropriée des informations transitant par l'interface d'entrée/sortie 33. [0040] Conformément à l'invention, le calculateur 27 comprend également un module de mémoire supplémentaire 34. Ce module de mémoire 34 comprend lui-même trois régions distinctes 40, 50 et 60. La région 40, qu'on appellera dans la suite de la description région mécatronique, est destinée à stocker une seule référence, celle de l'ensemble mécatronique. La région 50, qu'on appellera région électronique dans la suite de la description, est destinée à stocker les références des différents composants électroniques présents dans l'ensemble mécatronique.
La région 60, qu'on appellera région mécanique dans la suite de la description, est destinée à stocker les références des différents composants mécaniques présents dans l'ensemble mécatronique. [0041] La région 40 est accessible et, dans l'exemple de réalisation décrit, réinscriptible au moyen d'un outil de diagnostic externe qui peut être raccordé à 10 l'ensemble mécatronique par une prise de téléchargement 28. L'interface d'entrée/sortie 33 peut être utilisée pour incorporer cette prise de téléchargement. [0042] La région 50, ou région électronique, est, dans l'exemple décrit, composée d'une première zone de mémoire 51, dans le cas présent un premier octet destiné à indiquer le nombre de composants électroniques qui sont présents dans 15 l'ensemble mécatronique et qui disposent d'une référence. Les trois zones suivantes 52 à 54 sont destinées à stocker les références d'identification unitaires de ces composants électroniques (qui sont ici au nombre de trois). Cette région 50 est réinscriptible au moyen de l'outil de diagnostic externe (par l'intermédiaire de la prise 28), en cas de changement d'un des éléments électroniques sans toucher 20 ni à la partie mécanique, ni au calculateur. [0043] La région 60, ou région mécanique, est, dans l'exemple décrit, également composée d'une première zone de mémoire 61, dans le cas présent un premier octet destiné à indiquer le nombre de composants mécaniques qui sont présents dans l'ensemble mécatronique et qui disposent d'une référence. Les trois zones 25 suivantes 62 à 64 sont destinées à stocker les références d'identification unitaires de ces composants mécaniques (au nombre de trois). Cette région 60 est réinscriptible au moyen de l'outil de diagnostic externe (par l'intermédiaire de la prise 28), en cas de changement d'un des éléments mécaniques sans toucher ni à la partie électronique, ni au calculateur. 30 [0044] Le module de mémoire supplémentaire ainsi prévu est par exemple (ou fait partie de) une mémoire morte de type effaçable et réinscriptible, telle qu'une mémoire de type EEPROM. [0045] Pour la mémorisation des références d'identification, deux types de situations sont possibles. [0046] La première situation est celle dans laquelle l'ensemble mécatronique (mécanique + électronique + calculateur) est livré monté et complet au constructeur automobile par le fournisseur. Dans ce cas, le fournisseur livre l'ensemble dans lequel il a rempli au préalable, dans le calculateur de ce dernier, la région mécatronique 40, en y introduisant la référence d'identification de l'ensemble mécatronique, la région électronique 50, en y introduisant les références d'identification des différents composants électroniques qu'il a incorporés dans l'ensemble mécatronique, et la région mécanique 60, en y introduisant les références d'identification des différents composants mécaniques qu'il a montés dans l'ensemble mécatronique. [0047] La deuxième situation est celle dans laquelle le fournisseur livre au constructeur automobile, d'une part, le calculateur et, d'autre part, l'ensemble électronique et/ou mécanique. L'assemblage est alors effectué par le constructeur automobile dans l'une de ses usines. Dans ce cas, c'est le constructeur automobile qui, préalablement à cet assemblage, remplit dans le calculateur la région mécatronique 40, en y introduisant la référence d'identification de l'ensemble mécatronique, la région électronique 50, en y introduisant les références d'identification des différents composants électroniques qu'il a choisi d'incorporer dans l'ensemble mécatronique, et la région mécanique 60, en y introduisant les références d'identification des différents composants mécaniques qu'il a choisi de monter dans l'ensemble mécatronique. [0048] Le contrôle de conformité d'un ensemble mécatronique ainsi réalisé conformément à l'invention peut être mis en oeuvre selon le procédé suivant. Les références d'identification de l'ensemble mécatronique, du ou des composants électroniques et du ou des composants mécaniques sont lues dans le module de mémoire supplémentaire. Ces références sont alors comparées, par raccordement de l'ensemble mécatronique à l'outil de diagnostic, à une base de référence externe. Enfin, en fonction du résultat de cette comparaison, une information de conformité ou au contraire de non-conformité est délivrée. [0049] L'invention concerne aussi, bien entendu, tout programme d'ordinateur qui comprend un jeu d'instructions lui permettant, lorsqu'il est introduit dans un support pouvant être lu par des moyens informatiques, de mettre en oeuvre ce procédé. Elle s'applique, également, à tout véhicule comportant à son bord un ou plusieurs ensembles embarqués conformes à la description précédente. [0050] REMARQUES FINALES [0051] La solution ainsi proposée permet avantageusement de remplacer différentes opérations manuelles par une opération automatisée, d'une très grande fiabilité puisque les données ainsi acquises sur la ligne de production, au dernier moment dans le flux de fabrication, et lues dans les mémoires des calculateurs des ensembles mécatroniques sont nécessairement les références d'identification des pièces réellement présentes sur le véhicule. [0052] De plus, le temps nécessaire pour réaliser l'acquisition des références est nettement diminué, car l'opération réalisée par l'outil de diagnostic remplace des opérations distinctes qui devaient être effectuées en différents endroits de la chaîne de montage, en amont de l'opération de montage de chaque composant mécatronique sur le véhicule. [0053] Enfin, en prévoyant une place en mémoire spécifique, destinée au stockage des références des composants simples qui sont « enfouis » dans l'ensemble mécatronique, il devient possible de cibler, pour sa réparation ou son échange, un composant précis de cet ensemble sans avoir à changer tout cet ensemble à cause d'un seul composant interne défectueux. La réduction de coût qui en résulte est un élément de la meilleure qualité de service ainsi offerte aux clients. [0054] La description effectuée ci-dessus en référence aux figures est simplement une illustration de l'invention. Celle-ci peut être réalisée de différentes façons, et quelques alternatives sont donc indiquées très sommairement. [0055] Par exemple, l'invention a été décrite en liaison avec un exemple de fabrication de véhicules automobiles, mais elle s'applique également dans d'autres types d'industrie, notamment dans tout domaine tel que l'aéronautique ou la robotique où un assemblage progressif d'ensembles complexes sur une chaîne de production rend particulièrement indispensable un contrôle de conformité de ces ensembles et des éléments, mêmes non accessibles une fois montés, entrant dans la composition de ces ensembles. [0056] D'autre part, la figure 2 illustre le cas d'un ensemble comprenant trois composants électroniques et trois composants mécaniques. Les composants électroniques peuvent être par exemple un alternateur, une batterie à haute tension et une batterie 12 volts, tandis que les composants mécaniques peuvent être par exemple une biellette, un soufflet et une pièce d'embrayage. Toutefois, ce nombre de composants n'est pas limitatif, et l'invention est applicable de la même manière pour des nombres bien plus élevés de composants électroniques et/ou mécaniques de types variés. [0057] On notera par ailleurs, que, bien que les dessins montrent diverses entités fonctionnelles sous la forme de blocs différents, ceci n'exclut nullement des implémentations dans lesquelles une seule entité physique effectue plusieurs fonctions, ou plusieurs entités physiques effectuent collectivement une seule fonction. [0058] Les remarques qui précèdent montrent que la description détaillée en référence aux figures illustre l'invention plutôt qu'elle ne la limite. Les signes de références n'ont aucun caractère limitatif. Les verbes « comprendre » et « comporter » éventuellement utilisés n'excluent pas la présence d'autres éléments ou d'autres étapes que ceux listés dans les revendications. Le mot « un » ou « une » précédant un élément ou une étape n'exclut pas la présence d'une pluralité de tels éléments ou de telles étapes.