FR2982482A1 - Dispositif de montage d'un coussin support de jambes sur un lit a usage medical - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un dispositif de montage d'un coussin (4) support de jambes sur un lit à usage médical, ce coussin étant articulé pour être notamment escamotable sous le lit. Le dispositif comporte un coussin monté sur rotule sur une tige (6) qui est coulissante dans un boîtier (10) monté lui sur rotule sur la structure de lit. Le dispositif de montage comporte un double étage d'articulation à rotule, une première liaison rotule (7) étant formée entre la tige et le coussin, et une deuxième liaison rotule (12) étant formée entre la structure du lit et le boîtier (10), dans lequel ladite tige est montée coulissante.

Description

La présente invention concerne un dispositif de montage d'un coussin support de jambes sur un lit à usage médical. On connaît dans l'état de la technique des montages selon lesquels une tige porte à une extrémité un coussin pour reposer les jambes de la patiente. La tige est montée coulissante par rapport à un élément rapporté sur la structure du lit, de manière à ajuster la position verticale du coussin selon l'usage et/ou le patient, et le coussin est articulé sur la tige pour pouvoir prendre une position adaptée. Des moyens de blocage sont prévus pour chacune des composantes de déplacement. L'invention vise à proposer une alternative à ce type de montage de coussin, de telle sorte que les coussins et les moyens de montage associés soient plus faciles à manoeuvrer, qu'ils coopèrent plus facilement avec différents types d'accessoires rapportés de façon complémentaire sur le lit, et qu'ils puissent être bloqués en position active de manière rapide et sure. A cet effet, l'invention propose un dispositif de montage d'un coussin de support de jambes pour un lit à usage médical, dans lequel le coussin est adapté à être escamoté sous le lit. Selon une caractéristique de l'invention, le coussin est monté sur rotule sur une tige qui est coulissante dans un boîtier monté sur rotule sur la structure du lit. Le dispositif de montage selon l'invention offre des capacités d'articulation du coussin pour passer d'une position escamotée sous ie lit à une position active qui permettent de ne pas tenir compte des contraintes matérielles comme la présence d'accessoires rapportés sur le lit.

Cette multitude de positions possibles est en outre obtenue par une réalisation simple à fabriquer et à utiliser, dans laquelle la liaison rotule qui est formée entre la structure de lit et le boîtier comporte une tête sphérique rendue solidaire de la structure de lit ainsi qu'une cavité de réception de ladite tête qui est formée dans le boîtier, et dans laquelle le boîtier est percé par ailleurs d'un alésage traversant pour le coulissement de la tige.

Le boîtier comporte avantageusement un dispositif de blocage adapté à bloquer simultanément la translation de la tige et la libre rotation de la tête sphérique dans la cavité de réception formée dans le boîtier. On peut ainsi fixer par rapport au lit la position du point d'attache du coussin sur la tige et procéder par la suite à des réglages précis et ergonomique de la position angulaire du coussin. Le boîtier peut présenter la forme d'un manchon cylindrique creux à l'intérieur duquel une douille et des mors sont montés libre en coulissement, la douille présentant une face concave définissant avec la paroi du manchon ladite cavité de réception de la tête sphérique et les mors définissant un alésage secondaire adapté à être traversé par la tige. Le dispositif de blocage est alors adapté à déplacer les mors et la douille pour bloquer simultanément ie mouvement de la tige dans l'alésage secondaire et le mouvement relatif de la tête sphérique par rapport à la douille.

Il est particulièrement avantageux pour le personnel médical d'avoir un dispositif unique qui bloque simultanément le coulissement de la tige et la libre rotation de la tête, afin de rendre possible un maniement rapide des étriers. Avantageusement, un moyen formant butée est monté vissé en bout de tige opposé au coussin, de manière à former un bossage pour un arrêt de fin de course du coulissement de la tige lorsque le bossage entre en contact avec le boîtier. Cela permet que la tige ne s'échappe pas du boîtier alors que l'on manie l'ensemble d'une main en tenant la tige. Selon une caractéristique de l'invention, la poignée est adaptée à passer d'une position active de blocage dans laquelle une rotation de la poignée permet le blocage en rotation de la tête sphérique et le blocage du coulissement de la tige à une position désengagée dans laquelle la rotation de la poignée se fait dans le vide, ladite poignée étant adaptée à passer d'une position à l'autre par une action de translation de la poignée selon l'axe du boîtier. On évite ainsi que le coussin puisse être sorti de sa position escamotée sous le lit par une action involontaire sur la poignée la forçant en rotation. Et on obtient cette sécurité en proposant un dispositif qui permet au personnel médical,, devant déployer en urgence les coussins support de jambes, un fonctionnement rapide pour remettre la poignée de blocage dans une position active.

La tige du dispositif de montage selon l'invention comporte avantageusement une forme dans laquelle se succèdent une partie droite de guidage adaptée à coulisser dans le boîtier, une partie centrale de dégagement qui prolonge sensiblement perpendiculairement la partie de guidage, et une partie de support du coussin qui prolonge la partie de dégagement en présentant une forme de L, avec une partie prolongeant la partie centrale de dégagement qui est sensiblement parallèle à la partie droite et une partie perpendiculaire adaptée à recevoir le coussin. Ces formes de la tige présentent différents avantages. En combinaison avec l'effet induit par le double étage de rotule du dispositif de montage selon l'invention, elles permettent d'obtenir les angles de réglage voulus. En outre, la forme de la partie de dégagement permet d'une part de former une butée au coulissement de la tige, et elle permet d'autre part d'éviter d'entrer en contact avec les accessoires. L'invention concerne également un lit à usage médical. Ce lit à usage médical comporte une barre de suspension qui présente un profil d'arche et qui est rapportée sur le lit par l'intermédiaire d'éléments de support disposés de chaque côté de lit pour recevoir respectivement un pied de l'arche, lesdits éléments de support étant disposés sur la structure de lit au-dessus des coussins lorsque ces coussins sont en position escamotée. Le lit à usage médical selon l'invention permet de laisser les éléments de support de la barre à demeure sur la structure de lit, pour faciliter le montage et le démontage de la barre de suspension, et la conception à double étage de rotule du dispositif de montage permet une manipulation de ce dernier en évitant ces éléments de support. L'invention concerne également un lit à usage médical qui comporte deux modules séparables dont un forme tabouret mobile entre une position connectée à une première extrémité de l'autre module formant table et une position déconnectée. Dans ce lit, la deuxième liaison rotule formée entre la structure du lit et le boîtier est disposée à ladite première extrémité de la table. Le double étage d'articulation de rotule permet audit dispositif de montage de passer d'une position escamotée à une position active alors que le tabouret est indifféremment en position connectée ou déconnectée. L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures 1 à 6, parmi lesquelles - la figure 1 est une vue de côté d'un dispositif de montage de coussin 10 selon l'invention dans son utilisation sur un lit à usage médical ici représenté avec un tabouret connecté à la table, avec des coussins représentés en position déployée au-dessus du lit ; - la figure 2 est une vue semblable à celle de la figure 1, dans laquelle le lit à usage médical est ici représenté avec un tabouret déconnecté de la 15 table, et avec un des coussins représenté en position déployée et l'autre dans une position intermédiaire ; - la figure 3 est une vue de détail du dispositif de montage d'un coussin illustré sur la figure 1, ici représenté en position escamotée sous le lit ; - la figure 4 est une vue de détail du dispositif de montage de la figure 20 3, dans une position intermédiaire de déploiement ; - la figure 5 est une vue en coupe d'un boîtier du dispositif de montage selon l'invention ; - et la figure 6 est une vue de côté du lit à usage médical et d'une barre de suspension rapportée sur le lit. 25 Tel qu'illustré sur les figures, dans un lit à usage médical 2, un dispositif de montage de coussin support de jambes comporte un coussin 4 et une tige 6 sur laquelle le coussin est monté articulé par une première liaison rotule 7. La tige est par ailleurs adaptée à coulisser dans un alésage primaire 8 2 9824 82 formé dans un boîtier 10, et ce boîtier est monté sur le lit par l'intermédiaire d'une deuxième liaison rotule 12. Le dispositif de montage des coussins selon l'invention est adapté, de par son double étage d'articulation à rotule, à passer facilement, et sans être contraint par l'environnement matériel, d'une position passive sous le lit (visible sur la figuré 3), dans laquelle le coussin est escamoté sous le lit, à une >position active (visible sur la figure 1), dans laquelle le coussin est prêt à supporter la jambe d'un patient, en passant par une position intermédiaire (visible sur la figure 4). 10 Le coussin 4 présente une forme profilée concave dont la face supérieure 14 est adaptée à recevoir la jambe de la patiente. Le coussin est articulé sur la tige par une première liaison rotule 7. Le point d'attache du coussin sur la tige est formé par une tête sphérique qui prolonge en saillie la face inférieure 16 du coussin. La tête sphérique est adaptée à pivoter dans un 15 logement 20 rendu solidaire d'une extrémité 22 de la tige 6. Le logement 20 présente la forme d'un manchon cylindrique .24 qui comporte une zone de réception de la tête sphérique et un moyen de blocage en position 26 de cette tête dans la zone de réception. Tel qu'illustré, le logement comporte en outre une fente transversale 28 qui peut recevoir l'arbre 20 porteur 30 de la tête sphérique, de manière à ce que le coussin puisse encore être pivoté à 90° lorsque la tige 6 reste fixe. Le moyen de blocage 26 est formé classiquement d'une poignée 32 qui s'étend hors du logement et qui est prolongé à l'intérieur du logement par une tige filetée adaptée à se déplacer axialement dans le logement sous l'effet 25 de la rotation de la poignée. La tige filetée crée ainsi un appui (ou non) contre la tête sphérique et elle permet le blocage (ou non) du mouvement .relatif du manchon par rapport à la tête sphérique. La tige 6 présente ici successivement une partie droite de guidage 34, une partie centrale de dégagement 36 qui prolonge sensiblement 30 perpendiculairement la partie de guidage, et une partie de support 38 du coussin qui présente une forme de L, avec une première partie qui prolonge sensiblement perpendiculairement la partie de dégagement en s'éloignant de la partie droite de guidage de façon sensiblement parallèle ainsi qu'une partie perpendiculaire de support du logement 20. La partie de support 38 est orientée de telle sorte que le logement 20 et le moyen de blocage 26 s'étendent parallèlement à la partie de guidage 34. C'est la partie de guidage 34 qui coulisse dans l'alésage primaire 8 formé dans le boîtier 10. La partie de guidage est adaptée à coulisser entre une position extrême étendue, dans laquelle un bossage 40, formé à l'extrémité 10 libre de la partie de guidage, est en contact avec le boîtier autour de l'alésage, et une position extrême rétractée, dans laquelle c'est la partie de dégagement 36 de la tige qui entre en contact avec le boîtier. Avantageusement, le bossage est obtenu par la présence d'un écrou 42, tel que cela est visible sur les figures 3 et 4. On s'assure ainsi que la tige 15 est bien bloquée en translation dans cette position extrême étendue, mais on autorise un démontage facile de ce bossage de manière à pouvoir désengager la tige de l'alésage du boîtier, pour son entretien par exemple. Le boîtier 10 est particulièrement visible sur les figures 3 à 5. Comme décrit précédemment, une deuxième liaison rotule 12 est formée pour le 20 montage articulé du boîtier et de la tige associée sur le lit. A cet effet, un axe de rotule 43, porteur d'une tête sphérique 44 est fixé transversalement sur le cadre du lit 46 de telle sorte que la tête sphérique s'étende à distance du lit. La tête sphérique est adaptée à être logée dans une cavité de réception 48 formée dans le boîtier. 25 Le boîtier présente la forme d'un manchon cylindrique creux 50 à une première extrémité 52, duquel est aménagée ladite cavité de réception 48, et à une deuxième extrémité opposée 54 duquel est disposé un dispositif de blocage 56. On définira par la suite les différents composants du boîtier en se référant à une orientation selon laquelle la première extrémité 52 correspond à l'extrémité proximale et la deuxième extrémité 54 correspond à l'extrémité distale. Tel que cela est visible sur les figures 4 et 5, l'alésage primaire 8 adapté à recevoir transversalement la tige 6, est réalisé sensiblement à mi-longueur du manchon 50. On procède à l'assemblage du boîtier avant la fixation de la rotule sur la structure du lit. La rotule est insérée dans le boîtier vide, par l'extrémité distale, l'axe de rotule en premier. La rotule est enfoncée jusqu'à ce que la tête entre en butée contre les bords délimitants une ouverture 51 (visible sur la 10 figure 3) réalisée dans la face proximale et à travers laquelle l'axe de rotule est passé. De l'extrémité proximale à l'extrémité distale, on a disposé successivement à l'intérieur du manchon une douille 62, un premier mors 64, un second mors 66 et un écrou 60 qui ferme le manchon en étant vissé à son extrémité distale, après que la douille et les mors aient été enfilés dans le 15 boîtier. La douille 62 comporte une face distale plane 65, sensiblement transversal à l'axe du manchon, et une face proximale concave 67 qui définit la cavité de réception 48 avec les parois délimitant l'ouverture réalisée sur le bord proximal du boîtier. 20 Les deux mors sont positionnés dans le manchon de sorte que la face distale de la douille est en contact avec la face proximale du premier mors 68, tandis que la face distale du deuxième mors 70 est en regard de l'écrou. Le deuxième mors est disposé en regard du premier mors pour définir un alésage secondaire 72 qui présente une section en forme de losange. La tige 6 est 25 adaptée à passer à travers les deux alésages, l'alésage primaire 8 réalisé à travers la paroi du boîtier et l'alésage secondaire 72 réalisé transversalement dans l'épaisseur de la bague. Des pions d'indexage 74 sont disposés entre la face proximale du premier mors 68 et la face distale de la douille 64, pour guider en translation 30 l'une par rapport à l'autre le premier mors et la douille, qui sont montées chacun libre en coulissement le long de l'axe défini par le manchon et qui se déplacent comme une même pièce. La douille est réalisée en aluminium pour augmenter la friction entre la tête de rotule et la douille, tandis que le premier mors est réalisé en acier pour assurer le serrage de la tige entre les mors. La dimension axiale du manchon et la longueur de la douille et des mors sont déterminées pour que les pièces à l'intérieur du manchon aient un débattement limité, de sorte que les pions de guidage ne s'échappent pas. Sous l'action du dispositif de blocage, le premier mors et la douille sont amenés à se déplacer, en prenant soit une position de blocage (visible sur la 10 figure 5), soit une position libre. Le deuxième mors est mis en mouvement par des moyens se déplaçant axialement dans le manchon et qui viennent en appui sur la face distale du deuxième mors 70. Par ce mouvement, on presse sur la tige et on transfère le mouvement axial au premier mors et à la douille, qui est alors plaquée contre la tête sphérique, avec le premier mors plaqué contre la 15 douille, et l'on rapproche le deuxième mors du premier mors en entraînant ainsi une réduction des dimensions de l'alésage secondaire, de sorte que l'on pince la tige entre les mors. Il est ainsi créé une friction sur la tige qui passe par les deux alésages, et qui peut aller jusqu'au blocage de la tige plus la friction est forte. 20 Le boîtier comporte deux rainures 58 qui s'étendent axialement dans la paroi du manchon, depuis l'extrémité proximale. Ces rainures présentent une largeur sensiblement équivalente au diamètre de l'axe de rotule 43. Le dispositif de blocage comporte une poignée 76 prolongeant sensiblement perpendiculairement un axe fileté 78 qui s'étend axialement à 25 l'intérieur du manchon, et notamment en prise avec l'écrou fixé à la deuxième extrémité. Le mouvement de la poignée génère la rotation de l'axe et le vissage de l'axe dans l'écrou de telle sorte que l'extrémité de l'axe pénètre dans le manchon. En avançant de la sorte, l'axe est adapté à entrer en contact avec le deuxième mors disposé dans le manchon.

Comme décrit ci-dessus, le deuxième mors est monté libre et il est poussé vers l'extrémité proximale du manchon sous l'effet de l'avancée de l'axe fileté de sorte qu'il force le déplacement de la douille contre la tête sphérique. On bloque ainsi simultanément à la fois le coulissement de la tige par rapport au manchon par ie rapprochement des deux mors l'un de l'autre, et le déplacement relatif en rotation de la douille à l'intérieur du manchon par rapport à. la tête de rotule. On pourra prévoir dans un mode de réalisation de l'invention (non représenté sur les figures) de réaliser le dispositif de blocage avec une poignée librement débrayable qui pourra être déplacée axialement le long de la tige jusqu'à une position débrayée dans laquelle la poignée peut être tournée librement pour lui donner une position angulaire permettant par exemple de ne pas gêner le passage du personnel médical autour de la table ou permettant d'améliorer le levier pour son actionnement ultérieur, un ressort ramenant ensuite en position de prise la poignée, sans pour autant que l'axe ait été desserré. On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif de montage selon l'invention, dans le cadre de son utilisation préférée sur un lit à usage médical qui comporte un cadre de lit et un matelas.

Dans une position passive, visible sur la figure 3, les coussins sont escamotés sous le matelas. Il convient que les coussins dépassent le moins possible latéralement pour éviter qu'ils gênent le bon déplacement des personnes autour du lit. A cet effet, la partie centrale de dégagement 36 de la tige permet de placer la partie de support 38 suffisamment sous le lit pour que le coussin qui est adapté à être monté en bout de cette partie de support ne dépasse pas hors du lit. Dans cette position escamotée, la rainure 58 formée axialement sur le boîtier 10 offre un dégagement pour le passage de l'axe de rotule 43 qui relie la tête de rotule au cadre, de manière à ce qu'il n'y ait pas d'interférence empêchant de plaquer le boîtier contre le cadre.

Lorsque le besoin de déployer les coussins est imminent, le personnel autour du lit à usage médical desserre le dispositif de blocage 56 associé au boîtier en tournant la poignée. L'axe fileté 78 se dévisse dans l'écrou 60 et tend à sortir du manchon, en relâchant la pression exercée sur le deuxième mors. Les mors ne transmettent dès lors plus d'efforts plaquant la douille 62 sur la tête sphérique 44, de sorte que le manchon n'est plus freiné dans sa rotation par rapport à la tête sphérique. Dans le même temps, la tige 6 n'est plus contrainte par le serrage des mors délimitant l'alésage secondaire 72 et cette tige peut dès lors coulisser librement dans le manchon. Ainsi, de façon simultanée, la tige est libre de coulisser à l'intérieur du boîtier et ce boîtier est libre de pivoter par rapport au lit. Avec une main placée sur la tige, le personnel peut à la fois faire pivoter l'ensemble tige-boîtier par rapport au lit et faire coulisser la tige jusqu'à ce que le coussin soit dans une position active, afin qu'il puisse servir d'appui aux jambes du patient. De façon plus détaillée, après avoir desserré les moyens de blocage, on pivote le boîtier autour de la tête de rotule selon un axe longitudinal sensiblement parallèlement à la direction de la tige dans la position escamotée. On dégage par ce pivotement l'axe de rotule de la rainure du boîtier et on peut ensuite faire pivoter la tige et le coussin dans la direction que l'on souhaite. La partie de dégagement permet de faire pivoter l'ensemble du dispositif de montage sans que la tige n'entre en contact avec un des accessoires rapportés sur le lit. Tel que cela est représenté sur les figures, le dispositif de montage des coussins selon l'invention prend ainsi avantageusement place dans un lit à usage médical 2 formé d'une table 100 et d'un tabouret amovible 102, dans lequel le tabouret est mobile entre une position connectée, au bout de la table, et une position déconnectée. Dans ce contexte, on observe que les coussins sont rapportés sur le lit par un dispositif de montage selon l'invention au niveau de l'extrémité de la table en regard du tabouret, et non pas sur le tabouret. Il convient en effet que les coussins soient à disposition que le tabouret soit connecté ou non à la table. Or, le fait que le mouvement de la tige ne soit pas seulement une rotation autour d'un axe fixé perpendiculaire au cadre du lit, mais bien une articulation à deux étages de rotule, permet de réaliser le mouvement d'articulation du coussin même lorsque le tabouret est connecté en bout de la table, sans qu'il soit nécessaire d'enlever une partie de ce tabouret pour laisser passage à la tige et aux coussins. De la même façon, le mouvement des coussins est possible en la présence d'accessoires rapportés latéralement sur le cadre de lit, par exemple des poignées. On a décrit par la suite plus particulièrement la coopération du fonctionnement du dispositif de montage de coussin selon l'invention avec un accessoire rapporté sur le lit, pour lequel il peut être particulièrement intéressant de laisser des pièces de fixation à demeure sur le cadre de lit. Dans certains cas d'utilisation du lit à usage médical, et notamment lors de travaux d'accouchement, on prévoit de rapporter sur le lit à usage médical 2, tel que cela est illustré sur la figure 6, une barre de suspension 104 qui présente un profil d'arche adaptée à recevoir un baudrier pour suspendre la patiente qui peut s'accrocher à la barre au sommet 106 de l'arche. Cette barre, qui présente un angle par rapport à la verticale du lit, est rapportée sur le lit par l'intermédiaire d'un élément support 108 (visible également sur les figures 1 et 2) disposé de chaque côté de lit pour recevoir un pied de l'arche. Chaque élément support comporte un fourreau de réception 110 de forme complémentaire à celle du pied de l'arche et une base 112 adaptée à loger dans un profilé creux 114 du cadre de lit, la base et le fourreau présentant un angle déterminé pour la bonne inclinaison de la barre de suspension par rapport au lit. La barre de suspension se fixe par rapport au lit par verrouillage de la base dans le profilé, par l'intermédiaire d'un pion coulissant 116 en prise dans une rainure 118 de la base. On comprend qu'il est avantageux pour le personnel médical de pouvoir retirer la barre de suspension en laissant à demeure les éléments de support. On s'évite ainsi, lors de l'utilisation suivante, de devoir verrouiller au .2 préalable les éléments de support avant de placer la barre de suspension, et ce alors que ces manoeuvres peuvent devoir être faites dans une situation d'urgence. Ici, la seule action à faire est de loger les pieds de l'arche dans les fourreaux et de laisser coulisser la barre par gravité jusqu'à ce qu'elle soit en butée par contact d'un épaulement contre la paroi supérieure du fourreau. La manipulation du coussin telle qu'elle a été décrite précédemment permet cette conception de barre de suspension rapportée sur le lit, et non plus amenée de façon indépendante au lit, par exemple sur des rails disposés au plafond de la salle de naissance. On peut ainsi laisser à demeure ces éléments 10 de support. La présence d'un double étage de rotule, et notamment de cette première liaison rotule entre le cadre de lit et la tige, permet l'articulation du coussin en évitant les éléments de support. La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés et notamment de permettre la 15 manipulation d'un coussin support de jambes dans un lit médical depuis une position passive, dans laquelle ce coussin est escamoté sous le lit, vers une position active, dans laquelle le coussin est déployé au-dessus du lit, sans qu'il soit nécessaire pour autant de retirer au préalable les accessoires rapportés latéralement sur le lit. Le double étage de rotule et la forme particulière de la 20 tige adaptée à coulisser dans le boîtier formant un de ces étages permet des positions multiples du coussin et conservant une manipulation simple.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de montage d'un coussin support de jambes (4) sur un lit à usage médical, ledit coussin étant adapté à être escamoté sous le lit, caractérisé en ce que le coussin est monté sur rotule sur une tige (6) qui est coulissante dans un boîtier (10) monté sur rotule sur la structure du lit.
2. 2. Dispositif de montage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la liaison rotule (12) formée entre la structure de lit et le boîtier (10) comporte une tête sphérique (44) rendue solidaire de la structure de lit et une cavité de réception de ladite tête (48) qui est formée dans le boîtier, ledit boîtier étant percé par ailleurs d'un alésage primaire (8) qui s'étend transversalement audit boîtier pour le coulissement de la tige.
3. 3. Dispositif de montage selon la revendication 2, caractérisé en ce que le boîtier (10) comporte un dispositif de blocage (56) adapté à bloquer simultanément la translation de la tige (6) et la libre rotation de la tête sphérique (44) dans la cavité de réception (48) formée dans le boîtier.
4. 4. Dispositif de montage selon la revendication 3, caractérisé en ce que le boîtier (10) présente la forme d'un manchon cylindrique creux (50) à l'intérieur duquel une douille (62) et des mors (64, 66) sont montés libre en coulissement, la douille présentant une face concave (67) définissant avec la paroi du manchon ladite cavité de réception de la tête sphérique (48) et les mors définissant entre eux un alésage secondaire (72) adapté à être traversé par la tige (6), et en ce que le dispositif de blocage (56) est adapté à déplacer les mors et la douille pour bloquer simultanément le mouvement de la tige dans l'alésage secondaire et le mouvement relatif de la tête sphérique (44) par rapport à la douille.
5. 5. Dispositif de montage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un moyen formant butée (42) est monté vissé en bout de tige opposé au coussin, de manière à former un bossage (40), et en ce que ledit bossage forme un arrêt de fin de course du coulissement de la tige (6) lorsque le bossage entre en contact avec le boîtier (10).
6. 6. Dispositif de montage selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (56) comporte un axe fileté (78) sur lequel est montée une poignée (76) qui est adaptée à passer d'une position en prise sur l'axe dans laquelle une rotation de la poignée permet le blocage en rotation de la tête sphérique (44) et le blocage du coulissement de la tige (6) à une position débrayée dans laquelle la rotation de la poignée se fait dans le vide, ladite poignée étant adaptée à passer d'une position à l'autre par une action de translation de la poignée le long de l'axe fileté.
7. 7. Dispositif de montage selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tige (6) présente successivement une partie droite de guidage (34) adaptée à coulisser dans le boîtier (10), une partie centrale de dégagement (36) qui prolonge sensiblement perpendiculairement la partie de guidage, et une partie de support (38) du coussin qui prolonge la partie de dégagement en présentant une forme de L, avec une partie prolongeant la partie centrale de dégagement qui est sensiblement parallèle à la partie droite et une partie perpendiculaire adaptée à recevoir le coussin (4).
8. 8. Lit à usage médical (2) sur lequel une barre de suspension (104) qui présente un profil d'arche est rapportée par l'intermédiaire d'éléments de support (108) disposés de chaque côté de lit pour recevoir respectivement un pied de l'arche, et sur lequel des coussins supports de jambes sont rapportés de chaque côté du lit par des dispositifs de montage selon l'une des revendications précédentes, permettant auxdits coussins de passer d'une position escamotée sous le lit à une position active de support de jambes,lesdits éléments de support étant disposés sur la structure de lit au-dessus des coussins (4) lorsque ceux-ci sont en position escamotée, les liaisons rotules formées entre la structure de lit et le boîtier (10) des dispositifs de montage permettant aux coussins de passer dans la position active alors que lesdits éléments de support restent à demeure sur le lit.
9. 9. Lit à usage médical comportant deux modules séparables (100, 102) dont un forme tabouret mobile entre une position connectée à une première extrémité de l'autre module formant table et une position déconnectée, dans lequel un coussin support de jambes est rapporté sur la structure de lit par un dispositif de montage selon l'une des revendications précédentes, et dans lequel la liaison rotule (12) formée entre la structure du lit et le boîtier (10) est disposée à ladite première extrémité de la table (100) de manière à permettre audit coussin de passer d'une position escamotée sous le lit à une position active de support de jambe alors que le tabouret (102) est en position connectée.