FR2979210A1 - Meuble equipe d'un chevalet escamotable - Google Patents

Abstract

Ce meuble est équipé d'au moins un tiroir (11, 12, 13). Il comprend au moins une paroi latérale (2) propre à se déplacer en translation entre une première position où elle empêche un accès latéral au tiroir et une deuxième position où elle définit un chevalet, tout en définissant une zone (Z2) d'accès latéral au tiroir et en ce qu'une zone d'accès au tiroir est active indépendamment de la position de la paroi latérale (2).

Description

MEUBLE EQUIPE D'UN CHEVALET ESCAMOTABLE L'invention a trait à un meuble équipé d'un chevalet escamotable. Ici, le terme meuble désigne un article d'ameublement permettant de ranger divers accessoires utilisés lors d'activités artistiques, réalisées par des amateurs ou des professionnels, tels que le dessin, la peinture, la calligraphie, la dorure, la sculpture ou la gravure. Ces accessoires, par exemple des tubes de peinture, des pinceaux, des outils ou des bouteilles de solvant, sont rangés dans au moins un tiroir équipant le meuble. Par chevalet, on désigne un support propre à maintenir en position verticale ou inclinée, un objet lors d'une intervention sur cet objet. En particulier, l'objet à maintenir est un carton à dessin, une feuille de dessin, une toile à peindre ou une plaque à graver. Dans le domaine des activités artistiques, notamment le dessin et la peinture, l'utilisateur doit pouvoir disposer de l'ensemble de ses outils et accessoires en différents lieux. En effet, l'ensemble du matériel doit être disponible sur les lieux de réalisation de rceuvre, généralement là où se trouve le modèle, qu'il s'agisse d'un paysage, d'une nature morte ou d'un être vivant. Par ailleurs, certains accessoires, par exemple les pinceaux et les tubes de peinture, doivent être protégés et rangés lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Pour permettre à un utilisateur de disposer en tout lieu et avec un encombrement réduit de l'ensemble de son matériel, FR-A-2 926 490 décrit un atelier mobile pour peintre formé de plusieurs coffres à tiroir, empilables sur un chariot. Un montant de ce chariot est détachable et forme, dans une configuration donnée et avec d'autres parties du meuble, un chevalet. Un tel atelier mobile comporte de nombreux éléments indépendants qu'il convient d'associer pour réaliser les différentes configurations. Le chevalet est formé de plusieurs éléments à assembler, ce qui n'est pas d'un maniement aisé. On connaît également par FR-A-2 515 015 et par WO-A-94 28 767 des boîtes, montées sur des pieds ou sur des roulettes, dont une partie, en général le couvercle, forme un chevalet lorsqu'il est en position ouverte. Ces boîtes ne permettent pas le rangement de l'ensemble du matériel de l'utilisateur ni un accès au matériel lorsque le chevalet est en configuration fermée. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un meuble composé d'un minimum de pièces permettant, dans un encombrement réduit, de ranger l'ensemble du matériel, de disposer d'un chevalet et d'un accès permanent au matériel.

A cet effet, l'invention a pour objet un meuble équipé d'au moins un tiroir, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une paroi latérale propre à être déplacée en translation entre une première position où elle empêche un accès latéral au tiroir et une deuxième position où elle définit un chevalet, tout en définissant une zone d'accès latéral au tiroir et en ce qu'une zone d'accès au tiroir est active indépendamment de la position de la paroi latérale.

Ainsi, avec un minimum d'encombrement, on réalise un meuble dont une paroi forme, en position ouverte, un chevalet tout en autorisant la manoeuvre des tiroirs. Ces derniers restent par ailleurs accessibles indépendamment de la manoeuvre de la paroi formant le chevalet. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel meuble peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Il comprend plusieurs tiroirs, manoeuvrables chacun à partir de l'un ou l'autre des petits côtés du meuble. - Les tiroirs sont manoeuvrables chacun à partir des deux petits côtés du meuble. - Les tiroirs ont chacun une paroi orientée vers l'avant du meuble de moindre hauteur que la différence de hauteur entre les fonds des tiroirs superposés. - La paroi latérale forme la face avant du meuble et en ce qu'elle est pourvue d'un support amovible, propre à maintenir de manière réglable un objet sur le chevalet. - Le support est apte à être bloqué en position par au moins une tige coudée insérée de manière amovible dans une partie du meuble. - Le meuble comprend un cadre monté coulissant par rapport à l'ossature du meuble, la tige étant insérée dans des orifices ménagés dans le cadre et dans les montants du meuble. - Le cadre supporte la paroi latérale. - La paroi arrière du meuble définit, avec une paroi interne du meuble, un espace de rangement. - Deux parois latérales, situées en face avant et arrière du meuble, forment deux chevalets réglables. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un meuble conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, à partir de la face avant et en configuration fermée, d'un meuble conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective, selon la flèche Il et à la même échelle, du meuble de la figure 1, - la figure 3 est une vue similaire à la figure 1, les tiroirs étant en position partiellement sortie à partir d'un côté du meuble, - la figure 4 est une vue de face du meuble, à la même échelle, les tiroirs étant en position partiellement sortie à partir des deux côtés du meuble, la paroi latérale formant le chevalet étant en position déployée, - la figure 5 est une vue partielle en perspective, à plus grande échelle et par l'arrière, du meuble des figures précédentes, des tiroirs et les parois latérales avant et arrière étant en position ouverte et - la figure 6 est une vue en perspective, à plus grande échelle, du détail VI à la figure 5, concernant le dispositif de déployée en position ouverte de la paroi formant le chevalet. La figure 1 représente un meuble 1, conforme à l'invention, vu en perspective à partir de l'avant du meuble. La paroi 2 formant la face avant est la seule face visible sur cette figure. Ce meuble est réalisé en bois. En variante, il peut être en un autre matériau, par exemple en métal et/ou en polymère. Le meuble 1 comprend une base 3 montée sur des roulettes 4. En variante, la base 3 du meuble est équipée de pieds fixes et/ou réglables en hauteur. Dans ce cas, il est possible de prévoir un meuble dont les dimensions permettent son utilisation sur une table. La base 3, en forme de plaque plane et rectangulaire, supporte quatre montants configurés en barres 5, à section carrée. En variante, les barres 50 sont à section rectangulaire. Ces barres 5 sont identiques et elles sont disposées au niveau des angles de la base 3 rectangulaire. Les barres 5 s'étendent vers le haut, en regardant la figure 1, au dessus de la base 3, l'ensemble barres 5 et base 3 définit l'ossature du meuble. Comme cela est visible notamment à la figure 2, ces montants 5 ne sont pas verticaux mais inclinés avec un angle 6 voisin de 20° par rapport à la normale N au plan principal P de la base 3. En variante, les montants sont verticaux, c'est-à-dire perpendiculaires au plan P de la base 3. Dans un autre mode de réalisation, les montants sont inclinés d'un angle 6 supérieur à 20°. Une autre plaque 6 plane, également rectangulaire, mais de dimensions inférieures à celles de la base 3, est fixée sur les extrémités supérieures des montants 5, parallèlement au plan P de la base 3. Cette plaque 6 forme la partie supérieure ou sommet du meuble 1. Ainsi, le meuble 1 vu de côté, comme représenté à la figure 2, est configuré en trapèze. Les deux petits côtés 7, 8 du meuble 1 sont équipés de traverses 9, parallèles à la base 3 et réparties entre la base 3 et le sommet 6 du meuble. Ces traverses 9 supportent des glissières 10, dont certaines sont visibles à la figure 5, propres à permettre à des tiroirs 11, 12, 13 de coulisser depuis et en direction de l'intérieur du meuble. Les tiroirs 11 à 13 sont au nombre de trois et de dimensions, donc de contenances, variables. Dans d'autres modes de réalisation non illustrés, le nombre et/ou la contenance des tiroirs 11 sont différents. Les tiroirs 11 à 13 sont disposés parallèlement à la longueur du meuble 1 c'est-à-dire selon la plus grande dimension de la base 3 et positionnés les uns au- dessus des autres. Ces tiroirs 11 à 13, comme cela apparaît aux figures 3 et 4, sont manoeuvrables indépendamment les uns des autres et à partir de l'un ou l'autre des côtés 7, 8 du meuble 1. Ainsi, il est possible, comme illustré par exemple à la figure 4, d'ouvrir un tiroir 11 à partir d'un côté 7 et deux autres tiroirs 12, 13 à partir de l'autre côté 8 du meuble 1. Comme cela apparait aux figures 3 et 4, l'intérieur des tiroirs 11 à 13 est aménagé avec différents supports, selon la nature des objets que les tiroirs 11 à 13 reçoivent. Ainsi, le tiroir 13 est pourvu d'une plaque percée 130 propre à maintenir en position debout des pinceaux et des brosses alors que le tiroir 11 comprend des cases 110 pour la réception de tubes de peinture. La figure 3 illustre l'accès aux tiroirs 11 à 13 lorsque la paroi 2 formant la face avant du meuble 1 est baissée, c'est-à-dire lorsque la paroi 2 occupe une première position dite fermée ou abaissée. Dans cette configuration, le meuble 1 a un encombrement minimal, sa hauteur étant sensiblement définie par la longueur des montants 5. Cette paroi 2 est configurée en un panneau plan, rectangulaire dont les dimensions sont adaptées pour occuper sensiblement toute l'aire délimitée entre deux montants 5 du meuble, la base 3 et le sommet 6, comme illustrée notamment à la figure 1. Dans cette configuration, on peut accéder au contenu de chaque tiroir 11, 12 ou 13 dans une zone Z1 qui jouxte chaque côté du meuble 1. Deux tasseaux 14, identiques, sont fixés sur la paroi 2, parallèlement aux montants 5 du meuble, en regardant la figure 1. Ces tasseaux 14, prennent appui, d'une part, sur une traverse 15 fixée sur un bord de la paroi et, d'autre part, sur une autre traverse 16 disposée parallèlement à la largeur de la paroi 2 et à proximité de l'autre bord de cette dernière, à savoir son bord inférieur. Les tasseaux 14 s'étendent ainsi, à partir du bord haut de la face avant, en regardant la figure 1, en direction de la base 3. Ils occupent plus de 80% de la hauteur totale de la face avant. Les tasseaux 14 servent de guide à une barrette 17 amovible. Cette barrette 17 visible à la seule figure 4, est adaptée pour être bloquée en position, de façon réglable, entre les deux traverses 15 et 16. Elle forme ainsi un support, mobile en translation le long des tasseaux 14, pour un bord d'une toile à peindre, d'un carton à dessin ou d'une feuille de dessin. Avantageusement, il s'agit du bord haut de la toile lorsque celle-ci est en position sur le meuble. Le bord bas de la toile, du carton à dessin ou de la feuille de dessin est maintenu en appui sur un support 18 également amovible, visible aux figures 4, 5 et 6.

Ce support 18 a avantageusement une forme de barre allongée avec une section transversale en U. En variante, sa section transversale est en L. La longueur du support 18 est sensiblement équivalente à la largeur de la face avant 2 du meuble 1. Comme illustré à la figure 6, une partie arrière 180 du support 18 est équipée d'un dispositif de maintien du support 18 sur le meuble lorsque la paroi 2 est en position « chevalet » c'est-à-dire en position ouverte ou déployée. Ce dispositif et sa mise en oeuvre seront précisés plus loin. Comme représenté à la figure 4, la paroi 2 du meuble 1 coulisse dans un cadre 20. Une plaque 60 de finition, fixée en haut du cadre, en regardant les figures 1 et 2, est coplanaire avec la plaque 6, lorsque le cadre 20 est en position fermée. Ce cadre 20 coulisse entre les montants 5 situés de part et d'autre de la paroi 2. Un jeu de poulies, non illustré, permet, de manière connue en soi, en tirant vers le haut une poignée 21 selon la flèche F à la figure 4, de faire monter la paroi 2 dans le cadre 20 et également de faire monter ce dernier entre les montants 5. Par ce mouvement, on fait passer la paroi 2 de la première position, dite fermée, à une seconde position, dite ouverte ou déployée où la paroi 2 s'étend au delà du sommet 6 du meuble 1, cela dans le même plan qu'elle occupait en position fermée. On réalise un écartement variable entre le bord haut 22 de la paroi 2 et le bord bas 23 du cadre 20. Cet écartement varie, dans la configuration illustrée, globalement de 80 cm à 130 cm et correspond à une dimension de la toile ou de la feuille à maintenir en position sur le chevalet. Cet écartement est réglable par pas d'environ 7 cm. L'écartement choisi est maintenu à l'aide d'une tige 24, formant une goupille. Cette tige 24 est insérée dans des trous 25 ménagés, d'une part, dans le cadre 20 et, d'autre part, dans les montants 5 du meuble. Comme illustré à la figure 6, cette tige 24 coulisse dans des anneaux 26 fixés sur la partie 180 du support 18. La tige 24, coudée, assure ainsi non seulement le blocage du cadre 20 sur le meuble 1 mais également le maintien en position du support 18 sur le meuble. Une butée 260 limite la course de la tige 24 et la maintient sur le support 18. Une tige 24 est ainsi montée sur chaque extrémité du support. Ces deux tiges identiques, viennent bloquer ce dernier dans les angles droit et gauche du meuble, en regardant la figure 4 du cadre 20.

Dans un autre mode de réalisation, le support 18 est fixé sur les montants 5, en dessous du bord 23 du cadre 20. Dans ce cas, l'écartement entre les bords 22, 23 peut être supérieur à 1,30 m. En variante, le blocage du cadre 20 est obtenu par d'autres moyens, par exemple par une crémaillère, ou des ressorts. On a ainsi, comme illustré à la figure 4, un chevalet dont la hauteur est réglable. Le déplacement de la paroi 2 vers le haut, lors du passage de celle-ci de la position abaissée à la position déployée, c'est-à-dire lors de la mise en place du chevalet, dégage un accès au volume intérieur du meuble 1. Cet accès est visible au dessous de la paroi 2, à la figure 4, sous la forme d'une zone Z2 hachurée. Cette zone Z2 donne un accès latéral au contenu des tiroirs 11 à 13 sans qu'il soit nécessaire de déplacer ceux-ci. En effet, les tiroirs 11 à 13 ont chacun une paroi 27, 270, 271 orientée vers l'avant du meuble 1, qui est de moindre hauteur que leurs autres parois. De facto, la hauteur de cette paroi 27, 270, 271 est inférieure à la différence de hauteur entre les fonds de tiroirs 11 à 13 superposés. Il est ainsi possible d'accéder, à partir de la face avant du meuble 1, à l'intérieur des tiroirs 11 à 13, lorsque le chevalet est en position ouverte, sans qu'il soit nécessaire de sortir les tiroirs 11 à 13 à partir de l'un ou l'autre des côtés 7, 8. L'accès au contenu des tiroirs 11 à 13 est également possible par un côté du meuble 1, comme illustré à la figure 3. La manoeuvre d'extraction ou d'introduction des tiroirs 11 à 13 dans le meuble est effectuée, indépendamment pour l'un ou l'autre des tiroirs 11 à 13 et à partir de n'importe quel côté 7, 8 du meuble. En d'autres termes, l'accès et la manoeuvre des tiroirs 11 à 13 sont indépendants de la position de la paroi 2 formant la face avant du meuble 1. Ainsi, le contenu des tiroirs 11 à 13 peut être atteint à travers la zone Z2, lorsque la paroi 2 est en position déployée, et par le dessus de chaque tiroir, dans la zone Z1 au voisinage des petits côtés 7 et 8 du meuble, quelle que soit la position de cette paroi. Une étagère 28 ménagée en partie basse du meuble 1, sous le tiroir 13 du bas, permet de ranger le support 18 lorsqu'il n'est pas utilisé, ainsi que la barrette 17 et/ou d'autres objets tels qu'une palette de peinture. En variante, il est possible d'avoir d'autres étagères, par exemple au-dessus des tiroirs 11 à 13 ou intercalées entre ceux-ci. Comme illustré à la figure 5, la face arrière du meuble est formée par une paroi 29 que l'on peut écarter du meuble 1 tout en la maintenant reliée à celui ci par son bord 30 inférieur, grâce à des charnières non illustrées. La paroi arrière 29 est limitée dans son mouvement tendant à l'éloigner du meuble 1, par des équerres 31 articulées. Un espace ménagé entre la paroi arrière 29 et une paroi interne 32 du meuble 1 permet de ranger des objets plans de faible épaisseur, par exemple des feuilles de dessin ou des toiles à peindre 33. Le meuble 1 est aisé à déplacer et peut être utilisé pour, par exemple, effectuer de la peinture, du dessin, du maquillage, de la sculpture, du modelage. Un tel meuble 1 peut également être utilisé pour des travaux de maquettisme, de dessin animé, de joaillerie et/ou d'autres activités nécessitant un plan de travail incliné. Pour cela, on peut disposer des miroirs et/ou des éléments d'éclairage, voire des réserves d'eau dans les tiroirs 11 à 13 ou mettre dans ces derniers différents appareils électriques, en fonction des applications envisagées.

En variante, la paroi arrière 29 du meuble 1 peut également se déployer dans le plan vertical de façon similaire au déplacement de la paroi 2. Dans ce cas, on dispose de deux chevalets, dos à dos, qui peuvent être utilisés par deux personnes différentes, le matériel contenu dans les tiroirs étant commun. Une telle configuration est utilisée, par exemple, dans le cadre de l'enseignement du dessin ou de la peinture.

II est également possible d'avoir un meuble qui s'allonge dans le sens de la longueur de la base 3, grâce à des traverses télescopiques pour s'adapter et augmenter la largeur du meuble.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS1.- Meuble (1) équipé d'au moins un tiroir (11, 12, 13), caractérisé en ce qu'il comprend au moins une paroi latérale (2) propre à être déplacée en translation entre une première position où elle empêche un accès latéral au tiroir (11, 12, 13) et une deuxième position où elle définit un chevalet, tout en définissant une zone (Z2) d'accès latéral au tiroir (11, 12, 13) et en ce qu'une zone (Z1) d'accès au tiroir est active indépendamment de la position de la paroi latérale.

   2.- Meuble selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs tiroirs (11 à 13), manoeuvrables chacun à partir de l'un ou l'autre des petits côtés (7, 8) du meuble (1).

   3.- Meuble selon la revendication 2, caractérisé en ce que les tiroirs (11 à 13) sont manoeuvrables chacun à partir des deux petits côtés (7, 8) du meuble (1).

   4.- Meuble selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que les tiroirs (11à 13) ont chacun une paroi (27, 271, 271) orientée vers l'avant du meuble (1) de moindre hauteur que la différence de hauteur entre les fonds des tiroirs (11 à 13) superposés.

   5.- Meuble selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la paroi latérale (2) forme la face avant du meuble (1) et en ce qu'elle est pourvue d'un support (18) amovible, propre à maintenir de manière réglable un objet (33) sur le chevalet (2).

   6.- Meuble selon la revendication 5, caractérisé en ce que le support (18) est apte à être bloqué en position par au moins une tige coudée (24) insérée de manière amovible dans une partie (25, 20) du meuble.

   7.- Meuble selon la revendication 6, caractérisé en ce que le meuble comprend un cadre (20) monté coulissant par rapport à l'ossature (5, 3, 6) du meuble (1), la tige (24) étant insérée dans des orifices (25) ménagés dans le cadre (20) et dans les montants (5) du meuble (1).

   8.- Meuble selon la revendication 7, caractérisé en ce que le cadre (20) supporte la paroi latérale (2).

   9.- Meuble selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la paroi arrière (29) du meuble (1) définit, avec une paroi interne (32) du meuble (1), un espace de rangement.

   10.- Meuble selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que deux parois latérales (2), situées en face avant et arrière du meuble, forment deux chevalets réglables.