FR2978739A1 - Dispositif pour obturer le goulot d'une bouteille - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour l'obturation du goulot (G) d'une bouteille, lequel dispositif (1) comprend (i) un bouchon (2) comportant un corps (3) et une tête (4), laquelle tête de bouchon (4) comporte une surface inférieure (13) et une surface supérieure libre (14), et (ii) une coiffe tubulaire (5) au sein de laquelle ledit bouchon (2) est destiné à venir se loger coaxialement, laquelle coiffe (5) comporte une jupe (6) et un opercule (7), solidarisés l'un avec l'autre par des moyens de liaison (8) comportant des zones d'amorce de rupture (8a). Selon l'invention, la tête de bouchon (4) et l'opercule (7) comportent des moyens de came (17, 32) qui coopèrent entre eux pour provoquer, lors d'une manœuvre en rotation (S) dudit opercule (7) par rapport à ladite tête de bouchon (4), un mouvement en translation (T) dudit opercule (7) par rapport à ladite tête de bouchon (4), de sorte qu'une fois ledit dispositif d'obturation (1) rapporté sur le goulot (G) d'une bouteille, ladite manœuvre manuelle en rotation dudit opercule (7) de coiffe (5) provoque la dégradation desdits moyens de liaison (8).

Description

La présente invention concerne un dispositif pour l'obturation d'une bouteille, comprenant un bouchon à introduire dans son goulot et une coiffe (ou capsule) emmanchable sur son col. Les bouteilles pour boisson, en particulier les bouteilles réalisées en verre, comportent un corps, ou ventre, qui se resserre en partie supérieure pour former un col terminé par un goulot. Les coiffes ou capsules, généralement dénommées coiffes de surbouchage, comprennent, d'une part, une jupe tubulaire pour protéger le col des bouteilles équipées, et d'autre part, un opercule amovible pour 1 o protéger un bouchon rapporté au sein du goulot. La face supérieure de l'opercule amovible sert fréquemment de support pour une vignette fiscale. Certaines coiffes sont réalisées par moulage de matière plastique, et sont positionnées par emmanchement à force sur le col de la bouteille. 15 Lorsqu'un individu souhaite ouvrir la bouteille, il lui faut retirer l'opercule, puis extraire le bouchon. L'enlèvement de l'opercule s'effectue parfois manuellement, ou plus généralement à l'aide d'un outil coupant approprié (par exemple un couteau, ou similaire). 20 Or, cet enlèvement n'est pas toujours très facile à réaliser, et ne s'effectue pas toujours d'une manière nette et esthétique. De même, l'extraction du bouchon est souvent relativement complexe et nécessite fréquemment un outil adapté (par exemple un tire-bouchon). Une fois le bouchon enlevé, il est encore souvent difficile de le 25 remettre en place sur le goulot de la bouteille à refermer. Dans ce contexte, il existe un besoin pour un dispositif d'obturation pour bouteilles, dont l'opercule de la coiffe soit facilement détachable manuellement par rapport à la jupe de la coiffe, sans effort excessif ni accessoire, et dont le bouchon puisse être facilement extrait ou remis en 30 place sur le goulot de la bouteille. Pour cela, le dispositif d'obturation selon l'invention comprend : (i) un bouchon comportant deux parties cylindriques s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre selon un axe longitudinal, formant respectivement un corps de bouchon et une tête de bouchon, laquelle tête de 35 bouchon présente un diamètre qui est supérieur au diamètre dudit corps de bouchon, et laquelle tête de bouchon comporte - une surface inférieure, raccordée audit corps de bouchon et - une surface supérieure libre, située à l'opposé de ladite surface inférieure selon ledit axe longitudinal, et (ii) une coiffe tubulaire présentant un axe longitudinal et au sein de laquelle ledit bouchon est destiné à venir se loger coaxialement, laquelle coiffe comporte deux parties s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre selon ledit axe longitudinal, formant respectivement - une jupe, destinée à s'étendre en regard et à distance dudit corps de bouchon, et - un opercule, destiné à recouvrir ladite tête de bouchon, lequel opercule et laquelle jupe 1 o tubulaire sont solidarisés l'un avec l'autre par des moyens de liaison comportant des zones d'amorce de rupture. Conformément à l'invention, la tête de bouchon et l'opercule comportent des moyens de came qui coopèrent entre eux pour provoquer, lors d'une manoeuvre en rotation dudit opercule par rapport à ladite tête de 15 bouchon autour desdits axes longitudinaux, un mouvement en translation dudit opercule par rapport à ladite tête de bouchon selon lesdits axes longitudinaux et dans un sens orienté depuis la surface inférieure vers la surface supérieure de ladite tête de bouchon. En pratique, une fois ce dispositif d'obturation convenablement 20 rapporté sur le goulot d'une bouteille, il suffit pour l'utilisateur de manoeuvrer manuellement en rotation l'opercule de coiffe, ce qui provoque un écartement des bordures solidarisées et ainsi la dégradation des moyens de liaison. Cette structure est intéressante en ce qu'elle permet de dégrader les moyens de liaison par un effort relativement réduit. 25 Elle permet en plus de conserver un mouvement de rotation pour le détachement de l'opercule et pour la rupture des moyens de liaison, du type présent sur les capsules à vis, cela sur une bouteille dont le goulot est dépourvu de profil particulier, notamment d'un filetage ou d'un pas de vis. On évite ainsi l'emploi d'une bouteille munie d'un filetage au niveau du 30 goulot, avec les coûts de revient élevés et les problèmes d'étanchéité qui en découlent. D'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, pouvant être prises indépendamment ou en combinaison, sont développées ci-dessous.

Les moyens de came comprennent avantageusement deux parties, l'une ménagée sur ledit opercule et l'autre ménagée sur ladite tête de bouchon, avec : - une première partie formant coulisse, comportant au moins une rampe hélicoïdale, et - une seconde partie formant coulisseau, comportant au moins un pion dont une surface d'extrémité est destinée à coulisser le long de ladite rampe hélicoïdale lors de ladite manoeuvre en rotation. Dans ce cas, la première partie des moyens de came se compose de 1 o préférence de plusieurs rampes hélicoïdales successives, réparties autour de l'axe longitudinal et s'étendant chacune sur un secteur angulaire donné ; et la seconde partie des moyens de came comporte de préférence plusieurs pions qui sont répartis autour de l'axe longitudinal et espacés les uns des autres d'un secteur angulaire donné. 15 Encore dans ce cas, le ou les rampes présentent avantageusement chacune une pente ascendante selon un sens de rotation donné autour de l'axe longitudinal ; et le ou les pions comportent avantageusement une surface d'extrémité présentant une pente complémentaire de ladite rampe associée. 20 De préférence, la première partie des moyens de came comporte plusieurs paires de rampes successives (au moins deux paires de rampes), réparties autour de l'axe longitudinal, lesquelles paires de rampes comportent chacune un point de jonction à partir duquel s'étendent lesdites deux rampes avec chacune une pente ascendante selon un sens de rotation inverse l'une par 25 rapport à l'autre ; et les pions comportent une surface d'extrémité en V dont les pentes sont complémentaires desdites deux rampes ; cette structure particulière autorise une manoeuvre manuelle en rotation de l'opercule selon deux sens inverses l'un par rapport à l'autre, horaire et anti-horaire (dits encore « droite » et « gauche »). 30 Toujours dans ce cas, la première partie des moyens de came est avantageusement ménagée sur la tête de bouchon, et la seconde partie des moyens de came est ménagée sur l'opercule. De préférence, la tête de bouchon comporte alors une paroi tubulaire centrale et une paroi tubulaire périphérique, à distance l'une de l'autre, dont 35 les bordures inférieures sont raccordées par une couronne formant la surface inférieure de la tête de bouchon ; la bordure supérieure de la paroi tubulaire centrale définit la surface supérieure de la tête de bouchon, et la bordure supérieure de l'une desdites parois tubulaires constitue lesdites rampes. L'opercule comporte avantageusement une paroi tubulaire prolongeant une paroi de fond ; et la surface intérieure de ladite paroi tubulaire de l'opercule et la surface intérieure des pions de l'opercule coopèrent, respectivement, avec les parois tubulaires périphérique et centrale de la tête de bouchon pour le guidage en rotation dudit opercule. Selon un mode préféré de réalisation, la tête de bouchon et l'opercule 1 o comportent encore : - des moyens de butée en rotation, pour limiter la manoeuvre en rotation dudit opercule par rapport à ladite tête de bouchon sur un secteur angulaire donné et ainsi définir une position de fin de course écartée, et - des moyens de verrouillage pour bloquer, au moins en translation, ledit 15 opercule sur ladite tête de bouchon, dans ladite position écartée. Les moyens de butée comprennent avantageusement au moins une cloison radiale, contre laquelle vient buter l'un des pions lors de la manoeuvre de l'opercule en position écartée. Les moyens de verrouillage consistent avantageusement en des 20 structures complémentaires coopérant par emboîtement élastique du type clipsage. Ces moyens de verrouillage par emboîtement élastique sont de préférence ménagés pour assurer également le maintien de ladite tête de bouchon dans ledit opercule avant la manoeuvre en rotation de ce dernier. 25 L'opercule comporte encore de préférence une paroi tubulaire dont la surface extérieure est munie d'un motif facilitant l'agrippement, notamment pour sa manoeuvre en rotation. La présente invention concerne également une bouteille équipée d'un dispositif d'obturation défini ci-dessus. 30 Cette bouteille comporte avantageusement un goulot dépourvu de profil particulier, notamment de filetage. L'invention sera encore illustrée, sans aucunement être limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation en relation avec les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale et en perspective du dispositif d'obturation selon l'invention, rapporté sur le col d'une bouteille ; - la figure 2 est une vue de côté du dispositif d'obturation selon la figure 1 ; - la figure 3 représente le dispositif d'obturation et le col d'une bouteille selon la figure 1, selon un plan de coupe radiale ; - la figure 4 correspond à la figure 3, dans laquelle l'opercule de coiffe et le bouchon sont séparés de la bouteille et de la jupe de coiffe associée ; - la figure 5 représente le dispositif d'obturation des figures 1 à 4, isolé du col de bouteille et selon un plan de coupe radial ; - les figures 6 et 7 illustrent le bouchon constitutif du dispositif d'obturation, respectivement en perspective et vu de côté ; - la figure 8 consiste en une coupe du bouchon selon les figures 6 et 7, selon un plan de coupe radial ; - la figure 9 est une vue de détail de la figure 8, montrant la structure de ses moyens de verrouillage par emboîtement élastique avec l'opercule de la coiffe ; - la figure 10 représente le bouchon selon les figures 6 à 9, vu de dessus ; - la figure 11 représente la coiffe constitutive du dispositif d'obturation, en perspective ; - la figure 12 correspond à la figure 11, dans laquelle l'opercule est séparé de la jupe par dégradation des moyens de liaison ; - la figure 13 est une vue de côté de la coiffe selon la figure 11 ; - la figure 14 représente la coiffe des figures 11 et 13, selon le plan de coupe radiale XIV-XIV de la figure 13 ; - les figures 15 et 16 représentent, de manière agrandie, la coopération entre la tête de bouchon et l'opercule, avec une coupe locale partielle de ce dernier pour illustrer la manoeuvre en rotation de l'opercule de coiffe sur la tête de bouchon, depuis une position initiale rétractée (figure 15) jusqu'à une position finale pivotée écartée (figure 16) provoquant la dégradation des moyens de liaison ménagés entre l'opercule et la jupe de la coiffe. Tel que représenté sur les figures 1 à 4, le dispositif d'obturation 1 selon l'invention est destiné à être rapporté sur une bouteille B. La bouteille B, de structure classique, est avantageusement destinée à contenir une boisson, en particulier du vin.

Une telle bouteille B est avantageusement réalisée en verre.

Cette bouteille B comprend un corps (dénommé encore « ventre » ou « fût », non représenté), surmonté d'un col C (figures 1 à 4) plus étroit et effilé, lui-même terminé par un goulot G (visible sur les figures 3 et 4). Le col C comporte un collet monobloc D (visibles sur figures 3 et 4), désigné couramment sous l'appellation de « bague », destiné à coopérer avec le dispositif d'obturation 1. Le collet monobloc D consiste en une bague monobloc choisie parmi notamment les catégories courantes suivantes : « bague cétie » ou « bague plate unique », « bague cétie carrée », « bague carrée » ou « bague pleine ». 1 o Le dispositif d'obturation 1 selon l'invention, représenté sur les figures 1 à 5, se compose ici de deux pièces distinctes : (i) un bouchon 2 (visibles sur les figures 3 à 5) qui comporte - un corps de bouchon 3, destiné à fermer le goulot G pour empêcher l'écoulement de liquide, et - une tête de bouchon 4, destinée à venir reposer sur le goulot G 15 et dans le prolongement du col C, et (ii) une coiffe tubulaire 5 qui comporte - une jupe tubulaire 6, destinée à s'étendre en regard du corps de bouchon 3 et à recouvrir au moins une partie de la hauteur du col C de la bouteille B, et - un opercule 7, destiné à recouvrir la tête 4 du bouchon 2. 20 Le bouchon 2 et la coiffe tubulaire 5 sont avantageusement réalisés par moulage d'une matière plastique, par exemple du polyéthylène haute densité. Ils constituent ici chacun une pièce monobloc. En particulier, la jupe tubulaire 6 et l'opercule 7 de la coiffe 5 sont solidarisés l'un avec l'autre par des moyens de liaison 8 comportant des 25 zones d'amorce de rupture 8a ; ces moyens de liaison 8 seront décrits plus en détails ci-après en relation avec les figures 11 à 14. Selon la présente l'invention, la tête 4 du bouchon 3 et l'opercule 7 de la coiffe 5 coopèrent entre eux par des moyens de came pour guider une manoeuvre de cet opercule 7 selon un mouvement hélicoïdal par rapport à la 30 tête de bouchon 4 associée, de manière à limiter l'effort et à optimiser le mouvement nécessaire à la rupture des moyens de liaison 8 une fois ce dispositif d'obturation 1 installé sur une bouteille B. De plus, l'opercule 7 de la coiffe 5 présente ici l'intérêt de pouvoir faire partie intégrante du bouchon 2 (figure 4), pour faciliter les opérations d'extraction et 35 de mise en place de ce dernier.

La structure du bouchon 2 est décrite plus en détails ci-dessous en relation avec les figures 6 à 10. Le corps 3 et la tête 4 du bouchon 2 constituent deux parties cylindriques qui s'étendent dans le prolongement l'une de l'autre et coaxialement l'une par rapport à l'autre selon un axe longitudinal 2'. Le corps 3 du bouchon 2 se compose ici d'une paroi tubulaire 10 dont la bordure inférieure, opposée à la tête de bouchon 4, est raccordée à une paroi de fond 11. La paroi tubulaire 10 s'étend coaxialement à l'axe longitudinal 2' précité ; la paroi de fond 11 s'étend perpendiculaire à ce même axe longitudinal 2'. La paroi tubulaire 10 est pourvue de moyens d'étanchéité 12, constitués ici par plusieurs nervures annulaires d'étanchéité superposées. Ces moyens d'étanchéité 12 sont destinés à épouser la surface intérieure du col C, au niveau du goulot G, pour empêcher tout écoulement de liquide. La tête 4 du bouchon 2 présente un diamètre qui est supérieur au diamètre du corps 3 du bouchon 2. Cette tête 4 de bouchon 2 est délimitée - par une surface inférieure 13, raccordée audit corps de bouchon 3 et formant un épaulement inférieur annulaire, et - une surface supérieure 14, située à l'opposé de ladite surface inférieure 13 et du corps 3 de bouchon 2 selon ledit axe longitudinal 2'. Ces surfaces inférieure 13 et supérieure 14 s'étendent ici chacune dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal 2' du bouchon 2. La tête 4 se compose ici de deux parois tubulaires 15 et 16, s'étendant coaxialement l'une par rapport à l'autre et coaxialement à l'axe longitudinal 2'. Une première paroi tubulaire 15, centrale, est formée par une bande supérieure de la paroi tubulaire 10 du corps 3, à l'opposé de la paroi de fond 11 (figure 8).

La bordure supérieure libre 15a de cette paroi tubulaire centrale 15, de forme circulaire vue de dessus (figure 10), s'étend ici dans un plan orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal 2' et définit la surface supérieure 14 de la tête de bouchon 4. La seconde paroi tubulaire 16, périphérique, s'étend quant à elle parallèlement et à distance de la paroi centrale 15.

Cette paroi tubulaire périphérique 16 constitue la surface périphérique cylindrique de la tête 4 du bouchon 2. La bordure supérieure libre 16a de cette paroi tubulaire extérieure 16 est de forme annulaire/circulaire vue de dessus (figure 10), et présente un profil constitué d'une pluralité de rampes hélicoïdales 17 successives pour constituer une partie coulisse des moyens de came. Les rampes 17 sont réparties autour de l'axe longitudinal 2' et s'étendent chacune sur un secteur angulaire donné. Chacune de ces rampes 17 présente une pente ascendante selon un 1 o sens de rotation donné autour de l'axe longitudinal 2'. Par « pente ascendante », on entend le sens de rotation (horaire ou anti-horaire, selon le cas) dans lequel la rampe 17, vue de dessus (figure 10), chemine depuis une extrémité amont située du côté de la surface inférieure 13 de la tête 4 jusqu'à une extrémité aval située du côté de la 15 surface supérieure 14 de la même tête 4. Plus précisément, la bordure supérieure 16a de cette paroi tubulaire extérieure 16 comporte plusieurs paires de rampes 17 successives, ici au nombre de quatre, réparties autour de l'axe longitudinal 2'. Chaque paire de rampes 17 comporte un point de jonction amont 18 20 situé du côté de la surface inférieure 13, à partir duquel s'étendent les deux rampes 17 avec chacune une pente ascendante selon un sens de rotation inverse l'une par rapport à l'autre. Ainsi, tel que représenté sur les figures 7 et 10 et tenant compte de l'axe longitudinal 2', chaque paire comporte une première rampe 17a croissante 25 dans un sens horaire et une seconde rampe 17b croissante dans un sens inverse, anti-horaire. Les deux rampes 17 ont avantageusement la même valeur de pente par rapport au plan perpendiculaire à l'axe longitudinal 2'. Chaque paire de rampes 17 présente ainsi, vue de côté, une forme 30 générale de V s'ouvrant en direction de la surface supérieure 14. Dans le présent mode de réalisation, une première rampe 17a d'une paire est en plus directement raccordée avec une seconde rampe 17b d'une paire juxtaposée. Cette liaison est réalisée par un point de jonction aval 19 qui se situe dans le 35 plan passant par la surface supérieure 14 (c'est-à-dire ici le plan passant par la bordure libre 15a de la paroi tubulaire centrale 15) ou approximativement dans ce plan. La paroi tubulaire extérieure 16 est encore munie, au niveau de sa surface extérieure, de plusieurs nervures annulaires superposées 20.

Tel que développé ci-après, ces nervures annulaires 20 constituent des moyens de verrouillage destinés à bloquer l'opercule 7 sur la tête de bouchon 4 dans une position de fin de course pivotée. En outre, les parois tubulaires 15 et 16 délimitent, entre elle, un espace annulaire 21 en forme de couronne, qui s'ouvre du côté de la surface 1 o supérieure 14. Ces parois tubulaires 15 et 16 sont reliées par des cloisons radiales 22, ménagées chacune au niveau de l'un des points de jonctions aval 19 raccordant deux paires de rampes 17. Tel que développé ci-après, ces cloisons radiales 22 constituent des moyens 15 de butée pour limiter la manoeuvre en rotation de l'opercule 7 de la coiffe 5 par rapport à la tête 4 du bouchon 2 sur un secteur angulaire G donné, et ainsi définir une position de fin de course correspondant à la position écartée pivotée. Pour être complet, les bordures inférieures de ces deux parois 20 tubulaires 15 et 16 sont raccordées par une couronne 23 formant la surface inférieure 13 de la tête de bouchon 4. En l'occurrence et uniquement à titre d'exemple, le corps de bouchon 3 et la tête de bouchon 4 présentent, respectivement, un diamètre de l'ordre de 17 à 20 mm et de l'ordre de 24 à 28 mm ; le corps de bouchon 3 et la tête 25 de bouchon 4 présentent encore, respectivement, une hauteur de l'ordre de 14 à 21 mm et de l'ordre de 5 à 10 mm. Ces dimensions sont adaptées à façon, en fonction de la bouteille à équiper. Les paires de rampes 17 sont au nombre de quatre, et s'étendent chacune sur un secteur angulaire F de l'ordre de 90°. 30 Chaque rampe 17 s'étend ainsi avantageusement sur un secteur angulaire G de 45°, entre un point de jonction amont 18 et un point de jonction aval 19, avec une pente ascendante entre ces deux points. A titre d'exemple, vue de côté selon la figure 7, chaque rampe 17 définit un angle A avec un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal 2', dont la valeur est avantageusement de l'ordre de 5° à 45°, de préférence de l'ordre de 13°à 15°. Les deux rampes 17 d'une paire définissent ainsi entre elles un angle de préférence de l'ordre de 150° à 154°.

La hauteur E, séparant le point de jonction amont 18 et le point de jonction aval 19, est par exemple de l'ordre de 1,5 mm à 6 mm (figure 7). La coiffe tubulaire 5 est décrite quant à elle ci-dessous en relation avec les figures 11 à 14. La jupe 6 et l'opercule 7 de cette coiffe 5 constituent deux parties 1 o cylindriques qui s'étendent dans le prolongement l'une de l'autre, cela selon un axe longitudinal 5'. Par souci de simplification, on désigne ainsi l'axe longitudinal de la jupe 6 et l'axe longitudinal de l'opercule 7 par le même repère 5'. La jupe 6 présente avantageusement une structure telle que décrite 15 dans le document FR-2 946 960. Cette jupe 6 est délimitée par deux bordures annulaires : - une bordure inférieure 25, à l'opposée de l'opercule 7, et - une bordure supérieure 26, située du côté de l'opercule 7. La bordure supérieure 26 de la jupe 5 comporte une petite lèvre 20 périphérique 27, en saillie vers l'extérieur, qui est structurée pour limiter, voire éviter, la formation de gouttes lorsque, après le service, on relève la bouteille B équipée. Cette lèvre monobloc 27 s'étend sur toute la périphérie de la bordure supérieure 26 de la jupe 5 ; elle présente une section triangulaire dont la 25 base est solidaire de la jupe 5 et dont l'épaisseur décroit progressivement en s'éloignant de l'axe longitudinal 5' (visible en particulier figures 15 et 16). La face supérieure de la lèvre 27 est plane, et elle s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal 5'. Son côté inférieur, qui raccorde la pointe à la jupe 5 est plan ou sensiblement plan ; il s'étend de manière 30 rentrante du haut vers le bas, formant un angle par rapport au plan de la face supérieure compris entre 5° et 40° (de préférence de l'ordre de 30 °). D'autre part, la largeur de la face supérieure de la lèvre 27, partant de la face externe de la jupe 5, est comprise entre 0,1 et 0,8 mm, de préférence voisine de 0,5 ou 0,6 mm.

Cette jupe 6 comporte encore des moyens pour sa solidarisation efficace sur le col C de la bouteille B muni du collet monobloc D. Ces moyens de verrouillage consistent ici en une gorge interne annulaire 28, s'ouvrant vers l'axe longitudinal 5' et définie par deux épaulements annulaires (formant ainsi un décrochement annulaire vers l'extérieur), au sein de laquelle vient se loger le collet monobloc D précité par emboîtement à force. La bande supérieure de la jupe 6, qui s'étend au-dessus de cette gorge interne 28, a avantageusement un diamètre constant, ou sensiblement 1 o constant, jusqu'à la bordure supérieure 26. L'opercule 7 se compose quant à lui d'une paroi tubulaire 29 qui est délimitée - par une bordure supérieure 29a raccordée à une paroi de fond 30, et - par une bordure inférieure 29b, liée avec la bordure supérieure 26 de la jupe tubulaire 6. 15 La paroi tubulaire 29 s'étend coaxialement à l'axe longitudinal 5' précité ; la paroi de fond 30 s'étend perpendiculairement à ce même axe longitudinal 5'. Tel que représenté sur la figure 15, cet opercule 7 comporte une surface intérieure 7a destinée à recouvrir la tête de bouchon 4, qui est 20 formée par : - la surface intérieure 29c de la paroi tubulaire 29, destinée à venir en regard de la paroi périphérique 16 de la tête de bouchon 4, et - la surface inférieure 30a de la paroi de fond 30, destinée à venir en regard de la surface supérieure 14 de la tête de bouchon 4. 25 Cette surface intérieure 7a est équipée de plusieurs pions monoblocs 31 qui sont destinés chacun à coopérer avec l'une des paires de rampes 17 de la tête de bouchon 7, pour constituer une partie coulisseau des moyens de came. Pour cela, les pions monoblocs 31 sont répartis autour de l'axe 30 longitudinal 5', et ils sont espacés les uns des autres du secteur angulaire F pour coopérer avec l'une au moins des rampes 17. En l'occurrence, ces pions 31, au nombre de quatre, sont espacés d'un secteur angulaire F de l'ordre de 90°, autour de l'axe longitudinal 5'. Les pions 31 sont ici raccordés à la surface inférieure 30a de la paroi 35 de fond 30 et à la surface intérieure 29c de la paroi tubulaire 29.

Ces pions 31 comportent une surface inférieure libre 32, à l'opposé de la paroi de fond 30, destinée à coopérer avec les rampes 17 de la tête de bouchon 4 (visible sur les figures 14, 15 et 16). Pour cela, cette surface inférieure 32 est diédrique, présentant une forme générale de V qui se compose de deux volets 32a et 32b inclinés l'un par rapport à l'autre. Les volets 32a et 32b s'étendent depuis un point de jonction amont 32c, ménagé à distance de la paroi de fond 30, et présentent chacun une pente ascendante selon un sens de rotation inverse l'un par rapport à l'autre. 1 o Par « pente ascendante », pour l'opercule 7 observé du côté de la face supérieure de sa paroi de fond 30, on entend le sens de rotation (horaire ou anti-horaire, selon le cas) dans lequel le volet 32a ou 32b chemine depuis une extrémité amont 32c située à distance de la paroi de fond 30 jusqu'à une extrémité aval libre située du côté de cette paroi de fond 15 30. Ainsi, tel que représenté sur les figures 15 et 16, et tenant compte de l'axe longitudinal 5', un premier volet 32a est croissante dans un sens horaire et un second volet 32b est croissante dans un sens inverse, anti-horaire. Les pentes de ces volets 32a et 32b sont complémentaires, 20 respectivement, des deux rampes 17a et 17b associées. A titre d'exemple, vu de côté selon la figure 15, chaque volet incliné 32a et 32b définit un angle A avec un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal 5', identique ou similaire à celui décrit ci-dessus en relation avec les rampes 17 du bouchon. 25 Ainsi, là encore, l'angle A est avantageusement de l'ordre de 5° à 45°, de préférence de l'ordre de 13 ° à 15°. Les deux volets 32a et 32b définissent ainsi entre eux un angle avantageusement de l'ordre de 206° à 210°. La surface inférieure libre 32 des pions 31 est munie d'une nervure 33, 30 ménagée à distance de la paroi tubulaire périphérique 29. Cette nervure 33 est destinée à venir se loger dans la couronne 21 de la tête de bouchon 4, tel qu'illustré par la figure 5, pour participer au guidage en rotation de l'opercule 7 et pour venir buter contre l'une des cloisons radiales 22.

Sur sa surface intérieure 29c, la paroi tubulaire 29 comporte encore des nervures annulaires superposées 34 pour constituer une seconde partie des moyens de verrouillage destinés à bloquer l'opercule 7 sur la tête de bouchon 4 dans une position pivotée par emboîtement élastique du type clipsage. La paroi tubulaire 29 présente encore une surface extérieure munie d'une pluralité de stries verticales, pour faciliter son agrippement en particulier lors des opérations de mise en rotation de l'opercule 7 par un utilisateur. 1 o Pour être complet, les moyens de liaison 8 comportent des zones d'amorce de rupture 8a, consistant ici en des plots monoblocs d'attachement qui sont répartis autour de l'axe longitudinal 5' de la coiffe 5 (figures 13 à 15). Ces zones d'amorce de rupture 8a constituent des sites de moindre résistance, reliant la bordure inférieure 29b de la paroi tubulaire 29 de 15 l'opercule 7 et la bordure supérieure 26 de la jupe 6 de la coiffe 5. En pratique, le dispositif d'obturation 1 est obtenu par introduction du bouchon 2 dans la coiffe 5 (figure 5). Pour cela, le bouchon 2 est convenablement orienté avec sa tête 4 introduite en premier et en regard de l'opercule 7 ; le bouchon 2 est en plus 20 orienté coaxialement à la coiffe 5 lors de cette introduction. Une fois convenablement introduit (figure 5), le bouchon 2 et la coiffe 5 s'étendent coaxialement l'un par rapport à l'autre, leurs axes longitudinaux 2' et 5' étant confondus. La jupe 6 de la coiffe 5 s'étend en regard et à distance du corps de 25 bouchon 3. L'opercule 7 de la coiffe 5 recouvre la tête de bouchon 4, avec sa paroi de fond 30 en appui sur la surface supérieure 14 de la tête 4 et sa paroi tubulaire 29 épousant la paroi tubulaire périphérique 16 de la tête 4. Le bouchon 2 est enfoncé de sorte que le point de jonction 32c de 30 chaque pion 31 vient se placer au niveau du point de jonction amont 18 d'une paire de rampes 17, et de sorte que les volets 32a et 32b de chaque pion 31 épousent respectivement les pentes 17a et 17b d'une paire (figure 15). Cette position enfoncée est ici avantageusement maintenue par le 35 positionnement des nervures 34 de l'opercule 7 directement sous les nervures 20 équipant la tête de bouchon 4. Cette particularité permet de dissocier l'opération d'assemblage du dispositif 1 et l'opération de pose sur une bouteille. Ce dispositif d'obturation 1 peut ensuite être rapporté sur une bouteille B à obturer, par emmanchement à force selon une direction coaxiale à leurs axes longitudinaux 2' et 5' confondus. Lors de cet enfoncement, la jupe de coiffe 6 vient recouvrir le col de bouteille C (figures 1 à 4) ; sa bordure supérieure 26 s'étend au niveau du goulot G. 1 o La gorge intérieure 28 reçoit le collet D de la bouteille B, pour assurer le verrouillage en translation de la jupe 6 sur le col C (figures 3 et 4). Dans le même temps, le corps 3 du bouchon 2 s'introduit au travers du goulot G de la bouteille B pour assurer son obturation au liquide (figure 3). Cet enfoncement axial est poursuivi jusqu'à ce que la surface 15 inférieure 13 de la tête 4 du bouchon 2 prenne appui sur le goulot G (figures 3 et 15). Lorsqu'une personne souhaite accéder au liquide conditionné dans la bouteille B, il lui suffit d'exercer tout d'abord une manoeuvre en rotation sur l'opercule 7 de la coiffe 5 autour de son axe longitudinale 5', par exemple 20 selon un sens de rotation anti-horaire sur les figures 15 et 16 (représenté par la flèche S sur la figure 16). De manière alternative, du fait de l'agencement des rampes 17 par paires, l'utilisateur pourrait tout aussi bien faire subir un mouvement de rotation horaire à l'opercule 7. 25 L'opercule 7 est pivoté selon un secteur angulaire G donné, en l'occurrence de l'ordre de 25° à 45°, jusqu'à une position de fin de course écartée dans laquelle les pions 31 viennent chacun en butée contre l'une des cloisons radiales 22 (figure 16). Cette rotation de l'opercule 7 est guidée par la coopération entre : 30 - la surface intérieure des pions 31 et la paroi tubulaire centrale 15 de la tête de bouchon 4, - la nervure 33 des pions 31 et la couronne 21 de la tête de bouchon 4, et - la surface intérieure 29c de la paroi tubulaire 29 de l'opercule 7 et la paroi tubulaire extérieure 16 de la tête de bouchon 4.

Le bouchon 2 étant verrouillé en rotation par son corps 3 enfoncé dans le goulot G, les pions 31 de cet opercule 7 cheminent chacun le long de l'une des rampes 17 de chaque paire, en direction de leurs points de jonction aval 19 respectifs.

En l'occurrence, le volet 32b de chaque pion 31, de pente croissante dans le sens anti-horaire, chemine le long de la rampe 17b de chaque paire, de pente croissante également dans le sens anti-horaire. Ce chemin de came provoque ainsi, simultanément, un déplacement de l'opercule 7 selon une rotation coaxiale aux axes longitudinaux 2' et 5', et 1 o selon un sens de translation T orienté depuis la surface inférieure 13 vers la surface supérieure 14 de la tête de bouchon 4 (figure 16). Ce mouvement provoque l'écartement de l'opercule 7 par rapport à la jupe 6 verrouillée en translation (figure 16), et en particulier l'éloignement : - de la paroi de fond 30 de l'opercule 7 par rapport à la surface supérieure 14 15 de la tête de bouchon 4, et - de la bordure inférieure 29b de la paroi tubulaire 29 de l'opercule 7 par rapport à la bordure supérieure 26 de la jupe 6. En pratique, ce déplacement en translation est par exemple de quelques millimètres, ici de l'ordre de 1 à 5 mm. 20 Ce déplacement hélicoïdal de l'opercule 7, par rapport à la jupe 6, assure la dégradation des zones de rupture 8a constitutives des moyens de liaison 8, en particulier avec un effort réduit. Dans la position écartée obtenue, les moyens de verrouillage 20, 34 coopèrent ensemble par emboîtement élastique, de sorte que l'opercule 7 25 est bloqué en translation dans cette position écartée par rapport à la tête de bouchon 4 (figure 16). L'operateur peut poursuivre son effort sur l'opercule 7 par une action combinant rotation et traction, de sorte à extraire progressivement le corps de bouchon 3 par rapport au goulot G de la bouteille B (figure 4). 30 En particulier, si l'opérateur poursuit sa manoeuvre en rotation dans le sens anti-horaire, les pions 31 en appui sur les cloisons radiales 22 peuvent provoquer une rotation de corps de bouchon 3 dans son goulot G également dans le sens anti-horaire. Le bouchon 2 et l'opercule 7, solidaire de la tête de bouchon 4, 35 constituent ensemble une pièce détachable (figure 4).

Si l'utilisateur souhaite reboucher sa bouteille B, il lui suffit de saisir l'opercule 7 porté par le bouchon 2, puis de réintroduire à force le corps de bouchon 3 au sein du goulot G. Le dispositif d'obturation 1 selon l'invention a l'intérêt de consister en un ensemble « combiné » bouchon avec coiffe, pouvant être assemblé avant sa pose sur une bouteille. De plus, ce dispositif d'obturation 1 a l'intérêt d'offrir une manoeuvre en rotation de l'opercule sur une bouteille dépourvue de pas de vis, ce qui permet de préserver des coûts de reviens limités et d'optimiser l'effort 1 o nécessaire pour la rupture des moyens de liaison.

Claims (1)

1. REVENDICATIONS- 1.- Dispositif pour l'obturation du goulot (G) d'une bouteille (B), lequel dispositif (1) comprend : (i) un bouchon (2) comportant deux parties cylindriques (3, 4) s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre selon un axe longitudinal (2'), formant respectivement un corps de bouchon (3) et une tête de bouchon (4), laquelle tête de bouchon (4) présente un diamètre qui est supérieur au diamètre dudit corps de bouchon (3), et laquelle tête de bouchon (4) comporte - une surface inférieure (13), raccordée audit corps de bouchon (3) et - une surface supérieure libre (14), située à l'opposé de ladite surface inférieure (13) selon ledit axe longitudinal (2'), et (ii) une coiffe tubulaire (5) présentant un axe longitudinal (5') et au sein de laquelle ledit bouchon (2) est destiné à venir se loger coaxialement, laquelle coiffe (5) comporte deux parties (6, 7) s'étendant dans le prolongement l'une de l'autre selon ledit axe longitudinal (5'), formant respectivement - une jupe (6), destinée à s'étendre en regard et à distance dudit corps de bouchon (3), et - un opercule (7), destiné à recouvrir ladite tête de bouchon (4), lequel opercule (7) et laquelle jupe tubulaire (6) sont solidarisés l'un avec l'autre par des moyens de liaison (8) comportant des zones d'amorce de rupture (8a), caractérisé en ce que ladite tête de bouchon (4) et ledit opercule (7) comportent des moyens de came (17, 32) qui coopèrent entre eux pour provoquer, lors d'une manoeuvre en rotation (S) dudit opercule (7) par rapport à ladite tête de bouchon (4) autour desdits axes longitudinaux (2', 5'), un mouvement en translation (T) dudit opercule (7) par rapport à ladite tête de bouchon (4) selon lesdits axes longitudinaux (2', 5') et dans un sens (T) orienté depuis la surface inférieure (13) vers la surface supérieure (14) de ladite tête de bouchon (4), de sorte qu'une fois ledit dispositif d'obturation (1) rapporté sur le goulot (G) d'une bouteille (B), ladite manoeuvre manuelle en rotation dudit opercule (7) de coiffe (5) provoque la dégradation desdits moyens de liaison (8).

   2.- Dispositif pour l'obturation du goulot d'une bouteille, selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de came (17, 32) comprennent deux parties, l'une (32) ménagée sur ledit opercule (7) et l'autre (17) ménagée sur ladite tête de bouchon (4), avec :- une première partie (17) formant coulisse, comportant au moins une rampe hélicoïdale (17), et - une seconde partie (32) formant coulisseau, comportant au moins un pion (31) muni d'une surface d'extrémité (32) destinée à coulisser le long de ladite rampe hélicoïdale (17) lors de ladite manoeuvre en rotation.

   3.- Dispositif pour l'obturation du goulot d'une bouteille, selon la revendication 2, caractérisé en ce que la première partie (17) des moyens de came (17, 32) se compose de plusieurs rampes hélicoïdales (17) successives, réparties autour de l'axe longitudinal (2') et s'étendant chacune 1 o sur un secteur angulaire donné (G), et en ce que la seconde partie (32) des moyens de came (17, 32) comporte plusieurs pions (31) qui sont répartis autour de l'axe longitudinal (5') et espacés les uns des autres d'un secteur angulaire (F) donné.

   4.- Dispositif pour l'obturation du goulot d'une bouteille, selon l'une 15 quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que la ou les rampes (17) présentent chacune une pente ascendante selon un sens de rotation donné autour de l'axe longitudinal (2'), et en ce que le ou les pions (31) comportent une surface d'extrémité (32) présentant une pente complémentaire de ladite rampe (17) associée. 20

   5.- Dispositif pour l'obturation du goulot d'une bouteille, selon la revendication 4, caractérisé en ce que la première partie (17) des moyens de came (17, 32) comporte plusieurs paires de rampes (17) successives, réparties autour de l'axe longitudinal (2'), lesquelles paires de rampes (17) comportent chacune un point de jonction (18) à partir duquel s'étendent 25 lesdites deux rampes (17) avec chacune une pente ascendante selon un sens de rotation inverse l'une par rapport à l'autre, et en ce que les pions (31) comportent une surface d'extrémité (32) en V dont les pentes sont complémentaires desdites deux rampes (17).

   6.- Dispositif pour l'obturation du goulot d'une bouteille, selon l'une 30 quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que la première partie (17) des moyens de came (17, 32) est ménagée sur la tête de bouchon (4), et en ce que la seconde partie (32) des moyens de came (17, 32) est ménagée sur l'opercule (7).

   7.- Dispositif pour l'obturation du goulot d'une bouteille, selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la tête de bouchon (4) et l'opercule (7) comportent encore : - des moyens de butée en rotation (22, 31), pour limiter la manoeuvre en rotation dudit opercule (7) par rapport à ladite tête de bouchon (4) sur un secteur angulaire donné (G) et ainsi définir une position de fin de course écartée, et - des moyens de verrouillage (20, 34) pour bloquer, au moins en translation, ledit opercule (7) sur ladite tête de bouchon (4), dans ladite position écartée.

   8.- Dispositif pour l'obturation du goulot d'une bouteille, selon la revendication 7 en combinaison avec l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que les moyens de butée (22, 31) comprennent au moins une cloison radiale (22), contre laquelle vient buter l'un des pions (31) lors de la manoeuvre de l'opercule (7) en position écartée.

   9.- Dispositif pour l'obturation du goulot d'une bouteille, selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage (20, 34) consistent en des structures complémentaires coopérant par emboîtement élastique du type clipsage.

   10.- Bouteille équipée d'un dispositif d'obturation (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9.