FR2973912A3

FR2973912A3 - Systeme d'authentification

Info

Publication number: FR2973912A3
Application number: FR1101010A
Authority: FR
Inventors: Franck Andre Marie Guigan
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2011-04-05
Filing date: 2011-04-05
Publication date: 2012-10-12

Abstract

La présente invention est un système d'authentification de produits. Dans une version préférée, il comporte un dispositif d'identification comportant : o un décodeur optique 2 constitué par des lentilles 21, 22, 23 et suivantes, o et un ensemble codé 3 constitué de particules 31, 32, 33 et suivantes disposées aléatoirement dans une encre transparente. Une ou plusieurs photographies du dispositif 1 sont stockées dans une base de données. Pour vérifier l'authenticité, on compare à distance des photos numérisées du dispositif 1 avec celles stockées dans la base de données. Les principaux avantages du système: 1. La contrefaçon du dispositif d'identification est pratiquement impossible. 2. La production du dispositif est faite par les moyens déjà mis en œuvre pour l'impression du produit ou de son emballage, ce qui ne coûte presque rien. 3. Le moyen de vérification est un simple appareil photographique pouvant communiquer avec la base de données.

Description

Système d'authentification Domaine technique La présente invention est un système d'authentification qui permet de vérifier l'authenticité d'un produit comme par exemple un document imprimé. Art antérieur On connaît de nombreux types de dispositifs de sécurité dont par exemple ceux qui sont inclus dans les billets de banque. De tels dispositifs connus sont aussi utilisés pour empêcher la contrefaçon des marques. Le problème posé 10 Les modèles connus sont en général très chers à fabriquer, et les contrefacteurs finissent par réussir à les imiter. L'objectif de la présente invention est de faire baisser le prix de revient de tels dispositifs, tout en en augmentant significativement l'efficacité. Exposé de l'invention 15 La présente invention est un système d'authentification comportant - d'une part un dispositif d'identification comportant lui-même : o un dispositif dit "décodeur optique 2" comportant des zones ci-après dénommées "zones de décodage", déviant ou non les rayons lumineux le traversant, 20 o et un dispositif dit "ensemble codé 3" comportant plusieurs zones ci-après dénommées "zones de codage" qui réfléchissent et/ou transmettent la lumière de façons différentes, - et d'autre part une base de données établissant une relation entre un code de référence affecté au dispositif d'identification et au moins une description informatique 25 (ci-après une "description" dudit dispositif) d'une vue dudit dispositif acquise depuis au moins un point de vue défini par rapport audit dispositif d'identification (ci-après le "point de vue original") par un moyen connu d'acquisition optique. caractérisé par le fait que le système comporte un moyen de comparaison avec ladite description dudit dispositif d'identification dans ladite base de données d'une description 30 informatique d'une vue d'un dispositif d'identification acquise depuis ledit point de vue original par un moyen déporté connu d'acquisition optique. Description sommaire des dessins L'invention sera bien comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, laquelle est illustrée 35 par les figures annexées numérotées de 1 et 2 qui représentent toutes les deux un dispositif d'identification du système d'authentification selon l'invention.

La figure 1 montre un dispositif d'identification selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. Il est constitué d'un support d'impression 4 transparent, d'un décodeur optique 2 constitué de lentilles optiques 21, 22, 23 et suivantes, et d'un ensemble codé 3 formant une couche transparente dans laquelle sont noyées des particules 31, 32 33 et suivantes.

La figure 2 montre un dispositif d'identification selon un second mode de réalisation de l'invention. Il est constitué d'un ensemble codé 3 imprimé sur un support d'impression 4 et d'un décodeur optique 2 muni de lentilles élémentaires 21, 22, 23 et suivantes. L'ensemble codé 3 est constitué d'une couche opaque 301 et d'une couche transparente 302. Description détaillée de l'invention L'objectif principal poursuivi par la présente invention est de permettre l'authentification d'un dispositif d'identification en comparant une ou plusieurs description de ce dispositif d'identification avec une description du même dispositif qui est conservée dans une base de données. On entend ici par description tout type de fichier informatique réalisé par tout moyen 15 d'acquisition optique, comme un appareil photo, un scanner, un lecteur de codes à barres, etc. Le dispositif d'identification comporte ainsi un ensemble codé 3 comportant plusieurs zones dites de codage qui réfléchissent et/ou transmettent la lumière de façons différentes, par exemple parce qu'elles ont une transparence différente, une couleur différente, ou un indice 20 de réfraction différent. Il comporte aussi un décodeur optique 2 ayant pour effet de lui faire prendre des aspects différents selon le point de vue du spectateur. Ce décodeur peut par exemple être un volume comportant une face avant et une face arrière non parallèles, l'une de ces faces déviant ou bloquant par endroits les rayons lumineux émis par lesdites zones dudit ensemble codé 3. 25 On conserve dans une base de données une description informatique d'une vue dudit dispositif d'identification depuis au moins un point de vue défini par rapport audit dispositif d'identification, ledit point de vue original. La vérification de l'authenticité d'un dispositif d'identification selon l'invention Pour établir l'authenticité d'un dispositif d'identification, il suffit de comparer une description 30 d'une vue du dispositif d'identification considéré depuis ledit point de vue original avec ladite description dudit dispositif d'identification considéré qui est conservée dans ladite base de données. Pour cela, il suffit de prendre soit une photo du dispositif d'identification depuis ledit point de vue original, soit deux photos depuis deux positions différentes situées à une distance 35 convenue du dispositif d'identification, ce qui suffit à reconstruire en trois dimensions la zone de codage, dont l'homme de l'art sait déduire ladite description informatique de la vue dudit dispositif d'identification depuis ledit point de vue original.

Avec au moins trois photos du dispositif d'identification prises depuis trois positions différentes (ou une courte vidéo prise en déplaçant la caméra autour du dispositif d'identification), il n'est même plus nécessaire d'indiquer à l'utilisateur à quelle distance il doit prendre les photos, pour que l'homme de l'art puisse déduire de ces photos ladite description informatique. Le moyen de comparer une description informatique d'une vue d'un dispositif depuis ledit point de vue original avec ladite description du dispositif d'identification considéré dans ladite base de données étant déporté, la comparaison peut évidemment se faire à distance, en communiquant à ta base de données la ou les descriptions du dispositif d'identication considéré. Pour augmenter la difficulté pour les contrefacteurs, tout en facilitant l'accès à cette base de données, on peut demander au vérificateur d'envoyer simultanément ledit code de référence du dispositif d'identification considéré et sa description. II peut dans ce cas être avantageux que ledit code de référence soit également imprimé en clair sur le dispositif d'identification.

Les deux organisations préférées dudit dispositif d'identification Ledit dispositif d'identification peut être constitué d'un support d'impression 4 transparent, ledit décodeur optique 2 étant imprimé sur une face dudit support d'impression 4 et ledit ensemble codé 3 sur l'autre face dudit support d'impression 4. Ceci est représenté par la figure 1.

Ledit dispositif d'identification peut aussi être constitué d'un ensemble codé 3 imprimé sur un support d'impression 4, et d'un décodeur optique 2 rapporté sur ledit ensemble codé 3 comme c'est le cas de la figure 2. Ce décodeur optique 2 peut être constitué par exemple d'un film transparent muni de lentilles sur une de ses faces, ledit film étant collé par son autre face sur ledit ensemble codé 3, ou d'une épaisseur de vernis séparant les éléments optiques 21, 22, 23 et suivants pour que ces éléments optiques focalisent sur l'ensemble codé 3. L'ensemble codé 3 Certaines desdites zones de codage 31, 32, 33 et suivantes sont avantageusement plus petites qu'un pixel déposé volontairement par le procédé d'impression utilisé, ce qui peut être obtenu plus facilement lorsque l'on ne cherche pas à définir précisément la position d'un tel pixel, par exemple en pulvérisant depuis une certaine distance des gouttelettes d'encre si petites qu'on ne peut pas maîtriser leur position d'arrivée sur le support d'impression 4. Ainsi, un contrefacteur ne dispose pas des moyens de reproduire la répartition desdites zones de codage 31, 32, 33 et suivantes, même dans le cas où il aurait réussi à repérer leur disposition avec une précision suffisante.

Dans un mode de réalisation préféré représenté à la figure 1, ledit ensemble codé 3 a une épaisseur permettant de placer lesdites zones de luminosités ou couleurs différentes à des distances différentes dudit décodeur optique 2, ce qui conduit à une démultiplication considérable du nombre d'images du dispositif d'identification pouvant être vues à travers ledit décodeur optique 2. Avantageusement, ledit ensemble codé 3 a une épaisseur au moins égale au double de celle du plus petit élément du matériau constituant une desdites zones de codage. Ledit ensemble codé 3 est avantageusement constitué par un mélange de matériaux de couleurs différentes, comme des encres non miscibles ou le mélange d'une substance liquide transparente et de fines particules solides 31, 32 33 et suivantes comme représenté à la figure 1. Pour rendre la contrefaçon plus difficile, il est avantageux que le ledit ensemble codé 3 ait une épaisseur supérieure à celle du plus petit élément du matériau constituant une desdites zones de codage, parce que dans ce cas, des différences de parallaxe apparaissent entre les vues du dispositif d'identification prises à partir de point de vue différents. II peut également s'agir d'une image de surface plane, ou non plane comme représenté à la figure 2. Une telle image non plane donne lieu à la perception d'images différentes selon le point de vue du spectateur.

Comme exposé plus haut, l'un desdits matériaux est avantageusement transparent, mais ce n'est pas obligatoire. On peut aussi créer des ensembles codés plans ou non plans avec des matériaux opaques comme illustré à la figure 2. On peut aussi avantageusement utiliser des particules 31, 32 33 et suivantes qui réfléchissent la lumière selon leur orientation à l'intérieur dudit ensemble codé 3. Dans ce cas, on peut aussi déterminer la position et la nature d'une source d'éclairage du dispositif d'identification à utiliser pour réaliser la description d'une vue du dispositif d'identification depuis ledit point de vue original. Un perfectionnement consiste à ce que l'un desdits matériaux devient visible sous un rayonnement particulier, comme par exemple un rayonnement ultra-violet.

Avantageusement, l'un des matériau est transparent et Faute dit "invisible" n'est visible que sous un rayonnement particulier. Ainsi, le simple fait d'incorporer des particules 31, 32 33 et suivantes dudit matériau invisible dans l'image codée d'un dispositif à réseau lenticulaire suffit à réaliser un dispositif d'identification selon l'invention. Le décodeur optique 2 L'avantage qu'il y a à ce que le dispositif comprenne un décodeur optique 2 est majeur, parce qu'il permet de modifier l'image perçue par le spectateur en fonction de son point de vue, ce qui rend plus difficile la perception de la géométrie réelle de l'ensemble codé 3. Tout dispositif ne laissant passer qu'une partie des rayons lumineux issus de l'ensemble codé 3 peut être utilisé pour constituer un décodeur optique 2. Une simple barrière de parallaxe suffit. II peut par exemple s'agir de zones opaques ou peu transparentes imprimées à ta surface d'une plaque transparente.

Idéalement, le décodeur optique 2 est cependant un réseau lenticulaire : un ensemble de lentilles dont le plan focal est situé à proximité immédiate dudit ensemble codé 3. Ces lentilles sont par exemple des lentilles convergentes sphériques ou cylindriques focalisant sur un plan voisin ou indus dans ledit ensemble codé 3. L'avantage considérable tenant à l'utilisation de lentilles est qu'elles grossissent certains éléments de rensemble codé 3, et que le vérificateur peut donc se contenter d'un appareil photographique simple pour acquérir des images du dispositif d'identification afin de comparer sa description informatique avec celle contenue dans ladite base de données. De même, on peut se satisfaire de simples photographies prises par une caméra bon marché située sur la ligne de production pour nourrir la base de données. Les lentilles 21, 22, 23 et suivantes peuvent être contigües ou espacées les unes des autres, disposées régulièrement ou non, avoir toutes la même focale ou des focales différentes. Cela n'a en fait pas vraiment d'importance. Les éléments optiques composant ledit décodeur optique 2 peuvent aussi ne pas être des lentilles. Il suffit que leur présence conduise à une variation de l'image du dispositif d'identification selon le point de vue du spectateur. Les éléments optiques élémentaires 21, 22, 23 et suivants peuvent être distribués de façon aléatoire, ce qui rend encore plus difficile la copie d'un dispositif d'identification selon l'invention. L'homme de l'art peut aussi, avantageusement, disposer aléatoirement des matériaux d'indice de réfraction différents entre les dispositifs optiques élémentaires 21, 22, 23 et suivants pour que le contrefacteur ne puisse pas comprendre la géométrie optique réelle du décodeur optique 2. Les procédés de fabrication Ledit ensemble codé 3 peut être fabriqué par apport d'éléments d'un premier matériau par un procédé électro-photographique, et par dépose d'une encre transparente par tout moyen d'impression connu. L'électro-photographie, aussi connue sous le nom de xérographie, est un procédé d'impression utilisé dans les imprimantes laser pour ordinateurs. Avec ce procédé, la disposition de particules opaques 31, 32 33 et suivantes est très précise et peut être déterminé par la programmation du système d'impression. On peut donc reproduire des positions très précises de pixels constituant la (ou les) différente(s) couche(s) constituant ledit ensemble codé 3 lorsque l'on on souhaite créer une série de dispositifs d'identification identiques. Une second procédé de fabrication dudit ensemble codé 3 consiste à imprimer une image (ou plusieurs images successives à différentes distances dudit décodeur optique 2) par un procédé d'impression connu avec une encre comportant deux matériaux non miscibles, par exemple des particules solides 31, 32 33 et suivantes noyées dans une encre transparente. Un troisième procédé de fabrication dudit ensemble codé 3 consiste à pulvériser des gouttes d'encres de différentes couleurs, par exemple avec une imprimante à jet d'encre.

Les éléments optiques dudit décodeur optique 2 peuvent être réalisés par tous moyens comme par exemple l'impression d'une encre transparente, selon des techniques connues comme celles décrites par les documents PCT/FR/2009/050883, FR/10102340, US 6,833,960, US 6,856,462, et US 7,609,451. Dans ce cas, rensemble du dispositif d'identification est réalisé par un procédé d'impression connu qui peut être celui ayant servi à imprimer le produit que l'on souhaite protéger de la contrefaçon, ce qui diminue considérablement le cout du dispositif d'identification jusqu'à le rendre négligeable. Applications Les applications de la présente invention concernent toutes les applications de l'impression 10 de sécurité : billets de banque, documents officiels, cartes de crédit, protection des marques, billetterie, diplômes, certificats, mais aussi papier à lettre officiel, etc.

Claims

REVENDICATIONS1. Système d'authentification comportant : d'une part un dispositif d'identification comportant lui même : o un dispositif dit "décodeur optique 2" comportant des zones ci-après dénommées "zones de décodage", déviant ou non les rayons lumineux le traversant, o et un dispositif dit "ensemble codé 3" comportant plusieurs zones ci-après dénommées "zones de codage" qui réfléchissent etlou transmettent la lumière de façons différentes, 10 . et d'autre part une base de données établissant une relation entre un code de référence affecté au dispositif d'identification et au moins une description informatique (ci-après une "description" dudit dispositif) d'une vue dudit dispositif acquise depuis au moins un point de vue défini par rapport audit dispositif d'identification (ci-après le "point de vue original") par un moyen 15 connu d'acquisition optique. caractérisé par le fait que le système comporte un moyen de comparaison avec ladite description dudit dispositif d'identification dans ladite base de données d'une description informatique d'une vue d'un dispositif d'identification acquise depuis ledit point de vue original par un moyen déporté connu d'acquisition optique. 20
2. Système d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que ledit ensemble codé 3 est imprimé sur un support d'impression 4, et que ledit décodeur optique 2 est créé par un moyen d'impression et disposé sur l'ensemble comprenant ledit support d'impression 4 et ledit ensemble codé
3. 3. Système d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que ledit 25 ensemble codé 3 est imprimé sur une face d'un support d'impression 4 transparent, et que ledit décodeur optique 2 est imprimé sur l'autre face dudit support d'impression
4. 4. Système d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que ledit décodeur optique 2 comporte des lentilles dont le plan focal est situé à proximité 30 immédiate dudit ensemble codé 3.
5. Système d'authentification selon la revendication 1 caractérisé par le fait que ledit ensemble codé 3 est constitué par un mélange de matériaux de couleurs différentes.
6. Système d'authentification selon la revendication 5 caractérisé par le fait que l'un desdits matériaux est transparent. 35
7. Système d'authentification selon la revendication 5 caractérisé par le fait que l'un desdits matériaux devient visible sous un rayonnement particulier.
8. Système d'authentification selon la revendication 5 caractérisé par le fait que ledit ensemble codé 3 a une épaisseur au moins égale au double de celle du plus petit élément du matériau constituant une desdites zones de codage.
9. Procédé de fabrication d'un système d'authentification selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit ensemble codé 3 est obtenu par apport d'éléments d'un premier matériau par un procédé électro-photographique, et par dépose d'une encre transparente par tout moyen d'impression connu.
10. Procédé de fabrication d'un système d'authentification selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit ensemble codé 3 est obtenu par impression d'une 10 image par un procédé d'impression connu en utilisant une encre comportant deux matériaux non miscibles.