FR2973288A1 - Procede et dispositifs de recouvrement d'un pneumatique par des elements antiderapants amovibles - Google Patents

Abstract

L'invention concerne les dispositifs antidérapants amovibles à installer sur un pneumatique, dans leur réalisation et leur installation. Des arceaux (4) de profils convexes dans les deux axes verticaux sont reliés entre eux par une articulation comportant, au moins, un élément déformable (9) (58) de façon reversible, les constituant en chaîne à géométrie variable entre deux configurations. Dans sa première configuration, cette chaîne est contractée et recouvre partiellement la bande de roulement du pneumatique (2). Dans sa deuxième configuration, elle est extensée et le ceinture complètement, la longueur des arceaux, augmentée de celle de la déformation de leurs liaisons, correspondant à un multiple de celle du polygone de sustentation (33) du pneumatique (2). La seconde configuration est prise automatiquement par le dispositif (1) au démarrage du véhicule après traction d'un câble (16) par un système tenseur (17) (40), ce câble traversant les arceaux dans leurs conduits internes, transversaux (14) et longitudinaux (15) en prenant appui, à la fois, dans ces conduits et dans l'enceinte d'un système tenseur (17) sensiblement de forme annulaire et de position centrale et comportant un mécanisme enroulant le câble sur un tambour (27) rotatif et immobilisable (37) (38) de façon reversible (31) (39), coaxial et relié par un ressort de torsion (26) à une roue dentée (23) à rotation unidirectionnelle par cliquet (24). Cette roue dentée est actionnée, soit manuellement (25), soit à distance, par un moteur électrique télécommandé (28) (29) (30). Chaque arceau (4) retient une semelle amovible (7), à reliefs antidérapants (58), par insertion de ses bords (55) et de ses pattes (48) (50) dans des gorges (56) et/ou des fenêtres (49) (51) de sa structure (47) et d'un volet (52) articulé (53) sur ressort (54). L'invention concerne les équipementiers et les fabricants d'accessoires automobiles.

Description

Procédés et dispositifs de recouvrement d'un pneumatique par des éléments antidérapants amovibles.

L'invention concerne les accessoires amovibles montés sur les pneumatiques pour permettre aux automobilistes de rouler en sécurité avec leur véhicule sur des surfaces enneigées ou verglacées et leurs procédés de réalisation et de montage.

Dans des conditions hivernales, pour se déplacer l'automobiliste n'a d'autre recours que celui d'équiper son véhicule de façon à éviter de patiner sur un sol enneigé ou verglacé. Dans ces conditions, il a le choix entre deux possibilités : La première est de remplacer ses pneumatiques usuels et destinés aux conditions de circulation sur route sèche, par des pneumatiques de type " thermogomme " ou " neige ", conçus pour une circulation sur route enneigée, lesquels trouvent souvent des conditions de circulation dans lesquelles leur capacité d'accrochage est notoirement insuffisante. L'autre possibilité est d'équiper ses pneumatiques d'accessoires destinés à améliorer leur accroche dans de telles conditions. Ces accessoires, ou équipements, sont principalement de deux types, les chaînes à neige et les chaussettes textiles. 1 o Là encore, force est de constater que la solution n'est pas idéale. Les chaînes à neige demandent un montage plus ou moins long et laborieux, auquel même les professionnels de la route, y compris ceux dont le métier est de rouler dans les conditions les plus dures qui soient, comme sur les routes de glace tracées sur les lacs gelés près du cercle arctique, renoncent souvent, alors que leur sécurité, et même leur vie, est en jeu. Les chaussettes textiles ne sont pas exemptes d'inconvénients et il est assez rare que les automobilistes les apprécient. 15 Parce que leur montage n'est pas des plus faciles, qu'elles ont une efficacité toute relative et qu'elles se dégradent rapidement.

C'est ainsi que dans la plupart des pays du monde, chaque année, en hiver, les mêmes situations se répètent. Immanquablement, l'actualité fait état de longues files de véhicules immobilisés sur les routes et les autoroutes, dans un froid glacial, avec des occupants en réel péril, et ce n'est pas pour rien qu'on les appelle des " naufragés de la route ". Les camions, eux-aussi, sont immobilisés et souvent ils se mettent en travers, causant des bouchons, interdisant la circulation, 20 y compris des engins de déneigement. L'organisation à flux tendus de l'industrie et du commerce moderne fait que les conséquences économiques sont désastreuses. Les grandes surfaces ne sont plus approvisionnées, les usines n'ont plus les pièces détachées dont elles ont besoin pour fonctionner et des périodes de chômage technique s'ensuivent. Les autobus et les ambulances elles-mêmes sont incapables de circuler, avec les conséquences que l'on imagine. 25 Les véhicules patinent, dérapent, provoquent des accidents en cascade, des carambolages, et parfois, hélas, ils sont mortels. Personne ne peut nier que dans un monde qui se modernise de la façon que l'on sait, si malgré tout ce qui précède ces situations dramatiques se répètent chaque année, c'est, qu'à ce jour, aucune solution satisfaisante n'a été trouvée.

L'art antérieur fait état de très nombreux dispositifs à vocation anti-patinage ou antidérapante. Beaucoup sont intégrés aux pneumatiques, comme des clous ou des crampons, fixés de multiples façons. 30 D'autres concernent des améliorations des dispositifs connus déjà cités, comme les chaînes ou les chaussettes, soit dans leur conception, soit dans leur technique de montage. Tous ces dispositifs requièrent un montage en, au moins, deux temps et nécessitent des outils de serrage. . Le premier consiste à placer le dispositif sur le pneumatique en agissant sur ses moyens de fixation, à la fois, sur la face avant du pneumatique, côté route, et sur sa face arrière, côté essieu, avec de grandes difficultés d'accès, d'autant que, pour des 35 raisons liées autant à l'esthétique qu'à l'aérodynamisme, les automobiles ont des passages de roues de plus en plus étroits. . Le second consiste à déplacer son véhicule, soit en le poussant, soit en le mettant en marche, pour achever le montage et le serrage du dispositif sur le pneumatique. Aucun de ces dispositifs n'est exempt d'inconvénients souvent jugés comme rédhibitoires par la plupart des automobilistes. C'est ce qui explique pourquoi les situations désastreuses et mêmes tragiques décrites plus avant se répètent chaque année. 40 Aucun de ces dispositifs ne relève de la technique de l'invention et aucun n'apporte une solution de nature à modifier l'attitude négative de l'automobiliste vis à vis des accessoires de ce type, pour les raisons déjà évoquées.

L'invention, en rendant le montage, mais aussi le démontage, de ces accessoires de sécurité aussi simple et rapide qu'il est possible, vise à modifier cette attitude et ceci pour tous les usagers concernés, les automobilistes, les camionneurs... La technique selon l'invention utilise des éléments recouvrants mobiles et dimensionnés l'un par rapport à l'autre, articulés et assemblés en bande de géométrie variable s'auto-stabilisant sur la périphérie du pneumatique, le recouvrant automatiquement.

L'invention permet, après son positionnement sur la bande de roulement du pneumatique, un montage quasi-instantané du dispositif si ce dernier est à serrage manuel, et instantané et automatique si ce dernier est motorisé et télécommandé. Quelle que soit sa réalisation, le concept de l'invention permet de dire et la description qui suit le démontre, que l'utilisateur, et, encore plus, l'utilisatrice, peut installer le dispositif, et aussi le désinstaller, " en gants blancs " sans risque de les salir. De plus, la technique de l'invention permet le choix des moyens d'antipatinage ou d'anti-dérapage du dispositif en fonction des conditions de circulation que l'automobiliste rencontre ou prévoit de rencontrer, ainsi que le remplacement de ces moyens.

Le dispositif mettant en oeuvre l'invention est réalisé par paire, symétriquement pour les roues droite et gauche, et comporte : . Deux demi-chaînes de six arceaux reliées entre elles par une charnière centrale, ces arceaux étant convexes selon une coupe dans les deux axes verticaux, celle suivant l'axe longitudinal correspondant à la courbe de la périphérie de la bande de roule-ment du pneumatique sur lequel l'arceau s'appuie, et celle suivant l'axe transversal correspondant à la courbe joignant cette bande à ses flancs, sur lesquels l'arceau s'appuie aussi, soit, sensiblement, la forme d'un " U " inversé et élargi. . Des moyens de liaison, d'articulation et de mobilité de ces arceaux entre eux et selon leur rôle dans le dispositif. . Des moyens de liaison de ces arceaux entre eux et avec un système tenseur selon leur rôle dans le fonctionnement du dispositif, comme un câble tracteur souple et résistant, par exemple en acier, inséré dans une gaine à faible coefficient de frottement. . Des moyens de déplacement de ce câble tenseur sur ou dans les arceaux, selon leur rôle dans le fonctionnement du dispositif, comme des conduits internes ou des oeillets de parois arrondies et d'axes adaptés, ou des roulements du type des poulies. . Un système tenseur agissant sur ce câble, mis en oeuvre, soit manuellement, soit de façon motorisée et télécommandée. . Des semelles amovibles à surface antidérapante, fixées aux arceaux, et/ou d'autres dispositifs spécifiques à l'invention.

Pour faciliter sa manipulation, le dispositif est préférablement constitué de deux demi-bandes symétriques de six arceaux en matériau léger et résistant, soit métallique et non oxydable, soit synthétique, de type kevlar, fibres de carbone, ou similaires.

Ces demi-bandes, ou chaînes, sont reliées et articulées par une charnière comportant, par exemple, deux éléments cylindriques coaxiaux de diamètres différents assemblés d'une façon quelconque, l'un, par exemple, plein et mâle, étant solidaire d'une demi-chaîne et l'autre, par exemple, creux et femelle, étant solidaire de l'autre demi-chaîne et mobile autour du premier élément. La chaîne d'arceaux est placée en configuration comprimée sur la circonférence accessible de la bande de roulement du pneumatique et, dès qu'il avance, elle ceinture automatiquement la totalité de sa circonférence en prenant sa configuration extensée.

Dans la présente description de l'invention et concernant l'appui au sol du pneumatique, il est admis que la longueur de son polygone de sustentation est égale, par exemple, à un douzième de celle de la circonférence de sa bande de roulement. Dans la technique selon l'invention, il est admis que la longueur de chaque arceau prolongée par sa quote-part dans la différence de longueur de la chaîne qu'il constitue entre celle qu'elle présente dans sa configuration contractée et celle qu'elle présente dans sa configuration extensée, est égale à la longueur du polygone de sustentation tel que défini plus haut, étant aussi admis que la longueur de l'articulation des deux demi-chaînes entre elles ainsi que le recouvrement, ou l'encastrement, des arceaux extrêmes de la chaîne est lui-même égal à la quote-part de cette différence dans les conditions définies.

Le dispositif la mettant en oeuvre est réalisé de façon à ce que sa longueur, dans sa configuration opérationnelle extensée et resserrée sur le pneumatique, corresponde aux douze douzièmes de la longueur de la circonférence de sa bande de roulement. Ce même dispositif est aussi réalisé de façon à ce que ladite chaîne d'arceaux, dans sa configuration non opérationnelle contractée et non resserrée sur le pneumatique, corresponde à une fraction définie de cette longueur. Soit, au moins, aux dix douzièmes de la longueur de cette circonférence, soit, au plus, aux onze douzièmes de celle-ci. Préférablement, il est aussi admis qu'elle corresponde aux dix douzièmes et demi de celle-ci, la première option occasionnant un écart trop important entre les arceaux du dispositif et la seconde posant des problèmes lors de sa dépose.

Lors de son utilisation, la bande constituée par les arceaux est positionnée par l'utilisateur sur le pneumatique, soit frontalement soit latéralement, en veillant à placer la charnière dans l'axe vertical du pneumatique, au centre de sa bande de roulement. La surface interne et incurvée des arceaux se trouve alors contre la bande de roulement du pneumatique et les barres du " U " inversé sont en appui latéral sur ses flancs, de part et d'autre de celui-ci.

Ces barres, ou épaulements, sont munis de conduits internes, particuliers dans leur parcours à l'intérieur desdits épaulements, destinés à recevoir et à retenir le câble tenseur afin qu'il transmette sa traction à l'ensemble des arceaux de la chaîne.

Chaque arceau comporte une semelle dont la surface externe est à fort coefficient de frottement et dite antidérapante. Chacun d'eux est aussi relié et/ou articulé à ses arceaux voisins par, au moins, un élément s'opposant à leur écartement. Celui-ci est déformable de façon reversible par une force d'étirement ou de compression calibrée pour faire varier la chaîne entre deux longueurs, en fonction de la force appliquée, celle-ci étant toujours inférieure à celle exercée par le système tenseur. La première longueur, dans laquelle cette force est faible ou nulle correspond à la configuration contractée de la bande. La seconde longueur, dans laquelle la force exercée par le câble tenseur est forte, correspond à la configuration extensée et opérationnelle de la bande, la force antagoniste de rappel qu'exercent alors les éléments déformables étant proportionnelle.

Dans une réalisation, non limitative, du dispositif utilisant une déformation par étirement de l'élément déformable, celui-ci est, 15 par exemple, un caoutchouc en boucle entre deux tambours, chacun d'eux étant glissé sur un piton solidaire d'un arceau et maintenu sur celui-ci par un moyen quelconque. Par exemple, par, au moins, un appendice radial de l'extrémité du piton qui est glissé dans une fente radiale de la périphérie du moyeu du tambour, celui-ci étant ensuite pivoté de façon à ce que cet appendice viennent se loger dans une dépression de sa face avant, sa face arrière étant munie d'un moyen d'appui, par pression ou compression, ressort ou autre.

20 L'écartement maximal des arceaux, correspondant aux douze douzièmes de la circonférence de la bande de roulement du pneumatique, est obtenu, par exemple, par l'adjonction, d'une pièce de jonction télescopique ou coulissante variant entre les deux longueurs optimum selon le concept, l'une correspondant à la configuration où la chaîne est contractée et l'autre à celle où la chaîne est extensée. Dans une autre réalisation, une languette incurvée, dans laquelle est ménagée une fenêtre dimensionnée en conséquence, 25 limite le déplacement des arceaux par l'appui de ses bords extrêmes sur un élément fixe solidaire de l'autre arceau. Dans un autre dispositif, un élément souple et inextensible, dimensionné de façon appropriée, relie les arceaux.

Dans une autre réalisation, le dispositif comporte un élément déformable par compression, comme un ressort spiralé. Celui-ci est alors, par exemple, en butée entre la face avant de l'arceau dont il est solidaire et l'extrémité sphérique ou cylindrique d'une tige courbe, solidaire de l'arceau voisin. 30 Ce ressort est interne à un logement ménagé dans l'arceau et dans lequel pénètre la tige solidaire de l'arceau voisin, qui le comprime en proportion du déplacement relatif d'un arceau par rapport à l'autre. Ce dispositif permet une limitation de l'écartement des arceaux, en fonction de la longueur de la tige courbe les reliant et de la compressibilité maximale du ressort, pour correspondre exactement aux douze douzièmes de la circonférence du pneumatique.

Quels que soient les moyens de liaison et d'articulation des arceaux entre eux, les deux extrémités du câble tenseur qui les 35 relie sont solidaires par des rétentions, par exemple, cylindriques, de deux épaulements symétriques par rapport à l'axe vertical passant par le centre du dispositif et du pneumatique. Selon les dispositifs, plusieurs dispositions du câble sont possibles sans que cela mette en cause le fonctionnement du concept.

Dans une réalisation du dispositif, le câble est en deux parties dont les extrémités sont fixées, symétriquement, à la fois, à un arceau de la chaîne et à un élément du système tenseur exerçant une traction. 40 Entre ces deux fixations, chaque câble suit un parcours le conduisant des arceaux, qu'il traverse dans leurs conduits internes, longitudinaux ou transversaux, au système tenseur dont l'enceinte est creuse et sensiblement annulaire, qu'il traverse aussi en passant par des orifices de sa périphérie, d'abord de l'extérieur vers l'intérieur puis de l'intérieur vers l'extérieur.

Par exemple, comme montré dans la figure 1 où les extrémités du câble sont solidaires des arceaux numérotés trois et dix. A partir de ces arceaux, il pénètre dans l'enceinte du système tenseur par les orifices en vis à vis, chacun étant entouré d'un oeillet dont la forme et le matériau minimise son frottement, puis ressort par deux autres oeillets en vis à vis des arceaux numérotés cinq et huit, qu'il traverse dans leurs conduits internes pour ressortir latéralement à l'arrière du pneumatique, côté essieu.

Sur la face arrière, le câble passe dans les conduits internes des épaulements des arceaux numérotés quatre et neuf, puis dans ceux des épaulements des arceaux numérotés trois et dix, puis dans ceux des épaulements des arceaux numérotés deux et onze, qu'il traverse dans leurs conduits internes, pour ressortir à l'avant du pneumatique, côté route, passer entre deux poulies et rentrer à nouveau dans l'enceinte du système tenseur par des oeillets de sa base, prendre appui sur ses flancs et sur des poulies qui le conduisent tangentiellement sur un élément auquel les deux extrémités sont solidarisées symétriquement et dont la mise en mouvement permet à chaque câble d'exercer une traction sur les arceaux auxquels il est relié.

Dans la figure 1, le dispositif est dans sa configuration contractée et le câble n'est pas mis en tension. Le dispositif occupe sensiblement les dix douzièmes et demi de la périphérie du pneumatique et ses arceaux extrêmes, numérotés un et douze, sont au dessus du sol et décalés par rapport aux limites, avant et arrière, de son polygone de sustentation.

Lors du serrage de la chaîne d'arceaux sur le pneumatique, la traction du câble étire ou comprime les éléments déformables du système de liaison des arceaux entre eux et écarte ces derniers en les plaquant contre la bande de roulement du pneumatique. Cette situation confère à la chaîne d'arceaux une configuration intermédiaire dans laquelle elle occupe les onze douzièmes de sa circonférence, les arceaux extrêmes étant en butée contre le sol aux limites avant et arrière de son polygone de sustentation.

Le mécanisme effectuant une traction sur le câble est étudié pour satisfaire le concept de l'invention, qu'il soit mis en oeuvre manuellement ou de façon motorisée et télécommandée, les deux systèmes étant aussi conjugués pour se suppléer.

L'enceinte le contenant est en matériau résistant, de type kevlar ou fibres de carbone, ou similaires, et en position sensiblement centrale, par rapport au pneumatique, sa partie supérieure étant dimensionnée pour recevoir le mécanisme tracteur proprement dit, avec, selon les réalisations, un moteur électrique et ses organes fonctionnels.

Dans une réalisation, non limitative, ce mécanisme comporte essentiellement une roue dentée reliée à un tambour d'enroulement par, au moins, un élément déformable de façon reversible par compression ou étirement, de type caoutchouc élastique ou 25 ressort de compression ou de torsion à lame spiralée. Cet élément a l'une de ses extrémités solidaire de la roue dentée et l'autre, du tambour, par exemple, par un piton solidaire de leurs surfaces, lesquels sont rotatifs indépendamment l'un de l'autre, sur un même axe, par un roulement, par exemple, à billes. La roue dentée est à rotation unidirectionnelle par l'action d'un cliquet, reversible par action d'une tige de débrayage. Le tambour, lui, est l'élément sur lequel les extrémités des deux câbles sont fixées, d'une façon quelconque, symétriquement.

30 Lorsque la roue est mise en rotation, le tambour est entraîné par la tension de l'élément déformable et enroule le câble symétriquement, l'une de ses extrémités vers le haut et l'autre vers le bas. Dans la mesure où cette force de traction est supérieure à celle, antagoniste, exercée par les éléments déformables reliant les arceaux, elle écarte ces derniers et met la chaîne dans une configuration intermédiaire dans laquelle elle occupe les onze douzièmes de la périphérie du pneumatique, ses arceaux extrêmes étant en appui et en pression au sol, aux limites avant et arrière 35 de son polygone de sustentation. Cette pression, alors que la rotation de la roue dentée continue jusqu'à obtention d'une tension potentielle optimum du câble et que le tambour, retenu par le câble, ne peut plus la suivre parce qu'il est lui-même retenu par l'appui au sol des arceaux extrêmes, génère une énergie qui s'accumule dans la déformation de l'élément qui relie la roue dentée et le tambour.

Cette énergie est libérée lorsque le câble n'est plus retenu par l'appui au sol des arceaux extrêmes de la chaîne, ce qui se pro- 40 duit dès que le pneumatique avance et libère son polygone de sustentation en prenant appui sur l'arceau numéroté un. Dès lors, cette énergie entraîne le tambour en rotation et le câble tenseur tire brusquement les arceaux extrêmes l'un vers l'autre en mettant la chaîne en configuration extensée.

Dans cette configuration, elle ceinture complètement le pneumatique, le profil terminal de l'arceau numéroté douze, biseauté vers le bas, venant s'imbriquer dans celui de l'arceau numéroté un, biseauté vers le haut. Un dispositif de blocage du tambour au terme de sa rotation est prévu pour conserver au câble sa tension optimum et aux deux arceaux extrêmes la pression nécessaire au dispositif pour fonctionner dans toutes les conditions d'utilisation.

Dans une réalisation du dispositif, ce blocage est réalisé par un loquet, ou cliquet, basculant, par exemple, sous l'effet d'un ressort de torsion coaxial de son axe, lui-même solidaire, d'au moins, l'une des attaches fixant l'une des extrémités du câble tenseur sur la périphérie du tambour.

Ce cliquet est incliné dans le sens opposé à celui de la rotation du tambour, et rencontre, au terme de sa rotation et dans la me-sure où le tambour est dimensionné pour que sa périphérie corresponde, pour l'appui de chaque câble, à la distance séparant les deux configurations de la demi-chaîne d'arceaux dont il est solidaire, un élément en forme de peigne à larges dents inclinées en sens inverse, sur le sommet desquelles le cliquet bute, bascule et passe pour buter sur la dent suivante et finir, forcément, par s'appuyer sur l'une d'elles en empêchant le retour en arrière du tambour.

Ce peigne est lui-même basculant et monté sur un axe à ressort de torsion coaxial, solidaire de l'enceinte du système tenseur, son basculement, soit, manuel par traction sur une manette ou une poignée, soit automatisé par l'action d'un relais et son mécanisme fonctionnel, permettant la libération du cliquet de blocage du tambour, cette opération s'effectuant lors de la dépose du dispositif.

La roue dentée est mise en rotation manuellement, par une poignée, une manivelle ou une clé à cliquet dont l'axe est, par exemple, de section octogonale engagée dans un orifice même dessin du centre de la roue. Dans une version préférentielle de l'invention, sa mise en oeuvre est électrique et automatisée par un moteur électrique et sa source d'énergie, piles, batterie ou autre, ainsi que ses organes fonctionnels, son câblage, ses circuits et programmes informa-tiques et ses organes d'émission et de réception de la télécommande, tous éléments adaptés à la satisfaction du concept et internes à l'enceinte annulaire fermée, laissant uniquement passer le câble par des oeillets aptes à empêcher l'entrée d'eau. L'atteinte du point de tension optimum du câble est indiquée à l'utilisateur par un repère ou une diode lumineuse de l'enceinte du système tenseur, notamment dans une réalisation motorisée.

Dans cette version de l'invention, l'utilisateur n'a qu'à placer le dispositif autour de la bande de roulement du pneumatique, sur sa partie accessible, puis actionner sa télécommande, pour voir le dispositif se mettre en place. Par cette même technique, l'automobiliste peut resserrer, si besoin, le câble du système tenseur alors que son véhicule roule. Le même procédé permet de désinstaller automatiquement le dispositif lorsque le véhicule est sur le point de s'arrêter, par annulation du blocage du tambour, en basculant son peigne de blocage.

Le dispositif prend alors sa configuration rétractée occupant les dix douzièmes et demi de la circonférence de la bande de roule-ment du pneumatique par action des éléments déformables de façon reversible, qui reprennent leur forme, et il suffit d'attendre que le pneumatique reprenne contact directement avec le sol, pour, une fois le véhicule arrêté, retirer le dispositif.

Dans une version simplifiée du dispositif mettant en oeuvre l'invention, le moyen de mise en tension du câble est un tendeur en caoutchouc de force calibrée et dont la longueur, dans sa configuration extensée, correspond à celle séparant les extrémités du 35 câble quand la chaîne d'arceaux est en configuration rétractée. Ce tendeur est entouré d'une gaine spécifique à l'invention, comme un tube coaxial réalisé dans un matériau inextensible, dont la longueur correspond à celle séparant les extrémités du même câble quand la chaîne d'arceaux est en configuration extensée et ceinture complètement le pneumatique.

Mis en tension par l'utilisateur lors de l'installation du dispositif, ce tendeur exerce une tension sur la chaîne d'arceaux qui prend 40 immédiatement sa configuration intermédiaire, en appui au sol aux limites du polygone de sustentation du pneumatique. De la même façon, dès que la roue avance en libérant son polygone de sustentation initial et en prenant appui sur l'arceau numéroté un, par la détente du tendeur, la chaîne prend sa configuration extensée et ceinture complètement le pneumatique.

Le tendeur s'étant détendu, il revient à sa longueur initiale correspondant à celle de sa gaine inextensible à laquelle il est solidarisé afin de maintenir le contact entre les arceaux extrêmes de la chaîne dans toutes les situations d'usage du dispositif. Par exemple, par des attaches pivotantes solidaires d'une bague rigide sertissant les extrémités du tube inextensible venant s'insérer dans des logements ménagés dans une autre bague rigide sertissant les extrémités du tendeur.

Dans une variante du dispositif, le tendeur est remplacé par un mécanisme miniaturisé et motorisé du même type que celui déjà décrit, ou différent, apte à tracter le câble pour faire correspondre la longueur de la chaîne d'arceaux a ses deux configurations.

Dans une autre réalisation du dispositif mettant en oeuvre l'invention, encore simplifiée, le système tenseur se résume à un câble déformable de façon reversible et calibrée pour assurer le contact entre les arceaux extrêmes de la chaîne. Mis en tension par l'utilisateur lors de l'installation du dispositif, ce câble exerce une tension sur la chaîne d'arceaux qui prend immédiatement sa configuration intermédiaire, en appui au sol aux limites du polygone de sustentation du pneumatique. De la même façon, dès que la roue avance, la chaîne d'arceaux prend sa configuration extensée en ceinturant le pneumatique. Elle est alors immobilisée dans cette configuration par un élément inextensible fixé, à la fois, aux mousquetons du câble et à des anneaux solidaires des arceaux extrêmes, assurant leur contact dans toutes les situations d'usage du dispositif.

Chaque arceau est muni d'une semelle amovible de surface sensiblement rectangulaire et épousant sa courbure longitudinale, composée d'une base en matériau résistant et léger, de type kevlar, carbone, ou similaires, supportant les reliefs antidérapants. Lors de son montage sur l'arceau, les bords de la base de la semelle sont glissés frontalement dans des gorges transversales des côtés de sa structure supérieure, en relief et formant un encadrement ouvert vers l'avant, jusqu'à l'insertion d'une patte axiale de son bord arrière dans une fenêtre de longueur correspondante ménagée dans la bordure arrière de l'encadrement. A l'avant, sa fixation sur l'arceau est assurée, par exemple, par une autre patte axiale de son bord avant autour de laquelle vient se positionner une fenêtre de longueur et courbure correspondantes, ménagée dans un volet basculant articulé à l'épaulement de l'arceau et maintenue fermement contre lui, par exemple, par un puissant ressort de torsion coaxial de sa charnière.

Les reliefs de la surface externe de la semelle sont plus ou moins saillants et rigides, ou plus ou moins souples, selon les surfa-ces et les conditions de circulation auxquelles la semelle est destinée. Quels que soient leurs dentures, plus ou moins régulières, droites ou anguleuses, picots, crampons, ou autres, ils sont réalisés dans un matériau adapté et conservant ses qualités, de souplesse ou de dureté, en conditions de températures très basses. Ceci, parce que le dispositif mettant en oeuvre l'invention a vocation à être utilisé dans les conditions les plus dures qui soient, notamment dans les régions arctiques où, l'hiver, les routes sont tracées sur les lacs gelés et aussi dans les régions polaires où, jusqu'à présent, seuls les engins chenillés peuvent évoluer. Dans certaines réalisations, destinées à assurer un accrochage sur une surface enneigée, les bords longitudinaux de la semelle 30 sont rigides et inclinés, en forme de carres et destinés à " mordre " la neige.

Dans une réalisation de semelles destinées à assurer un accrochage sur une surface verglacée, la technologie utilise une adhérence par un effet de type ventouse dans laquelle la matière composant la semelle est épaisse et déformable, par exemple, du type des gels ou des substrats spongieux, et comporte des cavités de paroi étanche et de dimensions et formes appropriées. Sous la pression du véhicule, ces cavités s'écrasent sur le sol en chassant leur air et se comportent comme des ventouses tant 35 qu'elles sont en contact avec le sol dans leur configurations écrasées.

Dans une réalisation plus élaborée que les situations dramatiques citées en préambule justifient amplement, dans l'enceinte, la source électrique alimente aussi des moyens d'actions annexes participant à l'accrochage au sol et dont l'émission est conduite par des câbles électriques, des fibres optiques, des ondes, ou par le câble tenseur, dont une partie, adjointe, est conductrice. Par exemple, du type des résistances électriques intégrées aux semelles ou des émetteurs de micro-ondes, ou d'ondes pulsées 40 ou de type laser, ou autres, dont l'émission est transmise aux éléments en contact avec le sol et/ou au sol, en agissant sur lui. Dans une version différente, l'énergie alimentant le moteur et ces moyens provient d'un système connu, comme ceux permet-tant aux pilotes, notamment lors de compétitions sportives, de modifier la pression de leurs pneumatiques tout en roulant.

Le dessin 1 montre le dispositif (1) composé de douze arceaux numérotés de un à douze, dans ses trois configurations. Le câble tenseur est représenté plein et noir quand il est situé devant le pneumatique, côté route, et en contours noirs, quand il est situé derrière le pneumatique, côté essieu.

Figure 1 : Vue de face du dispositif (1) en configuration contractée, positionné autour du pneumatique (2) sur sa roue (3).

La chaîne recouvre les dix douzièmes et demi de la périphérie du pneumatique et est constituée par deux demi-bandes de six arceaux (4) reliées et articulées par une charnière, l'une d'elles ayant une partie mâle (5) et l'autre une partie femelle (6).

Chaque arceau (4) est de profil convexe selon une coupe dans les deux axes verticaux et comporte une semelle antidérapante amovible (7), de même profil longitudinal, et des épaulements (8) de même profil transversal, d'appui latéral sur le pneumatique. Ces arceaux sont reliés entre eux par un élastique en forme de boucle (9) tenue par des tambours (10) glissés sur des pitons cylindriques (11) comportant des rétentions terminales (12), chacun des pitons étant dans un logement (13) d'un arceau voisin. Les moyeux des tambours (10) ont une gorge à travers laquelle les rétentions des pitons sont passées, avant d'être pivotés.

Les épaulements comportent des conduits transversaux (14) et latéraux (15) dont les courbes sont étudiées pour opposer le moins de résistance possible au passage du câble souple et inextensible (16) du système tenseur (17) dont les extrémités sont fixées par des rétentions (18) dans des logements (19) ménagés dans les épaulements des arceaux numérotés trois et dix.

Le câble pénètre symétriquement dans l'enceinte annulaire du système tenseur par des oeillets (20) sertis d'une bague (21) puis en ressort pour traverser les arceaux numérotés cinq et huit dans leurs conduits transversaux internes (14) dont le dessin décrit une courbe qui se désaxe pour rejoindre la base de l'épaulement et lui permettre de sortir tangentiellement.

Ressortant à l'arrière du pneumatique, le câble (16) prend appui sur la base des conduits internes et latéraux (15) de leurs épaulements pour tirer vers le centre du pneumatique les arceaux numérotés quatre et neuf, puis les arceaux numérotés trois et dix, puis les arceaux numérotés deux et onze, avant de traverser les arceaux numérotés un et douze dans leurs conduits internes (14) pour revenir à l'avant du pneumatique, passer entre les poulies jumelées de centrage (22) et rentrer à nouveau dans l'enceinte annulaire du système tenseur (17). La roue dentée (23) sur roulement à rotation unidirectionnelle à cliquet (24) et dont l'orifice central hexagonal (25) correspond à la section de l'axe de la poignée, de la manivelle, ou de la clé à cliquet de mise en oeuvre manuelle, est reliée par un ressort de 25 torsion (26) à un tambour (27) coaxial sur lequel s'enroule le câble (16).

Le moteur électrique (28), sa source d'énergie (29) son câblage, ses circuits et programmes informatiques et de transmission (30) à la télécommande, et son dispositif de déblocage automatisé (31) du tambour (27) sont contenus dans l'enceinte (17). Les deux parties du câble tenseur (16) sont maintenues et dirigées tangentiellement sur le tambour par des poulies (32). Dans cette figure, le câble (16) n'est pas mis en tension et les arceaux extrêmes de la chaîne, numérotés un et douze, sont au 30 dessus et en retrait des limites, avant et arrière, du polygone de sustentation (33) du pneumatique (2).

Figure 2 : Vue de face du même dispositif (1) en configuration intermédiaire avec les mêmes éléments, lorsque la roue dentée a été mise en rotation mais que le véhicule est statique. Le tambour (27) a commencé à enrouler le câble tenseur (16) et les arceaux (4) s'étant écartés sous sa traction, la chaîne qu'ils constituent est en configuration intermédiaire, recouvrant les onze douzièmes de la périphérie du pneumatique. 35 Les arceaux extrêmes numérotés un et douze sont en appui au sol aux limites avant et arrière du polygone de sustentation (33) du pneumatique (2).

Figure 3 : Vue de face du même dispositif (1) en configuration extensée avec les mêmes éléments, lorsque le pneumatique a commencé à rouler en libérant son polygone de sustentation initial (33). La chaîne d'arceaux (4) est en configuration extensée et recouvre la totalité de la périphérie du pneumatique (2). 40 Le câble (16) entoure le tambour (27) et les arceaux extrêmes sont au contact l'un de l'autre, le profil biseauté vers le bas (34) de l'arceau numéroté douze s'imbriquant dans celui, biseauté vers le haut (35), de l'arceau numéroté un.

Le dessin 2 détaille le mécanisme du système tenseur du dispositif (1).

Figure 4 : Vue en coupe d'un type de mécanisme, non limitatif, exerçant une traction sur le câble (16) entrant et sortant de l'en-ceinte annulaire (17) par ses orifices (20) bordés de ses oeillets (21). Le câble (16) est guidé vers le tambour (27) du mécanisme tenseur par des poulies (32) et fixé sur sa périphérie par des atta- ches (36) dont l'une, au moins, est munie d'un loquet basculant (37) sur axe à ressort de torsion coaxial, lequel vient s'immobiliser dans les dents du peigne (38) au terme de sa rotation, ce dernier étant aussi basculant, manuellement, par traction sur une poignée (39), ou automatiquement, par un relais motorisé et son mécanisme (31).

Le dessin 3 détaille le dispositif (1) avec un système tenseur de type tendeur.

Figure 5 : Vue de face d'un dispositif (1) dans lequel la chaîne d'arceaux (4) est en configuration intermédiaire, tirée par un 10 câble (16) mis en tension par un tendeur (40). Ce dernier est gainé d'un tube inextensible (41) muni de pivots articulés (42) et relié au câble par des mousquetons (43). Dans sa configuration rétractée, le tendeur (40) revient à une longueur correspondant à celle de son tube coaxial (41) et ses pivots coudés (42) sont basculés dans les orifices radiaux des bagues (44) sertissant les extrémités du tendeur, pour le maintenir en configuration rétractée et assurer le contact des arceaux extrêmes entre eux.

15 Figure 6 : Vue de face d'un dispositif (1) dans lequel la chaîne d'arceaux (4) est en configuration extensée, tirée par un câble (16) déformable de façon reversible, après libération du polygone de sustentation initial par le pneumatique (2). Les arceaux extrêmes (4) sont reliés à un élément inextensible (45) assurant le contact entre eux, par des mousquetons (43) et des anneaux (46) solidaires de ces arceaux.

Figure 7 : Vue en perspective d'un arceau (4) du dispositif (1). 20 Le dessus de l'arceau (4) forme un encadrement (47) maintenant la semelle (7) par insertion de sa patte axiale arrière (48) dans une ouverture (49) de sa bordure arrière, sa patte avant (50) étant maintenue par la fenêtre (51) d'un volet basculant (52) articulé à l'arceau par une charnière (53) à ressort (54). Les bords transversaux (55) de la base de la semelle sont insérés dans des gorges (56) des bordures de l'encadrement (47). La surface externe de la semelle (7) comporte les reliefs antidérapants, du type des picots (57), ou autres. 25 Les éléments déformables articulant l'arceau sont des boucles élastiques (9) tenues par des tambours (10) enfilés et maintenus par des rétentions (12) sur des pitons (11) solidaires des arceaux, dans un logement adapté (13) ménagé dans leur structure.

Le dessin 4 montre le positionnement des arceaux du dispositif (1) sur le pneumatique (2).

Figure 8 : Vue en coupe d'un dispositif (1) dans lequel la chaîne d'arceaux (4), est comprimée, à gauche, et extensée à droite. L'élément déformable est un ressort de compression (58) coaxial d'une tige incurvée (59) et comprimé entre l'extrémité cylindri-30 que (60) de cette dernière, mobile dans un logement (13) de l'arceau (4) voisin, et la paroi avant (61) de ce logement.

Figure 9 : Vue en coupe transversale du même dispositif (1) avec les éléments décrits, montrant le positionnement des arceaux (4) sur le pneumatique (2). Le câble (16) traverse l'arceau (4) dans son conduit transversal interne (14) pour passer sur l'autre face du pneumatique.

Figure 10 : Vue en coupe transversale du même dispositif (1) avec les éléments décrits. 35 Le câble (16) traverse l'épaulement (8) de l'arceau (4) dans son conduit longitudinal interne (15).

L'invention concerne les équipementiers et les fabricants d'accessoires automobiles.

Index 1. Le Dispositif. 2. Le pneumatique. 3. La roue du véhicule équipée du pneumatique. 4. Les arceaux constituant la chaîne antidérapante. 5. La partie mâle de la charnière des deux demi-bandes. 6. La partie femelle de la charnière des deux demi-bandes. 7. La semelle amovible à surface antidérapante. 8. Les épaulements d'appui latéral des arceaux. 9. L'élément déformable étirable, de type élastique. 10. Les tambours des boucles de l'élément étirable. 11. Les pitons sur lesquels les tambours sont glissés. 12. Les rétentions radiales des pitons. 13. Le logement de l'arceau recevant l'élément étirable. 14. Les conduits internes traversant les arceaux. 15. Les conduits internes et longitudinaux des arceaux. 16. Le câble tenseur. 17. Le système tenseur. 18. Les fixations des extrémités du câble tenseur. 19. Les logements des rétentions du câble tenseur. 20. Les orifices d'entrée dans l'enceinte du système tenseur. 21. Les oeillets des orifices d'entrée dans l'enceinte. 22. Les poulies jumelées de centrage du câble. 23. La roue dentée unidirectionnelle. 24. Le cliquet de la roue dentée. 25. L'orifice d'entraînement de la roue dentée. 26. Le ressort de torsion entre la roue dentée et le tambour. 27. Le tambour d'enroulement du câble tenseur. 28. Le moteur électrique entraînant la roue dentée. 29. La source d'énergie alimentant le moteur. 30. Les organes de transmission de la télécommande. 31. Le relais motorisé de déblocage du tambour. 32. Les poulies internes à l'enceinte, conduisant le câble. 33. Le polygone de sustentation du pneumatique. 34. L'avant biseauté vers le bas de l'arceau extrême n° un. 35. L'avant biseauté vers le haut de l'arceau extrême n° douze. 36. Les attaches du câble à la périphérie du tambour. 37. Le loquet basculant de blocage du tambour. 38. Le peigne de blocage du tambour. 39. La poignée de bascule manuelle du peigne de blocage. 40. Le tendeur. 41. Le tube inextensible gainant le tendeur. 42. Les pivots basculants de fixation du tube au tendeur. 43. Les mousquetons d'attache du tube au câble tenseur. 44. Les bagues sertissant les extrémités du tendeur. 45. Le raccord inextensible du câble tenseur déformable. 46. Les anneaux des arceaux extrêmes reliés au raccord. 47. Le dessus de la semelle en forme de cadre. 48. La patte axiale arrière de fixation de la semelle. 49. La fenêtre d'insertion de la patte arrière. 50. La patte axiale avant de fixation de la semelle. 51. La fenêtre de blocage de la patte avant. 52. Le volet basculant de blocage avant de la semelle. 53. La charnière du volet bloquant la patte avant. 54. Le ressort de torsion de la charnière du volet. 55. Les bords transversaux de la base de la semelle. 56. Les gorges de maintien des bords de la semelle. 57. Les reliefs antidérapants de la surface de la semelle. 58. Le ressort de compression de l'articulation des arceaux. 59. La tige incurvée portant le ressort de compression. 60. L'extrémité cylindrique de la tige incurvée. 61. La paroi avant du logement du ressort de compression.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de recouvrement et de découvrement d'un pneumatique (2) par des éléments antidérapants amovibles (4) (7) (57) caractérisé en ce que l'on génère deux énergies potentielles antagonistes qu'on libère pour réaliser ce recouvrement et ce découvrement automatiquement et sans outils, qu'on agit simultanément des deux côtés du pneumatique et qu'on le mette en oeuvre soit manuellement (17) (23) (25) (39) (40) (41), soit automatiquement et à distance (17) (28) (29) (30) (31), et, dans cette réalisation, même lorsque le véhicule équipé des dispositifs (1) mettant en oeuvre le procédé, roule.
2. 2. Dispositif (1) de mise en oeuvre du procédé de la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins, un arceau (4) convexe selon les deux axes verticaux, maintenant une semelle (7) amovible (47) (48) (49) (50) (51) (52) (53) (54) (55) (56) et antidérapante (57), ces arceaux (4) étant reliés (14) (15), à la fois, par, au moins, un élément déformable de façon reversible (9) (58) et par un câble (16) soumis à une tension (17) (40) pour constituer une chaîne variant entre deux configurations dans un rapport correspondant à un multiple de la longueur du polygone de sustentation (33) d'un pneumatique (2), ou à une fraction de celle-ci, ce câble (16) étant aussi relié, à l'intérieur (20) (21) d'une enceinte (17), à un mécanisme (23) (24) (25) (26) (27) (37) (38) mis en oeuvre manuellement (25) ou par un moteur électrique (28) alimenté (29) et télécommandé (30), exerçant une traction symétrique (23) (27) (36) sur ses extrémités.
3. 3. Dispositif (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins, deux disques rotatifs (23) (27) de roule- ments libres et coaxiaux, reliés par un élément déformable de façon reversible (26), l'un d'eux (23), appuyé sur un cliquet (24) étant entraîné manuellement (25) ou électriquement (28), et l'autre (27) dont la rotation est immobilisable (36) (37) (38) de façon reversible manuelle (39) ou automatisée (31), étant relié (36) à l'extrémité, d'au moins, un câble (16) traversant (14) (15) des arceaux convexes (4) reliés entre eux par, au moins, un élément déformable de façon reversible (9) (58).
4. 4. Dispositif (1) selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins, un arceau (4) dont la courbure, selon les deux axes verticaux et perpendiculaires, correspond à celle de la périphérie de la bande de roulement d'un pneumatique et à celle reliant cette bande de roulement à ses flancs, cet arceau (4) étant relié à, au moins, un autre arceau par, au moins, un élément déformable de façon reversible (9) (58), et, par, au moins, un câble en boucle (16) les traversant (14) (15) dont les extrémités sont soumises à une traction symétrique (17) (36) (40).
5. 5. Dispositif (1) selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins, un câble, à la fois, souple, inextensi- ble et conducteur (16), relié à une source électrique et à un moyen de production calorique, ou d'émissions de type micro-ondes ou laser, formant, au moins, une boucle traversant (14) (15) (20) (21), à la fois, une enceinte (17) munie d'un mécanisme le mettant en tension, et des arceaux convexes (4) reliés et articulés par, au moins, un élément déformable de façon reversible (9) (58), l'un de ces arceaux ayant un profil biseauté vers le bas (34), et un autre, un profil biseauté vers le haut (35).
6. 6. Dispositif (1) selon les revendications 4 et 5, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins, un arceau (4) dans lequel est mé- nagé, au moins, un conduit interne à faible coefficient de frottement (14) d'entrée transversale, d'un côté, et de sortie tangentielle, de l'autre côté, et/ou un conduit longitudinal (15), ces conduits étant reliés par un câble (16) maintenu par des poulies (22) (32) et dont les extrémités sont solidarisées (36) à un disque (27) rotatif (23) (26) (31) (36) (37) (38) (39) comportant un cliquet pivotant (37) venant en appui sur les dents d'un peigne (38), soit fixe, soit mobile de façon manuelle (39) ou automatisée (31).
7. 7. Dispositif (1) selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce, qu'il comporte, au moins, un arceau (4) dont la structure supérieure est un encadrement (47) dans les bordures duquel des gorges (56) et/ou des ouvertures (49) retiennent, au moins, l'un des bords (55) et/ou l'une des pattes (48) d'une semelle (7) dont la surface comporte des reliefs (57) et/ou des carres, au moins une autre patte (50) de cette semelle étant enserrée par une ouverture (51) ménagée dans un volet (52) basculant, articulé à cet arceau (4) par une charnière (53) coaxiale d'un ressort de torsion (54).
8. 8. Dispositif (1) selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins, deux arceaux (4) reliés, à la fois, par un câble (16) qui est soumis à une traction (17) (40) et par, au moins, un élément déformable de façon reversible, . soit par étirement (9) et ayant l'une de ses extrémités ou de ses boucles tenue et maintenue par un tambour (10) coaxial et retenu par un piton (11), tous deux étant munis de rétentions complémentaires et ce piton étant solidaire d'un arceau, l'autre ex trémité ou boucle étant tenue et maintenue par un même tambour (10) coaxial d'un même piton (11) solidaire de l'autre arceau, . soit par compression (58) et coaxial d'une tige incurvée (59) d'extrémité cylindrique (60) solidaire de l'un des arceaux et mobile dans un logement (13) ménagé dans l'autre arceau, cet élément déformable (58) étant compris entre l'extrémité de cette tige et une paroi (61) de ce logement.
9. 9. Dispositif (1) selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins, un câble (16) muni, d'au moins, un dispositif d'accrochage (42) (43) (44), à la fois, à un élément déformable de façon reversible (40) et à un tube inextensible (41) coaxial, ce câble (16) traversant, au moins, un arceau (4) relié à, au moins, un autre arceau (4) par, au moins, un élément déformable de façon reversible (9) (58).
10. 10. Dispositif (1) selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins, un câble (16) déformable de façon reversible et calibrée, dont les extrémités sont reliées, à la fois, à un élément inextensible (45) et à des anneaux (46) solidaires d'au moins, un arceau (4) relié à, au moins, un autre arceau (4) par ce câble et, au moins, un élément déformable de façon reversible (9) (58).