Le besoin de nettoyer un tapis à mailles alors qu'il est en cours d'utilisation dans une chaîne industrielle existe dans de nombeux domaines, en particulier chaque fois qu'un tel tapis est recirculé en boucle sans fin en passant par un poste où les s opérations effectuées tendent à l'encrasser. Tel est le cas par exemple des installations où les tapis à mailles sont utilisés pour le transport de produits en cours de fabrication quand ils ont à subir un traitement qui laisse des impuretés sur le tapis. On peut penser notamment à des traitements de revêtement par pulvérisation, lo comme dans des installations de peinture, mais on préfèrera ici se référer au cas typique des tapis de transport de produits dans des chaînes de fabrication qui impliquent une opération de cuisson en four tunnel, comme on en rencontre plus particulièrement dans l'industrie alimentaire, comme illustré ci-après pour la cuisson de Is produits de boulangerie industrielle, étant entendu que les mêmes problèmes se retrouvent dans le cadre de la cuisson d'autres produits alimentaires. Dans des chaînes de production comportant un four alimenté par un tapis à mailles sur lequel sont déposés des aliments 20 à cuire en amont du four, ces aliments peuvent être disposés à même le tapis, sans la présence de moules. Au cours du déplacement du tapis, le tapis se charge en particules qui tombent des aliments à cuire ou qui les accompagnent (farine ou graines par exemple) et qui viennent se loger dans les mailles du tapis. Lors du 25 passage dans le four, elles vont cuire et se solidifier en bouchant les mailles du tapis. La qualité de cuisson en pâtit, du fait que sur un tapis à défilement en boucle sans fin, les aliments à cuire lors du cycle de cuisson suivant sont disposés sur ces salissures, ce qui provoque l'apparition de tâches après la cuisson. En outre, le tapis 30 ainsi bouché devient un isolant thermique à l'intérieur du four, ce qui perturbe les conditions de cuisson. Pour remédier à ce genre de difficultés, l'invention propose de réaliser un tel nettoyage de manière efficace et automatique en agissant sur le tapis en cours de défilement, au moyen d'un dispositif qui s'intègre avantageusement sur le trajet de convoyage en une position où le tapis aura été débarrassé des produits cuits pour être recirculé vers le four avec un nouveau chargement de produits à cuire. s Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif de nettoyage d'un tapis à mailles en défilement, dans lequel un rouleau est monté transversalement à la direction de défilement dudit tapis et libre en rotation autour d'un axe parallèle au plan de défilement dudit tapis. Le rouleau comporte des dents réparties en séries qui lo forment respectivement des couronnes autour du rouleau. Le rouleau est avantageusement monté à une distance du tapis qui est déterminée pour qu'une dent de chaque couronne puisse s'engager à l'intérieur d'une maille. L'avancement du tapis entraîne alors le dégagement de la dent par rapport à la maille associée et donc la ~s mise en rotation du rouleau autour de son axe. En fonctionnement, les dents d'une couronne pénètrent l'une après l'autre dans chacune des mailles se succédant sous le dispositif dans la direction du défilement du tapis, de telle sorte qu'elles en chassent les salissures. C'est ainsi le tapis qui entraîne 20 le rouleau en rotation. Ainsi, le dispositif selon l'invention permet de chasser les salissures des tapis sans aucune intervention manuelle, avec un rouleau denté automatiquement entraîné en rotation par le déplacement du tapis qui permet de rapporter le dispositif sur une 25 installation existante. Chaque maille est nettoyée par insertion d'une dent portée par le rouleau, de sorte que le nettoyage est particulièrement efficace puisque l'on évacue la totalité des salissures incrustées dans une maille donnée. Les salissures évacuées ne sont pas déplacées vers d'autres mailles. 30 Selon une caractéristique de l'invention dans ses modes de mise en oeuvre préférés, le rouleau porteur de dents est formé par un arbre sur lequel sont fixés des disques dentés empilés les uns sur les autres. Chaque disque denté forme une des couronnes de séries de dents successives. Cette disposition permet notamment de pouvoir adapter le dispositif de nettoyage à des tapis à mailles de différentes dimensions. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les disques dentés sont espacés d'une distance déterminée de s manière que les dents d'un disque se placent en correspondance avec une série longitudinale de mailles du tapis et que les dents du disque voisin se placent en correspondance avec une série voisine de mailles du tapis. On obtient cet espacement par des bagues d'entretoise montées sur l'arbre et disposées respectivement entre ]o deux disques dentés. Si l'écartement des mailles d'un tapis est supérieur à un écartement préalablement pris en compte, l'invention permet de gérer facilement le passage de l'un à l'autre en prévoyant des bagues d'entretoise plus grandes. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ~s le dispositif est en outre équipé d'un système de guidage par asservissement au déplacement du tapis lorsque celui-ci s'écarte transversalement de l'axe dans lequel il défile. Suivant des particularités secondaires de l'invention concernant ce système, l'arbre sur lequel sont montés les disques dentés est porté à ses 20 extrémités par des bras articulés qui sont adaptés à suivre le déplacement transversal du tapis, par l'intermédiaire d'organes palpeurs solidaires de chacun des bras articulés et mis au contact des bords du tapis. Au moins un organe palpeur, disposé d'un côté du tapis, est adapté à transmettre le mouvement de déplacement 25 transversal du tapis au bras articulé qui le porte. Ainsi, si le tapis se décale transversalement dans le temps, l'arbre et les disques dentés associés sont décalés dans les mêmes proportions, par déplacement du bras articulé situé du côté vers lequel le tapis s'est décalé. Il en résulte que les dents sont toujours disposées en regard 30 des mailles du tapis. Selon une caractéristique de l'invention dans ses modes de mise en oeuvre préférés, les organes palpeurs sont formés par des galets présentant une gorge adaptée à coopérer comme un rail avec un bord longitudinal correspondant du tapis. On s'assure ainsi que le tapis reste toujours en contact avec les organes palpeurs et que le système de guidage reste toujours opérationnel. En plus de son rouleau à disques dentés, le dispositif de nettoyage suivant l'invention peut comporter des moyens à brosses s associés qui achève le travail de nettoyage. Dans ce cas, des brosses sont disposées en aval du rouleau denté dans le sens de déplacement du tapis de manière à proposer une unité de nettoyage qui complète par brossage le nettoyage par crantage, c'est-à-dire par pénétration des dents dans les mailles. On assure ainsi un lo nettoyage optimisé du tapis avec le système de brosse qui finit de nettoyer les salissures qui auraient pu rester par adhésion sur ou sous le tapis et qui seraient passées entre les dents. Une première brosse s'étend transversalement au tapis, en regard de la surface du tapis opposée à la surface en regard du rouleau denté. Selon un Is mode de réalisation particulier de l'invention, une deuxième brosse peut être disposée transversalement en regard de la surface orientée vers le rouleau denté en aval de la première brosse. Avantageusement, la rotation de la première brosse est motorisée, tandis que la deuxième brosse est montée libre en rotation. 20 L'invention concerne également un convoyeur à tapis à mailles adapté à traverser un four tunnel de manière répétitive et qui comporte un dispositif de nettoyage des mailles tel que décrit précédemment dont le fonctionnement est automatiquement assuré par le défilement du tapis. 25 Par ses différentes caractéristiques, telles qu'elles ont été succinctement définies ci-avant ou qu'elles seront plus loin définies, décrites et illustrées, et telles qu'elles peuvent être avantageusement mises en ceuvre dans la pratique industrielle, séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement 30 opérantes, l'invention permet notamment d'éviter l'encrassement du tapis à mailles ou à trous au cours de ses passages successifs dans le four, par l'apport d'une solution qui préserve la qualité et le fonctionnement du tapis en pouvant être monté d'origine ou bien être rapporté sur une installation déjà existante.
L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de son application à une installation industrielle de cuisson de produits alimentaires, exemple faissant ressortir ses caractéristiques préférées et leurs avantages, en faisant référence s aux figures 1 à 5 dans lesquelles - la figure 1 représente schématiquement une partie d'une installation de cuisson qui comporte un dispositif de nettoyage par crantage selon l'invention, ainsi qu'un poste de brossage ; la figure 2 illustre le principe de décrassage de l'invention au lo moyen d'une roue dentée montée à rotation qui est entraînée par rotation par un tapis en défilement, une dent de la roue étant montée engagée dans une maille du tapis ; - la figure 3 est un schéma descriptif du dispositif de l'invention, représentant une partie de l'arbre et des roues dentées Is et un système articulé de guidage associé ; - la figure 4 est une vue de côté du dispositif schématisé sur la figure 3, qui est ici monté sur un bâti ; - et la figure 5 est une vue en éclaté du dispositif de nettoyage, qui montre l'arbre et les roues dentées séparées par des 20 bagues, et sur laquelle les bras du système de guidage suiveur sont représentés sans organes palpeurs. On va décrire par la suite le dispositif de nettoyage selon l'invention dans une installation de cuisson de produits alimentaires, comme indiqué plus haut. 25 Un four non représenté est traversé par un convoyeur adapté à porter les aliments à cuire. Le convoyeur est constitué d'un tapis 2 qui circule en translation sur lui-même suivant un circuit fermé passant autour de rouleaux d'entraînement situés aux extrémités du convoyeur. De manière préférée, le tapis du 30 convoyeur est un tapis à mailles. Le tapis est en défilement sans fin et le chemin de ce tapis est tel qu'il passe par les différents postes de l'installation, à savoir successivement et de façon cyclique, la zone de chargement des aliments à cuire, le four tunnel, la zone d'évacuation des produits finis, puis le dispositif de nettoyage du tapis, qui lui est visible sur les figures 1 à 5. La zone de chargement permet le dépôt sur le tapis des aliments à cuire, soit de façon manuelle, soit par des robots de s remplissage. Le dispositif de nettoyage tel qu'il va être décrit ci- après est particulièrement efficace et utile lorsque les aliments sont disposés à même le tapis, sans moules interposés, avec le tapis qui présente des trous pour la cuisson et qui peut être comme précisé précédemment un tapis à maille ou par exemple un tapis à bande Io trouée. Le four est traversé par le convoyeur à mi-hauteur pour que la chaleur soit diffusée dessous et dessus le convoyeur et les aliments à cuire. La structure à trous du tapis permet la cuisson des deux côtés. Is La zone d'évacuation comporte un dispositif à doigts disposé de biais en travers du défilement du convoyeur pour bloquer les aliments cuits et les dégager sur le côté. Les doigts permettent l'évacuation des aliments cuits, mais pas des salissures qui ont cuit dans le four et qui ont adhéré au tapis. 20 Un dispositif de nettoyage 4 est alors prévu en aval de la zone d'évacuation pour chasser les salissures du tapis avant le retour du convoyeur vers la zone de chargement pour commencer un nouveau cycle de cuisson, afin que le tapis soit immaculé avant ce chargement. Le dispositif de nettoyage est à cet effet situé, dans le 25 sens du défilement du tapis, entre la zone d'évacuation d'un premier cycle donné et la zone de chargement du cycle suivant, que ce soit par exemple immédiatement après la zone d'évacuation ou bien sur le trajet retour du convoyeur, immédiatement avant la zone de chargement. 30 Le dispositif de nettoyage 4 comporte un rouleau denté monté en travers du défilement du tapis et libre en rotation autour d'un axe parallèle au plan de défilement du tapis. Le rouleau comporte des séries radiales de dents disposées sur une même circonférence du rouleau et formant respectivement une couronne.
Plusieurs couronnes sont portés par le rouleau et sont agencés de sorte que des séries axiales de dents sont formées parallèlement à l'axe du rouleau avec une dent de chaque couronne. Le nombre de couronnes portées par le rouleau et donc le nombre de dents s formant une série axiale s'étendant dans l'axe du rouleau et transversalement au tapis est au moins égal au nombre de mailles que présente transversalement le tapis, et le pas entre chaque dent voisine dans cette série axiale est égal au pas entre deux mailles voisines transversalement. Le nombre de dents présentes dans lo chaque couronne du rouleau est déterminé de sorte que la fréquence entre chacune de ces dents d'une même couronne correspond au pas entre deux mailles du tapis voisines longitudinalement. Le rouleau s'étend en regard du tapis à une distance Is déterminée pour que les extrémités des dents en regard du tapis s'engagent dans une maille du tapis. La position du rouleau à distance du tapis est déterminée avant l'utilisation et elle reste ensuite sensiblement constante, le tapis étant maintenu tendu à une hauteur donnée et le rouleau étant amené contre le tapis par son 20 propre poids, dans le cas illustré où il s'étend au-dessus du tapis. Comme cela sera décrit plus loin, des moyens d'articulation sont prévus selon l'invention pour que la position du rouleau dans un plan horizontal puisse changer afin de suivre l'éventuel débattement latéral du tapis. Il convient par contre de noter que la 25 construction du dispositif assure une position verticale sensiblement figée du rouleau lors du défilement du tapis, que ce soit lors de l'engagement ou du désengagement des dents par rapport aux mailles. Un dispositif de redressement du tapis 5 est prévu à 30 proximité du rouleau denté pour que le tapis reste bien tendu à hauteur constante dans cette zone de travail. Dans le même temps, le rouleau a tendance à se déplacer vers le tapis, ici sous l'effet de son propre poids. De la sorte, la distance entre le rouleau et le tapis, et donc entre les dents et les mailles, est sensiblement constante sur toute la longueur du tapis et les dents successives restent au contact des mailles. Le rouleau denté est avantageusement formé par un arbre 6 sur lequel sont fixés des disques dentés 8, empilés les uns sur les s autres, chaque disque denté formant une desdites couronnes avec une série de dents successives. L'arbre est monté à rotation à ses extrémités dans des paliers 10 portés chacun par un bras 12 articulé sur un bâti 14. Les disques dentés sont tous rendus solidaires en rotation lo de l'arbre. Les disques dentés sont empilés contre une première bague d'extrémité 15 (visible sur la figure 5) rendue solidaire de l'arbre. La première bague d'extrémité est de façon classique une bague d'arrêt par vissage sur l'arbre. A l'autre extrémité de l'empilement, une deuxième bague d'extrémité est montée et Is solidarisée autour de l'arbre, après l'empilage des disques contre la première bague d'extrémité, pour maintenir axialement en position les disques dentés et les entraîner en rotation lorsque l'arbre tourne. Des bagues d'entretoises 16, notamment visibles sur la 20 figure 5, peuvent être montées autour de l'arbre entre chaque disque denté, pour assurer un espacement déterminé entre les disques. Une telle disposition assure également le montage serré des disques et donc l'entraînement en rotation des disques dentés avec l'arbre du rouleau denté. 25 Le nombre des disques dentés empilés sur l'arbre est au moins égal au nombre de mailles 18 du tapis 2 sur une même largeur en transversal, de sorte que, à un instant donné, chaque maille d'une même largeur de tapis est pénétrée par une dent d'un disque denté. Il importe en effet que chaque maille soit pénétrée par 30 une dent 9 lorsque le dispositif de nettoyage est rapporté sur le convoyeur. L'espacement entre les disques décrit dans le paragraphe précédent est déterminé en fonction de la distance entre chaque maille c'est à dire en fonction de l'épaisseur de la structure métallique du tapis. On comprend bien sur que si le convoyeur comporte un tapis à bande trouée au lieu d'un tapis à mailles, l'espacement entre les disques correspond à la distance entre deux trous voisins transversalement à la bande. Chaque disque denté est avantageusement en inox, tout s comme l'arbre. Les disques sont découpés au laser pour s'assurer de la taille et de la forme adéquate des dents, qui sont à respecter pour permettre notamment l'engagement et le dégagement correct de chaque dent par rapport aux mailles. Chaque disque denté présente un diamètre donné pour ]o que, dans une position donnée de l'arbre, les dents entrent en contact avec le tapis et que l'extrémité des dents puissent pénétrer les mailles du tapis. On fait particulièrement attention ici à ce que, lorsque le tapis en défilement fait tourner les disques dentés, les dents ne dépassent pas au-delà de la surface du tapis opposée au Is dispositif de nettoyage, comme cela sera décrit après. Comme illustré sur la figure 2, la forme et la dimension des dents sont telles que les dents viennent s'enrouler autour d'une maille. Enfin, comme cela a été décrit précédemment, le nombre de dents de chaque disque est déterminé de sorte que la fréquence des dents pour un 20 disque donné soit identique au pas longitudinal des mailles du tapis. On a ainsi une relation fluide entre le mouvement de translation M et le mouvement de rotation R comme cela est décrit ci-après dans la description du fonctionnement du dispositif de nettoyage. Pour permettre la rotation de l'arbre et donc des disques 25 dentés lors du défilement du tapis, l'arbre est adapté à tourner dans les paliers 10 qui sont portés dans des zones de réception 20, en forme de U, des bras 12. On observe que les paliers sont montés dans lesdites zones de réception du bras avec un degré de liberté en rotation, selon un axe perpendiculaire à l'axe de rotation de 30 l'arbre dans les paliers. Comme cela sera décrit ci-après, ce degré de liberté en rotation permet au rouleau de suivre le déplacement d'un des bras tout en restant transversal à l'axe de défilement du tapis.
Les bras sont disposés de part et d'autre du tapis du convoyeur et ils sont rapportés sur le bâti de l'installation de cuisson traversée par ledit convoyeur. Les bras qui portent l'arbre à chacune de ses extrémités s sont articulés autour d'un axe d'articulation 26 fixe monté sur le bâti. A cet effet, dans l'exemple de réalisation illustré sur les figures 3 à 5, les bras comportent à une extrémité un boîtier d'articulation 24 percé en son centre pour être monté autour de l'axe d'articulation et une fourche 27 en forme de U qui est montée autour ]o du boîtier d'articulation. On observe que la fourche est reliée au boîtier par ses ailes 29 selon un axe de pivot perpendiculaire à l'axe d'articulation 26 et que la base de la fourche n'est pas montée plaquée contre le boîtier d'articulation mais avec un jeu de montage qui permet un pivot de la fourche et du bras autour de l'axe de pivot. Ïs On autorise ainsi une légère rotation du bras ici dans un plan vertical. Lorsqu'un effort adéquat et convenablement orienté est fourni sur le bras, celui-ci est mis en rotation autour de l'axe d'articulation. Le dispositif comporte ainsi un système de guidage 20 par asservissement au déplacement éventuel du tapis en transversal, afin que les dents de ce dispositif puissent toujours pénétrer les mailles du tapis sans contrainte sur l'arbre et les bras. Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, les axes d'articulation sont sensiblement verticaux, de sorte que lorsque 25 le déplacement transversal du tapis créé un effort sur le bras, avec l'effort qui est orienté perpendiculairement à l'axe d'articulation du bras, le degré de liberté autour de cet axe d'articulation permet la rotation du bras dans le plan horizontal. L'arbre étant monté à ses extrémités sur les paliers solidaires des bras, le mouvement d'un 30 bras génère le mouvement équivalent de l'autre bras par traction de l'arbre, avec l'arbre du dispositif de nettoyage qui reste sensiblement horizontal et parallèle à l'alignement transversal des mailles du tapis du convoyeur.
Un organe palpeur 28 est porté par chaque bras pour assurer le contact avec le tapis et transmettre les mouvements transversaux du tapis au bras et par extension à l'ensemble du dispositif de nettoyage par rapport au tapis. Etant rappelé que le s tapis forme un convoyeur amené à distribuer un four tunnel et différents postes de chargement et de déchargement de produits, le tapis est soumis à des contraintes lors de son défilement qui entraîne son écartement transversal de l'axe dans lequel il défile. Indifféremment, le tapis peut dévier sur la gauche ou la droite de lo son axe de défilement. Il se rapproche alors d'un des bras articulés porteurs de l'arbre et rapportés sur le bâti. De manière préférée, l'organe palpeur est porté par le bras aussi loin que possible de l'axe d'articulation du bras sur le bâti pour que le levier ainsi formé facilite la mise en rotation du bras Is autour de cet axe d'articulation. On a avantageusement l'axe d'articulation et l'organe palpeur qui sont disposés chacun à une extrémité opposée du bras et le palier porteur du rouleau sensiblement entre les deux. Un prolongement du bras au-delà du palier du rouleau est alors prévu pour porter l'organe palpeur 20 (figures 3 et 4). Dans le mode de réalisation de la figure 4, chaque organe palpeur est formé par un galet 30 qui présente une gorge 32 dans laquelle le tapis est glissé. On s'assure ainsi que le bord du tapis reste toujours au contact du galet et ne s'échappe pas. 25 Dans une variante, les organes palpeurs sont des rouleaux cylindriques qui ne présentent pas de gorges mais qui assurent comme les poulies le guidage du tapis et qui transmettent les contraintes subies par le déplacement transversal du tapis par une rotation des bras articulés sur lesquels elles sont fixées. De tels 30 rouleaux ont été incorporés à titre d'exemple dans le mode de réalisation du bras représenté à la figure 3. Un bac de réception 22 est prévu pour recevoir les salissures dégagées par la pénétration des dents dans les mailles. Avantageusement, l'arbre et les roues dentées sont situées au- 12 dessus du tapis de sorte que les salissures décrochées du tapis tombent par gravité dans le bac de réception. Le montage du dispositif, qui est monté d'origine ou qui peut être rapporté sur une installation existante, est effectué de la s manière suivante. On fixe les disques dentés sur l'arbre, en les empilant les uns sur les autres autour de l'arbre, les disques étant bloqués contre une bague d'arrêt préalablement vissée sur l'arbre. Comme décrit précédemment, on dispose des bagues d'entretoises entre lo chaque disque de sorte que l'on enfile alternativement un disque et une bague. Lorsque l'ensemble des disques et des bagues est disposé autour de l'arbre, on fixe une deuxième bague d'extrémité par vissage sur l'arbre qui vient enserrer l'ensemble contre la première bague d'extrémité. De la sorte, l'ensemble des disques est Is rendu solidaire en rotation de l'arbre. On respecte lors de ce montage deux côtes principales, à savoir un espacement donné entre chaque disque denté et un entraxe entre les roues dentées d'extrémités, afin d'être en accord avec les caractéristiques techniques du tapis du convoyeur que l'on souhaite décrasser, 20 comme le nombre de mailles ou l'espacement des mailles les unes par rapport aux autres. On monte ensuite l'ensemble ainsi constitué dans des paliers que l'on insère respectivement dans les zones de réception des bras. On fixe les axes d'articulation sur le bâti de l'installation, 25 de part et d'autre du tapis, avant de monter les bras autour de ces axes d'articulation. Lors de la mise en place, on s'assure que les organes palpeurs sont placés contre les bords longitudinaux de ce tapis. Le dispositif est ici placé au-dessus du tapis, en aval de la 30 zone d'évacuation des produits cuits. On ajuste la position verticale de l'ensemble pour qu'une série axiale de dents pénètre l'ensemble des mailles sur une même largeur du tapis, étant rappelé qu'on s'est assuré par la dimension et notamment la profondeur des dents et des mailles que l'extrémité libre des dents ne dépasse pas du tapis du côté opposé au rouleau. L'ajustement vertical de l'ensemble est réalisé d'une part par un réglage en hauteur du dispositif de redressement 5 pour assurer la position du tapis, et d'autre part par la mise à hauteur souhaitée du boîtier d'articulation à l'extrémité de s chaque bras et le serrage de moyens de maintien en position (visibles sur la figure 4) pour assurer la position des bras et donc du rouleau. Comme cela est visible sur les figures 2 à 4, les séries axiales de dents immédiatement voisines dans un sens et dans lo l'autre du rouleau ont également pénétré une rangée transversale de mailles, en étant toutefois moins enfoncées car partiellement sorties ou partiellement entrées dans les mailles selon le sens. On place enfin le bac de réception sous le tapis, au droit du dispositif de nettoyage. 15 Il va maintenant être décrit le fonctionnement du dispositif de nettoyage. Dès lors qu'une série axiale de dents est en prise dans les mailles du tapis, l'installation peut être mise en marche et le convoyeur peut défiler. On fait particulièrement attention avant la 20 mise en route que chaque maille d'une rangée reçoive bien une dent du rouleau, et que les dents engagées dans les mailles ne soient pas trop enfoncées dans les mailles pour qu'elles ne bloquent pas l'avancement du tapis. L'avancement du tapis, dans le sens de la flèche M 25 illustrée sur les figures 1 à 4 à titre d'exemple, entraîne les couronnes de dents et l'arbre en rotation dans le sens de la flèche R illustrée sur les figures 2 à 4. Au moins une série axiale de dents est en prise dans les mailles correspondantes mais il est avantageux pour un défilement moins saccadé que la série axiale de 30 dents suivante soit déjà engagée dans une rangée de mailles quand la série axiale de dents précédente se désengage. De façon continue, alors que le défilement du tapis amène une nouvelle rangée de mailles transversales sous le dispositif de nettoyage, la rotation ainsi provoquée du rouleau denté positionne une nouvelle série axiale de dents en regard de cette nouvelle rangée de mailles du tapis. L'avancement du tapis force ainsi la rotation du rouleau denté de sorte que dans un premier temps les dents d'une même série axiale pénètrent simultanément les mailles d'une même rangée s puis dans un deuxième temps elles en sont éjectées simultanément pour faire la place à une autre série axiale de dents qui doivent pénétrer une autre rangée de mailles. On constate ainsi que la rotation de l'arbre et des disques dentés est générée par le défilement du tapis qui entraîne en rotation l'arbre, qui n'est pas lo motorisé mais avantageusement auto-entrainé. Ceci permet de rapporter facilement le dispositif selon l'invention sur des installations déjà existantes. Lorsque le tapis se déplace transversalement vers l'un des bras, le bord longitudinal orienté vers ce bras entre en contact avec Is l'organe palpeur qui transmet le mouvement transversal du tapis au bras articulé qui le porte. Le bras pivote alors autour de l'axe d'articulation jusqu'à ce que la pression du tapis sur l'organe palpeur se relâche. La rotation du bras amène l'arbre vers lui, ledit arbre emmenant à son tour le bras disposé à son extrémité opposé 20 à le suivre selon une direction transversale. Ce deuxième bras pivote alors autour de son axe d'articulation dans les mêmes proportions que le premier bras. Le montage des paliers de rotation de l'arbre tel qu'il a été décrit précédemment permet de ne pas bloquer le mécanisme et il permet au rouleau de rester parallèle à 25 sa position initiale transversale au tapis. Ainsi, si le tapis se décale transversalement vers la gauche, l'arbre et les disques dentés associés sont décalés dans le même sens et dans les mêmes proportions, par déplacement du bras articulé situé du côté où le tapis s'est décalé, pour que les dents soient toujours disposées en 30 regard des mailles du tapis. Comme on a pu le voir précédemment, il est important que les dents n'aillent pas au-delà des mailles pour pouvoir ressortir et ne pas bloquer le défilement du tapis. Le bon engagement des dents dans les mailles est notamment assuré par la forme des dents et la 35 profondeur des gorges entre deux dents successives. Le fond de la gorge entre en contact avec la structure métallique du tapis entre deux mailles et la hauteur des dents, entre le fond de la gorge et l'extrémité libre des dents, est inférieure à l'épaisseur du tapis pour que l'extrémité des dents ne dépasse pas au-delà de la face opposée du tapis. s Le contrôle des dimensions propres aux dents et aux mailles permet ainsi de s'assurer que les dents ne pénètrent pas trop en profondeur les mailles. Il convient de s'assurer dans le même temps que la distance entre le rouleau et le tapis ne va pas augmenter au cours de l'utilisation dans des mesures telles que les ~o dents ne soient plus engagées dans les mailles du tapis. Comme décrit précédemment, on s'assure de la position stable du tapis par le dispositif de redressement 5 et le poids de l'ensemble formé par le rouleau denté applique ledit rouleau par gravité sur le tapis. Comme décrit précédemment, une rotation des bras est rendue Is possible dans un plan vertical par la fixation des extrémités des bras autour de l'axe d'articulation, ce qui permet d'accompagner le dégagement des dents si nécessaire en évitant le blocage du mécanisme, mais le rouleau est ramené ensuite en position sous l'effet de son propre poids. 20 Cette pénétration des dents dans chacune des mailles permet d'assurer qu'aucune maille ne sera bouchée avant le début du prochain cycle de chargement et de cuisson, puisque l'ensemble des mailles est attaqué par les dents du dispositif. Toutefois, il se peut que la totalité des salissures ne soit pas retirée. 25 II est alors intéressant de compléter l'opération de nettoyage par une opération de brossage pour enlever les salissures qui peuvent s'être agglutinées entre les trous du tapis. A cet effet, le dispositif de nettoyage comporte en outre des moyens à brosses 34 en aval du rouleau denté. 30 Les moyens complémentaires à brosses comportent principalement une première brosse 36 qui est disposée transversalement au tapis en défilement, ici au-dessous de celui-ci. Cette première brosse est disposée en regard de la surface du tapis opposée à la surface en regard du rouleau denté. Ainsi disposée du côté opposé du tapis par rapport au rouleau denté, la brosse peut nettoyer les salissures partiellement décrochées par l'intrusion des dents dans les mailles. La rotation de la première brosse est motorisée pour pouvoir créer un effort suffisant pour s dégager par brossage les salissures agglomérées sous le tapis. On prévoit également une deuxième brosse 38 qui est disposée transversalement en regard de la surface orientée vers le rouleau denté, en amont ou en aval de la première brosse, pour nettoyer notamment les traces de farine. Puisque la deuxième lo brosse est montée au-dessus du tapis, et qu'elle consiste en l'évacuation de poussière alimentaire non adhérentes au tapis, elle peut être montée libre en rotation, contrairement à la première brosse. La description qui précède explique clairement comment Is l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés et notamment d'éviter l'encrassement du tapis à mailles ou à trous au cours de ses passages successifs dans le four, par l'apport d'une solution qui préserve la qualité et le fonctionnement du tapis sans entraîner une usure prématurée ou autre altération de des 20 propriétés mécaniques. La cuisson au four étant très dépendante de l'état du tapis de cuisson, les avantages du dispositif de nettoyage de tapis selon l'invention sont multiples. Les salissures évitent de s'accumuler sur le flapis et de 25 créer une couche isolante. Le tapis n'étant plus encombré par les résidus alimentaires, il retrouve une bonne conductivité thermique. La température est donc plus rapidement homogénéisée dans le four et la cuisson n'est pas dégradée par une température inadéquate. 30 L'utilisation du dispositif et notamment celle du disque denté permet d'éviter l'utilisation des jets à hautes pressions voire celle d'un solvant organique tel que de l'acétone pour nettoyer le tapis et elle permet d'éviter ainsi la dégradation des installations ou la contamination des produits.
Un autre avantage de l'invention est que l'industriel n'a désormais plus besoin d'augmenter le thermostat et donc la consommation d'énergie pour maintenir une température constante dans le four. s Un autre aspect de gain économique est que le dispositif de nettoyage permet d'augmenter la longévité des tapis puisqu'il diminue la sur-rigidité du tapis engendrée par les résidus. Dans une variante non représentée, l'espacement entre les disques n'est pas assuré par la présence de bagues rapportés lo indépendamment entre les disques, mais par des bagues intégrées, qui sont venues de matière avec les disques. Dans une autre variante non représentée, le dispositif est placé au-dessous du tapis et l'évacuation des salissures ne se fait plus par brossage mais par aspiration par le dessus du tapis. On IS comprendra qu'un dispositif selon l'invention peut être placé dans n'importe quelle direction, horizontale ou verticale par exemple, dès lors qu'il se retrouve transversal et à une distance déterminée du tapis, qu'il soit dessus ou dessous le tapis, soit en aval de la zone d'évacuation des produits finis, soit sur la branche de retour du 20 tapis. On comprendra ainsi qu'il peut être sur le côté du tapis lorsque le tapis est vertical, notamment sur les parties de renvoi du tapis entre l'aller et le retour. Bien entendu, dans le cas où le rouleau n'est pas placé au-dessus du tapis, il convient de prévoir un dispositif de rappel tendant à plaquer le rouleau contre le tapis pour 25 compenser le fait que la gravité n'aura plus cet effet. Il ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et représentés sur les figures. Notamment, on comprendra que le dispositif de nettoyage est, dans l'exemple représenté, 30 rapporté sur une installation de cuisson mais qu'il pourra sans problème être rapporté sur d'autres types d'installation, comme des installations de peinture par exemple.