FR2968929A1 - Procede de photoprotection - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un procédé de photoprotection d'une zone (P) de la peau (S), comportant l'étape consistant à protéger ladite zone (P) par un film (1) plus étendu que celle-ci, dont la photoprotection est augmentée dans une région (3) se superposant à la zone et moindre autour de cette région.

Description

La présente invention concerne la photoprotection solaire. La peau comporte des parties que l'on a intérêt à plus photoprotéger que d'autres pour des raisons esthétiques notamment. West le cas des grains de beauté, des cicatrices, de zones particulières sur lesquelles la lumière peut provoquer par exemple des irritations, des taches, réversibles ou non, des rougeurs... Pour photoprotéger ces zones plus fortement que le reste de la peau, soit on les photoprotège sans photoprotéger le reste de la peau soit on les photoprotège plus que le reste de la peau qui est alors également photoprotégé. On parle de « photoprotection augmentée » lorsque sur la zone à photoprotéger la photoprotection est supérieure à celle des zones adjacentes, de préférence d'au moins 50%, et de préférence encore d'au moins 100%. Dans le cas où les zones à photoprotéger davantage sont peu nombreuses, la personne concernée peut, dans la pratique, couvrir ces zones avec un produit photoprotecteur pour réaliser cette photoprotection augmentée.

Mais si les zones sont nombreuses, ce qui est souvent le cas, l'exercice est fastidieux et risqué, car l'on peut oublier des zones. De plus, si les zones sont petites, comme par exemple des grains de beauté, l'exercice est ardu car il faut utiliser un produit qui reste sur la zone malgré les mouvements et frottements. Par exemple, un déplacement d'un millimètre, pouvant être le résultat d'un frottement d'un vêtement sur la peau, fausserait la photoprotection de la zone. Pour photoprotéger efficacement des zones de faibles dimensions, une possibilité est de couvrir l'ensemble de la peau exposée avec un produit conférant une photoprotection importante. Mais alors l'avantage de pouvoir embellir sa peau par le fait du bronzage est perdu.

Une autre possibilité est de couvrir une portion de la peau autour de la zone à protéger avec un produit conférant une photoprotection importante. Mais alors le résultat n'est pas esthétique car les portions ainsi photoprotégées plus que nécessaire ne bronzent pas alors que les autres portions exposées bronzent. Les publications G2444906, W02005027859 et DE29517506 décrivent des patchs et pansements adhésifs pour grain de beauté, de différentes tailles, permettant une protection à 99.9% dudit grain contre les rayonnements UVA et UVB.

Ces solutions ne conviennent de façon satisfaisante que dans les rares cas où les grains de beauté ont une forme adaptée. En résumé, à la connaissance de la Demanderesse, il n'y a pas de solution connue satisfaisante permettant d'obtenir une photoprotection augmentée avec un résultat esthétique, en particulier si l'on veut traiter plusieurs zones et/ou des zones de petite taille. L'invention vise à remédier à ce problème et y parvient grâce à un procédé de photoprotection d'une zone au moins de la peau, comportant l'étape consistant à photoprotéger ladite zone par un film plus étendu que celle-ci, dont la photoprotection est augmentée dans une région se superposant à la zone et moindre autour de cette région.

Le terme « film » doit se comprendre au sens de la présente invention comme un objet, encore appelé patch, d'épaisseur relativement faible, de préférence souple, de structure multicouche ou monocouche, monomatière ou multimatériaux, d'épaisseur sensiblement constante ou non. Le film peut par exemple présenter une surépaisseur locale au-dessus de la zone à photoprotéger. Le film peut avoir sa structure définitive au moment où il est placé sur la peau ou prendre sa structure définitive après avoir été positionné sur la peau, par exemple du fait de l'application sur le film d'un composé photoprotecteur. Le « film » pourra aussi être employé par la suite pour désigner à la fois l'objet fini encore appelé patch assurant la fonction de photoprotection différenciée mais également tout substrat intermédiaire, par exemple en matière(s) thermoplastique(s), devant subir une ou plusieurs modifications ou un ajout ou un enlèvement de matière pour atteindre la fonction recherchée. Le film a une épaisseur maximale comprise de préférence entre 1 et 200 q.m d'épaisseur. Le film est de préférence non ajouré. Le film peut par exemple adhérer à la peau sur une surface supérieure de 50 % au moins à l'étendue de la zone à protéger, mieux supérieure d'au moins 100 % à cette étendue. Le film peut occuper, par exemple, une surface d'au moins 1 cm2 et une surface par exemple inférieure ou égale à 10 cm2. Selon d'autres caractéristiques de la présente invention, seules ou en combinaison : le film est de préférence transparent, - le procédé comporte l'étape consistant à appliquer localement, sur un film présentant des propriétés de filtration homogènes, une composition photoprotectrice, de façon à recouvrir seulement ladite zone à photoprotéger, - le procédé comporte l'étape consistant à appliquer sur le film une couche de protection mécanique de la composition photoprotectrice, par exemple un autre film, cette couche de protection mécanique présentant de préférence des propriétés de filtration des UVA et/ou UVB spatialement homogènes, - le procédé comporte l'étape consistant à traiter localement le film pour accroître sa capacité de rétention de la composition photoprotectrice, par exemple en enlevant localement une pellicule amovible donnant accès à une porosité sous-jacente d'un matériau du film, et à appliquer ladite composition au moins là où la rétention est augmentée, la capacité de rétention pouvant encore être obtenue, dans une variante, en exposant le film à un stimulus lumineux selon une image correspondant à la zone à protéger, afin de créer localement une fonction d'accroche d'un composé photoprotecteur, - le procédé comporte l'étape consistant à traiter le film pour modifier localement ses propriétés optiques, de façon à modifier ses propriétés d'absorption du rayonnement UVA et/ou UVB, par exemple en le rendant localement transparent par ajout d'un composé qui remplit des interstices du film ou par une compression ou une fusion locale du film, - le procédé comporte l'étape consistant à traiter le film pour éviter l'accumulation sur le film d'un produit de photoprotection générale, venant recouvrir le film et la peau adjacente. - la composition photoprotectrice est appliquée manuellement ou automatiquement, l'application automatique résultant par exemple de l'utilisation d'une imprimante pour imprimer avec ladite composition sur un substrat du film, - la composition photoprotectrice est appliquée quand le film est en place ou préalablement à sa mise en place, - le procédé peut comporter l'illumination du film sous un éclairage particulier, par exemple sous lumière noire, et la composition photoprotectrice peut comporter un marqueur fluorescent sous UV pour permettre la visualisation de la zone de photoprotection augmentée lors de la pose du film, - le procédé peut comporter l'acquisition d'une image de la zone à protéger, en vue par exemple de l'impression sur le film de la zone de photoprotection augmentée.

L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un kit pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, comportant, notamment au sein d'un même dispositif de conditionnement : un film à appliquer sur la peau ou une composition filmogène apte à former un film sur la peau, une composition photoprotectrice à appliquer sur le film. La composition photoprotectrice présente par exemple un indice de protection évalué par la méthode du SPF supérieur ou égal à 30, de préférence supérieur à 50 et un indice de protection dans l'UVA tel que l'on ait un ratio SPF/PPD < 3. 1 Le kit peut comporter une couche protectrice à appliquer sur le film une fois celui-ci revêtu de la composition photoprotectrice, notamment une couche protectrice sous la forme d'une pellicule de protection adhésive. Le kit peut comporter à la surface du film une pellicule amovible à enlever, par exemple par grattage ou à l'aide d'un solvant ou d'un stimulus énergétique, au niveau de la 15 zone à photoprotéger, pour découvrir une région du film présentant des propriétés d'absorption d'une composition photoprotectrice accrues par rapport à la région recouverte par la pellicule amovible. La composition peut comporter un marqueur fluorescent sous UV, pour faciliter le positionnement du film. 20 La composition photoprotectrice peut être contenue dans un applicateur, notamment manipulé par l'utilisateur, ou dans une imprimante, qui est par exemple utilisée pour imprimer le film avant sa mise en place mais pouvant également être adaptée à imprimer en étant déplacée par l'utilisateur sur la peau. La composition photoprotectrice et le film peuvent être choisis pour réagir 25 ensemble lorsque la composition photoprotectrice est appliquée sur le film, afin par exemple de former un composé filtrant bien accroché au film. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : 30 - la figure 1 représente, de façon schématique, un exemple de film selon l'invention, en place sur la peau, - la figure 2 illustre des étapes d'un exemple de procédé selon l'invention, - les figures 3A et 3B illustrent un exemple de modification du film pour réaliser la photoprotection augmentée, - la figure 4 illustre l'utilisation d'une couche de protection mécanique sur le film, les figures 5A et 5B illustrent l'utilisation d'un film comportant une couche protectrice amovible, - la figure 6 représente un exemple de kit pour la mise en oeuvre de l'invention, - la figure 7 représente, de façon schématique, un exemple d'outil permettant d'assister l'utilisateur pour mettre en oeuvre l'invention. On a représenté à la figure 1 une région de peau S présentant une zone P à protéger vis-à-vis du rayonnement UVA et/ou UVB, par exemple une cicatrice ou un grain de beauté. Conformément à l'invention, un film 1 (encore appelé patch) est présent sur la peau, étant par exemple collé à celle-ci à l'aide d'une couche adhésive hypoallergénique 4, par exemple présente initialement sur le film. Le film 1 comporte une première portion 2 qui s'étend au-delà de la zone à protéger P et une deuxième portion 3 qui s'étend entièrement au-dessus de la zone à protéger P. La deuxième portion 3 est plus photoprotectrice que la première portion 2, par exemple de plus de 50 %, voire de plus de 100 %. Par exemple, l'indice de protection de la deuxième portion 3 est supérieur de 50 % Les portions 2 et 3 peuvent être toutes deux transparentes aux longueurs d'onde du domaine visible, afin de diminuer la visibilité du film. La première portion 2 peut être ou non photoprotectrice. La deuxième portion 3 peut avoir été rendue plus photoprotectrice que la première de diverses manières, détaillées par la suite. Sur la figure 1, le film 1 comporte une unique deuxième partie 3 mais dans des variantes de mise en oeuvre de l'invention, le film 1 présente plusieurs portions de photoprotection accrue, situées respectivement au dessus de plusieurs zones à protéger.

Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, illustré à la figure 2, le film est non ou peu photoprotecteur dans l'état où il est placé sur la portion de peau contenant la zone à protéger, à l'étape 10, puis le film est modifié à l'étape 20 pour qu'il devienne plus photoprotecteur sur la zone à protéger. Plusieurs approches sont possibles pour modifier ainsi le film. On peut déposer sur le substrat 5 du film, au-dessus de la zone à photoprotéger, 5 un composé photoprotecteur 6, comme illustré aux figures 3A et 3B. On peut aussi, en variante, transformer la matière du film à l'endroit de la zone à protéger, pour qu'elle devienne photoprotectrice. Dans les deux cas, le film tient sur la peau, est suffisamment transparent pour que l'utilisateur puisse délimiter la photoprotection en suivant le contour de la zone à protéger P et le film est ainsi fait qu'une fois que la zone 10 de photoprotection a été délimitée, elle reste localisée entièrement ou presqu'entièrement au niveau de la zone à protéger P. Préférentiellement, la portion du film qui est photoprotectrice et destinée à photoprotéger la zone à protéger garde sa photoprotection plusieurs jours, étant de préférence photostable et résistante aux lavages. 1 Le film 1 est de préférence réalisé en matière(s) synthétiques(s) ou naturelle(s) modifiée(s), que l'on fait adhérer sur la peau, par exemple à l'aide d'un adhésif, lequel peut être continu ou discontinu, étant solidaire du film ou non avant la pose du film. Le film est par exemple obtenu par extrusion, coextrusion ou laminage. Le film peut aussi être obtenu par séchage ou réaction d'une composition fluide 20 et étalable. Par exemple, le film peut comporter ou être constitué par un polymère dissout dans un solvant, un latex, un composé réactif, tel qu'un monomère ou oligomère ou polymère réactif Pour obtenir une photoprotection maximale à l'endroit de la zone à protéger P, on peut déposer sur le film à l'aplomb de la zone à protéger une composition 25 photoprotectrice comportant ou constituée par un composé photoprotecteur, comme illustré aux figures 3A et 3B. Le film petit en lui-même, avant dépôt de la composition photoprotectrice, être peu ou pas photoprotecteur mais peut absorber le composé filtrant, par exemple un ou plusieurs filtres solaires, une ou plusieurs associations de filtres, particules filtrantes ou 30 diffusantes. Le composé filtrant peut être déposé avec un stylo, un feutre ou tout autre applicateur précis, réalisé à cette fin. Le film peut encore retenir à sa surface, sans absorption, le composé filtrant.

Le film, dans sa texture et matière, et le composé filtrant, dans sa chimie et ou ses adjuvants, sont tels qu'une fois que Poil applique le film puis le composé filtrant, le composé filtrant reste incorporé dans et/ou sur le film. En particulier, préférentiellement, le composé filtrant ne diffuse pas malgré la présence d'eau, de sueur, d'eau de lavage, d'eau de mer, ou de produits cosmétiques on. dermatologiques usuels. Il résiste aussi préférentiellement aux frottements, tels que Ceux amenés par les vêtements ou les draps ou les frottements sur le sable. Le film dans sa texture et matière, et le composé filtrant, dans sa chimie et ou ses adjuvants, sont également préférentiellement tels que le composé filtrant reste localisé. 1O afin d'éviter les phénomènes de migration à l'intérieur ou à la surface du film, car l'on souhaite que le composé filtrant ne filtre que Sur la zone à protéger. Optionnellement, le film peut filtrer ou contenir un agent filtrant. Pour protéger la zone P, le procédé selon l'invention peut comporter les étapes consistant à, comme illustré aux figures 3A et 3B : 15 appliquer le film au dessus de la zone à protéger, par exemple un grain de beauté, appliquer un composé filtrant sur la portion du film située en regard de la zone. Dans un cas particulier, le composé filtrant est retenu à la surface du film, par exemple par le fait d'une texture de surface particulière, par exemple granuleuse. Le film et le composé filtrant peuvent être choisis pour réagir ensemble à l'application. Par exemple, le film possède 'au moins une fonction nucléophile (aminée, hydroxyle, thiol...) et le composé filtrant possède au moins une fonction électrophile (aldéhyde, chlorure d'acide...). 25 En variante, le film et le composé filtrant réticulent ensemble, avec ou sans l'apport d'énergie extérieure, par exemple de Ila lumière, ou l'appui d'un tiers composé, par exemple un photoinitiateur ou un oxydant. Le film peut être absorbant, en i.aison par exemple de la présence de matière fibreuse, poreuse, le film comportant par exemple un substrat en non tissé, et l'on peut 30 appliquer le composé filtrant à l'endroit de lazone à protéger. On peut par la suite laisser le film tel quel ou déposer sur le film une couche protectrice 8 interdisant au composé filtrant de ressortir et à d'autres composés filtrant de pénétrer par la surface du film hors de la zone à protéger, comme illustré à la figure 4. Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, on transforme le film pour qu'il perde localement ses capacités d'absorption. Par exemple, on dépose hors de la zone à protéger un composé huileux qui va r;éticuler ou l'on chauffe le film pour lui faire perdre sa porosité. Une telle transformation ~ du film peut avoir lieu une fois le composé filtrant appliquée sur le film au-dessus de la zone à protéger ou avant d'appliquer le composé filtrant sur le film. Préférentiellement, la matière du film et le composé filtrant ou les adjuvants 0 utilisés, des solvants par exemple, sont choisis pour réaliser une bonne absorption du composé filtrant, préférentiellement une absorption sélective du composé filtrant afin de ne pas absorber ou peu absorber d'autres éléments. Le film peut être rendu localement absorbant par un traitement de la région se superposant à la zone à protéger. Puis, on applique le composé filtrant sur l'ensemble de la 15 surface du film. Seule la portion du film au regard de la zone à protéger absorbe alors préférentiellement le composé filtrant. Le procédé selon l'invention peut aussi comporter l'étape consistant à préparer le film au niveau de la zone à protéger pour que par la suite, quand l'utilisateur applique le composé filtrant sur la plage par exemple, le film à l'endroit de la zone à protéger se gorge 20 de produit filtrant et crée ainsi une photoprotection augmentée. On peut préparer le film à cet effet par une chaleur ou autre énergie, mécanique ou autre, ou l'application d'un réactif ou d'un solvant. En particulier, le solvant utilisé peut attribuer à la matière du film une porosité. Une combinaison de ces actions est également possible. Dans un exemple de mise en opuvre de l'invention, on dépose le composé filtrant sur la portion du film au regard de la zone à protéger. Puis, on applique une couche protectrice comme illustré à la figure 4 ,sur l'ensemble de façon que cette couche immobilise, avec ou sans réaction, le composé filtrant. Le film peut être réalisé de façon qu'il permette une diffusion dans le sens vertical (i.e. dans l'épaisseur) du composé filtrant mais pas ou peu dans le sens horizontal (i.e. dans le plan du film). Par exemple, le film peut comporter ou être composé d'un réseau de tubes ou fibres disposés verticalement.

Dans un exemple de réalisation, comme illustré aux figures 5A et 5B, le film comporte des cavités et le film est recouvert d'une couche protectrice 9 bloquant l'accès aux cavités. On gratte la couche protectrice 9 à l'emplacement de la zone à protéger. Ainsi, lorsqu'on applique la composition photoprotéctrice 6 sur l'ensemble de la surface du film, on ne permet son imprégnation qu'à l'endroit ide la zone à protéger. La précision de la localisation du composé filtrant une fois le film en place peut résulter de l'application précise du composé filtrant ou de la préparation adéquate du film pour qu'il absorbe préférentiellement le composé filtrant au niveau de la zone. Pour assurer la précision de l'application du composé filtrant ou de la préparation du film, on peut utiliser un stylo, feutre ou autre applicateur fin, ou un système assisté par électronique, par exemple un système qui associe une prise de vue ou une identification colonelle de la zone et un dépôt de produit, par exemple le composé filtrant ou un composé préparant le film. Dans ce cas, on peut utiliser une tête d'impression mobile ou une tête d'impression multiinjecteur pilotable. 15 On peut encore utiliser un système assisté qui associe une prise de vue ou une identification colonelle de la zone, et une préparation physique, par exemple par exposition à la lumière et/ou à la chaleur du film, ou un traitement du produit déposé. Par exemple, après capture de l'image, le système illuminé avec une source UV le film pour créer des radicaux réactifs. Par la suite, le composé filtrant réagit préférentiellement sur la zone où 20 sont présents les radicaux réactifs sur la région destinée à se superposer à la zone à protéger. Autre exemple, après capture de l'imagé, le système illumine avec une source UV le film et le composé filtrant pour créer une réticulation insolubilisante du composé filtrant et/ou du film et/ou du composé filtrant avec lé film. L'avantage des systèmes assistés tient au fait qu'on peut mieux réaliser 25 l'opération seul, en particulier dans les zones d'accès difficile de la peau, notamment dos, fesses, arrière des jambes, dessus de la tête, cou, arrière des bras. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, le film est transformé au niveau de zone à protéger pour le rendre photoprotecteur sans apport extemporanné d'un composé filtrant. Par exemple, on réalise une transformation physique ou physico-chimique de la matière du film. Par exemple, on réalise un film contenant un composé filtrant en forme de petites particules, par exemple des cristaux'. Cette distribution des particules ne procure qu'un faible effet photoprotecteur. On traite la portion du film en regard de la zone par un traitement qui transforme ces particules et augmente localement la photoprotection. Ce traitement comporte par exemple l'exposition à un rayonnement énergétique (lumière, ultrasons ...) ou l'application directe d'un éléments chaud, qui modifie l'aspect particulaire et transforme le matériau initial totalement ou en partie en un matériau final où le composé photoprotecteur est mieux réparti. On peut aussi appliquer un fluide qui produit un résultat similaire par effet solvant, en venant dissoudre localement un composé filtrant. On peut aussi frotter le film pour obtenir un effet similaire, en utilisant des particules pouvant libérer le composé filtrant actif quand on les écrase.

On peut aussi réaliser une transformation chimique de la matière en appliquant un composé non photoprotecteur ou en le traitant par un effet physique (lumière, IR, chaleur ... ), apte à modifier les capacités photoprotectrices du film. Par exemple, on peut utiliser des composés esters de l'acide benzoique, tels que ceux décrits dans WO 2006/100225, qui, sous exposition UV, par une réaction de Pries, se transforment en un chromophore UVB et UVA. Ainsi, on peut traiter le film en « négatif » sur la portion située hors de la zone à protéger pour lui retirer ou abaisser son pouvoir filtrant, ou pour lui faire perdre sa capacité à absorber ou réagir avec un composé filtrant appliqué sur le film ultérieurement. Le film peut être multicouche pour, en particulier, que le composé photoprotecteur ne puisse migrer vers la peau. Par ailleurs, le film peut contenir des composés pour traiter la peau, par exemple l'hydrater. 11 peut aussi avantageusement présenter une capacité de perméation pour laisser passer l'eau et l'air. On peut prévoir, selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, un système expert informatique pour faciliter le choix du film adapté à la portion de peau traitée. Par exemple, on renseigne le système sur la zone de peau et de là, le système en déduit le film à utiliser, le plus adapté en termes de couleur, résistance de l'adhésion, élasticité, épaisseur, résistance de la face supérieure, porosité. Par exemple, sur le visage et autres zones visibles, le système, informatique privilégie des films spécialement fins et transparents. Pour les zones peu visibles mais sujettes aux frottements (épaules, pieds...), le système privilégie des films plus résistants, quitte à être moins discrets.

Le système informatique peut aussi être renseigné sur le nombre, la forme, la surface des zones à traiter et proposer le film en conséquence, pour minimiser sa surface tout en assurant une adhésion suffisante. Le système utilisé pour assiter l'utilisateur peut également être configuré pour découper le film, le cas échéant. L'application du film peut être facilitée par l'emploi d'un système optique grossissant et/ou d'un système de déport d'image, électroniquement assisté ou non. Par exemple, on utilise un système optique d'aide comportant une plateforme à poser sur la peau, dotée d'une loupe ou d'une caméra maintenue à une distance donnée de la peau. Un 11? outil d'application du film peut être introduit entre la loupe et la peau. L'application du film peut être facilitée, le cas échéant, par l'emploi d'un moyen qui indique si le film a déjà reçu une composition photoprotectrice ou non. Par exemple, on utilise une composition photoprotectrice contenant un agent permettant de l'identifier, qui n'est visible que sous une certaine condition, par fluorescence par exemple, 15 ou est visible du fait de son aspect sous éclairage ambiant, en raison de sa couleur ou de son aspect diffusant. L'agent peut se maintenir dans le temps, ou disparaître dans le temps, par exemple naturellement ou au lavage. Ainsi, on peut appliquer les films dépourvus de composition photoprotectrice sur toutes les zones à protéger et traiter par la suite les films un par un en y appliquant la 20 composition photoprotectrice, sans craindre d'oublier de traiter un. film ou craindre de traiter deux fois le même film. On peut utiliser, le cas éhéant, un appareil d'illumination UV qui révèle si une portion du film a déjà été traitée. En particulier, on peut utiliser une plateforme dotée d'une loupe ou caméra et de deux éclairages, à savoir un éclairage sous lumière visible pour le 25 traitement du film, et un éclairage UV pour vérifier le bon traitement du film pour y déposer le composé filtrant et le bon positionnement du composé filtrant au-dessus de la zone à protéger. On peut utiliser un système optique ou automatisé pour vérifier que le film est présent, bien positionné en regard de la zone à protéger et/ou pour vérifier que le pouvoir 30 de photoprotection du film en regard de la zone est suffisant. On peut utiliser un système qui scanne la peau, notamment en lumière UV lointain ou lampe de Wood ,et évalue la bonne situation de chaque film, en comparant le positionnement et le niveau de filtration relativement à ce qu'ils étaient au moment de l'application. Un tel système peut ainsi prévenir qu'un film doit être remplacé ou réactivé, ou alerter qu'un film va bientôt devoir être remplacé ou réactivé. Selon les cas, les films peuvent être échangés ou simplement réactivés. Pour cela, on peut réappliquer du composé filtrant au-dessus de la zone à protéger. On peut retirer la couche de protection éventuelle, puis réappliquer le composé. On peut aussi ajouter sur un film en place un nouveau film conforme à l'invention, et renouveler le cas échéant tout ou partie des étapes du procédé selon l'invention. 10 On peut utiliser un système automatique pour réaliser la réactivation du film. En particulier, un tel système peut être agencé pour localiser la portion du film devant présenter la photoprotection augmentée et réaliser la réactivation sur la zone localisée située au-dessus de la zone à protéger. On peut utiliser un ou plusieurs signes permettant de localiser le ou les films 15 pour leur retrait. On peut utiliser pour le retrait du ou des films des composés dissolvant ou ramollissant l'adhésif. Lorsque l'utilisateur a besoin de photoprotéger le reste de la peau, il est souhaitable qu'une fois qu'on a placé le ou les film(s) et une fois qu'on a appliqué le produit de photoprotection générale sur l'ensemble des parties exposées, on obtienne un bronzage 20 esthétique. Ainsi, par exemple, il est souhtaible que la peau sous la surface du film, en dehors de la zone à protéger P, ne soit pas plus ni moins photoprotégée que le reste de la peau. Sinon, cela créerait des portions de peau inesthétiques, plus ou moins bronzées que le reste de la peau. 25 Ainsi, le film peut accepter un composé filtrant général appartenant à un produit de photoprotection générale utilisé par ailleurs sur le corps ou le visage. Dans une option, le composé filtrant général et le film sont choisis de façon à ce que le composé filtrant général disparaisse petit à petit ou au moment du lavage, au même rythme que sa disparition quand il est appliqué sur la peau. De cette façon, on évite 30 que le composé filtrant général ne s'accumule dans le film et que, jour après jour, la surface du film devienne très filtrante.

La filtration par le composé filtrant général à la surface du film reste du même niveau filtrant que celle apportée sur le reste de la peau. Seule la partie en regard de la zone à protéger P garde en permanance son pouvoir de filtration à un niveau élevé. Le film et son moyen éventuel pour réaliser la photoprotection augmentée et la composition filtrante générale sont fournis préférentiellement en kit, par exemple au sein d'un même emballage ou préconisés pour être utilisés en combinaison. Cela permet de régler plus facilement les tenues des filtres pour avoir le meilleur comportement à l'absorption et à la désorption, pour en particulier s'assurer que le composé filtrant général ne s'accumule pas plus dans le film que dans la peau.

A titre d'exemple, on a représenté à la figure 6 un exemple de kit 30 qui comporte, au sein d'un même emballage 31, un récipient 32 comprenant le produit de photoprotection générale, un ou plusieurs films 1 et un applicateur 33 pour réaliser sur les films 1 une région de photoprotection augmentée. La photoprotection augmentée peut ne pas présenter le même équilibre en termes de nature d'UV arêtés que la photoprotection apportée par le produit de photoprotection générale, utilisé pour protéger le reste du corps. Préférentiellement, la photoprotection augmentée protège contre les UVB et les UVA, voire d'autres longueurs d'onde et plus préférentiellement, protège presque totalement des UVB. L'invention peut être mise en oeuvre seule ou avec l'aide d'une autre personne, par exemple dans un institut de beauté. Elle est destinée à tout le monde et s'adapte bien aux personnes qui ont du mal à prendre soin d'elles-mêmes, tels que les enfants et les personnes âgées ou handicapées. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, illustré à la figure 7, on utilise un outil 40 scannant la peau (au sens de prise en compte de l'image 2D de la peau) contenant une ou plusieurs zones P nécessitant une photoprotection augmentée. Cet outil permet en outre de réaliser un film 1 dont au moins une partie 3 est rendue photoprotectrice de façon à ce que, quand on applique le film sur la peau, la partie rendue photoprotectrice recouvre la zone à protéger. La zone non photoprotectrice 2 ne recouvre pas la zone à protéger, et sert d'assise pour une meilleure tenue dans le temps, conformément à l'invention. Le film est partiellement photoprotecteur et n'épouse ainsi pas le contour de la zone à protéger P. La partie photoprotectrice du film épouse la silhouette de la zone à protéger.

Dans un exemple particulier, le film dépasse de la zone à protéger avec des formes spécifiques. Par exemple, la largeur de la zone non photoprotectrice est constante. Dans un exemple préféré de l'invention, les opérations suivantes sont automatiques : scan de la peau. Typiquement, on utilise un outil de prise d'image 41 tel qu'une caméra CCD. L'identification des zones peut être faite automatiquement, utilisant une méthode logicielle connue dans l'art antérieur du traitement d'image et reconnaissance de motifs ; - réalisation du film. Partant du scan de la peau, on utilise une imprimante 42 10 qui dépose, selon la silhouette des zones à protéger, un composé photoprotecteur. On peut aussi en variante utiliser un appareil qui, par exemple par chauffage ou autre traitement physique, rend certaines parties du film, selon la silhouette de la zone, photoprotectrices. L'outil peut éventuellement être réalisé pour appliquer le film sur la zone de la peau à protéger, de façon ajustée pour que la ou les portions photoprotectrices coïncident 15 avec la ou les zones à protéger. Il peut, pour ajuster le calage, se fonder sur la position de la ou des zones à protéger ou autres points caractéristiques, naturels ou préalablement déposés sur la peau. Il utilise éventuellement un système de guidage et/ou de déplacement et de transformation de la forme du film, par exemple par étirement homothétique, pour appliquer la partie photoprotectrice du film de façon la mieux ajustée possible. 20 Dans un exemple préféré de mise en oeuvre de l'invention, l'outil intègre tous les éléments pour faire deux ou trois des opérations énumérées . ci-dessus. Les trois opérations sont par exemple accomplies selon un programme séquentiel. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, les opérations sont effectuées de façon automatique et peuvent être suivies par un expert présent ou distant. 25 Dans un exemple préféré, l'outil peut, suite au scan et à l'identification des zones à protéger, par exemple du fait de leur couleur différente de celle du reste de la peau, choisir le film et la composition photoprotectrice les mieux adaptés à chaque zone. Dans un exemple, l'outil peut être déplacé manuellement sur la peau et réaliser les opérations ci-dessus à la volée. Par exemple, l'outil est d'abord déplacé sur l'ensemble 30 de la peau. Pendant cette phase, il mémorise les zones à traiter. Puis, l'outil réalise tous les films nécessaires et les délivre d'un coup, par exemple sous forme d'une ou plusieurs planches adhésives, ou un par un. Puis, l'utilisateur applique les films sur les zones à traiter. En variante, l'outil est d'abord déplacé sur l'ensemble de la peau, mémorise la ou les zones à traiter et réalise le ou les films sans les délivrer. Puis, on repasse sur la peau l'outil. L'outil rescarne la peau et délivre, en l'appliquant ou non, le film correspondant à chaque zone à protéger qu'il identifie. Certaines opérations peuvent être réalisées manuellement ou être assistées mécaniquement et/ou électroniquement. Par exemple, la scannérisation peut être fait manuellement en utilisant par exemple un calque sur lequel on reporte par transparence les contours des zones. Puis, on transfère le calque dans l'outil qui peut déterminer la forme des zones à protéger et réaliser le ou les films. Le scanpeut être fait de façon assistée par l'utilisateur ; par exemple, on scanne la peau avec une caméra ou un appareil photographique qui reporte l'image sur un écran. L'utilisateur indique sur l'écran la ou les zones à protéger, ou définit les contours des zones à protéger à l'aide d'une souris. La réalisation du film peut être manuelle ; par exemple, l'utilisateur dépose à la main le composé photoprotecteur à l'emplacement voulu. La réalisation du film peut aussi être assistée électroniquement.. Par exemple, l'outil utilisé pour aider l'utilisateur imprime sur le film un contour coloré ou en relief de la zone à traiter. L'utilisateur dépose à la main le composé photoprotecteur sur le film, en respectant le contour. L'application du film peut être manuelle ; pour cela, l'utilisateur essaie de faire coïncider au mieux la région photoprotectrice du film avec la peau pour bien recouvrir la zone à protéger. L'application du film peut aussi être assistée ; par exemple, l'outil utilisé dépose sur le film et/ou sur la peau au moins un indice qui permet à l'utilisateur de déposer ensuite rapidement et/ou précisément le film sur la peau. Par exemple, l'outil forme des points sur la peau, par exemple quatre points, et sur le film, qui permettront à l'utilisateur, en les faisant coïncider, d'obtenir un calage parfait. Les points ou autres repères peuvent avoir une couleur et/ou une forme différentes, pour aider à la mise en place du film. On peut utiliser pour appliquer la composition photoprotectrice sur le film toute technique d'application précise, notamment mettre en oeuvre les techniques des imprimantes à jet d'encre, laser, à sublimation, contact, lithographie ou des photocopieuses.

Le film peut être post traité pour stabiliser ou améliorer la tenue du composé photoprotecteur sur ou dans le film ; en particulier, le procédé selon l'invention peut emporter la réalisation d'un traitement de réticulation ou d'application d'une couche protectrice sur le film.

Le film peut avoir différentes formes. Par exemple, on utilise un outil qui découpe le film selon une forme prédéfinie. On peut encore laisser apparaître sur le film un repère, une ligne pointillée par exemple, permettant une découpe manuelle ou assistée du film. Parmi les exemples de mise en oeuvre impliquant un scannage, on peut utiliser 1.0 un système tout intégré qui réalise à la fois le scan et l'impression du film avec un composé filtrant plus l'application du film. Dans une variante de système tout intégré, celui-ci réalise le scan, l'application du film, puis l'impression du composé filtrant. Dans une autre variante de système tout intégré, le système réalise le scan et le 15 dépôt d'un composé filtrant, puis l'application d'une couche de protection mécanique sur le film. On peut aussi prévoir un système opérant en deux temps. L'utilisateur dépose un film sur la peau puis présente un appareil qui exerce deux actions : le scan et dépôt d'un composé filtrant sur le film au-dessus de la zone à protéger. 20 Exemples de mise en oeuvre Exemple avec pose d'un film puis utilisation d'un applicateur. On réalise des films transparents de 2 cm sur 2 cm en découpant un film adhésif transparent aux UVA et UVB. On peut utiliser un film tel que décrit dans les demandes WO 2009/041122 et WO 2009/041121. On dépose sur ces films une 25 composition de gomme de guar (Jaguar C13S à 1,5 % en masse dans l'eau). On laisse sécher et on obtient ainsi un film transparent que l'on peut déposer sur la peau. On choisit une portion de peau contenant 2 grains de beauté. Par transparence, on voit les 2 grains de beauté à travers le film. On réalise un stylo applicateur délivrant une composition hydroalcoolique 30 (éthanol/eau= 50/50) de Mexoryl SX à 15% en masse (composé filtrant). On applique cette composition précisément et à l'aide d'une loupe, sur le film, à l'endroit de la zone à protéger.

Puis, on applique une couche transparente de protection mécanique sur l'ensemble, constituée par le même film adhésif. La zone à protéger est ainsi dotée d'une photoprotection augmentée et la peau, en dehors de la zone protégée, peut bronzer normalement. Exemple avec scan On réalise un appareil comportant une caméra, une électronique à base de PC à traiter les images, détecter les zones à protéger, piloter une imprimante à jet d'encre, un écran, un clavier, une souris et une imprimante à étiquette, dont on a chargé le réservoir avec une solution aqueuse de Mexoryl SX (15%).

10 On prend une planche d'étiquettes prédécoupées. On pose sur chaque étiquette un film adhésif transparent sur lequel on a déposé préalablement une composition de gomme de guar (Jaguar C13S à 1,5 % dans l'eau) et 0,2% en masse de composé fluorescent SP 3632. L'appareil est programmé pour que, à partir d'une image prise de la peau, il 1.5 crée un fichier image .JPEG où les zones identifiées sont en noir, les autres zones sont en blanc. L'appareil pilote l'imprimante pour imprimer avec la composition photoprotectrice sur l'une des étiquettes, le fichier image, dans les proportions réelles. L'utilisateur retire de la planche, après impression, l'étiquette, puis, en s'approchant de la peau, il décolle le film de l'étiquette.

20 Sous lumière noire, qui provoque la fluorescence du composé fluorescent présent sur le film, sauf à l'emplacement recouvert par la composition photoprotectrice, l'utilisateur positionne le film sur la peau, en utilisant la fluorescence pour l'aider à faire coïncider la portion photoprotectrice avec la zone. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits.

25 L'expression « comportant un » est synonyme de « comportant au moins un ».

Claims (8)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de photoprotection d'une zone (P) de la peau (S), comportant l'étape consistant à protéger ladite zone (P) par un film (1) plus étendu que celle-ci, dont la photoprotection est augmentée dans une région (3) se superposant à la zone et moindre autour de cette région.
2. 2. Procédé selon la revendication 1, comportant l'étape consistant à appliquer localement, sur un film présentant des propriétés de filtration homogènes, une composition photoprotectrice (6), de façon à recouvrir ladite zone (P) à photoprotéger. 1O
3. 3. Procédé selon la revendication précédente, comportant l'étape consistant à appliquer sur le film (1) une couche (8) de protection mécanique de la composition photoprotectrice (6).
4. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant l'étape consistant à traiter localement le film (1) pour accroître sa capacité de 15 rétention de la composition photoprotectrice et à appliquer ladite composition (6) au moins là où la rétention est augmentée.
5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition photoprotectrice étant appliquée manuellement.
6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, la composition 20 photoprotectrice étant appliquée automatiquement.
7. 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, la composition photoprotectrice étant appliquée quand le film est en place sur la peau.
8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant l'étape consistant à traiter le film pour modifier localement ses propriétés 25 optiques. q, Kit pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant : un film à appliquer sur la peau ou une composition filmogène apte à former un film sur la peau. 30 - une composition photoprotectrice à appliquer sur le film.10. Kit selon la revendication précédente, comportant une couche protectrice à appliquer sur le film revêtu de composition photoprotectrice, notamment une couche protectrice sous la forme d'un film de protection. 11. Kit selon l'une des revendications 9 ou 10, le film comportant une pellicule amovible (9) à enlever au niveau de la zone à photoprotéger, pour découvrir une région du film présentant des propriétés d'absorption d'une composition photoprotectrice accrues par rapport à celle recouverte par la pellicule amovible. 12. Kit selon l'une quelconque des revendications 9 à 11, la composition photoprotectrice comportant un marqueur fluorescent sous UV. 10 13. Kit selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, la composition photoprotectrice étant contenue dans un applicateur ou dans une imprimante. 14. Kit selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, la composition photoprotectrice et le film étant choisis pour réagir ensemble lorsque la composition photoprotectrice est appliquée sur le film. 15 15. Kit selon l'une quelconque des revendications 9 à 14, comportant un système intégré permettant de scanner la peau et d'imprimer un film avec la composition photoprotectrice.