FR2967430A1 - Plaque de coffrage perdu et bloc de coffrage perdu comportant une telle plaque - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un module destiné à être assemblé avec un autre module (2, 3) pour former un bloc de coffrage perdu (1) pour la réalisation d'une paroi de piscine en béton, module comprenant : ▪ un panneau rectangulaire (4) présentant une face recto (5) et une face verso (6), ▪ des organes (7) d'assemblage à un autre dit module, disposés sur la face verso (6) du panneau rectangulaire (4) et étant complémentaires d'organes d'assemblage (7) dudit autre module.

Description

La présente invention concerne le domaine technique de la maçonnerie, et plus particulièrement de la construction de parois de béton, et plus particulièrement encore de la construction de parois de piscines en béton. Il est connu de réaliser des parois de piscines en béton armé en utilisant des blocs de coffrage perdu tels que décrits dans la demande de brevet FR 2 790 777. Ainsi, il est proposé de réaliser, comme représenté sur les fig. 1 et 2, chaque bloc de coffrage perdu B par l'assemblage de deux plaques de coffrage M identiques en matière plastique. Chaque plaque comprend alors un panneau rectangulaire P présentant une face recto P1 et une face verso P2 et une série de demi-entretoises e réparties sur la face verso du panneau en s'étendant perpendiculairement au panneau. Afin de permettre un assemblage des deux plaques entre elles, chaque demi-entretoise comprend au niveau de son extrémité distale un élément d'emboîtement mâle et/ou femelle destiné à s'engager dans un élément d'emboîtement complémentaire d'une demi-entretoise correspondante. Enfin, l'irréversibilité de l'assemblage est obtenue par soudure S des deux demi-entretoises au niveau des éléments d'emboîtement. Un tel bloc de coffrage perdu présente l'inconvénient d'imposer une soudure au niveau de chaque jonction entre les demi-entretoises, ce qui est 20 particulièrement coûteux. Pour palier ce problème, la demande de brevet FR 2 889 550 au nom de la Demanderesse a proposé un mode de jonction de plaques de coffrage par vissage pour réaliser, de la même façon, des blocs de coffrage perdu. Cette solution technique donne entièrement satisfaction pour ce qui 25 concerne la problématique de jonction des plaques de coffrage pour former les blocs de coffrage perdu. Cependant, les blocs de coffrage perdu obtenus par cette technique ne permettent la réalisation que de parois murales droites, jointes entre elles le cas échéant à angles droits. Ainsi, les parois de béton fabriquées à l'aide de 30 blocs de coffrage perdu tels que décrit dans l'art antérieur ne peuvent pas, ou bien difficilement, à l'aide d'éléments rapportés insérés dans des découpes pratiquées dans les panneaux des blocs de coffrage connus, comporter de courbures, notamment de sections courbes qui pourtant confèrent une esthétique avantageuse aux constructions réalisées, notamment pour des constructions telles que des piscines.

Ainsi, il est apparu le besoin d'un nouveau type de plaques de coffrage pour la réalisation de blocs de coffrage dont la mise en oeuvre permette de manière aisée et sécurisée la réalisation de sections murales courbées d'un rayon R déterminé variable, en particulier pour la réalisation de piscines par coulage de parois en béton.

Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne en premier lieu une plaque de coffrage destinée à être assemblée avec une autre plaque de coffrage pour former un bloc de coffrage perdu pour la réalisation d'une paroi en béton, comprenant : - au moins un panneau rectangulaire présentant une face recto et une face verso, et - des organes d'assemblage à une autre dite plaque, disposés sur la face recto du panneau rectangulaire et étant complémentaires d'organes d'assemblage d'une dite autre plaque. Conformément à la présente invention, la plaque de coffrage proposée se caractérise par le fait que le panneau rectangulaire comporte au moins un pli de matière formé entre au moins deux dits organes d'assemblage et s'étendant suivant une droite sur toute la largeur ou la longueur du panneau rectangulaire, ledit au moins un pli constituant une zone privilégiée de déformation en flexion de la plaque de coffrage.

La procuration d'au moins un pli de matière au sein du panneau rectangulaire de la plaque de coffrage de l'invention procure à celle-ci une flexibilité autour de la direction rectiligne privilégiée de ce pli qui permet lors de la mise en place du coffrage de conférer une courbure au panneau rectangulaire. De ce fait, lorsque la plaque de coffrage de l'invention est associée après déformation autour de son ou ses plis à au moins une autre plaque de coffrage par l'intermédiaire de ses organes d'assemblage, on obtient un bloc de coffrage à paroi courbée qui permet de procurer la même courbure à une paroi de béton coulée à l'aide d'un tel bloc de coffrage. Il va alors de soit qu'en associant plusieurs plaques de coffrage conformes à l'invention les unes à la suite des autres par emboîtement vertical et/ou latéral on peut ainsi définir autant de profils de parois courbées de rayons R variables que souhaité et donc réaliser des parois de béton dotées de courbures correspondantes. Selon une caractéristique de l'invention, le panneau rectangulaire comporte un dit pli de matière entre tous lesdits organes d'assemblage.

Ainsi, la plaque de coffrage de l'invention présente une capacité de flexion adéquate sur toute sa surface, autorisant des flexions locales de faible amplitude pour procurer une courbure globale de paroi coffrée déterminée et de rayon R plus ou moins important. Selon une autre caractéristique de l'invention, le ou les pli(s) de matière font saillie sur la face verso du panneau rectangulaire. On conserve ainsi une épaisseur de paroi de béton sensiblement constante une fois le coffrage mis en place, et surtout sans saignées internes qui pourraient fragiliser la paroi une fois coulée. Toutefois, on peut également en variante envisager une plaque de coffrage dans laquelle le ou les pli(s) de matière font saillie sur la face recto du panneau rectangulaire. De manière préférée, la plaque de coffrage de l'invention comporte des organes d'emboîtement vertical formés de matière sur un bord du panneau rectangulaire pour permettre le montage par emboîtement vertical de plusieurs plaques de coffrage identiques et/ou de blocs de coffrage perdu obtenus par assemblage de ces plaques, le ou les pli(s) de matière formés dans le panneau rectangulaire s'étendant alors selon une droite perpendiculaire au bord du panneau comportant lesdits organes d'emboîtement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque de coffrage comporte des organes d'emboîtement horizontal formés de matière sur un bord du panneau rectangulaire pour permettre le montage par emboîtement horizontal de plusieurs plaques de coffrage identiques et/ou de blocs de coffrage perdu obtenus par assemblage de ces plaques, le ou les pli(s) de matière formés dans le panneau rectangulaire s'étendant selon une droite parallèle au bord du panneau comportant lesdits organes d'emboîtement horizontal. Ces organes d'emboîtement vertical et horizontal de la plaque de coffrage favorisent un assemblage continu des plaques et des blocs de coffrage réalisés avec celles-ci.

Selon une forme de réalisation préférée, le(s) pli(s) de matière présente(nt) une section transversale triangulaire isocèle dont la base est comprise entre 10 mm et 40 mm et la hauteur comprise entre 20 mm et 60 mm. De plus, la distance entre deux plis consécutifs est avantageusement 15 comprise entre 30 mm et 150 mm. La plaque de coffrage selon l'invention peut être réalisée en tout matériau approprié et de manière préférée, afin de réduire son poids et son coût de fabrication, elle sera réalisée en matière plastique injectée et moulée telle que par exemple en polypropylène ou polyéthylène. 20 Enfin, l'invention concerne également un bloc de coffrage perdu pour la réalisation d'une paroi murale, notamment une paroi de piscine, caractérisé en ce qu'il comprend deux plaques de coffrage assemblables l'une à l'autre par des organes d'assemblage complémentaires, l'une des deux plaques de coffrage au moins étant conforme à la plaque de coffrage de l'invention telle 25 que précédemment présentée. Les diverses caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, une forme de réalisation préférée d'une plaque de coffrage et d'un bloc de coffrage perdu selon l'invention, en particulier pour 30 la réalisation de parois de piscines en béton coulé.

La fig. 1 est une coupe transversale d'un bloc de coffrage perdu connu de l'art antérieur ; La fig. 2 est une vue en perspective du bloc de coffrage perdu illustré à la fig. 1 ; La fig. 3 est une vue en perspective d'un bloc de coffrage conforme à la présente invention, comportant au moins une plaque de coffrage selon l'invention, muni de plis de déformation ; La fig. 4 est une vue en coupe transversale du bloc de la figure 3. Un bloc de coffrage perdu selon l'invention, tel qu'illustré à la figure 3 et désigné dans son ensemble par la référence 1 présente une forme générale sensiblement parallélépipédique. Le bloc de coffrage perdu 1 est destiné à être associé avec d'autres blocs identiques pour définir par exemple le coffrage d'une paroi verticale de piscine. Les blocs de coffrage perdu 1 sont alors emboîtés les uns dans les autres verticalement et latéralement en fonction de la hauteur et de la longueur de paroi souhaitée. Cet assemblage des blocs de coffrage est réalisé, au moins en partie grâce à des moyens d'emboîtement idoines formés de matière sur les bords des plaques de coffrage 2, 3 constituant le bloc de coffrage 1 comme décrit par la suite. Chaque bloc de coffrage 1 est obtenu par l'assemblage de deux plaques de coffrage 2, 3 en matière plastique injectée. Chaque plaque de coffrage 2, 3 comprend un panneau rectangulaire 4 qui possède une face recto 5 et une face verso 6. Afin de maintenir à distance les panneaux 4 des plaques de coffrage 2, 3 constitutives du bloc de coffrage perdu 1 pour définir le volume de réception du béton, chaque panneau 4 comprend une série de demi- entretoises 7 réparties sur la face recto 5 de chacun des panneaux 4 en s'étendant perpendiculairement au panneau 4. Chaque demi-entretoise 7 possède au niveau de son extrémité distale, à l'opposé du panneau 4, un élément d'emboîtement mâle et/ou femelle (non représenté) destiné à s'engager dans un élément d'emboîtement complémentaire d'une demi- entretoise 7 correspondante lors de l'assemblage de deux plaques de coffrage 2, 3. Selon l'exemple illustré, les demi-entretoises 7 sont disposées en quatre rangs parallèles au bord supérieur des panneaux 4 et les demi-entretoises d'un même rang présentent alternativement au niveau de leurs extrémités distales une conformation mâle et une conformation femelle.

Afin de permettre un assemblage des plaques de coffrage 2, 3 entre elles, chaque demi-entretoise 7 comprend de préférence, comme proposé dans la demande de brevet n° FR 2 889 550 de la Demanderesse, un alésage proximal 8 qui est, de préférence destiné à recevoir une vis d'assemblage et qui débouche au niveau de la face verso 6 du panneau 4. L'alésage proximal 8 ne s'étend pas de préférence sur toute la longueur de la demi-entretoise 7 de sorte qu'il est non traversant. De manière préférée, chaque demi-entretoise 7 possède également un alésage distal non représenté qui est coaxial avec l'alésage proximal 8 et qui débouche au niveau de l'extrémité distale de chaque demi-entretoise 7. L'alésage distal ne débouche pas dans l'alésage proximal 8, de sorte que les deux alésages proximal et distal sont séparés par une zone pleine. Les demi-entretoises 7 des deux plaques de coffrage 2, 3 sont emboîtées les unes dans les autres au niveau de leur extrémité distale puis il est engagé une vis d'assemblage au niveau de chacun des alésages proximaux 8 de la face verso 6 de la plaque de coffrage 3. De préférence, chaque vis d'assemblage présentera de plus au-delà de sa partie non filetée un filet autotaraudeur. Après la mise en place de toutes les vis d'assemblage, le bloc de coffrage perdu 1 ainsi obtenu présente une résistance mécanique particulièrement importante et se trouve donc parfaitement adapté pour subir la pression interne exercée par le béton en cours de coulée. Pour la réalisation d'un bloc de coffrage perdu 1 conforme à la présente invention, il convient de mettre en oeuvre deux plaques de coffrage 2, 3 dont au moins une, qui dans l'exemple des figures est la plaque de coffrage 3, est dotées d'au moins un pli 9, et préférentiellement comme représenté de plusieurs plis 9 de matière formés dans le panneau rectangulaire 4 de la plaque 3 et s'étendant en saillie sur la face verso 6 du panneau rectangulaire 4. Les plis 9 sont formés dans le panneau rectangulaire 4 directement lors de l'injection de la plaque de coffrage 3. Ces plis de matière 9 s'étendent sur la longueur ou la largeur des panneaux 4 suivant des lignes droites et définissent ainsi des axes privilégiés de déformation du panneau rectangulaire 4 en flexion autour de ces axes le long des plis 9 afin de conférer une courbure choisie à celui-ci pour réaliser des parois murales coffrées courbées. Lesdits plis 9 présentent avantageusement une section transversale triangulaire isocèle de base b et de hauteur h comprises respectivement entre 10 mm et 40 mm et entre 20 mm et 60 mm. Cette forme de plis 9 favorise une déformation aisée et régulière du panneau rectangulaire 4 sans effondrement ni décalages des parties planes de part et d'autre des plis 9.

Selon la forme de réalisation préférée représentée sur les figures, la plaque de coffrage 3 conforme à l'invention comporte de préférence au moins un pli 9 entre toutes les rangées d'organes d'assemblage 7. De façon plus générale, on peut préciser que les plis 9 sont avantageusement réalisés de part et d'autre des organes d'assemblages 7, de telle sorte que ces derniers ne soient pas situés dans les plans contenant les droites suivant lesquelles s'étendent les plis 9. La distance entre deux plis 9 consécutifs est de préférence comprise entre 30 mm et 150 mm avantageusement. Comme précédemment indiqué, les plaques de coffrages 2, 3 sont configurées pour permettre la réalisation de blocs de coffrage perdu 1 qui peuvent s'emboîter verticalement et horizontalement pour réaliser une paroi de coffrage perdu pour couler une paroi en béton. Afin de permettre un tel emboîtement, les plaques de coffrages 2, 3 comportent avantageusement des organes 10 d'emboîtement vertical formés de matière sur un bord inférieur 41 du panneau rectangulaire 4 pour permettre le montage par emboîtement vertical de plusieurs plaques de coffrage 2,3 identiques et/ou de blocs de coffrage perdu 1 obtenus par assemblage de ces plaques 2,3, les plis de matière 9 formés dans le panneau rectangulaire 4 s'étendant alors de façon préférée selon des droites parallèles entre elles et perpendiculaires au bord inférieur 41 du panneau supportant lesdits organes d'emboîtement 10.

De façon analogue, chaque plaque de coffrage 2,3 comporte également avantageusement des organes 11 d'emboîtement horizontal formés de matière sur un bord latéral 42 du panneau rectangulaire 4 pour permettre le montage par emboîtement horizontal de plusieurs plaques de coffrage 2,3 identiques et/ou de blocs de coffrage perdu 1 obtenus par assemblage de ces plaques. Par rapport à ces organes 11 d'emboîtement horizontal, les plis de matière 9 formés dans le panneau rectangulaire 4 s'étendent alors selon des droites parallèles au bord 42 du panneau supportant lesdits organes d'emboîtement horizontal. Ces organes d'emboîtement 10, 11 vertical et horizontal sont conçus de telle sorte qu'ils permettent de préférence un appui par épaulement contre un bord correspondant d'une autre plaque de coffrage identique rapportée sous le bord inférieur 41 ou le bord latéral 42 de la plaque de coffrage 2, 3 de l'invention ou d'un bloc de coffrage 1 formé avec au moins une de ces plaques. Il est ainsi possible de constituer des parois de coffrage par assemblage de plusieurs blocs de coffrage perdu 1, comme il est connu de le faire de façon classique. Les organes d'emboîtement 10, 11 favorisent cependant la liaison des blocs de coffrage 1 entre eux aussi bien avant coulée du béton pour former la paroi qu'après coulée du béton pour supporter les efforts de pression appliqués lors de la coulée puis du séchage par le béton au niveau des jonctions entre les blocs formant le coffrage perdu, en particulier lorsque l'on coule une paroi courbe grâce à la mise en oeuvre de plaques 3 pliables autour de leurs plis 9 et de blocs de coffrage 1 comportant de telles plaques 3. La mise en oeuvre des plaques de coffrage 3 et de blocs de coffrage 1 conformes à l'invention pour réaliser une paroi de béton de forme courbe de rayon de courbure R est très aisée et à vrai dire totalement analogue à celle des plaques et blocs décrits dans le document antérieur FR 2 889 550 et représentés aux figures 1 et 2. Dans un premier temps, on constitue des blocs de coffrage 1 à l'aide d'au moins une plaque de coffrage déformable 3 conforme à l'invention et d'une seconde plaque de coffrage 2, identique à la plaque de coffrage 3 ou bien identique par exemple aux plaques décrite dans FR 2 889 550. Ces plaques de coffrage 2, 3 sont solidarisées entre elles à l'aide de vis pour former les blocs de coffrage 1 comme exposé dans FR 2 889 550. Une fois les blocs de coffrage perdu 1 constitués, on prépare le coffrage en empilant une hauteur et une largeur de blocs 1 nécessaires à la réalisation de la paroi souhaitée. Pour ce faire, on accole les blocs entre eux à l'aide de leurs organes d'emboîtement verticaux et horizontaux 10, 11 et on les fixe en position par l'intermédiaire de clips de maintien. Une fois ceci réalisé, on force doucement la courbure (convexe ou concave) désirée pour la paroi à réaliser en déformant les plaques de coffrage 3 autour de leurs plis 9 de manière appropriée pour conférer le rayon de courbure souhaité pour la paroi à réaliser. Cette courbure est ensuite maintenue par l'intermédiaire d'une semelle avec un tire-fond, à chaque jonction des blocs de coffrage 1 assemblés. On maintient ainsi la courbure du coffrage réalisé et on peut alors procéder à la coulée de la paroi.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1 - Plaque de coffrage (3) destinée à être assemblée avec une autre plaque (2, 3) pour former un bloc de coffrage perdu (1) pour la réalisation d'une paroi de piscine en béton, comprenant : - au moins un panneau rectangulaire (4) présentant une face recto (5) et une face verso (6), - des organes (7) d'assemblage à une autre dite plaque, disposés sur la face recto (5) du panneau rectangulaire (4) et étant complémentaires d'organes d'assemblage (7) d'une dite autre plaque, caractérisée en ce que le panneau rectangulaire (4) comporte au moins un pli de matière (9) formé entre au moins deux dits organes (7) d'assemblage et s'étendant suivant une droite sur toute la largeur ou la longueur du panneau rectangulaire, ledit au moins un pli (9) constituant une zone privilégiée de déformation en flexion de la plaque de coffrage.
2. 2 - Plaque de coffrage (3) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le panneau rectangulaire (4) comporte un dit pli de matière (9) entre tous lesdits organes d'assemblage.
3. 3 - Plaque de coffrage (3) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le ou les pli(s) de matière (9) font saillie sur la face verso (6) du 20 panneau rectangulaire (4).
4. 4 - Plaque de coffrage (3) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le ou les pli(s) de matière (9) font saillie sur la face recto (5) du panneau rectangulaire (4).
5. 5 - Plaque de coffrage (3) selon l'une des revendications 1 à 4, 25 caractérisée en ce qu'elle comporte des organes d'emboîtement vertical formés de matière sur un bord du panneau rectangulaire pour permettre le montage par emboîtement vertical de plusieurs plaques de coffrage identiques et/ou de blocs de coffrage perdu obtenus par assemblage de ces plaques, le ou les pli(s) de matière (9) formés dans le panneau rectangulaire 30 s'étendant selon une droite perpendiculaire au bord du panneau comportant lesdits organes d'emboîtement.
6. 6 - Plaque de coffrage (3) selon l'une des revendication 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte des organes d'emboîtement horizontal formés de matière sur un bord du panneau rectangulaire pour permettre le montage par emboîtement horizontal de plusieurs plaques de coffrage identiques et/ou de blocs de coffrage perdu obtenus par assemblage de ces plaques, le ou les pli(s) de matière (9) formés dans le panneau rectangulaire s'étendant selon une droite parallèle au bord du panneau comportant lesdits organes d'emboîtement horizontal.
7. 7 - Plaque de coffrage (3) selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le(s) pli(s) de matière (9) présente(nt) une section transversale triangulaire isocèle dont la base est comprise entre 10 mm et 40 mm et la hauteur comprise entre 20 mm et 60 mm.
8. 8 - Plaque de coffrage (3) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la distance entre deux plis consécutifs est comprise 15 entre 30 mm et 150 mm.
9. 9 - Plaque de coffrage (3) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en matière plastique injectée et moulée.
10. 10 - Bloc de coffrage perdu (1) pour la réalisation d'une paroi murale, 20 notamment une paroi de piscine, caractérisé en ce qu'il comprend deux plaques de coffrage (2, 3) assemblables l'une à l'autre par des organes d'assemblage (7) complémentaires, l'une des deux plaques de coffrage (2, 3) au moins étant conforme à l'une des revendications 1 à 9.