FR2964023B1 - Procede d'aide au traitement de la chevelure. - Google Patents

Procede d'aide au traitement de la chevelure. Download PDF

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Abstract

La présente invention concerne un procédé de traitement ou d'aide au traitement de la chevelure, comportant les étapes consistant à : - déterminer le positionnement de la main ou d'une pièce à main (6), de traitement ou d'aide au traitement de la chevelure, relativement au cuir chevelu ou à une fausse tête, - délivrer en fonction de ce positionnement relatif une information à l'utilisateur quant à une action à effectuer sur la chevelure et/ou commander la pièce à main (6) pour effectuer une action prédéfinie sur la chevelure.

Description

La présente invention concerne les procédés de traitement de la chevelure et les systèmes permettant de réaliser des coiffures ou d'aider le coiffeur pour ce faire.
Depuis très longtemps, des dispositifs ont été proposés pour aider le coiffeur dans son travail.
Ainsi, les brevets US 4 520 565 et US 4 468 987 décrivent des dispositifs permettant de couper les cheveux à une longueur prédéterminée.
Pour réaliser une coiffure, la coupe des cheveux est primordiale sur l’esthétique du résultat final.
En effet, même lorsque la forme des cheveux est modifiée par des traitements de permanente ou de défrisage, l’aspect de la coiffure est lié non seulement à la forme du cheveu mais aussi à sa longueur.
Le coiffeur doit définir la longueur des cheveux au mieux, pour obtenir le meilleur résultat esthétique. Si la longueur des cheveux n’a pas été bien définie, le coiffeur ne pourra pas réaliser la coiffure désirée.
Lors de l’opération de coupe des cheveux, une possibilité est de couper tous les cheveux à une longueur constante. Cette façon de procéder ne donne pas de beaux effets esthétiques et ne peut être utilisée que pour les coupes très courtes où des outils tels que des tondeuses munies de sabots sont utilisés. Elle est réservée en général à la coupe des cheveux de certains hommes.
Une autre possibilité est de couper les cheveux à une longueur donnée de la pointe. Cette technique, éventuellement utilisable dans le cas où le coiffeur veut supprimer des pointes abîmées, est difficilement généralisable. En soi, elle ne permet pas de changer la forme de la chevelure. Elle ne fait que reproduire la forme précédente. De plus, il faut pouvoir identifier si une mèche a déjà été coupée, sinon le coiffeur peut oublier certaines mèches ou en couper d’autres plusieurs fois. En outre, les cheveux poussant plus ou moins vite selon les endroits, cette approche fera évoluer la forme de la chevelure sans respecter les règles d’esthétique.
Par ailleurs, l’expérience montre que les femmes et les hommes souhaitent des formes coiffées qui, sans être toujours très complexes, nécessitent des coupes de cheveux complexes, c'est-à-dire des coupes dans lesquelles les cheveux ne sont pas tous coupés à la même longueur.
Ainsi, par exemple, les cheveux qui formeront la frange peuvent être coupés courts et les cheveux qui formeront les cotés peuvent être plus longs, tandis que les cheveux qui tombent dans le cou sont coupés courts.
Par ailleurs, dans une même zone, il est parfois nécessaire que les cheveux n’aient pas la même longueur, ce qui est en particulier le cas des zones à l'arrière de la chevelure et des côtés.
Le coiffeur peut aussi couper les cheveux à des longueurs differentes pour créer des effets de dégradé, conférant à la zone une fois coupée un aspect plus lisse.
Dans le cas de coiffures mi-longues ou longues, la définition de la longueur des cheveux n’est pas triviale et ne permet pas une coupe à une longueur unique. En effet, pour obtenir un tombant de cheveux arrivant sur une même ligne, il faut que les longueurs de cheveux soient différentes les unes des autres, car les cheveux ne partent pas du même point. Les cheveux partant de la zone la plus basse du crâne doivent être plus courts que les cheveux partant de la zone la plus haute pour qu’ils arrivent sur la même ligne. En outre, pour assurer une évolution esthétique du tombant, certains cheveux doivent arriver dans la zone intermédiaire entre la frange et la ligne du tombant.
Les coiffures plus sophistiquées posent des problèmes encore plus complexes, notamment si elles comportent des asymétries. L’expérience montre que la beauté de la coiffure dépend de la précision avec laquelle les cheveux sont coupés, une erreur d’un centimètre sur l’ensemble étant le plus souvent préjudiciable.
Dans certaines situations, le coiffeur cherche à éliminer les pointes abîmées lorsqu’il coupe les cheveux. Dans ce cas aussi il convient de bien définir la longueur des cheveux pour obtenir un résultat esthétique agréable.
Une des difficultés pour le coiffeur d’obtenir la bonne longueur des cheveux réside dans le fait qu’il procède en général mèche par mèche. Comme l’esthétique finale dépend de la longueur des cheveux et des écarts de longueur entre les cheveux, le coiffeur recherche une cohérence entre les longueurs de cheveux, ne serait-ce que pour assurer une symétrie. Le coiffeur doit ainsi prendre du recul pendant le travail de coupe, comparer à l’œil les longueurs et demander à la personne subissant la coupe d’incliner la tête. Tous ces gestes prennent du temps et occupent parfois la moitié du temps requis pour une coupe.
Une autre difficulté réside dans le fait que la coupe de cheveux se fait sur des cheveux humides. Comme la forme humide et la forme coiffée peuvent être très différentes, le coiffeur doit imaginer l’évolution de la chevelure quand elle séchera. Cette prédiction est difficile lorsque les cheveux sont bouclés ou frisés ou quand les coiffures sont mi-longues. Par exemple, si le coiffeur veut que la forme coiffée aboutisse au plus bas au niveau des épaules, il doit couper les cheveux de façon à ce que la forme humide descende plus bas que les épaules. Si des cheveux ont été coupés plus courts que la longueur requise, il n’est pas possible de revenir en arrière. Le coiffeur doit faire attention avant de couper une mèche de cheveux à une longueur donnée.
Dans les faits, pour toutes les coiffures pour femmes et pour nombre de coiffures pour homme, le coiffeur met en œuvre deux approches.
Selon une première approche, le coiffeur procède par petites touches en coupant progressivement les mèches de cheveux pour approcher la longueur de chaque cheveu selon le modèle de coiffure qu’il se donne. Ainsi, le coiffeur repasse plusieurs fois sur chaque mèche. Cette approche présente l’inconvénient de prendre beaucoup de temps. Il serait plus rapide de couper chaque mèche directement à la longueur voulue.
Le coiffeur a également appris, par expérience, que certaines coupes procurent de beaux effets esthétiques. Ainsi, selon une deuxième approche, le coiffeur reproduit une coupe en se souvenant des longueurs qu’il doit donner à chaque endroit de la chevelure, en se fiant à sa mémoire visuelle pour reproduire les gestes. Cette approche, souvent utilisée, peut faire le succès de certains coiffeurs parmi les plus créatifs ou les plus habiles à reproduire des coupes réputées. Toutefois, elle est un frein au développement de nouvelles coiffures, car elle pousse les coiffeurs à reproduire les mêmes coupes. Les coiffeurs ont alors du mal à répondre au besoin de changement de coiffure de leurs clients, lesquels besoins sont à la base du plaisir de fréquenter les salons de coiffure.
Les difficultés rencontrées par le coiffeur professionnel sont encore plus grandes pour les non professionnels, tels que les personnes qui souhaitent couper les cheveux de leurs enfants, parents ou amis. II existe un besoin pour aider le coiffeur, professionnel ou non, dans son travail, de façon à lui permettre par exemple d’obtenir plus rapidement et plus sûrement le résultat recherché, de faciliter son apprentissage et de permettre de réaliser des coupes jugées plus complexes. L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, un procédé de traitement ou d’aide au traitement de la chevelure, qui comporte les étapes consistant à : - déterminer le positionnement de la main ou d’une pièce à main, de traitement ou d’aide au traitement de la chevelure, relativement au. cuir chevelu ou à une fausse tête, - délivrer en fonction de ce positionnement relatif une information à l'utilisateur quant à une action à effectuer sur la chevelure et/ou commander la pièce à main pour effectuer une action prédéfinie sur la chevelure. L’invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un système de traitement ou d’aide au traitement de la chevelure, notamment pour la mise en œuvre du procédé ci-dessus, comportant : - une pièce à main, de traitement ou d’aide au traitement de la chevelure, - un dispositif permettant de déterminer le positionnement de la pièce à main relativement au cuir' chevelu, - une base de données renseignant sur au moins une action à effectuer sur la chevelure et/ou sur au moins une information à délivrer à l’utilisateur, en fonction dudit positionnement de la pièce à main.
Par « coiffeur » on désigne tout utilisateur du système, qu’il soit professionnel ou non. Le terme « coiffeur » doit donc être compris avec un sens large comme étant synonyme « d’utilisateur ».
Grâce à l’invention, le coiffeur bénéficie de l’assistance d’un système de traitement qui peut l’aider à réaliser des coiffures complexes et/ou faciliter son apprentissage.
En effet, l’invention permet de gagner du temps car il n’est plus aussi utile de procéder par petites touches ni de prendre du recul pour apprécier le travail en cours de réalisation. L’invention permet d’obtenir plus facilement la coupe de cheveux désirée, même si l’utilisateur n’est pas un professionnel de la coupe des cheveux.
Dans un exemple de mise en œuvre de l’invention, le système.est entièrement intégré dans la pièce à main. Celle-ci contient ainsi le dispositif de positionnement, la base de données et les moyens d’extraire de cette base de données l’emplacement où effectuer une action, par exemple la longueur de coupe à réaliser.
La pièce à main contient en plus éventuellement, le moyen d’indiquer au coiffeur l’endroit ou la longueur de la coupe et/ou les moyens de réaliser la coupe ainsi que les moyens d’exécuter certains programmes. L’énergie est amenée à la pièce à main par une alimentation de type pile ou batterie ou par un mouvement du coiffeur, grâce à un système permettant de transformer ce mouvement en énergie électrique.
Dans un autre exemple de mise en œuvre, le système est constitué de deux ou plusieurs parties, réunies par un fil ou communiquant par les ondes.
Par exemple, le système est constitué de deux parties : la première est une partie mobile constituant la pièce à main et contenant le dispositif de positionnement, et en plus éventuellement, le moyen d’indiquer au coiffeur l’endroit ou la longueur de la coupe et/ou les moyens de réaliser la coupe, la seconde, pouvant être mobile ou fixe, contenant la base de données, et les moyens d’extraire de cette base de données, l’emplacement où effectuer l’action, notamment la longueur de coupe à réaliser. Elle contient éventuellement un écran et les moyens d’exécuter des programmes.
La détermination du positionnement de la pièce à main peut se faire de façon automatique.
Le système peut traduire différents positionnements de la pièce à main en zones correspondantes du cuir chevelu. Une convention de codage des zones du cuir chevelu en fonction de leur positionnement sur le sujet traité peut être utilisée.
Le procédé peut ainsi comporter l’étape consistant à permettre à l’utilisateur de sélectionner une zone du cuir chevelu en manipulant la pièce à main, pour l’amener en regard de cette zone. Le positionnement de la pièce à main est alors utilisé pour déterminer la zone du cuir chevelu sélectionnée par l’utilisateur. La connaissance de la zone sélectionnée par le coiffeur permet au système de traitement de fournir au coiffeur une indication sur le traitement à effectuer dans cette zone et/ou de commander la pièce à main de façon à exécuter ensuite une action prédéfinie, par exemple quand l’utilisateur éloigne la pièce à main de ladite zone le long d’une mèche de cheveux s’y raccordant. Là base de données peut être commune à plusieurs pièces à main. Un même dispositif peut être utilisé pour déterminer le positionnement de plusieurs pièces à main. Par exemple, un ordinateur personnel sert à exécuter des programmes de façon à mettre en œuvre le procédé avec plusieurs pièces à main à la fois.
La pièce à main peut être utilisée pour indiquer au coiffeur un emplacement le long des cheveux où une action doit être effectuée. Dans ce cas, le positionnement de la pièce à main renseigne sur la position sur une mèche de cheveux, autrement dit sur l’éloignement par rapport au cuir chevelu auquel se raccorde la mèche.
Aussi, selon un exemple de mise en œuvre du procédé, le système détermine d’abord le positionnement de la pièce à main relativement au cuir chevelu pour connaître la zone de cuir chevelu que l’utilisateur va traiter et ensuite le système détermine le positionnement par rapport à cette zone pour indiquer l’emplacement le long d’une mèche se raccordant au cuir chevelu où une action doit être effectuée, ou pour effectuer cette action avec le système.
Le système peut comporter un moyen de détection des cheveux situé sur la pièce à main, tel qu'un détecteur optique ou tactile incorporé à la pièce à main. Ainsi, le système peut détecter lorsque le coiffeur fait coulisser la pièce à main le long des cheveux ou lorsque la pièce à main n’est plus en contact avec les cheveux.
Le fait de détecter que la pièce à main est engagée dans les cheveux peut permettre au système de savoir que c’est un emplacement le long d’une mèche de cheveux où une action est à effectuer qu’il convient de signaler ou de traiter avec la pièce à main, fin l’absence de contact avec les cheveux, le système peut être agencé pour considérer qu’il est seulement dans un mode de sélection d’une zone de cuir chevelu par l’utilisateur,
La pièce à main comporte dans un exemple de réalisation un dispositif d’affichage qui indique la distance séparant l’emplacement où doit s’effectuer l’action et la racine, ou en variante la pointe. Le dispositif d’affichage peut également avantageusement être utilisé pour indiquer en temps réel au coiffeur la distance séparant la pièce à main de cet emplacement. Ainsi, le procédé peut comporter l’étape consistant à déterminer la distance entre la pièce à main et l’emplacement où doit être exécutée l'action, le long d’une mèche de cheveu, et à informer te coiffeur de cette distance.
La pièce à main peut ne servir qu’à sélectionner une zone et/ou à indiquer un emplacement le long d’une mèche. La pièce à main peut aussi être utilisée pour réaliser une mesure.
La pièce à main comporte avantageusement un outil permettant de réaliser une action sur la chevelure, par exemple une action de peignage ou de coupe, comme cela sera détaillé plus loin.
Le procédé selon l’invention comporte avantageusement une étape de sélection d’un modèle de coiffure par le coiffeur. Ainsi, le système peut comporter dans la base de données des informations relatives à plusieurs modèles. Le système comporte alors une interface permettant à l’utilisateur de sélectionner un modèle.
Le système peut être agencé pour permettre de traiter tout ou partie de la chevelure ; par exemple, le coiffeur peut se servir du système pour couper les cheveux dans les zones les plus difficiles de la chevelure ; ainsi l’utilisation du système selon l’invention peut se faire pour démarrer une coupe, au milieu de celle-ci ou pour finaliser une coupe.
Le système peut être agencé pour permettre au coiffeur d’indiquer au système à quel stade de la coiffure d’un modèle de coiffure il souhaite recevoir l’aide du système ou reprendre la coupe.
Le système peut être agencé pour révéler l’ordre de traitement des zones à traiter. Il peut par exemple faire ressortir, sur un écran par exemple, la prochaine zone à traiter.
Le système peut être utilisé pour le traitement des cheveux ajoutés tels que les perruques, les extensions naturelles ou artificielles. Le système peut aussi être utilisé pour les poils, par exemple ceux des animaux.
De préférence, le positionnement est déterminé pour une pièce à main relativement au cuir chevelu du sujet à coiffer.
Dans une variante, le coiffeur manipule la pièce à main non pas relativement au cuir chevelu mais relativement à une fausse tête, pour sélectionner des zones et recevoir une information correspondante. Dans une autre variante, le positionnement est déterminé relativement à une fausse tête tactile que le coiffeur touche de son doigt pour sélectionner une zone. Il reçoit alors une information sur un traitement à effectuer dans ladite zone.
Positionnement relatif
Le positionnement de la pièce à main relativement au cuir chevelu peut être déterminé de diverses manières.
Le positionnement relatif qui est déterminé peut être celui d’un point de référence de la pièce à main manipulée par le coiffeur, notamment situé sur un outil porté par la pièce à main ou sur une partie de préhension de la pièce à main.
Le procédé peut comporter l’étape consistant à déterminer la position absolue dans l’espace de la pièce à main, c'est-à-dire à déterminer ses composantes x, y, z, et à déduire de la localisation de la pièce à main, connaissant celle du sujet coiffé, la zone du cuir chevelu en regard. La tête du sujet coiffé peut être calée, ou laissée libre de ses mouvements.
Pour déterminer la position dans l’espace de la pièce à main, un accéléromètre peut être utilisé. On peut utiliser pour ce faire un accéléromètre trois axes. Un tel composant peut être un MEMS. Par exemple, on peut utiliser un composé référencé ADXL 345 fabriqué par Analog Devices. La position dans l’espace peut être déduite par double intégration.
Deux accéléromètres ou un accéléromètre et un autre moyen de localisation, incorporé à la pièce à main, tel qu'une boussole ou un gyroscope, peuvent être utilisés également pour déduire, par intégration,, les six composantes dans l’espace de la pièce à main que sont x, y, z et les trois composantes de son orientation. Les deux accéléromètres ou l’accéléromètre et l'autre moyen de localisation sont espacés et positionnés l’un par rapport à l’autre de façon à permettre au système de déterminer au mieux les vitesses de rotation et de déduire l’orientation. Par exemple, ils peuvent être situés proches des extrémités ou aux deux extrémités longitudinales de la pièce à main.
La pièce à main peut être sensible, dans un exemple de mise en œuvre de l’invention, à son déplacement relativement aux cheveux, ce qui peut lui permettre, connaissant un point de référence situé par exemple à la racine des cheveux, de connaître son positionnement le long des cheveux, cette information étant utile pour signaler au coiffeur une action à exercer, notamment une action de coupe des cheveux à une longueur indiquée par le système ou pour commander sur la pièce à main un mécanisme de coupe des cheveux à la longueur requise.
Le positionnement relatif d’au moins un point de référence de la pièce à main est avantageusement déterminé au moins en latitude et en longitude. Par « positionnement en latitude », on désigne le positionnement sur un axe vertical quand le sujet coiffé se tient droit. Par « positionnement en longitude », on désigne un positionnement autour de cet axe vertical, c'est-à-dire que, lorsque la position en longitude varie, on peut passer du coté gauche du visage au côté droit du visage.
Le positionnement relatif de la pièce à main par rapport au cuir chevelu à un instant donné peut être renseigné dans le système en tout ou partie par le coiffeur sans utiliser la pièce à main, notamment lorsque la fonction de la pièce à main n’est pas de sélectionner une zone du cuir chevelu mais d’indiquer une action à effectuer à un emplacement prédéfini d’une mèche, partant d’une zone sélectionnée par le coiffeur sans l’aide de la pièce à main.
Pour permettre au coiffeur de sélectionner une zone du cuir chevelu, le coiffeur indique par exemple directement la position de cette zone au système, par exemple sous forme de coordonnées de latitude et longitude, ou selon un code. La pièce à main peut alors être utile pour indiquer l’emplacement le long d’une mèche se raccordant à cette zone où une action doit être réalisée, et/ou pour exécuter automatiquement cette action.
De préférence, la pièce à main permet au coiffeur de sélectionner une zone du cuir chevelu.
De façon préférentielle, le système est agencé pour se renseigner automatiquement sur la position de la pièce à main, c'est-à-dire déterminer de lui-même tout ou partie des composantes de positionnement de la pièce à main relativement au cuir chevelu. La pièce à main peut alors permettre au coiffeur de sélectionner facilement une zone du cuir chevelu, en amenant la pièce à main en regard de cette zone, et d'attendre en retour du système une information sur une action à exercer ou permettre en retour à la pièce à main d’exercer cette action.
La connaissance par le système du positionnement en longitude et en latitude, peut être liée à l’emploi d’un ou plusieurs repères spatiaux, présents sur le sujet coiffé ou ailleurs.
Par exemple, le sujet coiffé porte au moins un repère spatial dont les positions en latitude et longitude sont connues du-système, et le positionnement de la pièce à main est déterminé par rapport à ce repère.
Dans une variante, le positionnement de la pièce à main est déterminé par rapport à un repère indépendant du sujet coiffé. Les coordonnées du sujet coiffé par rapport à ce même repère sont connues du système, ce qui permet au système de connaître indirectement la position relative de la pièce à main par rapport au sujet coiffé. Ce repère indépendant du sujet coiffé est par exemple présent sur le fauteuil sur lequel le sujet est assis, ou peut être présent dans la salle dans laquelle évolue le coiffeur ou encore ailleurs.
Le cas échéant, au moins un repère présent sur le sujet coiffé et au moins un repère indépendant du sujet coiffé sont utilisés par le système.
En l’absence de repères positionnés sur le sujet ou dans son entourage, le système peut être agencé pour détecter l’orientation de la pièce à main par rapport à une direction de référence, par exemple le nord magnétique terrestre, et connaître par ailleurs l’orientation du sujet par rapport à cette même direction de référence.
La détermination du positionnement relatif en longitude peut ainsi se faire grâce à une boussole électronique embarquée sur la pièce à main, et qui détecte l’orientation du champ magnétique terrestre. La boussole électronique peut comporter un ou plusieurs capteurs à effet Hall. On peut par exemple utiliser deux capteurs à effet Hall que l’on peut placer à 90° l’un de l’autre pour en déduire l’orientation du champ magnétique.
Dans ce cas, le sujet coiffé peut être positionné avec une orientation connue du système relativement au nord magnétique terrestre. Le coiffeur peut, à un moment donné, indiquer au système l’orientation relative de la pièce à main par rapport au sujet coiffé, par exemple signaler au système que la pièce à main se situe face au visage et au milieu du front du sujet à coiffer.
Le système peut comporter un organe de confirmation sur lequel l’utilisateur peut agir pour indiquer au système qu’il souhaite que celui-ci analyse la position de la pièce à main et cherche par exemple à déterminer la zone du cuir chevelu qui se situe en regard de la pièce à main.
La détermination du positionnement relatif en latitude peut se faire grâce à l’emploi d'au moins un accéléromètre qui permet de connaître l’inclinaison de la pièce à main relativement à la verticale.
La pièce à main peut ainsi avantageusement comporter au moins un accéléromètre qui mesure l’accélération subie selon au moins un axe, et préférentiellement selon trois axes, ce qui peut permettre de calculer en outre des déplacements de la pièce à main.
La pièce à main peut comporter un dispositif permettant, avant le démarrage ou au cours de l’opération de traitement de la chevelure, d’initialiser ou de réinitialiser Γaccéléromètre. Par exemple, un socle fixé avec précision sur le fauteuil, et sur lequel est replacé la pièce à main, peut être utilisé pour initialiser ou réinitialiser l’accéléromètre, ou un dispositif de visée lumineuse, tel qu’un dispositif de visée laser par exemple, que le coiffeur oriente d’une façon prédéfinie.
Ainsi, le procédé selon l’invention peut avantageusement comporter au moins une étape au cours de laquelle la pièce à main est amenée dans une position prédéfinie de réinitialisation d’au moins un paramètre servant à déterminer ultérieurement la position de la pièce à main relativement au cuir chevelu. Cette étape peut avoir lieu par exemple avant chaque étape de sélection d’une zone du cuir chevelu par l’utilisateur, ou lorsque le coiffeur constate une dérive entre la zone telle qu’elle est reconnue par le système et celle qu’il entend sélectionner.
Pour aider le coiffeur à respecter un positionnement préalable de la pièce à main relativement au cuir chevelu avant d’effectuer une action sur la coiffure, notamment pour sélectionner une zone du cuir chevelu, la pièce à main peut comporter un dispositif de visée laser, qui est destiné à pointer par exemple selon la normale au cuir chevelu, sur la zone que le coiffeur entend sélectionner. Ainsi, le coiffeur, voyant l’impact lumineux du dispositif de visée, peut mieux identifier le positionnement de la pièce à main relativement à la zone qu’il compte traiter, et le coiffeur peut corriger, si besoin est, l’orientation de la pièce à main en fonction de la zone qu'il souhaite sélectionner.
La mesure de la latitude ne nécessite pas en soi d’initialisation ou de réinitialisation dans la mesure où, naturellement, le sujet coiffé tient sa tête verticalement. Toutefois, si une initialisation ou une réinitialisation est recherchée, le coiffeur peut positionner la pièce à main selon l’axe longitudinal du sujet coiffé, par exemple. Cette approche peut être souhaitable lorsque le sujet coiffé ne se tient pas droit, par exemple s’il est penché dans un fauteuil.
La pièce à main peut comporter, notamment pour déterminer sa position en longitude, un gyroscope. Ce dernier mesure la rotation de la pièce à main et renseigne le système sur son orientation par rapport à l’orientation initiale. Dans ce cas, il convient d’initialiser le système avant de commencer à l’utiliser, par exemple en positionnant la pièce à main suivant une orientation prédéfinie et en signalant éventuellement cette orientation au système si ce dernier ne la connaît pas.
Le gyroscope peut fonctionner sur la base de deux accéléromètres, distants l’un de l’autre, le système déduisant des données d’accélération les effets de rotation. On peut par exemple utiliser des composants comme celui référencé LY 530 AL de la marque DTMicroelectronics, qui donne une vitesse de rotation, laquelle peut être intégrée par le système pour en déduire l’orientation. Le gyroscope peut aussi fonctionner sur la base d’un élément tournant, lequel, par effet gyroscopîque, garde son orientation d’origine, et fournit directement une information sur l’orientation.
Le positionnement, notamment en longitude, de la pièce à main peut encore être déterminé en utilisant un repère artificiel, fixe par rapport à l’environnement dans lequel évolue le coiffeur, par exemple un aimant positionné dans la pièce, un émetteur radiofréquence disposé dans la pièce, voire un signal plus lointain, par exemple un signal émanant d’un satellite, d'un pseudolite ou d’un relais téléphonique.
Le repérage dans l’espace de la pièce à main peut encore avoir lieu grâce à la détection d’au moins un émetteur lumineux visible ou non, placé dans l’environnement de la pièce à main, par exemple émettant une lumière infrarouge.
Le repérage peut, en variante, avoir lieu grâce à l’utilisation d’ultrasons, provenant par exemple d’un émetteur placé avec un positionnement connu par rapport au sujet coiffé.
Le positionnement relatif peut encore être déterminé par traitement, par un moyen de reconnaissance visuelle, d’images provenant d’une ou plusieurs caméras du système, observant à la fois le sujet coiffé et la pièce à main ou observant l’un au moins du sujet coiffé et de la pièce à main.
Le cas échéant, le sujet coiffé et/ou la pièce à main est muni d’une ou plusieurs marques détectables par la ou les caméras utilisées, afin de faciliter le traitement des images. La pièce à main porte par exemple au moins une source lumineuse facilement repérable par la ou les caméras, par exemple émettant une lumière pulsée dans l’infrarouge.
La ou les caméras peuvent être intégrées au siège dans lequel le sujet coiffé est assis ou disposées autrement dans la salle dans laquelle évolue le coiffeur, par exemple au plafond ou derrière un miroir semi-réfléchissant.
La ou les caméras peuvent équiper la pièce à main.
La détection du positionnement relatif de la pièce à main peut avantageusement s’effectuer, comme mentionné ci-dessus, après une étape préalable d’initialisation, lors de laquelle la pièce à main est amenée avec un positionnement connu et prédéfini par rapport au sujet coiffé. Cela peut améliorer la précision de la lecture ultérieure du positionnement relatif. Le cas échéant, au cours du traitement de la chevelure, le coiffeur peut amener plusieurs fois la pièce à main dans une position prédéfinie par rapport au sujet coiffé, afin de procéder à chaque fois à une réinitialisation du positionnement. Par exemple, avant chaque utilisation de la pièce à main, le coiffeur peut réaliser une initialisation du positionnement de la pièce à main en orientant une partie prédéfinie de celle-ci, par exemple un outil porté par la pièce à main, en direction d’une zone prédéfinie du sujet coiffé, le nez par exemple.
Dans le cas des salons où les fauteuils utilisés pour les coupes sont fixes, une seule initialisation du positionnement peut être réalisée avant le traitement de la chevelure, Dans le cas où les fauteuils peuvent être positionnés selon plusieurs orientations, le système peut recevoir une information concernant l’évolution de l’orientation du fauteuil et en tenir compte dans la détermination du positionnement relatif de la pièce à main. Le fauteuil peut être équipé d’un dispositif qui renseigne le système sur son orientation à un moment donné, et la détermination du positionnement relatif de la pièce à main peut être asservie à l’orientation du fauteuil. Le procédé selon l’invention peut ainsi comporter une étape consistant à surveiller le positionnement du sujet coiffé au cours du traitement de sa chevelure, afin de tenir compte d’un changement éventuel du positionnement du sujet dans la détermination du positionnement relatif de la pièce à main.
Le sujet peut aussi porter un élément qui renseigne le système sur une modification éventuelle de la position du sujet, par exemple un dispositif de localisation muni d’au moins un accéléromètre, cet élément étant par exemple fixé à la blouse revêtue par le sujet. ïl peut être également requis, dans un exemple de mise en œuvre du procédé, que l’orientation du sujet coiffé reste constante, ou du moins constante par rapport au coiffeur, pendant toute la durée du traitement de la chevelure. A chaque fois que le coiffeur veut signaler au système qu’il veut traiter une zone de la chevelure, il peut commencer par approcher la pièce à main d’une zone de référence, le dessus de la tête par exemple, signaler au système que la pièce à main a été approchée de la position de référence, puis amener la pièce à main en regard de la zone du cuir chevelu à traiter et le signaler au système. Eventuellement, ces deux actions peuvent être inversées.
Une variante peut être de positionner sur le sujet coiffé, et en particulier sur sa tête, un moyen de localisation détectable par le système, notamment par la pièce à main.
Ainsi, quelque soit le positionnement du sujet coiffé, le système sait réaliser l’identification exacte de la zone du cuir chevelu en regard de laquelle est placée la pièce à main.
La détection du mouvement relatif de la pièce à main par rapport aux cheveux peut s’effectuer par exemple par lecture optique ou à l’aide d’un capteur mécanique.
Le positionnement de la pièce à main relativement à la longueur des cheveux, pour une mèche de cheveux, est de préférence déterminé à partir de la connaissance de la position de la racine des cheveux dans le repère utilisé par le système ainsi que de la position de la pièce à main. En fonction de ce positionnement, une indication peut être fournie à l’utilisateur, par exemple sur la distance séparant la pièce à main de l’emplacement où la mèche doit être traitée, comme mentionné plus haut. 11 peut être procédé à la détermination du positionnement de plus d’un point sur la pièce à main, notamment lorsque celle-ci présente une certaine longueur, afin de prendre en considération la possibilité d’inclinaison de la pièce à main relativement au cuir chevelu. Dans ce cas, la position des extrémités longitudinales de la pièce à main est avantageusement déterminée par le système. La connaissance par le système de la position d’au moins deux points de la pièce à main peut accroître la précision du positionnement. Le système peut alors plus facilement déterminer si la pièce à main est amenée avec une orientation prédéfinie par rapport au cuir chevelu, par exemple une orientation tangentielle ou normale, lorsque le coiffeur cherche à signaler au système la zone qu’il souhaite traiter.
La pièce à main peut comporter deux éléments de détection renseignant le système sur leurs distances respectives au cuir chevelu, les deux éléments de détection permettant de signaler au système que les distances ne sont pas identiques et/ou de renseigner le système sur une éventuelle différence entre les distances, de sorte que ce dernier puisse en tenir compte dans ses calculs. Les éléments de détection sont par· exemple de type optique, télémétrique, à ultrasons, radiofréquence ou laser. D’une façon générale, le positionnement de la pièce à main est de préférence déterminé en temps réel, notamment avec une fréquence de rafraîchissement supérieure à 1 Hz, c'est-à-dire que la position de la pièce à main est déterminée au moins une fois par seconde. De préférence, la fréquence de rafraîchissement est supérieure à 10 Hz.
Il est possible, pour améliorer la précision du positionnement de la pièce à main, de renseigner le système sur la forme de la tête du sujet coiffé. Ceci peut permettre de s’affranchir plus facilement d’un dispositif de localisation du sujet coiffé et de gagner en praticité.
Ainsi, le procédé selon l’invention peut comporter une étape consistant à renseigner le système sur la forme de la tête du sujet coiffé. Cette forme est par exemple définie par une ou plusieurs grandeurs caractéristiques, par exemple le diamètre du crâne exprimé en centimètres. La forme de la tête peut encore être précisée selon une codification telle que : petit, moyen ou grand. Ces grandeurs peuvent être déterminées en utilisant la pièce à main comme outil de mesure de distance entre deux points ou en utilisant un tiers instrument, par exemple une ou plusieurs caméras et en traitant les images pour en déduire une information sur la forme en 3 D de la tête. Les données renseignant sur la forme de la tête du sujet sont avantageusement mémorisées afin de pouvoir être réutilisées lors d’un traitement ultérieur de la chevelure.
Le coiffeur approchant la pièce à main du cuir chevelu, et le système ayant localisé le positionnement de celle-ci, le coiffeur peut informer le système qu’il veut traiter la zone en regard de la pièce à main. Pour cela, le coiffeur peut appuyer sur un organe de confirmation dédié, par exemple un bouton présent sur la pièce à main ou une pédale actionnée par le pied, ou toucher le cuir chevelu ou utiliser d’autres signaux, le système étant agencé pour reconnaître la parole par exemple.
Le système peut comporter tout moyen avertisseur pour avertir le coiffeur que le système a localisé la zone du cuir chevelu que le coiffeur souhaite traiter, et qu’il l'a prise en compte. Ce moyen avertisseur peut être présent sur la pièce à main et/ou ailleurs. Il peut s’agir d'un témoin lumineux, ou d'un avertisseur sonore ou tactile. Le système peut être agencé pour signaler au coiffeur la zone qu’il a reconnue, afin de permettre au coiffeur de vérifier qu’il s’agit bien de celle qu’il est censé avoir sélectionnée. Ce signalement peut s’effectuer par exemple par l’affichage sur la pièce à main, notamment d’un identifiant de la zone, ou sur un écran, par exemple en faisant clignoter la zone ou en l’affichant en sur brillance sur une tête virtuelle.
Ainsi, dans un mode de mise en œuvre de l’invention, le coiffeur choisit une zone qu'il souhaite traiter et le système comporte une interface agencée pour indiquer au coiffeur la zone qu’il a choisie. Le coiffeur positionne ensuite la pièce à main relativement au cuir chevelu suivant les indications de l’interface, laquelle affiche par exemple un message comportant la longueur de coupe à effectuer sur cette zone. Eventuellement, le système prévient le coiffeur qui déplace la pièce à main que celle-ci a atteint l'emplacement le long d’une mèche où doit être exercée une action.
Dans un autre mode de mise en œuvre de l’invention, le coiffeur suit un programme diffusé par le système qui indique la suite des zones que le coiffeur doit traiter. Les différentes zones peuvent avoir à être traitées dans un ordre prédéfini. Comme précédemment, le système peut comporter une interface agencée pour indiquer, par exemple sur un schéma, les zones à traiter. Le coiffeur positionne la pièce à main relativement au cuir chevelu suivant les indications de l’interface. Eventuellement, à chaque fois, le système prévient le coiffeur qu’il a positionné la pièce à main en regard de la zone en cours et lui signale lorsque la pièce à main atteint l’emplacement où doit être exercée l’action, le long d’une mèche qui se raccorde à cette zone.
Le coiffeur peut également suivre un programme diffusé par le système qui définit d’une façon réactualisabîe la suite des zones à traiter. Par exemple, le programme identifie les zones non encore traitées afin de renseigner le coiffeur sur les zones à traiter. Comme précédemment, le coiffeur peut se servir d’une interface du système qui lui indiquera, par exemple sur un schéma, les zones à traiter. Le coiffeur positionne la pièce à main relativement au cuir chevelu suivant les indications du schéma. Eventuellement, à chaque fois, le système prévient le coiffeur que la pièce à main a atteint la zone choisie.
Lorsque le système permet à l’utilisateur de traiter les zones dans l’ordre qu’il souhaite, le système peut être agence pour permettre au coiffeur d’indiquer au système la direction dans laquelle il veut se déplacer sur la chevelure lors du traitement des différentes zones de celle-ci. Ainsi, la pièce à main peut comporter un organe de commande tel qu’un petit joystick ou un pavé de flèches, que le coiffeur peut activer selon la zone qu’il veut traiter. Eventuellement, le système est agencé pour prévenir le coiffeur que la pièce à main a atteint la zone choisie.
Préférentiellement, le système comporte des moyens électroniques contenus dans un même boîtier qui à la fois déterminent la position de la pièce à main et contrôlent l’opération de traitement de la chevelure, notamment la coupe.
Par exemple, ce boîtier contient l’électronique, dont des accéiéromètres et un système mécanique capable de déplacer un système coupant, comme un double peigne coupant tels que ceux utilisés dans les tondeuses.
Actions effectuées par le coiffeur ou le système
Une action, effectuée par le système par l'intermédiaire de la pièce à main manipulée par le coiffeur ou par le coiffeur sur indication du système, peut être une action de coupe des cheveux ou une action d'application d’un produit, par exemple un produit de maquillage de la chevelure, de modification de sa forme, de fixation de sa forme, de défrisage, de permanente, de modification de la texture des cheveux, de coiffage, de soin, de décoloration ou de coloration, ou encore un produit visant à laisser un marqueur en vue d’une action ultérieure. L’action effectuée peut encore être une action au cours de laquelle le cheveu est soumis à un stimulus énergétique tel que de la chaleur ou une lumière, par exemple pour provoquer une modification de sa forme et/ou de sa couleur.
Dans un premier exemple de mise en œuvre de l’invention, où le système est utilisé pour réaliser une coupe, le système est agencé pour, ayant pris en compte une zone du cuir chevelu, extraire de la base de données la longueur correspondante des cheveux selon le modèle choisi par le coiffeur, pour l’indiquer au coiffeur.
Le coiffeur peut couper une mèche à la longueur indiquée par le système en identifiant lui-même à l’œil où avec l’aide d’un moyen, de mesure, intégré à la pièce à main ou à un tiers instrument indépendant de la pièce à main, la longueur de la mèche. Ce moyen de mesure peut comporter un dispositif de mesure mécanique, par exemple à roulette, un capteur optique de défilement, ou un dispositif de localisation tel que l’un de ceux décrits précédemment, capable par intégration d’au moins une accélération d’en déduire une distance parcourue, ou un dispositif de mesure de distance de type télémétrique utilisant une mesure de temps de propagation aller et retour d’un signal émis par le système de mesure et réfléchi par le cuir chevelu, ou un dispositif de mesure par focalisation ou triangulation optique. Dans ce dernier cas, le dispositif de mesure émet par exemple au moins deux faisceaux avec un angle défini de façon qu’ils convergent sur le cuir chevelu à la distance voulue. L’orientation des deux, faisceaux peut être assurée par un dispositif mécanique. En particulier, on peut utiliser les circuits appelés DLP, commercialisés par Texas Instrument.
Dans certains cas, les longueurs de coupe des cheveux d’un modèle de coiffure peuvent être reliées à chaque zone du cuir chevelu par une fonction, reliant par exemple une ou plusieurs des coordonnées de localisation de la pièce à main à une longueur de cheveux correspondante. Par exemple, si on considère le point T, représentant le dessus du crâne, une ligne L suivant la surface du crâne, et allant du nez jusqu’à la base arrière du cou en passant par T, chaque point P aura une longueur de cheveux. « 1(P) » telle que, par exemple : l(p)= b ~x(P).al -y(P).a2
où x(P) est la distance entre P et T
où y(P) est la plus petite distance entre P et la ligne L al et a2 sont deux constantes de la fonction b est aussi une constante de la fonction.
Par exemple si b= 30 cm, al -0,2 et a2=0,2, on a une fonction donnant une coiffure où la longueur est maximale sur le dessus du crâne,.puis quand on s’éloigne du haut du crâne, la longueur diminue afin de créer un effet dit de carré.
Dans un cas particulier où le coiffeur aura pris soin de renseigner préalablement le système sur la longueur existante des cheveux du sujet coiffé, pour tout ou partie des zones du cuir chevelu, le système peut être agencé pour indiquer la longueur de coupe des cheveux en partant des pointes.
Le coiffeur peut recevoir une information, du système, au cours de la mise en œuvre du procédé, de diverses manières, cette information invitant, par exemple par l’affichage d’un message ou par diffusion d’un message sonore, le coiffeur à couper les cheveux d’une façon indiquée par le système à l’endroit où la pièce à main se situe.
Le coiffeur peut également faire coulisser la pièce à main le long des cheveux, le système prévenant le coiffeur qu’il a atteint l’endroit du traitement, par exemple de la coupe.
Pour prévenir le coiffeur qu’il se trouve en regard de l’endroit de coupe ou autre traitement à effectuer, le système peut comporter toute interface adaptée, par exemple visuelle, sonore ou tactile. Le système comporte par exemple un émetteur de signal sonore et/ou lumineux et/ou tactile, présent sur la pièce à main ou sur un poste de base non manipulé par le coiffeur pendant la coupe, mais avec lequel la pièce à main peut échanger des informations.
La pièce à main est par exemple agencée pour vibrer lorsqu’elle se situe à l’emplacement où le coiffeur doit exercer une action prédéfinie, par exemple de coupe, ou émettre un signal lumineux, la signalisation étant de préférence discrète pour ne pas incommoder le sujet coiffé.
Dans une variante de mise en œuvre de l’invention, la pièce à main est commandée par le système pour appliquer sur les cheveux un marqueur, tel qu’un composé fluorescent, un colorant, un pigment, ou une matière formant une surépaisseur, à un emplacement où une action prédéfinie doit ensuite être effectuée. Dans ce cas, le coiffeur peut ne pas couper ou traiter autrement les cheveux tout de suite. Il utilise le marqueur pour retrouver l’endroit où couper ou à traiter autrement. Un intérêt de cette approche est qu’en ne faisant pas la coupe tout de suite, le coiffeur peut visualiser les endroits de coupe pour assurer la cohérence de la coiffure, et visualiser le résultat final avant que la coupe ne soit exécutée. Pour cela, le coiffeur coiffe les cheveux. Si le résultat qu’il anticipe au vu des marqueurs lui convient, il réalise la coupe en suivant les marqueurs laissés par la pièce à main. Ensuite, les traces de marqueurs encore présentes dans les cheveux peuvent être éliminées si nécessaire.
Un des avantages de cet aspect de l’invention est de permettre plus facilement à un assistant moins expérimenté que le coiffeur de traiter la chevelure. Le rôle de cet assistant peut être de poser les marqueurs sur les cheveux en utilisant la pièce à main ou une information donnée par le système, signalant les endroits de coupe ou autre traitement. Puis, le coiffeur plus expérimenté reprend la chevelure et réalise la coupe en recherchant les marqueurs. Le coiffeur est libre de suivre ou non les indications des différents marqueurs, en fonction de son expérience.
Dans le cas où le traitement de la chevelure à réaliser est une coupe, la longueur naturelle des cheveux par endroits peut être telle qu’elle corresponde à la longueur visée. Le système peut être agencé pour prévenir que la coupe est inutile.
Par ailleurs, la longueur naturelle des cheveux peut être inférieure à la longueur prévue dans le modèle de coiffure retenu. Dans ce cas, le système est avantageusement configuré pour prévenir le coiffeur qu’il ne sera pas possible d’ajuster la longueur des cheveux par une coupe, et il peut proposer de coller un ou plusieurs rajouts pour allonger les cheveux. De préférence, comme mentionné plus haut, lors de la sélection d’un modèle de coiffure, on évite de permettre au coiffeur de sélectionner un modèle incompatible avec la longueur de cheveux du sujet à coiffer.
Le système peut comporter des moyens permettant d’identifier si une zone du cuir chevelu a déjà été traitée. Le système peut notamment être agencé pour enregistrer dans une mémoire toutes les actions effectuées par le coiffeur sur une chevelure, notamment les coordonnées de chaque mèche traitée. A chaque nouveau positionnement de la pièce à main, le système peut vérifier dans cette mémoire si une action a déjà été effectuée et dans l’affirmative en tenir compte pour, par exemple, proposer au coiffeur de déplacer la pièce à main, vers une autre zone du cuir chevelu non traitée. D’une façon générale, la commande du mécanisme de coupe peut s’effectuer de façon automatique ou semi-automatique, c'est-à-dire après attente de la confirmation du coiffeur avant d’engager faction de coupe. Le système peut être muni d’un organe de commande de la coupe, disposé sur la pièce à main ou ailleurs, sur lequel l’utilisateur doit appuyer pour déclencher l’action de coupe. L'organe de commande peut servir à déclencher une action autre qu'une action de coupe, par exemple une action d'application d'un produit.
Selon l’invention, le système de traitement comporte une pièce à main manipulable par le coiffeur pour venir en regard de différentes zones du cuir chevelu. Comme mentionné plus haut, la pièce à main peut avantageusement comporter un outil permettant de réaliser un traitement sur la chevelure. L’outil peut se présenter sous diverses formes, en fonction notamment des actions sur la chevelure que le coiffeur souhaite pouvoir exécuter. L'outil peut être fixé de façon amovible ou non sur la pièce à main.
Lorsque l’outil est démontable, on peut prévoir de le monter de façon amovible sur un porte-outil faisant partie de la pièce à main. Cela contribue à la polyvalence du système, et peut permettre de laver ou de désinfecter plus facilement l’outil.
Lorsque différents outils peuvent être fixés sur une pièce à main, le système est agencé pour être renseigné, soit par le coiffeur soit automatiquement, sur la nature de l’outil présent sur la pièce à main. L’orientation et/ou la distance entre l'outil et le reste de la pièce à main peut être réglable par l’utilisateur. Le système est alors avantageusement agencé pour être renseigné, soit par le coiffeur soit automatiquement, sur cette orientation ou distance. Le réglage ci-dessus sert, par exemple à améliorer l’ergonomie de la pièce à main ou à transformer une pièce à main prévue pour un droitier en une pièce à main prévue pour un gaucher ou inversement. L’outil peut comporter un moyen de peignage de la chevelure, par exemple au moins une rangée de dents.
La pièce à main peut comporter au moins un compartiment contenant un produit à appliquer sur les cheveux ainsi qu'un dispositif de distribution du produit, par exemple choisi parmi ceux exerçant une pression ou permettant d’exercer une pression sur le produit. Le produit est par exemple un produit de maquillage, de coloration, de mise en forme, ou un marqueur tel que défini plus haut.
La pièce à main peut être agencée pour combiner une action de coupe des cheveux et l’application d’un produit et/ou d’un stimulus énergétique, tel que l'envoi d'une lumière, de chaleur, d'ultrasons ou de micro-ondes.
La pièce à main peut être entièrement passive, c'est-à-dire qu’elle ne comporte aucun organe actif visant à transmettre des données de positionnement au reste du système. A la limite, la pièce à main peut être réduite à un outil constitué par un peigne ou des ciseaux tel que ceux actuellement utilisés par les coiffeurs, agencé éventuellement pour, distribuer un produit. Le positionnement de la pièce à main est alors déterminé, par exemple, par analyse d’image.
Dans le cas où l'outil est un peigne, ses dents peuvent être rétractables, amovibles ou d’écartement réglable. Le système peut se fonder sur des données propres au sujet à traiter pour ajuster la largeur du peigne ou l’espacement entre les dents du peigne. Par exemple, pour les cheveux très frisés, il vaut mieux que les dents soient plus espacées, sinon il y a un risque de cassure des cheveux.
Dans le cas d’un système prévu pour délivrer un ou plusieurs produits sur la chevelure, le produit peut être délivré de façon contrôlée par la pièce à main au niveau des dents d'un peigne porté par la pièce à main, par exemple de leur extrémité.
Le ou les produits à appliquer peuvent être stockés dans la pièce à main, et la délivrance du produit peut se faire de façon automatique grâce par exemple à une électrovanne et/ou à une pompe située dans la pièce à main, l’électrovanne ou la pompe étant par exemple commandée directement par le système ou l’utilisateur étant invité, par exemple par l’allumage d’un voyant lumineux, à déclencher leur fonctionnement.
Dans un autre exemple de mise en œuvre, le produit est délivré en réponse à une force exercée par le coiffeur sur la pièce à main, le coiffeur comprimant par exemple un compartiment situé à une extrémité de la pièce à main pour en faire sortir le produit.
La pièce à main peut ne comporter aucun moyen de peignage ou de coupe, et être utilisée comme gabarit de coupe, le coiffeur positionnant les cheveux d’une façon prédéfinie sur la pièce à main et le système signalant au coiffeur l’emplacement où doit s’effectuer la coupe. La pièce à main se présente alors, par exemple, sous la forme d’une réglette que le coiffeur vient placer parallèlement à la mèche à traiter, en prenant appui à une extrémité contre le cuir chevelu. L’emplacement où doit s’effectuer la coupe est signalé par exemple par un indicateur lumineux présent sur la pièce à main à hauteur de la coupe à effectuer, la pièce à main comportant par exemple un affichage de type bargraph sur sa longueur. L’emplacement peut encore être signalé par une indication, chiffrée renvoyant à une graduation sur la pièce à m.ain, cette indication étant par exemple affichée sur la pièce à main ou donnée autrement par le système, par exemple par un message sonore ou par un indicateur tactile. Le cas échéant, le système indique non seulement la longueur de coupe mais un type de coupe, par exemple l’orientation du trait de coupe. L’outil peut être un outil de coupe, comportant par exemple une ou plusieurs lames mobiles relativement à un porte-outil disposé sur la pièce à main tenue par le coiffeur. L'outil peut aussi comporter un rasoir, une tondeuse ou d’autres dispositifs servant à la coupe ou à la mise en forme des cheveux, tels qu’une source d’énergie calorifique ou lumineuse.
Comme mentionné plus haut, le système peut être agencé pour proposer de réaliser la coupe, laissant la possibilité au coiffeur d’accepter la proposition du système ou de la refuser. Dans un autre exemple de mise en œuvre de l'invention, le système réalise automatiquement la coupe sans demander au préalable l’accord du coiffeur à chaque opération de coupe.
Le système peut comporter un moyen de réglage permettant de modifier l’endroit de la coupe par rapport à l’endroit identifié par le système, le réglage s'effectuant par exemple par le biais d’une molette sur laquelle le coiffeur agit pour, par exemple, réduire ou augmenter la longueur des cheveux coupés.
Lorsque la pièce à main est agencée pour couper les cheveux, l’outil de coupe peut être tel qu’il coupe les cheveux selon un trait de coupe ayant une orientation prédéfinie par rapport à une partie de préhension de la pièce à main, par exemple une orientation parallèle à l’axe longitudinal de la pièce à main. En variante, la pièce à main est agencée de façon à modifier l’orientation du trait de coupe par rapport à la partie de préhension, grâce par exemple à l’emploi d’un mécanisme motorisé commandé par le système.
Le système peut avoir en mémoire dans la base de données du modèle de chevelure des informations pour savoir quel type de ligne de coupe doit être réalisé pour un emplacement donné sur la chevelure, par exemple avec une ligne de coupe orthogonale aux cheveux ou en biais.
Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le système est agencé pour déterminer de lui-même quel type de ligne de coupe doit être réalisé, par exemple droite ou en biais, en se fondant sur l’inclinaison que le coiffeur donne à la pièce à main à l’instant précédent la coupe. Le système peut alors corriger l’inclinaison du trait de coupe de façon à respecter au mieux l’orientation définie par le modèle.
Le système peut être agencé pour attendre une indication du coiffeur concernant l’inclinaison de la coupe. Ainsi, le système et notamment la pièce à main, peut comporter un bouton de commande permettant au coiffeur d’indiquer l’inclinaison de la ligne de coupe qu'il souhaite réaliser. Cette dernière peut être connue au système soit par une indication expresse du coiffeur sur une interface, par exemple un joystick, soit en déterminant l’orientation donnée par le coiffeur à la pièce à main relativement à la mèche de cheveux.
Dans un mode de mise en œuvre de l'invention, où une mèche de cheveux est appliquée sur au moins une partie de la pièce à main ou parallèlement à celle-ci, ce qui est le cas par exemple de la pièce à main se présentant sous la forme d’une réglette comme décrit plus haut, le système peut explicitement indiquer au coiffeur l’orientation de la coupe à réaliser, par exemple par un message visuel ou sonore, notamment un affichage du trait de coupe sur la réglette.
Le système peut être agencé pour reconnaître certains mouvements de la pièce à main et les interpréter afin d'en déduire une information donnée par le coiffeur, en déterminant si ces mouvements correspondent à des mouvements prédéfinis répertoriés par le système comme signalant une instruction donnée par le coiffeur. Par exemple, un mouvement de la pièce à main le long de l’axe des cheveux peut signifier que le système est autorisé à couper les cheveux. Un mouvement sur les cotés de la pièce à main peut signifier que le système est autorisé à réaliser plusieurs coupes partielles des cheveux sur une durée assez longue, ce qui permettra par exemple au coiffeur d’effiler les mèches s’il fait coulisser la pièce à main le long des cheveux. L’outil de coupe porté par la pièce à main ou utilisé par le coiffeur sous les indications du système peut, lorsqu’il est actionné, couper tous les cheveux ou non, une coupe partielle étant préférable, de façon à réduire le risque d’erreur et rendre la coupe plus naturelle.
Lorsque l’outil de coupe est commandé automatiquement par le système, il peut être agencé pour couper les cheveux à une longueur prédéfinie ou réaliser un dégradé en coupant par exemple une quantité variable de cheveux le long de la mèche, pour par exemple donner une forme en pointe à celle-ci.
Lors de l’opération de coupe, le coiffeur peut déplacer 1a. pièce à main le long des cheveux afin de donner une forme en pointe. La coupe peut être asservie à ce déplacement.
Base de données contenant les modèles de coiffure
La base de données renseignant sur des actions à effectuer en fonction du positionnement de la pièce à main comporte des données qui permettent au coiffeur de reproduire au moins partiellement au moins un modèle de coiffure ou autre traitement, c'est-à-dire qui, dans le cas d'un système d'aide à la coupe, renseignent la pièce à main et/ou le coiffeur sur la longueur de cheveux à couper en fonction du positionnement de la mèche sur le. cuir chevelu, et de préférence également sur la proportion de cheveux à couper, pour obtenir des effets de désépaississement par exemple, et/ou sur l’inclinaison du trait de coupe.
Ces données peuvent avantageusement être exprimées en unités de longueur ou en d’autres unités compréhensibles par le coiffeur, capables de l’aider à couper les cheveux à la bonne longueur. Elles peuvent également être exprimées de manière relative, notamment par rapport à la longueur des cheveux adjacents.
Le traitement effectué avec l’aide du système n’est pas limité à une action de coupe, et les actions effectuées sur la chevelure dans le cadre de la présente invention peuvent comporter par exemple l’application d’un produit de modification de la forme du cheveu et/ou de sa couleur. Dans ce cas, la base de données peut renseigner sur l’emplacement où doit s’effectuer l’application du produit en fonction du positionnement de la mèche, et également sur le ou les produits à appliquer.
Le modèle peut également contenir des informations sur la localisation des mèches à traiter et sur le, niveau de coloration ou de décoloration à réaliser et éventuellement l'emplacement sur les mèches de la ou des zones à traiter.
La base de données peut, en fonction du positionnement de la mèche correspondante sur le cuir chevelu, associer au moins une information liée à un emplacement sur la mèche à une information de traitement liée à ce positionnement, par exemple une action choisie parmi une action, de coupe, de modification de la forme ou de la couleur, d’application d’un produit, et/ou un degré de coupe.
Peut être associée également à ce positionnement le long de la mèche une information sur l’outil à utiliser, par exemple un type de ciseaux, de rasoir ou duplicateur de produit, ou des conseils d’ordre général pour le coiffeur.
Les données peuvent être répertoriées par le système au sein d’une table pouvant comporter pour chaque modèle de coiffure : - un identifiant du modèle de coiffure, éventuellement des données vidéos ou graphiques permettant de modéliser la coiffure sur un écran, en 2D ou 3D, - pour chaque zone d’un ensemble de zones sur le cuir chevelu, une ou plusieurs longueurs de coupe à partir de la racine, la proportion de cheveux à couper pour chaque longueur de coupe, l’orientation du trait de coupe, le type d’outil à utiliser, le ou les produits éventuels à appliquer, le ou les traitements thermiques, de coloration ou de mise en forme éventuels à réaliser. Le traitement peut encore être un traitement optique de décoloration ou de modification de la forme de la chevelure.
De plus, la base de données peut enregistrer pour chaque session d’un sujet chez un coiffeur : - un identifiant du sujet, - éventuellement, des données sur les longueurs initiales des cheveux du sujet sur les différentes zones à une date donnée, les dimensions ou autres grandeurs caractéristiques de la tête ou de la morphologie du sujet, la couleur naturelle des cheveux, - l’historique de traitement, notamment de coiffage, de la chevelure, - éventuellement une ou plusieurs photographies de la ou des coiffures précédemment obtenues et nouvellement obtenues.
Le système peut mémoriser des modèles de mèches colorées. Par exemple, dans le cas d’une application « méchage », le modèle peut contenir des informations sur la localisation des mèches, le niveau de coloration ou de décoloration à réaliser, ou le produit à utiliser, ainsi que la localisation le long des cheveux des endroits à traiter. On peut ainsi doter le système d’un programme permettant de mémoriser un modèle de mèche. Par la suite, le coiffeur pourra retrouver les zones traitées précédemment et, en tenant compte de la repousse des cheveux, se faire guider par le système pour traiter les racines concernées.
La base de données peut être interne au système de traitement, étant contenue dans un moyen de stockage du poste de base éventuel ou dans la pièce à main, ou être extérieure à la pièce à main ou au poste de base avec lequel communique la pièce à main, étant par exemple contenue dans un moyen de stockage d’un serveur avec lequel la pièce à main ou le poste de base communique par le biais d’un réseau, par exemple internet, intranet ou téléphonique.
De préférence, la base de données comporte plusieurs modèles de coiffures et le système est agencé pour permettre au coiffeur de sélectionner un modèle parmi plusieurs. Un « modèle de coiffure » s’entend d’un ensemble de données, reliant une localisation de la pièce à main et/ou une zone du cuir chevelu, à une longueur de cheveux ou à toute autre indication sur la zone concernée, notamment un traitement à réaliser.
Pour renseigner un modèle, il est possible de définir zone par zone les longueurs de cheveux. L’entrée des informations peut être faite à la main ou à partir d'un sujet coiffé dont les cheveux ont déjà été coupés. Ainsi, le système selon l’invention peut avantageusement être utilisé dans une configuration de mesure, dans un mode d’« enregistrement de modèle de coiffure ». La pièce à main ou un tiers instrument peut alors être utilisé pour mesurer zone par zone la longueur des cheveux et renseigner le « modèle ».
La définition des données d’un modèle de coiffure peut être faite par un programme de construction de coiffure. Le système affiche à l’écran une chevelure à l’état humide et simule la forme de la chevelure une fois sèche et coiffée. Pour cela, il peut utiliser les règles mécaniques gouvernant la forme d’un cheveu en fonction des contacts avec ses voisins, de sa raideur, de sa forme et de sa longueur. Le coiffeur a la possibilité, par exemple grâce à une interface graphique, de modifier la longueur des cheveux à l’état humide de tout ou partie des zones et de voir le résultat final après séchage et coiffage. Le coiffeur peut ainsi définir le modèle qui lui plaît.
Dans tous les cas, il est utile de retranscrire de façon graphique, par exemple sur un écran et préférentiellement sous plusieurs angles de vue, la forme de la chevelure, humide et/ou coiffée, et le résultat final afin de s’assurer de son esthétique. De préférence, à chaque modèle est associée une représentation de la coupe, permettant son affichage sur un dispositif d’affichage, en 2D ou de préférence en 3D.
La représentation de la chevelure d’un modèle peut être animée ou non, avec une possibilité ou non pour le coiffeur de modifier la direction d’observation, par exemple grâce à un écran tactile ou en manipulant une souris ou un joystick.
Il est également possible de partir d’un modèle de coiffure en mémoire pour l’adapter au sujet coiffé, ou à ses goûts. Partant d’un modèle déjà défini, un nouveau modèle est par exemple créé en modifiant la longueur des cheveux de tout ou partie des zones du cuir chevelu.
Le système peut comporter un programme d’adaptation de modèle, permettant en partant d’un modèle enregistré dans la base de données, et des caractéristiques physiques du sujet à coiffer, et en particulier de la longueur de ses cheveux, des dimensions de sa tête, de la distance de la tête aux épaules, de modifier le modèle pour l’adapter à la physionomie du sujet à coiffer. Les modifications peuvent être entrées manuellement, ou automatiquement par le biais du programme. Le programme d’adaptation de modèle peut réaliser des calculs simples comme des homothéties et/ou utiliser des algorithmes particuliers pour maintenir l’esthétique de la chevelure lors des modifications. Ainsi, l’algorithme peut modifier la longueur des cheveux des zones arrière pour atteindre les épaules, tandis que la longueur des cheveux des autres zones ne sera pas modifiée de façon homothétique.
Le programme d’adaptation de modèle peut partir par exemple de certaines instructions générales ou esthétiques, et les interpréter pour recalculer le modèle. Par exemple, en exprimant que le front est trop visible, le programme allongera la longueur des cheveux des zones de la frange. En exprimant que les oreilles doivent être cachées, le programme allongera la longueur des cheveux des zones des côtés. En variante, le programme d’adaptation peut partir de plusieurs modèles sélectionnés par le coiffeur pour en faire une moyenne ou prendre de chacun certaines caractéristiques identifiées par le coiffeur.
Le système peut comporter un programme agencé pour faire défiler différents modèles de coiffures en mémoire et, partant de la physionomie, de l’âge, des goûts en terme d’esthétique et/ou de mode du sujet coiffé, proposer le ou les modèles les plus adaptés. A chaque modèle mémorisé peut être associé un ou plusieurs attributs relatifs au choix de ce modèle, par exemple en termes d’âge ou de mode.
Le système peut être agencé pour tenir compte de la coupe réalisée précédemment sur un sujet coiffé pour identifier ou aider le coiffeur à choisir une coupe possible. Le système peut se fonder sur la longueur des cheveux du sujet coiffé pour identifier ou créer les modèles qui peuvent convenir.
Le programme d'adaptation de modèle peut tenir compte du phénomène de repousse des cheveux pour recalculer la longueur des cheveux du sujet coiffé. Pour cela, le programme peut se fonder sur la différence de dates entre le moment actuel et le moment de la coupe précédente, en tenant compte des règles de vitesse de repousse des cheveux.
La base de données et ses différents modèles de coiffure permettent un partage d’expériences entre les coiffeurs, une progression des techniques propres à chaque coiffeur, un meilleur choix de modèle de coiffure pour les personnes et une meilleure orientation de ces personnes vers les coiffeurs expérimentés ou vers un autre type de modèle.
Dans un mode de mise en œuvre de l’invention, le coiffeur peut choisir un modèle de coiffure en collaboration ou non avec la personne qui subira la coupe. Pour ce faire, il peut choisir une coupe parmi un portefeuille de coupes prédéfinies, il peut utiliser les programmes de création, de modification ou d’adaptation de coupes, il peut utiliser un modèle ajouté, soit par téléchargement, soit amené sous une forme de mémoire externe par exemple, il peut utiliser une coupe préalablement utilisée et éventuellement mémorisée, soit qu’elle ait été choisie parmi les coupes prédéfinies, amenée ou téléchargée, soit qu’elle ait été issue d’un des programmes de création ou d'adaptation. Ainsi, dans cet exemple de mise en œuvre du procédé selon l’invention, le coiffeur peut rappeler, par le biais d’un moyen de stockage, les différentes coupes que la personne a subies, de façon que la personne puisse choisir une des coupes qu’elle a pu avoir précédemment.
Le système permet éventuellement un accès à tous les modèles de coupes et des moyens privilégiés d’accès à certaines coupes, telles que celles utilisées par la personne ou celles préférées par la personne.
Le système peut aussi mettre en avant les modèles réalisés par le coiffeur ou par le salon. Ainsi, le système peut illustrer les modèles en usage ou possibles, en devanture de salon par exemple.
Le système peut être agencé pour, lorsqu’on désire un modèle particulier, orienter la personne vers tel ou tel coiffeur, soit qu’il soit habitué à le réaliser, soit qu’il soit habitué à réaliser des modèles approchants, grâce à une mémorisation du nom du coiffeur, du nom du sujet coiffé et de la coupe réalisée.
Le système peut donc être connecté, par exemple par un réseau informatique, à d’autres systèmes similaires, directement ou par le biais d’un serveur, afin de mettre en relation les différents systèmes pour partager des modèles, ou pour informer les coiffeurs ou les personnes sur les résultats, techniques, indications, contre-indications afférentes aux modèles. L’invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d’exemples de mise en œuvre non limitatifs de celle-ci, et au vu du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est un schéma en blocs d’un exemple de dispositif selon l’invention, - les figures 2 et 3 sont des schémas en blocs illustrant des exemples de procédé selon l’invention, - la figure 4 représente un exemple de système de traitement, - la figure 5 représente un détail d’un circuit électronique d'une partie du système de la figure 4, - la figure 6 est une vue analogue à la figure 4 d’une variante de réalisation, - la figure 7 est une vue analogue à la figure 5 d’un détail du circuit électronique d'une partie du système de la figure 6, - la figure 8 est une représentation schématique de la tête d’un sujet coiffé pour deux positions relatives différentes de la pièce à main, - les figures 9 et 10 sont des vues schématiques illustrant deux variantes de réalisation de la pièce à main, - les figures 11 et 12 illustrent l’utilisation d’un outil lors du traitement de la chevelure, - la figure 13 représente une variante de réalisation de la pièce à main, - les figures 14, 15 et 16 illustrent quelques, étapes dans la réalisation d’une coupe, et - les figures 17 à 20 représentent des exemples de variantes de système et/ou de pièce à main selon l’invention.
On a représenté à la figure 1, de façon schématique, un système 1 de traitement ou d'aide au traitement de la chevelure, permettant de mettre en œuvre le procédé selon l’invention.
Ce système 1 comporte une pièce à main 6 qui peut être manipulée par le coiffeur et qui peut porter un outil 2 comme illustré à la figure 4. La pièce à main 6 comporte une partie de préhension 12 qui peut être formée d'un boîtier contenant un circuit électronique dont le rôle sera précisé plus loin.
Le positionnement relatif de la pièce à main 2, par rapport au cuir chevelu du sujet coiffé, peut être déterminé par un dispositif 3 de détermination du positionnement de la pièce à main 6, ce dispositif 3 pouvant être intégré à la pièce à main 6, complètement externe à la pièce à main ou partiellement externe à la pièce à main et partiellement intégré à la pièce à main 6.
Le système peut comporter tout dispositif 3 permettant de connaître la position de celle-ci relativement au sujet coiffé.
Dans le cas où le dispositif de positionnement est intégré au moins partiellement à la pièce à main, celle-ci peut comporter comme mentionné plus haut au moins un accéléromètre et/ou un capteur sensible au champ magnétique et/ou à un signal émis par un émetteur externe, que ce signal soit radiofréquence, optique ou ultrasonore.
Lorsque le dispositif 3 n’est pas intégré à la pièce à main, ce dispositif comporte par exemple au moins une caméra dans le champ d’observation de laquelle sont placés la pièce à main et le sujet à coiffer.
Le dispositif 3 transmet des informations à une unité de traitement 4 qui détermine en fonction de la position de la pièce à main une ou plusieurs actions à effectuer, telles que des actions de signalisation ou d’actionnement d’organe(s) provoquant une action de coupe ou l’application d'un produit par exemple. L’unité de traitement 4 communique avec une interface utilisateur 5. L’unité de traitement 4 et l’interface utilisateur 5 peuvent être internes ou externes à la pièce à main, étant par exemple contenues dans un poste de base, comme décrit plus loin. L’interface utilisateur 5 peut comporter tout moyen permettant à l’utilisateur du système 1 de signaler au système 1 la coupe qu’il souhaite réaliser, notamment de sélectionner un modèle et/ou de lancer un programme d’adaptation de modèle, comme détaillé plus haut. L’interface utilisateur 5 peut également comporter un moyen de signalisation permettant d’avertir le coiffeur que la zone du cuir chevelu sélectionnée par l'utilisateur est prise en compte et/ou qu’une action est à effectuer pour un positionnement donné de la pièce à main relativement à la chevelure. L’unité de traitement 4 et le dispositif 3 peuvent être confondus au moins partiellement. L’unité de traitement 4 incorpore ou communique avec une base de données telle que définie plus haut.
On a représenté à la figure 2 différentes étapes d’un procédé selon un exemple de mise en œuvre de l’invention. On suppose qu’un modèle de coiffure a été sélectionné.
Ce procédé comporte une étape 10 de détermination du positionnement de la pièce à main 6. Ce positionnement peut notamment se faire en longitude et latitude, comme expliqué précédemment.
Une fois la position de la pièce à main 6 déterminée, celle-ci peut être analysée, lors d’une étape 30. L’analyse comporte l’étape consistant à déterminer ia zone du cuir chevelu en regard de laquelle la pièce à main a été positionnée. Une fois cette zone déterminée, le système peut l’indiquer au coiffeur, par exemple par affichage sur une interface graphique, afin de lui permettre de vérifier qu’elle correspond bien à celle qu’il a sélectionné et peut rechercher à une étape 40 dans la base de données une action éventuelle à effectuer dans cette zone en fonction du modèle de coiffure sélectionné. L’action éventuelle à effectuer peut être signalée au coiffeur à l’étape 50. Le programme peut s’exécuter de façon itérative, l’étape de signalisation intervenant à chaque fois que le système détecte que la pièce à main a atteint une position relativement au cuir chevelu pour laquelle une action doit être effectuée. La signalisation peut s’effectuer de façon visuelle, sonore ou tactile, comme expliqué précédemment.
La figure 3 illustre différentes étapes d'une variante du procédé dans laquelle la signalisation à l’étape 50 est accompagnée ou remplacée par une action effectuée par la pièce à main sur la chevelure. Le système 1 réalise l'action prévue à une étape 70, en demandant ou non, selon les variantes, une confirmation au coiffeur à une étape préalable 60.
La figure 4 représente un exemple de réalisation d’un système 1 qui comprend, outre la pièce à main 6, un poste de base 7 qui définit l’unité de traitement 4, laquelle contient ou peut accéder à la base de données.
La pièce à main 6 peut comporter un circuit électronique et un porte-outil 41 permettant de monter un outil 2, par exemple comme illustré sur la figure 4. Le système peut être agencé pour signaler les zones non traitées ou révéler l’ordre de traitement des zones à traiter. Il peut par exemple faire ressortir, sur l'écran du poste de base 7 par exemple, la prochaine zone à traiter.
La figure 5 représente le circuit électronique 14 de la pièce à main 6 du système 1 représenté à la figure 4. Ce circuit comporte un réseau logique programmable 21 et sa mémoire 22 de type Eprom, ainsi qu’un oscillateur à quartz 23, deux accéléromètres 24, par exemple de type ADXL 345 fabriqués par Analog Devices, distants par exemple de plus de 3 cm l’un de l’autre, par exemple de 4 cm l’un de l’autre, et un microcontrôleur USB 25 permettant de faire l’interface entre le poste de base 7 et le réseau logique programmable 21. L’alimentation du circuit 14 est assurée par la connexion USB qui, par deux régulateurs 26, alimente en 3,3V les deux accéléromètres 24 et le microcontrôleur 25, ainsi que les entrées et sorties du réseau logique programmable 21. Les régulateurs 26 alimentent également sous 1,2V le cœur du réseau logique programmable 21.
Le circuit 14 comporte une connexion HE1010 27 permettant de programmer la mémoire 22 et le réseau logique programmable 21.
Le circuit 14 est connecté à une platine 28 d’information et de commande, qui définit la partie de l'interface utilisateur 5 du système 1 présente sur la pièce à main.
La platine 28 est munie d’un interrupteur 31 permettant au coiffeur d’indiquer au système 1 qu’il souhaite valider l’information qui lui est donnée, une LED 9 associée à une indication « zone prise en compte » s’allumant le cas échéant pour confirmer au coiffeur la prise en compte de l’instruction de sélection de la zone.
Un afficheur 32 indique la zone du cuir chevelu qui a été sélectionnée, un autre afficheur 33 indique pour sa part la longueur des cheveux telle qu’elle est définie dans le modèle mémorisé dans la base de données.
Un autre afficheur 34 associé à l'indication « éloignement » indique la distance entre l’endroit de coupe proposé et la position de l’outil. Le coiffeur, s’il veut respecter le modèle de coiffure, déplacera l’outil pour réduire au maximum cette valeur, comme illustré à la figure IL Une LED 35 associée à une indication «endroit de coupe atteint» est prévue pour s’allumer lorsque le coiffeur a atteint l’endroit de la coupe, comme illustré à la figure 12.
Un programme permet au réseau logique 21 de communiquer avec les deux accéiéromètres 24, de réaliser une double intégration pour en extraire les six degrés de liberté correspondant à la position et à l’orientation de la pièce à main 6 dans l’espace, de gérer la communication avec le microcontrôleur USB 25 et de gérer les trois afficheurs 32, 33 et 34, les deux LEDs 9 et 35 et l’interrupteur 31.
Le circuit 14 est connecté au poste de base 7 du système 1, grâce à l’interface USB.
Le poste de base 7 se présente dans cet exemple sous la forme d’un ordinateur personnel nanti d’un système d’exploitation, d’un écran, d’une souris, d’un clavier. Le poste de base 7 est agencé pour exécuter les programmes suivants : - un programme de localisation de zone ; ce programme part des données de position, à savoir les six degrés de liberté, de la pièce à main 6, et attend une brève pression du coiffeur sur l’interrupteur 31 pour en déduire la zone du cuir chevelu en regard de la pièce à main. 11 peut la communiquer au réseau programmable 21 de la pièce à main 6 qui l’affiche sur l’un des afficheurs de la pièce à main 6. Le programme mémorise la localisation de cette dernière ; - un programme d’exploitation de la base de données ; ce programme part de la zone du cuir chevelu sélectionnée par le coiffeur et recherche dans la base de données la longueur des cheveux de la zone ; le programme la communique au réseau programmable de la pièce à main 6 qui l’affiche, puis le programme pilote le réseau logique programmable 21 pour qu’il allume 1a. LED 9 située sur la pièce à main 6 indiquant que la zone a bien été prise en compte ; - un programme d’identification de l’endroit de coupe ; ce programme déduit de la localisation de la pièce à main 6, mémorisée par le programme de localisation de zone, la distance, par exemple en valeur absolue et en centimètres, séparant la pièce à main 6 de l’endroit de la coupe. Le programme la communique au réseau logique programmable 21 de la pièce à main 6 qui l’affiche sur l’un des afficheurs de celle-ci ; lorsque cette distance est inférieure à une distance prédéfinie, par exemple 2 cm, le programme pilote le réseau logique programmable pour qu’il allume la LED 35 « endroit de coupe· atteint ». Puis, le programme pilote le réseau logique programmable pour qu’il éteigne la LED 9 « Zone prise en compte » ; - un programme d’initialisation. Ce programme est lancé au démarrage du système. Le poste de base 7 informe l’utilisateur qu’il lance une initialisation et affiche sur l’écran les instructions à suivre. Par exemple, le coiffeur doit se placer derrière le sujet coiffé et présenter la pièce à main 6 en regard du cuir chevelu au sommet du crâne, puis sans bouger il doit appuyer de façon prolongée sur l’interrupteur présent sur la pièce à main 6. Le programme met à zéro les registres de localisation ; - un programme de réinitialisation, activé à tout instant dès que le coiffeur appuie de façon prolongée sur le bouton de la pièce à main 6. Dans ce cas, le poste de base 7 informe le coiffeur qu’il lance une réinitialisation, qui s’opère de la même façon que l’initialisation ; - un programme de choix de modèle de coiffure, lancé après le programme d’initialisation. Ce programme de choix de modèle affiche un. menu par lequel le coiffeur peut voir à l'écran une série de modèles, faire défiler ces modèles et choisir celui qu’il souhaite réaliser. En choisissant le modèle, le coiffeur renseigne le système 1 sur le modèle sélectionné. Le programme peut rappeler qu’il revient au coiffeur de vérifier que le modèle est réalisable sur le sujet coiffé. Il revient en particulier au coiffeur de vérifier que la longueur des cheveux de la personne est au moins aussi grande que la longueur maximale des cheveux selon le modèle.
Lors de l’affichage d’un modèle peuvent apparaître : - le nom du modèle, - une représentation schématique du résultat en forme humide, - une représentation schématique du résultat en forme coiffée, - la longueur maximale des cheveux du modèle.
Le coiffeur peut d’abord utiliser le système 1 pour mesurer la longueur des cheveux. Il peut aussi utiliser un tiers instrument pour mesurer la longueur des cheveux.
Le système 1 peut être renseigné sur les longueurs de quelques zones types de la chevelure du sujet à coiffer, une au minimum, six du moins préférentiellement. Ces informations peuvent servir à déterminer l’ensemble des coupes possibles pour le sujet, à reconstruire un modèle de coupe, et à générer des instructions de coupe à partir de ces longueurs. Les longueurs mesurées sur le sujet sont par exemple utilisées par les programmes de création ou d'adaptation des modèles.
Un programme graphique re transcrivant sur un écran la chevelure humide et/ou coiffée du sujet coiffé peut être exécuté par le système 1 pour créer ou modifier un modèle. Ainsi, le poste de base 7 peut inclure, en plus des programmes ci-dessus, des moyens de calcul destinés à réaliser des simulations, un affichage sous plusieurs angles de vue et/ou un affichage animé, ainsi que des moyens de capture, si possible en 3D, de la forme de la tête, du cou, des épaules ainsi que des détails du visage du sujet coiffé.
Pour réaliser les simulations de la forme de la chevelure selon la longueur des cheveux, les méthodes utilisées pour la création d’images pour les animations cinématographiques et les méthodes décrites par le groupe de recherche MIRALAB ou par le laboratoire Gravir-Imag/Inria peuvent être utilisées, notamment décrites dans les publications suivantes : - S. Hadap et collaborateurs. Modeling Dynamic Hair as a Continuum : Computer Graphics Forum, Blackwell Publishing Vol.20, N°3, pp 329-338. Septembre 2001, - U. Bonanni et collaborateurs. Multilayered visuo-haptic hair simulation : The visual Computer, SPRINGER Berlin :Heidelberg Vol.24, N°10, pp 901-910. Octobre 2008, - P. Kmoch et collaborateurs. Haïr simulation Model for Real-Time Environments. Proc CGI 2009, ACM Digital Library, 2009, - F. Bertails et collaborateurs. 18ème journées de l’Association Française d’informatique graphique, AFÏG 2005, Strasbourg, Novembre 2005.
La base de données mémorisant les modèles peut comporter des données utiles pour la mise en œuvre de différents programmes de création, d’adaptation et de sélection des modèles de coiffure.
Les modèles de coiffure sont dans l'exemple considéré réalisés en considérant la tête du sujet coiffé comme une portion de sphère. Les six degrés de liberté sont choisis dans l’exemple considéré en prenant comme origine le sommet du crâne, l’orientation d’origine étant considérée comme la position de la pièce à main à l’horizontale et étant orientée de la gauche vers la droite par rapport à l’axe du sujet coiffé. Bien entendu, la modélisation de la tête peut être plus complexe et plus proche de la réalité du sujet coiffé, comme expliqué précédemment.
La surface de la sphère représentant la tête est découpée dans l’exemple considéré en 36 segments de longitude. Chaque segment est découpé en 18 segments de latitude, soit 36 par 18 zones. On peut ainsi découper la surface en quartiers de longitude (36 par exemple, représentant des quartiers de 10°), lesquels sont découpés en latitude (18 par exemple, représentant des quartiers de 10°). On a représenté à la figure 8 la tête S du sujet coiffé et la pièce à main 6. Selon une convention définie, lors de la sélection de zone, l'axe principal de la pièce à main 6 est orienté de façon tangentielle par rapport au cuir chevelu.
Le positionnement en latitude est déterminé selon un axe vertical X, correspondant à la position selon l'axe X d’au moins un point de référence P de la pièce à main 6, la position en latitude pouvant être donnée par un angle par rapport à la verticale ou par une abscisse le long de cet axe.
La position en longitude, correspond à la position autour de l’axe X d’au moins le point P.
Le poste de base 7 peut être remplacé par tout autre moyen informatique, par exemple une console de jeu telle qu’une console NINTENDO®, par exemple SONY® ou MICROSOFT®.
La pièce à main 6 ou le poste de base 7 peuvent comporter un modem de type ADSL et être connectés au réseau internet ou à un serveur pour demander et recevoir des modèles de coiffure.
Le système 1 peut être couplé à un site de simulation ou de proposition de coiffures, tels que ceux existants sur Internet, par exemple des sites où des coiffures peuvent être visualisées à partir d’une image du sujet coiffé, des sites permettant de visualiser des coiffures de personnalités et de les tester, des sites permettant de choisir des coiffures selon la personnalité du sujet coiffé, ou selon les coupes à la mode, des sites permettant de s’orienter vers des coiffures s’accordant avec une caractéristique particulière du sujet coiffé, telle que raciale, d’âge, ou de style, des sites permettant d'orienter le choix de la coiffure en fonction de critères physiques, tels que la nature des cheveux par exemple, ou des sites permettant de recevoir des conseils généraux sur la coiffure.
Le système 1 peut être couplé à des sites d’échanges et de communication permettant d'échanger des photos, des modèles et des conseils, tels que Facebook® par exemple.
Dans une variante, le système 1 comporte un programme guidant le coiffeur pendant la coupe. Ainsi, le système 1 peut restituer, sur l'écran du poste de base 7 par exemple, les zones qui ont été traitées. Le système 1 est renseigné sur le fait qu’une zone a subi un traitement ou non, ayant mémorisé les zones traitées et signalant, par un code visuel, quand l’utilisateur repasse devant une zone, si elle a été ou non traitée. EXEMPLES :
Exemple 1 : On réalise deux modèles.
Le premier représente une chevelure longue. Les longueurs attribuées à chaque zone varient selon la zone, de 0 mm (pour les zones sans cheveux), à 350 mm (pour les zones de l’arrière du crâne), en passant par 120 mm (pour les zones correspondant à la frange).
Le deuxième représente une chevelure au carré. Les longueurs attribuées à chaque zone varient selon la zone, de 0 mm (pour les zones sans cheveux), à 250 mm (pour les zones de l’arrière du crâne), en passant par 80 mm (pour les zones correspondant à la frange).
Le coiffeur installe la personne, dont les cheveux ont été préalablement lavés et préséchés. II réalise la séquence d’initialisation du système. La pièce à main 6 est munie comme outil 2 d’un peigne.
Ii choisit le modèle qu’il souhaite réaliser en demandant par ailleurs l’avis de la personne et vérifie que les longueurs du modèle sont compatibles avec celles de ia personne. II commence par le dessus du cuir chevelu. Il approche la pièce à main 6 en respectant une convention selon laquelle l’orientation de la pièce à main 6 est horizontale et l’orientation de la normale de la pièce à main est dirigée vers le cuir chevelu. Il prend des cheveux, par le peigne de la pièce à main 6 et indique qu’il prend en compte la zone en regard en appuyant sur le bouton situé sur la pièce à main. II déplace la pièce à main 6 en la faisant coulisser le long des cheveux. Au moment où la LED 35 «endroit de la coupe atteint » s’allume, il se fie à l’indication de l’afficheur 34 « éloignement » pour localiser de façon précise la partie mobile 6. Puis, il coupe les cheveux.
Il procède à nouveau à la prise d’une nouvelle mèche dans une nouvelle zone, jusqu’à réalisation de l’ensemble de la chevelure.
Puis, il procède à la mise en forme de la chevelure.
Exemple 2 :
Dans un autre exemple, on dote l’ordinateur d’un programme de création de modèles. Ce programme comporte : - un éditeur par lequel le coiffeur peut sélectionner chaque zone, lui attribuer une longueur de cheveux, et - un simulateur graphique représentant l’ensemble de la tête avec les cheveux. L’ordinateur est doté d’un modem de type ADSL, connecté au réseau internet.
Il peut se connecter à un serveur pour demander et recevoir des modèles. Il se connecte au site suivant, permettant au coiffeur d’identifier une forme coiffée qui convient à la personne qu’il doit coiffer : www.coiffeur-virtuel.com/coiffure.aspx.
Puis le coiffeur utilise le programme de création de modèle pour, par comparaison avec la forme coiffée qu’il a sélectionnée, mettre au point le modèle le plus approchant. Ensuite, il utilise le système pour couper les cheveux selon ce modèle.
Exemple 3 :
On utilise le même système que dans l’exemple précédent, aux adaptations suivantes près.
On met à disposition du coiffeur des peignes plus petits, sous forme de trois tailles différentes, par exemple un peigne tel qu'illustré à la figure 17.
On dote l’ordinateur 7 d’un programme dit de « modèle de mèches ». Ce programme indique sur un écran et sur une représentation graphique du cuir chevelu, la localisation des mèches, lesquelles sont mémorisées dans des modèles. A chaque zone du cuir chevelu, est mémorisée l’information selon laquelle la zone doit être traitée par une mèche ou non, ainsi que des indications sur la largeur des mèches et la longueur des mèches depuis le cuir chevelu.
Lorsque le coiffeur approche la pièce à main 6 du cuir chevelu, le programme identifie la zone, indique si la zone doit être traitée par une décoloration et la largeur de la mèche à réaliser. Si la zone ne doit pas être traitée par une décoloration, il indique le déplacement à réaliser pour que le coiffeur puisse atteindre la zone à traiter la plus proche.
On dote également l’ordinateur 7 d’un programme dit de « création de modèle de mèches ». A chaque fois que le coiffeur appuie sur le bouton de la pièce à main 6, le programme prend en compte sa localisation. Le programme enregistre de façon nominative le modèle, en mémorisant le nom de la personne et la date.
On dote aussi l’ordinateur 7 d’un programme dit de « retouche de mèches ». Ce programme permet de retrouver les zones méchées afin de permettre au coiffeur de traiter les racines.
Le coiffeur se base sur l’un des modèles mémorisés pour localiser les zones à traiter. Quand il localise une mèche, il fait coulisser le peigne le long des cheveux puis saisit l’extrémité de la mèche. Il applique la mèche sur une planchette puis applique un produit de décoloration.
Il peut retraiter la même personne par la suite en utilisant le programme de « retouche de mèches ».
Les figures 6 et 7 représentent une variante de réalisation du système 1 de la figure 4, qui diffère par la présence d’une partie supplémentaire permettant de fixer une cartouche de produit 13 sur la pièce à main 6 et de la connecter à un conduit de distribution 39. Cette réalisation permet l’application d’un produit par la pièce à main.
La cartouche 13 contient par exemple un agent oxydant à base de peroxyde et la pression nécessaire à la distribution est assurée au sein de la cartouche par un mélange d’alcane, et dans une variante pourrait contenir un marqueur tel que défini plus haut.
Une micro vanne 37, par exemple de type Chipsol 2/2 NCM.S fabriquée par F AS, est placée sur le parcours du conduit 39.
Cette microvanne est contrôlée par le circuit électronique 14 de la pièce à main 6, étant pilotée par le réseau logique programmable 21 via un relai statique 38, fabriqué par Vishay et référencé LH 1510AAB.
Les programmes sont adaptés pour proposer au coiffeur l’application du produit lorsque les données du modèle indiquent que la zone doit être traitée par le produit.
Les programmes sont également adaptés dans cet exemple pour ne permettre la délivrance du produit par le biais de la microvanne 37 que lorsque le coiffeur a donné son autorisation, en appuyant sur le bouton de confirmation 31.
La platine 29 prévoit une LED 36 d’application du produit qui invite l’utilisateur à appuyer sur 3e bouton s’il souhaite valider la distribution du produit et l’afficheur 32 indique la zone concernée.
Sur la figure 20, on a illustré la possibilité pour le conduit 39 de déboucher par des multiples orifices à la base des dents du peigne.
La figure 9 présente une variante, dans laquelle, pour aider le coiffeur à respecter l'orientation tangentielle requise pour sélectionner une zone dans l'exemple considéré, la pièce à main 6 comporte un dispositif de visée 8, tel qu'une diode laser par exemple, qui pointe selon l’axe de la normale. Ainsi, le coiffeur, voyant Γimpact lumineux, identifie mieux la zone à traiter, et peut corriger l’orientation de la pièce à main s’il le désire.
La figure 10 représente une autre variante de la figure 8, où pour aider le coiffeur à respecter l'orientation tangentielle, le système 1 comporter deux éléments de détection pouvant, de concert, identifier leur distance au cuir chevelu, et de là identifier ou aider le coiffeur à identifier si l'orientation est bien respectée. Les deux éléments de détection permettent de préciser si les distances ne sont pas identiques et/ou renseignent le système 1 d’une éventuelle différence, de façon que ce dernier puisse en tenir compte dans ses calculs. A la figure 13 est représentée une variante de réalisation du système 1 où la mèche de cheveux C est placée sur une pièce à main 6 en forme de réglette.
Le système 1 ayant identifié la longueur que devraient faire les cheveux rattachés à la zone sélectionnée, indique au coiffeur l’endroit où devrait être faite la coupe, par exemple par un effet lumineux sur la pièce à main.
Les figures 14, 15 et 16 illustrent l’utilisation d’un outil 2 porté par la pièce à main 6 pour réaliser une coupe.
La figure 14 représente un exemple de mise en œuvre où la coupe est réalisée sans changement d’inclinaison de l'outil 2 ; ainsi, le système peut déterminer de lui-même quel type de ligne de coupe est à réaliser, dans le cas présent un trait de coupe droit. A la figure 15, le coiffeur opère un changement d’inclinaison de l’outil 2, le trait de coupe résultant est incliné.
La figure 16 représente une autre réalisation du système 1 où la mèche de cheveux C du sujet coiffé est appliquée sur la pièce à main en forme de réglette. La forme du signal lumineux 100 sur celle-ci indique l’inclinaison de la coupe à réaliser, en l’espèce un trait de coupe oblique. Le signal lumineux 100 est par exemple affiché sur un panneau d’affichage disposé à la surface de la réglette, sous la mèche de cheveux.
La figure 18 illustre une réalisation de la pièce à main 6 équipée d’un mécanisme de coupe comportant deux ensembles de lames mobiles l’un par rapport à l’autre selon un mouvement oscillant. Chaque ensemble de lames peut présenter une forme de peigne. L’un des ensembles peut être fixe par rapport à la partie de préhension 12 et l’autre mobile.
La figure 19 représente une pièce à main 6 dans laquelle l’outil 2 est réglable en orientation par rapport à la partie de préhension 12 de la pièce à main.
Tout ou partie du système 1, et en particulier la partie mobile 6, c’est-à-dire la pièce à main, peut être intégré dans une pince chauffante, préférentiellement plate. Ainsi, le coiffeur peut réaliser un coiffage en détendant les cheveux et assurer ou vérifier la longueur des cheveux selon un modèle, ou enregistrer un modèle. L'expression "comportant un" doit être comprise comme étant synonyme de "comportant au moins un", sauf mention contraire. L’invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d’être décrits.

Claims (15)

  1. REVENDICATIONS
    1. Procédé de traitement ou d’aide au traitement de la chevelure, mis en œuvre à l’aide d’un système de traitement ou d’aide au traitement, comportant les étapes consistant à - déterminer à l’aide du système le positionnement de la main ou d’une pièce à main (6), de traitement ou d’aide au traitement de la chevelure, relativement au cuir chevelu ou à une fausse tête, - à l’aide du système, délivrer en fonction de ce positionnement relatif une information à l’utilisateur quant à une action à effectuer sur la chevelure et/ou commander la pièce à main (6) pour effectuer une action prédéfinie sur la chevelure.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel l'information est délivrée et/ou la pièce à main (6) commandée en fonction d'un modèle de coiffure répertorié dans une base de données.
  3. 3. Procédé selon l'une des revendications précédentes, comportant l'étape consistant à modifier un modèle de coiffure répertorié dans une base de données en fonction d'au moins une information liée au sujet à coiffer, notamment une information relative à sa morphologie, notamment à la forme de sa tête et/ou à la longueur de ses cheveux, puis à utiliser le modèle ainsi modifié pour délivrer ladite information.
  4. 4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on permet à l'utilisateur de sélectionner un modèle de coiffure parmi plusieurs, et dans lequel on détermine automatiquement si un modèle offert en sélection à l’utilisateur ou sélectionné par l’utilisateur est compatible avec le sujet à coiffer, notamment sur la base de la connaissance de la longueur de ses cheveux.
  5. 5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'action prédéfinie étant une action de coupe de la chevelure, le procédé comportant de préférence la détection d'une orientation de la pièce à main (6) relativement à une mèche dé cheveux en vue d'en tenir compte en cas de coupe des cheveux par la pièce à main (6).
  6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, l'action prédéfinie étant une action d’application d'un produit sur la chevelure.
  7. 7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on dépose à l'aide de la pièce à main (6) un marqueur sur les cheveux, notamment de façon automatique, en vue d'un traitement ultérieur de la coiffure par l'utilisateur.
  8. 8. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel on permet à l’utilisateur de sélectionner une zone du cuir chevelu à traiter en utilisant le positionnement de la pièce à main (6) relativement au cuir chevelu.
  9. 9. Procédé selon la revendication 8, dans lequel on signale au coiffeur la zone de cuir chevelu résultant de la sélection opérée avec la pièce à main (6), et de préférence on invite le coiffeur à confirmer que la zone ainsi signalée est bien celle à prendre en considération, de préférence en lui permettant d’agir sur un organe de confirmation présent sur la pièce à main (6).
  10. 10. Procédé selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel on positionne la pièce à main (6) le long d’une mèche à traiter, en prenant de préférence appui contre le cuir chevelu à la base de la mèche, et de préférence on signale sur la pièce à main (6) au moins un point à hauteur duquel l’action doit être effectuée sur la mèche.
  11. 11: Système de traitement ou d’aide au traitement de la chevelure, notamment pour la mise en œuvre du procédé défini dans l’une quelconque des revendications précédentes, comportant : - une pièce à main (6) de traitement ou d’aide au traitement de la chevelure, - un dispositif (3) permettant de déterminer le positionnement de la pièce à main (6) relativement à la chevelure, - une base de données renseignant le système sur au moins une action à effectuer sur la chevelure et/ou au moins une information à délivrer à l’utilisateur en fonction du positionnement de la pièce à main (6).
  12. 12. Système selon la revendication 11, la pièce à main (6) portant un outil de traitement (2) de la chevelure choisi parmi l'un d'un peigne, d'un outil de coupe, d'une réglette, ou d'un outil permettant d'appliquer un produit.
  13. 13. Système selon l'une des revendications 11 et 12, la pièce à main (6) comportant un avertisseur renseignant l'utilisateur sur l'emplacement, le long d'une mèche, d'une action à effectuer, de préférence un dispositif d’affichage renseignant sur la distance au cuir chevelu ou à la pointe de l’emplacement sur la mèche où l’action doit être effectuée.
  14. 14. Système selon l'une quelconque des revendications 11 à 13, la pièce à main (6) comportant un accéléromètre.
  15. 15. Système selon l’une quelconque des revendications 11 à 14, le système étant agencé pour permettre de sélectionner un modèle de coiffure et/ou d’adapter un modèle de coiffure en fonction d’au moins une caractéristique du sujet coiffé.
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