FR2962432A1

FR2962432A1 - Procede de modification d'une cellule de traitement de l'eau par electrolyse au sel et cellule ainsi obtenue

Info

Publication number: FR2962432A1
Application number: FR1055536A
Authority: FR
Inventors: Bernard Joyeux
Original assignee: BIO POOL
Current assignee: BIO POOL
Priority date: 2010-07-07
Filing date: 2010-07-07
Publication date: 2012-01-13
Anticipated expiration: 2030-07-07
Also published as: FR2962432B1

Abstract

L'invention concerne un procédé de modification d'une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel comportant un organe de type mâle de connexion hydraulique à un système de circulation d'eau, qui permet d'obtenir une cellule de traitement de l'eau comportant un organe (2') de connexion hydraulique de type femelle. Ce procédé comprend l'usinage de l'organe de connexion mâle, la mise en place d'une couronne annulaire (13) filetée sur une face interne (16) autour de l'embout (10) ainsi obtenu, et la mise en place de moyens (17) de maintien de la couronne autour de l'embout.

Description

La présente invention concerne un procédé de modification d'une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel, du type comportant un organe de type mâle de connexion hydraulique à un système de circulation d'eau, ainsi qu'une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel comportant un organe de connexion hydraulique de type femelle, obtenue par le procédé selon l'invention. La technique d'électrolyse au sel est couramment utilisée pour traiter l'eau des piscines, plus particulièrement chez les particuliers. Cette technique met en oeuvre une cellule de traitement contenant des électrodes, généralement en titane, qui sont polarisées par application d'un courant continu. L'eau de la piscine dans laquelle a été ajouté du sel, ou chlorure de sodium NaCl, est entraînée dans un système de circulation d'eau depuis la piscine jusqu'à la cellule, au niveau de laquelle elle passe entre les électrodes. Il s'y forme, consécutivement au phénomène d'électrolyse, de l'acide hypochloreux HCIO, lequel est un agent désinfectant puissant. Depuis la cellule, l'eau est ramenée par le système de circulation jusqu'à la piscine, dans laquelle l'acide hypochloreux est reconverti en sel sous l'action des rayons ultraviolets du soleil. On trouve dans le commerce plusieurs types de cellules de traitement de l'eau par électrolyse au sel. Les cellules d'un type les plus courants comportent un étui externe rigide à l'intérieur duquel sont disposées les électrodes. Cet étui est muni de deux organes de connexion hydraulique au système de circulation d'eau, disposés de part et d'autre des électrodes. Chacun de ces organes est de type mâle et il présente pour la connexion un filetage sur une face externe. Ces organes permettent la connexion hydraulique de la cellule au système de circulation d'eau, lorsque ce dernier est muni d'organes de connexion de type femelle coopérants. De telles cellules ne peuvent cependant pas être directement intégrées dans des systèmes de circulation d'eau dont les organes de connexion prévus à cet effet sont de type mâle, c'est-à-dire qu'ils comportent pour la connexion un filetage sur une face externe. Pour permettre le montage de ces cellules dans de tels systèmes, la solution habituellement mise en oeuvre consiste à modifier le système de circulation d'eau pour permettre la connexion, ce qui dans la pratique s'avère relativement complexe et long à réaliser pour le propriétaire de la piscine, qui en général n'est pas apte à le faire lui-même, mais doit confier cette tâche à un professionnel, notamment en raison du fait que la tuyauterie entrant dans la constitution du système de circulation est rigide, et que le système doit être adapté à la longueur des cellules couramment disponibles dans le commerce ainsi qu'au diamètre externe des organes de connexion mâles de ces dernières.

L'invention vise à remédier aux inconvénients des solutions existant pour le montage des cellules de traitement de l'eau par électrolyse au sel à organes de connexion mâles, sur des systèmes de circulation d'eau installés au sein de piscines à organes de connexion également mâles. A cet effet, l'invention prévoit avantageusement de modifier non pas le système de circulation d'eau installé pour la piscine, mais la cellule elle-même, de sorte à l'adapter à la configuration particulière donnée du système, et en tenant compte des dimensions de ce dernier et notamment de l'écartement entre ses organes de connexion de type mâle, et du diamètre externe de ces organes.

Il est ainsi proposé selon l'invention un procédé de modification d'une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel, comportant un organe de type mâle de connexion hydraulique à un système de circulation d'eau de dimensions données, ledit organe présentant une paroi périphérique de diamètre externe dit initial donné, et un filetage au niveau d'une face externe de cette paroi périphérique. Ce procédé comprend : - l'usinage de la paroi périphérique de l'organe de connexion de sorte à former, à une extrémité de connexion au système de circulation d'eau, un embout de diamètre externe inférieur au diamètre externe initial de la paroi périphérique, - la mise en place autour de l'embout d'une couronne annulaire présentant un diamètre interne supérieur au diamètre externe de l'embout, et dont une face interne présente un filetage, - et la mise en place de moyens de maintien de la couronne annulaire autour de l'embout.

Le procédé selon l'invention permet avantageusement de transformer les organes de connexion de type mâle de la cellule, en organes de connexion de type femelle, qui sont aptes à être connectés à des organes de type mâle portés par le système de circulation d'eau, et ce sans pour autant augmenter, la longueur totale de la cellule.

Au contraire, selon des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, afin d'adapter la cellule à des systèmes de circulation d'eau existants dans lesquels l'écartement entre les organes de connexion est inférieur à la longueur initiale de la cellule, le procédé comporte une étape d'usinage d'un ou des deux organes de connexion de la cellule, de sorte à diminuer la longueur totale de cette dernière. L'invention concerne également une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel, comportant un organe de type femelle de connexion hydraulique à un système de circulation d'eau, qui se caractérise en ce qu'elle est obtenue par modification d'une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel comportant un organe de connexion hydraulique de type mâle, au moyen d'un procédé selon l'invention. L'invention sera maintenant plus précisément décrite dans le cadre de modes de mise en oeuvre préférés, qui n'en sont nullement limitatifs, représentés sur les figures 1 à 3, dans lesquelles : - la figure 1 représente de façon schématique une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel, comportant des organes de connexion hydraulique de type mâle ; - la figure 2 illustre les étapes d'un procédé selon un mode de mise en oeuvre de l'invention, pour la modification de la cellule de la figure 1, les différents éléments utilisés pour cette mise en oeuvre étant représentés en coupe selon un plan longitudinal ; - et la figure 3 montre, en vue en coupe selon un plan longitudinal, la cellule obtenue à l'issue de la mise en oeuvre des étapes du procédé illustrées sur la figure 2.

Une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel, correspondant à un type couramment disponible dans le commerce, est représentée de façon schématique sur la figure 1. Cette cellule comporte un étui rigide 1, dont la forme externe peut varier, et à l'intérieur duquel sont disposées des électrodes de traitement de l'eau. A chacune de ses extrémités opposées, de part et d'autre des électrodes, l'étui 1 comporte un organe 2 de connexion hydraulique à un système global de circulation d'eau. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure, les deux organes 2 sont identiques. L'invention n'exclut pas pour autant que la cellule comporte, à ses deux extrémités, des organes de types différents. L'organe de connexion 2, de type mâle, comporte une paroi périphérique externe 3 de forme sensiblement annulaire, qui présente un filetage 4 pour la connexion à un organe de connexion de type femelle coopérant.

Un procédé de modification de cette cellule pour la transformer en une cellule de traitement de l'eau à organe de connexion hydraulique de type femelle, de sorte à permettre sa connexion à des organes mâles portés par un système de circulation d'eau dans lequel elle doit être montée, comporte les étapes successives décrites ci-après en référence à la figure 2. Sur cette figure 2, les différents éléments utilisés pour la mise en oeuvre de ces étapes sont représentés en coupe selon un plan longitudinal de la cellule. Sur la figure 2, la forme initiale de l'organe de connexion 2 a été représentée en pointillés de façon schématique, délimitant notamment la paroi périphérique annulaire 3 et illustrant sa face externe 5. Le filetage 4 n'a pas été représenté sur cette figure pour des raisons de clarté. La paroi périphérique 3, dite paroi initiale, présente un diamètre externe do donné. Une première étape du procédé de modification de la cellule consiste en un usinage de la paroi périphérique 3 de sorte à former, à une extrémité dite libre de l'organe, c'est-à-dire une extrémité de connexion au système de circulation d'eau, un embout annulaire 10, dont un diamètre externe di est inférieur au diamètre externe do de la paroi périphérique initiale 3. L'usinage est de préférence réalisé de telle sorte qu'une face externe 11 de l'embout ainsi formé présente une surface lisse. La profondeur de l'usinage est avantageusement choisie de sorte à s'adapter aux dimensions de l'organe de connexion mâle correspondant porté par le système de circulation d'eau. En outre, cet usinage n'est de préférence pas effectué sur toute la longueur de l'organe 2. Il subsiste ainsi sur ce dernier, entre l'embout 10 et le corps de l'étui 1, une partie proéminente de paroi périphérique 12 dont le diamètre externe est égal au diamètre initial do.

Cette opération d'usinage peut également être associée à un usinage de l'extrémité libre de l'organe visant à diminuer la longueur de ce dernier, comme montré sur la figure 2. Une deuxième étape du procédé met en oeuvre une couronne annulaire 13. Cette couronne comporte un corps principal 14 de diamètre interne d2, et, sur une partie dite arrière, un rebord interne annulaire 15 de diamètre interne d3 inférieur. La couronne 13 est dimensionnée de telle sorte que son plus petit diamètre interne d3 soit supérieur au diamètre externe di de l'embout 10, et inférieur au diamètre externe do de la partie proéminente 12.

Sur une face dite interne 16, le corps 14 de la couronne comporte un filetage, qui n'a pas été représenté sur les figures pour des raisons de clarté. Le procédé selon l'invention comprend la mise en place de la couronne 13 autour de l'embout 10 de la cellule, comme illustré en 30 sur la figure. La couronne est amenée vers l'embout par sa partie arrière, et positionnée autour de ce dernier.

Une troisième étape de ce procédé de modification est la mise en place de moyens de maintien de la couronne annulaire 13 autour de l'embout 10. Dans des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, ces moyens de maintien comportent une bague annulaire 17, de préférence constituée en un matériau rigide élastiquement déformable, dont un diamètre interne d4 est sensiblement égal au diamètre externe dl de l'embout 10, et dont une face interne 18 présente une forme sensiblement complémentaire de la forme de la face externe 11 de l'embout. On entend ici, par sensiblement égal, que le diamètre d4 est tel que la bague est apte à être insérée autour de l'embout, le cas échéant par un léger effet de déformation élastique, et qu'une fois en place les surfaces en vis-à-vis de la bague et de l'embout sont en contact l'une avec l'autre ou à proximité immédiate l'une de l'autre. La bague 17 comporte un corps principal 19 dont un diamètre externe d5 est inférieur au diamètre interne d3 du rebord interne 15 de la couronne 13. Elle comporte en outre, au niveau d'une partie dite avant, une collerette externe annulaire 20, dont un diamètre externe d6 est supérieur au diamètre interne d3 du rebord interne 15 de la couronne 13, et inférieur au diamètre interne d2 du corps principal 14 de la couronne. Au niveau d'une partie arrière opposée, la bague 17 comporte en outre un bord 21 en biseau vers l'intérieur. Une troisième étape du procédé consiste en la mise en place de la bague 17 autour de l'embout 10. Comme illustré en 31 sur la figure 2, la bague 17 est amenée par sa partie arrière vers l'embout 10, puis insérée autour de ce dernier. Cette opération est facilitée par la présence du bord arrière biseauté 21. La bague 17 est fixée autour de l'embout 10, par exemple par collage, notamment au moyen d'une colle de poly(chlorure de vinyle) (PVC). On obtient alors la cellule représentée partiellement sur la figure 3, dont l'organe de connexion 2' est maintenant de type femelle, et dans laquelle la couronne annulaire 13 est maintenue coincée autour de l'embout 10, entre la collerette externe 20 de la bague 17 et la partie proéminente 12 de l'organe 2. La face interne 16 filetée de la couronne reste accessible pour la connexion à un organe de connexion mâle coopérant appartenant à un système de circulation d'eau au sein duquel la cellule doit être intégrée. La couronne 14 reste en outre libre en rotation autour de son axe, ce qui permet sa fixation par vissage à un tel organe de connexion mâle.

Les mêmes étapes peuvent être appliquées à chacun des deux organes de connexion 2 portés par la cellule. La cellule obtenue par le procédé de modification selon l'invention présente une longueur qui n'est pas supérieure à celle de la cellule initiale, et qui peut même être inférieure. Le procédé selon l'invention permet avantageusement d'adapter la cellule, notamment les dimensions de son ou de ses organe(s) de connexion, aux dimensions données d'un système de circulation d'eau au sein duquel elle doit être montée, en particulier aux diamètres et écartement des organes de connexion coopérants portés par ce système. Cette cellule peut avantageusement être installée directement, facilement et rapidement dans des systèmes de circulation d'eau à organes de connexion de type mâles existants, et ce sans qu'il soit besoin de modifier ces derniers.

Claims

REVENDICATIONS1. Procédé de modification d'une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel, comportant un organe (2) de type mâle de connexion hydraulique à un système de circulation d'eau, présentant une paroi périphérique (3) de diamètre externe dit initial (do) donné, et un filetage (4) au niveau d'une face externe de ladite paroi périphérique, caractérisé en ce qu'il comprend : - l'usinage de la paroi périphérique (3) dudit organe de connexion de sorte à former, à une extrémité de connexion audit système de circulation d'eau, un embout (10) de diamètre externe (dl) inférieur au diamètre externe initial (do) de la paroi périphérique, - la mise en place autour dudit embout d'une couronne annulaire (13) présentant un diamètre interne (d2) supérieur au diamètre externe (dl) de l'embout, et dont une face interne (16) présente un filetage, - et la mise en place de moyens (17) de maintien de ladite couronne annulaire autour dudit embout.
2. Cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel comportant un organe (2') de type femelle de connexion hydraulique à un système de circulation d'eau, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par modification d'une cellule de traitement de l'eau par électrolyse au sel comportant un organe (2) de connexion hydraulique de type mâle, au moyen d'un procédé selon la revendication 1.