VEHICULE COMPORTANT UN PORTE-MOYEU ET PORTE-MOYEU CORRESPONDANT La présente invention concerne un véhicule, notamment un véhicule automobile, comportant un essieu arrière solidaire de la structure du véhicule. Elle concerne plus particulièrement un essieu arrière comportant un porte-moyeu sur lequel vient se fixer une roue, et un amortisseur comportant un corps principal dans lequel coulisse une tige formant une partie mobile de l'amortisseur, le corps principal étant solidaire du porte-moyeu et la partie mobile étant reliée à la structure du véhicule. Un véhicule comportant un tel train arrière est par exemple décrit dans le document FR 2674187 où le train arrière comporte un essieu comportant une partie centrale tubulaire solidarisée à la structure arrière du véhicule sur laquelle est fixé transversalement, de chaque coté de cette structure tubulaire, un bras inférieur et un bras supérieur de suspension. Le bras inférieur de suspension sert de support inférieur au ressort de suspension et permet de guider la partie inférieure d'un porte-moyeu. Le bras supérieur de suspension permet de guider la partie supérieure du porte-moyeu. Le porte-moyeu, qui sert de support à une roue, est aussi relié à la structure du véhicule par un bras de guidage aligné, perpendiculairement aux deux autres bras de suspension, suivant l'axe longitudinal du véhicule. Le bras de guidage permet le guidage de la roue suivant l'axe longitudinal du véhicule. Un amortisseur est positionné entre le bras inférieur de suspension et la structure du véhicule. La partie centrale de l'essieu recevant les points de fixation inférieur et supérieur des bras de suspension inférieur et supérieur présente un encombrement, suivant l'axe vertical du véhicule, limitant le volume de chargement du véhicule. Le fait d'abaisser la partie centrale de l'essieu, abaisse le point de fixation du bras supérieur de suspension, ne lui permettant plus de présenter une géométrie adaptée, dégradant le guidage de la partie supérieure du porte-moyeu et donc le guidage vertical de la roue. L'objet de l'invention consiste à proposer un train arrière comportant un bras inférieur de suspension et un bras longitudinal de guidage, mais dont le bras supérieur présente une géométrie permettant à la fois d'assurer le guidage de la partie supérieure du porte-moyeu, tout en permettant l'optimisation de l'encombrement vertical de la partie centrale de l'essieu, permettant d'optimiser le volume de chargement du véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet un véhicule, notamment un véhicule automobile, comportant un essieu arrière solidaire de la structure du véhicule. L'essieu arrière comportant un porte-moyeu sur lequel vient se fixer une roue. Le véhicule comporte en outre un amortisseur comportant un corps principal dans lequel coulisse un piston prolongé par une tige formant une partie mobile de l'amortisseur, le corps principal étant solidaire du porte-moyeu et la partie mobile étant reliée à la structure du véhicule. Suivant l'invention, le corps de l'amortisseur est enserré par un bras du porte-moyeu de façon à immobiliser le corps par rapport au porte-moyeu. Le bras est constitué d'un support cylindrique se prolongeant du porte-moyeu, enserrant le corps principal de l'amortisseur. Un tel amortisseur est préférentiellement orienté sensiblement suivant l'axe vertical du véhicule, l'axe de déplacement de la tige dans le corps principal de l'amortisseur définissant l'axe de déplacement du porte-moyeu. Selon une première caractéristique de l'invention, le support cylindrique est monté en force autour du corps principal de l'amortisseur, formant une liaison rigide entre le porte-moyeu et le corps principal de l'amortisseur.
Selon une seconde caractéristique de l'invention, le support cylindrique constitue le seul lien entre le corps principal de l'amortisseur et l'essieu. Préférentiellement, le support cylindrique enserre une partie centrale du corps principal de l'amortisseur. Le corps principal de l'amortisseur comporte une section de plus grand diamètre, formant un épaulement supérieur sous lequel vient en butée le support cylindrique. L'essieu comporte un bras inférieur de suspension relié à la partie inférieure du porte-moyeu par l'intermédiaire d'une liaison de type pivot. L'essieu comporte un bras de guidage, aligné sensiblement suivant l'axe longitudinal du véhicule, reliant par l'intermédiaire d'une liaison de type rotule, le porte-moyeu à la structure du véhicule.
La présente invention concerne aussi un porte-moyeu destiné à servir de support à une roue, apte à être fixé à une extrémité d'un bras de suspension arrière inférieur solidaire de la structure d'un véhicule, tel que précédemment décrit, comportant un prolongement formant un bras de suspension supérieur, apte à enserrer le corps principal d'un amortisseur. Un tel porte moyeu comporte un support cylindrique qui prolonge le bras de suspension supérieur, permettant d'y emmancher le corps principal de l'amortisseur. D'autres avantages et caractéristiques techniques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - La figure 1 représente, une vue en perspective, de la partie latérale droite d'un demi-train arrière d'un véhicule selon l'invention ; et - La figure 2 représente, une vue en perspective, d'un porte-moyeu constituant un élément du train arrière selon l'invention. La figure 1 présente une vue en perspective d'une partie latérale droite d'un demi-train arrière 1 d'un véhicule. Le train arrière 1 comporte un essieu 2 comportant une partie centrale tubulaire 21 solidarisée à la structure arrière 11 du véhicule sur laquelle est fixé transversalement, de chaque coté de cette structure tubulaire 21, un premier bras inférieur de suspension 22. Le premier bras inférieur de suspension 22 sert de support inférieur à un ressort de suspension 3 et permet de solidariser la partie inférieure d'un porte-moyeu 23 à la structure 11 du véhicule. Le porte-moyeu 23, qui sert de support à une roue (non représentée), est aussi lié à la structure 11 du véhicule par un second bras inférieur de suspension 24, positionné sensiblement parallèlement au premier bras de suspension 22, et par un bras de guidage 25 aligné perpendiculairement aux deux bras inférieurs de suspension 22 et 24, suivant l'axe longitudinal du véhicule. Le second bras de suspension 24 et le bras de guidage 25 ont essentiellement comme fonction de guider latéralement la roue pour que celle-ci reste sensiblement alignée suivant l'axe longitudinal du véhicule. Néanmoins, en jouant sur la rigidité des liaisons entre ces différents bras de suspension et la structure 11 du véhicule, un faible braquage de cette roue peut être prévu, permettant d'améliorer l'agilité dans les virages du véhicule. Le porte-moyeu 23, et donc la roue, est guidé verticalement par un bras supérieur de suspension 26 constitué par un support 27 dont une première extrémité est rigidement solidarisée au porte-moyeu 23 et dont la seconde extrémité est solidarisée à un amortisseur 4. L'amortisseur 4, sensiblement aligné suivant l'axe vertical du véhicule, est fixé en partie haute à la structure 11 du véhicule. L'amortisseur 4 est constitué d'un corps principal 41 dans lequel coulisse un piston, dont la tige 42 du piston se prolonge hors du corps principal de l'amortisseur 41 jusqu'à la structure 11 du véhicule, formant la fixation supérieure de l'amortisseur 4. Afin de limiter l'encombrement vertical de l'amortisseur 4, celui-ci est positionné le plus bas possible, au plus prés du premier bras inférieur de suspension 22. Le support 27, qui fait la liaison entre la partie supérieure du porte-moyeu 23 et l'amortisseur 4, est solidarisé à l'amortisseur 4 long de son corps principal 41. Le support 27, et donc le porte-moyeu 23, doit être lié en translation avec le corps principal de l'amortisseur 41 et doit présenter une liaison de type glissière avec la tige 41 permettant à la fois de faire travailler correctement l'amortisseur 4 et d'assurer un bon guidage de la partie supérieure du porte-moyeu 23. Un tel amortisseur 4, devant être interchangeable, ne doit pas être soudé au support 27 mais est, par exemple, monté en force dans une bague 28 solidaire du support 27. Le corps principal de l'amortisseur 41 présente en partie haute une section de plus grand diamètre 43, formant un épaulement supérieur contre lequel vient en butée la bague 28. Lors du débattement de la roue faisant suite, par exemple, à une irrégularité sur la route, le porte-moyeu 23 se déplace verticalement par rapport à la structure 11 du véhicule, guidé dans sa partie inférieure par les deux bras inférieurs de suspension 22 et 24 et guidé latéralement par le bras de guidage 25. La partie haute du porte-moyeu 23 se déplace vers le haut entraînant le corps principal de l'amortisseur 41, faisant travailler l'amortisseur 4 dont la fixation supérieure solidaire de la structure 11 du véhicule, reste fixe en translation. L'attache supérieure de l'amortisseur 4 est solidarisée à la structure 11 du véhicule par l'intermédiaire d'un support 5 formé de plusieurs cales élastique. Ces cales servent à isoler la structure 11 du véhicule des vibrations remontant le long de l'amortisseur 4 lors du roulage du véhicule tout en permettant une variation de l'angle d'attache de l'amortisseur 4 sur la structure 11, indispensable pour permettre le débattement du porte-moyeu 23 et des éléments de suspension. Comme plus particulièrement visible en figure 2, représentant une vue en perspective du porte-moyeu 23, la liaison entre le porte-moyeu 23 et le bras de guidage 25 se fait au moyen d'une liaison de type rotule, constituée d'une rotule 29 solidaire du porte-moyeu et d'une cage correspondante solidaire du bras de guidage 25. Il est bien évident que le mode de réalisation qui précède a été donné à titre d'exemple non limitatif et que de nombreuses variantes peuvent être envisagées sans sortir pour autant du cadre de l'invention. Notamment, concernant le mode de fixation entre le support 27 du porte-moyeu 23 et le corps principal de l'amortisseur 41. Le corps principal de l'amortisseur peut comporter une platine présentant une interface de connexion, permettant d'être rigidement reliée à une interface de connexion correspondante solidaire de l'extrémité du support. Une autre solution peut consister à emmancher une extrémité cylindrique du support autour de la tige, en laissant un jeu suffisant autour de la tige pour que celle-ci puisse coulisser librement. L'extrémité cylindrique étant prolongée vers le bas par des pattes de fixation, fixées sur le corps principal de l'amortisseur, solidarisant de manière rigide le corps principal de l'amortisseur avec le porte-moyeu.